J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
« Tu ne comprends pas Eliott. Cette école ne me prend pas tout mon temps, c’est vrai. Par contre elle me prend tout mon argent. Je pensais pouvoir y rester, j’enchaîne les petits contrats à droite et à gauche… Je mets tout ce que j’ai dedans. Et j’en oublie mon loyer. Même en enchaînant les CDD je ne m’en sors pas, c’est que des petits jobs à mi-temps, ça suffit pas. » Bien sûr qu’elle pourrait payer son loyer avec un boulot à plein temps mais là était le dilemme : son école ne lui permettait pas autant de temps libre. Elle ne s’était pas montrée franchement responsable tout ce temps. Premièrement, elle n’aurait jamais dû entrer dans cette école. Ses parents avaient longtemps économisé pour le lui permettre mais maintenant qu’ils n’étaient plus là… Elle avait entamé les démarches pour obtenir une bourse d’étude mais ces choses-là étaient incroyablement longues. Elle préféra ne pas répondre à la provocation du jeune homme. Il était en colère et c’était légitime. A la place, elle baissa juste les yeux. « Je suis vraiment reconnaissante de ta proposition et je pourrais accepter à la fin de mon CDD actuel mais je… J’en sais rien Eliott. J’saurais jamais comment te remercier ni comment te rendre tout ce que je t’ai pris. » C’était ça le problème au fond. Plus il en ferait pour elle, plus elle devrait lui rendre. Et elle ne savait absolument pas comment.
« Ne t’en va pas… J’suis désolée. Tu es un gars sympa, vraiment, et je mérite rien de tout ça. T’es probablement le gars le plus humain que j’ai jamais rencontré. » Dommage, ils ne pourraient jamais être amis après tout ça. La jeune femme soupira, se frotta la nuque. Okay, elle allait céder. Elle n’avait pas le choix. Et puis… Une petite part en elle ne voulait pas le décevoir davantage. « Si tu penses que tu peux me trouver un vrai job, alors… Oui, d’accord. Je suis prête à mettre mes études en pause, maintenant. » Ou à les arrêter totalement, elle n’en savait trop rien encore. « J’ai besoin d’un boulot à plein temps et des tas de jeunes seraient contents de prendre ma place alors tout le monde y gagne. Enfin… Sauf toi. J’aimerais vraiment pouvoir te rendre la pareille… »
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Lojzo
Dim 22 Juil - 22:18
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Ah, donc elle bosse à côté. Voilà le détail qui lui manquait et qu'il n'avait pas saisi. Elle travaille déjà pour gagner un peu de thune et cela ne suffit pas. Elle semble crevée maintenant qu'il la regarde mieux, des longs cernes noirs sous ses yeux. Et il s'en veut. Elle était en train de peindre, sûrement pour son école, et voilà qu'il lui fait perdre du temps. Il se ressaisit. Il ne va pas quand même s'excuser alors qu'il est une victime dans l'histoire ! Pourtant si, c'est comme ça, Eliott a toujours passé son temps à s'écraser face aux autres. Et maintenant qu'il connaît l'histoire d'Abigail. Enfin non, il y a un dernier détail à éclaircir : ses parents dans tout cela. Il n'ose poser la question, alors il se tait et attend.
Elle parle, elle accepte. Et soudain, dans ses yeux, elle voit à quoi elle renonce. A son projet de vie, celui pour lequel elle s'est battu toutes ses années. Et il se sent coupable. Pourquoi lui fait-il ça ? Qu'a-t-il à y gagner ? Et sera-t-elle heureuse si elle abandonne son rêve. Il fronce les sourcils. « Non attends, tu ne me dois rien ok ? L'argent, je le récupérerais, dans dix ans peut être, mais je sais que tu me le rendras. La différence entre toi et moi, c'est que j'en ai pas besoin tout de suite. Donc là, c'est un prêt, sans intérêt. Si tu arrêtes tes études à cause de moi, tu m'en voudras à vie et je ne veux pas être responsable de ça. Ce que je veux, c'est que tu t'en sortes. Et parfois, on a juste besoin d'un coup de pouce. T'es dans quelle école ? » Il y avait de grandes chances pour que sa mère connaisse le directeur, elle travaillait dans les peintures et l'art depuis toujours. Elle avait deux galeries d'art à son nom dans Paris d'ailleurs. Soudain, un éclair de génie le traverse. « Attends, j'ai une autre idée. Et si ... tu me vendais tes toiles ? Et si on les accrochait dans les galeries de ma mère -enfin après être passé sous son oeil exprès. T'es douée ? Tu le penses ? Parce qu'elle va te démonter, mais non, tu te laisses pas marcher sur les pieds, c'est la seule chose qui marche avec elle. Ensuite, tu exposes pour ma mère. Tu y gagnes de l'argent ... et tu restes dans ton école, et tu n'as pas de boulot à côté. Deal ? » Pourquoi n'y a-t-il pas pensé plus tôt ?
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Dim 22 Juil - 22:48
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Ses œuvres. Dans une galerie. Elle avait du mal à y croire. A vrai dire, elle n’y avait même jamais songé de peur d’être déçue. Abigail fronça les sourcils en regardant Eliott. « C’est qui ta mère ? » Quand il lui annonça le nom de sa mère, et par extension son nom aussi, elle ouvrit grand les yeux. Abi avait pris ce téléphone au hasard, elle avait choisi de parler à ce type au hasard, jamais elle n’aurait cru que sa mère était dans le milieu qu’elle visait depuis si longtemps. Elle n’était pas certaine que ses peintures vaillent grand-chose et il y avait de fortes chances pour que sa mère ne veuille pas de ses peintures mais il fallait essayer. Elle ne pouvait pas se plaindre de ne pas être reconnue et ne jamais rien tenter pour l’être. Abi sentit tout un tas d’émotions la submerger. Elle aurait tellement voulu le remercier. C’est comme s’il lui sauvait la vie. Comme s’il lui promettait un avenir, avenir qui était largement compromis à la mort de ses parents. « Ok Eliott, t’es mon sauveur. Et j’tiens à te prévenir… Je vais te prendre dans mes bras là tout de suite. » Pourquoi elle prévenait ? Disons qu’Abi n’était pas certaine d’avoir le droit de lui faire un câlin. D’un autre côté, elle se sentait tellement reconnaissante, tellement heureuse, et ça n’était pas arrivé depuis longtemps. Alors elle passa ses bras autour d’Eliott et lui fit peut-être le plus gros câlin de sa vie. La voilà reboostée à bloc ! Elle se releva ensuite d’un bond et sortit de son placard quelques-unes de ses meilleures toiles pour lui montrer. C’est qu’elles prenaient la poussière, là-dedans. « Tu crois que ça pourrait lui plaire ? Je connais pas ta mère mais on parle pas mal d’elle à l’école. En fait, c’est comme une finalité de finir dans sa galerie. Attends… Merde, ça y est j’ai la pression. Il faut que je me calme. Tu veux boire un truc ?! » Elle perdait les pédales la pauvre !
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Lun 23 Juil - 20:11
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
« Ok Eliott, t’es mon sauveur. Et j’tiens à te prévenir… Je vais te prendre dans mes bras là tout de suite. » Eliott n'a pas le temps de comprendre qu'il se retrouve dans ses bras. C'est juste dingue. Il était venu la rencontrer dans l'histoire de la mettre au pied du mur, limite à deux doigts d'appeler la police et voilà qu'il venait de l'aider à se remettre droite et surtout ... à commencer à l'apprécier. C'était ça le plus fou. Cette fille, qu'il ne connaissait pas, qu'il prenait juste pour une voleuse de pacotille venait d'être remontée à un cran si haut de son estime. Comme ça. Tout simplement. Reléguant Lucie bien plus bas. Abigail c'était l'amie sincère qu'il n'avait jamais eue, celle qui osait lui dire ce qu'il était, mais sans méchanceté, juste avec une bienveillance non feinte.
Eliott recule et la regarde fouiller dans son armoire, elle est fébrile, excitée, elle perd pied. Un large sourire s'étire sur ses lèvres avant qu'il n'éclate carrément de rire. Il veut la rassurer, lui promettre l'impossible, mais là, la seule chose qu'il va pouvoir faire c'est espérer qu'elle plaise à sa mère, parce que ça ne dépendra plus de lui. Il peut faire passer les tableaux, discuter avec son expert, convaincre son expert -ça c'est dans ses cordes- mais forcer sa mère a accepter jamais.
« Je suis heureux qu'on soit parvenu à ça. Par contre faut que je t'avoue tout de suite, pour ma mère je suis une désolation artistique et malheureusement, je n'ai rien hérité de sa fibre, donc il vaut mieux que je ne dise rien, je risque d'être forcément à côté. » Eliott hausse les épaules, un peu penaud, il ne veut pas lui faire peur, ou lui faire perdre sa joie. « Ce qui est sûr, c'est que ma mère va accepter de te rencontrer. Enfin d'abord son expert, mais t'inquiète, il m'a-do-re. Donc ça, ce sera facile, et il te donnera des conseils. Mais le plus important c'est de rester toi-même, elle déteste qu'on lui mente. » Ça Eliott le sait parce qu'il en a souvent fait les frais. « Allez, prends-les, on y va, j'appelle un uber. » Il est venu en métro, mais se trimballer avec des oeuvres dans les transports en communs c'est pas une bonne idée. Et il se retourne, prenant son téléphone pour commander la voiture.
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Lun 23 Juil - 21:56
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Rester soi-même. Il était drôle, Eliott. Elle avait les cheveux rouges et une tonne de tatouages. Abigail ne connaissait pas sa mère mais elle était presque certaine que son look ne lui plairait pas. Alors quand Eliott proposa d’appeler un uber tout de suite, elle vit rouge. « Pose ce portable !! J’suis même pas lavée, j’ai encore de la peinture plein les mains ! » Elle s’approcha de lui pour lui retirer son téléphone des mains. Promis, elle allait lui rendre, cette fois ! Elle le reposa sur la table basse, l’air paniqué. « Ecoute. On va y aller. Promis. Laisse-moi juste le temps de prendre une douche et de me changer. Tu vas m’aider à choisir ! C’est ta mère, tu la connais mieux que moi. » Peut-être qu’elle en demandait un peu trop. Peut-être qu’elle tirait trop sur la corde. Eliott était déjà trop gentil avec elle… Mais Abi voulait mettre toutes les chances de son côté. Alors elle ne mettrait pas un tailleur chic que de toute façon elle ne possédait pas, mais elle allait essayer de faire un effort sur ses vêtements. Eviter les jeans avec des trous, couvrir un minimum sa peau. Surtout s’il fallait se montrer avec Eliott, ils n’étaient pas ensemble mais sa mère ne devait pas prendre peur en les voyant tous les deux l’un à côté de l’autre. « J’en ai juste pour dix minutes, t’es un amour ! » Elle lui fit un énorme sourire avant de filer dans la salle de bains.
Abigail n’était pas une vraie fille, elle ne mettait pas trois heures dans la douche. Elle fit même de son mieux pour aller au plus vite car elle savait qu’Eliott était en train d’attendre dans la pièce d’à côté. Pas tellement pudique, la jeune femme ressortit de la salle de bains simplement vêtue d’une serviette autour de la taille. Elle se dirigea vers son placard et sortit plusieurs tenues, des robes qui paraissaient un peu plus habillées pour l’occasion. « Tu peux m’aider à choisir ? J’ai trop la pression pour savoir ce qui est convenable, là ! »
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Lojzo
Mar 31 Juil - 23:16
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Eliott ne peut s'empêcher d'agir sans réfléchir. S'ils rencontrent sa mère, évidemment qu'il fallait qu'elle soit mieux habillée que cela, mais jamais il n'aurait pu y penser lui-même. Il la laisse attraper son téléphone, mais ne peut s'empêcher un « tu me le rends après hein ? » un peu trop moralisateur trop tôt.
Il s'assied de nouveau sur le canapé qu'il avait quitté et patiente le temps qu'elle prenne une douche. Il regarde les toiles et les trouve originales et réussies, mais il n'a aucune idée de ce que dira l'oeil critique de sa mère. Alors il rattrape son téléphone posé sur la table et ouvre une application de jeu, autant occuper le temps. Quand elle l'interpèle, il relève la tête et la voit passer en serviette. Il écarquille les yeux. « Who mais faut prévenir. » grommelle-t-il en jetant un regard plutôt vers les robes que vers Abigail. Elle n'a rien fait de mal, certes, mais quand même, il était concentré dans son jeu, il n'était pas censé deviner qu'elle allait venir pratiquement à poil devant lui pour lui demander son avis sur une tenue. « Euh, celle de gauche ? » Elle lui pose une question, il lui répond de la même manière. Comme si c'était elle qui l'interrogeait. Il n'a aucune idée, mais il trouve la robe plutôt jolie, est-ce que cela suffira ? C'est vrai qu'elle fait plus habillé que le jean trouait qu'elle portait. « Ouais celle de gauche. Enfin non, t'a pas un tailleur plutôt ? Ma mère ne porte que ça ? » Il capte d'un coup. Il voit son regard paniqué. Il sort sa carte gold. « Allez, je te l'offre, on est plus à ça près. » Elle va dire non, c'est sûr, mais au moins il aura tenté, puis un costume ça lui servira toujours. « En fait, je te laisse pas le choix, mets ta robe là, et on va essayer un truc dans le magasin préféré de ma mère, tu vas faire sensation, elle sera touché que je sache lequel c'est -bon faut pas que je me plante du coup- et tout est bénef pour tous ok ? » Eliott ne s'arrête jamais, elle ne le comprendra sûrement pas.
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Lun 6 Aoû - 21:08
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Abigail avait d’abord refusé qu’il lui paie des vêtements. Mais Eliott avait insisté, avait prouvé par A+B qu’en s’habillant ainsi, elle aurait plus de chance que sa mère l’apprécie. Et de la chance elle allait en avoir besoin. Alors… La jeune femme avait fini par céder et par accepter la proposition d’Eliott. Ils étaient alors partis en direction du fameux magasin et Abi ouvrit de gros yeux en voyant les vêtements qu’ils y vendaient. Elle allait prendre dix ans dans la gueule avec ces fringues ! Mais elle allait faire un effort. Elle voulait prouver à Eliott qu’elle n’était pas qu’une voleuse et que devenir une vraie artiste était totalement dans ses cordes. Même si Abigail était tellement stressée qu’elle en avait mal au ventre… Pour une fois on poserait un regard objectif et critique sur ses peintures. Enfin, ses profs le faisaient déjà à l’école mais ils avaient cette obligation de bienveillance avec leurs élèves, jamais ils ne se permettraient de les démonter totalement. Ou peut-être que si, et qu’elle était passée par les mailles du filet tout ce temps ? Les premiers essayages étaient catastrophiques. Abigail ne se sentait pas belle et surtout elle n’avait pas l’impression d’être elle-même. Ses tatouages n’étaient même pas visibles. Toutefois, la jeune femme finit par mettre un peu d’eau dans son vin et par accepter la dernière et ultime tenue. Ce n’était toujours pas elle mais c’était le moins pire de tous.
Maintenant qu’elle était plus ou moins prête – physiquement en tout cas parce que dans sa tête c’était la guerre – ils allaient finalement rencontrer la mère d’Eliott. Abigail savait se défendre, elle savait défendre son art, garder la tête haute. Pour autant, elle ne savait pas du tout comment réagir si jamais cette femme critiquait violemment ses œuvres. « Elle était de bonne humeur ta mère aujourd’hui ? » Simple question pour savoir comment se positionner alors qu’ils approchaient de la galerie.
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Lojzo
Mar 21 Aoû - 20:29
Eliott
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Abigail avait été compliquée lors des essayages, mais finalement ils avaient trouvé une tenue parfaite. Abigail l'avait jugée de 'moins pire' mais le jeune homme la trouvait parfaitement en beauté. Il avait sourit, tenté de la rassurer, payé la tenue, payé le uber et ils étaient en route pour l'atelier de sa mère. Et Abigail paniquait. Eliott riait de lui-même, se demandant comment il avait pu en arriver là. Il était en train d'aider une inconnue qui lui avait soutiré de l'argent. Quelle ironie.
« De bonne humeur. » Que ce soit vrai ou faux, ça ne changeait pas grand chose, surtout qu'elle aurait pu largement changer d'humeur dans la journée. Sa question était posée par le stress, le garçon essayait juste de l'aider à se calmer. Il sourit, lui serre les doigts de la main et la pousse vers la porte.
un peu plus tard
Eliott ne sait plus combien de temps il a passé à attendre. Des secondes, des minutes, des heures ? Ça lui a semblé si long et pourtant si court. Il était totalement stressé pour Abigail, lui qui n'avait jamais réussi à obtenir qu'un sourire satisfait d'elle, il espérait qu'elle ne lui en voudrait pas trop. Qui est ce elle : sa mère ou Abi ? Il sourit, se disant qu'elle est réellement entrée dans sa vie sans prévenir et qu'il aura du mal à la laisser tomber en fait. « Alors comment ça s'est passé ? » Il lui saute dessus dès qu'elle sort.
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Dim 2 Sep - 11:41
Abigail
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Abi avait essayé de se conditionner avant le rendez-vous. Elle qui était du genre grande gueule allait se faire toute petite et ne pas trop réagir aux éventuelles critiques de la mère d’Eliott. Ce qui s’annonçait très difficile car même si elle ne trouvait pas toutes ses œuvres géniales, elles avaient toute une histoire qui lui tenait à cœur. Elles étaient toutes significatives d’une période de sa vie ou d’un état d’esprit. Un peu comme ses tatouages en fait – dont elle avait fait les dessins pour la plupart. Au tout début du rendez-vous le stress l’avait empêché de parler. Elle avait regardé la femme d’un air très impressionné lorsque celle-ci avait commencé à regarder ses peintures avec attention. Aucun sourire sur son visage, elle semblait peut-être sceptique. Ou déçue. Difficile à dire. Puis… Ce qui devait arriver arriva. Après quelques critiques acerbes sur son sens artistique et sa technique, Abigail ne parvint à se contenir et explosa. Elle défendit haut et fort les couleurs de ses tableaux, exprimant leur histoire, l’expliquant aussi par moment. Elle se montra peut-être un peu brusque et en oublia totalement les bonnes manières, piquée au vif. A un moment, elle retroussa même les manches de ce maudit tailleur sans s’en rendre compte, révélant alors quelques-uns de ses tatouages.
Abigail n’avait même pas laissé le temps à la femme influente de la virer de sa galerie. Elle avait récupéré ses tableaux et s’était éclipsée, comme pour éviter justement qu’on ne la vire. C’était la fierté un peu trop bien placée vous savez, le genre de personne qui ne démissionne avant qu’on ne la vire. Alors quand elle retrouva Eliott, elle était à peu près persuadée que ça s’était mal passé. Difficile de penser autrement, elle avait défendu ses peintures coûte que coûte en oubliant totalement la politesse ou ce genre de choses. Alors, à sa question, elle fit une moue désolée. Pour le moment elle ne réalisait pas encore qu’elle avait raté la chance de sa vie. Mais ça viendrait… Et elle allait sûrement s’en mordre les doigts. « J’suis désolée Eliott… Je sais pas tenir ma langue, j’peux pas rester calme quand on démonte mon travail. J’ai pas su me tenir… » Elle n’osa même plus le regarder. Abi l’avait sûrement déçu, lui qui avait tout fait pour l’aider malgré les circonstances de leur rencontre. « J’te remercie pour ton aide. J’suis désolée de t’avoir fait perdre ton temps. Tu n’auras qu’à m’envoyer ton rib et je te rembourserais tout… Quand je pourrais. » Le tailleur et le uber compris.
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Lojzo
Lun 3 Sep - 21:33
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Elle est chamboulée, ses oeuvres sous les bras, son sourire gêné, le rouge sur ses joues -parce qu'elle a couru ou qu'elle s'est énervée ?- bref, c'est visible qu'elle ne va pas bien. Et Eliott est désolé, il aurait tant aimé qu'elle soit fière de son rendez-vous et que ce soit bien passé. Elle s'assied à côté de lui, lui parlant de payer, de rembourser, elle s'excuse, il lève les yeux au ciel. Agacé par tout ça et la prend dans ses bras. Simplement, sans arrières pensées, juste parce qu'il suppose que c'est ce dont elle a besoin. Parce que clairement, s'il était dans sa situation, c'est ce dont il aurait besoin. Après un long silence simple, dans lequel il n'y a pas besoin de parler, juste besoin de se laisser aller, il lui dit. « Tu sais, la seule fois où ma mère m'a dit qu'elle était fière de moi, c'est quand j'ai réussi d'exécuter un ordre stupide, elle me faisait toujours trente six milles recommandations quand ils partaient en week-end ou autre. Et bref, une fois lors d'une soirée, un gars à cassé un vase auquel elle m'avait dit de faire gaffe, comme d'hab. Généralement je fais gaffe, je répare, je rachète le même, bref, je gère. Là j'ai juste tout jeté, et je lui ai tenu tête en rentrant, en disant que de toute manière, il était moche et que je préférerai en autre que je choisirai moi-même. Elle a ri en me disant que je n'avais aucun goût, blablabla, qu'il valait mieux ne rien acheter. Et pourtant je l'ai fait, j'en ai choisi un que j'aimais, alors qu'elle m'avait limité défendu de ne pas le faire et elle m'a dit qu'elle était fière et que j'avais bien choisi. Depuis j'ai jamais retenté l'expérience, je continue à me la fermer en se présence, à me faire discret et elle m'a plus jamais regardé de la manière dont elle m'a regardé. Pourtant j'aurai bien aimé, mais j'ose pas. Bref, tout ça pour dire, peut être que c'est quand on ne ferme pas sa gueule qu'elle est heureuse. » Des problèmes avec ses parents il en a, une bonne séance chez un psy ferait du bien à toute la famille, mais ils sont dans un monde où c'est mal vu. Ridicule. Et qui sait, peut être qu'Abigail -malgré elle- réussira à créer du lien dans cette famille brisée.
Au bout d'un moment, Eliot se relève, lui tend la main pour qu'elle fasse de même et lui propose. « J'ai une autre idée, et si tu m'invitais à boire un verre ? Tu me paies un bière et on dit qu'on est quitte ok ? » Il n'allait pas lui dire une énième fois que l'argent ne signifiait rien pour lui et qu'il était heureux -pour une fois- de l'utiliser pour quelqu'un qui en valait la peine. Acheter des litres d'alcool pour des gens qui viennent uniquement profiter, ne vaut pas le coup. Ce tailleur resservira sûrement à Abigail et ça, c'est une bonne chose.