Dis-moi qui tu es, je te dirais peut-être qui je suis...
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Oskar
Lun 7 Mar - 15:36
Oskar Benedikt Jensen
Univers Fantasy
Je m'appelle Oskar Benedikt dit Ob Jensen Age/lieu de naissance Je suis né à Tromso en Norvège Origine(s) et nationalité(s) Norvégien pure « race », descendant de vikings. ☽ Etat civil : Célibataire ☽ Occupation(s) ou métier : Chauffeur de maître☽ âgé(e) de 32 ans
Oskar évolue dans un univers "semi-réel" que l'un de mes comparses a détaillé ICI
Oskar est le fils aîné d'un chauffeur de maître et d'une secrétaire, liés l'un comme l'autre à l'Ambassade de Norvège dans un pays de l'Est de l'Europe, du moins pendant son enfance. Il est suivi par une sœur et un frère, qu'il continue à fréquenter dès qu'il peut s'évader de son quotidien.
Par sa mère, il est aussi l'héritier d'un fantasque noble Russe, enfui en France pendant la révolution bolchévique, qui a convolé deux fois et semé de par le vaste monde de nombreux descendants...
Ces gens ont en commun de toujours parler russe, tous, où qu'ils soient dans le monde, et de former une tribu qui se retrouve tous les deux ans pour des fêtes de famille rocambolesques. Son père, bien que "pièce rapportée" participe de tout son cœur à l'organisation de ces fastueuses représentations et embauche ses trois enfants.
Pour ses employeurs ou ses "clients" de passage, c'est un homme blond, âgé d'une trentaine d'années, silencieux, serviable, fier mais déférent, une perle qu'on apprécie d'avoir à son service...
Si l'employeur joue le jeu, Oskar reste ce modèle de serviteur bien stylé, s'il passe les bornes, l'humour décapant du jeune homme le remet en place, et s'il exagère vraiment, il comprend à ses dépens que malgré le calme et la distance de son chauffeur, aucune de ses actions ou de ses paroles n'a été oubliée... Cela peut donner lieu à des négociations, courtoises mais âpres, où le chauffeur quittera son emploi -certes- mais ne perdra pas au change.
Oskar adolescent voulait participer aux Jeux Olympiques, en pentathlon. Il ne l'a pas fait, pour des raisons qui seront développées plus loin, mais il reste un excellent cavalier, un bon tireur, un escrimeur talentueux et d'une façon générale un sportif bien entraîné. Il a aussi conservé la volonté de vaincre et l'endurance nécessaire à la compétition de haut niveau.
Pourquoi pas ? S'entraîner de quatorze à dix-sept ans et renoncer ? C'est bête non ? Ses amis de l'époque croyaient bien l'encourager depuis leur canapé, et le voir rapporter quelques médailles !
Las... Son ambassadeur-sponsor a pris sa retraite, et le successeur n'a pas jugé opportun de financer un jeune sportif anonyme. Oskar a donc accepté un emploi, simple à première vue, participer à des expériences scientifiques, des recherches sur l'ADN, comme cobaye volontaire ! Enthousiaste, il a obtenu l'accord de ses parents, et a pris la route pour l'étranger... Rapidement, il s'est avéré que les expérimentations étaient à la fois différentes de ce qu'il avait pu penser, et probablement illégales ou secret défense.
Après des mois de souffrance et d'internement, Ob avait perdu sa volonté de concourir aux JO, mais gagné des ailes ! Il se transforme en aigle royal !
D'autres existent, il le sait, des gens qui comme lui ont cru en la science, et d'autres, plus vieux auxquels on n'avait à l'époque pas donné le choix... Mais c'est quand même une chose qu'on ne crie pas sur les toits !
Il ressemble paraît-il à Ben Dahlhaus.
Caractère
Le silence est d’or, la parole est d’argent… Ecouter et observer, beaucoup. Emmagasiner les informations, ne les restituer qu’en cas d’extrême nécessité et à la bonne personne. Se faire remarquer le moins possible, entretenir une aura de mystère et une distance suffisante tout en donnant l'impression de ne rien avoir à cacher.
La vie n’est en fait qu’une constante recherche d’équilibre, entre ce qui est nécessaire à un moment donné dans une situation donnée… et ce qui pourrait nuire, que ce soit à l’individu ou au groupe, et quelle qu'en soit la raison.
Exister suppose une bonne dose d’égoïsme, du sang-froid, de la retenue et des réflexes, l’art de s’affranchir des entraves, une bonne visibilité mais pas d’extrapolation sur ce qui dépasse la ligne d’horizon.
Bref, on pourrait définir le caractère du blond comme du « pragmatisme primaire » ?
Ses envies Être libre, voler dans le ciel, chasser pour manger, copuler avec une femelle viable, et repartir ? Un peu réducteur sous sa forme humaine, mais pas tant que cela.
En fait, vivre de son travail, le rendre intelligent quel qu’il soit, ne pas chercher d’embrouilles mais ne pas se laisser marcher sur les pieds, ne dépendre de rien ni de personne, respecter les lois respectables, apprécier les gens appréciables, garder ses distances avec tout et tous, ne pas se créer de besoins inassouvissables… En bref, profiter de l’existence.
Ne pas se projeter à des années de distance, la vie lui a prouvé que rien n’est prévisible, et quoi qui t’arrive, en ressortir grandi !
Ses peurs Perdre sa liberté. Toutes ses libertés ! De se mouvoir, d’agir, de voyager, de penser… Être dépendant, prisonnier, esclave… Il l'a connu l'enfermement, volontairement qui plus est !
Il n’était pas « esclave », le terme est à la fois exagéré et inapproprié… Mais de cette période, plus que la douleur, c’est l’impression d’avoir été entravé et contraint qu’il conserve.
Jamais plus il n'acceptera, quelle qu'en soit la raison. Cela a décidé de son mode de vie, sans attache, sans passion connue, nomade... Un homme empêtré dans la gestion de ses biens et de ses affections est vulnérable, il fait en sorte de ne rien avoir de tout cela !
Et encore ? :
Secret • Oskar parle peu, et surtout pas de lui, ses patrons successifs l'ont engagé au vu d’excellentes références, vérifiées, probablement parce qu’un chauffeur muet c’est parfait, ça reste à sa place, mais ça pourrait parfois aider de savoir d’où il sort…. Or mis à part ses références professionnelles, il ne dit rien de lui. Pourtant, il aurait à dire ! Ne serait-ce que sur sa famille, sa mère, arrière-petite fille d’un russe blanc débarqué à Paris ajuste après la révolution bolchévique, dans un monde dévasté par la guerre, et dont les innombrables parents -cinq à six enfants pour chaque membre de chaque génération- ont essaimé de par le monde mais continuent à se retrouver, tous les deux ans, et parlent français et russe pour se comprendre. Son père, qui continue à plus de cinquante ans de célébrer le nouvel an en sautant nu comme un ver dans un trou de banquise tout là-haut si près du pôle, pour se réchauffer ensuite en se roulant dans la neige ! Conduit un attelage de huit malamutes, et chante à tue-tête sa joie de vivre, dans sa petite maison de bois face à un des fjords les plus au nord de la Norvége…<
Professionnel • impeccablement sanglé dans la livrée de la maison ou en costume sobre, le blond reste à sa place, distant mais respectueux, on ne lui demande rien d’autre… Et c’est parfait. Aucun de ces patrons si fiers de leur impeccable domestique ne l’a jamais vu devant un écran, manette en main hurlant et écumant, riant et rageant, parce que son tir virtuel est buggé et que « ces abrutis n’ont même pas été fichus de reproduire correctement le recul d’un gun » ! Ou draguant une cyber punk aux cheveux bleus et aux yeux parmes, dotée d’ailes et d’un pouvoir laser arcanique… Sa crédibilité en prendrait peut-être un coup ?
Stoïque • Ne discute pas un ordre, ne se mêle pas de ce qui ne le regarde pas, paraît même parfois ne pas entendre ce qu’il ne doit pas écouter… S’ils regardaient, ses employeurs verraient peut-être dans le rétroviseur un éclair d’intelligence dans son regard, mais regarde-t-on le chauffeur ! Il reçoit un salaire correct, obéit sans se faire prier, se permet juste, parfois, de murmurer une remarque judicieuse qui fait qu’on l’apprécie et qui prouve qu’il n’est pas débile ! Parfait, ce type est parfait. Il pourrait sans doute écrire un roman à succès en racontant ce qu’il a pu voir et entendre depuis qu’il fait ce boulot, mais il comprend fort bien que certaines choses… sont mieux méconnues. Il lui arrive d’ailleurs de recevoir des … cadeaux… non sollicités pour que son silence soit bien plus pesant encore, et sa mémoire parfaitement défaillante.
Talentueux • La plupart de ses patrons ignorent qu’il a été classé en pentathlon, qu’il possède toujours une arme et s’en sert à merveille, continue à courir plus de vingt km par jour quel que soit le temps et l’endroit où il se trouve, nage comme un poisson éventuellement en apnée, possède un étalon dans un centre équestre proche d’Helsinki et pratique l’équitation dès qu’il a un moment de libre, et est connu dans le milieu des escrimeurs comme excellent épéïste.
Respectueux • Il négocie ses contrats à l’embauche, les négocie de façon à en vivre bien, il connaît sa valeur. Ensuite, tout manquement de la part de l’employeur lui vaut sa démission, Oskar se respecte autant qu’il respecte les autres, chauffeur ou pas, il est humain et tout humain doit vivre libre et fier ! Il ne prendra pas ce qui ne lui appartient pas, ne dévoilera rien de préjudiciable, oubliera ce qui n’a pas à être connu. Ne cédera pas aux sirènes de la corruption. Mais son honnêteté n’est rien d’autre que la volonté d’être tranquille. De ses parents, il a reçu une excellente éducation, a eu la chance d’évoluer parmi des gens cultivés et ouverts. Evoluer parmi, pas être l’un des leurs, encore qu’il a bien profité de toutes les occasions qui s’offraient à lui de s’instruire et d’apprendre…
Biographie
La parole n'est qu'une aile du silence :
Un résumé de ma vie ? Je suis né et pas encore mort ? C’est un bon début non ?
J’ai pourtant en son temps joué mon existence aux dés. J’ignorais où cela me mènerait, j’avais juste une envie qui est devenu un besoin, je voulais, une fois au moins dans ma vie participer aux jeux Olympiques ! Je me suis donc entraîné, follement, j’avais qui plus est choisi une discipline complexe, plusieurs en fait regroupées sous une seule épreuve : je voulais briller en pentathlon.
J’avais la chance de pouvoir utiliser des structures exemplaires, mises à la disposition des diplomates par leur pays d’accueil. Pourquoi ? Simplement parce que mes parents travaillaient à l’Ambassade de Norvège, dans un pays pour lequel j’ai encore une tendresse tout à fait particulière : à Budapest en Hongrie. L’ambassadeur lui-même, devant ma ténacité et mes résultats avait fait ce qu’il fallait pour que je sois secondé au mieux dans mes efforts.
La suite...:
Ma mère avait été embauchée, toute jeune sortie de l’école comme secrétaire d’un personnage désormais retiré : elle parlait russe et français de naissance, y avait ajouté l'anglais, avait une mémoire photographique, des capacités intellectuelles largement au-dessus de la moyenne. Elle n’eut pas besoin de postuler, l’homme la connaissait depuis son enfance et devança toute recherche d’emploi qu’elle aurait pu faire, et elle ne s’en est jamais plainte.
D’autant moins qu’à peine arrivée elle fit la connaissance du chauffeur du patron, avec lequel le premier baiser se solda par l’échange de leurs marques… Une bonne place et une âme sœur, je suis l’aîné de Malka et Bjorn, et ils m’ont mis dans leurs bagages à chaque changement de poste, y ajoutant mon frère et ma sœur ensuite. J’ai débarqué à huit ans en Hongrie pour n’en partir qu’à seize ans, en direction de la Finlande, persuadé que j’allais changer la face du monde en prêtant mon corps à la science, mais ceci est une autre histoire...
Entre temps, mes ambitions à devenir un sportif de haut niveau n’avaient fait que grandir, l’entraînement portait ses fruits, mes parents occupés par leur boulot et l’éducation de deux enfants puinés me firent confiance quand je parlais de financer mon voyage et mon équipement par un travail bien payé : j’allais en plus aider l’humanité à combattre la maladie, un labo cherchait des volontaires pour des expérimentations, de la génétique, je ne comprenais pas tout mais cela me paraissait louable.
Avec le recul, je me dis qu’un peu moins de confiance aurait pu être bénéfique, et que s’ils avaient creusé dans les documentations que j’avais rapportées ils auraient eu des questionnements que l’adolescent que j’étais n’avait pas eu. Mais rien n’est moins sûr. Mes parents étaient honnêtes et respectueux des lois, si ce laboratoire en Finlande avait reçu l’autorisation de poursuivre ses recherches, c’est qu’elles étaient fiables et utiles… Ils m’ont donné leur bénédiction et ont signé toutes les autorisations que je leur tendais, impatient de partir et de revenir.
Je garde de cette période un souvenir… biaisé. La douleur ressentie lors des injections a été presque gommée par le sentiment d’emprisonnement qui m’oppressait. J’ai eu mal, assurément, très mal. Les modifications apportées avec mon consentement à ce pauvre corps que je rêvais de façonner pour en faire un instrument de victoire ne se sont pas faites sans douleur, sans terreur parfois. Mais ce qui me reste, c’est cette incapacité à décider d’où j’allais, de comment je m’organisais… J’ai pris conscience alors que la liberté était mon bien le plus précieux, et que pour la recouvrer j’endurerais tout et n’importe quoi. Je le fis, serrant les dents, décidé à sortir de là comme de toute situation difficile : grandi si possible !
Jusqu’à ce jour… Décrire ce que ressent un être qui se métamorphose est impossible. Comme tout un chacun j’étais né humain, un humain musclé et entraîné mais somme toute « normal », sur l’écran qui contrôlait mes paramètres vitaux, outre des fluctuations impressionnantes dues à la souffrance et à l’effort que mon organisme consentait, je vis se réverbérer un oiseau, un majestueux oiseau, au bec dur et corné, aux serres imposantes.
Avec le recul, je me dis que j'ai eu la "chance" d'être parmi les derniers et de profiter d'un dispositif bien rodé, mais je reconnais qu'à l'époque, je ne me sentais pas privilégié. Je n’ai jamais rien regretté, sinon de n’avoir pas participé aux Jeux Olympiques… Il m’a fallu pour me remettre un temps certain, mais ce que j’y ai gagné… Je n’ai jamais dit à mes parents ce qui s’était passé, nous étions censés être discrets, mais à eux, si j’avais eu le sentiment que ça leur apportait quelque chose, j’aurais raconté. Je dois admettre que j’ai craint leur réaction. Ma famille est tout ce que j’ai, enfin, ce que j’ai de plus cher et de meilleur sur cette terre.
Pour rien au monde je ne voudrais les perdre.
Je ne suis pas sûr qu’ils aient compris pourquoi j’abandonnais mon rêve, j'ai prétexté un manque de préparation, et une très grande fatigue due à ma participation au programme de recherches. J’ai décidé de travailler… Et s'ils ont regretté que je n'entame pas d'études supérieures ils ne l'ont jamais dit. Comment j’ai atterri en Finlande ? Un autre diplomate, et une offre d’emploi, fils de chauffeur et polyglotte, je ne pouvais que convenir… Et puis, ce n’était finalement qu’un retour au pays… Une partie de moi y était née.
En tout cas, j'ai pris mon envol. Parfois, on aspire à se retrouver seul, délié de toute obligation, dans la nature, entre deux fjords avec la mer pour horizon, haut, haut dans le ciel… Je fais mon taf, en silence, correctement, assez bien pour être apprécié par mon employeur du moment.
Ne rien demander de plus, ne pas nourrir de rêves inaccessibles, et garder son jardin secret, ça permet de vivre heureux, enfin ce qui se rapproche le plus du bonheur.
Oh… Et ne compter que sur soi.
Derrière l'écran
Très rapidement ? Ici je suis "Oskar" du nom de ce perso justement, ailleurs je réponds le plus souvent au pseudo de Targui (d'où mon avatar). J'ai 28 ans, j'habite en Île de France et suis prof de français dans un collège. Je me fais un plaisir de vous répondre le plus rapidement possible mais ne suis pas parmi les plus rapides toutefois.
(c) Padsky
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Oskar
Lun 18 Avr - 17:28
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les personnages récurents
Volodya Avdeïev
Fut premier danseur du Bolchoï, depuis... erre... FC : Denis Rodkin
BIO
Identité
Nom/prénom(s) : Volodya Avdeïev Age/lieu de naissance: Mourmansk, capitale de l'oblast de Mourmansk (Russie) le 27 mars 1998 Origine(s) et nationalité(s) : Russe, transfuge, en quête perpétuelle d'un asile sûr. Sexualité : Toi… quel(le) que tu sois, mais en fait, n'a que très peu de goût pour les hommes... Il faut bien le reconnaître. Etat civil : Officiellement, célibataire Occupation(s) ou métier : Danseur classique
Crédits : Chiendelespace (Avatar)
Anecdotes :
Acharné : « Fils de pute ! Bâtard ! Pourriture ! Il est où ton père ! Hein ! il est où ton père Volodya ! » Je tape, je tape ! Il est plus gros que moi, plus fort, plus grand mais je tape ! Je lui colle des coups de pieds dans les jambes, des coups de genoux dans les couilles, je lui colle un coup de boule, il tombe, il saigne « Avdeïev ! Chez le directeur ! » Collé, puni, le grand-père qui me finit avec sa ceinture ! Je hurle, je m’en fous ! « Je t’en donnerai des bâtards ! Tu vas voir le bâtard ! Il sera riche ! puissant ! Que toi tu resteras une merde de gosse de commerçant friqué ! » Prédateur : Marre, j’en ai marre de mettre ce que le môme de Misha de deux ans mon aîné a déjà récupéré de je ne sais qui ! j’en ai marre de toujours être la dernière roue du carrosse ! Marre qu’on se foute de ma gueule parce que je ne suis jamais habillé comme il faut, que j’ai toujours du matos de premier prix, et que je ne peux jamais apporter de bonbons pour les fêtes d’anniv à l’école ! alors je me sers… Il y a des tas de façon de se servir, tu peux y aller direct, certains ont tant de choses qu’un truc ou deux en moins, ils ne s’en rendent pas compte, et puis il y a ceux qu’il faut effrayer, menacer… Et là, c’est encore plus jouissif… Du racket ? Ah ?
TW:
TW - attouchements sexuels - insultes - violence
Sensible : « Ecoute Volodya, Monsieur Asimov il nous fait crédit, tu comprends ? Il nous fait crédit ! Alors tu te laisses faire ! » « Mais Grand-père, il a mis sa main dans mon… » « J’ai dit tu te laisses faire ! Qu’il caresse ta joue ou ta bite nom de dieu qu’est-ce que ça change ! Tu n’es plus un gamin quoi ! » … Non, j’ai cinq ans Grand-père ! J’ai cinq ans, et je m’en souviens encore du boucher tripoteur ! Jamais plus on ne me touchera ! Jamais !
Volontaire : J’ai mal, mes muscles me font mal à en vomir ! J’ai l’impression que mon corps entier est passé sous un broyeur, mes pieds sont en sang, mais je répète et répète, encore encore ! J’y arriverai, ce putain de pas j’y arriverai ! Je serai la perfection, d’abord parce que personne dans la classe n’y est encore arrivé, ensuite parce que s’ils partent, eux, savent où se réfugier, moi non… Moi je retournerai chez ma mère, et à l’âge que j’ai désormais, je sais parfaitement ce qui m'y attend ! J’y arriverai ! Même si je dois m’évanouir de douleur et de fatigue ! en attendant, je persévère, parce qu'avec de la volonté, on arrive à tout... Effrayé : « Volodya... Rejoins-moi ! S'il te plaît ! J'ai froid et j'ai peur » Tu es morte ! Je t’ai vu mourir ! Tu comprends Elena ? tu es morte ! Je ne devrais même pas t’entendre, ni te sentir là ! Elena ! Les vivants saints d’esprit ne voient pas les esprits, ils ne discutent pas avec des visions ! Laisse-moi ! Je vais perdre ma vie entière si je n’arrive pas à te chasser ! Incrédule : Burn-out, traumatisme, repos, hospitalisation… Non ! J’ai une tournée à intégrer ! J’ai le premier rôle ! Non ! Je vais bien, j’y arriverai ! J’ai tellement travaillé ! Vous ne pouvez pas me faire ça ! ça ira ! Je surmonterai ça, j’ai tant surmonté déjà pour arriver là où je suis ! Je DOIS danser ! Enfin ! Etre vu ! Solitaire : Elle n’est plus là, enfin son corps n’est plus là, sa chaleur, sa vivacité, son sourire, son rire, sa main dans la mienne… C’est risible non ? Moi qui ne pensais jamais aimer qui que ce soit, moi qui ai tant jeté les concurrents sur la touche, qui ai brisé des carrières et des rêves, sans le moindre remord, je suis à mon tour sur le banc des morts… Ils vont partir sans moi, avoir du succès sans moi… « Retourne à Murmansk Voldodya, chez toi, ça te détendra ? »
Son caractère :
Dans le monde, il y a les prédateurs et les proies, les tortionnaires et les victimes... C'est en tout cas ce que la vie lui a appris, la vie, parce que l'école, à part danser, il n'a pas appris grand-chose, le minimum pour rester avec la future relève du Bolchoï...
Tu es fort ou tu ne l'es pas, et si tu ne l'es pas, tu te fais baiser. Donc que ton physique te permette de broyer les autres, ou qu'il te faille faire appel à ton intelligence pour y arriver, tu n'as de toute façon pas d'alternative, la ligne d'arrivée, tu dois être le premier à la franchir !
Si cela implique d'habilement décourager, salir, blesser voire tuer les autres, tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à être prêts ! Volodya a toujours œuvré de façon à être le premier, la vie le lui devait, les obstacles étaient balayés, pas franchement ni visiblement, il n'a jamais eu ni les appuis ni la force physique pour cela, il a miné les terrains, sapé les volontés, sali les réputations, il a fait en sorte que courent des rumeurs, que surgissent des maladies, tout ce qui pouvait être fait pour diminuer le nombre de concurrents au but final, être la prochaine étoile masculine du ballet...
Et à sa façon, il continue, sa route doit être libérée de tous les gêneurs, s'ils ne dégagent pas d'eux-mêmes, il les fera tomber.
Ses envies :
Danser… Danser et faire danser, briller sur la scène, premier et meilleur de tous, mais être secondé par d’autres, bons aussi, pour que leur excellence mette en relief ma perfection ! Mon corps était mon outil, pas uniquement mes mains comme mon abruti d’aïeul, mon corps tout entier, je modelais mes muscles, les asservissais, pour devenir unique, parfait, inoubliable ! L’ambition me dévorait et me brûlait, elle continue et continuera jusqu’à ce que les ombres m’engloutissent. Ce pouvoir, je l'ai reçu de la danse, mais je l'aurais trouvé en n'importe quoi, ne plus jamais être exploité, méprisé, oublié ! Faire partie de l'élite !
Ses peurs :
Être rejoint… Entendez-vous ces voix ? Ce sont les morts que j’ai poussés hors de ce monde ? Les malheureux trop faibles pour résister à ma volonté ? Les amours que j’ai utilisés et rejetés ? Autant de fantômes qui petit à petit prennent possession de mon être, de ma tête, qui s’imposent ! Je ne les laisserai pas faire ! Jamais je ne vivrais sous l’emprise d’un trip que je n’ai pas voulu ni provoqué ! L’hérédité est une malédiction, mais je ne suis même pas sûr que ce sont les substances ingurgitées tout au long de sa grossesse par ma putain de mère qui ont détruit ma vie ! En tout cas tout ! Tout, plutôt que de finir dans une cellule capitonnée ou sous médication ! Mourir plutôt que « soigner » ça !
Volodya est né dans un univers fantasy/semi-réel que l'un de mes comparses a détaillé ICI, toutefois, il peut évoluer ailleurs, dans la mesure où il est purement humain. Si le contexte s'y prête, il peut découvrir que sa "folie" est en fait un don de double-vue, mais pour l'instant, il suit ce qu'on lui a toujours dit : tu es fou Volodya ! Les morts ne parlent pas aux vivants.
HISTOIRE :
Personne… Il n’y avait personne pour me donner le courage nécessaire, mon père inconnu, ma mère détruite, le grand-père qui racontait en boucle des histoires de l’ancien temps, quand la Russie était l’URSS et qu’elle était puissante, que les ouvriers étaient payés comme des princes…
Bref ! Moi je suis né en Russie, l'URSS n'était plus depuis longtemps, et franchement je m'en tapais ! Né d’une mère célibataire qui faisait des passes pour payer sa came et m’avait eu à peine sortie de l'adolescence, d’elle ne savait pas qui.
J’habitais dans un taudis qu’on partageait avec le grand-père dont le rôle était glauque et deux autres femmes avec leur marmaille. J’étais seul, révolté, écœuré, je voulais arriver, me sortir de là avant qu’on ne se rende compte que pour un mec j’étais plutôt mignon et que j’aille rejoindre ma mère sur un trottoir ou dans un bar à putes ! Pour m’enfuir, devenir quelqu’un, échapper à ça, j’étais prêt à tout, je le suis encore…
J’ai eu la chance d’être vu, et embarqué, j'avais dix ans, et dansais pour oublier la misère et le quotidien à la fête d'une école de quartier ! Je dansais, comme si la lune allait me tomber en plein jour dans les bras, pour me récompenser d'être si concentré ! Ce n'est pas la lune qui est tombée, mais une huile du Bolchoï venu distribuer les prix pour les gamins de sa ville natale... Ce jour-là, Dieu m'a vu, que grâce lui soit rendue !
La Russie ne paye plus ses ouvriers, mais elle sait toujours quoi faire de ses orphelins, du moins quand ils semblent avoir un talent. Je m'y voyais au Bolchoï, étoile, vedette ! Adulé. Pour cela j’ai bossé, plus dur que tous, j’ai accepté des compromissions, aidé des chutes, provoqué des suicides… Quoi ? Vous êtes choqués ? La première place était pour moi ! On me la devait ! Et les obstacles devaient disparaître ! J’ai œuvré pour, méthodiquement, silencieusement, efficacement, avec ténacité et application. Ma carrière, je la devrais à mon talent, mon talent comme danseur, et comme stratège ! Et puis, le sort s’est moqué de moi… Le miroir m’a renvoyé la fin que je destinais à un autre…
Mais d'abord, il faut raconter ? raconter quoi de plus ?
A cette fête d'école, ce type du Bolchoï m'a repéré, à l'époque, je ne savais pas ce qu'il était, ni même ce qu'était le corps de ballet à vrai dire, j'avais juste remarqué une fille, une Tatiana qui dansait dans la cour de l'école, ça m'avait fasciné.
Comment j'avais osé approcher ? Tout timide avec mes fringues d'occasion, alors qu'elle me semblait si lointaine, comme une étoile descendue du ciel ? En tout cas, je lui ai dit que j'aimais ce qu'elle faisait, elle a répondu "il y a des garçons aussi à l'école de danse" moi je n'ai rien dit, je connaissais la réponse du grand-père "danseur ! mais ta mère a abusé du crack quand t'étais dans son ventre ! danseur ! Avec quoi tu veux payer les cours ?!" mais qu'importe.
Je n'étais sans doute pas au point, les filles et les garçons, ça ne danse pas pareil, et mon prof moi, c'était Tatiana... On avait six ans, je répétais pieusement tous les mouvements qu'elle me montrait, je m'entraînais en cachette. Elle et moi, on semblait savoir tous les deux qu'on ne devait pas nous trouver ensemble, alors on avait des réflexes de bêtes traquées, pour pouvoir "jouer" tranquilles...
On a modelé nos corps, pendant des années, sagement, consciencieusement, deux enfants épris de danse, et puis bien sûr elle est partie, elle, avait une famille que sa passion avait émue, moi... Moi j'ai continué, j'ai asservi mon corps avec une volonté de fer, j'ai regardé des livres en cachette, maté tous ce que je pouvais pour en apprendre plus, sans cette fête ça aurait avorté, on n'apprend pas la danse tout seul quand on n'a pas d'argent, pas de soutien, et juste des rêves...
Mais ce jour-là oui, Dieu était là, et ce puissant personnage aussi ! Il a vu dans la grisaille de Mourmansk ce qu'il était cinquante ans plus tôt, un petit prodige, un gosse avec un talent tel qu'il ne pouvait le laisser dans la gadoue à avoir comme avenir les usines ou la rue. J'ai fait mes adieux à ma mère, qui ne m'a même pas vu partir, elle, était partie avant, dans un pays où je ne pouvais pas la rejoindre mais qu'elle visitait souvent, et c'était mieux, parce que quand le train n'y partait pas elle me foutait de coups à m'en faire pleurer, et Dieu sait que déjà j'avais les pleurs taris.
Le grand-père lui me suivait du regard avec son oeil de maquignon, combien il m'avait vendu, je l'ignore, il est certainement mort et de toute manière c'est la dernière personne que je voudrais revoir, surtout maintenant. Je suis arrivé en ville, une grande et belle ville, pas mon port pourri aux odeurs dégueulasses d'usine flottante. Je suis passé de mains en mains, chacun m'a demandé qui j'étais et d'où je venais « Volodya ? Vladimir tu veux dire ? Non, Volodya, on t'a appelé Volodya... » Pourquoi non ? Je ne savais pas moi que c'était un diminutif, je portais ce nom là depuis ma naissance, oui, j'étais Volodya, rien d'autre, pas Vladimir devenu Volodya par affection... Volodya Avdeïev, pourquoi ? va savoir. C’est ce jour-là que j’ai pris conscience que dès la naissance on m’avait « diminué », même pas donné un prénom complet, juste un abrégé de prénom, comme pour marquer que je n’étais rien, et ne serais probablement jamais plus… « C'est juif ça Avdeïev », ah bon, c'est quoi « juif » ? Moi j'étais orthodoxe, est-ce qu'un ancêtre avait été juif, peut-être, je m'en fichais, ça gênait ? « Non non » alors parfait.
« Montre moi Volodya, danse ! » Mon sourire me faisait briller les yeux, « Danse ! » oui j'allais danser, danser à en oublier de respirer... J'ai dû être convaincant, non seulement ils m'ont gardé, mais j'ai intégré une classe, ce qu'ils ont fait à l'époque pour que fauché comme je l'étais je puisse rester, je ne sais pas, enfin depuis si. Mais une "bourse", j'ai peur qu"à dix ans le terme ai eu pour moi un autre sens... J'étais élève à l'académie du Bolchoï et j'ai appris la jalousie... Un petit mendiant, né de rien, jailli de nulle part, qui tout à coup monopolisait l'attention des professeurs, du directeur, que des étoiles en place venaient regarder ! J'ai appris la jalousie, et la haine... Parce que si tous ces gens m'admiraient c'était que je le valais ! Que j'avais plus de talent que tous les autres ! J'avais ma revanche ! Je n'aurais plus jamais à faire de sourire au boucher ou au boulanger, plus jamais à devoir accepter des caresses de vieux cochons ! Je serais « Volodya Avdeïev, étoile du Bolchoï ! ».
Il m'a fallu quelques mois pour mettre au point ma stratégie, j'étais petit, mince, si imparfait ! Tout était à reprendre en moi, à construire, pour certains professeurs cela paraissait un défi et c'en était un pour moi ! Je n'avais que la volonté, et d'évidentes prédispositions. Alors j'y suis allé en douceur mais fermement, affichant un air angélique, timide, souriant, doux...
Les médiocres je les épargnais, les mauvais je les aidais, les bons... je faisais en sorte qu'ils soient bons le temps qu'on me juge meilleur, puis les aidais aussi, mais à faillir... Comme je n'étais pas idiot, mon arrivée n'a pas coïncidé avec des départs massifs de candidats déçus, même moi je n'avais pas ce pouvoir, mais assurément, la persévérance, le courage, l'assurance de certains ont pris un coup dans l'aile... Tant et tant de possibilités s'offraient à moi... Sans y toucher, j'avais commencé un à saper le moral de ceux que je jugeais dangereux, à leur susurrer que la perfection n'était pas de ce monde, que tant de douleur et d'abnégation c'était beaucoup trop...Doublé à mon assiduité et à ma propre volonté cela sans aucun doute éliminé plusieurs concurrents, de façon "définitive" pour au moins l'un d'entre eux, retrouvé un matin mort, pendu dans une réserve... En ai-je eu des remords ? Qu'est-ce qui me reliait à lui ? S'il était faible, je n'y pouvais rien !
J'y suis arrivé, à dix-huit ans ! Meilleur espoir depuis des décennies disaient certains de mes professeurs ! Combien d'heures de souffrance mon corps a enduré, combien de cals et de blessures mes pieds ont supporté, combien de douches bouillantes j'ai pris pour décompresser, détendre mes muscles devenus si durs qu'on les aurait crus noués entre eux ? J'ai travaillé ! Qu'on ne me dise jamais que je n'ai qu'intrigué ! J'ai torturé mon corps autant que l'esprit de mes concurrents ! Mais j'y suis arrivé...
L'avenir se profilait, radieux, je serai vedette !
Est-ce que c'est lié ? Est-ce que si je ne l'avais pas rencontrée, j'aurais eu les mêmes soucis ? Elena... Elle s'appelait Elena, elle venait de Prague, était elle-aussi un espoir comme il y en a peu à chaque génération... Elle avait dix-neuf ans et de magnifiques cheveux roux foncés, rapidement on nous posa l'un face à l'autre, le couple du siècle, le duo d'excellence... D'elle je n'étais pas jaloux, pourquoi l'aurais-je été ? C'était ma partenaire, la fille qui me ferait paraître meilleur et à qui je renverrais l'ascenseur en lui permettant d'être elle aussi un modèle de perfection...
Chacune de notre côté, nous avancions vers la perfection, nous retrouvant pendant ces représentations offertes à un public éclairé pour présenter "la relève", les danseurs de demain. Elle, et moi, au centre de la scène, comme je l'espérais nous le serions quelques années plus tard, lorsque de relève nous serions devenus... les étoiles !
Elle me quittait ce soir-là, nous avions répété tard pour une ultime représentaion, puis pris un verre dans une immense brasserie où toute la troupe avait ses habitudes, elle n'avait pris qu'une eau pétillante, professionnelle et sérieuse, elle est sortie, en courant, se retournant pour m'envoyer un baiser, souriante, heureuse, mutine...
Elle a reculé de deux pas, descendant sur la rue, et la moto l'a fauchée.
C'est curieux un corps quand ça chute, elle a vaguement sauté en l'air, puis est retombée lourdement, sa tête cognant contre le caniveau, son joli visage tourné vers le ciel comme abasourdi, son lourd chignon est devenu plus rouge, plus rouge encore, comme si toute la rousseur de ses cheveux coulait. Quand les secours l'ont ramassée avec une infinie douceur, la boîte crânienne s'est ouverte, et j'ai vomi mon repas du midi, les yeux exorbités, malade de douleur et de stupeur...
Je n'ai jamais réintégré la troupe, jamais refoulé les planches du Bolchoï... « Allons du cran ! Je te croyais gay Avdeïev ! Finalement il aurait sans doute mieux fallu ! Tu n’aurais pas perdu tout tes moyens pour une femme ! Elle était aussi bonne au lit que sur scène ? » Ils me l’ont arraché des mains alors que son visage bleuissait, à bout de souffle, et que je menaçais de lui briser les vertèbres cervicales ! Dans ses yeux, la panique le faisait presque délirer, la terreur, sa terreur, que je buvais comme un aphrodisiaque ! Je me suis effondré dans les bras de Mikkaïl sans voix qui me tapotait le dos d’un air gêné, sans trop savoir quoi faire de moi, mes larmes et mes hurlements de douleur impossibles à contenir ont retenti de longues minutes dans l’édifice, avant qu’on ne m’entraîne, défait, brisé… Burn out ont-ils dit, Burn out ? J'avais vu la fille de mes rêves se lever, tenant dans sa main l'arrière de son crâne, un sourire fabuleux sur les lèvres...
« Viens avec moi Volodya... Rejoins-moi ! S'il te plaît ! J'ai froid et j'ai peur... Viens ! Nous serons ensemble... Pour l'éternité ! »
Elle n'est jamais partie, je vis avec elle, avec elle aimante, et avec ceux que j'ai poussé au désespoir pour les écarter de ma vie ! Je vis avec autour de moi un essaim de morts qui m'appellent ! Ils disent que ça se soigne, que c'est le surmenage...
Mon oeil ! Je suis juste ... fou.
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Oskar
Mer 20 Avr - 14:21
Univers historique
les passants qui resteront peut-être
Felgild Payne of Northwood
Chevalier errant et solitaire, mercenaire FC : Bradley James
BIO
Identité
Nom/prénom(s) : Felgild Payne of Northwood Age/lieu de naissance: Northwood, castle perché sur une montagne boisée, là-haut, dans ce nord dont descendent les barbares vikings... Il y a un quart de siècle (*) Origine(s) et nationalité(s) : Angle, paraît-il ? Sa mère était une esclave galloise et son père un de ces « Northmen » envahisseurs, doté d'un petit fief pour le faire tenir tranquille... Sexualité : La question ne se pose pas, le fils aîné transmet le nom et agrandit son domaine par le mariage ! Etat civil : En quête d'une épouse Occupation(s) ou métier : Chevalier ? Mercenaire ? Garde du corps ?
Crédits : Tumblr...
Anecdotes :
Payne le bâtard, Payne du Nord, Payne auquel on a tout juste donné un prénom chrétien parce qu'il le faut bien, il est déjà bien assez difficile à embrigader sans lui donner le sentiment de n'être pas chez lui dans ce pays. De mes ancêtres j'ai le cheveu blond et l’œil bleu, la haute stature aussi. Je dis mes ancêtres, mon père lui-même est descendu d'un drakkar, il y a quelques années, et s'est établi, intelligemment, parce que posséder une terre et des hommes est plus futé que mourir pour un autre ! D'eux, j'ai aussi le tempérament, on a beau tenter de faire de moi un clerc, je demeure farouche et guerroyeur, dur à la douleur et à la peine, peu sensible aux romances, et désireux de faire mon chemin.
Non Messire je ne serai pas moine ! Je sais qu'à la mort de mon père, et des deux femmes qu'il avait engrossées, l'une en couche et l'autre assassinée lors d'une razzia des Hommes du Nord dont il avait été, vous espériez bien me convertir en serviteur de Dieu... Coup double ! Gagner votre paradis en offrant une âme à Notre Seigneur, et par la même occasion récupérer le fief que le traître à son sang, Harald Payne le Païen vous avait soutiré pour vous laisser survivre ! Mais non, je n'ai gagné à ce stratagème que d'apprendre à lire et écrire, à prier aussi, mais je crains d'être vraiment son fils et bien peu enclin à l'adoration divine... Désormais Mon Suzerain, j'ai l'âge de prendre les armes, pour vous, ou pour d'autres... Pour moi, ce n'est pas différent.
Découvrir que sorti de l'endroit de ma naissance, mon nom n'est rien et ma fortune bien maigre ? Qu'importe, je sais me battre, et j'en ai le goût, mon épée et ma cotte de maille sont presque mes seuls biens, avec le cheval qui me porte au gré des chemins. J'aurais pu finir brigand, ça n'aurait presque rien changé, sans la rencontre d'un soudard avide de reprendre les armes ! Un roi ? Ce roi ? Son roi ? God save the king ! Je lui donnerai un coup de main, je ne suis pas certain que Dieu protège grand monde, mais dire ce genre de chose vous vaut la corde ou le bûcher !
Son caractère :
Fedgild Payne est solitaire. Elevé sans père ni mère, dans une abbaye dont les moines espéraient bien le convertir à leur mode de vie, il a appris l'abstinence, la pauvreté, la pureté de l'âme et le musellement du corps... Il a été préparé à devenir copiste, ou cellérier, voire... Abbé ? Après tout, son père Harald a acquis une petite noblesse à la force de l'épée. C'était sans compter avec le caractère de l'enfant, puis de l'adolescent. Vite expulsé en raison de la violence qu'il faisait régner dans les lieux consacrés, joutes avec des serviteurs, entraînement à l'épée contre des cibles de bois ou de paille, colères, exigences, refus d'obtempérer ! Les braves frères l'ont remis rebelle et obstiné à son suzerain qui n'a eu d'autre choix que d'en faire un écuyer...
Un écuyer... Mais, un chevalier ? La fortune du païen n'est pas immense, et le seigneur l'aurait bien vue offerte à Dieu pour réparer les pillages et la guerre semée par celui qu'il continue à qualifier de traître ? Qu'est un Homme du Nord qui descend de son drakkar pour monnayer femme et terre ? Et qui l'une et l'autre obtenue sous la menace renie sa foi et les siens pour devenir vassal d'un Angle ? Le garçon lui ressemble, plutôt que de le voir contre lui, le noble personnage l'adoube, et lui souhaite bonne chance, loin, le plus loin possible au sud ou au nord de ses terres à lui, peu importe, du moment qu'il emmène vite la menace qu'il représente.
Ses envies :
A-t-il des envies Felgild of Northwood ? A part regarder du haut des falaises la mer sauvage dévorer la pierre et la terre en jetant vague après vague contre le rivage ? Il n'a pas réfléchi, à vrai dire, évite de le faire. Un jour, il lui faudra retourner dans son château perché en haut de la colline, face à la mer, nanti d'une jeune épouse qui enfantera sa descendance ? Mais il est trop jeune pour cela. Et peut-être sera-t-il trop vieux avant d'avoir cherché.
Ses peurs :
Faillir.
Il ne s'avoue ni Dieu ni maître, à l'exception de ceux qui ont accompagné l'accostage d'Harald... Peut-être ceux de sa mère aussi, moins sombres mais tout aussi païens ? En tout cas, s'il « loue » son épée et son art de la guerre, il ne reconnaît à personne le droit de disposer de sa vie. Tourner casaque, si le suzerain qu'il sert est un pleutre ou un incapable, c'est une option qu'il accepte et revendique. Sa vie est entre ses mains, il ne la donnera pour personne qui ne la mérite.
Cela fait de lui un électron libre qui n'est guère apprécié des autres hommes d'arme, une insécurité permanente, un élément dont on ne sait s'il est fiable ou s'il trahira, parce qu'il juge que son intérêt est de le faire... De ce fait, il n'a pas d'amis, quelques admirateurs, parce qu'il est âpre au combat et ne recule jamais mais aucun de ses compagnons ne mourra pour le secourir.
A-t-il peur de mourir ? Non... Ses peurs ne sont pas exprimées, pour la plupart, parce que vivre ne permet pas de craindre, si l'on commence à avoir peur, on n'en a plus le temps.
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(*) 25 ans, Bradley James est plus âgé mais les visuels sont tous issus de la série Merlin dont le dernier épisode est sorti en 2012.
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Oskar
Sam 7 Mai - 11:59
Univers réel
les passants qui resteront peut-être
Keld Møller
Officiellement ? Expert-comptable. Officieusement ? Hacker, escroc, rat des égoûts du net... Dark web, web pas dark, tuyauteries en tout genre, un plombier de la fibre optique... FC : Jordy Baan
BIO
Identité
Nom/prénom(s) : Keld Møller Age/lieu de naissance: Né le 01/08/1995 à Højen (Danemark) Origine(s) et nationalité(s) : Danois, arrivé aux Etats-Unis il y a trois ans, se verra bien naturalisé... mais... Sexualité : Officiellement, hétéro bien sûr ! Dans le milieu où il a grandi, il valait nettement mieux. Alors pourquoi aime-t-il tant les hommes, et pourquoi en a-t-il aimé un à en mourir ? Etat civil : Veuf de son unique et grand amour Occupation(s) ou métier : Expert-comptable dans un cabinet renommé
Keld a toujours paru calme, en retrait, observateur plus que participant. Enfant, cela lui valait des reproches de son père qui aurait voulu un fonceur, un battant. Il l'aurait préféré irréfléchi et impulsif plutôt que de le voir prendre la mesure d'une situation, décider s'il devait et pouvait s'en mêler, puis comment il s'y prendrait...
A certains il semblait prétentieux, méprisant, distant, à d'autres au contraire, effrayé, sur la défensive, aux aguets...
Il est un peu un mélange des deux, un homme distant, sceptique, rarement en confiance mais qui offre une façade d'assurance, d'indifférence, et de maîtrise de soi.
Il peut être perçu comme très antipathique, est froid et calculateur avec les inconnus, volontiers manipulateur derrière un sourire de façade... autant qu'il peut être passionné avec ... les très rares personnes qui accèdent à son âme... Et, par son âme à son corps.
Ses envies :
En fait, il veut rattraper le handicap social accumulé au cours de son enfance puis de son adolescence. Etre quelqu'un. Vivre bien, s'affranchir des autres, quel qu'en soit le coût. De toute manière, il a déjà payé trop cher à l'existence ! En fait, faire comme s'il ne l'avait pas connu, LUI, et surtout pas perdu ? Toutefois, il n'est pas du style à pleurer sa vie durant, plutôt à faire payer... Faire payer ceux qui l'ont privé de son âme ? ça ne suffit pas comme but, mais c'est un puissant moteur existentiel.
Ses peurs :
Il a eu des peurs, avant. Que lui reste-t-il de ses peurs ? Hormis celle ridicule des nuées d'oiseaux en vol ? Il a aimé, et a perdu... Peut-être très pragmatiquement craint-il de perdre le peu qu'il a réussi à amasser, matériellement ? Se retrouver comme enfant, à attendre les aides sociales, parce qu'il n'a pas de quoi manger et encore moins de quoi espérer ? Mais à peine, lui ne sombrera pas, s'il avait dû le faire, il serait au fond du gouffre déjà.
Rapidement ? Je suis venu, j'ai aimé, et il est mort.
Mon histoire. :
Je suis venu, j'ai aimé, et il est mort. C'est un résumé exact de ma vie. Avant, il n'y a plus rien, après, il n'y a encore rien. Je suis comme un traumatisé de l'existence qui se réveille d'une amnésie volontaire, me reste deux choses : le venger, et triompher de la vie. Les moyens importent peu, et j'ai le temps..
Les amoureux n'ont pas d'histoire... Rien ne me prédisposait à être ce que je suis... Enfant heureux, puis adolescent solitaire, jeune adulte amoureux... Pourquoi suis-je ici, à attendre, à "dormir" dans l'attente d'un événement inconnu mais qui nécessitera plus de noirceur que ce que j'ai pu connaître ces dernières années ? Parce que je l'ai aimé, à m'en oublier moi-même, à oublier d'où je venais, qui j'étais, et la morale qu'on m'avait inculquée. Et parce qu'il était lui et personne d'autre. Je crois qu'à part lui, les autres n'ont jamais compté, c'est ce qu'on dit des comptables non ? Qu'hormis les chiffres ils n'aiment rien ni personne ? Moi je n'ai plus qu'eux à aimer, eux, et moi-même.
Qu'aurais-je été si je ne l'avais pas croisé ? Si mon père avait vécu ? Si ma mère s'était remariée ? Si je n'avais pas été le premier de quatre orphelins ? A quoi bon y réfléchir ? En 2002 mon père est mort, de la mondialisation, des délocalisations... Il était de ceux qui jurent allégeance à un patron comme un chevalier le faisait à son roi. Les chevaliers aussi mourraient... Dans l'honneur dit-on ? Ne maudissaient-ils pas leur suzerain, leur pays et la vie ? Les livres d'histoire sont muets. Mon père lui, n'a maudit personne, il a encaissé.
Moi, je n'encaisserai pas ! D'ailleurs, je ne me laisserai pas mettre à terre, quel que soit le prix à payer !
Ma mère nous a élevés, nourris, éduqués, secondés, portés. Elle a sacrifié sa jeunesse et son avenir, pour nous. Et puis, je suis parti, et lui a-t-on dit, je suis mort. Elle n'a pas cherché à creuser, annihilée par le chagrin, et je n'ai rien fait pour la dissuader. Pourquoi ? Parce qu'en fait je l'étais. Pas physiquement, encore qu'il m'ait fallu deux ans pour recouvrer toutes mes capacités locomotrices, mais au fond de moi...
En 2013, j'avais rencontré Niels... Niels ! Comme si j'étais prédestiné à aimer un homme ? Moi ? Issu d'une famille croyante et pratiquante, où ce genre de chose vaut damnation éternelle ! Je ne l'ai pas dit. D'autant moins dit qu'il sortait de prison, et ne s'en cachait pas, qu'il trafiquait tout ce qui est trafiquable, et gagnait sa vie ainsi...
J'en souris aujourd'hui, pourtant, s'il n'avait pas volé cette voiture, nous ne serions pas morts... Enfin lui, moi... virtuellement. Voler la tire d'un malfrat plus gradé que lui ? Volontaire ou sale coup du sort ? Poursuite, blessure, perte de contrôle, flicaille, et bien d'autres choses encore... Il fallait partir, rien ne me retenait plus, de toute manière, sans lui, le Danemark était vide.
Quand j'étais petit, dans ma bourgade, on disait que pour réussir il faut aller en Amérique... J'y suis. Et ma foi, j'ai grossi mon bas de laine... Mais j'avais déjà commencé avant de m'expatrier.
Anecdotes :
Anecdotes :
ANECDOTE 1 ★La chute. Papa est rentré, aussitôt, la famille entière a compris qu'il s'était passé quelque chose, de très grave... Mon père, c'était un roc, un grand type carré, rigolard, pas instruit mais gentil, toujours prêt à aider les voisins et même des inconnus... Il est livide, brisé, il a visiblement bu, trop... Il pleure ! Un petit garçon de huit ans, aîné de quatre enfants, voit son père pleurer. Ce même père qui disait que les hommes, ça ne pleure pas, ça encaisse et ça se relève avec un pied de nez au destin... Il va s'enfermer dans la chambre, et Maman le rejoint... Quand elle sort, elle aussi affiche une mine atterrée... Plus de boulot, un crédit, quatre gosses... Le père ne s'en remettra pas, il va se mettre à boire de plus en plus, à devenir violent une fois saoul, il va frapper sa femme et pleurer ensuite en s'excusant... Il va foutre en l'air l'avenir de ses gosses... En multipliant les erreurs, les fausses manœuvres, jusqu'au jour où il s'enfoncera dans l'eau et perdra pied... Un accident, trop ivre pour nager ? ANECDOTE 2 ★La suite - Pendant huit ans, j'ai été un gosse heureux... Certes, ma mère avait tendance à agrandir la famille trop vite à mon goût, mais j'aimais bien la voir heureuse, et elle avait les grossesses heureuses, comme si l'amour qui lui avait donné ce gros ventre et celui qu'elle distillait à son locataire rebondissaient tout autour. Mon père aussi était heureux, totalement insouciant de comment faire grandir tout ça. Une petite maison dans un lotissement d'ouvriers aisés et de petits employés, une barque pour aller pêcher sur la mer toute proche, une grande table pour manger dehors dés que le soleil arrivait... Huit ans, c'est beaucoup. Et c'est très peu aussi... ANECDOTE 3 ★La suite de la suite ? - Ensuite, le visage de ma mère s'est mis à se froisser, un vieillissement accéléré, dû aux soucis, à la fatigue, et à la perte de son époux. La maison s'est dégradée, abandonnée, puis a été vendue. On a déménagé souvent, laissant des traînées de dettes et de chagrin derrière nous... C'est facile de n'être personne... D'enfant timide et timoré, je suis devenu non plus peureux mais ailleurs. Dès que je le pouvais, je m'isolais, des autres gosses, de la famille, des voisins, des huissiers qui semblaient avoir pris racine devant chez nous... Pauvre ? Je m'en foutais, comme je me foutais de changer de quartier, de ne pas avoir d'amis, d'arriver chez des commerçants qui me demandaient de payer avant même de dresser ma liste... Le monde réel ne m'intéressait pas, je dois au monde imaginaire d'avoir survécu. J'ai eu de la chance, j'étais l'aîné,. J'étais un gamin calme, obéissant, assidu à l'école... Et puis, le Danemark n'est pas un endroit où on laisse les gens sur la touche, quand ils manifestent l'envie de s'en sortir... Moi, je voulais apprendre, quitter la ville, étudier... Je ne voulais pas finir achevé, incapable de me relever parce que le destin m'avait frappé, à semer le désordre et le malheur par manque de cran ! L'aide, j'en ai eu... Pas pour des études longues et coûteuses, mais au moins pour sortir de l'ornière en apprenant rapidement un métier. ANECDOTE 4 ★Libre ? - Libre ? Non, j'étais encore un gamin, j'avais beau être comptable sur le papier, j'avais surtout dix-neuf ans, aucune expérience, pas de relations, et un passé amer. Pourtant ma remise de diplôme, comme ma mère a souri ! Comme elle a été fière ! Rien que ça, je n'oublierai pas. J'ai bossé partout où mon profil était pris, pour sans doute moins que je n'aurais dû, parce que j'ignorais tout des salaires qu'on pouvait espérer... J'en envoyais une partie à ma mère, veuve avec ces trois derniers rejetons... J'étais encore un fils modèle, un gamin bien... ANECDOTE 5 ★Quand on est déjà à terre on ne tombe pas... Mais on se fait mal quand même - Il valait mieux qu'il soit mort mon père, je doute qu'il aurait apprécié. Je prenais un café avec des collègues, juste un, parce j'estimais ne pas avoir les moyens d'en payer plus. J'ai senti, comme une chaleur m'envahir, et mon regard a été aimanté... Il était brun, tatoué de partout, des cheveux soyeux, ondulés. Si profond, si beau, si présent ! Amoureux d'un mec ? Moi ? La stupéfaction a dû se voir comme si je m'en étais peint le visage ! J'ai quitté mes collègues qui ont assisté totalement ahuris à notre rencontre... Il m'a ouvert bien des perspectives mon ténébreux compagnon... A commencer par me faire découvrir un monde parallèle, non pas imaginaire mais au delà des lois... J'ai perdu ma virginité, de corps et d'esprit, et gagné la richesse, de l'âme et du corps... ANECDOTE 6 ★Quand j'étais enfant, on jouait à un jeu dans la cour de l'école, on se choisissait une devise, moi j'avais élu : « L'aube est la naissance du crépuscule ». J'y ai joué avec Niels, et lui a dit : « les vaillants sont morts ! » L'une comme l'autre étaient de circonstance, l'aube est en effet l'origine du crépuscule, et au final, le brave a trouvé la mort... Les braves, car l'accident qui l'a tué outre qu'il a presque physiquement causé la mienne, a failli m'achever. L'honnêteté ne garantit pas de mourir vieux, mais certaines activités sont presque l'assurance de périr jeune... J'ai fait ce que j'ai pu pour le tirer de leurs mains, ce que j'ai pu pour traîner mon blessé loin des balles et des couteaux, c'est une guerre que j'ai perdue, la voiture nous a pourchassés, et j'ai quitté la route. Lui y a perdu la vie, les flics n'ont cessé de m'interroger pendant des semaines à l'hôpital. J'ai tenté de mentir, mais sa disparition m'avait à ce point détruit que je n'y suis pas parvenu. Qu'importait, je ne savais rien de leur organisation, rien de ses employeurs, simplement que j'étais tombé amoureux d'un malfrat -à vingt ans- et venais de le perdre, à vingt deux... ANECDOTE 7 ★Le commencement de la fin - Ici, je n'avais plus rien à faire... Alors autant aller ailleurs. Je suis comptable, effacé, honnête, qu'on ne voit pas... mais qui connaît son boulot, ne réclame pas de salaire astronomique, suit les règles et les ordres... Je suis aussi beau gosse, souriant, affable, « propre sur moi » et souvent vêtu de façon classique et un peu démodée...Le modèle du jeune homme auquel la confiance est accordée d’emblée, qu’on juge inoffensif et un peu pitoyable -si jeune, si naïf, si seul-et j’en joue... Pourquoi non ? Je suis un homme que l'a mort a laissé si vide qu'il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Je ne me veux ni Dieu ni maître, mais ne suis pas assez idiot pour croire que je pourrais me passer de l'un comme des autres. » ANECDOTE 8 ★ La nuit, par désœuvrement, il m'arrive de faire couler des rivières de liquidités... Le réseau d'alimentation des comptes bancaires est si vaste, et chacun d'entre eux aboutit à un tuyau dont je suis le plombier ! Je crée juste des fuites à peine visibles et colmatées très vite, qui font momentanément couler l'or dans des directions imprévues... Un poète du détournement... Un jongleur de l'informatique...Un ruissellement si infime que personne n'y a jamais pris garde... Et qui -occulte- reste inconnu du fisc... ANECDOTE 9 ★ « Mademoiselle X, Je me permets de solliciter de vous un entretien dans le but d’obtenir le poste de Responsable Comptable de votre... fortune personnelle... J’ignore si vous attachez une grande importance au contrôle de vos comptes bancaires ? Probablement qu’à ceux de votre entreprise -et de ses filiales, légales, et... moins légales ?- Non, ne commencez pas à regarder autour de vous ! Je ne suis pas à proximité. Si vous regardez mieux vos relevés de compte, vous verrez que la plupart de vos transactions sont soumises à un calcul d’arrondi, disons « particulier » ? Sans doute n’y avez-vous pas prêté attention, comme la plupart de mes « clients »... Voyez-vous, je m'occupe de personnes à la fois riches et très actives. Des personnes responsables, qui ont en leur équipe une confiance... trop importante. Parce que votre comptable en poste n'a pu que remarquer ces bizarreries, mais dans la mesure où vous brassez des millions, et où lui est surchargé de travail pour un salaire certainement correct mais qui reste modique, il n’y a pas pris garde plus que ça... Je dois vous remercier, ma rémunération de ce mois, grâce à vous, a été d’exactement trois mille quatre cent vingt cinq euros et dix sept centimes... Vous n’êtes pas ma plus grosse cliente, mais vous êtes assurément la seule qui me paraisse susceptible de s’intéresser à mes modestes exploits... J’ose donc vous joindre mon Curriculum Vitae. » ANECDOTE 10 ★ Un accident est si vite arrivé... Une plaque de verglas, on dérape, et on s’ouvre le crâne... Stupide comme mort ? Toutes les morts le sont non ? Qui ira voir qu’elle a dérapé, pour une bonne raison qui n’a rien à voir avec le verglas ? Il y a eu une demi-douzaine de témoins prêts à jurer qu’elle était encombrée par ses achats de Noël, qu’elle avait un paquet qui lui bouchait la vue, et qu’elle est tombée presque devant sa voiture ! Quelle malchance... C’est mortel la musophobie. Elle m’a simplifié la tâche, j’avais prévu autre chose, je comptais me cacher dans sa voiture et l’effrayer sur sa route de campagne sinueuse et perchée... Je ramasse mon « auxiliaire » en hâte, pratique les fouineurs qui craignent les rats ! Comment craindre un rat, franchement ? Il me reste du boulot, le problème n’est qu’à demi réglé, elle avait probablement stocké des preuves de ma « malversation » ! J’ai son adresse, j’ai déjà pris les devants, une malencontreuse panne d’électricité, et de téléphone pour combler le tout. Ses filles sont sorties. La maison sera vide, isolée des premiers voisins de plusieurs centaines de mètres, et dans un « trou » sans réception de portable, elle ne cesse de s’en plaindre auprès de ses collègues ! Pardon, cessait. Encore une fois, elle m'a aidé, quelle idée aussi d'habiter tout en haut d'une falaise, en pleine forêt... Je regarde le plan des lieux que je me suis procuré dans les archives de l’architecte qui a tout remis en état. Comment faisaient les gens avant l’informatique ? Se renseigner devait prendre un temps fou !
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Oskar
Ven 13 Mai - 22:08
Univers Fantasy
les passants qui resteront peut-être
Ben Jensen
Guide touristique FC : Tom Payne
BIO
Identité
Nom/prénom(s) : Ben (Benedict) Jensen Age/lieu de naissance: Né le 13/05/1987 dans le sud des Etats-Unis Origine(s) et nationalité(s) : Américain Sexualité : Officiellement, hétéro Etat civil :Célibataire Occupation(s) ou métier : Fils de fermiers, guide touristique Particularités : Abrite en lui, en plus de son apparence humaine, un vautour moine... un grand charognard aux plumes brunes, qui vole en cercle au-dessus des proies éventuelles... Cela a-t-il un rapport avec son caractère tout particulièrement économe et récupérateur ? Va savoir ! Crédits : /
Caractère de votre personnage . Observateur, silencieux, à l'affut en bon prédateur, même si -sous sa forme humaine- ce n'est qu'en chasse d'informations et de connaissance. Calme au moins en apparence, distant voire méfiant, fidèle en amitié comme en amour, Volontiers nomade. Bourru, râleur, protecteur avec ceux qu'il aime.
Que dire de plus ?
Issu d'un clan de marginaux, il reste à l'orée de la société des hommes. Ni contre, ni vraiment intégré. Il a d'ailleurs de l'honnêteté une compréhension personnelle, et la voit plus comme une obligation morale envers ceux auprès desquels il s'est engagé que comme un respect de la propriété... Peut-être parce qu'il nie cette dernière ? Est-on propriétaire du vent ou de l'air ? De la terre ou de l'eau ? C'est juste ridicule ! Il est souvent attiré par une retraite solitaire ou un voyage, avec lui-même, juste pour reposer les éléments qui le composent où il faut.
Il refuse les diktats de toute forme, que ce soit en matière d'apparence, de pensée, de comportement. Il est suffisamment avisé pour ne jamais provoquer, et pour tenter de désamorcer une dispute ou une bagarre...
C'est peut-être un sage ? Ou un fou ? Il croit -à la fois- en la force de la meute et en celle de l'individu. Il ne suit aveuglement personne, pas même ses proches, réfléchit avant de donner son accord ou d'agir.
Malgré tout cela, il peut être violent et impitoyable, en dernier recours... Mais s'envolera -au sens propre et figuré- si on lui en laisse la capacité !
Ses envies :
C'est simple, vivre, libre, avec ce qu'il faut non pour en imposer aux autres mais pour ne pas crever de faim. C'est le genre de type qui sera insensible à toute corruption, tentation, parce qu'il ne veut pas dépendre. Il cherche la personne avec laquelle il pourra construire son nid, pour la vie ! Et vivre comme les siens ont toujours vécu, sans emmerder personne mais en ne laissant personne empiéter sur son territoire -physique, et mental-.
Ses peurs :
Perdre ceux auxquels il tient. C'est un fidèle, un romantique qui s'ignore. Si on touche à son amour, on le tue pareil que si on lui tirait une balle dans l'aile ! Pour voler, il faut être en duo, il est dit que certains oiseaux meurent de veuvage. Sinon ? C'est du même ordre d'idée, mais plus matériel, perdre ses rares biens, son home, ses petites économies ! Quelle horreur ! Il n'amasse pas le fric pour le fric mais pour assurer ses arrières, mais il lui est déjà arrivé plusieurs fois de repartir de zéro, plus ça va et plus c'est dur.
Rapidement ? mon histoire
Mon histoire. :
Un peu plus de deux cents habitants dans un village perdu au milieu d'un vaste territoire boisé, avec les monts autour, le Mont Driskill bien en vue. Et en marge, un groupe de gens qu'on dit bizarres et distants, les Jensen... Ils vivent entre eux : grands-parents, fratrie et descendants de la fratrie, quatre ou cinq générations, ça vit vieux les marginaux... Ils ne sont pas déplaisants mais restent à part, rendront service si on le demande mais ne se proposeront pas...
Un étranger sur leurs terres sera raccompagné, poliment et sans violence, mais fermement. On lui fera comprendre qu'il n'a pas à revenir sans raison et qu'il n'est pas plus que ça le bienvenu... Pour entrer d'ailleurs, il devra franchir un mur de broussailles et d'arbustes à piquants, ce qui met en rage les fermiers voisins qui y voient une négligence coupable ! Les mauvaises herbes, c'est bien connu, ça prospère plus vite que les bonnes, alors en planter pour se préserver du monde !
En tout cas, comme tout royaume féérique, les quelques acres de terres familiales sont bien cachés, et protégés... C'est un domaine réservé à des gens particuliers, mais eux seuls le savent. Pour les villageois à côté, c'est juste une enclave de tarés, qui vivent hors du temps, des espèces de "mormons ou de hamishs" pas des gens comme les autres, mais en aucun cas dangereux, d'ailleurs, ils envoient même leurs gosses à l'école !
Pourquoi hors du temps ? Ben est né dans cette famille, deuxième enfant d'un couple trentenaire, il a grandi dans une ambiance particulière, basée sur l'appartenance à une entité bien définie, la conscience d'une différence et d'un secret à dissimuler. Mais tous ont comme chaque américain une voiture, l'électricité ? Ils ne rejettent pas le modernisme, sont juste isolés et donc moins bien servis que des citadins dans la distribution de certaines ressources ? Il n'a jamais eu le sentiment, enfant, de manquer de quoi que ce soit. D'autant qu'en plus de l'unité et de l'appartenance à un tout précieux, il a reçu également toute l'attention qu'un enfant peut attendre pour se développer au mieux.
Une atmosphère d'amour, de complicité, d'entraide. Pour lui, sa famille reste unique, ils lui manquent et il retourne les voir, c'est comme un nid sûr et douillet où se pansent toutes les blessures de la vie. Il a reçu des siens tous les enseignements destinés à lui permettre de vivre bien sa nature de rapace, et des Etats-Unis d'Amérique une instruction basique qu'il a complété par l'expérience glanée deci-delà.
Fils de fermiers et de forestiers, il a décidé de partir plus à l'ouest, laissant la terre à sa soeur et aux cousins. Il s'est fixé tout jeune adulte à La Nouvelle Orleans, puis a repris son baluchon, n'ayant rien trouvé qui lui convienne.
Lui issu d'une contrée de collines et de bois, entrecoupés de quelques champs, est tombé amoureux de l'eau, les lacs, les rivières, la mer. Il a pris conscience de l'importance pour lui de ces étendues liquides et chatoyantes, et continué sa route, s'arrêtant, pour six mois, un an, voire deux ou trois ? A chaque fois, il a pris la peine de se documenter, de visiter, de d'en faire profiter les autres, s'auto-proclamant guide touristique.
Est-il spécialement formé pour ? Il suffit de maîtriser son sujet et d'en imposer non ? Il glane ses clients dans les lieux de passage, se propose, table sur sa bonne mine... Pas de diplôme à montrer ni même de licence qui l'autoriserait à se déclarer officiellement guide, mais avec d'aussi beaux yeux bleus... Il inspire confiance !
Peut-être à tort ? Récemment, il a fait une étrange rencontre... Et est entré dans sa vie le seul qu'il appelle son ami. Un être, plus extraordinaire que lui à son idée, et au passé combien plus rempli que celui d'un guide nés de fermiers du nord de la Louisiane.
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Oskar
Dim 15 Mai - 19:55
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Louis-Marie Laveau
Ex médecin (légiste) en retraite FC : Willem Dafoe
BIO
Identité
Nom/prénom(s) : Louis-Marie Laveau Age/lieu de naissance: Né le 22 juillet 1955 dans les environs de New-Orleans, en Louisiane Origine(s) et nationalité(s) : Américain Sexualité : hétéro Etat civil : Veuf et divorcé Occupation(s) ou métier : Médecin légiste à la retraite, continue des recherches sur la génétique, l'ADN et la régénération cellulaire pour être précis. Particularités : Issu d'une longue lignée de sorciers, mages noirs, prêtres vaudous... Dont la reine du vaudou : Marie Laveau Crédits : Skoloster
Caractère de votre personnage . Talentueux, tenace, brillant, travailleur, à la fois extravagant et discret. Possessif, ambitieux, modérément obéissant, facilement méprisant, volontiers despote. Imbu de lui-même. Assez curieusement, fidèle en amour. Protecteur et même dominateur, avec les siens, et le terme « siens » englobe la famille, les rares amis, et les subordonnés !
Louis est un prince, sa famille remonte aux premières plantations, il est fier d'avoir dans le sang les gènes de la Reine du Vaudou : Marie Laveau ! Sa famille aurait été "maléficiée" il y a quelques décennies, et aurait perdu ses pouvoirs magiques. Mieux vaut qu'on le croit, ça lui laisse les mains libres pour ses recherches.
Il est célèbre pour ses colères, son sang chaud, sa propension à la violence physique et verbale, principalement à l'encontre des faibles et des pauvres gens qui lui doivent obéissance. Il a ainsi usé nombre d'assistants et de domestiques, pour lesquels le salaire offert ne suffisait plus à faire accepter les crises de rage de leur employeur.
Ses envies :
« Fou, il est tout simplement fou ! » diront les collègues qui ont plus ou moins perçu le but de ses recherches... Et encore, ils n'ont vu que la face « humaine » des choses. Louis-Marie cherche simplement à vaincre... la mort ! Donner à l'univers une caste de sorciers immortels, insensibles aux outrages de l'âge, capables de vivre indéfiniment, afin de pouvoir conserver ad vitam æternam leur pouvoir sur les créatures surnaturelles qu'ils engendrent ou combattent ! Bien sûr, dans ses publications dans les revues médicales et scientifiques, il ne parle que de régénération cellulaire repoussant les limites de la vie, mais déjà cela, le place en ligne de mire de bien des conseils de l'éthique...
Ses peurs :
Qu'il y ait réellement une malédiction ! Que comme Aimée son aïeule il se trouve un jour maléficié et incapable de faire usage de magie. Toute sa vie, il a dissimulé ses talents, il a attribué ceux de ses deux aînés à leur mère, sorcière de la vie, et cache soigneusement la parenté qui pourrait l'unir au jeune Kyril, son dernier assistant en date, Russe misérable « ramassé dans la rue » dit-il, mais dont les pouvoirs sont hors du commun, et le physique... assez proche de celui des Laveau.
L'histoire :
Mon histoire. :
Louis-Marie est né dans une vieille famille de la Nouvelle-Orléans, créoles d’origine française. Son père se disait apparenté à Marie Laveau, la « Reine du vaudou », lui toutefois n'avait aucun don, résultat disait-on de la malédiction lancée contre la grand-mère Aimée par une concurrente jalouse ! Louis a fréquenté très jeune des cercles d’initiés à la magie noire et s’est fait dans le milieu des prêtres vaudous de nombreuses relations qu’il a entretenues avec soin. Il disait pourtant être la copie de son père, sans le moindre talent pour la magie...
Dernier né de trois enfants, deux jumelles et un garçon, il a été choyé et littéralement adoré par sa mère. Esther lui a permis beaucoup plus qu’à ses sœurs, l’estimant naturellement doué et prometteur. Elle aurait bien espéré lui découvrir un « don », peu importe qu’il soit médium ou sorcier, las... point de don semblait-il chez le garçon, il est fantasque et parfois même délirant, mais serait incapable de quoi que ce soit au-delà du naturel le plus primaire ? Seule Aimée, sa grand-mère, émet des doutes, mais s'il est sorcier, pourquoi le cacher ? Surtout à ses proches ? D'autant qu'à l'âge où la magie s'éveille, il a bénéficié d'un rituel tout particulier, destiné à concentrer en lui les pouvoirs de sa génération, au détriment des jumelles ses aînées ! Pour rien ? Fi ! Le sort est parfois bien ingrat !
C’est probablement cette ambiance particulière, faite de croyances d’antécédents perdus qui a orienté Louis vers la médecine... légale. Sa mère, répétant les paroles de la mère de son époux, allait même jusqu’à dire la famille paternelle frappée de cette malédiction, rapportée par l’aïeule presque centenaire et proche de mourir, qui l’avait privée de ses pouvoirs de sorcière ! Elle y croyait. C’est aussi elle -Esther Bressan, épouse Laveau- sorcière médiocre mais assidue qui l’a petit à petit amené à croire en l’existence d’êtres « différents » et supérieurs dont il n'aurait malheureusement pas été ? Son monde enfantin était peuplé de mages, de morts relevés, de buveurs de sang, de change-peau et de bêtes monstrueuses. Il a grandi, assuré que les humains ne percevaient que la moitié du monde, et qu’ils étaient épiés et entourés par des monstres de toute sorte dont il fallait à tout prix leur cacher l'existence.
Roux flamboyant aux yeux bleus, il a usé très rapidement de son charme, bien réel, auprès des petites filles amies de ses sœurs, puis des étudiantes, monnayant des « faveurs ». C’est allé au plus jeune âge de la production de « bonbons spéciaux », ils ressemblaient beaucoup à ceux que l’on trouvait chez l’épicier, mais c’était parait-il pour détourner les soupçons et tels quels il les disait destinés à offrir le succès et l’amour... Puis introduction auprès d’une prêtresse, d’une visionnaire, participation à une cérémonie vaudou, vantardises sur ses capacités à détecter les « surnaturels » ... Il s’est fabriqué de toutes pièces une personnalité étrange et énigmatique, sulfureuse, morbidement attirante... C’est sans doute ainsi qu’il en est arrivé, encore carabin, à acquérir la réputation d’un « fournisseur de cadavres sûr » auprès de certains sorciers peu regardants. Lui qui rêvait de pénétrer le monde magique y est parvenu tout en préservant sa véritable nature. Il n’est d’ailleurs même pas avéré que ça ne soit pas... qu’une légende de plus.
Sa mère le voyait talentueux, il en a fait la preuve, élève surdoué qui survolait les études, enjambant les classes comme d’autres redoublaient. A vingt-cinq ans à peine, il exhibe son diplôme de médecine légale, et commence une carrière qui aurait certainement été parfaite, si sa réputation n’avait pas de nouveau été entachée par des... étrangetés dans la gestion des morts qui lui étaient confiés. Si les défunts dotés d’une famille et d’héritiers ne manquaient jamais à l’appel, vagabonds, sans domiciles fixes et autres précaires se volatilisaient parfois entre la morgue et la fosse commune... Malgré plusieurs enquêtes, la cause n’a pas été découverte, mais que cela se produise toujours dans le service du Docteur Laveau a considérablement freiné son ascension vers les hautes sphères de la hiérarchie !
Il s’est découvert vers trente-cinq ans une passion pour les herbes médicinales de tout type, inexpliquée pour qui ne connaissait pas ses travaux personnels, menés dans une annexe de la grande propriété coloniale de la famille... C’est ainsi qu’il a fait la connaissance d’une femme charmante -errant captivé par ses rêves de grandeur dans les allées d'une herboristerie particulièrement bien achalandée- . Il l’a tant courtisée qu’elle lui a avoué bientôt être... chamane. Un garçon, puis une petite fille viennent au monde avant que son épouse ne découvre quelque chose dont elle ne parle à personne - du moins le pensa-t-il sur le moment ? – mais qui la fait divorcer au plus vite, lui arrachant le serment de ne plus jamais l’approcher et de se tenir loin de ses enfants !
La séparation a sur Louis un effet tout particulier. Mari épris mais raisonnable, il se mue en amoureux transi incapable de tenir sa parole, et noue autour de sa famille désormais interdite tout un réseau d’espions en charge de le tenir au courant des faits et gestes de celle qu’il déclare aimer plus que jamais !
Lorsqu’elle trouve la mort dans un accident de voiture, les enfants ne lui sont pas restitués, la famille de son ex-femme s'y opposant de toutes ses forces. Déjà fantasque, il quitte son poste et s’enferme, menant dans la grande maison héritée de sa grand-mère et partagée avec ses sœurs de mystérieuses expériences... Rapidement, quelques mots échappés ont convaincu ses anciens collègues que si le génie l’habitait toujours, la raison l’avait quittée...
Depuis ce jour, Louis-Marie n’a qu’une idée, il veut guérir l'humanité de la mort ! Non seulement pour se réapproprier son épouse mais pour créer une nouvelle caste, égale des créatures surnaturelles, des sorciers -bien entendu- d'exception, capables de rivaliser en longévité avec vampires et autres djinns, elfes, goules et tout ce qui dans le monde du surnaturel échappe au lieu commun ! Associé à un sorcier de l’ombre, prêtre vaudou maudit même par les siens, il cherche, expérimentant dans son laboratoire des abominations qui font pâlir d’horreur Denise et Delphine, pourtant fascinées par leur frère si capable. Pour l’instant, ses travaux n’ont rien donné de suffisamment probant, les alentours du manoir isolé, seraient juste hantés de créatures mi-vivantes mi-mortes, en déshérence ! Si cela reste à prouver, il est certain que la terre du jardin, du moins d’une parcelle en bordure de bayou, a été fréquemment remuée... Mais qui s’occupe de la disparition d’un vagabond ou d’une prostituée droguée de plus ?
Une atmosphère de folie rampante mais sûre s’est emparée des deux vieilles filles comme du benjamin, les serviteurs se succèdent et les plus sensés quittent ce trio complétement taré au bout de quelques semaines ! Pourtant, à part des rumeurs, rien ne sourd, à défaut d’aboutir dans ses recherches, le médecin parvient à faire taire les bavards ! Et puis leurs accusations sont tellement rocambolesques... Dans l’ombre des Laveau, silencieux et discret, un jeune homme roux - aussi roux que le maître de maison ? - surveille l’agitation, un sourire énigmatique et suffisant sur les lèvres... Peu l’ont vu, et la rumeur -encore une- d’un fils caché se distille, malgré les démentis de Louis-Marie qui le présente comme une simple relation professionnelle.
Avant de la rejoindre de l’autre côté - il avance en âge lui aussi après tout, et si la longévité de sa mère est remarquable, bientôt centenaire et toujours toute sa tête ! son père est mort plus jeune qu'il ne l'est aujourd'hui ! - Louis-Marie veut dans un premier temps ramener l’élue de son cœur dans ce monde. Il ne dit rien. Isolé, « à la retraite », il laisse les plus jeunes le croire fou, et travaille d’arrache-pied avec son énigmatique partenaire !
Las, pour le moment, ou le comparse est incompétent, ou bien ramener une vivante dans ce monde, en bon état, prête à reprendre son existence avec un époux adoré, après tant d’années, est bien difficile... Pourtant, une fois Héléna sauvée, il y a encore un grand pas à franchir : faire en sorte que plus jamais aucun mage -blanc ou noir- ne décède !
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Lun 16 Mai - 9:47
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Pharell O'Hara
Pharell est un personnage imaginé par @Val, je le joue quand il doit être confronté à d'autres de ses persos feat. Austin Butler
BIO
Identité
Nom et Prénom : Pharell (James Cooper) O'Hara Âge et lieu de naissance : Né le 12/12/1995 à Murphy Village (Caroline du Sud) Nationalité et origines : Américaine État Civil : Marié, séparé Orientation sexuelle : ça ne regarde personne, toutefois il assume de mieux en mieux sa "gaytitude" Avatar : Austin Butler Particularités : Se dit Américain mais a un accent prononcé et pose parfois des mots d'une langue bizarre dans ses phrases...(Cant, dérivé du gaélique et propre aux Irish Travellers) Conduit un gros pick-up et tracte une caravane à laquelle est attaché un van pour un cheval : un irish cob . Voyage avec un chat birman et un pitbull noir. Crédits : //
Caractère de votre personnage .
Indépendant, facilement provocateur, observateur, calme et assuré -du moins en apparence-, courageux, volontaire voire têtu, pose au mec blasé, joue sur son aspect, aime choquer. Pourtant, foncièrement honnête, travailleur, en fait malgré son jeu de dupes, respectueux des autres à défaut des lois.
Sait être passionné, donne son amour à ses animaux, a horreur de l'immobilité donc toujours en mouvement, volontiers asocial, peut être arrogant ou muet selon les circonstances, l'une et l'autre attitude ont vocation à dévoiler ses interlocuteurs.
Fidèle à ceux qui l'aident et reconnaissant. A son propre code de l'honneur mais s'y tient quoi qu'il arrive.
Fier, ombrageux, dissimule ce qu'il juge handicapant dans ses contacts avec la société, le fait par exemple qu'il est quasiment analphabète...
- Ses envies Indépendance, envers et contre tous. Pourquoi Pharell est-il parti de chez lui, seul qui plus est, il ne le dira pas, si on le force dans ses retranchements, il parlera de liberté, de conflit familial, de divorce impossible mais souhaité. En fait, il veut être accepté, tel qu'il est malgré le peu d'efforts qu'il fait pour « s'expliquer » aux autres.
-Ses peurs Pas peur de grand chose le voyageur, peut-être d'être accusé d'un trafic quelconque, juste par délit de « sale gueule », mais ça, c'est presque un parcours obligé... Et puis, il faut choisir, se revendiquer à part ou la fermer et s'intégrer.
L'histoire :
Mon histoire. :
Rien à dire, pourquoi parler ? Ici comme partout, les gens différents n'ont pas de place, à moins de perdre ou cacher leur différence... A Murphy Village, j'étais chez moi, seulement je n'acceptais pas plus nos lois que celles de Caroline du Sud ou de l'Etat fédéral... Alors à un moment donné ça a cassé. Devenir hors la loi, ce n'est pas nécessairement faire du mal, être malhonnête, ça peut simplement être : désirer être soi, même si l'on n'est pas le sosie du voisin.
On dit qu'encore aujourd'hui, les Irish Traveller's sont une des communautés qui a le plus fort taux de natalité... Les gens « bien » disent aussi que c'est le propre des minorités de vouloir essaimer pour envahir ? On dit aussi que nous sommes tous des voyous, des escrocs... Et dans mon sud natal, il subsiste des endroits où est affichée une pancarte « No Travellers thank you » . de quoi forger le rebelle que je suis... Je suis l'aîné de quatre garçons et trois filles... Mon père et mes oncles élèvent des Irish cobs, et participent avec à des courses hippiques, parfois clandestines, où les paris sont dit-on, truqués ? Moi, je n'ai jamais eu connaissance de triche, mais je ne sais pas tout, j'imagine toutefois difficilement mon père en train de boire la honte d'une défaite programmée. Il est fier de ses bêtes, fier de sa capacité à les dresser tout en douceur... L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, c'est lui ! Mes pires souvenirs d'enfance sont liés à l'école. Je ne me pense pas plus bête qu'un autre, mais rester des heures assis, à écouter des professeurs parler de sujets dont je n'avais rien à battre ! Alors que dehors le soleil luisait, ou la pluie tombait... pour moi ça se valait. Je n'étais bon qu'en sport, là au moins on pouvait bouger, et dans la cour, à me battre comme une furie, ce qui me causait tellement d'ennuis qu'à douze ans j'ai cessé d'y aller. Être nomade, ça permet au moins qu'on vous fiche la paix quand votre fils se déscolarise, mes parents n'ont jamais eu à me traîner de force jusqu'à mon lieu de torture... J'ai fini de m'instruire à la maison, c'est à dire dans un grand mobilhome arrêté huit mois sur douze, les quatre autres se passant sur les routes à aller de foire en foire, cherchant du travail là où il se trouvait pour passer l'hiver tranquille. Il y a une chose que j'aime dans la vie, plus que tout, c'est être entouré d'animaux. Je ne suis pas chasseur, et jamais mon chien n'a combattu pour du fric ! Chaque créature a droit à une vie respectable et durable. Je ne vois pas où leur souffrance est un motif de joie. Pourtant, mon cabot, on m'en a proposé des fortunes, c'est une bête magnifique, comme le sont mon chat et ma jument ! On ne vend plus les hommes, pourquoi vendrait-on un animal ? Moi, je leur prête une âme, plus qu'à certains humains. Bosser à douze ans, marié à seize. J'ai eu le choix, une blonde ou une brune. Elle est agréable, elle voudrait des enfants, une caravane à nous, une vie de famille... C'est pas elle le problème, je le sais, et elle l'a découvert. Mon père aussi l'a découvert, et pas du tout apprécié, c'est pour ça que j'ai pris la tangente, quand on a un fils, faut que ce soit un homme ! Penser au mariage, ça me fait penser à l'église. Normal, toute la vie de notre communauté est construite autour. Naissance, baptème, sacrements, communion, mariage, décès... Tout ça, sous l'oeil de Dieu le Père et son fils ressucité Christ. Non seulement je n'ai pas voulu honorer mon épouse, mais je suis apostat ! Je me b... de Dieu et de ses saints ! S'ils existaient, la vie de bien des gens serait meilleure non ? Qu'est-ce qu'un Dieu de bonté qui te laisse crever de misère la moitié de l'humanité ? Qu'on ne me dise pas qu'il te « teste » pour t'offrir un paradis à coup sûr. Je n'ai jamais vu personne revenir pour me donner une photo du paradis. Je fiche mes idées l'une après l'autre, sans ordre, c'est difficile de raconter une vie en quelques mots, surtout quand on est plutôt solitaire et « taiseux ». Quand j'ai fini par dire à ma grand-mère pourquoi je voulais me tirer, ma tante Lilian m'a pris à part, et donné une adresse. Parait que là, on me fichera la paix ? Avant de me faire reconnaître, je vais peut-être observer ? Et puis qui me dit que la cousine a envie de voir débarquer son passé ? Elle, s'est barré bien avant ma naissance, elle a eu le temps d'oublier. Chez nous, il y a une tradition, quand tu arrives à l'âge adulte, tu prends une assurance vie. Enfin, tu prends autant d'assurance vie que tu as de parents à protéger... J'en ai une pour ma femme, je ne vais pas lui faire en plus défaut pour ça, une pour chacun de mes frères et sœurs... Des petites primes, mais comme chaque adulte de la famille en fait autant, ça finit par faire de grosses rivières à partir de petits ruisseaux. Faut juste être sûr qu'aucun de tes frères n'est pris à la gorge par des dettes pressantes et ne te fera passer l'arme à gauche prématurément, mais ça, c'est une affaire d'honneur. Et je suis sûr du sens de l'honneur des miens ! Moi, celles que j'ai touchées m'ont permis d'acheter ma bagnole, le van, ma caravane, et d'avoir planqué un petit pactole qui me permet de tenir sans bosser quelques temps. « Pas normal » disent les sédentaires, s'il a de l'argent, c'est qu'il l'a volé ! Allez vous faire... OK ? Je ne suis pas un voleur ! Qu'est-ce que je peux dire d'autre ? Mon nom peut-être ? Je suis Pharell James Cooper O'Hara, dites Pharell, le reste on s'en tape. J'ai... vingt-sept ans ! Ça passe ! Je voyage, vraiment, pas un de ces faux traveller's qui restent au chaud sur une parcelle de terrain, moi, j'ai renoué avec les traditions, pas tout à fait de mon plein gré il faut l'admettre, mais j'aime ça. Voir du pays, rencontrer des gens, rester à regarder, se faire une opinion... ça ne plaît pas à tout le monde un mec qui observe sans parler, c'est « suspect » il paraît ? Je m'en fiche. En fait, j'ai bien conscience d'être illogique, je voudrais bien qu'on m'accepte mais je ne fais rien pour. Je sais ce qu'ils attendent, je connais leurs codes, et je n'en respecte aucun. J'arrive, je plante mon campement dans un coin à l'écart, je sors avec Devil, et généralement les gens se figent... Et j'avoue, ça me fait bicher. Je ne suis en rien méchant ou agressif, mais les réactions face à ce chien, et à ma gueule souvent fermée...
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Région : France, Ile de France
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Univers fétiche : Pas de préférence, avatars réels par contre
Préférence de jeu : Homme
Oskar
Jeu 16 Juin - 14:40
Univers réel / fantasy
les personnages qui passent et peut-être repassent
Jonathan Switcher
Préfère être appelé Jon ou même Jo
BIO Nom/prénom(s) : Jonathan Switcher Age/lieu de naissance: Nice, par erreur lors d'un voyage de sa mère... le 13/05/97 Origine(s) et nationalité(s) : Ma mère est hollandaise, mon père... j'ignore si elle même le sait, elle vivait une période d'expérimentation intense du plaisir lié au sexe lorsque je me suis annoncé... Sexualité : je ne me suis pas posé la question ? Sans doute hétéro ? Etat civil : Séparé, célibataire, bref, solitaire Occupation(s) ou métier : vendeur dans un grand magasin Crédits et avatar : Wim de Klerk par ka0tika (Tumblr)
Anecdotes :
Ma mère Lisa est née d'une mère âgée, enfin je m'entends, la grand-mère devait avoir trente-cinq ans quand elle a fini par avoir une fille, presque soixante quand moi je me suis annoncé. Elle nous a donc transmis à la fois des valeurs totalement surannées d'honneur, de loyauté, de patriotisme, d'économie parcimonieuse, de lutte contre le gaspillage, et celles de la période post-hippies qui ont vu Lisa arriver au monde. Ses valeurs se rejoignent quand il s'agit de recycler, de faire durer, de ne rien jeter qui puisse être réparé ou dont la finalité puisse être modifiée en conservant l'utilité de l'objet. J'adhère à certaines de ses idées, pas à toutes... Quand ma mère s'est annoncée, elle s'était jetée avec frénésie dans le partage de soi, dans un délire écologique et psychédélique dont elle ne s'est jamais vraiment remise. Ça explique en grande partie que j'ai grandi dans une ambiance qui m'a -dès le plus jeune âge- mis et maintenu à l'écart... Je m'en serais passé. Moi, mon principal souhait était d'être un garçon comme les autres, pas un mec qui vit sur une péniche à moitié en ruine faute de l'argent, des connaissances techniques et de la compétence, qui auraient permis de la maintenir à flot en bon état !
A cause de cette dynastie de femmes seules, fortes, et responsables... Je ris en écrivant cela, mais il faut bien leur en accorder le crédit ? Jamais ni l'une ni l'autre elles n'ont flanché, et je pense que si j'avais été une fille je les aurais comblées mes amazones ! Donc, à cause de leur attitude, j'ai eu une éducation nomade et approximative. A quoi bon en effet vivre sur un bateau s'il ne navigue pas ? J'ai remonté les canaux des Pays-Bas en long et en large, puis de Belgique, puis les rivières de France, et même un peu l'Italie. Sympa, mais ça supposait d'être instruit à la maison, par ma grand-mère... Dieu préserve tout enfant d'être instruit par elle ! Outre qu'elle n'avait aucune qualité pédagogique, elle a ajouté à mon programme tous ses nouveaux centres d'intérêt. Le résultat est que je connais un peu de beaucoup trop, mais rien suffisamment à fond pour avoir décroché un diplôme de quelque nature qu'il soit ! Peu importe ont-elles dit, les diplômes ne servent qu'à asservir les foules -enfin elles ont utilisé un terme à la fois plus court et plus cru quand j'ai regretté la chose-. Ouais, ça sert aussi à trouver un job correct.
C'est un résumé très rapide de mon problème majeur : j'ai appris la liberté, l'indépendance, la débrouillardise, l'empathie... Pas la sociabilité, ni les règles de vie en commun, pas non plus les bases qui font que tu lis et écris -dans trois langues ? Néerlandais, Français et Italien- sans faire aucune faute. Je suis emprunté, hésitant, pas franchement timide, juste ignorant, en décalage, facilement surpris, toujours à me demander ce qu'on attend de moi. Ça me donne partout où je passe la réputation d'être un rêveur et un empoté « Si on fait quelque chose de ce gars-là, on aura de la chance ! » C'est injuste, j'ai beaucoup changé de métier mais ai toujours mis du cœur et de la bonne volonté à satisfaire mes employeurs.
Je retrouve la même chose avec les femmes, mes « conquêtes » n'en sont jamais. Ou je tombe sur une fille que ma longue silhouette et ma jolie gueule intéressent, et là, c'est plutôt moi qui n'arrive pas à sortir de la toile de l'araignée, ou je tombe sur une fille que je trouve sublime, mais dont je ne parviens même pas à capter l'attention. C'est pour ça que lorsque Anne m'a sourit, j'ai été subjugué. Hélas, elle s'est vite lassée du boulet que je suis, et j'en reste avec un trou à l'âme et au cœur... Sans parler du porte-monnaie parce que je lui ai passé tous ses caprices, et ai dépensé bien plus que je n'avais !
Je m'en remets petit à petit, de la dèche, et surtout de la désillusion.
Caractère :
En clair ? J'ai bien du mal à trouver ma place, mais j'y mets tout mon savoir et ma volonté... Je suis sans doute idéaliste, utopiste, trop gentil, incapable de résister à la moindre sollicitation si on fait appel à mon bon cœur ou à mon sens du devoir.
Je suis aussi plus volontiers silencieux que disert, je lis beaucoup, principalement des BD, d'abord parce que j'ai du mal à lire de longs textes, ensuite parce que j'adore le dessin et toutes les expressions graphiques. Je griffonne d'ailleurs sans jamais avoir appris... Ma mère me dit « un grand enfant » ce qui est à la fois tendre et peu flatteur. Elle regrette que je n'ai pas plus d'aventures, il faut dire qu'elle continue à « expérimenter » y compris parfois avec des gars de mon âge ce qui me dérange énormément.
Je suis... probablement bête. Non seulement pas instruit, mais tellement désireux de faire le bonheur des autres que j'en oublie le mien. Le contraire d’égoïste, une espèce de faire-valoir permanent de son entourage, qui ne me regarde pas plus pour autant.
C'est comme ça, je n'ai rien d'un rebelle ni d'un insatisfait, je me contente de ce que j'ai, et vis en imagination ce que je ne suis pas parvenu à avoir dans la réalité !
Ses envies :
Mes envies ? Comme c'est compliqué à énoncer ? Une peut-être ? Comme disent les conteurs Disney « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » ? mais ça suppose d'avoir une situation, et de rencontrer leur future mère ! En fait, je voudrais me fondre dans l'anonymat, ne pas dépasser d'une tête la foule, ne pas me trouver emprunté partout où mes pas me portent, nouer des relations durables et sincères.
Ses peurs :
Mes peurs ? Déjà ne pas parvenir à faire ce que j'ai décrit au-dessus. Rester un solitaire inconsistant et inexistant à force de liberté et d'anonymat, d'indépendance et de nomadisme. Pour l'instant, je n'ai jamais rien eu « à moi », pas même une chambre dans une colocation, il faut offrir des garanties que j'ai peur de ne pas posséder. J'ai peur d'être à tout jamais un membre de ma famille, lié à mes mère et grand-mère, incapable de nouer d'autres relations.