J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
avatar :copyright:️ Bazzart.org
Assis sur le siège passager du SUV, il réajusta proprement sa cravate dans son gilet de costume, tout en écoutant, d’une oreille peu attentive l’échange entre les deux femmes…
FLASH-BACK
« Je me rattraperais ce soir en rentrant. Tu n’en pourras plus de moi » tout en lui jetant un rapide regard, et reporta son attention sur sa chemise. Oui, ce témoignage avait foutu en l’air leur journée de baise prévue. Deux semaines qu’il n’avait pas pu l’avoir pour lui tout seul, et voilà qu’il se retrouvait à tirer rapidement son coup sur le canapé, sous la douche et qu’il devait s’habiller en pingouin en toute hâte pour ne pas arriver en retard au tribunal. Il savait qu’elle était déçue parce que ce genre de journées rien que tous les deux étaient devenu rares et qu’ils étaient clairement en manque l’un de l’autre. Il termina de boutonner sa chemise, mais ses manches, c’était une toute autre histoire. Un doux sourire se dessina sur ses lèvres en la voyant l’aider comme s’ils étaient mariés depuis des années « C’est pour ça que je n’en porte pas tous les jours » et sourit « Je préfère être habillée de toi » et l’embrassa avec envie « Faut que j’y aille » tout en attrapant sa veste de costume et se retourna « T’inquiète pas, je ne deviendrai jamais comme ces coincés d’Harvard à venir au boulot vêtu de la sorte ». En arrivant au tribunal, il avait souri en lisant le message de Lizzy et sortant la petite culotte de sa poche.
FIN FLASH-BACK.
Finalement, il avait fini par enfiler les mêmes costumes que ces diplômés d’Harvard. Mais tellement de choses avaient changé en trois ans… Parfois, lui-même ne parvenait pas à se reconnaître. Quant à ses amis, il avait fini par ne plus avoir des nouvelles aussi régulièrement depuis bientôt deux ans… Seul Tommy continuait à s’accrocher en lui martelant, à chaque rencontre, qu’il avait changé. Trop changé. Quelques années auparavant, il aurait tenté de réparer les pots cassés avec Lizzy, et aurait tenté de se justifier de son départ précipité. Il l’aurait intégré dans son équipe comme un membre à part entière. Au lieu de ça, il imposait une distance entre eux deux, comme si elle était un élément perturbateur à son quotidien. Les choses avaient bien changé…
C’est peut-être la raison qui l’avait poussé à se rendre à ce petit restaurant en face du commissariat et à ramener des bagels végétariens et un smoothie. Il déposa le sac sur le bureau et s’installa à ses côtés, tout en maintenant une certaine distance. Un sourire. Elle avait toujours faim. Mais il y a trois ans, c’était de lui qu’elle avait toujours faim.
FLASH-BACK
« Lizzy, nous sommes au restaurant… Ton pied » alors qu’il le sentait remonter jusqu’à son entrejambe. Le regard qu’elle posait sur lui, lui donnait envie de la prendre là, maintenant, sur cette table, alors qu’ils n’en étaient qu’à la salade. La dévorant tout autant du regard, il réclama l’addition « Et moi qui pensait que tu avais faim, je n’avais pas compris que tu voulais de mon biscuit » et paya l’addition. Ils n’attendirent pas d’arriver chez lui et se félicita intérieurement d’avoir pris la voiture plutôt que la moto ce soir-là.
FIN FLASH-BACK
Un froncement de sourcil en regardant la nourriture qu’il venait de poser sur la table et releva son regard sur elle « Non, pourquoi tu dis ça ? » et déballa son propre bagel « Des bagels végétariens et smoothie kiwi céleri ». Un maigre sourire amusé quand elle évoqua Los Angeles « Il y a des fast-foods aussi à Los Angeles. C’est juste que je n’y mange plus » parce qu’il avait décidé de troquer son régime à base de gras pour un régime qui lui permettait de garder la santé. Le décès brutal de son père d’une crise cardiaque l’avait bouleversé sur beaucoup de point, dont celui-ci. Il ramassa un bout de salade dans le sachet et tenta de faire la conversation en parlant de Tony. Il arrêta son geste en suspens, n’osant pas regarder Lizzy sur l’instant, mais se résigna et releva son regard brun sur elle qui se leva et s’éloigna de lui. Une main lasse sur le visage alors qu’il s’appuya le dos contre le dossier de sa chaise « Fait chier ! » tout en se hâtant pour l’arrêter alors qu’elle commençait déjà à arpenter la rue devant le commissariat « Liz, attends, s’il te plait » et relâcha son emprise sur son bras en levant les mains, comme pour s’excuser de l’avoir retenue comme il en avait pris l’habitude à Los Angeles « Je tentais de faire la conversation, mais apparemment, je me suis trompé de manière de faire, donc vas-y Liz, pose-les moi tes questions ! Demande-moi pourquoi je ne t’ai donné aucune nouvelle ? Pourquoi je suis partie soudainement ? Je t’écoute. Je sais que ça te brûle de l’intérieur de savoir, donc vas-y ! Pose-les-moi tes questions ! » tout en posant ses mains sur ses hanches. Si elle voulait tant parler de son départ ou de son absence de coup de fil en trois ans.
FLASH-BACK
« O’connell, vous avez reçu votre acceptation pour Seattle. Vous partez dans une semaine » annonça son Capitaine en lui donnant le papier « De ce fait, je vous libère de vos fonctions ici… Vous avez sûrement un déménagement à préparer. Vous allez nous manquer ». Ethan avait seulement gardé son regard fixé sur le bout de papier, puis s’était levé, avait serré la main de son capitaine, avait mis en ordre ses affaires toute l’après-midi durant et était rentré chez lui. Ils devaient se voir avec Lizzy ce soir. Lorsqu’elle arriva, Ethan n’eut pas le courage de lui annoncer son départ. Il partait pour elle. Parce que les règles étaient établies depuis le début. Elle ne quitterait pas Tony pour lui. Et aucun d’eux ne devait tomber amoureux. Il avait perdu. Il était tombé amoureux. Pour une fois, le beau brun prit son temps pour lui faire l’amour. Pas de coup vite fait. Il embrassa chaque parcelle de sa peau, il savoura chaque instant des préliminaires, et cela jusqu’au petit matin. Encore endormie, il avait longtemps hésité, puis il avait pris sa valise déjà prête dans le placard, avait enfilé ses fringues rapidement, un simple mot : Au revoir sur un post-it et il avait disparu pour Seattle.
FIN FLASH-BACK.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 21 Mar - 17:24
Elisabeth Capplan
J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
avatar :copyright:️ Bazzart.org
Flash Back
« -mais quoi ?! Y’a rien de mal à manger un peu de vert de temps à autre ! Ça fait trois jours qu’on bouffe des frites, quand j’aurai pris du cul t’en voudra plus ! » elle avait tiré la langue avant de prendre entre ses lèvres la paille de son smoothie Absolu energy. D’accord, ils faisaient du sport de chambre, mais quand même, elle trouvait qu’il mangeait vraiment trop mal parfois. « -après tu fais bien ce que tu veux de ton cholestérol et de ta petite brioche là... » elle pointa son ventre avec un sourire en coin, avant de regard la plage qui se trouvait devant eux. « -je sais pas si je serais capable de vivre ailleurs. Le soleil et la chaleur me manquerait trop je crois... »
Fin du flash
« -kiwi céleri ? T’es sérieux ? » elle ouvrit de grand yeux en reposant le truc : « -je suis dans un autre monde… en plus je déteste le kiwi. » Elle adorait les fruits rouges et jaune. Le kiwi par contre, ça n’avait jamais été le cas. Mais ça n’était pas problème. « -je crois que j’avais compris… mais y’a aussi un juste milieu entre plein de gras, et devenir une chèvre. » soudainement elle avait l’impression d’être à nouveau elle même. Il avait voulu faire un pas en avant. Il le foira en posant la mauvaise question. Elle décida de se lever, et d’aller manger seule. d’une parce qu’elle n’avait pas l’intention de manger ça, de deux parce qu’elle n’avait pas l’intention de parler de Tony avec lui. Pas aujourd’hui. Elle avait filé aussi vite que possible, mais lorsqu’elle sentit sa main sur son bras, elle s’immobilisa. Un frisson venait de lui parcourir tout le dos. Elle serra les dents avant de soupirer. Se laisser porter par la colère et la rancœur ne servirait à rien. C’était du passé. Elle était au dessus de ça. Enfin elle essayait surtout de s’en convaincre.
Flash Back
« -c’était… différent... » avait commenté la jolie blonde allongée entre les draps froissées, surprise de la tournure qu’avait prit les choses ce soir là. « -attention j’ai pas dis que j’ai pas aimé. C’était super. » et puis elle avait parlé encore quelques minutes de truc sans importance, il avait écouté, sourit, seulement sourit. Elle avait finit par s’endormir, au creux de ses bras, son corps moulé au sien, comme à chaque fois qu’elle passait la nuit chez lui. Et puis… le froid au matin, le silence… Elle s’était levée en baillant, pensant le trouver dans la cuisine avec un café chaud. Au lieu de ça, un post it. Deux mots. Une incompréhension.
Fin du Flash
« -j’ai bien compris que tu essayais de faire un effort. Et je t’en remercie. Sauf qu’il est hors de question que je mange autant de trucs verts en un seul repas. » le ton était neutre, posé. Elle prenait vraiment sur elle, le regardant droit dans les yeux, comme si c’était lui le fou qui lui courait après et qui voulait avoir cette conversation coûte que coûte. « -ça fait trois ans. Aujourd’hui je m’en fou de savoir pourquoi tu es parti. Je vais pas mentir, je l’ai très mal vécue. Mais je m’en suis remise. » elle glissa une mèches de ses cheveux derrière son oreille, plantée au milieu du trottoir, face à lui. Un haussement d’épaules en ajoutant : « -je pensais que tu serais capable de mieux gérer la situation. Ça m’emmerde aussi tu sais. » elle baissa les yeux en soupirant à nouveau : « -et je sais pas… une question du genre : pourquoi Seattle ? Alors comme ça t’as voulu devenir Lieutenant. J’en sais rien, quelque chose d’autre c’est tout. » la conclusion avait été dite en le regardant à nouveau.
« -écoute j’ai envi de ce job. J’ai envie de bien faire. Mais j’ai besoin de toi, parce que malheureusement tu as été désigné pour me former. Maintenant si ça te gêne tant que ça, dis le. Tu sais que j’apprends vite et bien, que je m’adapte bien aussi. C’est toi le patron, le pouvoir de me faire dégagé tu l’as. » un pincement de lèvres à nouveau et elle ajouta : « -je vais aller manger. » et elle tourna les talons.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 21 Mar - 17:56
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
avatar :copyright:️ Bazzart.org
FLASH-BACK
Un regard perplexe à l’égard de son smoothie qui ne donnait pas envie « J’aurais toujours envie de ton cul… Mais tu ne me fais pas rêver avec ton truc, là » et décida de manger plutôt les frites qu’il avait commandé. Ça, c’était de la vraie bouffe. Un petit rire tout en mangeant ses frites devant Lizzy « Je n’ai aucune brioche ! Je pense que tu as besoin de me revoir nu pour t’en rendre compte » et approcha son visage du sien, se résignant à l’embrasser devant tout le monde sur ce bord de mer. Un regard pour la plage et sourit « Un petit coin de paradis ».
FIN FLASH-BACK
Un froncement de sourcil en regardant le smoothie « Tu ne disais pas la même chose il y a trois ans » en souriant avec douceur. Après tout, c’était elle qui avait tenté de l’encourager à manger plus sainement, et voilà que les rôles étaient inversés aujourd’hui, dans ce bureau de la criminelle à Los Angeles. Il releva son regard sur elle en hochant de la tête. Elle n’aimait pas le kiwi et ce changement d’alimentation semblait la perturber. Ethan décida tout de même de lancer la conversation, mais il s’engagea sur le mauvais terrain en évoquant Tony. Cette dernière récupéra ses affaires sous le regard du beau brun qui décida de lui courir après. Une sorte d’impression de déjà-vu qui l’obligea à lever les mains en signe d’excuse. Il décida qu’il était temps de crever l’abcès, même si c’était devant tout le monde, en plein milieu de la rue. Cela importait peu. Un froncement de sourcil en entendant son excuse. Il émit un petit rire nerveux « Comme si tu détalais comme un lapin pour un smoothie au kiwi. Je ne suis pas con, même si tu as l’air de penser le contraire ». L’agacement commençait doucement à prendre le pas sur son désintérêt pour Lizzy. En tout cas, sur son apparent désintérêt pour Lizzy. Les mains sur les hanches, il attendait patiemment une réponse, mais il ne fut pas au bout de ses peines.
La mâchoire contractée, il détourna un instant le regard quand elle avoua avoir mal vécu son départ précipité. Si elle savait… Elle percevrait son départ d’une toute autre manière…. « Ravie de l’apprendre ». Bon, il se foutait peut-être un peu de la charité en disant cela. Après tout, c’était lui qui avait disparu soudainement dans la nature, sans prévenir qui que ce soit. Il baissa la tête en se passant une main dans la nuque et émit un petit rire ironique « Mieux gérer la situation ? Tu voulais quoi ? Que je t’accueille à bras ouverts. Oh ! Encore mieux ! On aurait pu s’envoyer en l’air sur le bureau du capitaine. Désolé Lizzy, mais je ne pensais pas que ma vie à Los Angeles allait me poursuivre » alors qu’il relevait lentement son regard brun sur elle. Un hochement de tête quand elle décida de lui proposer des sujets de conversations « Je ne vois pas en quoi parler de ton mec pose soucis Liz ! C’était une question cordiale. Laisse tomber, tu sais quoi ! » tout en bougeant sa main, traçant une ligne droite dans le vent. Comme s’il tirait un trait sur tout cela.
Ethan s’apprêtait à tourner les talons quand la jolie blonde renchérit. Il tourna la tête dans sa direction et rétorqua un simple « Bon appétit » et alors qu’il se retourna au commissariat, il croisa la route de Sasha et Stan qui ne semblaient avoir rien raté de leur conversion au vu du commentaire du plus âgé « Quelques jours, c’est bien ça ? » « La ferme Stan ! » et passa devant lui, remonta jusqu’à son bureau, récupéra la nourriture qu’il jeta dans la poubelle, puis se laissa tomber dans son fauteuil, son coude contre l’accoudoir, et ses doigts posés contre sa joue.
FLASH-BACK « Tu as confiance en moi ?! » et sourit en s’assurant qu’elle tenait bien derrière lui « Accroche-toi bien » en démarrant la moto, levant la roue avant pour s’amuser un peu et roula quelques mètres ainsi, avant de la reposer sur terre, roulant à vivre allure jusqu’à la côte et arrêta la voiture sur le bord de mer. Il venait régulièrement dans ce petit coin à l’abris des regards pour se détendre. Il descendit de la moto, retira son casque, sourire aux lèvres « Tu n’as rien à craindre avec moi » et se dirigèrent vers le bord de mer, inspirant profondément l’air marin « Bon, bah je te laisse là et je rentre. A plus » tout en se mettant à courir jusqu’à la moto. Il se ravisa, riant et se rua sur Lizzy, la soulevant du sol tout en l’embrassant, et se laissa chuter sur le sable « Je ne pars pas sans toi. Avec qui je vais prendre mon pied sinon ?! » en continuant de la taquiner.
FIN FLASH-BACK
« Tu veux en parler ? » alors que Sasha prenait place contre son bureau, l’extirpant de ses pensées. Il releva son regard sur elle, rapprocha son siège du bureau « Il n’y a rien à dire » « Ce n’est pas l’impression que vous avez donnée » « C’est juste qu’elle me rappelle à quel point il était facile de se prendre la tête avec les flics de la 12th. C’est bon ?! On a fini l’interrogatoire ? ». Sasha fit de grands yeux et échangea un regard avec Stan qui haussa les mains, et se mirent au travail. Quand Lizzy revint travailler, le beau brun s’autorisa qu’un regard...
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 21 Mar - 21:53
Elisabeth Capplan
J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
avatar :copyright:️ Bazzart.org
« -parce que ça te donne envie à toi ce truc ? » avait demandé Lizzy sans attendre de réponse. La question au sujet de Tony avait mis un terme à la conversation. Alors elle avait préféré partir. Ethan l’avait rattrapé, et elle détesta cette sensation de revenir trois ans en arrière. A peine deux jours que leurs vies s’étaient croisées à nouveau qu’ils étaient déjà en train de se crier dessus. Enfin… Elle la joua adulte, posée. Ce qui de son point de vu n’était pas le cas d’Ethan. Elle encaissa tant bien que mal la réflexion qu’il fit, évitant de rentrer dans son jeu. Il s’était imaginé quoi, qu’elle avait sauté de joie en se retrouvant seule, abandonnée dans cette maison qui n’était pas la sienne ?! Mais ça n’était pas le sujet. Elle ne voulait pas en parler. Parce que c’était le passé ! Qu’elle n’était pas venue ici pour ça. Loin de là !
« -déjà tu va baisser d’un ton merci. Et ensuite oui, j’aurai aimé un peu plus de professionnalisme de ta part. Tu m’as pas adressé la parole de la journée hier ! A croire que porter un costume t’as rendu aussi con que ceux que tu détestais tant à la 12th. » elle n’apprécia pas le mot poursuivre. Comme si elle l’avait traqué pendant toute ses années afin de le retrouver et de lui faire payer son départ en lui pourrissant la vie. Alors elle lui fit comprendre qu’il n’avait qu’à aller dire au capitaine qu’il ne voulait pas de la stagiaire, trouver une raison valable ou une à la con. Et il n’aurait plus à s’occuper d’elle. « -oh bien sur comme si le sujet Tony avait toujours été simple. »
Flash Back
« -non pas ce soir ! Je peux pas non plus lui mentir à longueur de temps ! » elle commençait à s’enerver. Il ne comprenait pas. Ça n’était pas avec lui qu’elle était en couple, lui il était juste là pour le bon temps. Rien de plus rien de moins. A la base elle avait une vie sentimentale avec un autre homme. Et ce soir, Tony voulait l’emmener au restaurant, passer un peu de temps ensemble. Elle n’allait pas lui dire non ! Jusqu’à présent elle s’en sortait bien dans les mensonges, mais tout de même. Il avait remarqué un certain éloignement. Il voulait réparer ça. « -c’est bon fait pas la gueule comme un gamin ! » avait ajouté la jeune femme alors qu’Ethan se renfermait dans son mutisme.
Fin du Flash
« -oui exactement je laisse tomber. » et elle tourna les talons en déclarant qu’elle allait manger. Deux jours à peine et elle avait l’impression de revenir trois années en arrière. A l’époque où ils avaient décidé de ne plus coucher ensemble. Pourtant tout avait changé ! Ils avaient tous les deux de nouvelles vies. Elle lui faisait si peur que ça ? Finalement elle n’avala rien. Trop contrariée pour manger quoi que se soit. Comme si c’était dans son intérêt que tous le monde sache qu’ils avaient eut une relation dans ce genre là ! Elle avait bien vu Sasha et Stan non loin alors qu’Ethan était en train de balancer des idées à la con de s’envoyer en l’air dans le bureau du capitaine. Lui qui voulait la jouer discret.
En revenant au commissariat, elle posa son sac à main et dit haut et fort pour que ses nouveaux collègues soient tout ouïe. « -on va mettre les choses au clair tout de suite. Oui on a bosser ensemble avec Ethan. Oui il a été mon instructeur, et oui on a eut une relation particulière. » elle marqua exprès une pause juste pour faire flipper Ethan quelques secondes avant de reprendre : « -trois semaines après mon arrivée, on a vécu une prise d’otage dans une banque du centre ville. Il est passé à deux doigts d’être exécuté devant mes yeux. Donc oui, ça nous a lié d’une certaine façon. Je vous bien que mon arrivée ici pause problème, et te rappelle de mauvais souvenirs. » en regardant l’intéressé. Puis d’une voix plus posée et plus neutre, quelque peu résignée : « -je vais parlé au capitaine pour qu’il annule ma mutation. Comme ça tu n’aura pas ton passé sous le nez à longueur de journée. » sur ses mots, elle quitta la pièce dans le but de mettre à exécutions ses paroles.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 21 Mar - 22:46
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
avatar :copyright:️ Bazzart.org
A quelques mètres du commissariat, Ethan avait décidé de régler leurs comptes sur le trottoir, à la vue et l’oreille de tous. Mains sur les hanches, le regard sombre et la mâchoire serrée, il ne parvenait pas à se détendre au contact de celle qui avait pourtant tant compté pour lui. Il posa un regard noir sur elle en l’entendant parler de son costume et de la 12th qu’il avait eu cœur de quitter dès sa première semaine « Ne me juge pas Liz sur ma manière de me vêtir ou de me comporter. Tu n’as pas été là ces trois dernières années pour te permettre de critiquer ma manière d’être » et se passa une main sur sa barbe naissante « Et grandit un peu ! Tu vas t’en remettre que je ne t’ai pas dit un mot hier » comme si son comportement était enfantin face à la situation. Elle aurait dû se douter, en croisant son regard dans le bureau du capitaine, que ça allait être compliqué. Après tout, il était parti sans un mot alors oui, de la voir de nouveau à Seattle l’avait perturbé. Cela réveillait beaucoup trop de choses en lui et il allait devoir apprendre à tout contenir pour que ça n’interfère pas avec la vie qu’il était parvenu à construire ces trois dernières années. Il lui tourna un bref instant le dos avant de lui faire face de nouveau et resta silencieux…
FLASH-BACK
« Tu es sûre que tu ne veux pas faire un détour par chez moi avant de rentrer ? » alors qu’il embrassait son cou dans le couloir donnant sur les vestiaires du commissariat. Un sourire et hocha de la tête. Elle devait rentrer auprès de son mec « La garde partagée est difficile » Fin de la discussion alors qu’il s’arrêta en haut des marches du commissariat. Tony était déjà là. Il lui fit un signe de main pour le saluer, faux sourire sur les lèvres « Bonne soirée les amoureux… A demain » encaissant mal le fait que lui, n’était là que pour le bon côté. Jamais il n’aurait ce rôle…
FIN FLASH-BACK
Après avoir subit quelques questions ou remarques de la part de ses collègues, Ethan parvint enfin à se mettre au travail. Il ouvrit le dossier de l’enquête en cours quand Lizzy revint au bureau. Un rapide regard pour cette dernière qui déposa son sac à main. Pas un mot et reporta son attention sur les lignes du dossier. Toutefois, Ethan ne garda pas longtemps la tête baissée. Relevant lentement son regard sur cette dernière, il sentit son cœur rater un battement. Son estomac dans un étau, il sentit un vent de panique l’envahir « Lizzy… S’il te plait… ». Le regard de ses équipiers allait changer, sans parler de sa fiancée qui travaillait, elle aussi, dans ce même bâtiment. Puis les mots sortirent. Une relation particulière. Ethan avait l’impression d’étouffer soudainement, se passant une main lasse sur le visage alors qu’il cherchait la désapprobation dans le regard de ses équipiers qui attendaient patiemment l’issue du petit discours. Le beau brun se leva de sa chaise et réitéra sa demain « Lizzy… Je t’en prie… ». Mais elle se mit à parler de la prise d’otage. Un souvenir qu’il avait tenté d’oublier. Debout, il posa ses mains sur son bureau et ferma les paupières. Il se revoyait encore à genoux au milieu de la banque, sentant l’arme contre sa tempe. Pour autant, un certain soulagement l’envahit. Elle ne parla pas de leur aventure… En entendant qu’elle parlait de lui, le quarantenaire réouvrit les paupières et posa son regard sur elle. Le beau brun ne prononça pas le moindre mot, la regardant s’éloigner. Il releva ses yeux bruns sur Stan et Sascha qui lui firent signe de la rattraper. Un soupir et se hâta pour la rattraper avant qu’elle ne frappe à la porte du bureau du capitaine.
Avec fermeté, Ethan lui saisit le bras et l’entraina dans le bureau des archives à côtés, prenant soin de fermer la porte derrière eux et appuya sur l’interrupteur de la lumière « Qu’est-ce que tu es en train de me faire ?! Ça t’a amusé de me torturer ? Tu la tiens ta vengeance pour ces deux derniers jours ?! » et se rapprocha de Lizzy, entrant dans son espace personnel « J’ai changé. Je n’ai pas ce comportement parce que tu es là. Je suis comme ça. Soit, tu l’acceptes, soit, tu pars… Je t’ai rattrapé deux fois aujourd’hui, ne compte pas sur moi pour une troisième fois » et se recula d’un pas « Des choses se sont produites ces dernières années, qui m’ont changé. Tu finiras par t’habituer avec le temps. Si tu en es incapable, la porte du capitaine est à côté » et ouvrit la porte, avant d’ajouter, doucement « Notre relation doit rester notre petit secret. J’ai tenu ma langue avec Tony, à toi d’en faire de même ici » et tourna les talons, rejoignant son bureau. Il sentait les regards de Sasha et Stan sur lui « Je ne l’ai pas convaincu de rester si c’est la question que vous vous posez » tout en s’appuyant contre le dossier de sa chaise, la main sur l’accoudoir « Maintenant, vous pourriez peut-être travailler pour trouver l’assassin du môme ?! » et se rapprocha de son bureau pour commencer à travail, non sans un regard à travers la baie vitrée pour voir ce qu’allait faire Lizzy.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Lun 22 Mar - 10:04
Elisabeth Capplan
J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
avatar : moi même
« -c’est pas un jugement, seulement un constat. » avait répondu la jolie blonde d’un ton neutre et plus que calme. Un léger sourire en baissant les yeux. Non elle n’avait pas été là. Mais techniquement ça n’était pas elle la fautive dans l’histoire. La seule connerie qu’elle avait fait, c’était de tromper son mec. Elle bougea lentement la tête de gauche à droite, déçue de cette conversation, déçue d’Ethan, déçue aussi d’être venu ici pour prendre tout ça en pleine face. Elle aurait pu être posté n’importe où, dans n’importe qu’elle commissariat, et il avait fallu qu’elle tombe ici, avec lui. Et puis tout en se prenant le temps de se calmer, d’y voir plus claire, elle décida de mettre les choses à plat, à sa façon. Elle avait toujours été doué pour lui faire peur.
Flash Back
Elle était arrivée en panique chez lui, avait sonné ne tenant pas à en place. En entrant il avait tout de suite remarqué qu’un truc n’allait pas. C’était pour s’amuser, enfin elle ça l’a faisait bien marrer de le voir s’inquiéter comme ça d’un coup. « -on a un problème ! » avait alors déclarée Lizzy jouant à merveille son rôle. Ethan avait alors pensé à Tony, qu’il était au courant. « -non, non c’est pas ça. Il se doute de rien. » avait alors ajouta Lizzy sans pour autant lâché le morceau, continua sur sa lancé, en se retenant de rire en lisant l’incompréhension dans les yeux d’Ethan. « -je sais pas trop comment c’est arrivé. Enfin si… » elle avait penché la tête sur le côté, touchant son ventre, le laissant croire qu’elle était enceinte. Une fois le regard de son amant sur son ventre, elle avait mis fin au calvaire : « -j’ai oublié la bière. » avant de se rire en lui sautant dans les bras. « -ça marche à chaque fois ! Tu verrais ta tête ! » Il avait finit par en rire, prenant tout son temps pour la faire jouir en guise de punition.
Fin du Flash
Le petit effet marchait toujours. Elle l’avait entendu, elle avait lu la peur dans ses yeux. Et intérieurement elle avait été encore plus déçue de lui. Une fois le coup de grâce donné, elle avait quitté le bureau. Sa carrière lui importait plus que les états d’âme d’Ethan. Elle n’avait pas envie de subir ça. C’était donc déterminé qu’elle avait prit la décision de parler au capitaine. Pourtant elle avait levé les yeux au plafond en sentant la main d’Ethan sur son bras. « -y’a des choses qui change pas... » avait elle marmonné restant droite comme un I face à lui sans le quitter des yeux. « -qu’est ce qui te fais peur Ethan ? » avait alors demandé la jeune femme en avançant elle aussi d’un pas, de façon à ce que leur visage soient bien proche. « -tu as peur de moi ? Que je puisse faire voler en éclat ton petit équilibre de vie ? Qu’en croisant ta jolie brune je lui demande si elle écarte bien les cuisses et si t’es capable de la faire crier autant que moi par le passé ? » Lizzy avait prononcé tout cela sur un ton posé, sans élevé le voix. Pas la peine que la terre entière entende leur conversation.
Elle soupira en regardant ailleurs, croisant les bras en bougeant de deux pas. « -je te demande pas de redevenir celui que j’ai connu. » il était mort pour elle de toute façon « -arrête seulement de me snober. Tu t’es même pas rendu compte que c’est ton attitude envers moi qui te porte préjudice. Je suis pas là pour subir notre passé commun mais pour apprendre. » Elle soupira bruyamment avant de marmonner : « -comme si c’était pas dans ton intérêt de la fermer. J’en reviens pas de ta mauvaise fois. » soudainement elle réalisa que oui, elle voulait savoir le pourquoi du comment. Qu’elle devait savoir. A l’écouter elle était une erreur de parcours monumentale, un tâche sur la tableau de chasse, un élément perturbateur qui pouvait déclencher un cataclysme. Elle ne comprenait pas. N’avait jamais compris pourquoi il était parti. Pourquoi aucune nouvelle. Et à nouveau, alors qu’elle pensait être passé à autre chose, tout remonta. Lorsque la porte se referma, elle se mordit les lèvres pour contenir des larmes de colère, de douleur, d’incompréhension.
Comme toujours, elle ne se laissa pas démonter pendant des heures. Elle inspira, expira plusieurs fois, avant de quitter la pièce et de prendre la direction du bureau du patron. Elle y resta une bonne grosse demi heure, pesant ses mots, parvenant à négocier. En sortant elle apporta un papier à Ethan, qu’elle lui claqua sur son bureau : « -quand tu aura cinq minutes, signes ça, j’en ai besoin pour demain.» puis elle s’installa à nouveau à son bureau, silencieuse pour le reste de l’après midi. Le papier était une simple autorisation d’absence pour les deux jours à venir, pour une formation en interne. Ça laisserait le temps à Ethan de digérer. A elle aussi. En partant Stan stoppa la porte de l’ascenseur pour la rejoindre. « -tu restes ? » avait il demandé à côté d’elle, osant un regard. « -jusqu’à ce qu’un le capitaine me trouve un autre poste, dans un autre commissariat. Donc deux ou trois semaines max... » Elle tourna la tête à son tour pour le regarder. « -d’accord. Tu m’en voudra pas si j’espère que ça prendra plus de temps. Je suis certain qu’on a beaucoup à t’apprendre. J’ai regardé ton dossier. » un clin d’oeil et un sourire « -formation profilage. Aucun de nous n’a ça. On peut vraiment parvenir à faire quelque chose de top. Si tu veux je vais voir avec Ethan pour que tu sois avec moi. Au moins une semaine, le temps que... » « -c’est gentil. Merci. » avait coupé Lizzy. « -j’apprécie vraiment. » avait elle ajouté avec un petit sourire. La décision ne lui revenait pas. C’était à Ethan de voir. Elle souhaita une bonne soirée à son collègue, un geste de la main, un sourire avant de rentrer à pieds, marcher lui ferait du bien.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Lun 22 Mar - 14:26
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
avatar :copyright:️ Bazzart.org
Debout devant son bureau, écoutant la jeune femme mettre les choses aux clairs, Ethan était passé par tourbillon d’émotions contradictoires au fur et à mesure de son monologue. Il l’avait supplié de ne pas aller plus loin, se laissant gagner par la crainte qu’elle avoue leur petite aventure à tout le bureau, puis par le soulagement, mais aussi par la peur en repensant à cette arme chargée contre sa tempe dans la banque. Mais ce fut la colère qui prit le dessus sur ce flux d’émotions alors qu’il s’était saisi du bras de Lizzy pour l’entrainer dans la salle étroite des archives. Parce qu’il n’avait pas apprécié son petit tour de con dans l’unique but de l’effrayer…
Un regard noir pour cette dernière « Comme ta capacité à me faire tourner en bourrique » en évoquant le jour où elle lui avait croire qu’elle était tombée enceinte. Même s’il avait apprécié la plaisanterie à l’époque, il se montrait bien moins enthousiasme aujourd’hui face à son humour. Il resta interdit à sa question. De quoi avait-il peur ?! De remarquer que, malgré les années, il était toujours amoureux d’elle ? Peur, qu’un jour ou l’autre, il succombe à son tour et trompe Jessica avec la jolie blonde pour se rappeler à quel point leurs corps pouvaient être en osmose ?! Ou peur que le regard de tous ses équipiers et de sa fiancée ne changent à son encontre ? Quelques centimètres à peine séparés leurs corps et Ethan sentait son regard vaciller entre ses prunelles claires et ses lèvres qu’il n’avait que trop embrassé. Ethan se passa une main sur sa barbe mal rasé en détournant le regard un court instant. Son silence signifiait qu’elle avait raison, mais il lui était impossible de lui avouer à voix haute. Pourtant, c’était bien de ça dont il avait peur… entre autres.
Quand elle s’éloigna, Ethan remarqua qu’il s’était presque arrêté de respirer lorsqu’elle était proche de lui « Tant mieux, parce que c’est impossible » répondit-il avec aplomb. Le beau brun ne serait plus celui qu’il avait été à Los Angeles. Il avait brusquement changé et il avait l’impression d’avoir atteint le point de non-retour. Il croisa ses bras contre son torse en l’écoutant « Je ne suis pas le seul à mal agir Liz. Tu es partie dès qu’on a parlé de Tony et tu as décidé de prendre ta revanche en me faisant passer pour un con devant tout le monde » parce que son inquiétude avait transpiré par tous les pores de sa peau, parce qu’il l’avait supplié de ne pas aller plus loin. Il avait été un pantin de sa petite plaisanterie de mauvais goût. Il ouvrit la porte des archives, s’arrêta et tourna la tête vers elle « Tu l’as dit, je suis devenu un con en costume. La mauvaise foi est comprise dans le prix » et s’éloigna pour rejoindre son bureau.
La voir entrer dans le bureau de son capitaine ne l’étonna guère, mais il se sentait comme déchiré à l’intérieur. Divisé entre le soulagement de la voir s’éloigner, et la tristesse de la voir partir. Il se leva donc de son bureau et décida de s’isoler quelques minutes devant l’évier des vestiaires, se passant un coup d’eau sur le visage pour tenter de reprendre ses esprits. Au retour, il se servit un café et revint à son bureau. Il n’eut pas le temps d’ouvrir le dossier à la pochette cartonnée qu’un bout de papier atterrit sur son bureau. Le beau brun releva lentement son regard sur la jeune femme « Qu’est-ce que c’est ?! » en se saisissant du papier comme s’il attendait une explication. Mais aucune réponse. Il décida donc de lire les quelques lignes, avant de se laisser choir contre le fond de son fauteuil. Il passa la journée renfermé dans son mutisme, à réfléchir à tout ce bouleversement depuis deux jours…
Un regard pour Stan et Lizzy qui discutaient près de l’ascenseur, et après quelques minutes à les observer, se rencontra sur son dossier quand la voix de l’ancien résonna « Je te propose de la récupérer pour la semaine sur mon enquête ». Ethan se recula dans son fauteuil et releva son regard sur Stan « Pourquoi tu veux la garder ?! » « Pourquoi toi, tu ne veux pas la garder... Parce que c’est une bonne petite et toi, tu agis comme un abruti avec elle. Tu devrais réfléchir un peu Ethan, elle est un plus pour l’équipe. Allez, je dois aller voir mes monstres, bonne soirée » tout en déposant une main sur l’épaule d’Ethan en repartant.
Un regard pour le bureau face au sien. Un soupir. Et alors qu’il s’apprêtait à poursuivre son travail, il sentit des mains se poser sur ses épaules « Ça va mon cœur ? » « Mauvaise journée et toi ? » tout en levant la tête vers elle « Je dois bosser cette nuit. Mais je te propose de t’apporter le petit-déjeuner demain matin en finissant mon service » « Si c’est toi au menu, je veux bien » et sourit contre les lèvres de sa petite-amie qui le laissa seul. Un regard pour sa montre. Apparemment, on ne voulait pas le laisser travailler…
Et voilà comment il se retrouvait devant l’appartement de Lizzy, frappant contre la porte, les mains dans les poches de son pantalon de costume, la tête baissée qu’il releva lentement en entendant la porte s’ouvrir « Ne m’engueule pas tout de suite. Voici ton papier et… Pas de souci pour Stan… Écoute… On pourrait parler si tu veux ? Ou je peux aussi rentrer ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Lun 22 Mar - 15:31
Elisabeth Capplan
J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
avatar : moi même
Il avait raison, c’était une petite vengeance personnelle. Après il pouvait toute de même reconnaître qu’évoquer la banque et la prise d’orage était plus intelligent que déballer toute la vérité. Toucher couler. Elle avait mis dans le mille avec sa question. Après ça qu’il ne lui dise pas qu’elle était pas capable de mener un interrogatoire. Il ne trouva rien à dire. Son silence parlait pour lui de toute façon. Il s’imaginait quoi, qu’elle avait encore envie de lui sauter dessus ? Qu’elle avait encore ce genre de pensées en le voyant ? Il l’avait dit lui même trois années avaient passé. Et au vu de son départ, c’était plutôt de la rancune qu’elle gardait bien enfouie au fond d’elle plutôt que du désir. « -j’ai le droit de te répondre que je t’emmerde ou tu va me coller un blâme ? » répliqua Lizzy en agissant cette fois ci comme une enfant. Après tout, c’était lui qui avait insinué ça tout à l’heure, qu’elle n’avait pas évolué elle ! Qu’elle était toujours la même. Alors que lui, maintenant il était sérieux dans ses costumes trois pièces, sa cravate trop serrée et ses pompes de ville. Va te faire foutre pour avoir parlé de Tony, pour dire que c’était elle la méchante dans tout ça. Heureusement il décida de sortir avant que les choses n’empire.
Après une discussion avec son supérieur, la jeune femme était revenue bosser, laissant seulement son papier sur le bureau d’Ethan. Elle n’avait pas la moindre envie de lui adresser à nouveau la parole. Heureusement Stan vint lui parler avant qu’elle ne quitte le bâtiment. Elle fut touchée par ses mots, contente qu’il soit venu jusqu’à elle. C’était le coeur un peu plus léger qu’elle était rentrée chez elle. Un détour pour faire quelques courses, elle se connaissait c’était soit cuisine soit bonbons, donc forcement c’était nécessaire. Sinon elle allait passer sa soirée en mode déprime. Et elle refusait de laisser ce pouvoir à Ethan.
Elle mis le pot de glace au congélateur avant de monter dans sa chambre se changer. Elle adorait le duplex qu’elle avait déniché pour pas trop cher. Même si pour le moment c’était le royaume des cartons. Rien que pour trouver de quoi se changer et passer en mode détente, elle dû fouiller dans trois cartons. Quelle idée d’avoir autant de fringues ! Un sourire en trouvant la robe pull qu’elle adorait. Il faisait froid dans cette foutue ville ! Mais elle garda les jambes à l’air et les pieds nus. Un chignon vite fait tout en descendant les escaliers. Puis elle lança une playlist pour danser. Parce que ça lui avait toujours fait du bien de danser ! Don’t stop the party des Black eyed peas résonna dans l’appart, elle emmerdait les voisins. Elle ne avait besoin. Elle se mis à sauter et danser tout en ranger ses courses, en essayant de lâcher prise, de se vider la tête.
Et puis d’un coup, elle eut l’impression qu’on avait frapper à la porte. Merde… Elle baissa le son, et se dirigea vers la porte, un œil au judas. Un second regard parce qu’elle devait être en plein délire. Puis elle ouvrit la porte. « -qu’est ce que tu... » mais il lui coupa la parole : « -merci. » lâcha t elle en récupérant le papier. Elle allait dire qu’il aurait pu le laisser sur son bureau mais elle hocha la tête simplement par rapport à Stan. Jusqu’à présent Lizzy n’avait pas ouvert la porte en grand, planqué à moitié de l’autre côté. Elle ouvrit la bouche avec l’intention de lui signifier que la seconde option étant la bonne, que sa petite brune devait l’attendre. Mais elle soupira en se disant que si elle devait survivre encore 2 semaines ici, il fallait qu’elle fasse un pas en avant vers lui. « -fais pas attention au bordel. » dit elle en reculant, laissant la porte s’ouvrir pour rejoindre ses deux sacs de courses. S’il voulait parler, c’était lui qui lancerait le sujet.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Lun 22 Mar - 17:17
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
avatar :copyright:️ Bazzart.org
Dire qu’Ethan n’avait pas hésité à se rendre jusqu’à elle ce soir, serait mentir. Il avait passé pas loin d’une demi-heure à réfléchir derrière son volant, la voiture garée sur le parking du commissariat. Puis encore quinze minutes sur la route et de nouveau, lorsqu’il se gara en bas de son immeuble. Il avait ensuite monté les marches, pour les redescendre juste après en grommelant pour lui-même que, de toute manière, rien ne changerait entre eux et que le mieux, pour eux deux, c’était qu’elle prenne la décision de quitter Seattle. Puis il se souvint ensuite que c’était lui qui l’avait lâchement abandonné au saut du lit pour une toute autre vie, et qui semblait lui en vouloir, alors qu’il était l’unique responsable de cette histoire. Il avait alors gravi les marches jusqu’en haut, levé son poing pour l’abattre sur la porte, mais son geste était resté en suspens quelques secondes. Et finalement, il abdiqua en frappant chez elle. Les mains dans les poches, la tête baissée, il patienta…
FLASH-BACK
Lorsque la porte s’ouvrit, il avait espéré que ça serait Lizzy. Un soulagement l’envahi en la voyant ouvrir la porte et lui fit signe de ne rien dire, murmurant pour elle seule « Dis-lui que ta voisine ou ton gardien a besoin d’un service » et la laissa mentir ouvertement à Tony. Il se saisit de sa main lorsqu’elle eut franchi le seuil de son appartement et la conduisit jusque dans le débarras du gardien qui, par chance, avait omis de fermer à clef « Ça fait plus d’une semaine, j’ai besoin de te baiser » et descendit son jean et son boxer, aida la jolie blonde à ôter ses fringues, la souleva du sol avec tout autant de hâte et la pénétra d’un coup de rein. Ce fut rapide, mais sauvage, comme pour combler, au plus vite, ce désir qu’il avait d’elle. Sa main sur sa bouche alors qu’il la sentait venir « Pas un bruit » et sourit tout en accélérant ses coups de reins et tenta de la faire taire en l’embrassant à peine bouche et cela jusqu’à la jouissance. Lui-même eut du mal à se faire taire. Il la laissa reposer pieds au sol, se rhabilla avec hâte, lui vola un baiser « Bonne journée » et se barra non sans rire et un signe de main avant qu’on ne le croise dans les couloirs du bâtiment.
FIN FLASH-BACK
Ce n’était plus pour les mêmes raisons qu’Ethan se trouvait devant chez elle trois ans plus tard. Il releva lentement la tête quand elle ouvrit la porte, lui tendit le papier et l’autorisa à passer sa semaine avec Stan sans qu’elle n’ait le temps de finir son interrogation. Un sourire de convenance à son remerciement et lui proposa de rentrer pour parler. Il lui proposa aussi l’option de refermer la porte sur lui. Pour autant, elle s’écarta pour le laissait entrer dans son antre « Pas de soucis » souffla-t-il en entrant timidement dans l’appartement. En effet, c’était plus qu’encombré. Un rapide regard pour l’appartement « C’est joli » et fit un nouveau pas vers Lizzy alors qu’il la regarda ranger ses courses. Silencieux, il l’observa tout en écoutant la musique en fond. Un nouveau regard pour l’appartement. D’habitude peu loquace, c’était bien pire en cet instant « Quitter Los Angeles n’a pas été trop dur ? ». De nouveau, son regard se perdit sur la montage de cartons et fut étonné de ne pas voir Tony, mais il se tut. Il avait compris la leçon. Sujet délicat pour eux deux « Pourquoi avoir choisi Seattle ? ». Bon, il n’avait pas réfléchi bien longtemps pour trouver des questions à lui poser. Elle les lui avait soumises un peu plus tôt dans la journée. Il se passa une main dans les cheveux et ajouta « On pourrait peut-être aller manger un morceau dehors. Rien à base de légumes, mais des frites et un burger, ça t’irait ? C’est moi qui invite… Et tu pourras m’expliquer comment tu es passée des patrouilles à Los Angeles à profiler et lieutenant stagiaire à Seattle ? ». Sa voix manquait d’assurance. Il craignait de se faire envoyer promener ou qu’elle refuse « Ou on peut discuter ici… ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Lun 22 Mar - 21:06
Elisabeth Capplan
J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
avatar : moi même
Lizzy ne s’était pas imaginée qu’Ethan ferait l’effort de venir jusque chez elle. Il aurait très bien pu déposé le papier sur son bureau et basta. Mais non, il se tenait là, sur le palier de sa porte. Elle le sentait mal à l’aise. Elle n’aimait pas ça. Elle qui pensait pouvoir passer sa soirée tranquille à tenter de se vider la tête, voilà qu’il la poursuivait. Encore une fois. Pour la troisième fois de la journée. Lui qui avait dit que ça ne serait pas le cas. Elle avait l’impression d’avoir une certaine forme de pouvoir sur lui, et ça non plus elle n’aimait pas ça.
Flash Back
On avait frappé à la porte. Elle était seule, Tony ne devait rentrer que bien plus tard. « -qu’est ce que tu fais là ? » avait elle demandé en voyant Ethan sur le palier. Il avait fait deux pas, il savait qu’elle était seule ce soir. Elle traversait une petite phase de remise en question de son couple et avait décidé de ralentir un peu les conneries. Ses lèvres sur les siennes, ses mains sur ses hanches. Lizzy l’avait repoussé. « -non on avait dit pas chez moi. » encore une fois elle eut la sensation étrange d’avoir une sorte de pouvoir sur lui. Et elle n’aimait pas ça. « -je sais que ça fait une semaine, mais je te l’ai dis, je suis crevée. J’ai enchaîné quatre nuit de suite, j’ai envie de me reposer. » elle l’avait tout de même embrassé à nouveau, posant une main sur son torse, voyant bien qu’il était déçu. « -demain… Tu peux tout de même attendre une nuit… Et ça sera bien mieux si je suis en forme. » un sourire et elle l’avait regardé partir en tirant la tronche.
Fin du Flash
« -ça sera mieux une fois les cartons déballés. » enfin si ça valait le coup qu’elle le fasse. Après la journée qui venait de passer, elle n’était plus sur de rien. Pas la peine de tout défaire si c’était pour remballer dans deux semaines. Le lait, les œufs, le beurre… Petit à petit elle rangeait ses courses sans prendre la parole. Que dire de toute façon. Ils n’étaient plus amis. Depuis trois ans. Elle resta trois secondes avec le jus de fruit en main, tournant le dos à son ex amant, face au frigo, en entendant sa question. « -j’avais pas grand-chose qui me retenait. La seule chose qui me manque cruellement c’est la chaleur et le soleil à longueur de temps. » répondit la jeune femme en prenant le chocolat et les céréales. Un regard pour ses mains : « -j’ai pas choisi. C’était la première place dispo. » un regard pour lui, un haussement d’épaules. Non, elle ne l’avait pas traqué comme une dégénérée mentale. Elle termina de ranger ses courses, plia les sacs avant de le regarder.
Il n’avait personne qui l’attendait ? Elle s’était imaginée qu’il devait vivre avec sa belle brune… Mais peut être qu’elle faisait de mauvaises suppositions. Un petit sourire en coin : « -tu risques de mal digérer. » en faisant référence à ce qu’il avait voulu manger à midi. Puis elle pencha la tête et répondit enfin : « -dehors ça me va. » faire un pas en avant ! Elle le voulait se job après tout ! C’était plus à elle qu’à lui qu’elle pensa à cet instant. « -je me change vite fais et j’arrive. » elle n’allait pas sortir ainsi. Alors elle le laissa en bas quelques minutes, le temps d’enfiler un jean et un chemisier gris. D’en haut elle entendit son téléphone sonner. Alors elle se bougea pour redescendre et le récupérer. C’était Tony. Elle montra deux doigt à Ethan pour lui dire d’attendre encore deux minutes alors qu’elle décrochait tout en enfilant ses talons en sautillant sur place, le téléphone entre l’oreille et l’épaule. « -salut. Comment tu va ? Ba écoute ça va, ça se passe bien. Super bien même. C’est gentil d’avoir appelé. Oui je sais j’ai dis que je le ferais mais j’ai pas vraiment eut le temps. Les enfants ça va ? Quoi c’est pas le sujet. Y’a pas grand-chose à dire pour le moment, j’ai seulement fais deux jours. Je t’en dirais plus d’ici une semaine ou deux. Ouais pas de souci. Pas le bonjour à Mary. Ouais à plus. » elle raccrocha pour prendre son sac à main, et y glissa son téléphone en disant : « -c’est bon pour moi. » Une fois en bas, elle bloqua quelque peu sur le SUV. Ils avaient passé le plus claire de leur temps commun en voiture, assis l’un à côté de l’autre, ou l’un sur l’autre ou dans l’autre…
Flash Back
« -là, va s’y ouais par là. Gare toi. » parking sous terrain. Pas un chat à la ronde. Ça faisait déjà plus d’une fois qu’il la branchait là dessus, elle avait décidé de passer à l’action. Histoire de lui montrer que elle aussi elle pouvait prendre les choses en mains. Enfin… Pas seulement parce qu’après avoir serré les doigts et fait quelques va et viens sur son fusil d’assaut, Lizzy s’était penchée et s’était appliqué à lui faire la meilleure pipe de sa vie ! Elle avait adoré l’effet de surprise, tout comme le commentaire élogieux qu’il avait fait une fois terminée.