Région : Pays des tuques et des ceintures fléchées
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Amezuki
Jeu 4 Aoû - 4:45
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation
La Terre. Un continent. Un pays. Une ville. Un monde tout ce qui a de plus normal. Pourtant, comme dans toute chose normale, un secret s’y cache. Le genre de secret qui se dévoile le plus souvent à la nuit tombée. À travers les habitants de la ville, il y différentes sortes de personnes. Ceux qui connaissent le secret, qui le garde jalousement, qui le protège, qui en ont peur. Ceux qui l’ignorent, qui continuent leur petite vie en se laissant effleurer par les mystères sans que cela les affectent. Et il y a ceux qui sont plongés dedans mais qui n’en savent rien, ceux qui n’arrivent pas à mettre de mots sur ses énigmes mais qui se doutent que tout n’est pas ‘’normal’’…
Contexte provenant d'un mélange d'idées dans nos têtes avec beaucoup d'inspirations d'animes et manga dont Vampire Knight
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Amezuki
Jeu 4 Aoû - 4:50
Marianne Rossignol
Âge : 21 ans. Date de naissance : 20 octobre. Lieu de naissance : Florence en Italie. Habitation :Un minuscule appartement dans le quartier de Campo di Marte à Florence/Italie. Métier : Étudiante universitaire dans le département de l’histoire de l’art et du spectacle et petit boulot à temps partiel. Budget : Entre faible et modéré. Statut :Célibataire. > Timide, Optimiste, Serviable, Courageuse, Persévérante, Passionnée, Généreuse, Douce, Insomniaque. La tête à peine sur l’oreiller, vous fermez les yeux et plongez dans les bras de Morphée. Vous rêviez à une journée parfaite avec votre prince charmant sur une plage déserte. Mais du coin de l’œil, vous apercevez Mary assise sur le sable ?! Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Et oui… Depuis son adolescence, Marianne s’invite dans les rêves des gens, autant ceux qu’elle connaît, que ceux de parfaits inconnus. Elle n’a aucun contrôle sur le rêve de son hôte, mais elle peut parfois l’influencer. Mary repère les rêves un peu comme un radar. Les personnes dont elle est proche sont plus facilement repérables que ceux des inconnus. Le rêve le plus éloigné qu’elle a ressenti se trouvait à 150 mètres. Le plus désagréable pour Mary, son don l’oblige à dormir uniquement en partageant les rêves des autres. Aucune personne à proximité, une nuit sans sommeil pour elle. Pourquoi possède-t-elle un tel don ? Malheureusement, Marianne n’en a aucune idée… Mais depuis, elle a remarqué que d’autres ‘’talents’’ se réveillent.
- Pourquoi il n’y a-t-il pas de réunion du club en été aussi? pensa à voix haute Marianne.
La jeune fille ronchonnait dans un murmure en terminant son installation. Couverture au sol, livres d’astronomie éparpillés dessus, carnet pour noter des observations, un étui à crayon, une petite lampe de camping, un tas de doudou empilé et le sac de sport qui avait servit à tout transporter. Un petit frison lui chatouilla le dos lorsqu’elle eut terminé de tout placer. La température en ce dernier mois de l’été n’était pas encore froide mais un vent frais commençait à se lever. Malgré sa veste, Mary s’enroula dans une des couvertures de la pile avant de s’asseoir. Elle ressemblait à une boulette de tissus au milieu de livres. Restait plus qu’à attendre l’apparition des étoiles… Si elles oseraient se montrer dans le ciel au-dessus du parc un brin illuminé de l’Université.
Depuis son aménagement à Florence, Mary avait pris l’habitude de volontairement faire une nuit blanche par mois. Une routine qu’elle s’était imposée et qu’elle suivait à la lettre. Une promesse faite à son grand-père d’éviter de faire découvrir son secret. Comme sa nuit dépendait des rêves de ses voisins, elle prenait grand soin de ne pas utiliser les rêves d’une même personne deux nuits de suite. ET pour éviter tout soupçon, une nuit où elle ne visitait le sommeil de personne. Peu de temps après son entrée à l’université, elle avait trouvé un petit club social d’astronomie. L’excuse parfaite pour expliquer une nuit blanche et sa fatigue. Le problème des clubs socials, c’est qu’il s’arrête pour l’été… Mais pas le sommeil…
C’était maintenant sa deuxième nuit blanche planifié depuis le début des vacances. Elle laissait alors sortir sa passion pour l’astronomie, seule. Il fallait bien trouver un passe-temps pour la nuit. Elle avait choisi le terrain de l’université pour opérer sa nuit blanche. Ce n’était clairement pas la meilleure option avec l’éclairage de la ville qui empêchait de voir un maximum de lumières du ciel. Mais, c’était l’option qui était assez proche de chez elle pour s’y rendre à pied, c’était un endroit sécuritaire et, en cas de pluie, les cafés étudiants 24h offraient une bonne alternative.
Le soleil s’était couché il y avait à peine une heure. L’apparition des étoiles ne se ferait probablement pas avant encore une heure ou deux. Levant les yeux au ciel, Marianne aperçut la lueur de la lune. Fascinée par sa lumière, elle remonta machinalement sa couverture sur sa tête. Elle avait tout de même quelque chose à observer pour patienter.
- Peut-être que je pourrais voir Arcturus d’ici, malgré la lumière du parc. C’est probablement ma meilleure chance d’apercevoir une étoile ce soir… Au moins, la lune s’est faite belle aujourd’hui.
Toute à son observation, elle n’avait n’y remarquer qu’elle parlait à voix haute, ni des bruits de pas derrière elle…
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Elodothe
Mar 10 Jan - 5:55
Salomon Magdalenat
Âge : 33 Ville de résidence : Florence, Italie. Occupation : Professeur (Ph.D.) en histoire et archéologie . Nitimur in vetitum
Les minutes s’écroulaient comme des heures. Les heures comme des minutes. Si le temps avait encore eu un sens, celui-ci se serait certainement évaporé en cet instant. Cela faisait des jours que les sonneries des classes ne rythmaient plus l’avancée saccadée du temps.
Salomon fixait le plafond de sa classe : un vieil amphithéâtre au sous-sol de l’université qu’il avait fait retaper lors de son embauche. Cette pièce avait la douce particularité de n’avoir aucune fenêtre. Une bénédiction pour ses besoins... particuliers. Un cruel rappel de sa malédiction. La seule chose qui promettait à l’homme qu’un mois entier ne s’était pas écoulé depuis qu’il s’était affaissé sur sa chaise, loin de la course du soleil, était l’absence de la faim. Sa dernière chasse devait s’avérer récente. Récente, mais sans intérêt. Il ne pouvait même qu’imaginer le goût du sang sur sa langue tant celui-ci avait dû être fade. Combien d’année s’étaient écoulées depuis qu’il avait réussi à s’enivrer d’un réel nectar. La seule pensée de cette mythique substance, introuvée, peut-être inexistante, le fit frémir. Un frémissement qui lui rappela presque l’effet d’une froide nuit d’été sur son échine. La curiosité s’immisça en lui et, enfin, il jeta un œil à sa montre. Tic. Tic. Tic. Le fantôme de ses pas sur les pavés de brique italien dansa avec ce son dans ses souvenirs. Il se leva comme s’il avait rendez-vous, ne sachant encore avec qui.
Comme un fantôme, son ombre le suivit jusqu’à la lourde porte capitonnée qui les coupaient des couloirs de l’université. Silence. La lueur rouge indiquant la sortie la plus proche comme seul guide, Salomon la suivit jusqu’à ce qu’elle ne soit qu’un souvenir derrière lui, ses pas le menant nulle part. Les yeux fermés, il tentait d’imaginer la fraicheur sur sa peau, la brise chaude de la méditerranée sur ses paumes nues. Quelque part entre les haies taillées, il se sentit reprendre vie. Il se risqua presque à prendre une inspiration. Bien sûr, il n’en fit rien. C’était ridicule.
Un murmure attira son attention. Un murmure qui n’en était pas un. L’homme scruta les alentours, alerte. Le cercle qu’effectua son regard s’arrêta enfin sur un amas de couverture. La douce odeur des conifères flirta l’espace d’un instant avec les surprenantes effluves de damiana et de bois de siam, comme portée par le souffle d’Aquilon. La montagne de coton semblait être aux prises à de grands questionnements. “Peut-être que je pourrais voir Arcturus d’ici, malgré la lumière du parc. C’est probablement ma meilleure chance d’apercevoir une étoile ce soir… Au moins, la lune s’est faite belle aujourd’hui.”
Sans réelle curiosité, Salomon leva les yeux. La lune avait perdu le pouvoir de l’émerveiller depuis bien longtemps. Ses pupilles eurent tôt fait de se poser de nouveau sur l’astronome en herbe. Attiré par son existence même. Pourtant, il n’avait pas faim ... Et même si ses entrailles l’avaient tenaillées, il n’en aurait rien fait. Les lieux appartenant à l’université n’étaient pas propices au festin. Les yeux de vitres des caméras fixaient sa nuque plus souvent qu’autrement. Ses souliers de cuir s’imprimèrent dans la rosée, suivant le son d’un battement de cœur sous ces draps qui ne devraient pas être à cet endroit, cela il est était certain. Ce n’est que lorsqu’il arriva à un pas derrière l’installation précaire de livres et de couvertures que Salomon s’exprima d’un ton qui tenait presque de la connivence.
-Elle l’est toujours plus lors qu’on la regarde d’un endroit illicite.
Franchissant le pas qui lui permettrait de voir le visage de l’inconnue, il fut frappé par le reflet de lune qu’il découvrit dans l’iris de cette jeune femme. La lumière blanche donnait une couleur laiteuse à sa peau, blancheur que les lampadaires du parc ne semblaient contaminer. Il retint un souffle qui n’existait pourtant plus. Ses pattes d’oies se devinaient au coin de ses yeux alors que les vapeurs d’un sourire ne firent que visiter ses traits.
-N’y aurait-il pas d’endroit plus sécure pour une nymphette que le creux d’un parc désert? La fenêtre de votre chambre aurait suffit pour observer Arcturus, n’en est-il rien? Les monstres peuvent tout de même vous manger même si vos pieds sont sous les couvertures ...
S'il semblait la réprimander dans ses mots, son regard buvait plutôt la scène comique qui s'offrait à lui. Si ce n'était pas de ce visage qui l'hypnotisait, il pourrait presque en rire.
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Amezuki
Mer 8 Fév - 4:35
Marianne Rossignol
Âge : 21 ans. Date de naissance : 20 octobre. Lieu de naissance : Florence en Italie. Habitation :Un minuscule appartement dans le quartier de Campo di Marte à Florence/Italie. Métier : Étudiante universitaire dans le département de l’histoire de l’art et du spectacle et petit boulot à temps partiel. Budget : Entre faible et modéré. Statut :Célibataire. > Timide, Optimiste, Serviable, Courageuse, Persévérante, Passionnée, Généreuse, Douce, Insomniaque. La tête à peine sur l’oreiller, vous fermez les yeux et plongez dans les bras de Morphée. Vous rêviez à une journée parfaite avec votre prince charmant sur une plage déserte. Mais du coin de l’œil, vous apercevez Mary assise sur le sable ?! Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Et oui… Depuis son adolescence, Marianne s’invite dans les rêves des gens, autant ceux qu’elle connaît, que ceux de parfaits inconnus. Elle n’a aucun contrôle sur le rêve de son hôte, mais elle peut parfois l’influencer. Mary repère les rêves un peu comme un radar. Les personnes dont elle est proche sont plus facilement repérables que ceux des inconnus. Le rêve le plus éloigné qu’elle a ressenti se trouvait à 150 mètres. Le plus désagréable pour Mary, son don l’oblige à dormir uniquement en partageant les rêves des autres. Aucune personne à proximité, une nuit sans sommeil pour elle. Pourquoi possède-t-elle un tel don ? Malheureusement, Marianne n’en a aucune idée… Mais depuis, elle a remarqué que d’autres ‘’talents’’ se réveillent.
Malgré la pollution lumineuse de la ville, la lueur de la lune arrivait à percer le ciel de Florence. Et ça, c’était déjà une chance en soi. Les grandes villes ne sont pas les meilleurs endroits pour faire de l’astronomie. Mal situé et l’astre se cachait derrière une des nombreuses tours, monuments ou immeubles. Ce n’était certainement pas la plus belle des lunes qu’elle avait vu mais elle était un fantastique divertissement. Du moins pour une nuit blanche forcée… Une voix brisa le silence de la nuit. Son cerveau dut prendre deux secondes pour analyser que ces paroles s’adressaient à elle. Il y avait toujours des gens sur le territoire de l’université, saison estivale ou non. Mais, des personnes qui s’intéressent assez à l’amas de couverture qui parle toute seule pour engager une conversation… jamais!
Marianne se retourna vers la source de la voix avec un petit bruit de surprise, incapable de le retenir. Mais, elle dut lever le regard bien plus haut qu’elle ne l’aurait cru. Le propriétaire de la voix ressemblait à un géant d’où elle était assise. Avec une expression indéchiffrable, l’inconnu la sermonna gentiment de sa présence à cette heure dans un endroit si peu commun. Sa première réaction aurait normalement été de bégayer une fausse excuse et de se sauver dans le café le plus proche. Était-ce son attitude neutre ou sa façon particulière de s’exprimer? Mais, Mary choisit plutôt de rester. Il avait réussit à piquer sa curiosité. Avec toute l’assurance et le courage qu’elle réussit à rassembler, elle parvint à répondre.
- Mal…Malheureusement, ma fenêtre ne me montre que le reflet des luminaires. Arcuturus se serait … cachée. Elle peut être timide, vous savez, même si c’est la plus brillante du ciel.
Le géant n’avait certainement pas besoin d’une leçon d’astronomie. Et pourquoi ressentait-elle le besoin de se justifier? Déjà, rester assise au sol ne lui semblait soudainement pas le plus approprié. Se tortillant pour éviter d’écarter le plus possible sa protection, Marianne se redressa. Elle ne put empêcher un petit murmure qui exprimait son inconfort dans le même mouvement : « Aie! Mon cou. ». De retour à une hauteur normale, elle put mieux observer le géant. Un brunet au regard profond. Une barbe qui mangeait sa mâchoire. Quelqu’un qui attire les regards sans vraiment chercher l’attention. Se rendant compte qu’elle avait toujours sa capuche improvisée, la brunette repoussa d’une main la couverture de sa tête. C’était certainement plus poli … et lui donnait un air plus… normal.
- Ce parc est l’endroit le plus adapté pour observer le ciel que je connais. Mes pieds ont beaucoup plus peur du vent froid. Les … monstres… Ca fait partit de l’aventure. C’est ce qui rend le ciel plus beau, vous vous rappelez…
Un petit sourire accompagna sa dernière phrase. Le terme lui avait presque resté coincé dans sa gorge. N’était-elle pas là parce qu’elle se rapprochait plus du monstre que de la … nymphette comme il l’avait décrit? Mais, elle ne devait pas penser à ça. Sinon, elle ferait une bêtise à n’en pas douter.
- Et vous? C’est l’aventure qui vous a guidé jusqu’ici? Avez-vous également un rendez-vous avec Arcuturus? Elle devrait apparaître bientôt.
Rediriger la conversation sur autre chose… Même si elle se mêlait un peu trop des affaires d’un inconnu. Elle devait avouer que sa curiosité lui donnait envie de poursuivre la conversation. Qu’est-ce qui l’avait poussé à se détourner de son chemin pour parler à un tas de couvertures?
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Elodothe
Ven 10 Fév - 6:02
Salomon Magdalenat
Âge : 33 Ville de résidence : Florence, Italie. Occupation : Professeur (Ph.D.) en histoire et archéologie . Nitimur in vetitum
Le gardien de l'ours, timide. C'était une façon de voir les choses. Peut-être Salomon ne le savait-il pas parce qu'il n'avait tout simplement jamais cherché quelconque étoile. Il était beaucoup trop occupé à regarder devant lui. Dans les bars. Les ruelles. Peut-être levait-il le nez lorsque que d'opportuns balcons offraient l'accès à des fenêtres ouvertes par temps chaud. Il avait perdu son émerveillement pour la nature et, il devait se l'avouer, les étoiles n'avaient pas changées en cent ans. Les gens, si, toutefois. Les femmes ne se promenaient pas ainsi sans chaperons, à l'époque. Cela, il s'en souvenait malgré les trous qui creusaient ses souvenirs comme des tombes. Et s'il ne savait pas déjà que cette jeune fille était une jeune étourdie par sa présence dans ce parc désert, recroquevillée dans un amas de couverture, ses paroles l'auraient trahies. Maintenant debout devant lui, encore emmitouflée dans son édredon, la nymphette laissa glisser son capuchon improvisé, libérant ses boucles brunes. Exposant la peau blanche de sa gorge. Le professeur respira cette image en lui-même. Il était intéressant de constater qu'il n'éveillait en elle aucune crainte. Il devinait la nappe de son cou de l'angle que leur différence de taille lui octroyait. Aucun frisson ne parcourrait cette délicate porcelaine.
La brunette lui confirma d'ailleurs cette observation en lui faisant la conversation. ''Les … monstres… Ca fait partit de l’aventure. C’est ce qui rend le ciel plus beau, vous vous rappelez…'' Ainsi, il faisait partie de l'aventure? La naïveté. Le vampire se retint de s'humecter les lèvres à ces mots. Il avait toujours été bon joueur et l'idée de lui faire gouter à ''l'aventure'' lui traversa l'esprit, mainte fois plutôt qu'une. Le caméras pouvaient bien lui bruler le dos de leur grand oeil de vitre, Salomon connaissait la danse. Attirer la demoiselle en un lieu plus intime n'était pas hors de sa portée.
Délicate astronome, lui offrir de visiter Arcturus de plus près au sommet du Palazzio Vecchio la ferait certainement marcher vers son propre supplice. Il pouvait jouer la carte du professeur ; l'escorter hors du parc afin de l'attirer dans l'un des cent angles morts de l'université. Attendre que le sommeil la gagne et qu'elle quitte son astrolabe de fortune pour la visiter en sa propre demeure.. Ses options pleuvaient comme une douce bruine. Si elle désirait gouter l'aventure, il serait galant de lui donner ce qu'elle désire. Peut-être était-ce au delà de ses attentes, aussi. Elle n'en demandait certainement pas tant. Dommage.
Un sourire. Quelques mots. La montagne de coton semblait bien vouloir lui faire la conversation. Il obligea, n'ayant rien de mieux pour combler sa lourde éternité. Il fit un pas de coté, adoptant un position plus relaxée. Si la demoiselle semblait calme, il ne voulait pas la provoquer en fermant la distance qui les séparaient encore. Ses mains gagnèrent les poches de son pantalon de cachemire marine. Il respira doucement, faussement, cette imitation presque naturelle lorsqu'il interagissait avec des humains. L'odeur de damania et de bois de siam revenant à la charge, prenant d'assaut ses narines, alors qu'il pesait ses mots.
-Ce n'était pas mon intention première. Le ballades nocturnes me plaisent simplement.. mais maintenant que vous portez sa présence à mon attention, il serait certainement impoli d'éviter cet homme important.
Une seconde s'écroula et son regard quitta la jeune fille pour vagabonder sur son installation de fortune. Il était hors de question qu'il s'accroupisse à cet endroit. Ses jambes entreraient à peine sur le carré créé. Il feignit plutôt de s'intéresser à un livre qu'il ramassa d'une main.
-Vous permettez.
Ce n'était pas une demande, mais ses manières devaient s'accorder avec celles qui guidaient ses jours, étant donné qu'il avait décidé de ne pas profiter de l'opportunité que lui offrait cette ravissante proie. Elle avait l'âge d'être une étudiante et, malgré qu'elle ne devrait pas être ici compte tenu des vacances scolaires, il la croiserait peut-être sur le campus... Et elle vivrait pour raconter leur rencontre. Salomon se retrouve ainsi avec un exemplaire de ''Backyard Guide to the Night Sky'' entre les doigts. Si la brunette aimait assez les étoiles pour lire tous ces livres, elle était fréquemment à l'extérieure. Seule. La vision de ces mille opportunités lui donnaient presque le vertige. L'envie lui brula la gorge et il préféra donner souffle à la question qui visitait ses lèvres plutôt que de s'abandonner au rictus qui désirait prendre forme.
-L'astronomie est votre passion? Ne devriez-vous pas joindre un groupe?
Son regard se posa de nouveau sur l'étudiante. Il pouvait presque imaginer le bruit de sa peau brisant sous ses dents. Le vampire ferma les yeux une seconde, puis les rouvrit calmement. Il n'avait pas faim. Pourquoi ces pensées revenaient-elles à la charge?
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Amezuki
Mer 1 Mar - 5:44
Marianne Rossignol
Âge : 21 ans. Date de naissance : 20 octobre. Lieu de naissance : Florence en Italie. Habitation :Un minuscule appartement dans le quartier de Campo di Marte à Florence/Italie. Métier : Étudiante universitaire dans le département de l’histoire de l’art et du spectacle et petit boulot à temps partiel. Budget : Entre faible et modéré. Statut :Célibataire. > Timide, Optimiste, Serviable, Courageuse, Persévérante, Passionnée, Généreuse, Douce, Insomniaque. La tête à peine sur l’oreiller, vous fermez les yeux et plongez dans les bras de Morphée. Vous rêviez à une journée parfaite avec votre prince charmant sur une plage déserte. Mais du coin de l’œil, vous apercevez Mary assise sur le sable ?! Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Et oui… Depuis son adolescence, Marianne s’invite dans les rêves des gens, autant ceux qu’elle connaît, que ceux de parfaits inconnus. Elle n’a aucun contrôle sur le rêve de son hôte, mais elle peut parfois l’influencer. Mary repère les rêves un peu comme un radar. Les personnes dont elle est proche sont plus facilement repérables que ceux des inconnus. Le rêve le plus éloigné qu’elle a ressenti se trouvait à 150 mètres. Le plus désagréable pour Mary, son don l’oblige à dormir uniquement en partageant les rêves des autres. Aucune personne à proximité, une nuit sans sommeil pour elle. Pourquoi possède-t-elle un tel don ? Malheureusement, Marianne n’en a aucune idée… Mais depuis, elle a remarqué que d’autres ‘’talents’’ se réveillent.
Le géant semblait heureusement disposé à discuter. Il prit une position plus confortable. Au moins, elle ne le dérangeait pas. Un sentiment mêlant curiosité et gêne montait en elle. Parler à des gens inconnus était toujours un défi pour elle. Mais, cet homme qui se détournait de sa balade nocturne l’intriguait. Puisque c’était ce qu’il faisait avant d’engager la conversation. Elle pouvait comprendre le plaisir de marcher la nuit. La ville ne semblait pas la même sans le soleil qui l’éclairait. La remarque de l’homme sur le rendez-vous qu'elle lui avait improvisé lui tira un petit rire. Il la suivait dans ses explications imagées et ce comportement chassait doucement la timidité qu’elle devait ressortir.
Le grand brun jeta un regarde sur son installation de fortune. Rien digne d’un grand astronome. Elle reflétait plutôt son coté amateur. Une demande franchit ses lèvres. Le géant n’attendit pas de voir son hochement de tête approbateur avant de se pencha pour ramasser un livre de la pile qu’elle avait apporté avec elle. Elle devinait qu’il lisait le titre en le voyant positionner le livre. Puis, la question survint. Sa passion? Oui, elle aimait se perdre dans les points lumineux du soleil. Elle aimait relier les étoiles entre elles pour former d’autres images que ceux penser il y a des centaines d’années. Grâce à ce qu’elle avait appris, Mary pouvait nommer des constellations et les trouver dans le ciel. La danse était sa passion première. L’astronomie était un passe-temps agréable durant les nuits blanches qui avait finit par devenir un vrai intérêt.
- Oui, c’est une de mes passions. En fait, je dirais plutôt que ce sont les étoiles qui m’ont hypnotisé et l’astronomie est entrée dans ma vie sans avertissement. Je ne le regrette pas.
Un groupe? Elle n’avait vraiment pas envie de rejoindre un tas de personnes en plus. Marianne devait déjà apprendre à connaître les membres du Studio de danse. Un minimum de lien amical était tout de même apprécier quand deux personnes doivent faire des portées ensemble. Elle devait également se trouver des personnes avec qui socialiser dans ses cours. C’est plus facile pour trouver un partenaire de travail. Pour la personne timide qu’elle était, c’était bien assez… Mais, elle l’avait quand même fait. Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour rendre légitime ses nuits blanches?
- J’ai déjà rejoint un groupe. Malheureusement, ils ont choisit de prendre une pause durant la période estivale. Les activités devraient reprendre sous peu… Mais, Arcturus ne pouvait pas attendre. J’avais un rendez-vous, vous comprenez.
Mary lui fit un petit sourire. Un rendez-vous avec elle-même oui. Afin d’éviter de devenir une visite indésirée.
- D’ailleurs, les Perséides approchent à grand pas. Personne ne voudra manquer cet évènement. Ni l’occasion de voir Ursea Minoris dans toute sa splendeur. C’est tout de même elle l’hôte de la soirée.
La jeune femme leva la main pour pointer dans la direction approximative de la constellation de la Petite Ourse quand elle arrêta son geste. Là, juste sous son nez, Arcturus venait de montrer le bout de son nez. Il devait y être depuis quelques minutes mais elle ne l’avait pas remarqué. Marianne lâcha un petit cri de surprise et changea la position de sa main.
- Le voilà! Il est même d’avance sur ce que j’avais prévue. Peut-être était-il trop pressé de voir ses invités?
Son regard se perdit quelques secondes dans la petite lueur du ciel. Son esprit lui rappela à quel point perdre du sommeil pour observer le ciel n’était pas si désagréable après tout. Elle se tourna vers son compagnon de fortune.
- Vous saviez que la sœur d’Ursea Minoris et lui sont voisins. Ce sont les constellations les plus faciles à repérer dans le ciel…
Mais, ce n’était pas le moment de lui faire un cours d’astronomie. Toutes ses informations ne lui étaient certainement pas indispensables. Son intérêt pour les étoiles avait pris le dessus. Si elle ne lui avait pas parut étrange en étant un tas de couverture humaine, elle devait maintenant l’être. Petite encyclopédie sur pattes.
- J’espère ne pas vous ennuyer avec ses histoires.
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Elodothe
Mar 7 Mar - 5:19
Salomon Magdalenat
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Salomon haussa un sourcil. Si la pause estivale avait mis un frein aux activités de son groupe, que faisait-elle ici? Ne devrait-elle pas aussi se permettre ce moment de repos? Visiter ses parents, peut-être ou en profiter pour visiter une autre ville… Elle devait réellement être passionnée d’astrologie pour préférer rester sur le campus et observer les étoiles. Il l’écouta calmement pendant qu’elle lui parlait d’Ursea Minoris. Le cri qui s’échappa des lèvres de la jeune fille le fit légèrement sursauter : il suivit son doigt des yeux au bout duquel brûlait cette vive lumière tant attendu, dévisageant maintenant Arcturus de ses iris noircis par la pénombre. Il aurait aimé apprécier cette vision à sa juste valeur, mais les étoiles ne lui tiraient plus de sourire depuis belle lune. L’enthousiasme de l’astrologue en herbe regagna plutôt son attention. Un humain qui ne se cachait pas d’être excité par la beauté de la nature, Salomon ne voyait cela que très rarement en ces lieux. Les étudiants avaient plutôt l’envie de l’impressionner par leurs connaissances ou simplement de l’enterrer de cent mille questions auxquelles il répondait en feignant son intérêt. Le vampire était ennuyé et cette demoiselle lui permettait d’emprunter ses quelques secondes de bonheur. Il regrettait presque d’avoir songé à la vider de son sang. Et que la tentation ne soit pas encore dissipée. Il l’écouta donc lui expliquer quelques bases d'astrologie, et ce, jusqu’à ce qu’elle s'interrompt. “J’espère ne pas vous ennuyer avec ces histoires.” Il laissa son regard sur elle s’attarder, avant d’hausser une épaule. -J’ai rarement l’occasion de me faire donner des cours d’astrologie, j’aimerais presque profiter de l’occasion.
Il lui tendit plutôt son livre d’un sourire entendu. S’il passait plus de temps à argumenter avec sa propre raison, il terminerait la nuit avec du sang sur sa chemise et un amer souvenir d’arcturus sur ses lèvres au prochain été.. Il rit intérieurement à cette sotte pensée. Rien ne pouvait lui assurer qu’il se rappellerait d’elle à l’aube. -Mais la soirée n’est plus jeune et je dois malheureusement reprendre ma route. Je vous aviserai cependant de ne pas passer la nuit seule à l’extérieur.. Florence n’est pas sans danger.
D’un signe de tête entendu, il tourna les talons en direction des murs austères de l’université. Il se permit de regarder par-dessus son épaule, jetant un dernier regard à l’installation de fortune. -Ce fût un plaisir.
***
Salomon remerciait en silence les murs épais et sans fenêtre de son amphithéâtre pour la douce fraîcheur qu’ils offraient. Il savait au style vestimentaire et aux mèches de cheveux humides des étudiants que la température au baromètre dépassait le stade de confort pour les humains. Cela ne le concernait pas outre-mesure : son sang froid lui épargnait la fureur de la canicule. Cependant, s’il avait été dans une classe à l’étage, les jeunes adultes entrant dans son cours n’auraient certainement écouté que quelques phrases des heures à venir. Étant le premier cours de l’année, il devait se présenter, passer au travers du curriculum, expliquer les évaluations et former les équipes des assignments. Si tous y mettaient un peu du leur, il pourrait les laisser aller plus tôt pour planifier leurs rencontres d’équipe et, probablement, retourner tremper leurs pieds dans Arno, le fleuve qui coulait à quelques dizaines de minutes de là. Le professeur laissa son son regard vagabonder sur ses notes qui restaient inchangées depuis les trois dernières années - il n’y avait pas eu de changement au programme depuis - puis sur les sièges libres restants. Ce cours serait certainement comble entre les étudiants qui devaient prendre ce dernier dans leur parcours, ceux qui le suivaient de nouveau après leur échec de l’année précédente et les quelques aventureux qui avaient décidé de tenter leur chance en sélectionnant pour leurs crédits optionnels. Du coin de l'œil, un visage attira son attention. Ce n’était pourtant pas un ancien élève ou quelqu’un qu’il supervisait dans d’autres projets.. Les mèches brunes qui encadraient le minois de la jeune femme rebondissaient à chaque pas, tentant de ranimer sa mémoire qu’il savait si peu fiable. Les souvenirs, heureusement récents, revinrent sous la forme d’un amas de couverture. L’astrologue en herbe. Quelle surprise…
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Mar 2 Mai - 5:35
Marianne Rossignol
Âge : 21 ans. Date de naissance : 20 octobre. Lieu de naissance : Florence en Italie. Habitation :Un minuscule appartement dans le quartier de Campo di Marte à Florence/Italie. Métier : Étudiante universitaire dans le département de l’histoire de l’art et du spectacle et petit boulot à temps partiel. Budget : Entre faible et modéré. Statut :Célibataire. > Timide, Optimiste, Serviable, Courageuse, Persévérante, Passionnée, Généreuse, Douce, Insomniaque. La tête à peine sur l’oreiller, vous fermez les yeux et plongez dans les bras de Morphée. Vous rêviez à une journée parfaite avec votre prince charmant sur une plage déserte. Mais du coin de l’œil, vous apercevez Mary assise sur le sable ?! Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Et oui… Depuis son adolescence, Marianne s’invite dans les rêves des gens, autant ceux qu’elle connaît, que ceux de parfaits inconnus. Elle n’a aucun contrôle sur le rêve de son hôte, mais elle peut parfois l’influencer. Mary repère les rêves un peu comme un radar. Les personnes dont elle est proche sont plus facilement repérables que ceux des inconnus. Le rêve le plus éloigné qu’elle a ressenti se trouvait à 150 mètres. Le plus désagréable pour Mary, son don l’oblige à dormir uniquement en partageant les rêves des autres. Aucune personne à proximité, une nuit sans sommeil pour elle. Pourquoi possède-t-elle un tel don ? Malheureusement, Marianne n’en a aucune idée… Mais depuis, elle a remarqué que d’autres ‘’talents’’ se réveillent.
C’était évident que ses leçons d’astrologue en herbe ne l’intéressaient pas. Pourquoi avait-elle simplement posé la question? Personne n’avait envie de suivre un cours d’astronomie au milieu de la nuit. Surtout quand la raison de la sortie était plutôt de prendre une marche. Le géant haussa une épaule à sa question avant de lui répondre. Il semblait ne pas avoir été déranger par la leçon improvisée. Lorsqu’il lui tendit son livre, Mary avait déjà compris que l’école prenait fin. Elle lui prit doucement le livre tendu et le serra contre elle. Il lui rappela une dernière fois les dangers d’être seuls dans les rues de Florence à la tombée de la nuit. Mary eut un petit sourire. Si seulement elle avait le choix. Elle aurait bien resté sagement dans sa minuscule habitation en regardant Hamilton. L’appel des rêves des voisins seraient malheureusement beaucoup trop forte. D’un dernier signe de tête, son élève pour la soirée tourna les talons. Mary en fit de même, sourire toujours aux lèvres pour déposer son livre sur la pile. Dans son dos, un murmure. La jeune femme renchérit juste assez fort pour qu’on l’entende de loin : - Pour moi aussi.
***
Première semaine de la reprise des cours et Dame nature avait décidé de placer une canicule à ce moment précis. Toutes les personnes déambulant dans les couloirs se plaignaient de la chaleur à leur voisin. Autant le personnel que les étudiants. Marianne avait plutôt le nez plongé sur l’horaire de ses cours sur son cellulaire. Les cours optionnels n’étaient jamais faciles à trouver. Ils se situaient évidemment dans un endroit de l’université à l’opposé de son propre département. Un lieu où elle avait évidemment jamais mis les pieds jusqu’à maintenant. Où pouvait bien se trouver ce local? Après un moment de panique à errer sur un terrain méconnu, son cerveau décida de fonctionner normalement. Ce numéro de local indiquait le sous-sol! En marche rapide, elle trouva le fameux escalier, le descendit et se trouva devant la porte de classe secrète. Des cours au sous-sol de l’université! Elle n’en avait aucune idée. La jeune française poussa un soupir de soulagement. Au moins, elle n’était pas en retard. Il ne lui restait plus qu’à affronter la foule. Une classe remplit d’étudiants qu’elle ne connaissait pas. Elle avait choisit le cours d’histoire générale en optionnel. Elle trouvait que c’était une évidence pour mieux comprendre l’histoire de l’art. Pourtant, elle était la seule de sa cohorte à l’avoir choisit. Du moins, selon la minuscule enquête qu’elle avait dans son micro cercle d’amis. Beaucoup trop compliqué, avait été la raison principale. Mary prit une grande respiration pour se donner du courage et traversa la porte. De nombreuses personnes avaient déjà pris place. Les sièges libres commençaient déjà à se faire rares. Son regard parcourut la salle. Quelle place choisir?
Marianne se sentit bousculer et elle prit conscience qu’elle s’était arrêtée à quelques pas de l’entrée. Faisant confiance à ses pas, elle se dirigea vers le milieu de la classe. Et c’est là qu’elle remarqua le professeur. Le géant en balade nocturne. Elle s’était douté qu’il devait être dans le personnel universitaire pour trainer dans le parc à cette heure. Mais, elle n’aurait pas pensé qu’il allait être son professeur. Elle avait au moins une chance de modifier sa première impression. Mary lui adressa un sourire. Ses pieds la conduisirent à un bureau vide à la troisième rangée. Un de ses voisins était déjà plonger dans le livre à acheter. L’autre dans son cellulaire… Ça promettait…
***
Il ne restait déjà plus qu’un mois avant Noel. Les décorations commençaient à apparaître dans les vitrines de magasins et les premières chansons envahissaient les haut-parleurs. Marianne aurait bien aimé pouvoir penser à ses futurs achats. À ce qu’elle pourrait bien apporter au souper-partage organisé par sa troupe de dance. Aux cadeaux qu’elle allait offrir à ses grands-parents. Mais, le stress avait envie sa vie depuis une semaine. Pour son cours optionnel, Monsieur Magdalenat leur avait imposé un travail d’équipe. Évidemment, sa timidité l'avait jumelé avec l’étudiant le moins enthousiaste du cours. Au moins, c’était-elle dit, il était un élève du département. Ce qu’elle ne comprendrait pas, il pourrait lui montrer. Cependant, Marianne n’avait aucune nouvelle du jeune homme. En marchant sur sa gêne, elle lui avait pourtant écrit de nombreuses fois, autant des opinions, des questions ou simplement un fait trouvé.
Le cours commença sur un moment pour faire un retour sur le travail d’équipe. Équipe qui était absente. Marianne se donnait donc l’illusion d’avancer en consultant manuel et information trouvés. Soudainement, après de longues minutes, son cellulaire vibra. Contrairement à ses habitudes, elle se jeta sur l’appareil comme si sa vie en dépendait. Enfin une réponse. Mais, son visage se décomposa rapidement. [J'ai pris la décision de changer de département et donc, je quitte le cours. Désolé.] La jeune femme lâcha un « merde » silencieusement. Comment allait-elle pouvoir faire un travail d’équipe seul? Sur un sujet qu’elle maîtrisait à peine. Comment pourrait-elle présenter un travail qui ne respecterait rien du devis? Hors de question d'aller se plaindre au professeur. Elle arriverait bien à pondre un quelque chose d'intéressant, non. Elle marmonnait son embêtement quand elle sentit une présence à ses côtés. Monsieur Magdalenat qui se promenait pour voir la progression des équipes. Mary sentit le regard du Géant sur son bureau. Elle leva les yeux à contre cœur. Difficile de cacher son air désespéré de son visage. Et elle ne put qu’avouer.
- Je … Je viens d’apprendre que mon coéquipier abandonnait le cours. Je vais peut-être devoir changer de sujet d’étude pour quelque chose qui sera plus proche de mes intérêts. C'était... lui qui avait choisit. Mais, je vous promets de vous le remettre en temps…
« De remettre quelque chose en tout cas. » pensa-t-elle à voix haute. Sa tête lui tournait. Elle chercha sur son cellulaire la liste des sujets pris. Il y avait bien un sujet où elle avait plus de connaissance qu’un autre, non. Un bout d’histoire commune avec la France peut-être.
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Elodothe
Jeu 15 Juin - 4:10
Salomon Magdalenat
Âge : 33 Ville de résidence : Florence, Italie. Occupation : Professeur (Ph.D.) en histoire et archéologie . Nitimur in vetitum
Honorant le temps de travail de ses élèves, Salomon errait entre les rangées de pupitres. Il ne restait que quelques semaines avant la fin de cette session et il savait que c’était ce qui leur serait le plus bénéfique.. Année après année, les étudiants avaient sans cesse tendance à prendre très peu au sérieux le temps de travail à consacrer à son devoir principal. La structure n’avait que peu changé au cours des dernières cohortes et il était clair que ceux qui reprenaient son cours pour la seconde fois le prenaient un peu plus au sérieux, mais les plus jeunes se rendaient compte un à un qu’ils avaient attendu beaucoup trop tard pour le commencer. En passant derrière les étudiants, le grand brun apercevait des pages sources et des brouillons. Occasionnellement un travail un peu plus étoffé. Puis, son regard s’arrêta sur une demoiselle qui semblait pianoter sur son téléphone. L’astrophile. Il avait été bien surpris de la voir dans sa classe en début d’année, mais il n’en avait pas fait de cas. Maintenant que la moitié de la session était passée, il pouvait dire qu’elle faisait des efforts pour suivre le groupe et réussissait même aussi bien que certains élèves qui étaient inscrits dans ce département. La jeune fille déposa bientôt son téléphone et il vit sa posture changer. Quelque chose l’agaçait visiblement. Salomon s’approcha d’elle dans l’espoir de comprendre si son problème était de nature académique. Il n’était pas la bonne personne pour aider avec les histoires de cœur ou les bisbilles étudiantes, mais peut-être pouvait-il l’aider à se recentrer sur son travail. Il n’attendit que quelques secondes : la brunette leva les yeux vers lui et confessa immédiatement sa problématique. Le professeur fronça les sourcils, hésitant. Plusieurs étudiants de d'autres départements s’étaient greffés à son groupe cette année et une autre poignée de malchanceux reprenaient le cours. La classe était elle-même à pleine capacité, outre les quelques décrocheurs qu’ils avaient vu quitter dans les derniers mois. Ce faisant, il ne devait pas rester un nombre illimité de sujets disponibles. Salomon jeta un œil à la liste qu’il tenait de sa main gauche, celle-ci précisant les noms des étudiants et les sujets sélectionnés. -Signora… Rossignol. Vous me voyez désolé de l’apprendre.
La tentative fût difficile : L’accent italien saccageant quelques syllabes de son patronyme. Il prit le temps d’observer la liste dans sa longueur. Le sujet que son coéquipier avait choisi n’était pas impossible, mais il était définitivement dans la catégorie ou il était préférable d’avoir suivi d’autres cours dans le cursus d’histoire..Par exemple, le cours concernant le mésolithique lui aurait été favorable afin de glaner des connaissances adéquates à réinvestir dans sa dissertation. Ce n’était pas aussi simple que d’autre, il fallait se l’avouer. Toutefois, malgré les départs, aucun sujet ne s’était libéré et il ne restait que des possibilités encore plus laborieux. -Signora Rossignol, les sujets restant disponibles sont peut-être moins aisé que celui que vous avez entre les mains. Je ne crains que vous… aggraviez la lourdeur de la tâche.
Salomon eu un instant de profonde tristesse. Comment était-il possible que l’une des rares personnes prenant son cours en tant que crédits complémenaire faisait maintenant face à une situation aussi peu reluisante. Si elle devait rater ce cours à cause d’un mauvais coéquipier, cela tâcherait sa cote universitaire pour tout son cursus, et ce, à moins qu’elle ne le reprenne l’année suivante. Le professeur respira profondément. Il devait faire quelque chose. Cela n’était pas dans ses habitudes, mais il savait que la faute revenait d’abord au secrétariat qui vendait ce cours comme “sans préalable”, alors qu’il n’était clairement pas le plus facile, mais aussi sa faute à lui pour refuser de descendre ses critères malgré le manque de rigueur des étudiants dans les dernières années.. ses yeux se posèrent sur la jeune femme. Il inspira longuement.
-Seriez-vous ouverte à l’idée de cours particulier afin de vous aider à traverser cette impasse? Je pourrais vous faire travailler sur un sujet peut-être un peu plus laborieux, mais je serais à votre entière disposition en tant que source d’information..
Il s’approcha un peu plus de la jeune demoiselle et courba le dos afin d’ouvrir le livre obligatoire qui se trouvait sur son bureau. Il l’ouvrit à la page présentant la fin de la période Ottomane. -J’ai actuellement fait ma thèse et mes deux stages post-doctoraux concernant la fin de la période Ottomane Égyptienne. Cela remonte à quelques années, mais je connais cette période comme je connais la maison de mon enfance.
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Amezuki
Lun 24 Juil - 4:14
Marianne Rossignol
Âge : 21 ans. Date de naissance : 20 octobre. Lieu de naissance : Florence en Italie. Habitation :Un minuscule appartement dans le quartier de Campo di Marte à Florence/Italie. Métier : Étudiante universitaire dans le département de l’histoire de l’art et du spectacle et petit boulot à temps partiel . Budget : Entre faible et modéré. Statut :Célibataire. > Timide, Optimiste, Serviable, Courageuse, Persévérante, Passionnée, Généreuse, Douce, Insomniaque. La tête à peine sur l’oreiller, vous fermez les yeux et plongez dans les bras de Morphée. Vous rêviez à une journée parfaite avec votre prince charmant sur une plage déserte. Mais du coin de l’œil, vous apercevez Mary assise sur le sable ?! Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Et oui… Depuis son adolescence, Marianne s’invite dans les rêves des gens, autant ceux qu’elle connaît, que ceux de parfaits inconnus. Elle n’a aucun contrôle sur le rêve de son hôte, mais elle peut parfois l’influencer. Mary repère les rêves un peu comme un radar. Les personnes dont elle est proche sont plus facilement repérables que ceux des inconnus. Le rêve le plus éloigné qu’elle a ressenti se trouvait à 150 mètres. Le plus désagréable pour Mary, son don l’oblige à dormir uniquement en partageant les rêves des autres. Aucune personne à proximité, une nuit sans sommeil pour elle. Pourquoi possède-t-elle un tel don ? Malheureusement, Marianne n’en a aucune idée… Mais depuis, elle a remarqué que d’autres ‘’talents’’ se réveillent.
Le nez toujours plongé dans son cellulaire, elle entendit Monsieur Magdalenat encaissé la nouvelle. Et massacrer son nom de famille au passage. Elle s’était toujours demandé pourquoi ses parents lui avait donne un prénom plus international mais garder un des mots les plus imprononçables de la langue française pour le reste du monde en nom de famille. Parfois, quand elle avait assez de courage, elle indiquait à son interlocuteur l’équivalent italien : Usignolo. Ce qu’elle n’avait pas eu l’occasion de faire avec ce professeur. Le moment aurait pu être bien choisit pour le mentionner mais elle était totalement concentrée à la recherche d’un sujet disponible. N’importe lequel qui lui garantissait un travail un minimum présentable. Il devait bien y avoir un sujet qu’elle connaissait un peu, juste assez… Elle eut un sursaut en entendant la voix de Professeur Magdalenat l’appeler à nouveau. Elle avait imaginé qu’il était déjà repartit voir d’autres élèves. Mais, il avait resté pour l’aider à trouver un sujet. Elle appréciait son attention mais il était arrivé à la même réalisation qu’elle. Les sujets restants semblaient être un mont à comparer à la petite montagne qu’était son sujet. Mari devait se ranger à l’opinion de ses quelques amis de cursus. Elle avait fait une belle erreur en s’inscrivant à ce cours. Pourtant, ca lui tenait à cœur. Comment comprendre l’histoire de l’art sans connaître le contexte historique.
- Merci d’avoir rechercher pour moi Signore. Je n’ai plus qu’à garder ce sujet alors.
Ce n’était pas le genre de Marianne de baisser les bras. Un problème avait souvent sa solution. À voix basse, elle commença à rassembler les informations qu’elle possédait pour commencer à faire une planification de travail qui lui restait à faire. Mary savait qu’elle devrait mettre plus d’énergie dans ce devoir que tous les autres demandés dans ses cours. Mais, rien qu’une ou deux nuits blanches ne pouvaient surmontés. Pratique quand on y est habitué. Et ça permettrait d’éloigner les soupçons potentiels encore un peu. La voix de Monsieur Magdalenat interrompit une fois de plus son élan. Avait-elle vraiment bien compris? Il lui proposait de l’aider à travailler sur ce devoir? À condition qu’elle accepte son sujet gentiment imposé? Le Géant se pencha doucement au dessus de son bureau pour atteindre son manuel. Comme s’il connaissait le numéro de la page par cœur, il ouvrit habilement le livre pile à ce qu’il cherchait. Quand il s’écarta, Mary put apercevoir le titre du chapitre : L’empire Ottomane. Ce que ce mot lui invoquait était les belles tapisseries pleines de détails et les porcelaines décorés de fleurs. Ou encore le kirik hava que son professeur de musique avait invoqué. Monsieur Magdalenat précisa qu’il était presque un expert de cette période de l’histoire.
- Je… Ça m’aiderait beaucoup! Mais, je ne voudrais pas abuser de votre temps. Je… Je veux bien changer le sujet de mon devoir pour la fin de la période Ottomane. Je vous promets d’y mettre doublement d’effort pour le temps que vous me consacrerait.
***
Le dos appuyé contre le mur de brique, elle attendait patiemment. Dès son cours d’analyse d’œuvre d’arts terminé, elle avait foncé vers le sous-sol. Ignorant même les débuts de conversation de ses connaissances. Mais, maintenant qu’elle s’y trouvait, elle se demandait si c’était une si bonne idée. D’accord, c’était lui qui lui avait proposé ses cours particuliers. Mais, est-ce que ce n’était pas un peu triché par rapport aux autres élèves? D’un autre côté, elle était la seule de la classe à ne plus avoir de partenaire de projet. Elle était également une des rares étudiantes à compléter le cours de façon optionnel. La porte de la classe s’ouvrit en grand soudainement, laissant sortir le brouhaha des étudiants. Un flot irrégulier de gens sortit par la porte. Mary poussa un soupir et serra les ganses du sac qui reposait sur ses épaules pour se donner du courage. Si elle voulait réussir ce cours avec une note acceptable, elle n’avait pas d’autres choix. Une fois certaine que la porte ne s’ouvrirait plus pour un élève, Marianne l’actionna dans le sens inverse. Le Géant était assis à son bureau, concentré sur des papiers qu’elle n’osa pas déchiffrer. Malgré le bruit de la porte qui devait avoir trahis sa présence, la jeune française s’éclaircit la gorge bruyamment.
- Bon… Bonjour Signore! Je… Je suis venu pour mon cours particulier… Mais, je peux sortir et vous laisser terminer si vous préférez.
La Française resta debout, entre la porte et le bureau, jusqu’à ce que Monsieur Magdalenat lui proposa de s’approcher. Mary se permit de rapprocher une chaise du bureau, comprenant qu’ils allaient s’installer ici.
- Merci encore de m’aider. J’apprécie vraiment.
Marianne déposa son sac et en sortie son folio contenant quelques notes qu'elle avait trouvé dans ses recherches internet. Tout ne pouvait pas venir de la mémoire de l'expert. Elle voulait faire sa part aussi.