Messages : 4168
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
La situationLui. Un homme perdu en mer. Elle. Une sirène qui déteste les hommes. Parfois, dans un ouragan, dans une tempête, ou dans une ironie du sort gérer par les dieux, deux personnes, deux choses, deux êtres, qui ne devraient se rencontrer, se rencontre. Et parfois, ça se passe mal. Ils se détestent, se déchirent, s’entretuent. Et parfois, ça se passe bien. Ils s’aiment, s’unissent, grandissent ensemble. Mais deux êtres aussi différents pourraient-ils être ensemble un jour ? Crédit fan forum I'm born again. I'm on the mend |
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Yelena
J'ai un âge que je ne connais pas et je vis dans l'océan, partout. Dans la vie, je suis tueuse et nettoyeyse de la meret je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, un humain m'intrigue comme cette stupide Ariel et je le vis au jour le jour.
→ Possède une queue magnifique entre le jaune, le orange et le rouge, comme des flammes sous l'océan qui vont avec sa chevelure. → Elle sauve parfois les enfants. Rarement les femmes. → Elle n'aime pas les militaires. Rien à foutre de la nation → Elle peut marcher avec des jambes Connaissez-vous la petite sirène ? Cette histoire si stupide qui raconte comment une stupide fille du nom de Marina, ou Ariel –elle ne sait plus trop- était tombé amoureuse d’un humain sur son bateau et risque sa vie sans le connaître. Connaissez-vous cette histoire ? Non… parce que de son nez à peine ressortit de la surface, Yelena connaissait bien cette histoire. Elle la trouvait stupide… Pour plein de raison. Déjà, croire qu’il n’y avait qu’une fille pour chaque océan, c’était stupide. Ensuite, croire que le roi triton pouvait en avoir sept, c’était stupide. Le roi triton était littéralement le père des océans, le premier triton à avoir nagé dans l’eau salé. Il avait plus d’un millions d’enfants à travers les âges. Ensuite, croire qu’il pouvait y avoir de la romance sous l’océan. Ils étaient tous frères et sœurs. Le roi faisait des enfants par magie. Littéralement. Rien à avoir avec ce que les humains pouvaient croire. Il n’y avait pas le genre d’amour que l’humanité pouvait penser.
Bref, Yelena, signifiant « celle qui brille » selon les humains qui vivaient à proximité de la côte qu’elle aimait visiter, était en train de mettre son bout de nez au-dessus de la ligne de l’eau. Après trois jours de tempête, il y avait souvent des naufrages. Il fallait nettoyer la mer, la rendre un brin plus propre, finir d’en enlever les déchets. C’était un peu inutile vue le nombre de déchets, mais elle prenait son travail à cœur.
Et puis, il fallait bien que quelqu’un nettoie la mer des humains. Elle fait parti de la section « mise à mort ». Les sirènes n’avaient rien à voir avec la petite Ariel toute mignonne. Souvent, c’étaient elles qui faisaient chavirer un bateau pour récupérer ce qui leur avait été volé ou pour punir l’existence de tous les petits parasites qui trainent par-dessus l’océan.
Donc. Cette Ariel, qu’elle avait vu parce que les sirènes pouvaient mettre pied à terre aussi souvent qu’elle le voulait pour aller comprendre l’énormité de la connerie humaine, était stupide de tomber amoureuse d’un humain. Yelena ne sauvait jamais les humains. Elle les faisait couler, se noyer et parfois elle aimait proposer leur cœur à son père qui aimé les reliques offert par sa fille.
Les sirènes étaient exactement ce que les contes anciens disaient sur elles. Des êtres sans âge, perdu au fond de l’océan qui noie et tue pour ensuite se faire un festin de leur proie. Elle utilisait sa queue légèrement orangé et sa forme humaine avantageuse pour attraper ses proies. Elle ne sauvait que rarement des humains. Elle sauvait les enfants. Et encore, ce n’était qu’à cause du son de leur cœur. Comme l’humain qui lui faisait face. Trois jours de tempête et il était encore en vie. Trois jours de tempêtes et … Il était là. Son cœur battant au rythme de la vie. Si, d’ordinaire, elle avait toujours envie de couler les humains stupides qui venaient se cacher sur la mer, celui-ci était différent. Il n’avait pas une cale remplit de femmes entassés pour leur faire du mal, ou d’armes, ou l’horrible uniforme kaki de ceux qui n’avaient pas de cervelle. Ceux-là, qu’importe leur nation d’origine, elle ne les aime pas. Non. Il était …doux, ce cœur qui battait. Pendant un remous des vagues, elle plongea dans l’eau pour repartir dans les abysses. Demain. Si demain il était toujours là, elle le tuerait. Demain.
Le lendemain, elle ne le tua pas. Profitant de la nuit pour lui ramener des objets qu’il semblait avoir perdu dans la tempête. Le surlendemain aussi. Elle attendit la nuit, qu’il s’endorme dans son bateau pour lui ramener ces objets. La troisième nuit, elle rapporta les objets et sentit la curiosité l’assaillir. Elle ne l’avait jamais regardé de près. Elle ne s’était jamais approchée. Elle avait juste écouté son cœur qui bat. Elle était attirée par le son comme un matelot était attiré par une sirène. Doucement, elle se hissa en ramenant une boîte qu’elle avait retrouvée au fond de l’océan. Ses cheveux roux cachant à peine sa poitrine. Encore une fois, le dessin anime avait tort. Pas de coquillage marin pour cacher une partie du corps qui, de toute façon, n’était rien de plus que de la chaire pour les sirènes. Elle se lève, sur ses jambes, marche un peu vers le son délicat du battement du cœur. Elle aimait ce son comme elle aimait manger. C’était étrange. Elle ouvre la porte, se glisse dans la demeure de l’humain. Elle n’aime pas l’odeur ou la sensation du parquet sur ses pieds, mais elle est curieuse. Alors, nue, elle traverse le chemin qui l’emmène à ce cœur. Il dort. L’humain dort. Il est étrange de voir qu’il dort. Alors qu’elle allait se reculer, se sentant stupide de son action, un remous plus fort que les autres lui fit perdre l’équilibre de ses jambes qu’elle ne connaissait pas encore.
Devinez qui vient de tomber, totalement nue et trempée, sur un homme endormi en lui foutant hypothétiquement une claque au passage ? Oups.
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