J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Dans son costume trois pièces taillé signé d’une importe maison de couture française, les mains jointes devant lui, Seth Hobbes n’était plus. Il était présentait comme Magnus O’donnell, agent diplomatique qui accompagnait l’actuel Secrétaire d’État des États-Unis en déplacement en Irak. Cela faisait plus de trois semaines qu’il avait quitté New York sans donner davantage d’informations à Abigail. Au moment de l’appel, il n’avait pas connaissance de la durée de la mission, et encore moins sur quel théâtre d’opération il serait projeté. Il savait seulement qu’il devait se rendre sur le tarmac de l’aéroport JFK à 3 heures du matin, ne leur laissant que quelques heures pour se dire au revoir. Thomas avait prit la direction de la mission à New York qui stagnait depuis des jours, laissant à penser que les deux russes tentaient de les induire en erreur sur leurs véritables intentions. Quant à Seth, il avait été détaché en raison de profil. Plusieurs fois envoyé en mission à l’étranger, et plus particulièrement en Afrique subsaharienne, en Asie de l’Ouest et au Proche Orient durant plusieurs mois, il parlait couramment l’arabe et le kurde. Une qualité qui avait été jugée nécessaire par le Secrétaire d’État qui ignorait toutefois la mission confiée à l’agent lors de son séjour en Irak qui était initialement prévu pour renouer des relations diplomatiques entre les deux nations. En effet, la CIA soupçonnait Aziz Habib, le neveu d’un parlementaire, d’appartenir à Al-Qaïda. Ce fut ainsi qu’il se retrouva à arpenter les rues de Bagdad, marchant entre les étales à la recherche du dénommé Aziz, tout restant à l’affût du moindre fait suspect. Toutefois, il ne vit pas cet homme surgir derrière lui armé d’une lame qu’il extirpa délicatement de la manche de sa dishdasha, mais il ressenti la vive douleur en la sentant s’enfoncer dans sa chair, lui criant une grimace de douleur. Seth tenta de se débattre et de lui ôter son arme, mais le second coup le fit tomber au sol sous les cris apeurés des passants alors que disparaissait son agresseur en toute discrétion… Le souffle coupé, il happait l’air tel un poisson hors de l’eau alors que son sang se déversait sur le sable recouvrant les rues de Bagdad, entouré d’une foule apeurée et qui appelait à l’aide dans leur langue natale. Aucun média irakienne ne relata l’agression de cet américain qui s’était fait poignardé sur le marché de Bagdad, et il en fut de même aux États-Unis, et cela, au nom de la paix diplomatique qu’ils souhaitaient instaurer au nom des deux pays. Le président Irakien ne sut jamais l’identité de cet américain décédé subitement dans les rues de la capitale Irakienne et c’était mieux ainsi.
Une semaine s’était écoulée avant que Seth ne pose le pied sur le sol américain en compagnie du Secrétaire d’État qui avait confié ce dernier ainsi que son supérieur hiérarchique au sein même de la Maison Blanche. Tout le long de la réunion, il fut le seul à parler, si tel était le mot. Il désapprouvait l’action de la CIA derrière son dos, mettant en péril les relations diplomatiques entre deux pays bien trop longtemps en guerre. Il s’en était fini par un « Hobbes, vous pouvez sortir » qui signifiait également qu’il devait resté à proximité, son supérieur n’en ayant pas terminé avec lui. Il passa sa journée à faire son rapport sur la mission qui venait de se clôturer par sa tentative de meurtre, puis rentra à New York tard dans la nuit. Il poussa délicatement la porte et se retrouva nez à nez avec le canon du 9mn de Thomas qui rétorqua à voix basse un « Mais merde Seth ! Qu’est-ce que tu fous » « Je te retourne la question » « J’ai cru à des cambrioleurs » alors que ce dernier cachait son arme à l’arrière de son jogging et alluma la lumière pour apercevoir les traits tirés de son collègue « Qu’est-ce qui s’est passé ? ». Sans mot dire, il souleva son pull pour laisser apercevoir les deux pansements recouvrant son dos « On m’a poignardé. Deux fois que j’échappe à la mort, qu’en sera-t-il de la troisième fois ? On me ramènera dans un joli cercueil et on offrira à Abigail un drapeau américain pour essuyer ses larmes ? ». Le ton de Seth était sarcastique, mais il avait mal, et surtout, il avait peur de ne pas survivre à sa prochaine mission. « Tu as la peau dure » rétorqua Thomas en se dirigeant vers la cuisine pour servir deux verres de scotch « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ». Le trentenaire leva les yeux vers le plafond, rappelant à l’analyste qu’ils n’étaient pas seuls, puis expliqua simplement « Il est arrivé derrière moi ». Il n’avait pas vu son visage, et l’avait laissé partir. Il s’était montré imprudent, une fois encore, et commençait à sérieusement à s’inquiéter sur l’issue de leur mission actuelle.
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Charly
Mer 23 Aoû - 16:23
Abby Davis
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Deux mois… ça faisait maintenant deux petits mois que c’était officiel entre Abby et Seth. Deux mois que ça fonctionnait plutôt bien. Bien sur il y avait des engueulades parce qu’ils étaient comme ça. Parce que c’était leur mode de fonctionnement. Mais dans l’ensemble, Abby était heureuse. Jusqu’à présent, ils étaient toujours à la colocation. Parler de prendre une appartement ensemble était prématuré. Seth ne savait même pas s’il allait rester à New York… Forcement, Abby n’aimait pas cette idée. Alors pour le moment, elle ne préférait pas y penser. Tout comme elle essayait de ne pas se faire le moindre film sur l’absence de Seth. Il avait eut un appel, et il avait du partir. Comme elle l’avait accepté, elle n’avait pas posé de question. Lui avait seulement dit d’être prudent, même si elle ne savait pas à quoi il devait faire attention. Une intuition peut-être… ou alors son roman d’espionnage qui lui montait à la tête et ne faisait que faire fleurir son imagination. Elle avait le nez plongé dedans depuis qu’il était parti. Histoire d’occuper ses soirées.
Ce soir ne faisait pas exception. Elle s’était endormie sur son ordinateur et se fut le léger petite bip qui signalait que la batterie était faible, qui l’avait fait grimacer. Abby avait juré à voix basse avant de se frotter les yeux. Au toucher, elle constata qu’elle avait les touches imprimer sur la joue. Une grimace et elle se redressa, avant de se lever pour aller poser son ordinateur sur son bureau. Une main dans les cheveux, elle bailla sans prendre la peine de mettre la main devant la bouche, tout en ouvrant la porte pour se rendre à la salle de bain. Une fois un passage au toilette, elle réalisa qu’elle avait soif et décida de descendre à la cuisine. Dans son petit short et dans l’immense pull de Seth qu’elle portait lorsqu’il n’était pas là, Abby gagna la cuisine encore dans le brouillard. « -t’es encore debout ? » demanda la jeune femme à Tom sans pour autant lui accorder de l’importance. Elle prit une bouteille d’eau dans le frigo en baillant à nouveau, avant de dire : « -Salut Seth… » puis elle fixa les carottes dans le frigo face à elle, écarquillant les yeux. Elle referma la porte rapidement, et bloqua. « -t’es rentré ? » demanda la jeune femme. « -t’es rentré ! » juste histoire que l’info fasse son chemin dans son cerveau. Elle délaissa la bouteille et lui sauta au cou, collant ses lèvres contre les siennes.
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Mer 23 Aoû - 17:56
Seth Hobbes
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Allongé dans son lit d’hôpital de fortune, Seth avait eu une semaine pour réfléchir à une explication pertinente pour justifier les deux entailles dans le dos. Cela n’avait pas été suffisant. Alors qu’il faisait danser le fond de scotch dans son verre, il constata qu’il n’avait pas la moindre explication à donner à Abigail, et il ne pourrait pas lui cacher indéfiniment. Elle connaissait chaque cicatrice sur son corps pour les avoir embrasser et caresser plus d’une fois ces derniers mois… Alors quand Thomas demanda « Que vas-tu dire à Abby ? », il le fixa quelques secondes en silence, avant de souffler « Je ne sais pas ». C’était aussi simple que cela. Il n’en avait pas la moindre idée. « Dis-lui que tu t’es fait agresser ». Le trentenaire émit un petit rire timide « Elle ne me croira pas. J’ai dû justifier mes blessures en rentrant du Yémen » et ça avait été l’excuse idéale pour justifier ses ecchymoses et sa blessure par balle. La conversation s’arrêta aussitôt qu’ils entendirent des pas dans les marches. En chœur, ils tournèrent la tête en direction d’Abigail qui salua Tom qui se mit à esquisser un petit sourire tout en répondant « On m’a réveillé ». Cela faisait un mois qu’il n’avait pas vu la jeune femme, qu’il ne l’avait pas serré dans ses bras, ou encore échanger le moindre mot. Un mois durant lequel, elle n’avait eu d’autres choix que de lui faire confiance sur là où il se rendait, et sur sa fidélité également. Il ne la quitta pas du regard, la trouvant aussi belle que le jour et nota qu’elle avait enfilé son pull. Une manière comme une autre de l’avoir à proximité pour ses nuits en solitaire. « Salut Abby » rétorqua-t-il d’un ton fatigué, mais également amusé par la réaction déconnectée d’Abigail.
« À l’instant » et échangea un regard avec Tom qui avait seulement envie de rire, se pinçant les lèvres, patientant le temps qui était nécessaire pour que l’information atteigne le cerveau de sa colocataire. Quant à Seth, il souriait de plus belle alors qu’il pouvait presque suivre le cheminement de sa pensée dans son esprit. Elle se hâta jusqu’à lui, le faisant grimacer de douleur alors qu’il encaissa l’arrivée d’Abigail dans ses bras avec un pas en arrière, et lui rendit son baiser avant de se détacher « Doucement… » et entoura son visage de ses mains pour l’embrasser de nouveau. Elle lui avait tellement manqué qu’il ne parvenait pas à se défaire de ses lèvres, puis Tom se racla la gorge, et le trentenaire se passa la langue sur les lèvres, comme pour savourer encore le goût de sa bouche contre la sienne. « Va te coucher » rétorqua-t-il « Bonne idée » et Tom les salua d’un signe de main, et remonta à l’étage, les laissant enfin seuls. Seth reporta son attention sur Abigail, la couvant du regard comme si elle était l’une des sept Merveilles du Monde « Tu m’as tellement manqué » et ajouta « Je n’ai pas pu t’envoyer le moindre message, je suis désolé… » et caressa sa joue et lui sourit avant de l’attirer à nouveau à lui, la serrant dans ses bras « Je t’aime tellement ». Et il en avait d’autant plus pris conscience qu’il avait bien failli périr au milieu de ce marché à Bagdad. Un baiser dans son cou, puis avala cul sec son verre en grimaçant sous la chaleur du scotch « On va dormir ? ».
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Charly
Mer 23 Aoû - 20:22
Abby Davis
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Depuis qu’il était parti, elle avait du mal à dormir. Pas toutes les nuits. Mais parfois elle mettait des plombes à trouver le sommeil, tournant et retournant entre les draps. Elle avait même aspergé l’oreiller de son parfum qui était resté dans la salle de bain. Et puis il y avait quelques réveils durant la nuit, en sursaut, avec une sorte d’angoisse dans le creux du ventre. Une nuit, elle avait même rêvé qu’il mourrait. C’était en hurlant qu’elle s’était redressée dans les draps. En sueur, elle avait chercher son téléphone et avait essayé de l’appeler. Même si elle n’avait pas forcement le droit. Même si elle se doutait qu’il ne répondrait pas. Rien qu’entendre sa voix sur son répondeur lui avait fait du bien. Pourtant, elle n’avait pas refermé l’œil de la nuit. La journée avait été longue, et lourde.
Elle dormait assez mal, alors forcement elle était dans le coton en descendant les escaliers. Elle ne capta pas tout de suite qu’ils étaient deux dans la cuisine. Elle salua Seth comme si c’était normal, avant que son cerveau ne décide de se mettre en marche. Abby lui sauta au cou, captant un mouvement de recul. Elle détacha rapidement ses lèvres des siennes et dit : « -pourquoi tu recules ? J’ai… j’ai mauvaise haleine c’est ça ? » elle souffla dans sa main. Pourtant, elle s’était lavée les dents… Doucement ? Pourquoi doucement ? Elle fronça les sourcils mais il venait d’entourer son visage de ses mains, alors elle répondit à son baiser. Les questions viendraient après. Tout ce qui comptait là tout de suite, c’était qu’il était enfin revenu, qu’il était là en chair et os et non en songe dans ses rêves. Lorsque Tom se racla la gorge, elle tendit sa main gauche pour lui faire un doigt d’honneur, avant de se détacher lentement à contre cœur. « -oui bonne idée, va te coucher ! » avait ajouté Abby sans quitter Seth des yeux, comme si elle avait peur qu’il disparaisse.
« -tu m’as tellement manqué… » souffla Abby exactement en même temps que lui. Cela la fit sourire de plus belle. « -t’excuses pas… » il l’avait prévenu des règles. Elle les avait accepté sans poser de questions. Sans se faire d’idées d’ailleurs aussi. Il aurait très bien pu avoir une double vie. Mais elle lui faisait confiance aveuglement. Lorsqu’il l’attira à elle, Abby nicha son nez dans son torse, humant à s’en faire exploser les poumons. Elle apprécia sa déclaration, pourtant il y avait comme un truc en arrière-plan. Un peu comme un j’ai eu peur de jamais te revoir. Il était parti un mois, certes c’était long, mais lui dire cela ainsi… « -oui, par contre tu te laves les dents avant parce que ce truc qui tu viens d’avaler, je déteste… » elle n’avait jamais aimé l’odeur du scotch. Elle lui sourit avant d’embrasser son cou. Elle le prit par la main et l’entraina avec elle dans les escaliers. Direction sa chambre. La chambre de Seth était presque exclusivement devenu son bureau. Elle s’en fichait, ça lui allait très bien. Tant qu’ils dormaient ensemble.
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Mer 23 Aoû - 20:43
Seth Hobbes
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Lorsque la lame s’était enfoncée profondément dans sa chaire une première fois, puis une seconde fois, l’entièreté de ses pensées s’étaient dirigées vers Abigail. S’il périssait sur cette place de marché, à l’autre bout du monde, elle n’en saurait rien. Elle ne connaîtrait jamais la vérité sur sa mort, privilégiant la thèse de l’accident de voiture. Elle ne saurait jamais à quel point elle avait également changé sa vie, et qu’il l’aimait si fort que ç’en était douloureux de périr ici sans avoir eu l’opportunité de lui susurrer une dernière fois ses mots à l’oreille. Il avait pensé à ce temps perdu à s’éloigner alors qu’ils auraient pu être ensemble. Ils n’avaient pas eu assez de temps. C’étaient ces mots qu’ils s’étaient martelés tel un mantra alors qu’il perdait connaissance. Aujourd’hui, il était pourtant là. La Vie avait choisi de l’épargner, une fois encore. Il savourant donc chaque seconde à l’observer s’avancer dans la cuisine sans lui adresser un regard, ne prenant conscience de sa présence qu’un peu plus tard. Puis elle s’était ruée sur lui et l’avait éloigné. Ses blessures étaient toujours à vif, et chaque geste restait douloureux. Un froncement de sourcils et se mit à sourire en la voyant souffler dans ses mains « Non. Tu es parfaite » et l’attira à lui pour l’embrasser longuement, se délectant du goût de ses lèvres qui lui avait tant manqué. Le raclement de gorge sonna le glas de leurs retrouvailles et Seth l’encouragea à rejoindre son propre lit pour leur laisser de l’intimité. Cela faisait un mois qu’il n’avait pas entendu sa voix, qu’il n’avait pas humé son odeur, qu’il n’avait pas sentit la chaleur de son corps contre le sien, alors hors de question de s’en priver ce soir, maintenant qu’il l’avait retrouvé. Un sourire en la voyant adresser un doigt d’honneur à Tom sans même lui porter la moindre attention. Elle ne le quittait plus des yeux et lui non plus.
Un sourire en l’entendant prononcer ces mots au même moment. Le manque de l’autre avait été terrible. Il n’avait eu de cesse que de vouloir prendre son téléphone pour l’appeler, pour seulement l’entendre parler encore et encore, mais il en avait été dans l’impossibilité. Ordre de l’agence. Un hochement de tête alors qu’Abigail déclinait ses excuses, puis l’attira à lui, la serrant dans ses bras en lui confiant à quel point il l’aimait. Il avait besoin de lui dire parce qu’un jour ou l’autre, il périrait et il ne pourrait plus lui murmurer ces quelques mots. Il se détacha, avala le scotch et posa son regard sur le verre en entendant la directive de la jolie blonde « Pourtant… » et croisa son regard « Ok ». Il resserra ses doigts sur les siens et se laissa guider jusqu’à l’étage. Il la délaissa quelques minutes le temps de se brosser les dents et avaler ses médicaments avec une gorgée d’eau, puis la rejoignit dans sa chambre et l’observa en silence. Il la trouvait belle. « J’ai eu tellement envie de t’appeler… » souffla-t-il alors qu’il prit place sur le rebord du lit, dos à elle, et retira ses chaussures, puis ses chaussettes « Juste entendre ta voix… » murmura-t-il comme un secret et déboutonna sa chemise qu’il déposa au sol, laissant apparaître son dos meurtri. Il retira ensuite son pantalon de costume, le laissant reposer sur le parquet de sa chambre, et se glissa sous la couverture, bien trop éreinté pour espérer chercher un débardeur dans sa chambre, et vint se blottir contre Abigail, la tête sur son ventre.
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Mer 23 Aoû - 21:09
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Abby savait qu’il lui manquait. Mais de le voir là, devant elle, se sentir ses lèvres sur les siennes, la chaleur de ses mains sur ses joues… elle prenait un peu plus conscience des faits. Il lui avait terriblement manqué. Et oui, elle était totalement accro. Accro au type qui la trouvait parfaite alors qu’elle avait les cheveux en pétard, et la dégaine d’une pauvre fille célibataire depuis dix ans. Elle le trouva tellement beau. Mais aussi tellement épuisé. Il avait les traits tirés, le tint pâle, les yeux cernés. Sur l’instant, elle avait déjà oublié le mouvement de recul, le doucement. Il était là, et c’était tout ce qui comptait. Un truc clochait, elle le savait, mais pour l’instant, elle se voulait la face. Juste pour savourer leur retrouvaille. Les questions allaient venir. Mais pour le moment, elle le guida jusqu’en haut des marches, le tenant par la main, comme si il pouvait avoir oublié le chemin en l’espace d’un mois.
Lorsqu’il arriva dans la chambre, elle avait retiré le pull. Plus besoin, il était là. Elle lui sourit lorsqu’il arriva, avant de s’élonger de son côté. Abby l’observa se dévêtir, le regard plein de tendresse. « -je sais… » souffla Abby alors qu’il lui tournait le dos. « -je te ferais un podcast pour la prochaine fois… » avait elle ajouter, souriant avec toujours autant de douceur. Puis elle se sentit pâlir en voyant le dos de Seth. Qu’est ce qui s’était passé ? Elle se rappela de son rêve perturbant où elle l’avait vu mourir. Elle glissa ses mains dans les cheveux du beau brun lorsqu’il vint s’installer sur elle. Une boule s’était formée dans sa gorge. « -dors… je suis là… » souffla la jeune femme, comprenant bien qu’il était plus qu’épuisé et qu’il n’avait pas besoin de dix mille questions pour le moment. Elle priait juste pour ne pas revivre le scénario de la dernière fois. Elle avait déjà eu peur qu’il meurt à l’époque, l’angoisse était pire ce soir. Abby caressa pendant de longues minutes les cheveux de Seth, jusqu’à le sentir s’apaiser et s’endormir. Elle n’osa pas bouger, ne voulant pas le réveiller.
Au matin, elle avait légèrement mal dans le cou. Mauvaise position. Elle bougea la tête de gauche à droite, glissant une main sur sa nuque. Seth était sur son oreiller, alors elle en profita pour s’extirper du lit, puis de la chambre pour préparer le petit déjeuner. Elle rapporta tout ce qu’il fallait sur un grand plateau, marchant avec lenteur pour éviter de tout faire tomber. Il était déjà tard. La jolie blonde bu son café tout en observant Seth dormir, ne cessant de se demander ce qui lui était arrivé. Elle savait que les consignes c’était pas de questions, c’est pour le boulot. Sauf qu’il était blessé. Et vu la grosseur des bandages, ce n’était pas une petite coupure d’enveloppe ! Le dos contre le mur, les jambes remontés sous le menton, tasse de café en main, elle attendait qu’il ouvre les yeux, tout en lui envoyant mentalement des je t’aime.
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Mer 23 Aoû - 21:40
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En montant les marches de leur appartement, Seth eut une sensation de déjà-vu. Il se revoyait à son retour du Yémen, parvenant difficilement à gravir ce même escalier qu’il avait pourtant maintes fois monté et descendu. Il prit conscience que tant de choses avait changé depuis son retour de l’Afrique Subsaharienne. Leur environnement, dans un premier temps, mais avant tout leur relation. Ils étaient plus proche que jamais. Eux qui s’étaient pourtant tant détestés à son arrivée, il n’envisageait plus son quotidien sans la jolie blonde à ses côtés aujourd’hui. Cette femme qui lui tenait la main pour monter ces quelques marches afin de rejoindre sa chambre, qui était devenue, peu à peu, la leur. Éreinté par son voyage en Irak et ses blessures qui auraient pu lui coûter la vie, une fois encore, Seth prit place sur le rebord du lit afin de se délester peu à peu de ses vêtements tout en se confiant sur le manque qu’il avait éprouvé de ne pas l’avoir à ses côtés durant ce mois qui s’était écoulé. Il tourna légèrement la tête en sa direction tout en esquissant un sourire « Je veux bien » et déposa ses lunettes de vue sur la table de chevet avant d’ôter sa chemise, laissant apparaître ses bandages. Il ne dit rien. Aucune explication. Pas ce soir. Il souhaitait seulement rejoindre les bras de sa dulcinée pour passer une nuit sans cauchemars.
Le trentenaire se glissa alors sous les couvertures et vint se blottir tout contre Abigail, sa tête contre son ventre. Il n’avait pas envie d’être le protecteur de ses rêves cette nuit, mais avait besoin que la jeune femme le soit pour lui. Il avait besoin de se sentir dans ses bras. Il apprécia la discrétion de cette dernière sur ses blessures, se doutant qu’elle avait envie d’obtenir des réponses. Mais il était fatigué. Pas ce soir. Il apprécia la douceur de ses doigts dans ses cheveux, se laissant porter par ses caresses jusqu’aux bras de Morphée. Comme chaque nuit, il fut accablé par ses cauchemars, mais son corps semblait si épuisé qu’il ne parvint pas à s’en extirper physiquement. Pas de réveil en sursaut. Puis peu à peu, ils se dissipèrent pour de vrais rêves. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il croisa aussitôt les prunelles claires d’Abigail qui ne le quittait pas du regard. Il se mit à sourire et referma les paupières tout en soufflant un « Bonjour toi… » et se redressa sur ses coudes, grognant sous la douleur alors que son visage se tordit sous la douleur. Ce n’était pas l’idée la plus éclairée qu’il ait pu avoir ces derniers jours. Seth se glissa alors sur le côté et quitta le lit ainsi, se dirigeant jusqu’à son pantalon pour en sortir ses médicaments qu’il avala avec une gorgée de café tiède que lui avait préparé Abigail « Merci pour le petit-déjeuner » souffla-t-il d’une voix encore endormie. Il reprit place dans le lit, son dos contre la tête de lit « Tu me rejoins ? » tout en tendant le bras, l’invitant à venir se blottir tout contre lui, puis ajouta « Merci ». Pour hier soir. Pour ne pas l’avoir accablé de questions. Seth prit le temps de boire son café dans le silence le plus total, et déposa ensuite le récipient sur la table de chevet et appuya sa tête contre le mur « J’ai pris deux coups de couteaux sur une place de marché ». Pourquoi mentir davantage ?! Ses blessures, elle les verrait tôt ou tard et elle constaterait par elle-même qu’une lame s’était bel et bien enfoncée dans sa peau.
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Jeu 24 Aoû - 11:07
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Abby avait plutôt mal dormi. En réalité, elle s’était imaginée de toutes autres retrouvailles. Un genre de je te saute dessus et on passe une folle nuit de sexe et d’amour. Mais Seth n’avait pas prévenu qu’il rentrait. Il était de retour, épuisé et visiblement blessé. Il ne s’agissait pas d’un petit pansement sur le front parce qu’il s’était prit une porte. Non, il avait un énorme bandage au niveau du dos. Ce qui voulait dire que, comme la dernière fois, il y avait une blessure sérieuse et profonde. Cela avait créé une angoisse monstre chez Abby. Alors qu’elle caressait ses cheveux pour qu’il s’endorme, elle comprit mieux le ton de la voix de Seth lorsqu’il lui avait confier l’aimer ce soir. Il avait eu peur pour sa vie, peur de ne pas la revoir.
Au matin, elle avait des questions. Forcement. Elle avait besoin de savoir. De comprendre surtout. Mais elle l’avait laissé dormir. Parce qu’il en avait besoin. Silencieuse, elle avait préparé le petit déjeuner, faisant chauffer des gaufres au gille pain, accompagnant cela de pâte à tartiné. Elle ajouta des fruits et bien entendu le café. Elle avait rempli deux tasses, et ajouté un thermos. Si jamais Seth dormait encore trois heures… Heureusement ce ne fut pas le cas. Abby n’en pouvait plus de le regarder dormir en se demandant s’il allait ouvrir les yeux. Scrutant sa respiration pour être sur qu’il était vivant. « -salut… » souffla la jeune femme avec beaucoup de douceur, avant de baisser les yeux sur son café en le voyant grimacer. « -essai de faire attention, j’ai pas envie de devoir faire comme la dernière fois… » elle ajouta avec plus de douceur : « -s’il te plait. » Elle l’observa se lever. Il allait vraiment se tirer comme ça ?! Elle eut peur l’espace de quelques secondes. La colère était tapis dans un coin, prête à bondir…
Elle l’observa avaler ses comprimés. Elle avait peur de le lâcher des yeux. « -de rien. Y’a encore du café chaud si tu préfères… » elle savait qu’il l’aimait presque brulant, alors que de son côté, elle n’avait aucun souci à le boire froid. Lorsqu’il s’installa à nouveau, elle n’osa pas bouger. Elle le fit seulement lorsqu’il lui demanda, posant sa tasse sur la table de nuit avant de venir se lover dans ses bras. « -j’ai besoin de réponses… » souffla Abby juste après qu’il l’ai remercié. Il le savait. Et il savait également qu’elle était incapable de lui promettre de ne pas s’énerver. Parce que c’était ce qu’elle faisait quand elle avait peur. Qu’elle était stressée…
Cependant, elle ne le brusqua pas. Elle attendit avec patience qu’il boive son café, écoutant son cœur battre dans sa poitrine. Preuve qu’il était bien vivant. Et puis Seth prit la parole et lui donna l’information principale. Ne tenant plus, elle se redressa pour lui faire face. « -j’ai des questions… des tonnes de questions qui se bousculent dans ma tête depuis que tu as retiré ta chemise. » elle s’était positionnée en tailleur, juste en face de lui. « -le souci c’est que je sais pas lesquelles j’ai le droit de poser, celles auxquelles tu répondras… celles qui apaiseront l’angoisse que je ressens et qui m’étouffe. » elle inspira profondément, soulevant les épaules en même temps, avant de souffler par la bouche. « -alors je vais les poser, histoire que ça sorte, et tu vas… tu vas répondre. Quand tu peux. » non, elle voulait tout savoir. Mais elle savait qu’elle n’aurait pas les détails. « -alors… c’était où… Et pourquoi ? Comment ? Qui ? Pourquoi tu m’as pas prévenu ? Et si jamais tu étais… » elle se mordit la langue en fermant très fort les yeux. Puis elle leva les deux mains : « -je… je suis désolée… mais… j’ai dis ok pour le silence et pas poser de question mais… mais tu aurais pu mourir et… et moi j’en savais rien… » et ça c’était une idée qui lui donnait la nausée.
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J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Ce fut sous la douce étreinte de la jolie blonde que Seth sombra dans les bras de Morphée, n’ouvrant les yeux qu’au petit matin pour croiser les prunelles claires d’Abigail qui ne le quittait pas des yeux. Craignait-elle qu’il ne s’évapore soudainement si elle détournait le regard ne serait-ce qu’une seconde ? Il grimaça sous ses mouvements quelque peu brusque et se fit rapidement rappelé à l’ordre par nulle autre que la jeune femme. Un simple regard en sa direction et il sut. Ce n’était qu’une brève accalmie qu’Abigail lui laissait. Tôt ou tard, viendraient les interrogations, les reproches le cas échéant et une certaine colère parce qu’elle aurait pu le perdre ce jour-là. Il resta silencieux, n’étant pas préparé au moindre affrontement de bon matin et s’extirpa du lit pour venir récupérer son café. Il porta sa tasse à ses lèvres et souffla un « Pour ce matin, ça ira » et retourna dans le lit, dos contre la tête du lit et convia la jeune femme à venir le rejoindre. Il voulait sentir sa présence dans le creux de ses bras « Je sais » répliqua-t-il avec douceur, se doutant pertinemment qu’elle ne passerait pas ses blessures sous silence. Toutefois, la jolie blonde le laissa déguster son café tiède dans un silence de cathédrale et finit par lui confier qu’il avait reçu deux coups de couteau. Il n’avait pas envie de lui mentir outre mesure. Elle se rendrait bien compte par elle-même que ce n’était pas une égratignure qui venait de marquer à jamais son corps. Seth retira son bras en sentant sa petite-amie s’éloigner pour prendre place face à lui.
La tasse déposée sur la table de chevet, aux côtés de ses lunettes, il releva son regard sur Abigail « Le contraire m’aurait surprit » répliqua-t-il avec douceur, se doutant bien qu’elle s’était fait violence la veille au soir pour ne pas l’interroger. Il apprécia sa délicatesse et s’interrogea sur la pertinence de tout lui avouer sur la CIA. Elle avait d’ores et déjà les bons réflexes le concernant. Elle voulait savoir, tout en sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas tout dévoiler. Un hochement de tête face à son idée. Il choisissait les questions auxquelles il apporterait une question. Son cœur se serra en la voyant fermer les paupières. Oui, il aurait pu mourir ce jour-là, et personne ne l’aurait averti avant plusieurs jours « Oui » fut sa première réponse. Il voulait la préparer à cette réalité. S’il avait péri sur cette place de marché, Abigail n’aurait pas été la première avertie, et elle n’aurait jamais rien su des circonstances de son décès. Ses mains jointes sur son torse nu, il l’observa quelques secondes avant de commencer à se plier au jeu de la vérité « J’ai été assermenté pour suivre un diplomate dans ses déplacements en Irak. Tu comprends les raisons de mon silence maintenant. Je l’ai suivi dans son quotidien, dans ses réunions. Puis alors que j’avais du temps libre, je me suis rendu à Bagdad pour faire découvrir la ville et ses atouts. J’arpentais les allées du marché quand j’ai reçu les deux coups de couteau… ». Il resta silencieux une seconde, puis reprit « J’ai bien failli mourir ce jour-là, et je n’ai pensé qu’à toi, à ce trop peu de temps qu’on a eu ensemble ». Il esquissa un maigre sourire et ajouta « J’ignore qui m’a assené ses coups de couteau, et si j’étais mort là-bas, tu n’en aurais rien su ». Il prit sa tasse de café, la termina d’une gorgée, puis la reposa en reprenant « Je t’écoute ». Si elle avait d’autres questions.
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Charly
Jeu 24 Aoû - 18:37
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Abby faisait preuve de patience et de douceur vis-à-vis de Seth. Pourtant intérieurement, elle bouillonnait de savoir ce qui s’était passé, qui avait osé lui faire du mal ! Il y avait une sorte de rage sourde qui grimpait en elle. Un mélange d’impuissance, de colère et de peur. Il n’était pas idiot, il savait qu’elle allait avoir des questions. Et que malgré les conditions étranges qu’elle avait accepté, là elle avait besoin de réponses. Alors… alors elle s’éloigna quelque peu de lui, et elle lui expliqua qu’elle allait poser ses questions, et qu’il répondrait à ce qu’il voudrait, ou pourrait plutôt. Mais là, elle était pas loin de la crise de panique parce que c’était palpable. Il était passé à deux doigts de crever ! Abby l’observa quelques secondes. « -tu me dis ça comme si c’était normal… » c’était peut-être ça le plus flippant.
« -en Irak ? » ce n’était pas une véritable question. C’était plus parce qu’elle avait besoin d’assimiler les infos et que de le dire à voix haute, ça aidait son cerveau. « -non pas encore… » souffla Abby en attendant qu’il poursuive. Qu’il ait gardé le silence au départ pour ce truc, pourquoi pas. Mais quand il était entre la vie et la mort ? ou alors à l’hôpital ?! Il aurait pu appeler non ?! « -faire du tourisme à Bagdad… » grimaça Abby avec un petit presque pressé, contenant sa colère. « -comme ça ? » demanda la jeune femme qui croisa ses bras parce que ses mains tremblaient. « -et alors quoi ? Il était jaloux de ton cul ? Parce qu’il a pas du voir ta tronche vu qu’il a frapper dans le dos… » pour une fois, ce n’était pas pour sa gueule de con. « -pardon, je suis désolée… » souffla Abby en se cachant le visage quelques secondes.
« -j’ai rêvé que tu mourrais.., et que je pouvais rien faire… » souffla Abby en regardant ailleurs. « -bordel… » ajouta la jeune femme en fermant les yeux. Elle se laissa tomber en arrière, fixant le regard sur le plafond. D’autres questions… « -pourquoi tu n’as pas appelé une fois remis sur pieds ? Pourquoi tu n’as pas appelé hier soir pour dire que tu rentrais ? Pourquoi il y a des choses que je ne peux pas savoir ? » voilà… elle n’allait pas en poser plus. Elle tentait de se calmer, fixant une tache de lumière au plafond. « -je veux pas que tu meurs… » souffla Abby sans avoir attendu les réponses de Seth. « -je veux pas que tu meurs… parce que je suis d’accord, on a pas eu assez de temps… » elle tourna la tête pour le regarder. « -t’es prof… t’es pas censé mettre ta vie en danger non ? »