BIO - Fille de la valeureuse Daenerys Targaryen, Lilyanna est née durant la longue et rude saison de l'hiver en l'an 307. Selon les dires, elle n’a pas de père de sang, étant le fruit d’un accouchement surnaturel où la magie aurait entravé l’infécondité de Daenerys. La reine la baptisa Lilyanna en l'honneur de la triste Lyanna Stark. Lilyanna en retient visiblement une grâce et une audace légendaire similaire, mais aussi, est-elle animée d’un fougueux tempérament et d’une évidente candeur de l’âme qui rappelle celle de sa mère à une époque éloignée. Elle se signale d’ailleurs par sa douceur et ses qualités de coeur. Évidemment, tout comme la reine mère par le passé, certaines de ses déclarations et de ses attitudes transcendantes sont parvenues à scandaliser plus d’une fois à la cour. Lilyanna est pars ailleurs prénommé « l’enfant miracle » ou « l’enfant maudite » par le peuple en raison des rumeurs sur les conditions singulières qui accompagnèrent sa naissance.

Tout comme sa mère au même âge, Lilyanna hérite de la singulière beauté Targaryen à un détail près. Elle tient de ses ancêtres, ses grands yeux améthystes de la lignée Targaryen mais, sur la question de la couleur altérée de sa chevelure le mystère demeure. Mais ce qui fait d’elle doté d’une beauté particulière, c'est là, la déchirante pureté de son visage. Elle tient son prénom d'une illustre homonyme, Lyanna Stark. Toutefois, Lilyanna se traduit à querelleuse et bagarreuse. Le sourire mutin aux lèvres, les yeux brillants d’intelligence, fougueuse et farouche, ce qu’elle aime avant tout c’est de jouer à la guerre, se venter d’un combat gagné la veille avec sa fidèle bande de garçons des rues dont elle est la meneuse. Explorer la ville hors du château, hors des conventions, des contraintes et de la responsabilité politique et diplomatique qu’elle devra un jour assumer. Mais tout particulièrement, elle est en âge d’être aimé. La reine accordera sa main à la famille la plus offrante.

Elle ne s’intéresse que trop peu au pouvoir politique et aux bonnes manières que se doit avoir une jeune fille de son rang. Bien que très attendue par le royaume des Sept Couronnes en raison de cette nouvelle effervescence de lignée de Reines Targaryen, elle se sent vivre dans l’ombre de sa mère en raison de ses nombreuses conquêtes du passé. Daenerys se démène à lui apprendre les charges d’une future reine des Sept Couronne, tandis qu’elle lutte contre le poids de cet héritage familial qu’elle n’a jamais désiré. Elle crois avec conviction à ce que toute personne digne de sagesse peut être roi ou reine, sans à avoir le sang d’une quelconque famille noble coulant dans les veines. À 15 ans, Lilyanna a des rêves pleins la tête. Une témérité sans limites et un comportement de garçon manqué qui déconcerte le couple royal. Parfois, il peut lui arriver que, dans son insigne générosité, elle s’accorde à se conduire en digne héritière. Mais à 15 ans, Lilyanna ne rêve pas à la couronne royale qui lui revient, ni au prince charmant à dos de son pittoresque étalon blanc. Elle se voit devenir chevalière. Non la moindre et tel que le sont ces seigneurs à dos de cheval. Mais à dos d’une créature beaucoup plus imposante et distincte d’intentions ; à dos de dragon. Elle se voit monter Oseris, son dragon de naissance, et entend bien faire sa loi depuis les cieux. Cependant, pour l’instant, cela lui est impossible et formellement interdit par la reine mère. En attendant, Lilyanna arpente les rues du royaume avec sa fidèle armée de garçons, les joues salies de terre et le sourire d’une enfant qui n’a jamais connu la misère.

BIO - Nolwenn était l’une d’entre elles ; ces créatures insondables et fait d’éternité que l’on nommait les Éthérés à défaut de ne pouvoir distinguer leur nature céleste à celle des anges. Il n’y avait entre eux pourtant aucune similitude, si ce n’était que leur quiétude apparente et leur prestance solennelle. Comme tout Éthérés de l’Ordre d’Uriel, Nolwenn possédait un visage inconnu de tous. Il était aisé de se laisser imaginer l'existence de traits d’une finesse chatoyante, peut-être même une beauté renversante. Du moins, c’est ce que semblait manifester la partie inférieure de son visage. Certains d’entre nous brûlaient de découvrir la véritable apparence que tenait secret l’austérité de leur robe et la froideur du masque qui recouvrait leurs yeux. L’idée même était chose interdite. Et manifester cet intérêt défendu était passible d’encourir au bannissement. Nous ne pouvions donc entretenir aucune proximité avec eux, ni leur adresser la moindre parole. C’est cette distance imputée depuis tant d’années, que je crois les membres de l’Ordre tenir à l’égard des Éthérés une crainte latente et une très grande réserve quant aux sujets de conversations qui les impliquent. Puisque le moindre de nos dires peut devenir l’arme responsable de notre chute, nous leur portons comme seule attention plus qu’une indifférence feinte et un désir de les voir un jour entièrement disparaître.


Les Éthérés ne sont pas des êtres sublunaires. Et bien qu’ils s'apparentent à des anges, leur arrivée sur terre ne découle pas de la volonté divine. Leur existence, tenue dans le secret le plus absolu, n’a cessé de susciter la curiosité au fil des années.

On les sait détenir un pouvoir omniscient dû à une origine miraculeuse dont l’avènement demeure obscur et remonte à un passé ancien. Leur compréhension du monde dépasse l’entendement et pourtant, ils se gardent bien de semer aux plus avides l’arcane de leur mémoire.

Leur nature secrète les pousse à s’isoler parfaitement des hommes, de sorte que s’il advenait que vous croisez leur chemin, cette rencontre ne serait pas fortuite. Dans tel cas, un présage de mort s’annonce derrière leur sillage. Pour cette raison, ils sont au service de l’Ordre d’Uriel, autrefois fondé par leurs prédécesseurs, aujourd'hui tenu par des descendants d’Adam. Il reste néanmoins que leur raison d’être demeure un mystère connu d’eux seuls.

Ce sont des êtres qui oscillent entre une extrême froideur et une émanante équanimité de l'âme. Leur présence est souvent décrite comme suscitant l’émoi sans raison, au point d’effacer de la mémoire les quelques secondes qui précèdent leur rencontre. D’autres cependant, vous affirmeront qu’ils dégagent un froid glacial à mettre mal à l'aise quiconque partageant l’espace où ils se trouvent.