J'ai 39 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n’aspire qu’à retourner dans un groupe d’intervention. En attendant, ça fait une semaine qu’il a débarqué dans la brigade, qu’on lui colle une petite nouvelle tout juste sortie de l’école …
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« Elle a une haute opinion de toi, ta mère » pour penser que si sa fille était en tenue de soirée, au bras d’un homme qu’elle ne connaissait pas, cela signifiait qu’elle était une escorte girl qui vendait son temps et son corps pour remplir le réfrigérateur. Pas sûr que si les rôles avaient été inversés, cette dernière aurait apprécié que sa fille la considère comme une professionnelle de sexe dès le moment où elle était avec un autre que son père. Un regard pour la jolie blonde. Il pouvait comprendre. Elle devait être fatiguée d’être infantilisée par une mère un peu barrée, et complètement oubliée par un père qui ne s’était toujours pas remis du décès du fils prodigue. Sacré famille que la jeune femme avait. Il préférait la sienne tout fin de compte. Une mère absente, un frère en prison et un père alcoolique, ça posait quand même moins de soucis à Ethan qui menait sa vie comme il l’entendant, sans le moindre jugement de valeur de ces derniers.
Ethan lui proposa de lui acheter des chewing-gums si ce n’étaient que ça qui faisait qu’elle préférait faire des rondes en sa compagnie. Un regard en coin pour cette dernière, mais resta interdit sur ce qu’elle ajouta. Elle était accro à lui. Il eut un moment de flottement, et se concentra rapidement sur la route avant de percuter une petite vieille. Les chewing-gums. Elle était accro en ces gommes à mâcher et non à lui. Un nouveau regard pour elle et lui tendit le paquet, non sans un sourire « C’est pour te garder accro ». Après l’intervention, Ethan proposa une douche à la jolie blonde qui déclina son invitation « Dommage, tu rates quelque chose » et monta en voiture.
Mais le sujet dériva tout autant que l’ambiance. Lizzy avait demandé à ses équipiers de le lâcher un peu. Le beau brun n’appréciait pas lorsqu’on venait à se mêler de ses affaires. Depuis tout jeune, il avait appris à tout gérer seul, et voilà que la jeune femme prenait sa défense. Il entendant déjà les remarques limites de Bishop et Roger concernant son nouveau garde du corps « Ce n’est plus le cas et ce n’est pas une raison pour leur donner de la matière à y penser Liz ! ». Il était agacé par le fait qu’une jeune recrue prenne la défense d’un officier qui avait vingt ans de carrières dans les jambes. Le reste du trajet se déroula dans un silence de plomb et il comprit qu’il avait réellement énervée lorsqu’elle lui fit un doigt d’honneur en se rendant sur les lieux de l’intervention.
En arrivant devant le petit restaurant où ils avaient leurs habitudes, Ethan tenta de faire un pas en direction de la jeune femme. Une tentative infructueuse « Oui, ça montre que je peux lui démonter la gueule s’il continue » et ça marchait mieux que la mise en garde d’une femme tout juste sortie de l’école de police et avec qui, on le soupçonnait d’avoir une aventure depuis des mois. Un soupir en entendant ce qu’elle ajouta. Et alors qu’il posa sa main sur la porte, il la vit prendre une autre direction. Ethan se passa une main sur le visage, terminant dans ses cheveux bruns « Fait chier ! ». Un regard pour la nana au comptoir qui le salua. Il leva sa main et décida de talonner la jolie blonde. Il l’attrapa par le bras, lui donnant un air de déjà-vu « Liz…Attends » et relâcha lentement son emprise « Je m’excuse. Tu as voulu faire les choses biens et je t’en remercie. Mais ces types, ils vont me faire chier à longueur de journées pour ça et… Et j’ai passé une mauvaise nuit, je n’ai pas beaucoup dormi et non, ce n’est pas parce que je me suis envoyé en l’air avec Maria. Je n’ai pas réussi et je me suis retrouvé comme un con à fixer le plafond de ma chambre toute la nuit… Ça m’a quelque peu foutu sur les nerfs. Et tu n’y es pour rien » Enfin si « Désolé… Tu me laisses t’offrir ton smoothie ou tu vas me refaire un doigt d’honneur ? » tout en lui souriant, espérant qu’elle lui pardonnerait.
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Charly
Mar 16 Mar - 15:45
Lizzy Capplan
J'ai 34 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis un bébé flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien.
Elisabeth ou Lizzy en plus court, a passé pas mal d'années à se chercher. Puis elle a découvert ce qu'était de devenir flic. Aujourd'hui, diplome en poche, la jolie blonde qui ne laisse pas indifférent les hommes est prête à leur prouver qu'on peut être sexy, faire un 90C et être capable de réflechir et de tenir un flingue. [/i]
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« -quand tu vis avec plein de fric, que ta fifille décide d’avoir un salaire de base, ça te fait flipper nuit et jour. » ajouta Lizzy. Oui c’était super lourd, super chiant. Et c’était pour ça que Lizzy n’avait pas parlé à sa mère de la banque, de ce qu’elle y avait vécu. Parce qu’elle ne pouvait pas comprendre, parce qu’elle n’aurait pas le tact de Tony. « -elle est chiante parce qu’elle veut tout savoir tout le temps. Oui elle s’inquiète, mais j’ai pas besoin d’elle dans ma vie. Pas à se degré là ! C’est ma mère, pas ma meilleure copine ou ma psy. » enfin la discussion était close, parce que ça l’agaçait rien que d’en parler de toute façon.
Et puis tout était parti en live. A nouveau il y avait cette sorte de tension entre eux. L’énervement alors qu’ils n’étaient plus sur la même longueur d’onde. Elle n’avait rien dit de plus, s’enfermant dans son mutisme après un regard noir. Les bras croisés, elle termina son café en fixant le paysage. Si elle avait pu descendre pour prendre l’air, elle l’aurait fait volontiers. Le doigt d’honneur fut la seule chose qu’elle trouva à faire pour lui signifier qu’elle était en colère.
Une fois en pause déj’, elle n’avait pas desserrer les dents. Malgré les excuses d’Ethan, elle décida de laisser tomber l’affaire. Lizzy n’avait pas envie de réfléchir plus, de savoir qui avait tord ou non. Encore une fois il ne comprenait pas qu’elle avait voulu l’aider. Quand il lui saisit le bras, elle se tourna vers lui en se libérant de son emprise rapidement. « -tu me fais mal à chaque fois quand tu fais ça. » déjà la dernière fois. « -arrêtes de faire ta victime. » souffla la jolie blonde, ce matin il n’avait pas eut d’emmerde ! Peut être que ça avait marché ! Elle ouvrit la bouche pour lui couper la parole avant de froncer les sourcils : « -quoi ? » demanda t elle en ne comprenant pas tout de suite. « -pourquoi tu m’as mentit ? » demanda t elle à nouveau. « -non tu sais quoi je m’en fou. » déclara Lizzy en levant ses deux main devant elle. « -et non tu payes rien du tout. » ajouta t elle avant de regarder la nana qui attendait qu’elle commande. « -oui ba ça va faite pas cette tronche. Celui ci merci. » soupira la jeune femme. « je leur ai pas demandé d’arrêter d’embêter mon copain dans la court de la maternelle. Je lui ai dis de réfléchir trois secondes avant d’ouvrir sa gueule. De se mettre à ta place, et surtout qu’ils ne savent pas ce qu’on a vécu dans cette putain de foutue banque de merde ! » oui elle était vulgaire, mais peut être qu’ainsi il allait comprendre. « -maintenant la recrue est désolée, elle savait pas. La prochaine fois elle restera à sa place de recrue. » elle tendit le bras, donna la monnaie : « -vous voulez son numéro, il est très con mais c’est un bon coup. » avant de regarder Ethan : « -ah non mince je me mêle encore de ce qui me regarde pas. » puis elle lui tourna le dos dans le but d’aller regarder les vagues un moment histoire de redescendre en pression.
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Manhattan Redlish
Mar 16 Mar - 16:15
Ethan O'Connell
J'ai 39 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n’aspire qu’à retourner dans un groupe d’intervention. En attendant, ça fait une semaine qu’il a débarqué dans la brigade, qu’on lui colle une petite nouvelle tout juste sortie de l’école …
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Le beau brun n’avait rien répondu concernant le comportement de la mère de Lizzy car rien que le fait d’en parler, cela semblait l’agacer ouvertement et qu’ils n’étaient pas sur une terrasse, à manger des sushis tout en tentant de changer de sujet pour l’apaiser. Alors il lui jeta un bref regard compatissant, et ils reprirent leur travail. Mais apparemment, la journée semblait placée sous le signe de l’énervement car Ethan ne se montra pas particulièrement remerciant de l’ingérence de Lizzy dans ses affaires avec les autres flics de la 12th. Il se montra sûrement plus abrupte qu’il ne l’aurait pensé au vu de la réaction de la jolie blonde qui prit une autre route que la sienne pour le déjeuner. Toutefois, le policier ne pouvait pas la laisser partir ainsi. Il s’en voulait et avait décidé de courir après elle pour la rattraper, la saisissant par le bras pour l’arrêter dans son élan « Tu as qu’à dire que je te brutalise ! » et soupira, baissant la tête un bref instant et la releva pour poursuivre, se confondant en excuse et expliquant les véritables raisons de sa crise de nerf. Il encaissa la première remarque sur la victimisation et alors qu’il s’apprêtait à répondre pour Maria, cette dernière lui coupa l’herbe sur le pied en lui faisant comprendre qu’elle s’en fichait tout fin de compte.
Un regard pour la vendeuse et de nouveau, reporta son attention sur la jeune femme qui avait décidé de décharger sa colère sur lui. Il comprit rapidement ce qui l’avait blessé ainsi. La recrue. Un nouveau regard pour la vendeuse qui semblait intéressée par la proposition de Lizzy et reporta son attention sur la jeune femme qui s’éloignait de lui. Il regarda de nouveau la vendeuse qui lui tendit son numéro de téléphone « Je suis officier de police madame » et s’éloigna pour rejoindre la jeune femme sur la plage « Toi et moi, faut qu’on parle ! Et c’est un ordre ! » vu qu’apparemment, elle n’avait pas digéré la manière dont il l’avait considéré pendant une seconde, il insista sur ce fait. C’était une recrue au regard du commissariat et des règles. Il se saisit de son bras et l’entraina dans les ruelles cachées par les boutiques du bord de mer et où se trouvaient les voitures des employés et bennes à ordures. Il relâcha son emprise, la mâchoire serrée « Ne me parle plus jamais de la sorte en public, tu as bien compris ?! Nous sommes en uniforme là, pas dans la vie privée ! » alors qu’il agitait les mains devant elle par énervement « Je me suis excusé et c’était sincère. Je comprends que tu as voulu m’aider et ma réaction était disproportionnée. Va me falloir du temps parce que je ne suis pas suis pas le genre de mec qu’on aide en général. Soit on le laisse sur le bas-côté, soit c’est moi qui aide » et tout en la fixant « Et tu es une recrue. Désolé de te l’apprendre, mais c’est un fait. Lorsque tu es en uniforme, tu es une recrue. En dehors, tu es mon amie » puis poussa un soupir, fit quelques pas sur place et ajouta « J’ai besoin de délimiter ma vie professionnelle et ma vie personnelle, parce que… petit rire nerveux - Parce que si je n’ai pas tiré mon coup hier, c’était parce que c’est toi que je veux. Parce que c’était génial nous deux et que j’en veux encore ! Maria m’a dit de te sauter pour t’oublier et ça m’a fait rire parce que je n’arrive pas à me passer de toi » tout en riant nerveusement « Et toi, tu me vantes comme un bon coup à une inconnue alors que j’étais incapable de bander hier soir ! Alors j’ai vraiment besoin de te voir comme une recrue, parce que ça me permet de me rappeler que nous sommes en service et que je n’ai pas le droit de te sauter dessus, d’accord ?! » et joignit ses mains entre elles, comme s’il priait « Alors s’il te plait, laisse-moi t’appeler « jeune fille » ou « recrue » parce que ça me permet de ne pas te baiser sur la banquette arrière de la bagnole » et tourna la tête vers un passant qui le regardait, interloqué des propos du flic « Vous avez un problème ?! Circulez où je vous fou une amende pour m’avoir emmerdé par votre seule présence ». Il l’entendit l’insulter, mais l’ignora, reportant son attention sur Lizzy « Donc on va finir cette journée de boulot, je vais ensuite aller boire un verre, trouver une nana et tenter de me la faire en essayant de t’oublier. En attendant, je te prierai, s’il te plait, de ne pas faire la gueule parce que je t’ai évoqué comme une recrue. Tu sais bien que je ne te réduis pas à ça et malheureusement, ça fout toute ma vie sexuelle en l'air ! » avec un sourire amusé.
Puis il se saisit du smoothie de la jeune femme « Faut que j’en prenne un. J’ai rien avalé pour te courser après... Et arrête de me crier dessus, ça m'excites ! » et retourna auprès de la vendeuse, lui commanda la même boisson.
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Charly
Mar 16 Mar - 18:47
Lizzy Capplan
J'ai 34 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis un bébé flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien.
Elisabeth ou Lizzy en plus court, a passé pas mal d'années à se chercher. Puis elle a découvert ce qu'était de devenir flic. Aujourd'hui, diplome en poche, la jolie blonde qui ne laisse pas indifférent les hommes est prête à leur prouver qu'on peut être sexy, faire un 90C et être capable de réflechir et de tenir un flingue. [/i]
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« -non mais j’ai le droit de dire que tu me fais mal et que j’aime pas particulièrement ça. » répliqua Lizzy avec un regard dur. Encore une fois ça partait en couille, ils se criaient dessus simplement parce qu’il ne savait pas dire merci ! C’était quand même pas si compliqué. Elle réagissait sûrement avec excès. Une façon de l’éloigner d’elle ? C’était peut être plus simple s’ils se faisaient la gueule. Parce qu’elle avait bien compris qu’en passant à l’acte la première fois, en franchissant le pas, elle avait fait dérailler un truc dans la vie d’Ethan. Il lui avait dit hier soir. Il s’était tiré en mettant un terme à la soirée parce qu’il ne parvenait pas à se la sortir de la tête ! C’était pas rien ! Et c’était la faute de Lizzy. Et voilà qu’il ajoutait que ça avait été compliqué pour lui hier soir avec sa Maria. Ça aussi donc c’était sa faute !
Lizzy se figea sur place lorsqu’il lui donna un ordre. Elle se mordit la joue en tentant de prendre sur elle. Inspiration avant qu’il ne lui prenne le bras de nouveau. « -j’ai plus deux ans... » ironisa Lizzy en le suivant sans se débattre. « -super glamour... » commenta la jeune femme en regardant la ruelle. Elle le fixa du regard sans ciller à mesure qu’il tentait de reprendre sa place d’officier instructeur. C’était peut être ça le souci, ils avaient tout mélangé. « -t’habitues pas trop vite, c’était la dernière fois » répliqua la jeune femme. Lorsque le mot recrue fut à nouveau prononcé, elle se passa une main sur le front, soupirant à nouveau.
Elle le regarda à nouveau fixement, écoutant la suite. Elle resta sans voix. Que dire ? Pendant trois secondes, seulement trois secondes elle eut pitié de lui et de sa libido. Et puis elle se sentit mal aussi pendant les trois secondes suivante, parce que visiblement elle était le problème. « -amusant de la part du type du vient de me faire un serment sur le fait qu’on soit en uniforme et pas dans la vie privé ! » avant de regarder le type qui venait de passer. Un nouveau soupire alors qu’Ethan disait au mec de mettre les voiles. Elle se pinça les lèvres pour éviter de répondre quoi que se soit. Parce qu’ils n’allaient jamais s’en sortir sinon. Mais se fut plus fort qu’elle : « -bien ! Très bien ! A vos ordres officier ! » avec un petit ton sarcastique et un regard noir qu’elle baissa rapidement en tournant la tête pour regarder la pauvre ruelle dans laquelle ils se trouvaient. « -hé ! » râla la jeune femme lorsqu’il lui arracha son gobelet des mains. Elle renversa sa tête en arrière en entendant la dernière phrase. « -et respirer j’ai le droit ?! » cria la jolie blonde avant de donner un coup de pieds dans une poubelle, et de réprimer un petit gémissement.
Ce fut légèrement boiteuse qu’elle arriva vers Ethan. Elle lui arracha son gobelet des mains, avant de rejoindre la voiture avec seulement un regard. Heureusement ils furent bien assez occupé durant l’après midi, cela leur évita de devoir parler à nouveau. Simplement des interventions. Avant de sortir de la voiture une fois devant le poste, elle lâcha : « -t’as qu’à penser à moi quand tu la baises ce soir. » un regard, pas le moindre sourire, et elle quitta la voiture, direction les vestiaires. Sous la douche, elle n’arrivait pas à calmer la boule de colère qu’elle sentait au creux de son ventre. Encore moins l’espèce de feu qu’Ethan avait créé en elle. En s’habillant Lizzy se décida à parler. Ils venaient de troquer les uniforme pour les tenues de ville, plus de barrière.
Pourtant en sortant du commissariat, elle n’en fit rien. A quelques mètres de l’entrer, Tony l’attendait. Surprise elle s’avança vers lui et demanda : « -qu’est ce que tu fais là ? Tu m’as pas dis que tu rentrais plus tôt... »« -je voulais te faire une surprise et visiblement c’est réussit. Quoi que j’avais imaginé que tu me sautais au cou... » elle lui sourit et passa ses bras autour de son cou. « -excuses moi… j’ai eu une longue journée... » elle frotta son nez à celui de son petit ami avant de l’embrasser en souriant. « -j’adore quand tu portes cette robe... » ajouta Tony en glissant sa main dans la sienne. Au final, elle n’avait même pas vu si Ethan l’attendait ou non. Ils ne bossaient pas ensemble avec une semaine. Ça leur laisserait le temps de digérer tout ça.
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Mar 16 Mar - 20:34
Ethan O'Connell
J'ai 39 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n’aspire qu’à retourner dans un groupe d’intervention. En attendant, ça fait une semaine qu’il a débarqué dans la brigade, qu’on lui colle une petite nouvelle tout juste sortie de l’école …
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Une seconde. C’était le temps nécessaire pour tout foutre en l’air entre eux deux. Un mot de trop et c’était l’esclandre. Peu importe-s’il étaient en service et en uniforme. Une sorte d’incompréhension de l’autre les avait gagnés depuis qu’ils avaient décidé de ne plus coucher ensemble. Comme si cela avait été le déclencheur, ou bien était-ce leur frustration qui parlait pour eux… En tout cas, ça l’était pour Ethan qui avait l’impression que toute sa vie foutait le camp depuis quelques temps. Alors, peu importe s’il avait fait mal à Lizzy en lui saisissant le bras. Peu importe si elle n’aimait pas la ruelle dans laquelle il l’avait trainé, il devait parler et vider son sac. Cela devenait une véritable nécessité pour le beau brun qui voulait reprendre le contrôle de sa carrière, de sa vie en générale et surtout sexuelle. Parce que ce n’était plus le cas depuis que Lizzy y était entrée. Tel un ouragan, elle avait chamboulé beaucoup de choses chez lui, parfois en étant une véritable protagoniste comme le soir où elle avait frappé chez lui pour coucher avec lui, parfois en étant spectatrice comme lors de la prise d’otage à la banque. Mais dans tous les cas, elle était là et ça commençait réellement à perturber le beau brun qui avait toujours fait en sorte de mener une vie de solidaire jusqu’alors.
C’était la raison pour laquelle, Ethan se retrouvait face à elle, dans une ruelle peu attrayante, il pouvait le lui accorder, à déballer tout ce qui se passait. Son envie insatiable pour elle, au point de ne plus pouvoir coucher avec une autre femme. Le fait qu’il y avait une nécessité de tout cloisonner dorénavant. Lorsqu’il eut fini, il serra des dents en entendant la remarque de la jeune femme. Elle n’avait pas compris, ou n’avait pas eu envie de comprendre « Je vois… » et posa son regard sur le type passant par là et qu’il envoya chier sans ménagement. Apparemment, peu importe ce qu’il avait pu dire, elle était en colère contre lui et n’entendait plus rien. Ethan resta silencieux, prit sur lui et tenta de la faire sourire. En vain. Elle reprit son gobelet et il la laissa rejoindre la voiture. L’après-midi fut bien remplie, les empêchant de parler de quoi que ce soit, s’enfermant dans un silence de plomb.
En sortant de la voiture, il entendit sa remarque acerbe et claqua violemment la porte, avant de poser ses bras sur le toit de la voiture, son front contre. Un soupir et il se rendit au vestiaire. Une douche rapide et troqua son uniforme contre sa tenue de ville. Il passa à son bureau pour vérifier que tout était en ordre et tenta de rattraper Lizzy qui venait de passer devant lui sans même s’en rendre compte. Il devait lui parler. Mais Ethan resta interdit au sommet des marches séparant le hall et le trottoir. Tony était venu la chercher. Il les observa, silencieusement. Après tout, elle avait quelqu’un dans sa vie. Il ne pouvait pas se mettre d’y interférer une nouvelle fois. Ils avaient commis une erreur et il était temps pour lui, de passer à autre chose… La voix de son capitaine retentit derrière alors qu’il s’approcha de son officier « O’connell, j’ai transmis votre demande de mutation à Seattle. Cela m’a surpris. Je sais que votre intégration a été difficile, mais j’espérais qu’avec le temps… ». Le policier releva son regard sur lui « Il est temps pour moi de tracer un trait sur cette ville et de commencer une nouvelle vie où je ne serais plus le type qui a fait tuer son équipier, vous comprenez ?! ». Son capitaine acquiesça lentement de la tête, posant sa main sur son épaule « Les demandes peuvent durer quelques mois. J’espère que vous changerez d’avis entre temps » et ce dernier retourna dans son bureau, laissant Ethan sur le rebord des marches, observant Lizzy et Tony s’éloigner « Donc tu pars ?! ». Le policier tourna la tête vers Gina, lui adressant un sourire « D’ici quelques mois. C’est mieux pour tout le monde » « Si tu le dis… Votre soirée s’est bien passée ? ». Ethan se mit à sourire, amusé « Oui. C’est un chouette endroit » « Elle le sait ? » « Que je demande ma mutation ? Non… » « Pas ça. Que tu es en train de tomber amoureux d’elle ? » « Qu’est-ce que tu racontes ?! C’est mon équipière et mon amie » « Si tu le dis. Rentre bien l’Irlandais » en appuyant sur ce dernier mot pour le faire chier. Ethan se passa une main lasse dans la nuque et rentra chez lui ce soir.
Les jours qui suivirent, Ethan fit en sorte de ne pas croiser le chemin de Lizzy et il y parvint sans trop de mal. Le soir venu, il tentait de reprendre sa vie d’avant. Quelques bières et une fille différente chaque soir. Il demanda même au Capitaine de le laisser une semaine de plus sans Lizzy, prétextant vouloir se faire pardonner auprès de Roger et Bishop pour son comportement et fit équipe avec ces derniers. A la fin de la journée, il ne l’attendait plus au pied du commissariat, se rendant chez Joe et rentrant accompagné. Mais il ne pouvait pas la fuir indéfiniment…
Assis dans la voiture pour éviter la pluie qui s’abattait sur Los Angeles, il buvait tranquillement son café en attendant Lizzy qui finit par entrer dans la voiture « Salut. Prête pour une longue journée ennuyeuse sous la pluie ? » en lui souriant et démarra la voiture.
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Mar 16 Mar - 21:45
Lizzy Capplan
J'ai 34 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis un bébé flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien.
Elisabeth ou Lizzy en plus court, a passé pas mal d'années à se chercher. Puis elle a découvert ce qu'était de devenir flic. Aujourd'hui, diplome en poche, la jolie blonde qui ne laisse pas indifférent les hommes est prête à leur prouver qu'on peut être sexy, faire un 90C et être capable de réflechir et de tenir un flingue. [/i]
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Tony… Le voir là à l’attendre venait de lui mettre une bonne claque dans la face. Lizzy réalisa qu’elle l’avait totalement oublié ! Une sensation horrible l’envahit. Alors qu’il lui souriait débordant d’amour, elle se sentait encore plus mal. Ne pas voir Ethan pensant quelques temps serait bénéfique. Il le fallait. Parce qu’elle était en train de vriller complètement. A la base elle vivait avec un homme dont elle était tombée amoureuse. Avec qui elle voulait faire sa vie. Et au lieu de s’inquiéter de savoir si son voyage se passait bien, elle se prenait la tête avec son ex amant ! Il fallait que ça s’arrête. Ça serait mieux pour tout le monde. Sa main dans celle de Tony, ils rentèrent chez eux. Petite soirée en amoureux, ils prirent le temps de discuter. Elle lui raconta la rencontre avec ses parents, expliqua l’idée du resto venant de son collègue – qui ne plu pas vraiment à Tony et qui eut la franchise de lui dire. Mais il se focalisa plus sur le face à face avec son père que sur ça.
Ne plus bosser avec Ethan fut assez libérateur au départ. Elle se concentrait plus sur le boulot et lorsqu’elle rentrait chez elle, plus sur sa vie de couple. Peu à peu l’harmonie revint entre elle et Tony. Et peu à peu… sa relation avec Ethan - aussi bancale soit elle- lui manqua. Plusieurs fois elle fut tentée de lui écrire, mais elle se résigna à chaque tentative. Parce que le problème de la petite vie bien réglé d’Ethan, c’était elle. Donc éloignement et silence. Jusqu’au jour où ils furent contraint de bosser à nouveau ensemble. « -bonne journée mon roudoudou... » souffla Lizzy à l’oreille de Tony en embrassant sa nuque, alors qu’il dormait encore. Encore une fois ils étaient à contre temps niveau planning. Mais bon…
En uniforme elle avait couru sous la pluie pour rejoindre la voiture. Les deux pieds dans une flaque juste devant la portière elle râla en montant : « -t’aurai pu te garer un peu plus loin… j’ai les pieds trempé ! » ça commençait bien. Elle baissa le part soleil et regarda ses cheveux qui dégoulinaient, avant de refermer le tout et de dire : « -je déteste les jours de pluie. C’est déprimant ! » commença t elle avec pour objectif de redevenir la Lizzy du départ. Celle qui parlait pour rien. « -le seul truc cool c’est les arc en ciel après ! » elle boucla sa ceinture et ajouta : « -chewing gym please sergent officier chef suprême ! » un sourire avant de clamer alors que la radio balançait déjà des infos : « -putain mais déjà ! On a même pas démarré ! Et j’étais pas en retard en plus ! » la matinée se passa sans trop de souci, et ils parvinrent à garder une bonne entente et une bonne humeur. A leur retour au poste en fin de matinée, alors qu’elle venait de poser ses fesses pour faire un rapport, et qu’Ethan avait mis un type qui cognait sa femme derrière les barreaux, le patron les appela. « -on a fait une connerie ? » demanda Lizzy entre ses dents en marchant à côté d’Ethan pour rejoindre le bureau du boss. Elle avait beau chercher, elle ne voyait pas. La jolie blonde ferma la porte comme à la demande de leur supérieur, fronçant légèrement les sourcils. Elle le sentait pas du tout ! Docilement elle pris place dans un des fauteuils comme on venait de lui demander. « -vous voulez qu’on fasse quoi ?! » s’était elle écrié cinq ou dix minutes plus tard. « -ils ont personnes pour faire ce genre de truc aux mœurs ?! » un regard pour Ethan avant de regarder à nouveau le patron. Oui d’accord elle était juste une recrue mais ça n’empêchait pas qu’elle ne soit pas chaude à l’idée de devoir se déguiser en prostituée !
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Mar 16 Mar - 22:08
Ethan O'Connell
J'ai 39 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n’aspire qu’à retourner dans un groupe d’intervention. En attendant, ça fait une semaine qu’il a débarqué dans la brigade, qu’on lui colle une petite nouvelle tout juste sortie de l’école …
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Deux semaines, et pourtant, en voyant son équipière courir sous la pluie pour le rejoindre dans la voiture de police, Ethan comprit que ça n’avait pas été suffisant. Pas pour la colère qu’il avait pu éprouver le jour où il avait décidé de s’imposer cette distance, mais sur ce qu’il commençait à éprouver pour elle. Gina n’aurait pas pu la fermer au lieu de dire cela à voix haute et d’embrouiller son esprit ?! Mais c’était un fait. Il n’était pas amoureux d’elle, comme Tony pourrait l’être, mais elle n’était pas non plus une simple amie, comme elle avait pu l’être durant des mois… « On dit « bonjour » quand on est polie » alors qu’il lui souriait avec un certain amusement. Ça lui faisait du bien de la revoir, de l’entendre encore déblatérer sans but sur la pluie et les arc-en-ciel. Il la laissa parler, démarrant simplement la voiture et un nouveau regard pour cette dernière, lui donnant la gomme à mâcher « Ethan… Ça suffira » même si tout cela lui rappelait leurs premiers jours sur le terrain. Elle qui parlait à tout-va et lui qui rester à ses côtés, enfermer dans son mutisme habituel. La radio avait décidé de rythmer leur journée avant même qu’elle ne commence. Pendant qu’il se chargeait de conduire la voiture, il la laissa prendre en main la radio pour leur signaler qu’ils prenaient l’intervention « La pluie ne semble pas arrêter la criminalité » et c’était partie pour une énième journée à régler les soucis des citoyens.
Ethan revenait tout juste des prisons de garde-à-vue que leur capitaine les appela. Pendant un court instant, ce dernier eut la crainte que son supérieur fasse un impair concernant sa demande de mutation. Prenant place sur les sièges face au bureau de ce dernier, il resta à l’affût. Finalement, c’était pour une mission sous-couverture afin d’aider la brigade des mœurs. Un regard pour sa coéquipière qui ne semblait pas parvenir à garder le silence « Vous discutez les ordres maintenant Capplan ?! Ils vous attendent et – un regard pour l’extérieur – vous allez pouvoir profiter des rayons du soleil et d’une nuit étoilée. Si ce n’est pas merveilleux cela. Maintenant, déguerpissez de mon bureau, j’ai du travail ». Le beau brun était resté silencieux tout du long et laissa Lizzy sortir en première. Il s’avança jusqu’aux deux lieutenants de la brigade des mœurs qui leur exposa les règles. Ils devront trouver un signe pour les alerter à chaque fois qu’un homme ou une femme souhaitera conclure. Ainsi, ils procèderont à l’arrestation et cela, durant quelques heures. Ils leur donnèrent quelques affaires et les laissèrent se changer dans les vestiaires.
Le policier troqua donc son uniforme pour un pantalon noir dès plus moulant, une paire de chaussure de ville qui n’était pas au goût du futur quarantenaire et un débardeur qui laissait apparaître sa musculature et ses tatouages. Il mit à maximum de gel dans ses cheveux bruns pour les plaquer en arrière et une boucle d’oreille, et termina par faire disparaitre sa barbe naissante. Il revint sous le sifflement de Finn « Mignon le petit con ! » « Je vais me taper ta mère, si tu veux participer mon mignon » tout en mimant un baiser et rejoignit les deux lieutenants. Un regard pour Lizzy qui arriva et qui se fit bien plus siffler que lui. Il resta interdit devant la vue et déglutit avec difficulté. Un froncement de sourcil, il détourna le regard et se concentra sur sa mission…
Voilà comment ils étaient arrivés à faire le tapin dans une avenue réputée pour le trafic de drogue, les overdoses et le tapinage à outrance. L’envers du décor de Los Angeles. Espacés tous les deux de quelques mètres, Ethan ne cessait de jeter des regards à sa coéquipière, tout en tentant de se raisonner. « Arrête de mater ta collègue l’Irlandais et concentre-toi » entendit-il dans l’oreillette. Il ne répondit rien, un regard pour ses chaussures. Il était mal dans ce pantalon qui ne laissait aucune place à l’imagination et le premier client arriva. Puis le second. Ainsi de suite. Il voyait un défilement de personnalités complètements opposées. Des timides, des hommes mariés, des jeunes en recherche d’une première fois, des refoulés, des assumés… Un à un, il les faisait arrêter. Apparemment, sa petite gueule de con semblait faire effet. Mais Lizzy… C’était bien plus que cela. Ils semblaient tous avoir d’yeux que pour elle et resta donc à l’affût du moindre souci, du moindre risque qu’elle pourrait courir.
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Charly
Mar 16 Mar - 22:37
Lizzy Capplan
J'ai 34 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis un bébé flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien.
Elisabeth ou Lizzy en plus court, a passé pas mal d'années à se chercher. Puis elle a découvert ce qu'était de devenir flic. Aujourd'hui, diplome en poche, la jolie blonde qui ne laisse pas indifférent les hommes est prête à leur prouver qu'on peut être sexy, faire un 90C et être capable de réflechir et de tenir un flingue. [/i]
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Elle avait redouté cette journée qui finalement avait plutôt bien commencée. Ça lui faisait du bien de le revoir, de pouvoir rire avec lui, discuter de tout et de rien. Pas de sous entendu comme ils en avaient prit l’habitude. Ils étaient semble t il capable de se tenir comme il fallait soit l’un soit l’autre. Même l’arrestation du type qui cognait sa femme avait rappelé à Lizzy leur première journée. Appréciable et appréciée. Elle avait le sourire malgré la pluie. Elle se sentait bien, détendue, à des années lumières de leur engueulade. Ça faisait du bien. Pourtant, elle le trouva beau dans son uniforme. Elle mata son cul à mesure qu’ils montaient les escaliers, elle bloqua un quart de secondes après qu’il lui ait adressé un sourire en coin avant de monter en voiture. Concentration ! C’était ce qui lui avait permis de ne pas laisser son esprit divaguer durant toute la matinée.
Et puis ils furent convoqué dans le bureau du patron, et la jeune femme ne put se taire face à ce qu’on lui demandait de faire. « -non chef... » avait elle répondu avant de se pincer les lèvres et de baisser les yeux comme une gamine prise en faute. Une fois dehors, pas le temps de dire quoi que se soit à Ethan, les gars des mœurs étaient là pour les briffer. Dans les vestiaires elle regarda quelques minutes les fringues qu’on lui avait demandé de porter. Et rageait intérieurement. Forcement ils avaient choisi la blonde à forte poitrine pour ce job de merde ! Un soupire en se concentrant sur le fait que oui, c’était le job. Un message rapide à Tony pour lui dire qu’elle ne rentrerait pas cette nuit. Mission en plus. Truc de merde. Elle lui expliquerait demain. Mini jupe en cuir, haut à voilage transparent qui laissait voir tous ce qu’il y avait en dessous, soit un soutiens gorge en dentelle rouge, histoire qu’il ressorte bien dessous le noir. Elle avait un peu forcé le maquillage, enfilée les échasses qu’on lui avait donné en guise de chaussures. Grosses boucles d’oreilles, gloss sur les lèvres, un petit manteau de fausses fourrure. Forcement les collègues la sifflèrent. Alors elle pointa son index et le rapprocha de ses lèvres pour y déposer un baiser.
Un regard pour Ethan, avant un sourire en coin. « -sympa la boucle d’oreille... » commenta la jeune femme qui évita de parler du pantalon qui donnait simplement envie de lui mettre une main aux fesses, voir une petit claque. Dans la voiture, elle ne cessait de bouger les jambes, stressée au possible. Mal à l’aise dans cette jupe bien trop courte. Pourtant, elle était sortie de là, avait inspiré un grand coup avant de se mettre dans la peau du perso. Elle avait dans la bouche un chewing gym d’Ethan, et de loin elle fit une bulle avant de lui sourire. Lizzy eut du succès. Trop à son goût. Pas un seul qui lui donna envie. Grand, gros, jeune ou vieux… Un plan à trois, un truc super crade, un autre bien plus hard. Heureusement qu’à chaque fois il y avait quelqu’un pour interpeler le type et couper court à tout ça. Au bout d’un moment, elle commença à avoir mal aux pieds, et un peu froid. Elle commença à espérer que ça se termine bientôt.
Et puis un type baraqué se pointa. Crane rasé à blanc, gueule de méchant. Il arriva droit sur elle. Jouant son rôle, elle rentra dans la drague, écoutant ce qu’il voulait. La provocation avait marché jusqu’à maintenant. Mais pas ce coup-ci. Le type passa son bras autour de ses épaules, serrant son poignet au passage. Merde… il commença à avancer, la forçant à en faire de même. A mesure qu’ils marchaient, elle voyant arriver une ruelle sombre et la peur commença à se pointer. Ils foutaient quoi les autres bordel ! Ils étaient en pause café ?! Ne voulant pas se trahir, elle se détacha du type avec un : « -hé doucement mon beau… » en l’espace de quelques secondes elle se retrouva plaqué contre le mur de la ruelle : « -je peux pas les voir les traînées dans ton genre ! Je vais me faire un vilain plaisir avec toi. »« -lâches moi. » demanda alors Lizzy, après tout elle était flic, pas seulement une petite blonde qui flippait pour tout et rien. « -quoi qu’est ce que t’as, t’as peur ? Tu va la sentir passer, et tu va crier. » elle se figea en sentant une lame juste à côté de sa gorge. Putain main ils foutaient quoi les autres !!
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Manhattan Redlish
Mar 16 Mar - 23:15
Ethan O'Connell
J'ai 39 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n’aspire qu’à retourner dans un groupe d’intervention. En attendant, ça fait une semaine qu’il a débarqué dans la brigade, qu’on lui colle une petite nouvelle tout juste sortie de l’école …
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Un regard pour sa montre et il entendit à l’oreillette « On s’ennuie l’Irlandais ? ». Pour répondre, il passa sa main sur son visage en faisant un signe d’honneur discret. Pas qu’il n’aimait pas le pantalon moulant et l’ambiance de cette avenue, mais le beau brun avait envie d’une douche, d’une bière et d’aller se coucher, en espérant oublier cette intervention au plus vite. Ethan s’était engagé dans la police pour le groupe d’intervention, pas pour jouer les prostitués sous couverture pour la brigade des mœurs. Chacun son truc. Il jeta quelques regards à Lizzy, comme pour s’assurer de sa sécurité. Le quartier n’était pas tranquille. Au début de sa carrière, le policier en avait vu plus d’une se faire agresser violemment par un client, que cela soit sexuellement ou par des coups à répétition. Parfois, ils se retrouvaient à devoir appeler leurs proches pour signaler leur décès… Il n’avait pas envie que cela se produise avec Lizzy. Un client le coupa dans le fil de ses pensées. Un signe et laissa la voiture repartir en expliquant que ça ne serait pas pour ce soir finalement. Lorsqu’il releva la tête, la jeune femme avait disparu.
Le policier sentit son cœur battre à tout rompt, l’angoisse l’assenait de l’intérieur. Il quitta son côté du trottoir, interrogea du regard les passants, mais rien. Puis il entendit sa voix et il se précipita dans une ruelle sombre, presque glauque. Sans réfléchir davantage, le policier se rua sur l’homme qui se tenait tout contre la jolie blonde. Il le dégagea en arrière, puis se positionna sur lui, le frappant un bon coup « Police ! Vous êtes en état d’arrestation ». Puis les deux flics de la brigade des mœurs arrivèrent presque aussitôt prendre la relève « On s’en occupe ». Ethan s’approcha de Lizzy, posant ses mains sur son visage et lui sourit avec douceur, l’inquiétude se lisant dans son regard « Eh ! Ça va ? » et la serra dans ses bras « Si tu as temps besoin d’argent, je peux te dépanner, pas besoin de faire d’extras » et se recula, ses mains de nouveau sur son visage, en riant presque, plus par peur que par amusement « Allez viens ! On rentre » sans attendre la moindre réponses des deux lieutenants. Gina avait peut-être raison tout fin de compte. La peur qu’il venait d’éprouver, n’était pas seulement celle que l’on pouvait ressentir pour une amie en danger. C’était plus viscérale, plus fort.
En arrivant au commissariat, le policier troqua ses fringues de gigolo pour son jean habituel, t-shirt blanc et veste en cuir après une douche, et retourna dans le hall. Il n’eut pas le temps de l’atteindre qu’il échangea un regard pour Lizzy. Ce fut le moment que choisi les deux lieutenants et leur capitaine pour les interpeller « L’Irlandais ! Tu as foutu la mission en l’air pour aller sauver la belle et toi, tu aurais pu nous faire signe ». Le beau brun se passa une main dans le coup, se plaça devant la jeune femme et rétorqua « On n’en a rien à foutre de votre mission à la con. J’ai sauvé mon équipière et ça me convient. Si jamais vous avez des requêtes, mon capitaine est ci-présent. Nous, on rentre » tout en se retournant vers Lizzy, après un clin d’œil. Il dévala les marches et inspira profondément en arrivant sur le trottoir « Quelle soirée de merde ! Ça mérite bien un verre chez Joe ! Tu m’accompagnes ? » en tournant la tête en direction de la jeune femme « Ça va toi ? Tu as peut-être envie de rentrer voir Tony et dormir un peu ». Après tout, ça semblait bien fonctionner pour eux à nouveau. Il n’avait pas envie de foutre la merde à nouveau.
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Charly
Mer 17 Mar - 14:14
Lizzy Capplan
J'ai 34 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis un bébé flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt bien.
Elisabeth ou Lizzy en plus court, a passé pas mal d'années à se chercher. Puis elle a découvert ce qu'était de devenir flic. Aujourd'hui, diplome en poche, la jolie blonde qui ne laisse pas indifférent les hommes est prête à leur prouver qu'on peut être sexy, faire un 90C et être capable de réflechir et de tenir un flingue. [/i]
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Qu’est ce qu’elle pouvait faire mise à part lui mettre un genou dans l’entre jambe ?! Encore une fois, le type devait faire trois fois son poids ! Et c’était du muscles ! Ce qu’il lui dit n’arrivait même pas à ses oreilles. Elle se concentrait uniquement sur la lame qui se trouvait juste la sous son cou, contrôlant sa peur autant que possible, luttant aussi fort qu’elle le pouvait pour le tenir à distance. Même si le mot était nul. Il s’était plaqué contre son corps, l’écrasait contre le mur. Elle pouvait sentir son souffle de dans son cou, son haleine alcooliser. Et elle devait faire quoi là ? Hurler haut et fort qu’elle était de la police ? Crier à l’aide ? Mais soudainement le poids disparu de sur sa poitrine, elle eut subitement la sensation d’avoir manqué d’air. Ethan venait de venir à son secours. Les mecs des mœurs se pointèrent enfin, une fois que c’était terminé.
Tremblante, elle avait porté une main à son cou. C’était pas passé loin. Le regard fixé sur le type que les collègues de mœurs embarquait, elle cligna des yeux pour regarder Ethan. Un pincement de lèvres, un hochement de tête. « -ouais… ouais… ça va… Grace à toi… mais ouais d’accord j’suis une recrue… une petite recrue de merde. » dans ses bras elle eut envie d’y rester des heures. Un petit rire à la connerie qu’il sortie. « -le dis surtout pas à ma mère ! » répliqua la jeune femme avec un sourire de soulagement. « -ouais je veux bien... » ajouta Lizzy alors qu’il proposait de rentrer. Elle avait eut sa dose de flippe pour la soirée.
Dans la voiture, elle avait envie de se blottir contre lui, mais ils avaient passé une journée plutôt paisible, pas de prise de tête entre eux… Du coup c’était sûrement pas le moment de déraper. Une fois au poste, elle traça jusqu’aux vestiaires, et prit une douche brûlante. Elle était gelée, sans compte qu’elle avait l’impression d’être sale. Pour une fois elle espérait qu’Ethan l’attendrait dehors… Pour lui dire merci. Encore une fois. De lui avoir sauver les miches. Sans savoir vraiment pourquoi, lorsqu’elle le vis, elle eut tout de suite une envie folle de lui. Elle ouvrit la bouche fit un pas dans sa direction mais ils furent interrompu. « -hé vous vous étiez en train de faire quoi de vous toucher ? La prochaine fois vous déguiserez vous même. » elle avait juste envie de les baffer ces deux cons ! Mais Ethan s’interposa entre elle et leurs collègues. Wahou, il était bien plus censé qu’elle. Impressionnant même de le voir réagir ainsi. Lui qui d’ordinaire s’enflammait directe. Et voilà qu’elle trouvait ça super sexy.
Heureusement il faisait frais dehors, et ça l’aida un peu à se calmer. Un sourire avec un petit rire nerveux : « -on est d’accord ! » elle s’apprêtait à dire oui lorsqu’il évoqua Tony. Lui qui savait si bien la fermer d’ordinaire, il pouvait pas le faire lorsqu’il le fallait. « -je lui ai dis que je rentrais pas. J’savais pas combien de temps ça allait durer. De toute façon il a fait pas mal de nuit et – un regard pour son téléphone pour l’heure – vu l’heure il dois déjà dormir. » elle fit trois pas et se tourna vers Ethan. « -ah du coup ça veut dire oui, je veux bien que tu payes quelques coups à boire. » encore trois pas avant d’ajouter : « -et ça va. J’ai gagné en maturité. » par rapport à la première grosse brute qu’elle avait rencontré.
Trois quart d’heure plus tard, elle riait de bon coeur, un peu ivre après avoir enchaîné une bonne dizaine de shoot de téquila. Ils s’étaient foutu de la gueule des types de mœurs. Puis elle avait attaqué sur le sujet pantalon moulant de fou et boucle d’oreille. Le mal de pieds, les échasses horrible à porter. Elle pouvait se permettre de s’enivrer ce soir, demain ils avaient leur journée après cette soirée pourrie. Un coude sur le comptoir, ils s’étaient assis au bar, elle attrapa les joues d’Ethan de l’autre main. « -j’aime mieux quand t’es pas rasé de près. Ça colle mieux avec ton côté mauvais garçon. » elle le lâcha et ajouta : « -attention je dis pas que ça te va pas. T’es canon quand même. » ça s’entendait dans sa voix qu’elle avait un peu trop bu. Mais ça lui faisait du bien de se vider un peu la tête. « -oh hé t’as démonstration de self control là ! Pfff ! J’ai adoré ! Moi j’avais juste envie de leur casser la gueule ! » déclara Lizzy posant sa main sur la cuisse d’Ethan, tout en riant.