Together, we form a necessary paradox, not a senseless contradiction. (Leonnor)
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Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Sam 22 Avr - 11:19
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation
Dans ce monde, les faes gouvernent. A l’abri dans leur dimension, ils s’amusent et soumettent les humains sans que l’humanité ne le sache. Les faes sont tout puissant. Ils créent des portails, des illusions, des addictions et les pauvres mortels se retrouvent jouets de leurs intérêts. Les faes sont puissants. Les faes sont cruels. Les faes ne laissent en vie cette sous-espèce sans intérêt que pour deux choses.
Jouer et se reproduire.
Parce que les faes, à force de rester entre eux, louant le sang et la pureté, sont devenue stérile entre eux. Un couple fae ne peut avoir d’enfant que s’il recourt à l’aide d’un humain. Le plus simple étant d’aller planter la graine pour venir récolter le fruit plus tard. Après les neufs mois des humains. Les faes n’ont que faire de la parentalité et peuvent attendre des années avant de revenir chercher leur enfant.
L’utilité des humains est simple. Claire.
Pourtant, une petite communauté de faes aimerait une relation plus prospère avec les humains. Un échange plutôt qu’une soumission. Les faes renégats. Des faes qui aiment un humain et désire passer sa vie avec. Dans cette communauté de créature, la royauté existent. Chaque espèce de fae, et il y en a beaucoup, possède son roi. Chaque espère à sa politique. Mais là-dedans, pas de doute … C’est plus une dictature des puissants qu’une monarchie.
Chatris, Sylvermysts, selkies, goblins, lutins, fées, le monde n’est pas près à supporter leur émergence. Pourtant ils sont là. Déjà autour de leur faible carcasse. Et quand un fae veut utiliser une humaine, il prends et demande … rarement.
J'ai 463 ans et je vis dans le Palais Royal des Sylvermyst. Dans la vie, je suis prince et je m'en tape copieux de la politique. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibatairemais je dois me marier... > Sylvermyst de sang royal, il a le sang doré que l'on appelle "nectar". >Possède la puissance du vent comme allié >Peut créer des portails. >Est incapable de mentir >Crois en une cohabitation entre faes et humains mais ne fait rien pour
avatar - Christopher Mason
Troy était en train de remonté l’aller avec force et détermination. Personne n’osa l’arrêter. Même sans sa stature, un grand mètre quatre-vingt-dix, et des épaules larges et puissante, on pouvait sentir sa magie crépitait autour de lui. Il était un membre de la royauté. Son sang était royal. Et sa magie l’était tout autant. Il remonta le premier couloir, bifurqua alors qu’il laissa une bourrasque violente derrière lui. Ses cheveux blonds attachés en un chignon désordonnés, il ouvrit la porte de la salle royale sans utiliser sa main, ou sans même se faire annoncer. Tous les sylvermysts avaient sentit la tension palpable de leur prince.
Troy était leur prince. Il avait le sang d’or, puissant, sa magie était impressionnante et il était aussi un des rare sylvermyst à pouvoir ouvrir des portails. Les Chatri pouvaient tous le faire. Les sylvermysts non. A l’origine des temps… Les Chatri les gouvernaient tous. Jusqu’à ce que les factions se mettent en place et que toutes les espèces demandent leur indépendance. C’était plus drôle de se faire la guerre quand on pensait que l’ennemi n’appartenait pas à son peuple.
- Troy ! fit son père depuis son trône. Enthousiasme comme un nouveau Pape.
Une immondice d’or, d’argent, et de diamant. Si on se demandait qui l’avait plus petite, il suffisait de regarder la taille du trône. La mère de Troy, une petite fae venant d’une partie du monde où la lumière ne traverse jamais les nuages, avaient les mêmes yeux bleus presque blanc que son fils. L’héritage. La preuve indéniable qu’il était le fils de la reine, et non celui du roi. Un des rare enfants faes à être né depuis le ventre d’une fae. Le père humain utilisait avait été un roi. Louis quelque chose. Un grand roi. Qui aimait la richesse et le luxe et surtout, surtout, le contrôle. Troy reporta son attention sur son père.
- La délégation des Chatri va venir d’ici un mois. Il faut que tu te montres sous ton meilleur jour. La princesse Ekat cherche un mari. Il faut que tu sois l’heureux élu.
Troy fit une grimace. De toutes les connasses putrides existantes sur Terre, Ekat était la pire. Une chatri pour qui, autres faes ou humains, la souffrance causé la faisait jouir. Littéralement. Troy avait déjà eu l’occasion de voir ses « orgies » qui n’étaient clairement qu’une lit finissant rouge du sang de ceux qui voulaient son intérêt.
- Non, fit Troy.
Tant qu’à être enchainé à une fae, comme tout fae le devait. Même s’ils ne pouvaient pas enfanter un couple fae était toujours plus puissant, partageant sa puissance avec son/sa partenaire. Il n’y avait pas de question d’homosexualité ou non parmi eux. Ils se faisaient du bien comme ça venait. Les faes étaient assez puissants pour ça. Pour prendre leur bonheur et se faire plaisir comme on veut. Si Troy avait des goûts simples, des femmes, plusieurs en même temps souvent, dans toutes les positions, il savait qu’un jour il pourrait se contenter d’une. Mais pas Ekat. Il eut un frisson de dégoût pure pour elle. Alors que son père lui hurlait dessus. La pièce commençait à être suffocante. Le roi utilisait son feu pour soumettre son fils. Troy fit un sourire.
- Non.
Il n’y avait pas à faire attention aux mots. La réponse était « non » et resterait Non. Son père hurla. Changeant la couleur de son visage pour un rouge volcanique et hurla à nouveau. Vieux Faes. Vieux Roi. Il était vraiment temps qu’il abdique pour laisser la place à la jeunesse. Sa mère, qui faisait aussi parti de ses faes désirant une paix avec les humains, releva les yeux vers son fils.
- Aurait-tu une bonne raison à ce refus ? Fit-elle d’une voix qui n’était pas sans rappeler le cliquetis d’une clochette dans le vent.
C’était une porte de sortie que sa mère lui offrait. Elle lui offrait la possibilité de trouver une raison. Troy la regarda avec un sourire, puis se décida.
- Ma compagne véritable n’est pas loin.
Et cela scella son destin.
-
Troy avait dû subir quatre heures de remontrance après avoir « avoué » avoir trouver sa compagne véritable. Oh. Il ne l’avait jamais dit en ces termes. Les faes ayant l’habitude de ne pas pouvoir mentir. Ce qui emmerder pas mal mais bon. Troy n’avait donc pas menti. Depuis toujours, il sait que sa compagne véritable l’attends. Il y avait peu de fae qui faisaient vraiment cas de ce mythe. Tout comme la capacité de se reproduire entre eux, il n’y avait pas eu d’union véritable depuis des centaines d’années. L’idée serait que chaque fae soit attaché par le destin à une autre personne. Une personne qui, en plus de partager son pouvoir, l’augmenterait. Troy pesta.
Utilisant un glamour, un déguisement permettant de ne pas faire comprendre qu’il n’était pas humain. il était allé se réfugier parmi les humains. Dans un coin sordide de l’humanité. Un bar miteux où l’on ne cherchait pas un prince de sa puissance et sa grandeur. Point d’arrogance là-dedans. Après son père, Troy était le sylvermyst le plus puissant, et le plus grand.
Accoudé au bar, il chercha une victime humaine pour assouvir des pulsions sexuelles. Il avait besoin de se défouler. Et il avait envie d’emmerder son père. Son père n’appréciait pas que son fils laisse sa semence dans le corps de jolies humaines. Troy en riait. Il savait qu’il fallait plus d’un essai pour inséminer une femme. Il n’avait pas besoin de son père… et l’artefact fae qu’il prenait toujours avec lui pendant ses escapades empêcheraient une telle situation. Il observa une femme, à côté de lui, souriant alors qu’elle pourrait déjà lui faire l’amour, là, sur ce tabouret de bar, s’il en faisait la demande tant elle était excité par sa présence. Ce qu’il aimait être un fae puissant. Alors qu’il s’approcha pour profiter du décolleté de la jeune femme, une voix l’interpella et Troy remonta les yeux vers la zone.
- Cette salope, elle est vraiment trop conne, fit un homme dont le gras sous le ventre faisait la taille de son longueur, sa petite soeur est atteinte de malveillance, et elle me donne de l’argent pour lui trouver du nectar pur. Je m’enrichie en lui donnant une liqueur de pollen.
La malveillance était une maladie fae. Une maladie qui avait fini par atteindre certains humains. Une maladie que l’on ne pouvait pas soigner, sauf si l’on donnait à l’humain une quantité régulière de sang royal. Troy savait qu’aucun roi n’aurait offert son sang à un humain dont l’odeur renvoyer une telle impression de malaise. Il respira doucement. La vie d’une humaine stupide ne l’intéressait pas. Il avait assez de soucis comme ça … puis. Il eut une idée.
-
Il avait récupéré les informations sur la jeune femme, directement à l’intérieur du cerveau de l’homme. L’homme ne pourrait plus jamais parler après sa rencontre avec Troy. Il s’approcha de la maison voulu et fit exactement ce qu’il voulait. Faisant un portail directement dans la chambre de la jeune femme, il e mit sur elle, qui dormait avant de lui plaquer la main sur sa joue. Il était un fae. Il aimait faire peur.
- Bonjour, chère petite humaine, que serais-tu prête à faire pour sauver ta petite soeur ?
Parce qu’il était fait de nectar pur. Son sang était doré. Son sang pouvait soigner la malveillance. Et il avait besoin d’une femme, de préférence qu’il désire se faire pour ne pas avoir à mentir sur ça, pour se faire passer pour ça « peut-être » compagne véritable.
Mais pour que le monde le croit, il fallait aussi que la jeune femme ne soit pas envoutée, qu’elle ne mente que le strict minimum, donc il faut qu’elle veuille le suivre, accepte la mission, et désire son corps. Et si elle venait à mourir à cause de la jalousie d’une fae ? Bah, quelle importance. Les humains, ça se remplace. Ainsi, couché sur elle, il pouvait sentir son petit corps d’humain tout fragile et un sourire arrogant et suffisant naquit sur ses lèvres. Oh. Oui. Elle pourrait clairement faire l’affaire.
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Leonnor
Dim 23 Avr - 14:55
Jules Vandales
J'ai 23 ans et je vis à Detroit, USA. Dans la vie, je suis entre deux jobs et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis abonnée aux plans culs et je le vis plutôt c'est ok.. Informations supplémentaires ici.
Jules se pencha au chevet de sa petite sœur. Paloma respirait difficilement. Ses membres étaient teintés d'une couleur noir avec des reflets dorés. On aurait dit qu'ils se constellaient littéralement. Pourtant la malveillance n'avait rien que les étoiles apportaient. C'était une maladie comme les faes : belles, vicieuses et mortelles à terme. Sa petite sœur avait été infectée alors qu'elle rentrait de l'école. C'était difficile de savoir comment on pouvait attraper cette infection. Les causes en étaient encore mal connus parmi les humains. On savait juste que c'était une maladie de faes et comme toutes les maux entrainés par les faes, il fallait un fae pour se sortir de ce bourbier. Une rage sourde pointait au creux de son estomac. Elle vivait avec Paloma qu'elle avait officiellement il y a deux ans. Leurs parents étaient des bons à rien. Leur père était en prison car il s'était retrouvé dans une bataille de gang. La mère avait déserté pour partir avec dieu savait quel connard. Il n'était resté que Paloma et elle. C'était sa seule famille. La voir comme ça lui brisait le cœur. Elle avait perdu son job l'année dernière et depuis elle enchainait les petits jobs miteux pour qu'elles puissent se payer à manger et aussi pour acheter un elixir supposé guérir Paloma. Sauf qu'elle avait l'impression que ça n'avait pas du tout fonctionné. De désespoir, elle continuait d'espérer que ça prenne un peu de temps. Le doute s'était certes installé mais elle n'avait pas vraiment d'autre alternative et abandonner ne faisait certainement pas partie de ses prérogatives.
En ce moment, elle se crevait le cul toutes les nuits à travailler dans un bar miteux non loin de son quartier. La paie était minable, les pourboires pas beaucoup mieux et ça compensait à peine pour les conditions de travail. L'endroit sentait perpétuellement le tabac, et l'alcool de mauvaise qualité comme si ça avait été gravé dans le bois. Les mecs bourrés essayaient tout le temps de la toucher, que ça soit une main sur l'épaule, ou sur le bas du dos parfois plus bas. Elle passait son temps à alterner entre le service au bar et le ménage une fois que les pochtrons avaient décidés de rentrer chez eux. Ce n'était pas un job très récompensant et il permettait à peine de joindre les deux bouts. Autant dire que ce soir -là qui était son jour de congés, elle avait prévu de dormir tout son saoul sans se soucier du lendemain. Enfin, elle aurait du dormir jusqu'au lendemain sans se prendre la tête si elle n'avait pas été réveillée en sursaut par un poids sur elle et la sensation d'une main sur sa joue. Elle eut un sursaut très violent de surprise mais il fut étouffé par le poids qui se trouvait sur elle. Il y a quelqu'un sur elle. Sans même réfléchir, elle lui cracha au visage. C'était plus ou moins tout ce qu'elle pouvait faire vu la situation. Elle commença également à l'invectiver profusément.
"Hijo de Puta, Cabron, casse toi de là ou je te castre !" Elle continuait de se débattre mais réalisant que ça n'avait pas beaucoup de résultats, elle finit par arrêter de gesticuler. Là où il y avait une fort de panique mais surtout de la colère, il n'y avait maintenant que le calme et la détermination polaire. " Qu'est-ce que tu veux ? Si c'est pour me violer, dépêche toi, j'ai pas que ça à foutre et j'aimerais bien retourner dormir." N'avait-il pas mentionner sa sœur par ailleurs. Son cerveau recommençait à fonctionner mais dans le mauvais sens. Toutes ses pensées s'étaient mélangées en même temps. "Qu'est-ce que tu veux à ma sœur, espèce de dégénéré ?" Elle a beau être dans une situation de soumission, elle se comporte comme si c'était elle qui avait l'aval. La faute à son tempérament de feu.
J'ai 463 ans et je vis dans le Palais Royal des Sylvermyst. Dans la vie, je suis prince et je m'en tape copieux de la politique. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibatairemais je dois me marier... > Sylvermyst de sang royal, il a le sang doré que l'on appelle "nectar". >Possède la puissance du vent comme allié >Peut créer des portails. >Est incapable de mentir >Crois en une cohabitation entre faes et humains mais ne fait rien pour
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Troy observa cette satané petite humaine en train de se trémousser sous son corps. S’approchant, il prit le drap pour essuyer le crachat et ne se priva pas de l’écraser un peu plus avec son poids pour lui faire mal. Qu’est-ce qu’il en avait à foutre lui, de faire mal à cette petite chose toute mignonne ? Il n’avait que faire de la blesser ou de laisser des bleus sur son petit corps. Finissant d’essuyer son visage, il la laissa faire ses réflexion. Satané humaine. Petite chose. Il pourrait enlever tout l’air de ses poumons et la faire suffoquer. Il n’aimait pas particulièrement faire mal aux autres, mais il pouvait le faire. Il avait toujours sa main sur sa joue, la passant sans douceur sur ses lèvres pour en toucher les dents.
- Oh, petite humaine, si je voulais te baiser, tu le demanderais, tu me supplierais de te prendre fit-il en laissant ses yeux devinrent encore plus blanc, à la limite de disparaître, ne laissant aucun doute sur son espèce.
Cela faisait parti des pouvoirs faes. Ils étaient naturellement si désirables aux yeux des humains qu’ils n’avaient pas grands choses à faire pour les avoir. Les sirènes en étaient le preuve vivante. Elles étaient simplement belles avec une belle voix et tous les matelots se jetèrent à la mer pour elle. En plus de cela, les faes pouvaient envoyer certaines choses. Parfois des visions, parfois des rêves, parfois des impressions ou des odeurs, qui émoustillent les sens. Troy étant prince, il pouvait directement influencé sur les sensations … en donnant l’impression à la jeune femme d’être toute mouillé pour lui. Mais il ne le fit pas. Ne pas la contraindre était un besoin, plus qu’une façon d’être gentil avec elle. S’il utilisait son pouvoir, on le sentirait sur elle.
- Je vais la sauver, parce que si tu continues de lui faire boire de la liqueur de pollen, elle va mourir. Je possède de quoi l'aider... Mais en échange, tu vas devoir donner de ta personne. Car un fae ne donne jamais gratuitement.
Et surtout, surtout, une dette n’était jamais complètement payer avec eux. Quand ils offraient les choses, si la personne disait merci, elle devait toujours quelque chose. Les humains ne le savent pas toujours. Pareil pour la soeur, faible humaine aussi, si elle ne prenait pas du nectar d’or, une petite portion au moins tous les mois … Alors il ne lui restait plus longtemps à vivre.
- J’ai besoin d’une humaine, continue-t-il en lui caressant le visage comme s’il vérifie l’état d’un cheval de trait. D’une humaine qui aura besoin de moi, que je reste à ses côtés, qui voudra que je la regarde, que je la touche et qui aura la capacité à cracher à la gueule de mon père … et tu feras tout ça, pour que je donne mon sang à ta petite soeur.
Et comme c’était un gros bâtard, il l’écrasa encore un peu jusqu’à ce que le coeur de la jeune femme, qui battait contre son torse, se calme et lui permet de lui présenter son plan. Elle serait parfaite cette petite femme, parfaite avec son besoin de lui, de son sang mais il lui ferait comprendre comment mentir aux faes, Parfaite surtout une fois qu’il l’aurait protégé de son aura face à la magie des autres faes. Il sourit, d’une manière que personne ne trouverait attirante, comme un requin de dessin animé prêt à bouffer le poisson clown innocent.
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Préférence de jeu : Les deux
Leonnor
Ven 28 Avr - 23:52
Jules Vandales
J'ai 23 ans et je vis à Detroit, USA. Dans la vie, je suis entre deux jobs et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis abonnée aux plans culs et je le vis plutôt c'est ok.. Informations supplémentaires ici.
Jules bouillonnait intérieurement. Elle l'invectiva une fois de plus quand elle sentit tout le poids de son corps. En tous les cas, on ne pouvait pas dire qu'il soit léger comme une plume. Cependant, lorsqu'elle comprit la nature de l'homme, un frisson désagréable monta le long de sa colonne vertébrale. Elle aurait préféré que ça soit un violeur qu'un putain de faes. C'était dire la nature de l'amour qu'elle leur portait. Néanmoins, elle comprenait que pour l'instant, elle n'était pas dans une position favorable. Alors, autant savoir ce que ce bâtard attendait d'elle. Plus vite, elle trouvait une manière de répondre à sa demande et plus vite, il partirait. Elle ne répondit que par un regard dédaigneux à sa répartie. Evidemment qu'elle voyait bien que l'homme était attirant, c'était leur putain de magie qui faisait ça. Jules refusait néanmoins catégoriquement de se sentir émoustillée par un fae. Elle préférerait crever d'envie sur le sol que de se laisser toucher. Cependant, il lui offrit une chose qui était impossible pour elle. Comment savait-il pour la liqueur de pollen ? Manifestement, il était bien renseigné. Foutu fae qui la coinçait avec un marché. Jules savait bien qu'il ne fallait jamais accepté un marché avec un fae. Toutefois, elle savait aussi qu'ils avaient le talent pour trouver la corde sensible des humains et pour l'exploiter. Foutu putain de vicieux aux yeux jaunes. La jeune femme avait toujours considéré qu'il fallait être idiot ou désespéré pour accepter ce genre de marché. Manque de bol pour elle, désespérée ça lui convenait plutôt bien comme qualificatif.
Un marché qui paraissait avantageux pour un humain l'était toujours plus pour le fae. Ou alors, il fallait lire les petites lignes du contrat et se rendre compte que le paiement n'était pas à la hauteur du petit souhait qui avait été accordé. Pire encore parfois, on obtenait exactement ce qu'on avait souhaité et les faes avaient ce talent de le retourner contre vous. " Vous ne faites que prendre. Arrêtez de faire comme si vous étiez généreux." lâcha-t-elle n'ayant pas perdu de son talent pour avoir toujours une répartie au mauvais moment. Il fallait être sacrément buté pour continuer à invectiver quelqu'un qui l'étouffait presque de son poids. Force était de constater qu'elle avait besoin de lui et lui avait manifestement besoin d'elle. Malheureusement, elle était prête à se damner pour sa petite sœur. C'était son talon d'Achille.
"Oh bah ça va, facile ça. Là j'ai surtout envie que tu dégages de là. T'es en train de m'écraser. Tu penses que t'es léger comme une plume ou bien ?" Pourquoi le vouvoyer. Vouvoyer ça sous entendait du respect et on ne pouvait pas dire que la jeune femme en ressentait beaucoup pour cet inconnu. D'ailleurs, si elle avait du préciser ce qu'elle ressentait, probablement que ça serait plus proche de la colère voire de la haine. La colère de le désirer parce qu'elle ne pouvait pas s'empêcher. La haine de voir qu'il pouvait se permettre de se comporter comme un gougnafier et s'en sortir. La rage de savoir sa sœur à deux doigts de mourir, l'impossibilité, le fait de ne pas avoir le choix, de ne pas pouvoir l'aider. Elle ressentait pas mal de nuances de colère. " Alors, il est super ton plan là, mais tu t'es pas dit que c'était complètement stupide d'espérer que j'ai envie de te toucher, d'être avec toi ou je sais pas quoi alors que tu viens littéralement de m'agresser dans mon sommeil ? Nous les humains, on est des créatures sensibles. Je t'avoue que je t'apprécie pas beaucoup et je vois pas bien comment ça pourrait changer. Je comprends bien ce qu'tu proposes mais j'vois pas vraiment comment j'pourrais faire sans me faire putain d'ensorceler. T'es peut-être beau mais t'es pourri à l'intérieur. C'est un truc de votre espèce ça. Tu t'es pas dit, oh je sais pas, peut-être que je pourrais faire en sorte qu'on m'apprécie pour moi ? Que je pourrais la courtiser, voire offrir mon sang au moins une première fois. On voit que t'es pas du coin, t'es mauvais en vente de drogues. Je comprends juste pas comment t'espères que ton truc fonctionne en fait. Et en plus, pourquoi t'as besoin d'une humaine ? T'as pas assez des autres faes pour t'amuser et complaire dans dieu sait quel genre de trucs chelous ?" Elle avait lâché tout ça quasiment d'une traite. Lorsqu'elle était frustrée, les mots glissaient le long de sa bouche sans qu'elle puisse les retenir. Autant dire que ça n'était pas toujours son meilleur atout. Néanmoins, si elle devait accepter, et c'était bien un SI il allait falloir se démerder autrement.
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Troy trouvait cela très marrant. Les humains avaient quelque chose de … rigolo. Ils étaient si faibles que l’on pouvait les briser rien qu’en les écrasant (//tu es juste gros mon gars). Et il adorait voir le visage tordu de colère de la jeune femme. Pour un peu, ça lui ferait même plus plaisir que la mise en place de son plan. Il étira ses lèvres dans un sourire. Il avait trouvé une humaine bien intéressante pour le rendre fou, et toute la cours du roi aussi. Si une humaine pouvait rendre fou son père, ça serait cette petite chose contre lui. Il rit un peu contre elle.
- Je n’ai jamais dit être généreux. Ni même gentil.
Il ne l’était pas. Ni l’un, ni l’autre. Troy était même un petit vicieux même parmi les faes. Oh, il n’était pas cruel, il n’était pas méchant… mais quand il voulait quelque chose, il l’obtenait. Que la personne le veuille, ou non. Il pouvait faire cela avec des sourires ou des larmes de la part de son interlocuteur. Il suffisait donc que la jeune femme accepte sa requête pour que tout se passe bien pour elle. Il sourit et releva à peine son corps pour ne plus l’écraser. Dommage. C’était drôle. Le coeur vibrait plus quand il y avait peu de place pour battre. Il écouta son monologue, avait presque envie de se faire une manucure en l’écoutant parler et se mettre en colère. Bien Bien… ouais… ok… Donc, il disait quoi déjà ? Ah oui. Il haussa les épaules.
- Pour te répondre, petite humaine capricieuse, ce n’était pas stupide, mais c’était marrant. Une approche plus douce n’aurait pas eu ce petit quelque chose de drôle.
Pour lui, c’était drôle. Tant sa peur que sa colère. Il pourrait commander les émotions de la jeune femme, l’obligeait à vouloir qu’il la touche … mais c’était tellement plus drôle de les voir lutter. Bon. OK. Il avait peut-être un petit chouïa côté sadique qui refaisait surface. Mais rien de douloureux. Juste, il aimait bien s’amuser avec ses partenaires avant de leur faire tout plein de choses beaucoup plus agréable. Pour la jeune femme, ça se résumer à sauver sa soeur.
- Tu l’espèreras parce que, justement, tu sais que si tu ne le fais pas, alors je ne sauverais pas ta soeur. Il n’y a pas dire la raison pour laquelle tu espères que je reste avec toi toute ta vie, le fait que tu le penses et puisse le dire sans mentir à la cours de mon père sera suffisant. Tu n’as donc pas besoin de m’apprécier pour faire exactement ce dont j’ai besoin.
La nécessité fait loi. Si la jeune femme ne pouvait l’apprécier, elle pouvait mentir sans avoir à mentir. Et c’était ainsi que l’on montait un mensonge face à des faes royaux. D’un coup, il se releva, attrapant la main de la jeune femme pour la sortir du lit et attrapant sa hanche pour qu’elle ne tombe pas. Elle était si petite. C’était parfait.
- Allons bon, allons réveiller ta soeur pour qu’elle puisse boire mon sang une première fois … mais si je le fais, alors tu acceptes de m’aider. Je n’ai pas besoin d’une fae pour ça. J’ai besoin d’une délicate petite humaine qui aurait besoin de moi avec assez de force pour m’éviter le mariage. Pour le reste, tu n’as pas à comprendre.
La politique des faes était compliqué pour les néophytes … et la jeune femme ne serait pas apte à l’appréhender, même s’il venait à lui expliquer doucement avec des termes simples. Les humains étaient tous stupides. Une information que Troy avait validé depuis le temps.
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Leonnor
Lun 3 Juil - 2:35
Jules Vandales
J'ai 23 ans et je vis à Detroit, USA. Dans la vie, je suis entre deux jobs et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis abonnée aux plans culs et je le vis plutôt c'est ok.. Informations supplémentaires ici.
Jules inspira profondément lorsqu'il daigna enfin se retirer de sa cage thoracique. Cette histoire ne lui plaisait pas, il y avait un goût de quelque chose qui allait se révéler bien plus compliquée. Et puis, elle allait devoir laisser sa sœur. Elle savait, pour l'avoir souvent entendu, que le temps chez les faes ne passaient pas du tout pareil que chez les humains. Il lui semblait se rappeler que globalement le temps paraissait plus long là-bas. Que dix ans pouvait équivaloir à dix minutes humaines. Tout ce qu'elle savait des faes l'obligeaient à s'en méfier, tout ce qu'elle avait vu n'avait fait que le confirmer. Cette histoire lui semblait presque trop simple. Ce qui était sans doute le cas. Le marché semblait arrangeant pour elle mais il était certain qu'il allait lui coûter bien plus en réalité. Car c'était cela la réalité des faes, ils ne passaient des deals que si c'étaient eux les vainqueurs. Ils acculaient leurs proies comme des superprédateurs et les regardaient se débattre dans la toile qu'ils avaient placés. Bien qu'ils ne sachent pas mentir, ils savaient parfaitement jouer avec les mots. Faire en sorte d'enjoliver une situation, ça n'était pas mentir après tout. Enfin selon les faes et leurs stupides règles plus tordues les unes que les autres. Elle haussa ostensiblement les yeux au ciel lorsqu'il lui répondit sobrement que c'était "drôle". Si elle s'était écoutée, elle et le caractère de feu que sa maman lui avait transmis, elle lui aurait craché au visage.
La situation cependant ne permettait pas vraiment de faire les choses ainsi. Si elle avait été malade, elle n'en aurait eu franchement rien à foutre de crever. Mais sa petite sœur, elle dépendait totalement d'elle. C'était leur manière de procéder à ces faes, ils savaient identifier les points faibles comme un sixième sens. Elle fronça les sourcils et retroussa son nez, ce qui était un signe de grand agacement. " Très bien. Je ne peux pas vraiment dire que j'ai le choix et ça tu le sais très bien. Mais tout ce qu'il me reste à perdre c'est elle. Alors même si je dois me sacrifier je le ferais, tant que tu garantir que ça la guérira. Après tout, j'ai besoin de toi et je veux passer toute ma vie avec toi, ça mérite bien un petit quelque chose en retour non ?" rajouta-t-elle en papillonnant d'un air de midinette. " Cependant, j'aimerais poser une condition avant qu'on l'on conclut le contrat. Si tu veux que je puisse mentir de façon convaincante, je veux que tu restes habiter ici avec nous pendant un mois complet. Ça permettra de voir si ma sœur va mieux d'une part, et d'autre part, vu ton comportement je dirais qu'il est important que tu comprennes certaines choses. Vous les faes, vous vous croyez toujours plus intelligents que nous mais vous ne savez rien de nos vies ni de nos valeurs. Marché conclu ?" Elle tendit la main vers lui avec un air de dégoût évident mais consciente qu'elle ne pouvait pas faire mieux en l'état actuel des choses.
J'ai 463 ans et je vis dans le Palais Royal des Sylvermyst. Dans la vie, je suis prince et je m'en tape copieux de la politique. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibatairemais je dois me marier... > Sylvermyst de sang royal, il a le sang doré que l'on appelle "nectar". >Possède la puissance du vent comme allié >Peut créer des portails. >Est incapable de mentir >Crois en une cohabitation entre faes et humains mais ne fait rien pour
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Troy laisse glisser son regard sur ce corps. Elle était parfaitement proportionnée. Quiconque le connaissant un peu savait que Jules avait le corps qu’il appréciait le plus. Une poitrine alléchante, un corps menu mais ferme, un regard sombre. Il avait toujours préféré les brunes. Et la jeune femme était parfaitement dans ses désirs. Son seul problème ? Elle était humaine. Elle serait tellement mieux en fae. Mais sa colère était encore plus excitante que le reste. Personne ne pourra croire à un faux couple, vu les envies de sport horizontal que la jeune femme faisait pulser dans son corps. C’était parfait ainsi. Et il eut un sourire.
En plus, elle était coincée. Elle avait besoin de lui. Et lui avait besoin d’aide. A + A = AA. Le plan était si simple que ça en devenait ridicule. Pourquoi luttait-elle ? Il se tourna sur lui-même pour l’observer. Il savait qu’elle n’avait pas le choix. Et c’était ce qui était bon, en soi. C’était la simplicité même. Il avait besoin d’elle. Il la regarde, dans les yeux cette fois. Pas son joli postérieur.
- J’ai bien compris que tu étais prête à tout pour ta sœur. Au point de croire des charlatans. Mais je suis là maintenant, fit-il fièrement.
Et il avait de quoi la sauver, cette sœur dont il se fou éperdument pour le coup. L’existence, ou la vie, ou la mort, de cette humaine l’intéresse autant que la première feuille qui tombe en automne. Soit complètement. Il s’en tape. Sauf si cette même sœur peut lui être utile. Alors il ne s’en tape pas. Il lâche un rire.
- Tu veux me voir habiter avec toi pendant un mois ? demanda-t-il en relevant un sourcil, et tout ça en me laisser rejoindre ton lit pour nous amuser, si je comprends bien.
Le temps était différent dans le monde fae, mais le bal où il avait besoin d’elle se faisait dans le monde réel, dans un lieu entre les deux… Donc un mois ici, ça pouvait le faire … mais … hé… Il était clairement le genre de personne qui aimait la chaire. Et la jeune femme, aimait-elle cela ? Il se pose la question, étire à nouveau son sourire.
- D’accord, nous allons faire ça, fit-il en prenant sa main et la portant jusqu’à ses lèvres, s’attardant sur cette peau délicate. Emmène-moi à ta sœur, mon ange. Je vais lui donner son jus d’amour, et ensuite j’essaierais de t’en donner à toi aussi, d’un tout autre genre.
OK. C’était clairement un commentaire pervers, mais il lâcha sa main et rit pour sortir de la pièce, preuve évidente qu’il faisait cela pour l’emmerder plus que pour la mettre dans son lit. Il sortit de la chambre et attendait la porte ouverte qu’elle daigne l’accompagné. La jeune femme avait-elle compris quand repoussant sa proposition, en lui demandant de rester un mois, elle avait fait rentrer un loup dans la bergerie ? Surtout qu’il comptait bien dormir avec elle dans son lit. Haha. Ce mois allait être très drôle. Et c’était elle qui l’avait voulu. Il rit à nouveau. C’était la meilleure idée qu’il n’avait jamais eu de sa vie !