La situation Lucie s'est fait piqué son téléphone par Abigail. Eliott est amoureux -fou amoureux- de Lucie depuis des années. Abi en fouillant dans le téléphone repère la bonne poire que le jeune homme est pour Lucie. Elle décide de lui voler ses sous parce qu'elle est au fond du trou. Un jour Eliott géocalise le téléphone.
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Cela commence à faire deux semaines que Eliott discute avec Lucie, et leur relation n'a jamais été aussi belle, le jeune homme nourrit vraiment de gros espoirs sur eux deux depuis quelques jours, Lucie est prévenante, douce, elle lui envoie des messages. Bon certes, elle lui demande toujours de l'argent de temps en temps, mais elle semble si embêtée que cela ne dérange pas vraiment Eliott. Et puis, depuis toujours ses amis lui demandent de l'aide parce qu'il n'ose jamais refuser.
Aujourd'hui Eliott va faire quelque chose d'un peu fou, il en a déjà honte, mais il a envie de faire une surprise à Lucie et de lui apporter un cadeau. Un truc tout simple, tout con, mais comme elle ne vient pas le voir malgré les nombreuses soirées qu'il organise, il se dit qu'il va le faire lui-même. Par mesure de précaution -et pour éviter de ses présenter devant ses parents qui ne l'aiment pas- il géocalise le téléphone de Lucie. L'adresse qui s'affiche le fait froncer les sourcils, mais il hausse les épaules, elle va bien où elle veut dans Paris.
Au bout de trente-cinq minute de métro et de bus, il arrive devant une terrasse de café. Le signal est juste en haut, dans l'immeuble, un endroit où Lucie ne pourrait pas habiter, mais elle est peut être venue voir quelqu'un ? Eliott ne perd pas espoir, il appelle Lucie par téléphone et l'entend sonner par la fenêtre ouverte. Cela fait bien deux semaines qu'ils discutent par texto, cela le fait sourire à l'idée d'entendre sa voix et de la voir. Il espère qu'elle va s'avancer par la fenêtre et discuter avec lui en le regardant sans le voir. Il a trop hâte. Le répondeur s'enclenche et la sonnerie s'interrompt. Il rappelle, une seconde fois. Une fille passe devant la fenêtre, ce n'est pas Lucie. Elle éteint le téléphone et ça le bascule sur messagerie. Eliott ne comprend pas. Cela n'a pas de sens. Il s'est trompée, elle n'est pas là. Mais la coïncidence est trop grosse. Non, Lucie doit être sous la douche chez cette ... non, cette fille ne ressemble en rien à une amie de Lucie, bon il l'a vue trop vite. Il rappelle une troisième fois, espérant que ce n'était qu'une coïncidence, la sonnerie retentit par la même fenêtre, la fille lève les yeux au ciel et ferme la fenêtre. Eliott reste con. Il prend son téléphone et appelle un ami en commun. « Ouais Luc, c'est Eliott. Juste une question, hum, tu sais si Lucie a toujours son téléphone... Quoi ? Attends, deux semaines ? Deux semaines qu'on lui a volé ? OK je comprends, merci vieux. » Eliott reste planté là pendant deux bonnes minutes. Qu'est-ce qu'il doit faire ? Appeler la police ? Elle lui a volé de l'argent pendant tout ce temps sans le moindre doute ! Et Lucie se fait chourer son téléphone et même pas elle le prévient lui alors que tout le monde est au courant. Eliott sent la rage naître dans son corps, pourquoi toujours lui ? Qu'est-ce qu'il a fait pour mériter ça putain.
Sans réellement prendre conscience de ce qu'il fait, il rentrer dans l'immeuble derrière une vieille dame, monte l'escalier et toque à la porte. Il espère ne pas se tromper, il a tenté de calculer les fenêtres et le couloir. Il toque comme un fou sur la porte. Elle s'ouvre, il est au bon endroit. « MAIS T'ES QUI PUTAIN TOI. » Le cri est puissant, sa rage est immense, il veut qu'on arrête de se foutre de lui, mais il ne fait pas dans la dentelle.
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Jeu 21 Juin - 19:39
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Abigail n’avait pas la conscience tranquille. Mentir, voler, elle l’avait fait plus d’une fois. Mais jouer avec le cœur d’un garçon, l’escroquer sur le long terme, c’était encore un niveau au-dessus. En général elle ne faisait souffrir personne… Sauf que cette fois, elle entraînait quelqu’un dans sa chute. Plus d’une fois elle avait voulu lui dire la vérité. Abandonner cette histoire. Mais grâce à lui, grâce à ce garçon qui avait le cœur sur la main – et qui était totalement une bonne poire, il fallait l’avouer – elle s’en sortait un peu mieux. Elle avait pu payer quelques loyers en retard de quoi empêcher qu’on ne la vire trop tôt. Et pour ça, il n’avait suffi que de quelques messages… Des messages qui pourraient être lourds de conséquence alors elle préférait éviter d’y réfléchir. Cet après-midi Abigail était occupée à peindre. Elle avait besoin d’extérioriser sa culpabilité et surtout besoin de réussir cette école. C’était en partie pour son rêve qu’elle se battait, qu’elle faisait des conneries. Et elle risquait gros pour pouvoir y rester alors elle n’avait pas le choix que de réussir.
Ces derniers jours elle avait tenté de se faire plus distante. Comme pour l’éjecter petit à petit avant que ça n’aille trop loin – même si c’était déjà trop tard. Difficile de toujours trouver la bonne excuse pour refuser de le voir, difficile même de dormir en sachant que ce gars rêvait tous les soirs de la fille qu’il n’était pas. Lui, il était amoureux de Lucie. Cette fille qui, selon l’historique des messages, se fichait de lui comme jamais. Le pauvre n’avait rien demandé et voilà qu’en plus de finir le cœur brisé, il se retrouverait fauché. Bah oui, ce n’était pas son argent qu’il lui donnait depuis le début mais celui de ses parents et quand ils finiraient par s’en rendre compte… Ca risquait de faire mal.
Abi grimaça lorsqu’elle entendit son téléphone sonner. Une première fois. Une deuxième fois. Elle laissa tomber ses pinceaux le temps de quelques minutes pour prendre une pause, réfléchir à ce qu’elle pourrait faire pour mettre un terme à cette situation en douceur. Impossible… Le pire, c’est qu’elle risquait gros avec tout ce qu’elle lui avait pris. Plus le portable, plus l’usurpation d’identité… Bref, rien pour arranger sa situation.
Elle sursauta lorsqu’on frappa à sa porte. Ce n’était pas n’importe qui apparemment car la personne de l’autre côté de la porte s’excitait un peu. Elle ne songea pas du tout à Eliott pour le coup, le sortant même complètement de sa tête pour aller ouvrir. La porte s’ouvrit… Et elle ne reconnut pas le garçon en face d’elle. Enfin… Jusqu’à ce qu’il n’ouvre la bouche. Merde. Merde. C’était lui. Dis quelque chose. Fais quelque chose. Allez… Il avait l’air vraiment en colère – qui ne le serait pas en même temps – ce qui tétanisa un peu Abigail. Elle, d’habitude si fière, n’en menait pas large. Abi tenta quand même de s’en sortir sans le supplier. « Euh… Abigail… Mais vous ? » La stratégie était simple : dire qu’elle connaissait Lucie et que cette dernière avait oublié son portable ici, ce pour quoi Abi n’avait pas répondu aux appels d’un téléphone qui n’était pas le sien. « Je suis disposée à vous aider si vous arrêtez de crier… » En espérant que ça passe.
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Lojzo
Jeu 21 Juin - 22:55
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
La fille lui ouvre la porte d'un air simple, elle n'a pas l'air d'être une voleuse en puissance, d'être une femme maléfique qui vit sur le dos des autres, d'ailleurs en voyant son appartement on ne peut pas la juger atrocement. Elle vit dans une chambre de bonne, un truc petit. Plus petit qu'il n'a jamais eu. Instinctivement, il se sent coupable, c'est quelque chose qui l'a toujours mal à l'aise, l'argent. Ce n'est pas une question chez lui, il a tout ce dont il a besoin et même plus, il n'a pas de notion d'argent en réalité, mais quand il va chez les autres moins bien lotis il se sent coupable, alors qu'il n'y est pour rien. Elle répond l'air de rien et Eliott doute. Elle est si douce, de la peinture plein les doigts, elle n'a pas l'air cruel. Et c'est peut être ça qui lui fait le plus mal, c'est qu'il est sûrement -encore une fois- juste au mauvais endroit au mauvais moment. Il se fait avoir, toujours.
« Eliott, fais pas comme si tu ne m'avais pas reconnu. » Il ne crie plus, comme il lui a demandé, mais il reste sous tension, ses mots sont sûrement plus dur que d'habitude, sa voix se brise. « Deux semaines, deux putains de semaines ! Comment ? Pourquoi ! Mais enfin ! » Les mots se bouscule, s'échauffent. Il ne sait même plus ce qu'il veut lui demander, ni ce qu'il voulait lui dire. Il voulait se venger sur elle, de toutes ces années, mais elle à côté de tous les autres, lui a posé des questions sur lui. Intéressée sûrement. Il se ressaisit, ce n'est PAS le moment de craquer. « Abigail » Il fait rouler le nom sur ses lèvres, il n'a tellement pas la même saveur que celui de Lucie, mais malgré son coeur brisé, il tient encore tellement à elle. N'arrivera-t-il jamais à passer au dessus de son indifférence ? « Pourquoi moi encore putain ? » Ses mots sont sûrement dirigé vers lui-même plutôt qu'elle. Il s'adosse contre le mur du couloir et ferme les yeux en soupirant. « Tu sais que c'est la police qui devrait t'accueillir, que j'ai préféré monter pour voir qui tu étais, mais te fout de ma gueule putain, fais pas l'innocente s'il te plait, j'en ai marre là. » Il plonge son regard dans celui de la demoiselle, un regard vibrant d'émotion. Il veut se battre, pour une fois, il veut qu'on arrête de le prendre pour la bonne poire qui donne tout par peur de se retrouver seul. Aujourd'hui il a décidé qu'il préférait être seul. Il lui fallait tomber si bas pour enfin prendre conscience que ce n'était pas normal, qu'il n'avait pas besoin de ramper pour être accepté, tant pis. Il mérite d'avoir de vrais amis, ou alors rien, mais plus jamais se faire piétiner le coeur par une Lucie qui ne lui dit même pas qu'elle a changé de numéro pour qu'il arrête de l'harceler, ou une Abigail qui fait semblant de l'apprécier pour lui voler de l'argent.
Invité
Sam 23 Juin - 13:25
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Abigail pensait s’en sortir par une jolie pirouette et quelques beaux sourires innocents. Sauf qu’Eliott n’était pas aussi bête qu’on pouvait le penser. Qu’il ne laissait transparaitre ou que Lucie semblait le croire. En réalité, c’était un garçon très gentil qui, peut-être, laissait un peu trop les autres profiter de lui. Certes, ça lui avait bien rendu service à Abi et elle lui devait presque la vie. Mais c’était exactement parce qu’Eliott était un gars bien qu’elle culpabilisait. Il était tellement facile de voler aux riches pour donner aux pauvres… Sauf que les gens riches n’étaient pas toujours des pourris et que le blond en était un parfait exemple. Elle était même à peu près certaine qu’il l’aurait aidée, si elle avait pu tout lui expliquer plus tôt. Sauf que maintenant… C’était mort. Et tout l’enjeu c’était le convaincre de ne pas appeler la police parce qu’elle ne s’en relèverait pas. « Je… suis désolée. » Que dire d’autre ? Abigail n’était pas du genre à pleurer pour apitoyer. Il était temps d’être honnête avec Eliott et d’arrêter de le prendre pour un con. Sans trop savoir si c’était la bonne solution – mais elle ne voulait pas que ses voisins se mêlent de cette histoire – elle se décala pour le laisser rentrer dans son modeste studio. « Je sais que j’ai mal agi et que… » Difficile de trouver les mots. Il lui faisait beaucoup de peine… Et surtout elle avait peur. Toutefois, elle avait un espoir. Eliott était vraiment un garçon gentil alors elle ne pensait pas vraiment qu’il puisse appeler la police – mais au cas où il valait mieux rester prudent. « Que je t’ai fait beaucoup de mal. » Entre autres.
Elle fit quelques pas dans son appartement, attrapa le portable et lui tendit en affichant une mine honteuse. « S’il te plaît n’appelle pas la police… je te rembourserai tout, jusqu’au dernier centime. » C’était une promesse qu’elle ne saurait pas tenir, pourtant. Elle avait déjà bien du mal à assumer son loyer, alors le rembourser… Toutefois ce n’était pas des paroles en l’air. Elle allait tout faire pour lui rendre son argent, quitte à se trouver un autre job. « Si tu veux savoir pourquoi c’est toi que j’ai choisi… Bah… J’ai bien compris que t’étais fou de cette fille… » Plutôt que de le supplier, plutôt que de l’apitoyer en lui parlant de sa pauvre vie, Abigail allait lui parler de lui. Parce qu’il en avait besoin. « Mais j’ai aussi compris que c’était pas son cas et j’en suis désolée. » La preuve : elle avait perdu son portable depuis déjà deux semaines et elle ne lui avait visiblement rien dit. « Quand je t’ai posé toutes ces questions, c’était pas pour de faux Eliott… J’trouve que t’es un garçon intéressant et dans d’autres circonstances j’aurais… adoré être ton amie. » Parce qu’il était trop tard maintenant. Abi se frotta la nuque, manifestement mal à l’aise. « J’suis pas quelqu’un de mauvais… J’ai… juste de grosses emmerdes et je savais pas quoi faire… J’suis désolée Eliott… »
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Lojzo
Mer 27 Juin - 11:17
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Eliott n'avait aucune idée de la manière dont Abigail réagirait, il l'imaginait fourbe et méchante, puisqu'elle l'avait volée après avoir dépouillé Lucie pendant plusieurs jours, sauf que voilà elle n'était pas l'horrible tyran qu'il s'était imaginée. Elle est douce, sûrement artiste, pas aidée par la vie. Il ne pouvait que lui en vouloir, mais son grand coeur de naïf ne pouvait pas non plus s'empêché d'être touché. Malgré lui, il s'adoucit à ses excuses, sa grosse voix n'est plus, ses yeux ne jettent plus des éclairs. Il hausse les épaules et accepte ses excuses d'un geste. « J'espère bien. » grogne-t-il quand elle propose de le rembourser, il ne veut pas que ses parents apprennent qu'il a donné de l'argent aussi facilement, il est bien heureux de ne pas leur en avoir parlé.. tiens c'était une idée d'Abigail de ne pas en parler. Un nouvel éclat de douleur lui traverse la poitrine. Elle l'a tellement bien manipulé. Il se sent vraiment honteux.
Puis elle reprend la parole, il ne veut pas écouter, mais elle semble tellement bien le comprendre. Elle le connaît sûrement mieux que beaucoup, lui qui n'a jamais osé parler de ses émotions. Il détourne le regard, il sait qu'il va craquer, qu'il va lui laisser l'argent, putain, pourquoi n'arrive-t-il jamais à faire autre chose que contenter les autres ? « Mouais, facile à dire quand on est au fond du trou, dis-moi pourquoi t'avais besoin de cet argent, à quoi il t'a servi ? Dis-moi la vérité, c'est quoi tes emmerdes. » Il la regarde dans les yeux, être amis eux ? Après ce qu'elle lui a fait ? Il songe à Lucie, elle lui paraît si lointaine, l'a-t-il vraiment mise sur un piédestal ? Non, elle est incroyable Lucie, il ira lui parler, échanger au clair avec elle. Il le faut. Malgré lui, il regarde le reste de l'appartement, et le tableau posé sur son chevalet encore dégoulinant de peinture lui fait oublier un peu ce qu'il fout là. Elle a du talent cette fille. Un éclat de tristesse lui voile les yeux, ses parents ont payé une école parce qu'ils étaient sûrs qu'ils ne survivrait pas à une prépa. Ses parents à elles sont où ? Se peut-il qu'ils partagent quelque chose d'essentiel : le fait d'être abandonné par ceux qui peuvent te remplir de confiance en soi ?
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Dim 1 Juil - 23:22
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Abi savait déjà qu’elle ne pourrait jamais lui rembourser la totalité de la somme. Parce qu’elle avait besoin de cet argent pour payer son loyer, son école, son matériel. Parce qu’il n’y avait personne pour l’aider et que son maigre salaire ne lui permettait pas de faire des économies. Toutefois… Elle allait essayer. Ca lui paraissait fou, impossible, mais elle allait essayer. Premièrement pour ne pas se retrouver en taule il fallait être honnête. Deuxièmement parce qu’Eliott était un gars bien et qu’il ne méritait pas de se faire plumer comme ça. Le pauvre avait voulu aider une amie et n’avait pas regardé les chiffres. Certes, il avait les moyens mais tout le monde ne l’aurait pas fait. Alors rien que pour lui, elle devrait essayer. La jeune femme ne put que détourner le regard. Elle avait honte. Et pourtant, si c’était à refaire, elle le referait. Ses parents avaient déjà beaucoup de souci d’argent lorsqu’ils étaient en vie, elle avait presque connu la rue. Grâce à eux, ils avaient trouvé une solution, s’étaient toujours relevés. Mais maintenant qu’ils n’étaient plus là… Abigail ne survivrait pas au monde de dehors. Dormir dans un carton, supplier des gens qui pensent que l’on surjoue pour avoir plus d’argent avec un minimum d’efforts. Elle devait réussir, elle l’avait promis. Par tous les moyens possibles, même les pires. « Il m’a servi à payer mon loyer. J’en avais plusieurs de retard… J’ai à peine l’eau chaude ici, internet coupe souvent et les voisins craignent. Mais c’est le moins cher que j’ai trouvé… » Elle avait besoin de se justifier. Il le fallait. Maintenant, elle ne savait plus quoi dire ni même comment se comporter. Elle n’allait pas se mettre à genoux, après tout. Elle se laissa tomber sur le canapé qui lui servait de lit, pensive. « Ca va ce que ça vaut mais t’es un gars bien… Mes amis n’ont jamais voulu m’aider. J’avais beau leur dire que je pouvais me retrouver à la rue du jour au lendemain, aucun n’en a rien eu à foutre. Toi, t’étais là pour aider ton amie. Enfin… Celle que tu croyais être ton amie… Tu crois qu’elle l’aurait fait pour toi ? »
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Lojzo
Lun 9 Juil - 10:38
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Toujours debout dans un des plus petits appartements parisiens qu'Eliott ait jamais visité, le jeune homme se demande comment il va se sortir de cette histoire. Comment pourra-t-il parler à Lucie après qu'elle l'ait évité exprès. Il regarde autour de lui, se sentant tout de même plus calme qu'au début, Abigail doit est rapide -vu comment elle est longue et élancée- à la course, mais c'est tout, s'il y a un affrontement, il gagnerait. Penser cela le rassure, il n'a que rarement eu la possibilité de gagner dans sa vie, il était toujours celui qui se faisait plumer. Il soupire fortement et la regarde dans les yeux. C'est fini, il ne veut plus se faire intimider, il ne veut plus être le maillon faible, le petit canard.
Elle pense le connaître au vu de leurs échanges sms, il lui prouvera qu'elle s'est trompée. Pourtant, il doute encore de lui. La seule différence cette fois-ci, c'est qu'il n'a pas envie qu'ils soient amis, il n'a pas envie parce que leur relation s'est basée sur un mensonge et un vol, alors il ne s'écrasera pas pour qu'elle l'apprécie. Et voilà qu'elle raconte ses malheurs, exactement comme il lui avait demandé, sauf qu'il se sent coupable. Lui qui a tout, il lui a sûrement parlé de son deuxième scooter parce qu'il s'est fait chourré le siens et voilà qu'elle lui avoue ne pas avoir d'eau chaude chaque jour. Comment peut-il ne pas s'en vouloir. Elle s'assoit sur le canapé, est-elle très bonne actrice ? Ment-elle tout du long ? Malgré lui, Eliott décide de lui faire confiance, elle est peut être vraiment dans la merde, ce n'est pas juste une conne qui s'amuse sur le dos des gens. D'ailleurs ce qu'elle raconte est facilement vérifiable : le quartier, l'immeuble, ça craint. Son appart est minuscule, elle travaille sur ses peintures, ce n'est clairement pas un métier qui rapporte, il en a bien conscience. Quelques fous vendent leur toiles des millards, mais beaucoup galèrent pour se faire un nom. Eliot se mord les lèvres.
« Ça va, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie tu sais. » Il crache ces mots un peu violemment, mais en réalité il est blessé. La réponse qui a fusé dans sa tête c'était 'non évidemment', elle n'aurait pas bougé le petit doigt, parce que c'est lui qui fait tout depuis toujours. Lucie était son idole depuis le lycée, elle était si gentille au lycée, mais après c'était différent. Au début elle l'appelait quand elle se faisait larguer uniquement, sachant qu'il serait toujours là pour elle. Puis elle a même cessé de l'appeler. Il ferme les yeux et s'assoit à côté d'Abigail. « Tu comptais me l'avouer un jour, ou juste disparaître ? Tu comptais me prendre encore combien d'argent ? Abigail, c'est hyper grave ce que tu as fait, tu sais ? Je pense que tu crois me connaître et tu me sais sûrement incapable d'appeler les flics, même si je ne te connais pas, je suis prêt à affronter mes parents et être privé de scoot que de leur avouer ce que tu m'as fait, parce qu'eux n'hésiteront pas à te foutre en prison. Alors s'il te plaît, arrête de vivre comme ça, si tu as besoin je te peux te trouver n'importe quel boulot, avec l'argent et le monde que mes parents connaissent, tu pourrais entrer dans n'importe quel boîte. Mais promets moi de ne plus jamais voler. » Il n'avait pas prévu d'être aussi doux, pas prévu de lui dire tout ça, mais il n'aime pas voir les gens souffrir. Il a toujours été la victime partout, beaucoup pensent qu'il est con, en réalité, il a juste trop peur de s'affirmer, trop honte d'être un privilégié. Et puis, il a trop été humilié par ses parents, alors il fait semblant maintenant. Il plonge son regard dans les grands yeux d'Abigail et il y lit la surprise, elle ne devait pas s'attendre à tout ça.
Invité
Sam 14 Juil - 23:19
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Il ne fallait plus mentir. C’était fini. « Je pensais disparaître. Je ne sais pas quand… » Quand Eliott aurait commencé à avoir des soupçons, sûrement. Malheureusement il en avait eu bien plus tôt que prévu, le garçon était bien plus malin qu’on ne semblait le penser. Quand il lui parla de lui trouver un travail, Abigail ne sut pas quoi faire. Elle allait devoir se montrer adulte pour la deuxième fois dans sa vie, la première étant quand elle avait dû s’occuper de l’enterrement de ses parents. Jamais elle ne pourrait cumuler ses études et un vrai job et le moment de choisir entre les deux était probablement arrivé. A cette pensée, elle sentit des larmes lui prendre les yeux. La peinture c’était toute sa vie et elle savait que si elle arrêtait l’école maintenant, elle ne pourrait jamais reprendre après. Elle avait déjà eu du mal à y entrer… Trop fière pour pleurer devant lui, Abi se frotta rapidement les yeux en espérant qu’il n’ait rien vu. Elle ne voulait pas de sa pitié. Abigail se débrouillait toute seule depuis un moment maintenant et même si parler à Eliott lui avait fait du bien par moment, elle n’avait envie de dépendre de personne. Et certainement pas de lui être reconnaissante… Même si en fait, de par son vol, c’était déjà le cas. Disons qu’elle avait déjà une assez grosse dette envers lui que pour accepter. « Je ne promets que quand je suis certaine de pouvoir tenir la promesse… J’peux pas accepter Eliott. Je t’en dois déjà trop. Au fond, ce serait peut-être mieux que t’appelles les flics. Au moins, j’aurais plus l’angoisse de finir à la rue du jour au lendemain. Et puisque je suis destinée à abandonner cette putain d’école, de toute façon. » Elle ne cherchait pas à l’apitoyer. Abigail ne voyait simplement plus de solution à ce stade. Elle releva les yeux vers Eliott. « Pourquoi tu veux me donner une deuxième chance au juste ? »
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Lojzo
Dim 22 Juil - 11:49
Eliott
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien grâce à mes parents. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fou amoureux de Lucie et elle non, je suis donc célibataire. Informations supplémentaires ici.
Elle refuse et cela n'étonne le jeune homme qu'à moitié. Certes, elle dit avoir demander de l'aide à ses amis et que tous lui ont fermé la porte au nez, mais pourtant elle a cette volonté en elle de réussir seule. De ne rien devoir à personne, elle préfère voler plutôt que mendier et cela met Eliott dans une nouvelle colère. Il lui propose de l'aide pour qu'elle s'en sorte mais elle refuse, pourtant lui prendre son argent ne l'avait pas dérangé. Le jeune homme fronce les sourcils et ses yeux redeviennent noir. Il ne sait pas pourquoi il s'attarde ici, face à elle, pourquoi il attend qu'elle accepte, pourquoi il veut la convaincre d'accepter. Il ne lui doit rien, elle lui doit déjà beaucoup, alors Eliott doit s'arrêter d'espérer non ? Qu'est-ce qu'il espère d'ailleurs.
« Mais tu n'es pas à l'école tous les jours et toutes les heures de la semaine non plus ! Tu peux faire des soirées, des nuits, d'évènements non ? De temps en temps, être appelée pour une soirée, par ci par là ? C'est si compliqué ? Tu m'avais l'air assez dispo quand tu répondais à mes messages. » Il ne comprend pas, il lui crache ses mots violemment. Il voudrait qu'elle fasse un effort, qu'elle se batte, plus que lui ne s'est jamais battu. Pourquoi ? C'est la question qu'elle lui pose et il n'en a aucune idée. Qu'a-t-il à gagner ? Rien. Il se donne un genre peut être ?
Il tente une réponse, mais il n'est lui-même pas convaincu. « Et pourquoi croire que tout le monde est sans coeur et ne veut jamais aider personne ? Sois le changement que tu veux être dans le monde, j'en ai marre d'être vu comme un con naïf alors que je suis un peu idéaliste. J'ai envie que le monde change et je commence par me changer moi. Vois-moi comme un connard de bon samaritain ou un mec imbu de lui-même qui veut tou réussir, mais j'ai juste envie que quelqu'un te tende la main. Et vu qu'apparemment personne ne le fait, je le fais. C'tout. Si ça te fait chier, je me barre hein. » Il ne ricane même pas, il est on n'peut plus sérieux.