J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Abigail n’avait qu’une seule hâte : rentrer chez elle et évacuer toute sa colère et sa frustration sur une toile. Mais Eliott était du genre coriace ! Il ne voulait pas la laisser partir. Pas encore. N’était-il pas en train de s’attacher, celui-là ? Ce serait bizarre. Parce que leur relation avait débuté de la plus mauvaise des façons, sur un mensonge. De plus ils n’étaient pas du tout des mêmes milieux sociaux et ça poserait forcément problème dans sa famille, s’ils devenaient amis. Ou plus… Abigail le trouvait mignon, tout de même. A essayer de tout faire pour l’aider. Et avec ses histoires d’amis et de famille, elle avait aussi envie de le protéger. Comme il le faisait avec elle. Elle l’écouta attentivement et sourit doucement en essayant d’imaginer Eliott tenir tête à sa mère. Clairement, ce n’était pas un ange, elle faisait même carrément peur. Alors elle trouva le jeune homme très courageux, même si ça n’avait été qu’une unique fois.
Eliott proposa finalement d’aller boire un verre aux frais d’Abigail. Elle lui devait bien ça, franchement. Payer une ou deux bières à la place de ce tailleur et de tout le reste c’était plutôt un bon plan… Sauf pour sa conscience. « Ok on fait ça. Je connais un pub sympa dans le coin. Mais avant il faut qu’on aille reposer ça… Et que je me change ! » Elle ne pouvait pas aller là-bas comme ça. C’était un bar dans lequel elle avait longuement travaillé le soir, jusqu’à n’en plus pouvoir en fait. Elle en gardait un plutôt bon souvenir comme ses collègues plutôt charmants.
Une fois dans ses vêtements à elle, Abi se sentait déjà beaucoup mieux. Elle était encore un peu amère mais elle passerait à autre chose, tant pis. Elle traîna donc Eliott dans son bar préféré et s’assit au comptoir avec lui. La jolie rouquine salua le barman avec un petit sourire, ancien collègue. « Tu veux boire quoi ? T’as la permission de 22 heures j’espère… » Elle ne voulait pas se moquer. Juste… Bon d’accord elle se moquait un peu. Il était temps qu’Eliott coupe le cordon. Mais difficile à faire sans personne pour nous aider. « T’as jamais pensé à avoir ton appart ? Et… des vrais amis ? »
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Lojzo
Mar 2 Oct - 13:24
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Assis sur les hauts tabourets d'un bar, Eliott ne se sentait pas dans son éléments. En fait, il buvait rarement des bières juste comme ça, il était plutôt habitué aux grosses soirées sans limite mais chez des gens, pas dehors. Mais étrangement, il se sentait en confiance, il avait l'impression d'être accompagné pour autre chose que juste parce qu'il était le fils de...
« Tu veux boire quoi ? T’as la permission de 22 heures j’espère… » Elle commence direct, pour toute réponse il lui tire la langue. Au fond, il comprend ce qu'elle veut lui dire, elle veut comprendre pourquoi il est comme ça, pourquoi il est ce petit être faible qui ne sait pas montrer qui il est réellement, sauf qu'il se met tout de suite sur la défensive. « J'aurai jamais un truc aussi stylé que cette maison, puis pour le peu que mes parents sont chez nous... Et j'en ai des vrais amis. » Il a détourné le regard et croisé ses mains à cette phrase, comme si son mensonge était pas déjà si gros. Parce qu'il a des camarades, des connaissances, des potes, mais pas d'amis non. Et Abigail comme lui le sait pertinemment. Heureusement un serveur les interrompt en leur apportant à boire, il se plonge dans son verre sans demander son reste. Mais au bout d'un moment il est obligé de revenir vers elle. « Abigail, ça n'existe pas les sites de rencontre pour être amis, dans mes proches aucun ne l'est réellement, tu crois pas que ce soit retourner le couteau dans la plaie en insistant sur le fait que j'en suis totalement incapable ? Regarde, même toi tu restes par pitié. » Il a presque murmuré le dernier mot, tellement il en a honte. Parce qu'il a bien conscience que ce n'est rien d'autre. Pourtant, malgré tout ce qu'ils ont vécu tous les deux, Eliott a envie de voir une Abigail heureuse, alors s'il est juste un tremplin pendant un temps, il le sera. Dès qu'elle rencontrera quelqu'un, elle lui tournera le dos, comme toutes les autres filles l'ont fait avant elle. Et il l'acceptera, comme d'habitude.
Spoiler:
ahah désolée hyper défaitiste
Invité
Sam 20 Oct - 22:12
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Eliott lui faisait de la peine. Il n’avait aucun vrai ami et pas tellement de soutien dans sa famille. En fait, il était tout seul. Etait-ce pour ça qu’il restait avec elle ? Qu’il tenait autant à l’aider ? Parce qu’elle avait manifesté de l’intérêt pour lui ? Oui Abigail aurait très bien pu se barrer. Mais elle n’y avait pas songé une seconde. Parce qu’elle l’appréciait. Il était mignon. Le genre de garçon qu’elle voudrait protéger – même si actuellement c’était lui qui la protégeait financièrement parlant. Bien sûr, Eliott finirait très probablement par penser – si ce n’était déjà pas le cas – qu’elle restait pour son argent. Pour en profiter un peu plus. Ce n’était pas bien compliqué : il suffisait qu’elle lui fasse les yeux doux pour qu’il lui paie la lune. Mais Abigail avait sa fierté et elle préférait voler plutôt que de demander de l’argent à quelqu’un – ce qui n’était pas forcément mieux, certes. « Tu dis n’importe quoi. Premièrement, je reste parce que je te dois beaucoup. T’es un type génial, tu m’as vraiment aidé au lieu de m’enfoncer. » Même si ça n’avait pas vraiment marché. Le pauvre n’y était pour rien. « Deuxièmement, je reste parce que j’en ai envie. J’suis indépendante comme fille, je me débrouille… Quand j’en ai marre je le dis et je ne me force pas. J’suis pas une faux-cul… » Elle haussa les épaules et but quelques gorgées de son verre. Mais Eliott continua sur sa lancée, répétant plusieurs fois qu’elle ne restait que parce qu’elle se sentait obligée. Agacée et ne sachant plus quoi lui dire, elle finit par se tourner vers lui, l’attraper par le col et lui rouler la pelle du siècle. Bon, la situation lui avait peut-être échappé pour le coup… Mais c’était pour le faire taire ! Et lui montrer par la même occasion qu’il pouvait plaire à une fille. A Abi, par exemple. Quand elle le relâcha, Eliott faisait une drôle de tête. Abigail se contenta de sourire et de reprendre quelques gorgées de son verre en silence.
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Lojzo
Lun 22 Oct - 21:36
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Abigail était vraiment une fille sympa, elle parlait avec une franchise qu'il n'avait pas l'habitude d'entendre et ça lui faisait plaisir. Il apprendrait à avoir confiance en lui à ses côtés, une réelle confiance pas comme on lui apprenait à l'école. Parce que ses profs répétaient qu'ils allaient conquérir le monde et qu'ils étaient les hommes et femmes du futurs, sauf que c'était une fausse confiance que d'avoir réponse à tout et de se faire passer pour intelligent. La blessure d'Eliott était bien trop profonde pour être uniquement scotchée en surface. Il écoutait donc d'une oreille Abigail lui dire qu'il pouvait être intéressant, n'y croyant pas réellement.
Par contre, le stratagème qu'elle utilisa pour le faire taire était bien trop gros. Ses lèvres d'une douceur incomparable contre les siennes, son souffle chaud, sa main brûlante sur sa peau. Eliott perdit contrôle de son corps et ses pensées et l'embrassa sans même réfléchir, c'était plutôt de l'ordre du réflexe. Quand elle se détacha et se remit à boire, Eliott resta choqué quelques secondes. C'était réellement arrivé ? Il resta béat quelques instants, puis refusa de croire à ce baiser. Il reposa son verre, croisa ses bras et se déplaça pour lui faire face. « C'était quoi ? Un défi ? Te moquer de moi ? » Il reprit son verre -incapable d'avoir les mains inactives- et se mit à le faire tourner entre ses doigts. Il était vexé, une fille comme elle, ne pouvait pas s'intéresser pour de vrai à lui, ce baiser n'avait sûrement pas une bonne signification pour lui. « Franchement, te fous pas de moi après, tout ça » il englobe d'un signe de la main le 'tout ça', en oubliant qu'il a son verre dans la main et fait ainsi voler de la bière.
Invité
Mar 30 Oct - 22:51
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Elle ne l’avait pas embrassé par pitié. Eliott était le garçon, voire même la personne la plus gentille qu’elle n’ait jamais rencontrée et même si beaucoup étaient attirées par des bad boys, ce n’était pas le cas d’Abi. Avec lui, elle se sentait bien. Presque protégée. Certes il ne saurait pas la défendre contre trois voyous bourrés – ni même un – mais il avait cette aura, cette bienveillance qui englobait Abigail dans un certain sentiment de sécurité. Et elle en avait bien besoin ces temps-ci ! Elle avait la sensation que ce type ne l’abandonnerait jamais. Qu’il se battrait pour elle autant que possible. Et elle avait aussi envie de se battre pour lui. De l’aider à se faire apprécier, à s’affranchir de ses parents. A grandir en fait. Alors ce baiser, s’il était avant tout pour le faire taire et lui donner un peu de confiance – ce qui était totalement raté – c’était aussi parce qu’elle en avait envie. Pour tester. Pour voir si son cœur battait plus fort à son contact – et spoiler alert : c’était le cas. Mais Abi n’avait pas forcément envie de le montrer, elle préférait jouer l’insensible, celle qui avait confiance en elle. La vérité, c’est qu’elle était un peu anxieuse. Angoissée à l’idée qu’il ne se détache jamais de la pensée qu’elle n’était là que pour son argent.
« Non je me moque pas… J’avais envie de t’embrasser, c’est tout. Crois-le ou non, je te trouve très mignon. Même quand t’es maladroit. » dit-elle alors qu’il venait de renverser un peu de bière. Elle termina son verre et lui sourit. Abigail aurait pu l’embêter un peu plus et l’emmener danser… Mais elle était à peu près persuadée qu’il dirait non. Son téléphone vibra dans sa poche. Elle s’excusa auprès d’Eliott et sortit deux secondes pour décrocher. C’était sa mère. Son cœur se mit à battre plus vite quand finalement elle annonça… Qu’elle allait exposer ! Abigail n’y croyait pas. Le rendez-vous s’était très mal passé et pourtant, elle allait exposer. Elle la remercia dix fois avant de rejoindre Eliott dans le bar et de l’embrasser une nouvelle fois – sous le coup de l’émotion – à moins qu’elle n’y ait pris goût ? « C’était ta mère ! Elle veut me donner ma chance ! C’est grâce à toi Eliott !! J’sais pas comment te remercier bordel… » Peut-être en arrêtant de l’embrasser sauvagement ?
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Lojzo
Jeu 8 Nov - 15:24
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à un vol de téléphone, je suis vraiment en train de tomber amoureux d'Abigail.
Eliott est clairement en train de tomber amoureux d'Abigail, la première femme qui arrive à effacer Lucie de ses pensées. Rien que pour cela il pourrait l'aimer, sauf qu'il a peur. Depuis qu'il a compris qu'il avait été pris pour un con par tous ses amis depuis toujours, il a envie de changer. Sauf que c'est dur maintenant pour lui de faire confiance, aider Abigail avait été une partie de plaisir, devenir son ami semblait quelque chose de simple, mais lui offrir son coeur ? Parce qu'Eliott était incapable de juste l'apprécier simplement, il était entier et soit il l'aimait et d'ici deux mois, il la demanderait en mariage, soit il arrêtait tout de suite. Enfin, il ne commençait jamais rien, aujourd'hui c'était évident pour tout le monde. « Merci » lâche-t-il, rougissant malgré lui, incapable de dire autre chose. Il ne sait pas ce qu'il doit croire ni ce qu'il peut se permettre d'espérer. Elle ne semble pas si attachée non plus, mais il a peur. Peur d'être à nouveau déçu, peur d'être moqué. Pour une fois, il tient réellement à l'estime d'Abigail. Alors, il profite de ces quelques instants de solitude pendant son appel pour tenter de réfléchir.
Et quand elle revient c'est un ouragan. Il n'a même pas le temps de comprendre chacun de ses mots qu'elle l'embrasse. Avec plus d'énergie et de passion que tout à l'heure. Eliott se sent tout chaud, il perd la tête, ferme les yeux et savoure. Il ne songe plus à ses grands principes, bon si, il songe toujours à épouser Abi mais plus tard. Il pose une main sur son bras, un peu hésitante, a moins que ce ne soit sa hanche ? Ou son dos ? Eliott ne sait plus, il ne réfléchit définitivement plus. Jusqu'à ce qu'il rouvre les yeux et qu'il sente qu'elle s'est reculée. Un peu étonné. Combien de temps ce baiser merveilleux a-t-il duré ? Des jours entiers non ? « Euh, merci » murmure-t-il, de nouveau rougissant. « Ah et félicitation ! » Il se rappelle soudain ce qu'elle le lui avait dit juste ... avant. « Tu vois, tu as du lui plaire en étant toi-même. » Il évite son regard, ses yeux se posant sur ses mains qui jouent avec son verre devenu vide. Il tousse un peu pour se racler la gorge. Gêné. « Ecoute je sais pas trop... » Il se sent bête à parler, il a pas envie qu'elle fuit, qu'il la prenne pour une folle, mais il a besoin de mettre des mots sur ce qu'il ressent et ce qu'elle lui fait ressentir, sur ce qu'elle est. Il ne peut pas juste attendre sans savoir si elle n'a pas un petit ami ou si. « Est-ce que tu veux sortir avec moi ? » N'est-ce pas une phrase de collégien ? Voire d'enfant ? Mais il n'a pas pu se retenir et voilà qu'il se mord la lèvre maintenant.
Invité
Dim 11 Nov - 17:11
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
« Est-ce que tu veux sortir avec moi ? » Wow. Ca c’était rapide. Abigail ne s’y était absolument pas attendue… Elle se mordit la lèvre en le regardant sans comprendre. C’était la première fois qu’on lui demandait ça comme ça. Et c’était un peu de sa faute. Elle venait de l’embrasser deux fois et de lui faire plein de compliments, après tout… « Eliott… » Ca commençait peut-être un peu mal. En réalité elle ne voulait pas lui mettre un râteau. Il lui plaisait. Mais sortir ensemble, là tout de suite, c’était compliqué. Trop rapide. Et l’engagement avait légèrement tendance à la faire paniquer. Parce qu’elle ne l’avait jamais vraiment connu et aussi parce qu’Eliott avait l’air du genre à s’attacher hyper vite, ce qui pouvait faire peur. Elle attrapa la main du garçon dans la sienne, essayant d’être aussi diplomate que possible. « J’suis vraiment flattée que tu me le demandes. Mais tu vas un peu vite là ! Ecoute. Ce que je te propose, c’est qu’on se fasse un vrai rencard. Genre… Demain, t’as qu’à venir chez moi, je ferai à manger. On fera connaissance pour de vrai et on verra ce que ça donne okay ? » Une personne normale aurait pu proposer un restaurant. Mais Abigail n’avait clairement pas les moyens et elle ne voulait pas qu’Eliott ne l’invite encore une fois. « Ne pas surtout pas croire que je te mets un râteau. Tu me plais bien Eliott mais j’aimerais qu’on prenne un peu le temps ok ? En plus tu connais ma situation particulière alors… Faut que je réfléchisse bien à tout ça. »
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Lojzo
Ven 30 Nov - 10:12
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à un vol de téléphone, je suis vraiment en train de tomber amoureux d'Abigail.
« Euh. » En voyant la tête que fait Abigail il veut retirer ce qu'il a dit, il sent bien qu'il a agit comme un enfant, quelqu'un qui n'a aucune expérience et qui ne sait pas comment réagir. Peut être que les conseils un peu trop old-school de sa mère n'arrivent pas à sortir de sa tête, même s'il sait qu'un baiser ne veut rien dire, mais pour lui il a l'impression de ne pas mériter un geste gratuit sans suite d'idées.
« D'accord. Oui, d'accord. » Il a du mal à réagir, lui qui depuis le début de la soirée a du mal à se taire, le voilà incapable de répondre correctement. Pourtant la proposition d'Abigail le touche, parce qu'elle a l'air tout sincère, toute plein de simplicité. Ce qu'elle lui propose semble si vrai, si beau, beaucoup mieux que juste une histoire de sexe sans lendemain, qui ne lui aurait pas plu de toute manière. Il se mord la lèvre, indécis quand à la suite. Il voudrait lui tendre son téléphone pour qu'elle mette son numéro, mais elle a déjà le sien et pareil pour son adresse. Alors il finit sa bière, la pose sur le comptoir avec un billet. « A demain alors. » lâche-t-il avec un sourire gêné en lui adressant un geste de la main. Puis il se lève et s'en va.
Il reste un instant sur le pas de la porte, à la regarder, belle comme un coeur, bien trop différente de lui. Où est-ce qu'une relation pourrait les mener de toute manière ? Elle a été gentille de ne pas dire non tout de suite, mais demain, il ne viendra sûrement pas. Parce qu'elle était sûrement sincère, mais il a vraiment l'impression de lui inspirer de la pitié.