J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
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Lizzy était en larmes. Ces larmes qu’elle avait retenu trop longtemps en pensant pouvoir traverser tout ça en gardant la tête haute. Elle avait voulu être forte, serrer les dents et penser que le simple fait d’être en vie allait faire le travail à sa place. Jusqu’à présent elle contrôlait, parce qu’Ethan était doux, calme et présent pour elle. Mais face à Andrew et à son rentre dedans, les barrières qu’elle s’était imposées avaient lâché. Elle avait été incapable d’agir comme à la normal, de lui répondre avec ironie ou de la rembarrer convenablement. Elle était faible, elle était fatiguée, elle n’était plus elle même depuis qu’elle était tombée dans cet escalier. Bien sur elle avait besoin de temps. Elle le savait. Mais ça faisait écho à bien d’autre chose. Son frère était mort de cette façon. Il avait prit une balle dans une ruelle, et s’était vidé de son sang. La jeune femme avait l’impression de se noyer au milieu de bien trop de chose qu’elle avait su et voulu contrôler jusqu’à présent.
Assise sur le sol de la cuisine, les genoux remontés sous le menton, elle eut soudainement l’impression de suffoquer. Cette sensation elle la connaissait. Mais d’ordinaire elle apparaissait à l’hôpital, pas chez elle alors qu’elle était en totale sécurité. Les mains qui tremblent, la gorge sèches, le coeur qui s’emballe et l’air qui lui manquait. Une crise d’angoisse. Et puis elle poussa un cri en sursautant lorsque la porte d’entrer s’ouvrit. C’était Ethan. « -non ça va pas... » souffla Lizzy bougeant la tête de droite à gauche. Pourtant, sans doute par souci d’orgueil elle chassa ses larmes, renifla alors qu’il appelait Stan ou Sasha. Merde… Il avait du boulot… Qu’est ce qu’il faisait là d’ailleurs ? La jeune femme se suivit jusqu’au canapé, les jambes en coton, grimaçant en se levant. Elle inspira et expira lentement, suivant sa voix. Mais lorsqu’il entoura son visage ses mains elle souffla : « -je suis désolée... » en tentant de retenir de nouvelle larmes. Elle agrippa sa chemise avant de hocher doucement la tête et de détendre peu à peu ses doigts.
Elle se laissa glisser doucement sur le côté, remontant ses jambes en position fœtale, fermant les yeux quelques secondes, essayant de revenir à la vraie Lizzy. Pas celle complètement perdue qu’elle était là. Qu’est ce qu’elle allait lui dire ? La vérité ? C’était ce qui avait de mieux à faire non ? Même si il risquait de refaire le portrait à Drew… Elle se redressa légèrement lorsqu’il arriva avec la tasse de thé. Posa sa tête sur ses genoux et se mordit les lèvres. Elle repoussa la tasse de thé et dit enfin, la voix brisée entre la douleur et la colère : « -t’aurais pas du partir ce matin… pas me laisser avec lui… » elle se leva en grimaçant, faisant les cents pas avec une lenteur qui l’énerva un peu plus encore. « -il m’a embrassé en partant, je l’ai giflé, je lui ai hurlé dessus, claqué la porte au nez… Je crois que... » elle cligna plusieurs fois des paupières : « -je crois que ça a été la goutte d’eau… je… j’ai l’impression de devenir cinglée. Comment t’as fais ?! » lui demanda t elle alors une petite lueur d’espoir dans les yeux. Elle glissa ses deux mains dans ses cheveux, penchant la tête en arrière : « -je supporte pas d’être comme ça… Faut que ça cesse… Faut que je remonte la pente. Et regarde en plus de ça je suis un boulet pour toi… Tu devrais être en train de bosser, au lieu de ça tu… tu te fais du souci pour moi et je supporte pas ça non plus de t’angoisser ainsi... »
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Dim 2 Mai - 13:32
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis séparé et je le vis plutôt bien parce que je peux enfin être avec celle que j'aime, sans devoir partager.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
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Même s’il avait voulu paraître serein à l’idée de retourner travailler après seulement une semaine, il savait aussi que c’était trop tôt parce qu’elle n’avait pas craqué, parce qu’elle avait toujours gardé la tête haute en pensant pouvoir affronter tout cela sans mal. Or, ce n’était pas le cas. Ce n’était pas possible de surmonter un tel traumatisme comme si ce n’était qu’une coupure de papier. C’était la raison pour laquelle, Ethan n’avait pas cessé de fixer son portable au grand damne de Stan, mais en la voyant si fragile, au milieu de leur cuisine, recroquevillé sur elle-même, il savait qu’il avait bien fait d’écouter son instinct. Elle sursauta à sa présence et la serra tout contre lui en l’entendant. Elle n’allait pas bien du tout. Il l’aida pour se rendre jusqu’au canapé, et une fois tous les deux assis, tenta d’apaiser ses angoisses « Tu n’as pas à l’être » et se leva pour lui servir une tasse de café. En la voyant ainsi, sur le canapé, il avait mal. Il se sentait si impuissant face à sa détresse… Il déposa la tasse sur le bord de la table basse et prit place sur le canapé, et passa sa main dans son dos quand elle posa sa tête sur ses genoux. Il savait bien que c’était trop tôt. Il n’aurait pas dû la laisser… Il reposa la tasse qu’il lui avait présenté et fronça les sourcils en l’entendant. Son esprit de flic se mit à imaginer le pire en cet instant. La peur au ventre, il osa un « Qu’est-ce qu’il t’a fait ?! ».
Ethan sentit la colère monter en lui crescendo quand elle lui avoua qu’Andrew l’avait embrassé. D’une certaine manière, sa réaction le rassura, mais il avait le poing qui le démangeait. Une envie certaine de violenter le charmant médecin pour avoir profité de la vulnérabilité de la jolie blonde dans le but de l’embrasser. Ethan se leva et s’avança jusqu’à elle, posant ses mains sur ses bras et la regarda « Arrête de t’angoisser pour moi, je gère. Tu es ma seule préoccupation. Je m’en fou de mon travail, d’accord ? » et posa sa main sur sa joue en lui souriant avec douceur « Quand j’ai perdu mon équipier, j’ai bu comme un trou pendant une semaine, au point de voir Tommy et mon père débarquer pour me sentir de ma spirale autodestructrice. Quant à la dernière fois, je t’ai eu toi, le psy et des médicaments. J’ai plusieurs fois craqué en ton absence » lui avoua-t-il, presque mal à l’aise avec cette pensée, mais il voulait montrer à Lizzy que c’était normal de lâcher prise « Je m’y attendais, à ce que tu craques. C’était prévisible. Tu n’es pas surhumaine Liz, d’accord ? Il faut du temps et il faut que tu me parles, de ce que tu ressens, des questions que tu te poses, je suis là pour ça aussi » et la serra tout contre lui.
Il se recula, passa ses doigts dans les cheveux blonds de la jeune femme « Viens, tu as besoin de dormir. Je reste avec toi… » et glissa sa main dans la sienne, la conduisant lentement jusqu’au pied de l’escalier, puis la souleva du sol comme si elle était une princesse « Plus pratique et plus rapide » et la porta jusqu’au lit en s’amusant de sa propre initiative. Il la déposa dans les draps, la recouvrant de la couverture, et prit place à ses côtés, la blottissant tout contre lui « Tu dors un peu, et ensuite, quand tu iras un peu mieux, on parlera de ce qui se passe là-dedans » tout en tapotant la tête de la jolie blonde, puis l’embrassa avec tendresse.
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Dim 2 Mai - 17:59
Elisabeth Capplan
J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
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En entendant la question d’Ethan en surtout en voyant la lueur dans ses yeux, Lizzy réalisa ce que sa phrase pouvait laisser sous entendre. « -non rien de grave en soit enfin… » enfin elle en savait rien en fait. Il y avait largement plus grave qu’un baiser, non partagé. De toute façon s’il avait osé autre chose, elle l’aurait probablement éclaté qui à faire sauter les points. Enfin bref… elle lui avait avoué ça, et c’était un truc de moins à porter. « -ça sert à rien d’aller le taper. Fais pas ça s’te plais. » si elle avait été au top de sa forme elle en aurait rit. En lui disant que Drew avait exactement les mêmes faiblesses que lui, et que ça leur faisait des points communs. Mais là vraiment elle n’avait plus envie de parlé du médecin. C’était le dernier de ses soucis.
Elle s’excusa encore de lui causer autant de souci. Et lui demanda comment il avait été capable de gérer, comment il avait remonter la pente. Il fallait qu’elle parvienne à dormir… Qu’elle commence rapidement les séances chez le psy. « -quoi ? » demanda la jeune femme en plissant les yeux. « -mais pourquoi tu me l’as pas dis ? » enfin si elle savait. C’était une question d’égo masculin. Pourtant c’était pas la première fois qu’ils traversaient quelque chose de compliqué. Et ils essayaient malgré tout l’amour qu’ils avaient, de se protéger l’un l’autre en sa cachant. Parce que c’était ça, ils se cachaient. Il n’avait pas osé lui montrer sa détresse réelle, elle avait voulu se montrer forte alors qu’une partie d’elle même se sentait brisée.
Elle se sentit un peu plus conne et nulle en l’écoutant. Il s’y attendait… Alors pourquoi est ce qu’elle s’était évertuée à donner le change ? « -je sais… Mais je pensais pas que... » mais elle se mordit les lèvres en levant les yeux vers le plafond. Elle se blottit dans ses bras et son parfum lui fit du bien. Encore une fois elle avait envie de lui dire qu’elle était désolée, mais elle hocha simplement la tête. Il avait raison, elle avait besoin de sommeil. « -tiens… d’ailleurs… est ce que tu pourrais passer chercher ça en rentrant ? » demanda Lizzy en lui tendant l’ordonnance comme un sésame précieux. Elle le suivit jusqu’en bas des marches et lui sourit tendrement lorsqu’il la porta. « -je sais que tu es fort… pas besoin de me le prouver tu sais... » puis elle déposa ses lèvres dans son cou.
Elle lui sourire à nouveau, installée dans ses bras. Mais elle savait que le sommeil ne viendrait pas comme ça, alors autant parler tout de suite. Même si elle laissa passer quelques minutes de silence. « -je pensais pas que ça allait me remuer autant... » commença Lizzy. A nouveau un silence avant d’avouer : « -je me pose plein de questions… » si elle faisait la liste y’en avait pour un moment. « -et je… je pense à mon frère aussi... » parce qu’elle avait eu un aperçu de ce qu’il avait pu ressentir. Et qu’elle trouvait ça encore plus horrible.
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Dim 2 Mai - 20:23
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis séparé et je le vis plutôt bien parce que je peux enfin être avec celle que j'aime, sans devoir partager.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
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Rien de grave… Ethan ne partageait pas vraiment l’avis de la jeune femme. Profiter de la vulnérabilité de Lizzy pour parvenir à ses fins, ce n’était pas rien pour le beau brun qui serra la mâchoire lorsqu’elle lui demanda de ne pas aller le frapper. Un soupir alors qu’il se leva « Pourtant, il le mériterait ». Il s’abstiendrait. Parce qu’elle n’allait pas bien, parce que ça lui faisait mal de la voir ainsi et qu’il ne souhaitait pas lui rajouter plus d’angoisse qu’elle en avait déjà. Se rapprochant de cette dernière, Ethan finit par lui avouer que, lui aussi, avait craqué. Il avait craqué après le décès de Jimmy, mais aussi après avoir été torturé. Il n’était pas plus fort qu’un autre. Loin de là… « Parce que j’ai toujours appris à tout gérer tout seul et depuis que je suis petit et on venait de se mettre ensemble. J’avais envie que tu profites seulement des bons moments avec moi. Tu subissais déjà mes cauchemars… Et je n’avais pas envie de paraître faible devant toi… » tout en affichant une légère grimace. Ethan voulait qu’elle voie en lui, quelqu’un de plus fort que ce qu’il était en réalité, un véritable pilier face à l’adversité, mais aussi, il ne souhaitait pas commencer leur relation si désirée, avec des crises d’angoisses et de paniques dès qu’il se retrouvait seul. Ce n’était pas l’image de lui qu’il avait souhaité qu’elle garde à l’esprit lorsqu’elle penserait aux débuts de leur relation. Mais Ethan ne voulait pas davantage parlé de lui. Pour le moment, c’était elle qui était éprouvée parce qu’elle avait vécu. Il la serra alors tout contre lui en lui confiant qu’elle devait dormir maintenant. Il posa son regard sur le bout de papier qu’elle lui tendit « Oui, bien sûr » tout en glissant le bout de papier à l’intérieur de sa veste de costume et glissa sa main dans la sienne jusqu’en bas des marches. Ethan la souleva ensuite et sourit à ce qu’elle rétorqua « J’essaie de me refaire un corps d’éphèbe pour nos futurs ébats » et sourit en sentant ses lèvres dans son cou.
Ethan la serra de nouveau dans ses bras lorsqu’ils furent allongés dans les draps et resta à l’affût de sa respiration, attendant patiemment qu’elle ne s’endorme pour aller chercher ses médicaments, mais sa voix résonna dans la pièce. Il resta silencieux, souhaitant qu’elle se livre à lui et c’est ce qu’elle fit lorsqu’elle évoqua son frère. Ethan ferma les yeux. Avec les années, il avait oublié que son grand-frère avait été tué d’une balle dans une ruelle de Los Angeles. Il resserra son emprise autour du corps de la jeune femme, sa tête tout contre la sienne « Je suis soulagé qu’il n’ait pas décidé de te garder auprès de lui ce jour-là… » et laissa quelques secondes de silence avant de poursuivre « Liz… Tu vas peut-être me prendre pour un fou, mais depuis que tu es dans la police… Tu as bien failli perdre la vie à plusieurs reprises et cette dernière fois… » il ferma les yeux avec force. Il la revoyait encore dans ses escaliers et c’était difficile « Et cette dernière fois, c’était peut-être pour te faire comprendre qu’il était temps pour toi de … Je ne sais pas, peut-être trouvé ce qui t’animes vraiment ». Le beau brun croisa le regard de la jeune femme et poursuivit sa pensée « Tu es entrée dans la police pour ton frère. Peut-être que c’est une manière pour lui de te dire de faire ta propre vie en te faisant vivre la même épreuve que lui » et ajouta « Laisse tomber, c’est stupide ce que je dis » et embrassa son front « Mais dis-toi que ton frère a veillé sur toi ce jour-là pour que tu ne subisses pas le même sort ». En tout cas, il voulait se raccrocher à cette idée qu’une force supérieure protégeait celle qu'il était, apparemment, incapable de protéger lui-même.
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Lun 3 Mai - 11:03
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J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
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« -non...si… oui...je… je sais… on reviendra sur ça plus tard tu veux ? » avait demandé la jeune femme qui n’avait pas envie qu’il se laisse emporté là tout de suite par la colère. Elle avait besoin de lui, pas de sa colère. Elle lui demanda comment il avait fait lui, pour tenir le coup. Et elle encaissa la réponse d’une façon assez étrange. La jolie blonde ne trouva rien à répondre. Mais ce qu’il venait de lui expliquer s’imprima dans sa tête. Il voulait qu’elle lui parle alors qu’il n’avait pas été capable de le faire ? Elle cligna plusieurs fois des paupières avant de le suivre à l’étage. Dormir un peu… Peut être que oui ça lui ferait du bien. Mais avant elle le pria de lui rapporter les médoc qui lui permettrait de se sentir un peu mieux.
Une fois au lit, elle évoqua son frère, les pensées qu’elle avait eu pour lui, les questions que cela soulevait dans sa tête. Elle ne bougea pas, écoutant ce qu’Ethan tentait de lui dire. Elle se redressa lentement dans le lit pour le regarder, s’éloignait quelques de lui. « -dis pas connerie. Il était pas là. Ce qui m’a sauvé c’est que toi tu sois arrivé à temps. » répliqua Lizzy avec un peu trop de distance. Elle se massa le front quelques secondes en réfléchissant à ce qu’il venait de lui dire. « -tu veux que j’arrête ? » elle déformait certainement ces propos mais elle le comprenait comme ça pour le moment. Le regard fixé sur le draps, elle ne savait pas quoi en penser. Et s’il avait raison, que c’était la fois de trop ? Et que là elle ne s’en remettait pas ? A nouveau elle eut peur...Peur de ne plus jamais être la même. Elle ferma les yeux, pourquoi est ce que tout ça leur tombait sur la gueule alors qu’ils parvenaient tous juste à être ensemble.
Et puis il y avait ce qu’il avait dit en bas. Pourquoi ce besoin d’être fort alors qu’elle l’avait déjà vu au plus bas. Pourquoi est ce qu’ils se cachaient l’un de l’autre dans les pires moment alors qu’ils étaient enfin là pour s’épauler. Et si tout ça les détruisait ? Que leur amour n’était pas assez solide, pas fait pour être ensemble ? Sans compter que la tempête était loin d’être finit ! Il y allait avoir le bébé ! Lizzy se passa une main lasse sur le visage : « -tu devrais retourner bosser... » souffla t elle, elle n'avait pas envie de se prendre la tête là tout de suite, et s'il restait plus, elle sentait sans vraiment savoir pourquoi, qu'elle risquait de dire des choses qu'il ne fallait pas. « -je t’appelle si jamais ça va pas. » souffla t elle à nouveau pour tenter de la rassurer. Elle s’allongea avec lenteur et lui adressa un petit sourire. « -ça va aller t’inquiète. Arrête de me regarder comme ça s’te plais. Ça m’aide pas. » il la voyait fragile à ce moment, elle le lisait dans son regard, et elle se sentait encore plus minable.
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Lun 3 Mai - 12:36
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis séparé et je le vis plutôt bien parce que je peux enfin être avec celle que j'aime, sans devoir partager.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
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Elle semblait bien loin, la Lizzy qui avait toujours un mot à dire sur tout. Lui qui s’était attendu à des reproches ou à des paroles rassurantes quand il se confia sur la manière dont il avait géré ses propres angoisses après sa séance de torture, se retrouva finalement, face à un silence presque pesant. Ce ne fut pas mieux lorsqu’Ethan y alla de sa théorie concernant son frère. Une théorie bateau, mais qui le rassurait aussi un peu à l’idée de savoir qu’une force supérieure veillait sur elle. Sa réponse le perturba quelque peu, tout comme sa manière de mettre une certaine distance entre eux deux « Peut-être… » avait-il alors simplement répondu. De nouveau, elle s’éloigna encore de lui et de nouveau, cette interprétation qui lui démontrait que non, Lizzy n’allait pas bien, qu’elle n’était plus réellement elle-même « Non, je n’ai pas à te dire ce que tu dois faire ou non. Je veux juste que tu sois heureuse… ». Pourquoi se sentait-il si mal à l’aise à se justifier de la sorte ? Comme s’il avait l’impression qu’il devait mesurer ses paroles au risque de faire exploser la bombe qui s’amorçait entre eux deux ?! Ce qu’elle rétorqua par la suite fut un véritable coup de massue pour le beau brun. Elle ne voulait pas de lui à ses côtés pour le moment. Elle avait besoin d’être seule. Ethan resta quelques secondes interdits face à sa demande, soufflant un « Je vois… » et s’extirpa hors du lit, faisant le tour non sans un regard pour elle. Il hocha simplement de la tête à ce qu’elle ajouta. L’appeler si elle n’allait pas bien. Il en doutait soudainement. Ethan baissa la tête en soupirant « Si tu veux » et enfila rapidement ses chaussures sans prendre place sur le rebord du lit, enfila rapidement sa veste de costume et sans un mot, dévala les marches, et quitta l’appartement, le cœur lourd.
Ethan glissa ses mains dans les poches de son costume et marcha jusqu’à la première épicerie pour récupérer les médicaments de Lizzy, ainsi que pour prendre un paquet de cigarette, en prenant une à peine fut-il sorti de la boutique, inspirant une longue taffe dans l’espoir que ça apaise son esprit. Ethan ne sentait totalement désemparé face à la jeune femme et cette manière de le repousser fut douloureuse… Est-ce que, finalement, toutes ces adversités avaient eu raison de leur relation tout juste naissante ?! Ethan ne voulait pas y croire alors qu’il arpentait la rue jusqu’au commissariat, fumant sa clope en chemin. Il ne voulait pas se dire que ces derniers évènements allaient avoir raison d’eux aussi facilement. Ses pensées furent stoppées quand il entra dans la brigade, montant jusqu’à son bureau. Stan et Sasha arrivèrent plus d’une heure après, n’osant poser la moindre question à leur collègue. L’expression sur son visage valait plus qu’une explication. Il tenta de prendre le cours de l’enquête et se concentra uniquement dessus pour le reste de la journée. « Pars devant, je te rejoins » rétorqua Sasha à Stan alors qu’ils quittèrent le bureau. Il vit Sasha prendre place tout contre son bureau, l’obligeant à lever la tête de sa paperasse « Qu’est-ce qui ne va pas beau gosse ? » « Rien… J’ai juste… C’est Lizzy. Je ne sais pas comment faire » « Reste-toi-même. Elle n’a pas besoin d’un mec compatissant, qui la plaigne. Elle a besoin de toi » tout en enfonçant son index dans son torse. Il acquiesça, se souhaitèrent une bonne soirée et Ethan resta encore une petite heure avant de rentrer.
A peine rentré, Ethan déposa le sac kraft sur la table basse, retira sa veste de costume qu’il déposa sur le dossier du fauteuil, retroussa ses manches et s’approcha de la jeune femme, glissant ses bras autour de sa taille et l’embrassa « Bonsoir… J’ai tes médicaments et des burgers dégoulinant de gras et de fromages, j’espère que ça te convient » et se recula pour sortir ladite nourriture sur la table basse. Il glissa ensuite ses mains dans ses poches et se retourna vers elle « Je t’ai menti… tout à l’heure… Si je ne t’ai rien dit sur mes crises, c’était pour ne pas te perdre. Je veux dire, je t’ai ramené un mec torturé physiquement, une ex-fiancée, un bébé à naître et… Je ne voulais pas que tu me voies faible, en te disant que tu aurais pu trouver moins compliqué comme mec. Je voulais que tu te dises que malgré tout ça, tu pouvais compter sur moi. C’est stupide et j’en suis désolé. Mais je veux que tu me parles, je ne veux pas te perdre parce qu’on n’aime pas l’idée d’être faible face à l’autre. Je t’aime et … » il inspira profondément avant d’ajouter « Quand tu t’es fait tirer dessus, j’ai cru que je te perdais. Ce sont Stan et Sasha qui m’ont empêché de tomber quand mes jambes se sont dérobées sous moi quand on t’a emmené au bloc, ils ont été là quand j’ai pleuré dans le couloir à la seule idée de te perdre… Tu vois, je n’ai plus peur de paraître fragile face à toi Liz. J’ai besoin que tu en fasses de même pour qu’on avance tous les deux… Et les burgers vont être froids »
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Lun 3 Mai - 14:19
Elisabeth Capplan
J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
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Un pincement de lèvres, les yeux fermés. Elle l’avait blessé. Il était revenu ici exprès pour elle, parce qu’il savait que ce matin elle allait flancher, et de son côté elle ne trouvait rien d’autre à faire que de le repousser. Lizzy ne lui avait pas dit de dégager, Mais elle savait d’avance qu’en réalité, parler là maintenant de tout ça, c’était une perte de temps. Elle n’était pas disposer à voir les choses objectivement. Et elle ne voulait pas d’une dispute là au milieu. La jolie blonde s’allongea sur le côté, tournant le dos à Ethan, le laissant partir sans rein ajouter de plus. Pas la peine de le retenir, ça n’était pas le moment. Elle n’en avait pas la force de toute façon. Il avait craqué seul, et bien elle, elle avait besoin d’être seule. Entendre la porte claquée la fit pleurer à nouveau. Mais c’était sans doute ce dont elle avait besoin, pleurer et laisser s’échapper d’elle tout ça.
Épuisée, elle finit par s’endormir. Deux bonnes heures… C’était déjà ça. Même si le réveil avait été rude, qu’elle s’était à nouveau sentit chuter dans ses escaliers, appuyer sur la plaie… Le souffle court, elle se passa une main sur le visage, grimaçant parce qu’elle s’était redressée trop vite. C’était en titubant quelque peu que Lizzy avait rejoint la salle de bain pour se passer un peu d’eau sur le visage. Elle osa un regard dans le miroir. Elle faisait peur tellement elle était pâle. Un soupire, un regard pour le pansement en soulevant son débardeur. Il fallait qu’elle s’occupe. Il fallait qu’elle fasse le tri dans ses pensées… Alors forcement, elle se retrouva dans la cuisine. Là elle avala un anti douleur avec un peu d’eau, avant de sortir ce qu’il fallait pour cuisiner. Ethan les emmenait au boulot ou elle les filerait aux voisins. Rien à foutre, c’était le seul truc qui marchait de toute façon.
Elle s’en voulait pour tout à l’heure, hésita quelques secondes à envoyer un sms à Ethan, mais elle reposa l’appareil. Ils parleraient ce soir. Tout le reste de l’après midi Lizzy tenta de mettre au claire ses idées. Enfin d’y voir plus claire surtout. Est ce qu’Ethan avait raison ? Changer de métier, arrêter les frais ici ? En même temps elle avait deux longs mois d’arrêt pour prendre cette décision… Au bout de l’après midi elle avait fait plus de 30 cupcakes, qu’elle avait prit le temps décoré soigneusement. Elle avait mis de la musique en fond, et s’était fixé comme objectif de ne penser qu’à ça. Rien d’autre.
Quand la porte d’entrer s’ouvrit sur Ethan, elle était debout près de la table en train de plier du linge. Oui, elle s’était occupée toute la journée. Elle avait mal partout, il allait lui dire que c’était pas bien, mais au moins ça avait chasser durant quelques heures son flux de pensées. Elle posa la paire de chaussette qu’elle avait dans les mains et glissa ses mains autour de la taille d’Ethan : « -Bonsoir... » après lui avoir rendu son baiser. Un sourire tendre, il savait comme lui parler. « -merci... » souffla la jeune femme toujours avec tendresse. Elle fit de la place sur la table, déplaçant le linge afin qu’ils puissent manger à table. Elle se tourna lentement vers Ethan les sourcils froncés, c’était quoi ça encore… Fatiguée elle colla ses fesses contre la table pour écouter ce qu’il avait à dire. Elle plissa les yeux. Comment ça par la perdre ?
Lizzy le fixa du regard tout du long de son petit monologue. A plusieurs reprise elle sentit son coeur se serrer. Pourtant elle ne lui coupa pas la parole, et ne bougea pas non plus. Un regard pour les burger à côté de ses fesses. C’était le dernier de ses soucis. Elle se leva toujours avec cette même lenteur de merde qui l’agaçait, et fit les deux pas qui la séparait d’Ethan. Elle le fixa durant quelques secondes avant d’approcher son visage et de chercher ses lèvres. Un baiser doux, presque timide, comme si c’était leur premier. Elle passa ses bras autour de son cou, l’embrassant une nouvelle fois toujours sans le moindre mot. Là tout de suite, elle voulait simplement qu’il la sente bien vivante entre ses bras. Ces baisers voulaient dire, je te pardonne et pardonne moi en même temps. Je t’aime et je sais que tu m’aimes aussi. J’ai besoin de toi… Puis elle déboutonna le premier bouton de sa chemise, puis le suivant, toujours en l’embrassant. Son regard croisa le sien. Pas besoin de mot là tout de suite.
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Lun 3 Mai - 14:46
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis séparé et je le vis plutôt bien parce que je peux enfin être avec celle que j'aime, sans devoir partager.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
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Il aurait pu rentrer sans prononcer le moindre mot à Lizzy, se diriger vers la salle de bain pour se délecter d’une douche chaude, prendre une bière sur la terrasse sans lui prêter la moindre attention, et finir par aller se coucher en espérant oublier cette journée. Bien trop vexé dans son égo masculin pour lui adresser la parole en premier. Il aurait sûrement agi de la sorte si ça avait été Jessica. A la fin de leur relation, il ne se souciait plus vraiment de sa fiancée. Mais ce n’était pas Jessica. C’était Lizzy et lorsqu’elle s’était fait tirer dessus, Ethan avait pris alors pleinement conscience des sentiments qu’il pouvait éprouver pour elle, et que la simple pensée de la perdre parce qu’ils ne parvenaient pas à se montrer fragile face à l’autre, ce n’était pas envisageable pour le beau brun. Alors, il était rentré, avait entouré sa taille de ses bras en l’embrassant, comme si rien ne s’était passé entre eux plus tôt, comme si elle ne lui avait jamais demandé de retourner travailler pour se retrouve seule avec elle-même. Puis il avait décidé de faire un pas en sa direction, en lui avouant la raison de son silence sur ses angoisses, ainsi que l’état dans lequel il s’était retrouvé alors qu’elle s’était retrouvée entre la vie à la mort. Il voulait se montrer fragile face à elle pour qu’elle comprenne qu’il n’avait pas peur de son regard, et que c’était dorénavant à son tour d’en faire de même, de lui faire confiance. Ils devaient parlés. Parce qu’il y avait des dizaines de cupcakes sur le comptoir de leur cuisine, et que ce n’était jamais bon signe. Oui, ils devaient parler. Mais Lizzy ne prononça pas le moindre mot alors qu’elle se leva pour se rapprocher de lui. Il ferma les yeux en sentant ses lèvre contre les siennes. C’était peut-être bien la première fois qu’on l’embrassait ainsi. Il entoura sa taille de ses bras, lui rendant ses baisers. Ils discuteraient plus tard. Pour le moment, ils se retrouvaient.
Tour à tour, elle prit le temps de défaire les boutons de sa chemise, et cela, sans quitter ses lèvres. Puis son regard croisa le sien. Il l’aimait tellement. Sans la quitter du regard, il laissa sa chemise tomber comme un vulgaire chiffon, et souleva la jolie blonde du sol pour l’allonger sur le canapé où il lui fit l’amour avec douceur. Aucun geste brusque pour que ça ne soit que plaisir, et non douleur. Ils prirent leur temps, sans prononcer le moindre mot. Pas de violence dans leurs ébats, juste du temps et de la tendresse, jusqu’à atteindre la jouissance. Il posa sa tête contre sa poitrine, écoutant ainsi son cœur qui battait fort, et ferma les yeux. Savourant juste le fait qu’elle soit bel et bien vivante. Puis Ethan redressa la tête et lui sourit avec douceur « Tu as fais vraiment beaucoup de pancakes. C’est ta voisine qui va être ravie » et se redressa au-dessus d’elle, croisant son regard « Tu es folle de moi, je le vois dans tes yeux » en tentant l’humour, dans l’espoir de la faire sourire un peu et se baissa pour l’embrasser avec douceur « En tout cas, moi je le suis. Je suis folle de moi » et déposa un baiser dans son cou « Je veux dire, fou de toi ». Il se leva du canapé pour enfiler son boxer et confia sa chemise à Lizzy, puis s’occupa de réchauffer les burgers, continuant de la couver du regard de la cuisine « Tu n’as pas eu mal ? Je veux dire, à ta blessure ? pendant qu'on couchait ensemble » et s’approcha des cupcakes pour se mettre à les compter « Je vais devoir en ramener à Stan et Sasha » alors que le four se fit entendre. Il mit le tout dans les assiettes et retourna dans le canapé, embrassa l’épaule dénudée de la jolie blonde « Bon app’ ma puce » avant de mordre dans le burger « Qu’est-ce que ça fait du bien de manger ! » et se redressa pour sortir les sodas du sac, ouvrant la canette de Lizzy, puis la sienne « Tu as pu dormir un peu ? »
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Charly
Lun 3 Mai - 15:22
Elisabeth Capplan
J'ai 37 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant stagiaire à la brigade criminelle et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.
Jolie, blonde, sexy... et flic. Elisabeth, puis qu'aujourd'hui elle préférait qu'on l'appelle ainsi, avait finalement réussit à évoluer comme elle l'entendait dans ce monde essentiellement masculin et plein de préjugés vis à vis de son physique. Concours de Lieutenant réussit, elle avait également suivi une formation pour avec des compétences en profilage, histoire de se donner plus de poids. A fond dans son job, elle vient d'arriver à Seattle. Depuis trois ans, elle prit son destin en main, mais celui ci semble vouloir jouer les trainées.
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Cette fois ci ça n’était pas une question de sexe ou d’envie bestiale. C’était un besoin de tendresse, le meilleur moyen qu’elle connaissait pour qu’ils se retrouvent convenablement. Elle savait que c’était pas forcement conseillé, mais tant pis. Elle avait envie de lui, de ses lèvres, de ses mains, de son corps tout entier totalement nu contre elle, en elle. Comment se sentir plus vivant qu’en faisant l’amour ? Elle fut heureuse qu’il ne dise rien, qu’il la laisse faire, qu’il n’osa pas dire que ça n’était pas une bonne idée. Lorsqu’il la souleva du sol, elle retira son propre débardeur, le jetant au sol avant d’entourer le visage d’Ethan de ses mains et de l’embrasser à nouveau. Elle aimait ces retrouvailles douces et tendres. Loin des cris et des encore qu’ils avaient tant l’habitude de se dire et qu’ils adoraient tant, ce moment fut à l’image de ce qu’ils avaient besoin en ce moment. De la douceur et de la tendresse pour se réparer, se réconforter. Lizzy laissa échappé un soupire de jouissance, son visage dans le cou d’Ethan, ses mains cramponnées à ses épaules.
Un sourire doux lorsqu’il posa son oreille sur son coeur, puis un petit rire joyeux en l’entendant parler des cupcakes. « -je sais… » grimaça la jeune femme avant de préciser : « -et c'est notre voisine... » il y avait de l’espoir, elle venait de rire. Ethan avait comme des pouvoirs magique sur elle… Puis elle se cacha les yeux avec les mains en riant à nouveau : « -je vois pas de quoi tu parles... » puis elle lui rendit son baiser en souriant avant de répondre avec un grand sérieux : « -je sais... » elle en prenait de plus en plus conscience. Le simple fait qu’il décide de lui parler ce soir était une preuve d’amour incroyable pour elle. Parce qu’il aurait pu dégoupiller une grenade ou tout simplement faire la gueule. Au lieu de ça, il avait trouver les mots qu’il fallait.
Un échange de regard lorsqu’il lui tendit sa chemise, avant qu’elle ne l’enfile sans le quitter des yeux. Un léger rire en soufflant un : « -ça fait longtemps que je l’ai pas entendu celle là... » avant de faire un non de la tête. « -je te l’aurai dis... » ou il l’aurait bien vu. « -tu peux aussi en manger un ou deux tu sais... » commenta la jeune femme : « -y’en a trente cinq... » ajouta Lizzy en prenant un petit air innocent. Un sourire en le voyant revenir et elle prit l’assiette qu’il lui tendait. « -merci... » elle mordit dedans avec envie. Elle avait faim pour la première fois depuis qu’elle était sortie de l’hôpital. Elle ajouta tout en mangeant : « -y’a pas que ça qui fait du bien... » sous entendant que ce qui c’était passé avant avait été plus que bien. « -deux heures environs. » elle prit une bouchée, avant de dire en le regardant : « -je suis désolée… pour tout à l’heure. Et me dit pas que c’était rien. » parce qu’il allait forcement lui dire que c’était pas la peine qu’elle dise ça.
Lizzy laissa passer un silence, se battant avec la sauce pour éviter d’en foutre plein de tapis. « -et c’est toi que je veux Ethan. Je suis d’accord avec ce que tu as dis… Je veux pas qu’on se cache l’un de l’autre. Surtout dans les moments les plus compliqués. Avant on le faisait pas. Alors… alors je veux pas que ça change parce qu’on est en couple maintenant. Hé merde... » souffla la jeune femme pour terminer sa phrase alors que la sauce avait finit par conquérir le tapis. Elle tendit la main pour chopper des serviettes en papiers dans le sac, grimaça mais réussit tout de même appréciant qu’Ethan ne bouge pas. « -je veux pas que tu me maternes et je veux pas de pitié ou de compassion. J’ai besoin de toi tel que tu es vraiment pour revenir à moi… Pour… me sentir mieux. » oui voilà trente cinq cupcakes plus tard, elle en était arrivée là.
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Lun 3 Mai - 17:34
Ethan O'Connell
J'ai 42 ans et je vis à Seattle, Washington. Dans la vie, je suis lieutenant à la brigade criminelle et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis séparé et je le vis plutôt bien parce que je peux enfin être avec celle que j'aime, sans devoir partager.
Surnommé « l’Irlandais » par ses collègues du 12th district, Ethan est le genre de flic à la tête dure. Anciennement du groupe d’intervention du SWAT, il s’est retrouvé propulsé dans la rue à la suite du décès brutal de son collègue en intervention. Une nouvelle vie qui ne l’enchante guère. Dopé à l’adrénaline, il n'a aspiré qu'à retourné à la brigade d'intervention. Toutefois, le destin en a décidé autrement en rencontrant Elisabeth. Une recrue bavarde, mais prometteuse, avec laquelle, il a eu une relation adultérine. Puis il a compris que ça ne lui suffisait plus. Qu'elle était devenue bien plus pour lui qu'une simple amante. Alors un matin, il disparu soudainement...
Trois années plus tard, lieutenant à la brigade criminelle de Seattle, il est sur le point de se marier à sa partenaire de la brigade des mœurs. Mais il a fallu que le destin s'en mêle...
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Ce n’était pas dans l’intention de faire taire un désir brûlant qu’ils avaient fait l’amour, mais dans l’unique dessein de se réconcilier, de se dire qu’ils s’aimaient silencieusement, mais aussi, pour se sentir vivant, autant l’un que l’autre. Ils avaient besoin de cette tendresse pour se rapprocher, pour ne faire qu’un, pour repartir sur de nouvelles bases tous les deux. La tête posée tout contre le cœur de Lizzy, il remarqua alors qu’il avait quelques difficultés à réaliser, encore aujourd’hui, qu’elle était bien là et qu’elle était tirée d’affaire. Il releva la tête en faisant un commentaire sur les cupcakes qu’elle avait préparé et il sourit davantage en l’entendant rire. Qu’est-ce que ça lui faisait du bien de l’entendre rire « Tu as ris… » comme si c’était exceptionnel. Il en était soulagé à vrai dire. Sa Lizzy n’avait pas disparu à la suite de cette balle. Elle était toujours bien là. Un sourire « Oui, notre voisine » en appuyant sur le deuxième mot. Parfois, il oubliait que c’était aussi chez lui cet appartement et il fut touché par le fait qu’elle l’ait reprise aussi naturellement. Il se redressa sur ses bras et se mit à rire en la voyant se cacher les yeux « Tu es sûre de ça ? » et l’embrassa, lui confiant que lui aussi était fou d’elle et fronça les sourcils en souriant « Tu le sais ? Et moi qui pensait être discret », puis se leva et lui tendit sa chemise alors qu’il enfila seulement son boxer, échangeant un long regard alors qu’elle enfilait sa chemise. Puis se dirigea vers le fou pour faire réchauffer le dîner.
Ethan réfléchit à ce qu’il venait de dire et se mit à rire aussi « Quelques années, je pense » et acquiesça de la tête. Il avait souhaité que ça soit un moment de tendresse, et non pas qu’elle souffre de sa blessure. Il se mit ensuite à compter les cupcakes. Apparemment, sa petite-amie avait su s’occuper durant son absence « Je vois que tu avais très envie de pâtisser » et ajouta « Après manger, oui » et revint vers elle avec le dîner enfin chaud, prenant place à ses côtés. Un petit regard en coin « Oh oui… » et lui demanda si elle avait réussi à dormir. Ethan hocha de la tête, soulagé de savoir qu’elle était parvenue à fermer l’œil, parce qu’elle en avait besoin, tout simplement. Puis le beau brun posa son burger dans l’assiette, s’essuyant la bouche et les doigts en l’entendant s’excuser de son comportement tout à l’heure « Ce n’est pas rien. J’avoue que ça m’a fait mal, mais ce n’était pas plus mal. Ça nous a permis de réfléchir » et prit une gorgée de soda, tout en souriant contre sa canette en la voyant se débattre avec la sauce. Il reposa lentement son soda sur la table en l’écoutant et posa son regard sur elle, riant presque en voyant qu’elle venait de tâcher le tapis « Tu manges comme un petit cochon » et la laissa prendre la serviette « Je suis content de savoir qu’on est sur la même longueur d’ondes tous les deux, parce que je n’ai vraiment pas envie de te perdre ». Il ne souhaitait personne d’autre dans sa vie. C’était elle qu’il aimait et il voulait que ça dure le plus longtemps possible. Il continua de manger tout en la laissant faire, restant tout de même à l’affût de la moindre grimace de douleur et sourit tout en terminant sa bouchée « Tu sais que Sasha m’a dit la même chose, et sans pâtisser » en se moquant un peu d’elle. Il reprit une bouchée, l’avala et ajouta « Mais sache que je suis là pour toi. Pas de pitié ou de compassion, mais je suis là si tu vas mal. Compris ?! ». Il n’avait pas envie de rentrer le soir et d’apprendre qu’elle pleurait durant des heures sans avoir osé l’appeler pour avoir un peu de réconfort, un pilier pour l’aider « Tu veux regarder un film ou t’envoyer en l’air après manger ? On peut faire les deux aussi » demanda-t-il comme s’il lui proposait deux titres de films.