La situation Ils s'étaient dit rendez vous le lendemain, mais la tentation était vraiment beaucoup forte de venir, de le retrouver même pour un bref instant.
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Invité
Dim 17 Mar - 14:11
Joshua Abberline
J'ai 26 ans et je vis à Chicago, Etats Unis, même si je bouge souvent à cause de mon travail. Dans la vie, je suis mannequin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance?, je suis plus ou moins en couple et je le vis plutôt tantôt bien tantôt mal.
J'embrassais ma mère une dernière fois avant de partir. Il y avait tellement de choses qu'elle ne semblait pas comprendre. Je me demandais si elle faisait exprès de ne pas m'entendre ou si elle ne comprenait vraiment pas quand je lui parlais. Je lui disais de cuisiner léger vu que je défilais le lendemain, elle me sortait un plat de lasagnes qui aurait nourri une armée alors qu'on était trois. Je lui expliquais que j'étais fatigué et que je me levais tôt pour bosser le lendemain, elle ne me lâchait jamais. Quand je lui expliquais la situation avec Sam, elle partait dans des grands discours sur le fait qu'il avait l'air génial et qu'on serait certainement très heureux ensemble. Une vraie tête de mule celle là.
Je montais finalement dans mon taxi, lui donnant l'adresse de mon hôtel. La tête appuyée contre la vitre je pensais. Cela faisait trop longtemps que je me prenais la tête. Je n'arrêtais pas, depuis un mois maintenant que j'étais venu le voir et que j'avais eu le choc de ma vie. J'avais peut être un peu trop idéalisé ce moment. Je me l'étais imaginé comme dans les films. Il m'aurait ouvert la porte. Je lui aurais sauté dessus pour l'embrasser avec amour, sans même une parole échangée. Je n'en pouvais plus d'attendre de le voir à ce moment là.
Mais c'était dans les films que ça se passait comme ça. La réalité était bien différente. Dans la vraie vie on se prenait des claques dans la gueule et je m'en étais pris une belle là. Il m'avait menti. J'allais perdre l'homme que j'aimais beaucoup plus tôt que ce que j'avais imaginé. Il ne m'avait pas fait assez confiance pour m'avouer la vérité dés le début. Toutes ces pensées avaient tournés et retournés dans ma tête. Puis j'étais resté sans nouvelles de lui, ma colère ne faisant que grandir de jour en jour.
C'était là que j'avais fait une connerie. Je n'aurais jamais du céder aux avances de Dave, mais ça avait été si tentant. Il était là, si beau et gentil, si plein de vie et attentionné. C'était la solution la plus logique. Je savais qu'il ne me ferait jamais de mal, qu'il prendrait soin de moi toute ma vie. C'était le genre de gars avec lequel on était sensé aller. C'était le choix raisonnable mais je ne l'aimais pas.
Et maintenant... maintenant Sam était revenu et j'avais senti mon coeur s'emballer à nouveau, comme jamais il ne s'était emballé pour Dave. J'étais en colère. Je lui en voulais de tous ses mensonges, de tout ce qu'il m'avait arraché. Pourtant j'avais cédé... ce n'était pas le choix raisonnable, c'était même carrément une connerie. Je finirais par souffrir de tout ça. Je le savais. Notre histoire d'amour ne finirait pas bien, pas pour moi. Mais je l'aimais trop pour résister.
Je me redressais soudainement et donnais une autre adresse au chauffeur. On était plus très loin de toute façon. Ca ne lui ferait pas changer grand chose. Je sentais mon coeur s'accélérer. J'étais entrain d'en faire une autre de connerie mais tant pis. J'en avais trop besoin là maintenant pour vouloir résister.
Je payais rapidement le chauffeur et bondis littéralement hors de la voiture. Je m'arrêtais face à la porte, inspectant mes vêtements. J'allais dîner chez mes parents donc je n'avais vraiment fait aucun effort. Une vieille écharpe, sur un vieux tee shirt tout pourri, tant pis ça devrait faire l'affaire.
Je frappais à la porte et saluais rapidement sa mère. Elle me souriait quand elle me dit qu'il était dans sa chambre à l'étage. Elle me laissa passer et je me mis à culpabiliser de venir les embêter chez eux alors qu'il était 23h. Il devait déjà être entrain de dormir, se reposant pour la journée du lendemain. Non... il m'avait dit qu'il attendait mon message et je ne lui avais rien envoyé encore.
Je frappais à nouveau, à sa porte cette fois. J'attendais, le coeur battant qu'il m'ouvre. Il arriva enfin, m'arrachant un sourire. Je ne me posais pas de question. Je fonçais sur lui, prenant son visage entre mes mains avant de l'embrasser comme si ma vie tout entière dépendait de ce baiser. Je l'embrassais, comme jamais je n'avais embrassé quelqu'un, mon coeur s'emballant et menaçant de s'arrêter à tout instant tellement s'était bon.
Je lâchais ses lèvres finalement mais gardais son visage entre mes mains alors que je lui souriais d'un petit air désolé.
- Excuse moi... tu me manquais trop j'ai pas pu résister.
Invité
Dim 17 Mar - 16:07
Samaël Jones
J'ai 25 ans et je vis à Chicago, États Unis. Dans la vie, je suis malade et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je suis clairement dans la plus grosse merde imaginable. Informations supplémentaires ici.
Craig Roberts + me
J'avais passé une bonne journée en général. Je m'étais reposé le matin, j'avais fait de la mécanique toute l'après-midi... J'étais plutôt de bonne humeur, en fait. Depuis quelques jours, je vivais mieux, et c'était grâce à Josh. Bon, on a eu beaucoup d'embrouilles, enfin, pas tant que ça mais elles étaient énormes... Ca a fait mal, à lui autant qu'à moi. Mais je préférais qu'on passe outre ça. Jamais j'avais vécu de grande histoire d'amour, moi, jamais j'avais aimé aussi fortement que je l'aime, lui. Alors forcément, j'avais envie de la vivre, cette histoire. Même s'il ne me restait que deux ans à vivre. Peut-être un peu plus, selon les médecins...
Ce soir j'avais décidé de ne rien faire. J'étais un peu fatigué de la journée que je venais de passer, de mes efforts pour ma bécane. Mais j'étais plutôt fier d'avoir eu assez d'énergie pour la réparer. Ma mère ne m'avait plus vu ainsi depuis des lustres, et ça lui a fait plaisir. Tellement qu'elle m'a préparé des lasagnes pour ce soir. Un vrai régal ! Après ça, je me suis calé dans mon lit devant un film, le téléphone soigneusement installé à côté de moi.
J'attendais son message pour me prévenir qu'il était rentré et ainsi aller dormir plus ou moins tranquillement. J'étais quand même assez stressé de le revoir... Parce que même si ça se passait assez bien, même si j'allais vivre avec lui, il m'en voulait encore un peu. Et j'avais du mal à le vivre bien. Je me suis dit que ce serait certainement un peu awkward quand on se verra, et j'arrête pas d'y penser. C'est surtout pour cette raison que j'avais voulu faire de la mécanique aujourd'hui, pour me sortir ça de la tête.
Enfin. Il était 22 heures quand j'ai commencé à bailler un peu. Le film était fini et je me suis mis une petite série drôle pour me captiver un peu. Bon, je m'attendais pas à ce qu'il rentre plus tôt que ça mais le repas plus mes activités d'aujourd'hui ont fait que je me sens un peu plus fatigué que je ne le devrais. Enfin, je suis malade aussi donc c'est normal mais j'aimerais quand même avoir un peu plus d'énergie.
A 23 heures passées, je ne fais même pas attention aux bruits dans la maison. En fait, je somnole un peu, sans même rire aux blagues de la série diffusée sur mon écran. Puis, j'entends frapper à ma porte. Je fronce les sourcils, à cette heure ma mère est encore réveillée mais elle ne frappe pas à ma porte. Elle sait que je m'endors plus tôt que ça en général... Je trouve ça quand même étrange. C'est peut-être un problème urgent, me dis-je alors que j'essaie de me réveiller un peu mieux. Je m'assieds sur mon lit, me frotte les yeux, et finalement je vais ouvrir.
Et là. Je n'ai même pas le temps de voir qui c'est que des lèvres se posent sur les miennes et son odeur me parvient aux narines. Bon sang. Mon coeur fait un bond. Je n'arrive plus à respirer. Il est là, et il m'embrasse. J'en profite comme si c'était le dernier baiser auquel j'ai droit, et quand il se recule, je le regarde, étonné de sa visite. Bordel, quel réveil ! Je veux que tous les jours ça soit comme ça. Un sourire s'étire sur mes lèvres et finalement je me jette dans ses bras sans aucune hésitation. Putain, j'suis trop heureux. Moi qui pensais que ce serait bizarre, alors qu'en fait il m'a juste sauté dessus.
« T'as bien fait ! T'excuse pas... J'suis content que tu sois là ! »
Sans savoir s'il avait le temps ou non, je l'attire dans la chambre pour fermer la porte derrière nous. Ma main se pose dans son cou et je l'embrasse encore... Maintenant que j'ai le droit, j'en profite ! Je m'écarte quand même pour respirer, je ne veux pas mourir de suite. Et je souris plus largement.
« Mh... tes baisers sont comme je les avais imaginés quand on était encore au lycée. Tu peux rester un petit peu ou tu dois rentrer de suite ? »
Invité
Mar 19 Mar - 9:39
Joshua Abberline
J'ai 26 ans et je vis à Chicago, Etats Unis, même si je bouge souvent à cause de mon travail. Dans la vie, je suis mannequin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance?, je suis plus ou moins en couple et je le vis plutôt tantôt bien tantôt mal.
Il se jeta dans mes bras et tous mes doutes s'envolèrent. Je le serrais dans mes bras, profitant de ce moment que j'attendais depuis tellement longtemps. Je l'aimais, je n'avais plus aucun doute là dessus.
« T'as bien fait ! T'excuse pas... J'suis content que tu sois là ! »
Je souris en l'entendant. J'étais parti sur un coup de tête, sans vraiment réfléchir à ce que je faisais. Je voulais le voir. C'était trop dur d'attendre un jour de plus avant de le voir. Je n'avais certes pas beaucoup de temps devant moi mais c'était toujours quelques instants que l'on pouvait passer seul ensemble.
Je le suivais alors qu'il m'entrainait dans sa chambre. Je me laissais faire alors qu'il venait me prendre par la nuque pour m'embrasser à nouveau. Je savourais davantage encore ce nouveau baiser. C'était tellement bon de sentir ses lèvres contre les miennes. Je crois que je ne pourrais jamais me lasser de cette sensation.
Il se recula finalement. Il avait besoin de respirer, plus que moi. Je l'attirais sur le lit pour qu'il se repose avant de le prendre doucement dans mes bras.
« Mh... tes baisers sont comme je les avais imaginés quand on était encore au lycée. Tu peux rester un petit peu ou tu dois rentrer de suite ? »
Je soupirais alors qu'il me ramenait brusquement à la réalité. Je ne pouvais pas me permettre de rester trop longtemps. Il était tard et j'avais une dure journée qui m'attendait demain. J'avais besoin d'être reposé pour le lendemain. Et lui s'était la même chose. Il avait besoin lui aussi de repos, encore plus que moi. Il pourrait se reposer dans la journée mais le soir il devait venir au défilé puis passer la nuit avec moi avant qu'on parte le lendemain pour New York. Moi j'avais l'habitude de voyager fréquemment et ça m'épuisait quand même. Et j'étais en bonne santé contrairement à lui.
- Je ne vais pas pouvoir rester longtemps. Il est déjà tard et je dois me lever tôt demain pour les dernières répétitions et essayages.
Je ne pouvais pas me permettre de bâcler mon travail parce que je n'avais pas dormi de la nuit. Je voulais continuer à avoir des contrats mais pas seulement. J'avais un stress en plus pour demain soir. Ca serait la première fois que mes parents viendraient me voir, ça suffisait déjà à m'angoisser. Ma mère encore je pensais qu'elle pourrait aimer ça mais mon père... la mode et tout le reste ce n'était pas vraiment son truc. Je savais qu'il venait uniquement parce qu'il était fier de moi. Je ne pouvais pas le décevoir. Et puis il y aurait Sam... je voulais être à la hauteur pour lui.
Je passais à nouveau une main sur son visage avant de l'attirer à moi pour l'embrasser. Je ne pouvais pas rester là longtemps alors je voulais en profiter au maximum.
- Demain soir, on pourra passer la nuit ensemble je te le promets. Mercredi, jeudi et vendredi j'ai mes journées de libre alors crois moi je ne vais pas te lâcher.
Samedi j'avais bien une séance photo mais je serais quand même là en rentrant le soir. Tout serait différent maintenant. J'allais pouvoir profiter de lui chaque jour avant que...
- Mais je reste cinq minutes encore. Parle moi de ta journée, t'as pu bricoler ta moto?
Je cherchais toutes les excuses pour rester, parce que la vérité était que c'était beaucoup trop difficile pour moi de partir et de le laisser.
Invité
Mar 19 Mar - 19:09
Samaël Jones
J'ai 25 ans et je vis à Chicago, États Unis. Dans la vie, je suis malade et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je suis clairement dans la plus grosse merde imaginable. Informations supplémentaires ici.
Craig Roberts + me
Ca pour une surprise, je ne m'y attendais pas du tout. J'étais en train de m'endormir et voilà qu'il frappe à ma porte... Le ciel m'a entendu ou quoi ? En tout cas, j'suis clairement pas malheureux qu'il soit là. Et j'en profite. Ses baisers me donnent des frissons, dieu que ça fait du bien, un peu d'affection. Il m'avait attiré sur le lit et j'étais enfin dans ses bras. Qu'est-ce que ça faisait du bien, d'être dans ses bras... Je pose ma tête sur son épaule et ma main sur son genou. J'essaie d'éviter de fermer les yeux, il était tard et je me sentais fatigué. Et si bien dans ses bras, si je ferme les yeux, je risque fortement de m'endormir contre lui. Il vaut mieux donc que j'évite. Lorsque finalement il me dit qu'il ne pourra pas rester longtemps, je grimace. Je m'en doutais, mais ça me fait quand même de la peine... Parce que j'aurais tellement aimé qu'il reste un peu plus longtemps. Alors, je me serre contre lui en fourrant mon visage dans son cou, passant mes jambes sur les siennes, sans pour autant être assis sur lui.
« Mh... C'est pas grave. Je suis quand même super content que tu sois là. Tu sais pas comme ça me fait plaisir. »
Et à vrai dire... Ca me rassure aussi un peu. Depuis qu'il m'avait avoué qu'il m'en voulait encore, je m'en faisait quand même. J'avais très peur, je me demandais comment allait se passer nos retrouvailles. Ca aurait pu être tout à fait bizarre... Vu le temps que j'ai passé à essayer de détendre l'atmosphère et que ça n'avait pas fonctionné, ça aurait pu tout à fait être la même chose ici. Il aurait pu ne pas savoir, ne pas avoir envie de m'embrasser ou même de me voir... Je redoutais le moment du défilé mais maintenant, toutes mes peurs se sont envolées.
Il m'embrasse une nouvelle fois et je réponds à son baiser avec amour. Je passe même mes bras autour de son cou alors que mes doigts partent jouer avec ses cheveux et je m'étonne de leur douceur.
« C'est vrai ça ? Tu comptes vraiment me coller ? Parce que moi, ça me dérangerait absolument pas. »
Je souris largement. Oh non, ça ne me dérangerait pas. A vrai dire, c'est même tout le contraire. Passer quelques jours avec lui, c'était un peu le rêve pour moi. Finalement, je me rends compte que c'est plus qu'un rêve, parce que je vais habiter avec lui. Je vais habiter. Avec lui. Je vais me réveiller avec lui, m'endormir avec lui, manger le soir avec lui. Le matin aussi, souvent, peut-être parfois à midi. Putain, je commence à peine à réaliser. C'est le bonheur...
« J'en reviens pas qu'on va vraiment habiter ensemble. J'ai trop hâte, déjà, de dormir avec toi, mais alors presque tous les jours ! »
Je dis presque parce que bon, je sais qu'il va partir en voyages très souvent. Mais au moins, je serai là quand il reviendra. Quand il me dit qu'il reste encore cinq minutes et qu'il me parle de ma moto, je me redresse, tout fier.
« Oui ! C'était trop cool. Est-ce que tu voudras la voir ? Tu te souviens de la bécane que j'avais quand on était au lycée ? J'ai dû t'en parler une ou deux fois. C'était un ami de ma mère qui me l'avait filée, il allait la mettre à la casse. Ben c'est elle ! Il manque juste à faire deux trois trucs en mécanique dessus, la repeindre et elle sera comme neuve. »
Je me suis laissé emporter en parlant de ce sujet mais j'aimais tellement ma petite bécane que ça arrivait souvent quand on me posait des questions là-dessus. Finalement, je me tais alors que mes doigts jouent toujours avec ses cheveux et je me mets à lui déposer des petits baisers un peu partout sur sa mâchoire, lui picorant parfois les lèvres, jusqu'à ensuite fourrer de nouveau mon visage dans son cou. Je sais qu'il va bientôt partir alors je le serre contre moi et profite de son odeur et de sa chaleur un maximum, même si je le vois demain... J'ai déjà hâte. Parce qu'à partir de demain, il ne va pas me lâcher jusqu'à samedi. Et ça, j'en suis super heureux.
Invité
Mer 20 Mar - 7:55
Joshua Abberline
J'ai 26 ans et je vis à Chicago, Etats Unis, même si je bouge souvent à cause de mon travail. Dans la vie, je suis mannequin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance?, je suis plus ou moins en couple et je le vis plutôt tantôt bien tantôt mal.
« Mh... C'est pas grave. Je suis quand même super content que tu sois là. Tu sais pas comme ça me fait plaisir. »
Je le serais contre moi alors qu'il venait se blottir contre moi. Ma main alla dans son dos, le caressant doucement. Je me sentais bien là et je n'avais aucune envie de partir. C'était terriblement frustrant, je m'en rendais compte maintenant. J'avais eu envie de le voir et s'était tellement bon maintenant que j'étais là. Mais c'était trop court et j'allais bientôt devoir repartir. Je me consolais en me disant que demain soir je le retrouverais et pour de bon cette fois.
« C'est vrai ça ? Tu comptes vraiment me coller ? Parce que moi, ça me dérangerait absolument pas. »
Je ris légèrement avant d'embrasser son front. Je comptais bien profiter de lui autant que je le pouvais. Je voulais rattraper tout ce temps qu'on avait perdu quand j'avais découvert ses mensonges et profiter de chaque minute qui nous restait.
« J'en reviens pas qu'on va vraiment habiter ensemble. J'ai trop hâte, déjà, de dormir avec toi, mais alors presque tous les jours ! »
Ouais... presque. Je culpabilisais à l'idée de le laisser seul chez moi pendant plusieurs jours. Ici il avait sa mère pour l'aider à tout moment. Il n'était jamais complètement seul. Mais moi, j'allais devoir le laisser régulièrement, que ce soit dans la journée ou pour plusieurs jours. Je ne pouvais pas l'amener sans cesse en voyage avec moi. Il ne supporterait pas autant de voyage vu son état. Puis il aurait certainement des traitements ou je ne sais quoi à suivre à New York et qui l'obligeraient à rester là bas. Il faudrait que je trouve une solution, que je vois avec un ami s'il pouvait être là pour lui pendant mes absences. Je serais plus rassuré si je savais que quelqu'un était prêt à venir l'aider en cas de besoin.
« Oui ! C'était trop cool. Est-ce que tu voudras la voir ? Tu te souviens de la bécane que j'avais quand on était au lycée ? J'ai dû t'en parler une ou deux fois. C'était un ami de ma mère qui me l'avait filée, il allait la mettre à la casse. Ben c'est elle ! Il manque juste à faire deux trois trucs en mécanique dessus, la repeindre et elle sera comme neuve. »
Je l'écoutais ensuite me parler de sa moto. Je souris en le voyant aussi excité. Il était adorable. Je profitais de le garder contre moi, savourant ses mains qui se baladaient dans mes cheveux, ses baisers un peu partout sur mon visage. Je soupirais en voyant l'heure. Je devais rentrer. Il était grand temps que je sois un peu sérieux. Je pris mon téléphone pour commander un taxi. Il me restait juste cinq minutes pour lui dire au revoir.
- Sam... je suis désolé mais je dois y aller.
Je pris doucement son menton dans ma main pour le lever vers moi avant de l'embrasser tendrement.
- On se verra demain soir de toute façon, ça va vite passer. Je compte sur toi pour te reposer et être en forme pour venir me voir.
Je l'embrassais une dernière fois avant de le laisser. J'arrivais en bas et saluais sa mère qui me regardait un sourire aux lèvres. Je sortis dans la nuit et grimpais dans mon taxi qui venait d'arriver. Je souriais, apaisé par ces quelques instants passés avec lui. Demain... je pourrais profiter davantage de lui.
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Jeu 21 Mar - 16:57
Samaël Jones
J'ai 25 ans et je vis à Chicago, États Unis. Dans la vie, je suis malade et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je suis clairement dans la plus grosse merde imaginable. Informations supplémentaires ici.
Craig Roberts + me
J'étais tellement bien, là, dans ses bras à lui caresser les cheveux. Son odeur était des plus apaisantes et je sentais bien que si je fermais les yeux, j'allais de suite m'endormir et passer une merveilleuse nuit. Mais à la place, je l'entends soupirer et il me dit qu'il doit y aller. Je m'en doutais... Mais j'en ai pas envie. Je me relève alors et lui rendit son baiser puis fais la moue.
« Oui, t'en fais pas, je serai en forme. Dors bien, Josh... »
Il m'embrasse une dernière fois, puis il part et je le suis du regard. Lorsque la porte est fermée, je soupire en me rallongeant dans mon lit avec un sourire béat sur les lèvres... Je comprends pourquoi il voulait me voir la première fois. Je comprends à quoi il s'attendait et je comprends encore plus sa douleur de voir que je suis mourant. Je me sens encore tellement con de lui avoir menti. J'aurais pu prévoir qu'il l'accepterait, mais la peur avait pris le dessus à ces instants alors je n'ai rien contrôlé du tout.
Enfin, aujourd'hui, tout était différent. Cette histoire était peut-être encore d'actualité mais une autre était en train de commencer à mon plus grand bonheur. J'allais vivre à New York. Avec Joshua. Joshua Abberline, le mannequin. Bordel de merde, combien de personnes tueraient pour être à ma place ? Je veux dire, il est amoureux de moi. Mais qu'est-ce que j'ai de plus que les autres à part la connerie ? Et un putain de cancer qui me fout la vie en l'air... Parfois je me dis qu'il ne devrait pas être avec moi, ce n'est pas juste pour lui. Et puis, je me dis que j'ai de la chance, et que je devrais en profiter. Un maximum.
Ma valise étant faite, ma mère m'aide à la descendre tandis que je traine ma bouteille d'oxygène jusqu'à l'entrée. Quelques secondes plus tard, les parents de Josh apparaissent dans l'allée et je serre ma mère dans mes bras.
« Je t'aime. Je t'appelle tous les jours, promis. »
J'en avais longuement discuté avec ma mère, de ce voyage. C'était peut-être un coup de tête sur le moment mais mon état avait fait qu'il fallait forcément que j'en discute en profondeur avec elle et les médecins. Elle s'inquiétait toujours mais beaucoup moins depuis qu'elle sait que je vais être suivi par un spécialiste.
Je lui dis un dernier au revoir puis je monte dans la voiture des parents de Josh. De suite, la discussion s'entame et le sujet dérive bien rapidement sur celui du mariage... Comme Josh me l'avait prédit. Un sourire pincé, je réponds aux questions de sa mère et j'essaie de lui faire savoir mes exigences. Et ça a plutôt l'air de marcher ! Elle change de sujet jusqu'à comprendre que c'était une blague... La discussion est animée pendant le trajet et j'en suis heureux.
Je me suis reposé toute la journée pour ce défilé. Je n'étais pas le moins du monde fatigué. J'étais même plutôt excité à l'idée de revoir Josh. La visite de cette nuit avait été plutôt courte et je n'avais plus qu'une hâte : me retrouver seul avec lui, avec tout le temps qu'on veut devant nous.
On arrive finalement sur les lieux en se rendant compte qu'il y a beaucoup de monde. Mais nous, on passe par la file VIP. D'ailleurs, en donnant mon nom, le vigile se charge de ramener ma valise dans les loges, et je me sens privilégié. Tellement que mon sourire ne peut me quitter... Surtout à l'idée de voir mon amoureux défiler dans des tenues de grand créateur. On part s'installer dans la salle, je suis assis à côté de sa mère. Je me suis fait tout beau, une chemise blanche un peu ouverte mais pas trop, une belle veste de costume ainsi qu'un pantalon, le tout noir. Je n'ai pas l'habitude et ça me paraît un peu inconfortable mais... Je veux qu'il ait des étoiles dans les yeux quand il me verra. On attend quelques minutes, le temps de faire entrer tout le monde, et puis, le défilé commence alors...
Invité
Ven 22 Mar - 11:06
Joshua Abberline
J'ai 26 ans et je vis à Chicago, Etats Unis, même si je bouge souvent à cause de mon travail. Dans la vie, je suis mannequin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance?, je suis plus ou moins en couple et je le vis plutôt tantôt bien tantôt mal.
Je m'étais endormi comme une masse en rentrant, un sourire béat aux lèvres. Je pensais à lui, à la sensation de son corps contre le mien, de ses lèvres sur les miennes. J'avais hâte d'être au lendemain, de pouvoir le garder contre moi toute la nuit. Je n'étais même pas certain d'avoir envie de beaucoup de dormir mais il fallait que je pense à être raisonnable. Je devais le ménager quand même pour ne pas qu'il s'épuise même si je préférais ne pas y penser. Le temps qu'on avait à passer ensemble était limité. Mais j'avais pris ma décision. Je l'aimais et je voulais profiter de chacun des instants que je pouvais passer avec lui.
Je me levais de bonne heure le lendemain. J'étais surexcité à l'idée de le voir le soir. J'avais une longue journée de boulot qui m'attendait pour être prêt pour le soir. Ca avait au moins eu l'avantage de m'occuper pour que je ne pense pas trop lui et ses sms m'avaient aidé à combler les moments où je pensais trop à lui.
Je ris en l'imaginant en voiture avec mes parents et ma mère qui ne cessaient de le harceler certainement. Je culpabilisais un peu pour elle, me demandant comment elle devait gérer mon père en fauteuil roulant et incapable d'avancer seul et Sam malade en plus. Non, je ne devais pas m'inquiéter. Elle était tout à fait capable de s'occuper de tout ça et Sam était capable de s'occuper de lui même. Je doutais qu'il soit venu s'il ne s'en sentait pas capable.
L'heure approcha et j'attendais avec de plus en plus d'anxiété le début. J'avais jeté un coup d'oeil dans la salle quand j'avais vu sa valise arriver. Ils étaient là, s'installant au premier rang à la place que je leur avais réservé. Mes parents étaient là, souriant et regardant de tous les côtés. Mais mon attention se retrouva vite focalisée sur lui. Il était là, toujours aussi beau que dans mes souvenirs. Je sentis une personne venir se coller contre moi et regarder dans la même direction que moi.
"Alors c'est lui ton Sam? Il est mignon en effet, t'as bon goût."
Je me retournais et regardais mon ami en souriant.
- Merci Papa Dean de me donner ton approbation.
Il rit avant de continuer à me questionner. Oui s'était bien sa valise qu'on venait de m'amener en coulisses. Oui ça y est, il venait vivre avec moi. Il faisait même le vol de retour avec nous demain. Je soupirais alors qu'il se frottait les mains, se promettant de profiter du vol pour mieux apprendre à le connaitre.
- Soit sympa s'il te plait. Je n'ai pas envie qu'une bande de mannequins surexcités lui fassent peur.
Mais c'était moi qui commençait à flipper de plus en plus. Parce qu'après Dean, se fut deux autres mannequins qui nous rejoignirent pour se mettre à détailler Sam et à faire des commentaires sur lui.
Putain... s'il avait trouvé le trajet avec ma mère compliqué, qu'est ce que ce serait quand il devrait prendre l'avion avec cette bande d'abrutis?
Je rangeais bien vite ses questions avant de me préparer. Le créateur avait mis le paquet niveau mis en scène pour présenter sa nouvelle collection. Nous allions défilé sur un podium qui formait un grand carré, faisant le tour de la salle. Il y aurait des gens partout, en dehors et à l'intérieur du carré. Toute la salle était décoré sur le thème de l'armée. Il y avait même un hélicoptère dans le fond de la scène. J'avais revêtu un treillis militaire comme les autres. Sur les visages on m'avait tracés des bandes. J'avais l'impression de partir en commando. C'était d'ailleurs un peu le cas.
La lumière s'éteignit sur la salle tandis qu'on prenait place. La musique commença et on se lança dans notre mise en scène, répondant à notre "sergent chef" comme de braves soldats avant de défiler d'un pas militaire.
Je sortis dans les premiers et me changeait rapidement, aidé par les habilleuses avant de revenir le premier sur scène. J'étais dans une tenue au style aviateur d'autrefois. Je défilais, évitant de les regarder alors que j'en mourais d'envie. Je devais être pro avant tout. Alors je continuais, donnant le meilleur de moi même alors que les tenues s'enchainaient. Je revenais à un moment en boxer fait de jean, un sac en jean pendant sur mon épaule.
Je défilais comme ça pendant une bonne heure avant que nous ne terminions sous les applaudissements. Enfin, c'était surtout le créateur qui en profita, nous rejoignant sur scène pour profiter des acclamations de la foule.
Je rentrais rapidement dans les coulisses. Je l'attendais. Il n'allait pas tarder à arriver maintenant que la salle se vidait. J'étais toujours en tenue, buvant un verre de champagne avec les autres. Je le guettais, impatient de le retrouver.
Spoiler:
A gauche la première tenue du défilé et à droite celle qu'il porte en dernier, qu'il a dans les vestiaires.
Spoiler:
https://www.youtube.com/watch?v=TvWe4vXTkT4
Invité
Ven 22 Mar - 18:58
Samaël Jones
J'ai 25 ans et je vis à Chicago, États Unis. Dans la vie, je suis malade et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je suis clairement dans la plus grosse merde imaginable. Informations supplémentaires ici.
Craig Roberts + me
Le dernier SMS de Josh ne m'inquiète pas plus que ça. On sait tous pratiquement à quoi ressemble un défilé. Les mannequins sont concentrés, ils doivent le rester et je comprenais très bien ça. Et j'avais vraiment hâte de le voir défiler ainsi. Nous nous sommes installés au premier rang, à nos places. Assis près de sa mère, j'attendais que la salle se remplisse avec une énorme impatience... Et lorsque le défilé commence, je ne tiens plus en place.
Joshua est l'un des premiers à défiler et je ne peux le quitter du regard. Il est beau, dans ces fringues. Il est beau dans n'importe quelle fringue de toute façon... Mais sous cette lumière, il l'est davantage. J'admire les tenues qu'il porte, même si je ne porterais jamais ce genre de tenue tous les jours... Enfin, je regarde aussi les autres mais avec beaucoup moins de passion, cependant. Il n'y a que lui que je regarde avec attention à ses passages, jusqu'à ce que le défilé se termine. J'acclame avec les autres le travail du créateur mais surtout quelqu'un précisément... Qui faisait un boulot de dingue tous les jours pour en arriver là. Les autres aussi. Mais toujours moins que lui de mon point de vue.
La salle commence à se vider et je prends un peu de temps pour discuter avec ses parents. Ils me disent à quel point ils sont fiers de lui, de ce qu'il a accompli, et qu'ils espéraient le voir avant qu'il ne parte, avant la fin de la soirée. Je leur dis que puisque je vais le rejoindre, je vais le prévenir. Et je m'éclipse rapidement. Trop rapidement. Il faut absolument que je le rejoigne. Moi aussi je tenais à le féliciter en personne... Et puis tout ce temps gâché passé sans lui, je ne veux plus perdre une seconde maintenant que ce défilé est terminé.
Je passe la barrière des coulisses avec facilité. Il est à l'autre bout de la pièce à discuter avec les autres mannequins, une coupe de champagne à la main. Je souris dès que je vois son visage. Bon sang, il est encore plus beau de près. Quelques pas plus tard, me voilà devant lui, je lui adresse un sourire un peu timide. Je suis pas très à l'aise avec ces gestes tendres devant tout le monde. Alors je me redresse pour embrasser le bout de ses lèvres avec pudeur.
« Salut. C'était très cool ! T'étais très beau dans tes fringues. »
Je sens le regard des autres mannequins me brûler le dos. Ils s'étaient écartés dès que Josh avait constaté ma présence, mais je sentais qu'ils étaient curieux. J'imagine qu'il leur a parlé de moi, et cela ne me gêne pas le moins du monde. Par contre... Je les trouvais un peu indiscret, et je tente de cacher ma gêne en pinçant mes lèvres, même si je sens bien le feu dans mes joues, signe que je rougis.
« Mh... tes parents attendent que tu ailles les voir, ils veulent te féliciter. » dis-je en me sentant de plus en plus mal à l'aise face aux regards insistants de ses collègues.
Bon, j'imagine que Josh est connu dans le milieu mais quand même. C'est pas une raison pour me fixer comme ça. J'ai envie de les remballer mais on est un peu dans une soirée mondaine ici... Alors je garde mon calme comme je peux et je me penche à l'oreille de Josh.
« Dis... Ils sont toujours comme ça, tes amis ?... C'est un peu gênant... »
Finalement, je me rends compte que c'est peut-être aussi à cause du fait que je me trimballe une bouteille d'oxygène partout avec moi, et qu'une canule traverse mon visage pour me faire respirer correctement. C'est vrai, c'est pour ça que j'ai arrêté de sortir au début, quand j'ai eu besoin de ces trucs pour vivre. Le regard des gens m'exaspéraient et j'avais trop souvent envie de devenir violent face à ces regards emplis de pitié...
Invité
Sam 23 Mar - 9:24
Joshua Abberline
J'ai 26 ans et je vis à Chicago, Etats Unis, même si je bouge souvent à cause de mon travail. Dans la vie, je suis mannequin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance?, je suis plus ou moins en couple et je le vis plutôt tantôt bien tantôt mal.
Je souris alors que je le vois arriver. Il est enfin là. Je ne pouvais m'empêcher de sourire alors que je m'approchais de lui, m'éloignant de mes amis. Je ne faisais même pas attention à la bouteille qu'il trainait ou aux lunettes à oxygène qui lui barraient le visage. Je ne voyais que lui. Et quand j'arrivais finalement à ses côtés, je fus bien obligé de faire une légère moue déçue en voyant qu'il ne me faisait que ce léger baiser. Ce n'était pas grave. On avait tout le temps d'être plus passionnés quand on serait loin des regards indiscrets de mes amis que je sentais déjà me brûler le dos.
« Salut. C'était très cool ! T'étais très beau dans tes fringues. »
Je ne pouvais m'empêcher d'être touché par son compliment. On me le disait souvent mais c'est dans le cadre du travail. Parfois j'avais l'impression d'être un bout de viande ou un porte manteau que les créateurs ou les clients trouvaient beau parce que je mettais en valeur ce qu'ils voulaient. Mais là c'était différent. Il m'aimait. C'était uniquement pour moi qu'il me trouvait beau.
« Mh... tes parents attendent que tu ailles les voir, ils veulent te féliciter. »
Je hochais doucement la tête. J'irais les voir maintenant puis j'irais me changer et je m'éclipserais rapidement pour qu'on puisse rentrer à l'hôtel ensemble. J'étais resté à la petite fête d'après défilé uniquement en l'attendant. Je voulais être avec lui, c'était ce qui comptait le plus. J'en avais fait assez des petites fêtes de ce genre, mais lui, j'avais attendu trop longtemps de pouvoir être seul avec lui.
« Dis... Ils sont toujours comme ça, tes amis ?... C'est un peu gênant... »
Je ris alors que je lui prenais la main pour l'entrainer loin d'eux et aller rejoindre mes parents. Ce qu'ils pouvaient être gonflant quand ils s'y mettaient. Je me penchais vers lui alors qu'on marchait vers la sortie.
- Ils savent qu'on est ensemble. Je te regardais quand tu es arrivé avec mes parents. Ils sont tous arrivé pour voir avec qui j'étais. Ils te trouvent mignon et approuvent mon choix. Je leur ai dis de se calmer et de te foutre la paix mais je crois qu'ils vont profiter du vol pour apprendre à te connaitre. Mais ne t'en fais pas, je te protégerais.
Je lui souris avant de lui voler un autre baiser. J'avais hâte d'être dans ma chambre d'hôtel et de pouvoir l'embrasser et le serrer dans mes bras sans le lâcher. Bien sur, j'avais terriblement envie de coucher avec lui mais je saurais me contenir. Je ne savais pas s'il en avait envie ou même s'il était en état pour le faire. Je pouvais me contenter de seulement le tenir dans mes bras pour ce soir.
J'arrivais devant mes parents et allaient les embrasser avant de discuter un peu du défilé avec eux. Je souris, alors qu'ils me parlaient avec enthousiasme de ce qu'ils avaient vu et à quel point ils étaient fiers de moi. J'étais ému par ce qu'ils me disaient. Je m'étais toujours dit qu'ils devaient voir d'un mauvais oeil mon travail. Ce n'était pas un métier que je pourrais faire toute ma vie. Ce n'était pas un boulot sur. Je pouvais très bien ne plus avoir de contrat du jour au lendemain et me retrouver sans rien.
Je restais quelques minutes avec eux avant de les saluer. Mon père devait aller se coucher et je savais à quel point ce moment était long, compliqué et fatiguant pour ma mère. Je repris la main de Sam dans la mienne et l'entrainais à nouveau dans les coulisses. Je passais rapidement devant mes amis, les saluant brièvement avant de le conduire dans mon espace pour me maquiller et me changer.
- J'en ai pour quelques minutes. Je me démaquille. Je me change et on pourra y aller.
Je lui souris alors que je prenais une lingette pour enlever toutes les traces de maquillage de mon visage.