Tomber amoureux est un véritable parcours du combattant [ft Charly]
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Sam 2 Avr - 21:04
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
crédit : :copyright: moi-même / Tumblr
Lorsqu’il s’était retrouvé devant l’enveloppe détenant les résultats du test, les vacances à Bora Bora lui parurent soudainement bien loin… Elijah s’était retrouvé à fixer le papier qui allait avoir raison de leur relation, de leur futur à deux, et ça lui faisait terriblement mal. En l’espace de quelques secondes, tous les souvenirs les plus précieux qu’il avait partagé avec Madison lui revint en mémoire en accéléré, et il sursauta presque en entendant la voix de sa moitié. Un soupir, et il l’avait ouvert… Et voilà qu’il se retrouvait à descendre du taxi, au pied de l’immeuble de la jeune femme, bagages en main, pour partager cette dernière soirée, et cette dernière nuit avec lui. Même le ciel semblait pleurer la fin de leur relation avec pluie diluvienne qu’il faisait s’abattre sur lui, lui remémorant des souvenirs de leurs derniers moments de bonheur…
FLASH-BACK Dix jours. Ils n’avaient que dix jours rien que tous les deux et il avait fallu qu’il pleuve durant ces dix jours. Même si c’était une journée, ça restait une journée où ils se retrouvaient enfermés. Enfin, même si la manière qu’eut Madison de prendre place sur ses genoux lui fit presque remercier la météo de dehors « La journée au lit… » et se mit à sourire alors qu’il écouta la proposition de la belle brune évoquant une journée de série TV au fond des draps « Pour le moment, tout ce que je veux, c’est me sentir en toi » et lui rendit son baiser alors qu’il sentait sa virilité répondre à l’ondulation de bassin de la belle brune « Tu as raison. Elle va être parfaite » et la fit basculer sur le canapé dans un rire, bien décidé à la commencer en lui faisant l’amour.
FIN FLASH-BACK
Excepté qu’aujourd’hui, la journée était bien loin d’être parfaite… Elijah arriva complètement trempé dans l’appartement de la jeune femme, entrant dans l’antre de la belle brune comme s’ils vivaient ensemble. Il n’avait pas envie de perdre une seconde de plus loin d’elle. Il avait alors délaissé ses valises dans l’entrée et s’était hâté jusqu’à elle pour la serrer dans ses bras. Un petit sourire en coin en entendant les mots de la jeune femme « Hum… Oui. Mais je sens que là, tu es bien plus sèche que moi » avant de rire doucement à sa connerie, puis lui rendit son baiser avant de lui donner sa veste trempée « Ce sont mes mots. On a inversé nos rôles pour la soirée » en esquissant un sourire taquin. Pour leur dernière soirée. Il haussa les sourcils alors qu’il commençait à porter ses doigts sur sa chemise « Et moi qui pensait que tu allais me sauter dessus ». Il se laissa faire et prit place sur le canapé. Lorsqu’elle arriva vers lui, le quadragénaire passa son bras autour des épaules de la belle brune pour la blottir tout contre lui, embrassant sa tempe chaude et souffla « On pourrait regarder un film et commander le dîner. Qu’est-ce que tu veux manger ? » et ajouta « J’ai envie d’une soirée tranquille, toi et moi, blottis dans le canapé comme si c’était une soirée normale pour nous deux ». Le journaliste n’avait pas envie que chaque mot, chaque regard, chaque baiser ait le goût d’un aurevoir définitif. Il avait envie de se dire qu’il y avait un demain, un après-demain, et ainsi de suite. Il resserra son étreinte sur le corps de la belle brune, et se mit à ajouter en souriant « Le chauffeur de taxi était le même que celui qui nous avait emmené à Bora Bora. Il doit être au parc avec sa femme pour fêter 33 ans de relation… Il m’a demandé de tes nouvelles » en posant son regard sur elle avec ce petit sourire en coin, puis posa sa tête contre la sienne « Je t’aurais sûrement demandé au mariage au fait. Tôt ou tard. J’y ai pensé plus d’une fois durant cette année. On aurait fêté nos anniversaires de mariage dans cette chambre d’hôtel à s’envoyer en l’air » en se mettant à rire doucement « Bon, avec le temps, on serait passé de quoi… 4 ? 6 fois ? à 2 ou 3 fois, puis à 2 fois, pour finir par une fois avec option viagra ». Il préférait rire de tout cela. Prendre tout cela avec légèreté parce qu’intérieurement, il mourrait, tout simplement.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Sam 2 Avr - 21:43
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
crédit : tumblr, TAG
« -je voulais voir ce que ça donnait d’être toi l’espace de quelques secondes ! » s’amusa Madison sans le quitter des yeux. Elle était heureuse qu’il soit là, qu’il ait respecté ce qu’il avait dit et qu’il ne soit pas parti comme un voleur. « -hum… oui… c’est pas ce que je laisse sous entendre ? » répondit Maddy en levant les yeux comme pour réfléchir. Bien sur qu’elle avait envie de lui sauter dessus. Ça la fit rire, alors qu’elle prenait place à côté de lui, aux creux de ses bras : « je parlais de tes fringues qui sécheraient plus tard. Pas de s’envoyer en l’air. » elle l’embrassa en souriant. « -j’ai déjà passé la commande et non, on ne va pas regarder un film. » non dans l’idée, elle voulait rejouer la première nuit passé ensemble. Pas la toute première qui dataient de plus de six ans. Non, celle qu’ils avaient passé chez lui. A faire l’amour et manger des sushis assis aux pieds du lit. Ça n’avait pas été une soirée pleine de rire, au contraire, elle était arrivée en pleure. Et pourtant, elle en avait un merveilleux souvenir.
Maddy vint prendre place sur les genoux d’Elijah, l’écoutant d’une oreille distraite, embrassant son cou avec envie. Mais elle se redressa et ouvrit de grands yeux. « -de mes nouvelles ? Roh moi qui pensais avoir été discrète ! » une légère grimace, même si elle avait adoré ce moment. Elle pencha de nouveau la tête et embrassa à nouveau sa peau avant de relever à nouveau le visage avec lenteur. « -pardon ? » demanda t elle pas certaine d’avoir bien compris. « -co… comment ça tu y as pensé ? » demanda t elle totalement étonné avant de rire aux précisions que donnait Elijah. « -j’aime beaucoup cette vision des choses. » oui, ça aurait pu être une belle suite. « -quoi qu’il en soit, pour le moment, pas besoin de viagra... » souffla t elle alors qu’elle défaisait les boutons de son propre chemisier afin de le retirer et de dévoiler sa poitrine. « -viens là... » souffla t elle en glissant une main derrière la tête d’Eli afin qu’il mette son visage entre ses seins. Puis elle décida de l’aider un peu, juste histoire de le mettre en jambe pour la soirée, de le détendre aussi peut être. Elle se redressa et fit tomber sa jupe au sol avec sensualité. Elle vint ensuite se positionner à genoux, entre les jambes d’Elijah. Oui, elle tenait à lui laissé un souvenir impérissable point de vu sexe, et faire en sorte qu’aucune autre ne puisse le satisfaire autant qu’elle. Comme ça avait été le cas durant dix ans. Elle resterait le meilleur coup de sa vie. Il l’arrêta avant de jouir et elle grimpa sur ses genoux pour venir s’empaler sur son membre tendu. Elle lui fit l’amour sans le quitter des yeux, presque avec une attitude provocatrice. Comme lorsqu’ils s’étaient connu. Ce soir peut lui importait les voisins. Peu lui importait l’heure, la sueur ou la fatigue. Elle voulait une nuit de folie inoubliable.
Et c’est ce qu’elle eut. Et ce fut aussi pour cela qu’elle n’entendit pas Elijah quitter l’appartement. Ils avaient convenu cela durant la nuit, qu’il parte sans la réveiller, sans un dernier baiser ou un adieu. Ils s’étaient dit tout cela durant la nuit, pas forcement avec des mots.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 3 Avr - 14:12
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
crédit : :copyright: moi-même / Tumblr
Pas une seule seconde, depuis sa demande à l’aéroport, Elijah n’avait hésité à finalement venir la veille de son départ. Parce qu’il l’avait déjà fait par le passé, de partir comme un voleur, et ça ne les avait pas réussis. Ils le payaient aujourd’hui, et le coût était plus qu’élevé. Leurs projets s’envolaient, cette famille qu’ils auraient pu construire aussi, mais surtout, leur relation explosait en plein vol. Donc non, cette fois-ci, le journaliste ne souhaitait pas partir comme un voleur. Il voulait profiter d’elle encore le temps de quelques heures. Leurs dernières heures ensemble, et elles avaient un goût étrange. Un goût d’adieu qui lui déplaisait… Pourtant, ils parvenaient à faire de l’humour, à plaisanter. Ce qui donnait l’impression d’un baume sur son âme meurtrie, alors il souriait à la belle brune à qui il répondit « Et ça te plaît ? » et fronça les sourcils, ne comprenant plus rien à leur conversation. Voulait-elle faire l’amour maintenant ?! « Les ondes sont brouillées mon amour, je ne comprends plus rien » rétorqua-t-il en riant alors qu’il se laissa tomber sur le canapé, passant son bras autour du corps de la belle brune « Ok… On ne regarde donc pas de film » en posant un regard suspicieux sur Madison, et comprit rapidement où elle voulait en venir lorsqu’elle prit place sur ses genoux. Elijah posa alors ses mains sur ses hanches, le regard brûlant de désir pour elle. Il se mit à rire « Tu l’as été. Enfin plus que d’habitude », mais est-ce qu’elle l’a vraiment été aux yeux du chauffeur de taxi ?! Il en doutait. Mais ça faisait parti de ses souvenirs qu’il chérissait.
Un haussement d’épaule alors que le fait qu’il ait pensé au mariage l’ait surprise « Oui. J’ai envisagé de t’épouser, de me mettre définitivement la corde au cou. Pas toi ? ». Le fait qu’elle n’y ait pas pensé ne l’étonnerait pas vraiment en réalité. Madison ne se considérait sûrement pas comme une femme à marier. Il évoqua le déroulé de leur anniversaire de rencontre, ce qui amusa la belle brune « Moi aussi », puis pencha légèrement la tête sur le côté, confirmant les dires de Madison alors « Pas avec toi » et se délecta de la vue qu’elle lui offrait en retirant son chemisier, profitant de cette vue comme si c’était la première fois. Il embrassa sa poitrine sensuellement avant qu’elle ne se recule. Il laissa glisser ses prunelles claires sur sa silhouette parfaite, sentant sa virilité appréciait aussi le spectacle qu’elle lui offrait, et encore davantage lorsqu’elle prit place à genou devant lui. Il aimait lorsqu’elle s’occupait de lui de cette manière, d’autant plus qu’elle avait un talent tout particulier pour cela. Elijah se mit à gémir, puis soupirer de plaisir, la tête posée contre le dossier du canapé, avant qu’il ne la redresse « Viens-là » en prenant sa main, voulant se sentir en elle avant que l’orgasme ne l’accable. Il ne la quitta pas du regard tout le long de leurs ébats, mémorisant chaque seconde, chaque minute. Ils passèrent la nuit à se faire l’amour, entrecoupé d’un repas au pied du lit, et de quelques conversations légères.
Elijah ne ferma les yeux de la nuit, et lorsque Madison tomba dans les bras de Morphée, il l’observa dormir à poing fermé au creux de ses bras. Il avait bien trop mal pour fermer les yeux. Il voulait profiter de chaque instant avec elle. Il déposa de temps à autre des baisers sur sa peau chaude, caressa sa peau claire comme pour se souvenir du grain fin de cette dernière. Puis le jour se leva et son cœur se serra. Il se glissa donc hors du lit, prit une douche en prenant son temps, s’accorda une tasse de café, et prit le temps d’écrire quelques lignes à Madison avant de quitter l’appartement définitivement. Il ne quitta pas le hublot du regard durant les heures que durèrent le vol. À son arrivée en Grande-Bretagne, il n’affichait pas le moindre sourire, même en apercevant Teresa et sa sœur. Il se mit à être encore plus mal en voyant son frère qui ne put dire qu’un « Eli’… » avant que ce dernier ne réagisse « Pas maintenant, d’accord ?! Jamais même. Tu n’as pas conscience de l’état dans lequel je suis, et sincèrement, je n’ai pas envie de t'entendre me reprocher quoi que ce soit ». Le grand-frère acquiesça, puis s’approcha de ce dernier et le serra dans ses bras au grand étonnement d’Elijah, mais notamment des deux femmes « Je suis fier de toi. Tu as pris la pire des décisions, mais la meilleure aussi. Tu m’as donné tort sur tous les points Eli ». Teresa passa ses bras autour du cou de son ami d’enfance, avant de désigner le sac qu’elle avait avec elle « Scotch. Je me suis dit que tu en aurais besoin ». En arrivant à son studio avec ses proches, il prit congé d’eux pour prendre une douche. Une excuse comme une autre pour se retrouver seul. Il referma la porte, se laissa glisser tout contre, ramena ses genoux contre son torse, prit son portable et s’effondra en voyant Madison et Amber en fond d’écran…
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 3 Avr - 16:14
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
crédit : tumblr, TAG
Madison avait baisser les yeux, pour finir par répondre un : « -si j’y ai pensé... » ça allait sans doute lui paraître fou venant de sa part mais c’était la vérité. Elle avait pensé à ça, à faire une demande, s’était dit que c’était peut être la seule solution, le seul espoir pour qu’il reste. Elle n’avait pas vraiment envie de parler de ça maintenant et opta pour le sexe en priorité. Ça ne fut qu’au moment de manger assis sur le sol de sa chambre qu’elle décida d’en reparler. « -j’ai clairement pensé à ce qu’on se marie. Je me suis dis que te faire une demande comme ça, sans réfléchir, ça n’était pas la bonne idée. Surtout pour ce genre de chose. A la base on mets les formes tout de même… » elle avala un peu de vin et ajouta : « -et puis… j’ai finis par me dire que ça n’était pas une bonne idée. » elle baissa les yeux sur son verre avant de reprendre : « -tout simplement parce que je ne l’ai pas eu au bon moment et pour les bonnes raisons... » Maddy leva les yeux pour regarder Elijah, avant d’ajouter : « -c’est une fausse bonne idée. Comme celle d’avoir un autre enfant. » du coup, elle n’avait rien dit de tout ça. Et elle ne le regrettait pas. Parce qu’elle ne pouvait pas le retenir prêt d’elle sans expliquer la vérité à sa fille, à Roy et détruire leur équilibre. Pour le moment c’était impensable.
Tout comme il était totalement impensable qu’Elijah soit vraiment parti ce matin là, sans un mot, sans un dernier baiser. Pourtant il avait fait ce qu’elle lui avait demandé. Il ne l’avait pas réveillé. Il n’avait pas fait de bruit, mais lui avait pourtant dit adieu durant la nuit. Ça n’empêcha pas le coeur de Madison de se serrer en voyant la place vide à côté d’elle, et les larmes de couler alors qu’elle enfouissait son visage dans l’oreiller qui portait encore son odeur. Madison passa sa journée dans un espèce d’état second. Fatiguée d’avoir peu dormi, blessée de ce départ, en colère face à la vie… Une rapide estimation des heures en fin de soirée. Il devait être arrivé. Nouvelle douleur en regardant son téléphone. Pas de message pour savoir que tout allait bien, pour savoir si le vol s’était bien passé. Afin de trouver le sommeil elle avala deux somnifères. Le lendemain matin, elle prit grand soin de se faire sublime dans le miroir avant de rejoindre le bureau. Elle fit même un détour pour féliciter Jeffrey qui sembla bien moins con que d’ordinaire. Il lui dit même avant qu’elle ne quitte son bureau : « -Madison. Si tu as besoin de temps… je comprends... » elle lui avait adressé un sourire presque amicale et précisé : « -non. Ça va. Merci. » elle était ici au travail. L’absence d’Elijah changeait quelque chose qu’ils avaient travaillé ensemble. Si ça avait été autrement, on ne lui aurait pas proposé des jours de repos ou prit soin d’elle. Et il était hors de question qu’elle se laisse aller. Hors de question qu’elle laisse de la place à la dépression même si elle mourrait de l’intérieur de le savoir si loin.
Durant trois moi elle avait tenu. Jamais un appel, jamais un sms. Mais un matin, elle n’avait pas vu d’autre possibilité. Répondeur direct. Peut être qu’il n’avait même plus ce téléphone… Elle laissa pourtant ce message : salut c’est Maddy… Je… j’espère que tu vas bien. Je sais que je devrais pas appeler mais heu… Rappelle moi s’il te plais c’est important. Puis après un moment de silence elle avait ajouté un : tu me manques… Elle avait guetté un appel, un message un tout petit signe de vie… Mais rien… Et puis il eut l’accident…
L’école d’Amber avait téléphoné. Cela faisait maintenant deux mois qu’ils avaient mis en place une garde alternée. Elle avait sa fille deux semaines dans le mois. Roy le reste. On lui avait demandé si elle pouvait tenté de joindre le papa parce qu’il n’était pas venu chercher la petite. Maddy avait essayé plus de dix fois sur le chemin de l’école, jusqu’à ce qu’elle parvienne à joindre son travail. Elle s’était sentie pâlir. Un accident… Roy était mort sur le coup…
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 3 Avr - 16:38
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
crédit : :copyright: moi-même / Tumblr
La réponse de Madison, ce soir-là, le laissa bouche-bée. Elle avait pensé au mariage. Il aurait pu demander davantage d’explications, mais elle se déshabillait devant lui, alors plus rien ne comptait à part ce qu’ils s’apprêtaient à faire, maintenant, sur ce canapé. Ce fut la jeune femme qui revint sur le sujet alors qu’ils étaient installés sur le sol de sa chambre, mangeant les sushis qu’elle avait commandé. Il ne prononça pas le moindre mot alors que la belle brune se confia à lui. Il baissa ensuite les yeux sur le sushi qui patientait entre ses baguettes. Une fausse bonne idée. Oui, c’était le terme. Il se mit même à sourire à ces mots, et mangea son sushi, avala sa bouchée avant de lever ses yeux bleus sur elle « Tu as bien fait. De ne pas le faire, je veux dire. Parce que ça aurait été une autre décision difficile à prendre, et sincèrement, j’ai atteint mon maximum ». Il n’aurait pas eu envie de lui dire non à sa demande en mariage, parce que ça lui aurait fait mal. Parce qu’au fond de lui, il aurait aimé qu’elle devienne un jour son épouse, comme il aurait aimé élever Amber avec elle, posséder une maison, faire des barbecues le dimanche avec leurs amis… Tout cela s’évapora au moment même où il monta dans l’avion en direction de Londres.
Les premiers jours, Elijah ne quitta pas son studio. Il regardait les photos de la belle brune durant leurs vacances à Bora Bora, puis celles qu’ils avaient pris au courant de cette dernière année de relation. Il jonglait entre photographie et scotch. Puis la seconde semaine, Teresa l’obligea à sortir en lui demandant de l’accompagner pour manger un morceau, pour redécouvrir la ville de leur passé. Chaque jour, il avait un proche qui venait le voir pour le faire sortir de son studio, puis il y avait eu cette offre d’emploi qu’il n’avait pas pu refuser dans un grand magazine national dont le siège était basé à Londres. Peu à peu, il tentait de s’acclimatait à cette nouvelle vie, mais ça ne l’empêchait pas de souffrir pour autant du manque de Madison dont il avait la photo aux côtés de son lit et à qui, il racontait sa journée comme si elle était là, à ses côtés. C’était peut-être dingue, mais c’était la seule idée qu’il avait eue pour ne pas sombrer davantage dans la dépression…
Puis au bout de quatre mois, le journaliste décida de faire ses cartons. Il délaissait son studio pour un appartement plus grand près de son lieu de travail. Il mettait peu à peu ses affaires dans les cartons lorsqu’il s’arrêta soudainement en tombant sur son portable… Son téléphone américain qu’il avait glissé dans le tiroir du meuble de l’entrée, comme pour se tenir à distance de Madison. Il le saisit comme si c’était le bien le plus précieux qu’il avait en sa possession. Même après ces quatre mois à Londres, le journaliste n’était pas parvenu à couper sa ligne américaine. Il payait toujours les factures, parce qu’il voyait en ce portable, le seul lien qui le rattachait à la belle brune. Il le brancha, attendit que l’écran ne s’allume, puis fronça les sourcils en voyant les appels de Madison. Elle avait tenté de l’appeler ?! Quelques amis aussi… Il hésita un instant, puis on frappa à la porte. Alors il délaissa le portable pour répondre à Teresa, et toute sa famille venue pour l'aider dans le déménagement. Il finit par donner les ordres à chacun d'entre eux sur ce qu'ils devaient emmener ou non, maintenant ou pas. Pris par son déménagement, il laissa son portable charger dans un coin sans se douter un instant que Madison avait besoin de lui... Réellement besoin de lui...
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 3 Avr - 19:00
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
crédit : tumblr, TAG
Après ce fameux appel, Madison avait attendu une réponse. A mesure que les jours passaient, que les semaines défilaient, elle perdait peu à peu espoir d’avoir des nouvelles d’Elijah. Plusieurs fois elle avait été tenté de demandé à Jeffrey s’il en avait. Comme elle l’avait dit sur le répondeur d’Elijah, l’appel était important. Elle appela de nouveau, plusieurs fois, sans laisser de message. Elle voulait lui parler. C’était important. Ça devenait urgent même ! Et pourtant il restait silencieux. Après tout, comment lui en vouloir ? Il respectait sa part du contrat. Refaire sa vie loin. Loin d’elle et de leur fille qui lui ressemblait de plus en plus…
Et puis il y avait eut l’appel de l’école, et celui du travail de Roy. Assise dans sa voiture, elle avait encaisser tout ça. Heureusement elle n’avait pas encore récupéré Amber au moment de la nouvelle… Cela lui permis de prendre quelques minutes pour elle, pour tenter de réaliser ce qu’on venait de lui annoncer et ce qu’elle allait devoir traverser. Et surtout tout ce qu’elle allait devoir gérer ! Madison avait sécher ses larmes et était sortie de sa voiture. Elle essaya de faire bonne figure devant la directrice, et lui expliqua à demi mot ce qu’elle venait d’apprendre. Elle lui demanda même comment est ce qu’on annonçait ça à une enfant de six ans.
Le soir, après avoir laisser sa fille endormit à bout de force à cause du chagrin, dans son lit, Madison appela Jeffrey. « -salut… je… je sais qu’il est tard, mais je vais… » elle se mordit les lèvres et annonça la couleur : « -mon ex est décédé cet après midi. Un accident au travail. Il… » Jeffrey ne savait pas pour Amber. « -c’est le père de ma fille. Et par conséquent... » heureusement Jeffrey lui coupa la parole et lui dit qu’elle pouvait prendre tout le temps qu’il lui fallait. Elle le remercia en retenant ses larmes, avant de lui demander : « -tu as… tu as des nouvelles d’Eli ? » oui, il lui manquait cruellement… encore plus aujourd’hui. « -non… non… oublis ma question… j’espère seulement qu’il va bien. » après lui avoir souhaité une bonne soirée, elle regarda cette photo de couple qui trônait à côté du canapé. Il fallait qu’elle lui parle… Mais lui demander de rentrer alors que le corps de Roy n’était pas encore enterré… Elle avait la sensation d’être une grosse égoïste qui ne pensait qu’à son petit bien être et sa vie sentimentale. Sa fille venait de perdre son père… Et héritait d’une mère incapable de s’en occuper convenablement seule… Le plan ne fut pas long à être conçu. Elle passa un coup de fil à sa sœur… Lui expliqua tout ce qui se passait et s’était passé dans sa vie. Jusqu’à la paternité d’Elijah, son départ. Enfin la totale. Après tout il avait bien parlé de tout ça à sa sœur et Teresa. Le lendemain de l’enterrement, elle chargeait les bagages dans le coffre de la voiture. Direction le Texas. Elle avait conclue avec Jeffrey de rester employée du journal, mais de bosser à distance, pendant une période indéterminée. Elle avait besoin de ça. Pour parvenir à prendre de la distance, à gérer, à sortir la tête de l’eau tout simplement. Durant les deux mois suivant elle tenta à nouveau une fois par semaine de joindre Elijah. Sans jamais avoir la moindre réponse. Son dernier message était plein de colère : est ce que tu vas finir par écouter tes putains de messages ! J’ai besoin de toi Eli ! J’ai besoin de te parler c’est important ! Urgent même ! Deux semaines plus tard, elle n’avait toujours pas de nouvelles. Et commençait son 6eme mois de grossesse.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 3 Avr - 19:36
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
crédit : :copyright: moi-même / Tumblr
Le téléphone était resté branché à la prise de son studio tout le long du déménagement. Ce fut Teresa qui se chargea de récupérer le petit appareil, le glissant dans son sac, avant de fermer à clef la porte de l’appartement. Elle l’avait ensuite gardé quelques temps en sa possession sans vraiment s’en rendre compte. Quant à Elijah, il se retrouvait à gérer tout un département au sein du magazine national, appréhendant une toute nouvelle manière de procéder, ainsi qu’une toute nouvelle équipe à gérer. Cumulant heures supplémentaires sur heures supplémentaires. Sans parler de son aménagement, de l’achat du mobilier et de la décoration. En réalité, c’était presque une volonté inconsciente de rester continuellement occupé. Ainsi, il pensait un peu moins à Madison et Amber qui se trouvaient de l’autre-côté de l’Atlantique. Ce n’était pas pour autant qu’il souffrait moins. La douleur était toujours présente, mais il s’en était accoutumé. Oui, c’était le terme. Il apprenait à vivre avec, en instaurant toujours ce rituel de chaque fin de journée où il évoquait sa journée avec la photographie de Madison de l’autre côté du lit. Il y avait des moments plus durs que d’autres. C’était le cas le matin et le soir, mais aussi lorsqu’une femme passait devant lui en portant le même parfum qu’elle, ou qu’il voyait une brune aux cheveux longs au détour d’une rue. Il espérait que ça serait elle, pour finalement se rendre compte qu’elle ne viendrait jamais le voir… Aujourd’hui, installé à la terrasse du café, Elijah se surpris à observer les alentours comme dans l’espoir de la croiser au détour d’une rue. Ce fut la main de Teresa devant ses yeux qui le ramena à la réalité « Tu penses toujours à elle ? ». Le journaliste hocha simplement de la tête tout en portant sa tasse à ses lèvres. Il la reposa ensuite sur la table tout en ajoutant « J’aurais pensé que le manque, la douleur, tout cela finirait par s’estomper, puis disparaître. Mais j’ai toujours l’impression que c’était hier que je quittais son appartement pour la dernière fois… ». Son amie acquiesça avant d’être coupé par la sonnerie du portable. Il laissa cette dernière chercher dans son sac, ou plutôt son bagage vu le fourre-tout que c’était devenu et la laissa échanger avec son interlocutrice en espagnol.
Puis lorsqu’elle rangea le petit appareil, elle s’exclama « Je l’avais oublié ! » et lui tendit son portable américain « Je l’avais récupéré à ton déménagement, tu l’avais oublié. À chaque fois que je le vois, je me dis qu’il faut que je pense à te le rendre, mais je n’y pense pas » tout en désignant sa tête de ses mains dans des gestes un peu ample. Elijah se mit à sourire en prenant le portable dans les mains et tenta de l’allumer. En vain. « Il est déchargé… Je devais rappeler Madison… Puis il y a tout le monde qui ait arrivé et… » et rangea le portable dans sa poche, et garda le chargeur près de lui. Ils discutèrent des préparatifs du mariage de Teresa qui arrivait à grand pas, puis se quittèrent après une bonne heure. Il devait reprendre le travail. Comme à chaque fois, il fit quelques heures supplémentaires avant de rentrer chez lui. En cherchant ses clefs pour ouvrir sa porte, il tomba sur son portable et le brancha à peine arrivé. Il partit prendre sa douche en attendant que ce dernier se recharge, et lorsqu’il ressorti de la salle de bain, s’approcha du petit appareil qui s’était allumé. Un nombre incalculable d’appels en absence de Madison… Il sentit son cœur s’accélérer soudainement et tenta de l’appeler, en vain. Il appela donc Jeffrey qui, quant à lui, répondit aussitôt « Est-ce que Maddy va bien ? » « Alors déjà, on dit « bonjour » surtout après presque six mois sans nouvelles de ta part » « Jeffrey, je ne suis pas d’humeur là ». Il entendit son ami soupirer « Non, Madison ne va pas bien… Elle n'a pas cessé de t’appeler parce qu’elle avait besoin de toi, et toi, tu ne lui as jamais répondu… Je ne sais pas ce qui s’est passé entre vous, mais il n’est pas encore trop tard. Elle est actuellement au Texas, chez sa sœur si j’ai bien compris. Ça fait plus de deux mois qu’elle travaille à distance ». Elijah ne fit pas durer l’appel plus longtemps. Il fourra toutes ses affaires dans un bagage et appela un taxi pour se rendre à l’aéroport le plus proche. Il acheta un billet d’avion sur le trajet et embarqua au petit matin pour les États-Unis.
Le journaliste avait dû faire appel à quelques contacts pour obtenir l’adresse du ranch de la sœur de Madison. Il se disait que les choses étaient sûrement plus graves que ce qu’il avait à l’esprit pour qu’elle trouve refuge ainsi chez sa sœur… Surtout après tant de temps sans se parler… Lorsqu’il arriva à destination, Elijah nota la taille importante du lieu, et emprunta la route principale jusqu’à l’habitation. Il frappa une première fois, puis une seconde fois, avant que la porte ne s’ouvre sur une femme qui laissait deviner qu’elle était la sœur de Madison. Elle avait les mêmes traits, la même couleur ébène de cheveux « Bonjour, je chercher Madison. On m’a dit qu’elle se trouvait ici ». Puis il entendit des pas, et un « Eli ! » d’une voix enfantine. Le journaliste lâcha alors son sac pour s’accroupir et réceptionna l’enfant, la serrant dans ses bras « Amber… » et se recula, entourant le visage de sa fille de ses mains « Qu’est-ce que tu as grandi ! » et qu’est-ce qu’elle lui ressemblait « Maman est où ? ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 3 Avr - 21:17
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
crédit : tumblr, TAG
Le Texas… Elle était bien loin de Bora Bora, mais ça avait été sa seule solution de replis. Le décès de Roy avait été brutal, et cela avait chamboulé sa vie. Elle avait dû gérer pas mal de chose pour l’enterrement, la mère de Roy étant bien trop effondré pour faire tout ça seule. Perdre son fils alors qu’il avait tout juste quarante ans… Le choc avait été cruel pour Madison. Malgré leurs différents, ils étaient parvenu peu à peu à trouver un terrain d’entente, et la garde alternée d’Amber avait quelque peu soulagé des tensions entre eux. Maddy s’était raccrochée à sa fille, à sa joie de petite fille que la mort prématurée de son père n’avait pourtant pas fait disparaître. Les enfants n’ont pas la même réaction que les adultes face à la mort. Mais pour Maddy rester à LA était devenue impossible. Il y avait trop de souvenirs. Trop de douleur. Alors, lorsque sa sœur lui avait proposé son aide, et de venir habiter chez elle pour un temps, elle avait accepté.
Et puis il y avait cette annonce qu’elle devait faire à Elijah, et qu’elle avait été incapable de formuler au téléphone. Elle avait besoin de lui annoncer de vive voix ! De le regarder en face et de lui dire que… surprise ! Oui, elle portait son enfant. Leur enfant. Leur second enfant ! C’était pour cela qu’elle avait laissé un message pleine de rage la dernière fois qu’elle avait tenté de le joindre. Elle ne supportait pas son silence. Même si elle respectait sa douleur. Sauf que là… il ne pouvait plus disparaître de sa vie ! Elle ne voulait pas revivre l’histoire une seconde fois ! Non, elle voulait qu’il sache ! Et pouvoir vivre tout ça avec lui à ses côtés. Et pourtant… Pourtant cela faisait maintenant six mois que son ventre ne cessait de s’arrondir. Ça avait été une raison aussi de son départ. Jeffrey n’était pas au courant. Elle était partie avant que ça se voit.
Deux mois qu’elle bossait à distance et qu’elle avait bien du mal à écrire. Elle n’avait plus la flamme… Elle reportait sans cesse ce qu’elle devait faire, passant le plus claire de son temps avec sa fille. Ce jour là, elle était au téléphone et se prenait la tête pour parvenir à avoir droit à une interview à distance. Non elle ne ferait pas le déplacement. Ça n’était quand même pas la fin du monde de faire ça en visio ?! De loin elle cru entendre sa fille crier un nom. Son coeur loupa un battement. « -oui, non, je suis toujours là. » puis elle reprit sa négociation en s’approchant de la fenêtre de sa chambre. Elle ignorait qu’en bas, sa fille venait de se blottir dans les bras de son père biologique et que dans quelques minutes tout allait changer.
« -Maman ! Maman ! Eli est là ! » cria sa fille en faisant irruption dans la pièce. Maddy posa sa main sur le téléphone et dit sans avoir prit le temps d’écouter ce que la petite disait : « -Amber, je suis occupée… » mais en se tournant, elle avait posé les yeux sur l’homme qui se tenait sur le pas de la porte. Elle avait laissé tomber son téléphone sur le sol pour joindre ses mains devant sa bouche. « -oh mon dieu ! » souffla t elle, n’en croyant pas ses yeux. Les larmes s’invitèrent d’elle même sans prévenir ou alors c’était les hormones… quoi qu’il en soit elle resta figée sur place. Amber ne cessait de répéter des mamans à tout va pour finir par un : « -maman ça va ? » Maddy sortie de sa torpeur et elle baissa les yeux sur sa fille : « -oui… oui ma chérie… je… est ce que… tu peux nous laisser une minute... » la petite regarda sa mère puis Elijah avant de sortir en traînant des pieds. Maddy entendit sa sœur sortir avec la petite quelques secondes plus tard. « -elles… elles vont sûrement aller voir les chevaux… » souffla t elle en pointant la fenêtre du doigt. Un allo se fit entendre de son téléphone et elle jura avant de le ramasser et de couper la conversation, avant de se redresser avec lenteur, ayant déjà la sensation de n’être qu’une baleine sur patte.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 3 Avr - 21:48
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
crédit : :copyright: moi-même / Tumblr
Durant la route le menant de l’aéroport au ranch de la sœur de Madison, le journaliste avait eu le temps d’écouter les messages de la belle brune. Une nouvelle importante, sans en dire plus. Et plus il avançait dans les messages, plus elle semblait agacée par son silence. Un silence qui ne résultait pas que de son fait. Ce n’était pas lui qui avait glissé le petit appareil dans le sac à main de Teresa. S’il l’avait eu en sa possession plus tôt, il serait déjà au Texas depuis bien longtemps, auprès d’elle. Jeffrey n’avait pas su lui dire les raisons qui l’avait poussé à partir si brusquement au centre des États-Unis, ou peut-être bien qu’il eût décidé de laisser Madison le lui annoncer. En tout cas, jamais il n’aurait pensé remettre un jour les pieds ici-même, dans ce pays, et surtout de revoir la belle brune après ces quelques mois… Elijah avait l’impression que tout cela était irréel. Et il n’allait pas être au bout de ses peines… Le quadragénaire s’était donc avancé jusqu’à la porte de la maison, le parquet vieillit grinçant sous ses pieds, comme dans les films. Il rencontra la sœur avec qui il n’eut le temps d’échanger que quelques mots, puis la tornade Amber arriva, se ruant dans ses bras. Son enfant avait grandi en l’espace de quelques mois. Il s’était laissé ensuite conduire par cette dernière à l’intérieur de la maison.
Rien qu’en la voyant de dos, Elijah senti son cœur faire un bon dans sa poitrine. L’amour qu’il avait éprouvé pour elle ne s’était pas atténuée malgré le temps passé loin d’elle. Il était toujours le même. Il posa son bagage en main, attendant à ce qu’elle réagisse aux paroles de sa… leur fille qui lui tira un sourire attendri, mais il disparu soudainement en la voyant se retourner vers lui. Son cœur rata un battement en voyant le ventre arrondi de cette dernière qui ne laissait aucun doute sur le petit être qui grandissait en elle… Puis il la vit pleurer alors qu’elle réalisa qu’il était devant elle. Tout cette scène était si… irréel. Son retour au États-Unis, ses retrouvailles avec la femme qu’il aimait et leur fille, et cette grossesse. Non, il dormait encore. Ce n’était pas possible autrement. Il fit un pas en arrière au lieu de se hâter jusqu’à elle pour apaiser ses larmes. En entendant la voix de l’enfant, son regard passa sur cette dernière qui s’inquiétait de voir sa mère dans cet état soudain. Il la suivit du regard lorsqu’elle rejoignit sa tante, puis reporta son attention sur elle. Il acquiesça, se passa une main lasse sur le visage, ne parvenant pas à réaliser l’instant présent, puis posa ses mains sur ses hanches « Je… Tu… Ok… » Il inspira profondément et reprit « Tu es enceinte… ». Wouah… Quelle déduction Sherlock Holmes ! « Sur tous les appels que tu m’as passés, sur tous les messages que tu m’as laissés, ça ne t’ais pas venu à l’idée, une seconde, de me dire que tu étais enceinte ?! ». La joie des retrouvailles avait laissé place à cette sensation étrange mêlant sentiment de trahison et de colère. « À moins que cette fois-ci, il ne soit pas de moi… » rétorqua-t-il avec colère. Il voulait lui faire mal autant qu’il avait mal en cet instant. Puis il s’en voulu presque immédiatement, et fit un pas vers elle « Pardon… Je n’aurais pas dû dire ça… » et se passa une main lasse sur le visage et baissa momentanément la tête en soupirant. De nouveau les mains sur les hanches, il releva ses yeux clairs sur elle « Pourquoi l’avoir gardé ?! En prenant le risque de l’élever seule… Je veux dire, les raisons qui m’ont poussé à partir à Londres n’ont pas changé. Revoir Amber… Voir à quel point elle me ressemble de plus en plus… Je fais quoi maintenant ?! ». Sa voix trahissait à quel point il était déboussolé, complètement perdu « Si je pars, je suis un salaud de première qui réitère la même erreur que six ans auparavant. Si je reste, le problème reste inchangé, mais j’ai quand même un enfant avec lequel je peux jouer au père, comme pour quoi ?! Équilibrer les choses ? ». Le journaliste prit place sur une chaise non loin de là, baissa la tête, ses mains se perdant dans ses cheveux. Il était perdu… Bien plus qu’il y a quelques mois alors qu’il apprenait être le père d’Amber…
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Lun 4 Avr - 11:12
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
crédit : tumblr, TAG
Merde… il était enfin là et elle n’était pas prête psychologiquement à ce que cette conversation ait lieu. Parce qu’elle pensait pas le voir aujourd’hui, parce qu’elle s’était levée avec la migraine, parce qu’elle venait de se prendre la tête avec la connasse d’assistance de la personne dont elle voulait avoir le témoignage. Et qu’elle était enceinte oui ! Comme il venait de le dire ! Rien que les deux mains sur les hanches qu’il venait de poser, elle savait que la conversation allait être merdique. La fait qu’il reste dans la porte et qu’il n’avance pas plus vers elle non plus n’était pas de bon augure. Et elle, elle ne trouva rien d’autre à faire que d’ouvrir grand les mains devant son ventre, avec un sourire ou plutôt une grimace. Surprise ! Il ne lui fallait pas longtemps pour réagir. Il était en train de l’accuser, elle répliqua sur le même ton : « -et sur tous les appels que je t’ai passé ça ne t’es pas venu à l’idée de me rappeler une seule fois ?! » puis elle leva les yeux au ciel en ajouta : « -je n’allais pas te dire ça par téléphone putain ! » puis elle fit ce O avec ses lèvres lorsqu’il osa sous entendre qu’elle s’était tapée la terre entière durant son absence. Elle plissa les yeux et son regard devint noir. C’était petit. Et c’était méchant. Et dégueulasse aussi ! « -ne me force pas à te venir t’en coller une toute de suite. » répliqua Madison d’un ton mauvais sans le quitter des yeux. « -retire ce que tu viens de dire. Je ne suis pas une traînée ! » mots dit en le pointant du doigt de façon menaçante. bravo ! En trois mots il l’avait mise hors d’elle.
« -quoi ?! » non mais c’était quoi cette question ?! « -parce que c’est ton fils ! » cria Madison. Comment pouvait il imaginé qu’elle ait envisagé une seule seconde d’avortée ! Elle ne s’était même pas posé la question ! Simplement parce que c’était lui le père, lui l’homme qu’elle aimait et qu’elle avait cru naïvement visiblement que cela pèserait dans la balance ! Elle se mit à parler en même temps que lui : « rah ! Moi ! Moi ! Moi ! Est ce que tu peux comprendre qu’il ne s’agit pas que de toi dans cette histoire ! » elle retenait ses larmes de rage : « -parce que tu crois que ça ne m’enfonce pas un poignard dans le coeur tout les jours de la voir sourire, de poser les yeux sur ces petites fossettes et de... » elle leva le visage vers le plafond et se mordit les lèvres, posant une main sur son ventre. Elle prit le temps de souffler, doucement, avec lenteur, marchant de long en large devant son bureau afin de tenter de se calmer.
« -j’ai essayer de t’appeler je ne sais combien de fois. Je t’ai demandé de me rappeler. J’ai même appeler ta sœur en lui disant que je devais te joindre, que c’était important. » rah celle là si elle la rencontrait un jour ! Enfin pour le moment ça ne risquait pas d’être un projet futur ! Maddy grimaça et vint s’asseoir sur le lit. Elle prit à nouveau le temps de respirer doucement, laissant la douleur s’estomper. « -je ne pouvais pas t’annoncer ça comme ça ! Et puis plus le temps passait plus je… » elle chercha ses mots : « -j’ai eu peur de ta réaction. » elle monta ses épaules autour de sa tête devant la bêtise de ses mots. « -parce qu’encore une fois, je te pourrie la vie et que j’ai rien demander pour ça ! Lui non plus d’ailleurs. » elle désigna son ventre avant de reprendre le menton crispé en retenant ses larmes : « -et puis après il y a eut l’accident… L’enterrement… tout c’est enchaînée très vite et je… je sais pas je me suis dis que tu m’avais vraiment abandonné… j’avais besoin de changer d’air et aussi d’aide. Alors on est venu ici… » un léger rire nerveux : « -c’est plein de poussière et la mer est bien loin, mais… » elle souffla à nouveau caressant son ventre. « -je me calme… je me calme… ça va... » souffla t elle alors à l’intention du bébé. « -pourquoi tu n’as pas téléphoné ? Je veux dire, plutôt que de débarquer ici ? » elle aurait pu préparer le terrain. Lui expliquer à demi mot qu’elle avait une importante nouvelle à lui communiquer.
Contenu sponsorisé
Tomber amoureux est un véritable parcours du combattant [ft Charly]