Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

Un équilibre fragile (avec Nemo) [+18]

Nemo
Messages : 531
Date d'inscription : 10/02/2022
Crédits : Re°

Univers fétiche : Réel - fantastique - futuriste
Préférence de jeu : Les deux
NEMO
https://www.letempsdunrp.com/t4994-le-monde-de-nemo https://www.letempsdunrp.com/t5305-fourre-tout-du-poisson-clown#105985
Nemo
Dim 8 Oct - 10:55
TW auto-mutilation

punitions
Logan Gray
36 ans
Chef de la mafia
Floride, USA
Célibataire, assez volage

Une fois la porte claquée derrière la jeune femme, mon visage se ferme et redevient sérieux. Je sais que je vais prendre cher. Je me retourne vers Jane qui attend patiemment, les mains refermées entre elles, les lèvres pincées attendant que je lui donne des explications. Je lui jette à peine un regard, soupire et me dirige une nouvelle fois vers le mini-bar, duquel je sors une bouteille de Baileys ainsi qu’une bouteille de Chardonnay. Je lui en sers dans une coupe tandis que je remplis le fond de mon verre de spiritueux. Je connais ses goûts comme personne, je sais très bien que jamais elle ne plongerait ses lèvres de vieille et riche mégère dans un alcool aussi fort et triste. Elle accepte sans grand enthousiasme la coupe que je lui tends sans dire quoi que ce soit. Je lui intime de s’asseoir sur la place où était assise Meylinn, il y avait encore quelques instants.

« Cesse de faire des ronds de jambe, Logan. Cela fait plus de vingt ans que je te supporte, explique-moi cette longue histoire. » Tonne-t-elle sans tourner autour du pot.

« Oh, ce n’est rien de grave tu sais. Mh… C’est emmerdant, mais je vais régler ça et tout rentrera dans l’ordre. Non, il ne faut vraiment pas s’en faire pour si peu. » J’engloutis le verre d’alcool qui me réchauffe la gorge.

Jane fronce les sourcils et me sonde du regard. Je vais littéralement me faire tuer, cette femme est dangereuse et il n’y a que moi sur cette Terre qui semble s’en rendre compte.

« Qu’as-tu fait ? Être aussi nerveux ne te ressemble pas. J’espère que tu n’as pas fait quelque chose qui mettrait en péril l’Organisation ? »

« Non ! Un peu. Totalement. MAIS, je t’ai dit que j’allais régler ça. Tu sais bien que je ne faillit jamais à ma parole, pas vrai ? »

Ses paupières se ferment lentement, elle pose sa coupe toujours pleine sur la table basse, fouille calmement dans son petit sac à main et en sort un couteau long et fin. Je déglutis et devient presque blanc. Elle sait qu’elle a tous les droits sur moi. Elle sait que je lui obéirai au doigt et à l’œil car je lui dois ma vie. Et elle en joue, cette infâme bonne femme.

« Très bien, alors tu sais ce qu’il te reste à faire. » Dit-elle sereinement en me tendant la lame. « Punis-toi. Deux fois. »

« Deux fois ? Pourquoi deux fois ?! » Je demande, outré par sa décision.

« Tu as détruis la pauvre jeune femme de tout à l’heure. Si je n’étais pas arrivée à temps, qui sait ce que tu lui aurais fait. Vous autres, hommes, êtes vraiment des êtres atroces. »

Je m’empare de la lame et observe celle qui m’a servie de tutrice, le regard las.

« Tu la connais pas, Jane. Ça l’aurait pas détruit, loin de là. Et je finirai ce que j’ai commencé. Elle sera à moi, tu verras. » Dis-je avec autant de conviction que possible.

« Trois fois. »

Cette fois son regard est plus noir que jamais. J’ai toujours su qu’elle avait un problème avec les hommes, mais cette femme est tout de même bien tarée. Je relève ma manche de chemise jusqu’en bas de l’épaule, en soupirant. Jane suit chacun de mes gestes. Sur la peau recouvrant mon biceps gauche, des dizaines de cicatrices longues de dix centimètres se chevauchent, certaines plus anciennes que d’autres. Je peine à trouver de la place, et finis par poser la lame au-dessus du creux de mon coude. Trois fois… Je fais glisser la lame autour de mon biceps, laissant couler le liquide rouge qui goutte sur ma jambe puis sur le parquet. Je grimace mais ne dis rien, bien habitué à ce genre de punition. Je serre le poing avec force lorsque la lame s’enfonce dans ma chaire la troisième fois. Des gouttes de sueur perlent sur mon front et la douleur commence vraiment à être insupportable.
Laissant échapper un soupir de soulagement, je lâche la lame sur mes cuisses et me repose sur le dossier, le bras en sang.

« Maintenant explique-moi. »

Apparemment satisfaite de ma punition auto-infligée, elle reprend sa coupe et y trempe ses lèvres. Je l’imite, cette fois directement au goulot de la bouteille presque vide, que je termine en la versant sur mes plaies béantes pour les désinfecter. Hors de question que j’attrape une infection à la con. La douleur me fait vriller et je déchire presque le tissu du fauteuil avec mes ongles. Je me laisse quelques secondes de répit puis ricane, affalé sur le siège.

« Tu sais que j’te kiffe ma Jane. Mais qu’est-ce que t’es cinglée. » Elle hoche la tête comme pour me remercier du compliment. C’est bien elle qui m’a élevé, il n’y a aucun doute là-dessus. « J’ai égaré l’un des contrats stipulant l’accord entre l’Organisation et les trafiquants turques. Je l’avais laissé sur mon bureau, dans ma piaule, et après que cette petite chaudasse m’ait mis à la porte, ce foutu dossier avait disparu. »

Son regard s’illumine, comprenant tout de suite les tenants et les aboutissants de mes actes avec Meylinn, qu’elle avait interrompu.

« Ce n’est pas elle, ça se voit dans ses yeux. Mais j’irai discuter avec elle. Entre femmes, nous nous comprendrons. » Elle se lève du canapé, ayant apparemment eu les réponses qu’elle souhaitait. « Logan, tu me déçois beaucoup. Ne laisse pas tes émotions dicter ta conduite. Tu n’aurais de toute façon jamais dû la laisser entrer chez toi. Je t’ai toujours dit que les sentiments n’étaient bons que pour les faibles et les lâches. Reprends toi. Et retrouve moi ce dossier. »

Je hoche la tête en baissant les yeux alors qu’elle se dirige vers la sortie de la chambre, droite et aussi froide que du béton armé.

La porte se referme et je soupire, grimaçant en observant l’état de mon bras gauche. Je passe ma main sur mon visage humide de sueur, désemparé. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas comment arranger la situation. Je risque de finir en taule et les mecs comme moi en taule, les autres détenus ne les portent pas dans leur cœur. Si je fous un pied là-bas, je suis mort.
Mon regard devenu un peu vague coule sur le parquet et je vois un téléphone portable qui n’est ni le mien, ni celui de Jane, ni celui de Tommy. Oh… Meylinn me ferait-elle des avances ? Je me redresse en grognant de douleur et attrape l’appareil taché de sang par mes doigts sales. Évidemment, je connais son code, que je tape sans difficulté. Je tombe directement sur un message non envoyé, à destination d’un certain Logan. Je fronce un sourcil et lis entre les tâches de sang.

Salut Logan… Je suis désolée d’avoir arrêté de te parler, du jour au lendemain. J’avais des soucis, mais ça va mieux maintenant, et j’aimerais que l’on puisse reprendre là où on en était. Est-ce que tu serais dispo pour aller prendre un café, peut-être ce soir… ?

Un sourire mesquin se forme sur mes traits et un rire discret s’échappe de ma gorge. C’est trop beau pour être vrai. Trop beau.
@ Nemo


Vous pouvez retrouver mes personnages ici, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message si jamais l'un d'eux vous attire ~
Mes recherches et toutes les infos qui vont avec : ici ~

Rythme : Week-end // Environ 2 réponses par semaine en tout
Univers : Réel - Science-fiction - Post-Apo


Scarlett Thompson
Messages : 54
Date d'inscription : 21/08/2023
Crédits : Sunrise

Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Femme
Valise
Scarlett Thompson
Lun 23 Oct - 21:11

Meylinn
Wilson

J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
Le lendemain matin fut difficile à affronter. Le soir même, ma grand-mère m’avait réconfortée, et avait essuyé mes joues. À présent que la tempête était passée, elle exigerait des explications… Et ça me terrorisait. Je devais choisir entre lui mentir et l’affronter elle, ou bien lui dire la vérité et l’affronter lui. Dans les deux cas, je sentais que mon ventre s’était noué. Heureusement, le rayon de soleil qui passait par la fenêtre de ma chambre se faufilait jusqu’à mon visage pour détourner mon attention. Je balayais la petite pièce des yeux. Ici, il y avait tous mes souvenirs les plus précieux, mais surtout, j’y avais laissé mes peluches. Cette pensée me fit esquisser un sourire, puis je tombais nez à nez avec mon reflet dans le miroir.

Mes yeux rougis par les événements de la veille me ramenèrent brutalement à la réalité. Que devais-je faire ? Mentir à grand-mère, et m’en vouloir toute ma vie, si j’y arrivais ? Mettre nos vies en danger ? Avais-je seulement le choix ? Je soupirais en me levant du lit qui grinça légèrement. Quoiqu’il advienne, je me devais d’affronter cette réalité qui était devenue la mienne.

- Est-ce que tu te sens un peu mieux ce matin, Meylinn, demanda t-elle avec un regard soucieux qui semblait me scruter de la tête aux pieds.

- Oui, ça va un peu mieux… Merci pour hier soir, répondais-je en fuyant un peu son regard, toujours aussi mal à l’aise du choix que j’allais devoir faire à présent.

Je pris alors place à table, comme son regard me l’avait proposé. L’observer cuisiner mon petit déjeuner avait toujours été un plaisir. Je sentais que ce petit moment m’offrait une pause bien méritée dans la torture émotionnelle que je subissais depuis hier soir. Une fois mon petit-déjeuner servi, c’est-à-dire, des tranches de pain de mie grillées et un lait au chocolat bien chaud, elle s’installa en face de moi. Elle avait croisé les bras, attendant que je me sente suffisamment bien pour pouvoir lui parler de ce qui n’allait pas.

- Grand-mère… Avant tout, il faut que tu saches que je ne pourrais pas tout te dire…, commençais-je, sans vraiment savoir où j’allais.

Ayant fui son regard jusqu’à maintenant, le grincement de sa chaise me fit reporter mon attention sur elle. Ses bras toujours croisés, elle s’était penchée un peu plus en arrière sur sa chaise, attendant la suite avec impatience. Elle savait me tirer les vers du nez comme personne. Mais, cette fois-ci, sa vie était probablement en jeu… Et la mienne l’était déjà.

- J’avais rencontré quelqu’un… Et il…, dis-je tandis que ma voix se brisait, en même temps que mes larmes revenaient. Il n’était pas celui qu’il prétendait être, grand-mère. Et hier soir, il m’a montré son vrai visage…

- Meylinn, lâcha t-elle après un léger moment de silence, tandis que ses yeux me montraient toute la colère qu’elle ressentait au fur et à mesure qu’elle imaginait ce qui avait bien pu se passer.

Je répondais d’un “non” de la tête. Je savais très bien qu’elle voulait tout savoir. Mais je savais aussi très bien que c’était bien trop important, cette fois-ci. J’avais détourné les yeux, mais j’entendais la chaise grincer de nouveau, me laissant aisément imaginer qu’elle s’était penchée en avant pour me lancer un regard désespéré. C’était l’une des choses les plus difficiles que je n’avais jamais dû faire… Mais, la détresse que je devinais dans ses yeux me fit fondre en larmes de nouveau. Comment pouvais-je la laisser comme ça ? Pensait-elle qu’elle n’avait pas été assez bien pour moi pour que je me confie à elle ? Pensait-elle que si ma mère avait été de ce monde, je lui aurais confié ?

- Grand-mère…, murmurais-je tandis que mes sanglots ne me permettaient plus de contrôler ma voix comme je le voulais. Tu ne comprend pas, il est le…

Je m’apprêtais à lui révéler la vérité, accablée par cet horrible sentiment de la blesser profondément. Heureusement, la sonnette retentit, et je me sentais soudainement bête d’avoir été sur le point de lui dire une chose qui avait pu la tuer. J’essuyais mes larmes rapidement avant de me lever pour aller ouvrir. Je lâchais un petit “J’y vais” à peine audible avant d’y aller, laissant ma grand-mère là, sans même lui avoir adressé un regard. Et puis, qui sait ? Peut-être était-ce lui, ou son organisation ? Je ne pouvais pas la laisser aller ouvrir dans ses circonstances.
Nemo
Messages : 531
Date d'inscription : 10/02/2022
Crédits : Re°

Univers fétiche : Réel - fantastique - futuriste
Préférence de jeu : Les deux
NEMO
https://www.letempsdunrp.com/t4994-le-monde-de-nemo https://www.letempsdunrp.com/t5305-fourre-tout-du-poisson-clown#105985
Nemo
Sam 28 Oct - 16:46
Changement de méthode
Logan Gray
36 ans
Chef de la mafia
Floride, USA
Célibataire, assez volage

Le lendemain matin, la douleur lancinante de mon bras me réveille à l’aube. Grimaçant, je panse comme je peux mes plaies et avale un anti-douleur dans un fond de Whisky. Ce n’est pas plus mal que je sois debout aussi tôt, l’organisation a besoin de moi. Bien que je ne l’admettrai jamais face à d’autres, je le sais : j’ai merdé. Et je me dois de trouver les fauteurs de troubles et de les mettre face contre terre. Je me fous de savoir qui ils sont, je les attraperai par leur peau flasque et les pendrai de mes mains pour les écorcher vif ensuite. Mmh. Oui, c’est un bon plan.
Après avoir passé quelques appels, je saute dans la baignoire, me nettoie une nouvelle fois ma blessure. J’ai envie de me couper le bras tellement c’est immonde et purulent. Je m’habille et sors de la chambre. Alors que j’étais en route pour parler à Tommy, seul témoin de la scène d’hier soir, je sens mon téléphone portable vibrer dans la poche de mon pantalon. Je soupire quand je vois le nom affiché sur l’écran et décroche.

- Ne serait-ce pas la femme que j’aime le plus au monde ?
Cesse tes sottises et écoute-moi. J’ai besoin de savoir où je peux trouver la jeune femme que tu as maltraitée hier soir.
- Pourquoi, je demande, surpris. Tu veux continuer ce que je n’ai pas pu finir ? Je te rappelle que c’est toi qui l’a fait partir.
Tes méthodes ne semblent pas fonctionner avec elle, car elle te connaît trop intimement. Laisse-moi m’en charger et tu auras ta réponse. Crois-moi.
- J’ai aucun doute là-dessus, dis-je en frissonnant. Ne la pousse pas au suicide, s’il te plait.
Oh, tu y tiens vraiment alors ?
- Je t’envoie l’adresse dès que je l’ai.

Je lui raccroche au nez en fronçant les sourcils, une légère appréhension dans l’esprit.

*

Jane sort du véhicule noir et blindé en laissant derrière elle l’homme armé qui ne la quitte presque jamais. Celui-ci l’a déposée devant une petite maison entourée de haies, avant d’aller se garer à quelques mètres. Elle soupire en tenant son sac à main de ses doigts fins, les lèvres pincées. Une fois sur le palier de la porte, elle appuie sur le bouton de la sonnette et recule d’un pas, patientant, le port droit.

Lorsque la porte s’ouvre, elle est satisfaite de trouver directement celle qu’elle était venue chercher. C’est toujours plus long et fastidieux de devoir expliquer à un proche la raison d’une visite de ce genre. Sans aucun sourire, Jane salue la jeune femme d’un lent mouvement de tête.

- Bonjour. Je suis Jane, nous nous sommes aperçues hier soir, dans la chambre de Logan, dit-elle, ses yeux perçants plantés dans ceux de Meylinn. Je dois m’entretenir de quelques sujets avec vous, auriez-vous l’amabilité de m’inviter chez vous ?

Bien qu’elle le demande avec toute la politesse et la bienséance dont elle sait faire preuve, le ton de Jane ne laisse aucune place au doute. Si Meylinn refuse, la conversation qu’elles doivent avoir se réalisera mais dans une tout autre ambiance.
@ Nemo


Vous pouvez retrouver mes personnages ici, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message si jamais l'un d'eux vous attire ~
Mes recherches et toutes les infos qui vont avec : ici ~

Rythme : Week-end // Environ 2 réponses par semaine en tout
Univers : Réel - Science-fiction - Post-Apo


Scarlett Thompson
Messages : 54
Date d'inscription : 21/08/2023
Crédits : Sunrise

Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Femme
Valise
Scarlett Thompson
Jeu 2 Nov - 13:09

Meylinn
Wilson

J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
J'ouvrais la porte, tout en essayant de calmer mes larmes. Je les essuyais d'un revers de la main avant de lever la tête vers notre visiteur. Il me fallut un peu de temps avant de la reconnaître, mais lorsque ce fut fait, je me félicitais d'être là à la place de ma grand-mère. Elle se présentait alors, tandis que j'effaçais une dernière larme sur mon visage, avant d'essuyer rapidement ma main sur mon t-shirt. Ses yeux s'étaient plantés dans les miens, installant rapidement un malaise. 

- Bonjour. Je suis Jane, nous nous sommes aperçues hier soir, dans la chambre de Logan, dit-elle. Je dois m’entretenir de quelques sujets avec vous, auriez-vous l’amabilité de m’inviter chez vous ?

Je restais un instant sans répondre, un peu prise de court par sa demande. Je paniquais aussitôt, comprenant que je mettais ma grand-mère en danger. Comment la faire partir d'ici ? Probablement qu'elle savait que ce n'était pas chez moi, mais bien chez ma grand-mère. Mais… Comment ? Comment m'avait-elle retrouvée ? J'eus soudainement un haut-le-cœur, me rendant compte à quel point j'étais coincée. Ils semblaient avoir des yeux et des oreilles partout… Je calmais mon angoisse avant de lui répondre. 

- Bonjour, dis-je en sortant de la maison, refermant la porte derrière moi pour protéger ma grand-mère. Je suis désolée pour cette impolitesse, mais cette maison n'est pas la mienne. Elle appartient à une personne que je voudrais protéger, et c'est pour cette raison que vous n'y êtes pas la bienvenue… 

Je marquais une petite pause, lui laissant le temps de comprendre que je ne lui laissais pas le choix. Je devais probablement afficher une mine sévère, ce qui devait rendre étrange avec mes yeux encore rougis. Ma grand-mère représentait tout ce que j'avais de plus cher. Je considérais que protéger sa vie n'était rien, en comparaison de tout ce qu'elle m'avait offert. 

- En revanche, je peux peut-être vous inviter ailleurs, ou bien vous donner rendez-vous à un autre moment…, proposais-je en échange, gardant toujours cet air un peu dur que je détestais arborer. 

Je penchais plutôt pour la deuxième option, sachant que j'étais encore en pyjama. Mon t-shirt AC,DC ample dissimulait mon petit short noir. Et bien que le soleil soit réchauffant, le vent était frais et me faisait frissonner. Mais j'imaginais bien que pour elle, ce n'était qu'un détail insignifiant. Et puis, j'estimais avoir déjà bien assez refroidi l'atmosphère en posant des limites quant à ma grand-mère. Comme je voulais qu'elle les respecte, je préférais au moins lui laisser le choix sur la proposition que je venais de lui faire. 
Nemo
Messages : 531
Date d'inscription : 10/02/2022
Crédits : Re°

Univers fétiche : Réel - fantastique - futuriste
Préférence de jeu : Les deux
NEMO
https://www.letempsdunrp.com/t4994-le-monde-de-nemo https://www.letempsdunrp.com/t5305-fourre-tout-du-poisson-clown#105985
Nemo
Lun 8 Jan - 11:07
La louve et la lapine
Logan Gray
36 ans
Chef de la mafia
Floride, USA
Célibataire, assez volage

Aussi compréhensible soit la demande de Meylinn, Jane reste impassible. Sans changer de ton ni de traits, elle jette un coup d’œil à sa montre de couleur argent. À peine tape-à-l’oeil, ce bijou est l’un des plus chers qu’elle possède.

- Notre conversation ne peut attendre. Je comprends néanmoins votre refus de m’inviter chez vous, c’est d’ailleurs très louable de votre part de protéger ainsi votre grand-mère.

Ses yeux perçants transpercent à nouveau ceux de Meylinn. Elle sait qu’elle lui fait peur et c’est tout ce qu’elle souhaite : être intimidante à ses yeux.

- Je vous propose que nous marchions dans le parc d’en face. Je vous attends, hâtez-vous. Dit-elle froidement en posant ses yeux sur les jambes nues de la jeune femme.

Sans attendre de réponse, la matrone tourne les talons et patiente quelques minutes.
Une fois que Meylinn arrive à sa hauteur, vêtue plus chaudement, Jane soupire et avance en direction de l’espace vert. Elle marche droit dans un silence cuisant. C’est seulement une fois arrivées au niveau de l’entrée du parc qu’elle entame enfin la conversation.

- Logan m’est très précieux. Je l’ai élevé du mieux que j’ai pu, avec les pots cassés que la vie dans les rues lui a laissé. Et pourtant je me rends compte que j’ai complètement failli dans son éducation. L’Organisation que nous avons construite ensemble est un projet des plus importants dans notre vie. Il ne peut pas se permettre de la mettre en danger. Et pourtant, en laissant entrer des inconnues chez lui, dans sa vie privée, c’est ce qu’il fait. Ces documents dont il vous a parlé sont capitaux pour le maintien en vie de notre projet. Ils pourraient nous faire couler en un rien de temps. Ces papiers étaient présents dans le bureau de Logan puis se sont volatilisés après votre départ précipité. Vous comprendrez que tout vous accuse. Cependant, je ne ressens aucune animosité ni malice en vous, uniquement de la naïveté et de la peur. À croire que vous ne saviez même pas que Logan est l’homme qu’il est.

Jane se stoppe et plonge ses iris glaciales dans celles de Meylinn, comme pour trouver l’information qu’elle recherche.

- Meylinn. Je pense que vous êtes assez intelligente pour comprendre que nous sommes dangereux et capables de beaucoup, surtout pour sauver notre peau. Je n’ai donc pas besoin de vous informer que nous savons tout de vous et de votre famille, en tout cas une grande partie. Sachez que si vous me cachez quelque chose, je ferai en sorte de détruire la moindre parcelle de joie et de bonheur qui croisera votre chemin. Votre vie ne sera plus qu’un océan de tristesse et de solitude. Jane laisse un court instant de répit et reprend de sa voix toujours monotone. Bien. Ceci étant dit, je vous laisse me compter votre version des faits, sans omettre le moindre détail. Vous savez ce qu’il vous en coûterait.
@ Nemo


Vous pouvez retrouver mes personnages ici, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message si jamais l'un d'eux vous attire ~
Mes recherches et toutes les infos qui vont avec : ici ~

Rythme : Week-end // Environ 2 réponses par semaine en tout
Univers : Réel - Science-fiction - Post-Apo


Scarlett Thompson
Messages : 54
Date d'inscription : 21/08/2023
Crédits : Sunrise

Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Femme
Valise
Scarlett Thompson
Mer 21 Fév - 12:42

Meylinn
Wilson

J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
Je baissais les yeux sur sa montre en même temps qu'elle, tout en observant sa manière d'exister. Elle semblait froide et puissante, comme si ces deux traits devaient aller ensemble dans une évidence parfaite. Lorsqu'elle prononça ces quelques mots, je beuguais sur le fait qu'elle sache à qui appartienne cette maison... J'eus un mouvement de recul involontaire, prise d'une peur qui me tordait le ventre instantanément. Comment pouvait-elle... ? Purée, pensais-je. Ils sont vraiment bien informés. Ça fait peur... Je frissonnais de savoir qu'ils connaissaient à présent mon plus gros point faible : ma grand-mère. Mon corps tremblait comme une feuille tandis que je reportais mon regard vers elle. Ses yeux semblaient vouloir me faire peur, mais il me sembla que j'étais déjà à mon maximum actuellement...

- Mey, tout va bien, demanda ma grand-mère de l'autre bout de la maison. 

- Oui oui, lançais-je assez fort pour qu'elle m'entende après quelques secondes. C'est... C'est une collègue de travail, je vais sortir avec elle quelques minutes, ok ? 

- Ok, mais couvre-toi mon Canard, cria t-elle tandis qu'elle s'éloignait de nouveau. 

Je reportais mon attention sur Jane, tandis que mon regard ne l'avait pas quitté des yeux. Elle m'avait tourné le dos, remarquais-je avant de refermer la porte pour aller me changer. Je mettais rapidement un jean et un sweat sans vraiment regarder ce que je prenais. J'avais la sensation que je devais aller vite, pour éviter des conséquences... Seigneur, mamie..., pensais-je en prenant une petite seconde de pause. Dans quoi est-ce que je t'ai embarquée... J'attrapais rapidement mes baskets tout en me maudissant d'être venue ici hier soir...

Après quelques pas dans le silence, et tandis que mon cerveau travaillait à plein régime sur des stratégies pour mettre ma grand-mère en sécurité, Jane reprit la parole. Sa longue tirade me fit froid dans le dos, confirmant mes peurs : grand-mère était bel et bien en danger à cause de moi à présent... Ça me donnait envie de pleurer, étrangement. Enfin, étrangement ou pas, finalement, vu tout le stress que j'avais vécu ces derniers temps. Le temps que je réussisse à remettre de l'ordre dans mes pensées, une larme avait coulé sur ma joue gauche. Je l'essuyais en reprenant le contrôle sur mes émotions.

- Je ne pense pas avoir ce carnet, Jane... Je... Vous avez raison, sur tout. J'étais juste une jeune femme innocente qui cherchait l'amour. Et je pensais l'avoir trouvé... Il avait beau avoir l'air rude, physiquement, il était si gentil... Et si doux... Et j'ai rien vu venir, dis-je en lui faisant face, lui montrant toute ma colère entremêlée à ma tristesse. Je ne savais rien de tout ça avant de me juste... Me faire kidnapper et tout. Mais, vous avez raison aussi sur un autre point... Logan ne sait pas tout. Je l'ai quittée il y a quelques semaines, parce que... On m'avait diagnostiqué un cancer des ovaires au stade le plus agressif. Les médecins ne me laissaient que 2/3 mois, au grand maximum... Ça m'a brisé le coeur, mais j'ai donc décidé que je préférais lui faire croire que j'étais une connasse plutôt qu'il me soutienne tandis que je mourrais à petit feu... Ironie du sort ? J'étais sur le point de renouer avec Logan lorsqu'il m'a enlevée, parce que, je cite "Il semblerait que c'était une fausse alerte" et que mon prélèvement ait été "échangé accidentellement avec celui d'une autre patiente"... 

Je laissais un blanc quelques secondes, prenant conscience que mes larmes étaient reparties. Je les essuyais avant de poursuivre : tanpis, elle me voyait pleurer, et alors ?!

- Mais vous vous rendez compte à quel point toute cette histoire est juste surréaliste ?! Avant tout ça, je croyais avoir rencontré l'homme de ma vie, et pourtant, ça ne faisait pas longtemps qu'on sortait ensemble. C'est vous dire comme j'étais amoureuse... Et vous savez le pire dans tout ça ? Cet homme me manque. Il était doux, et attentionné, et il semblait savoir tout ce qui me ferait plaisir. Et genre, en l'espace de quelques jours, j'ai appris que j'allais mourir, j'ai dû quitter cet homme parfait, j'ai appris que finalement non, je n'allais pas mourir, et je me suis faite p*tain de kidnapper par ce p*tain de mec soit disant "parfait". Qu'il aille se faire foutre, cet enf*iré, p*tain !

Lorsque je me stoppais, je ne m'étais pas rendu compte d'à quel point ma colère avait prit le dessus. J'essuyais de nouveau mes larmes avant de rajouter avec une petite voix :

- Je suis désolée d'avoir crié et d'avoir été grossière. J'imagine que vous comprenez que ça n'était pas contre vous...
Nemo
Messages : 531
Date d'inscription : 10/02/2022
Crédits : Re°

Univers fétiche : Réel - fantastique - futuriste
Préférence de jeu : Les deux
NEMO
https://www.letempsdunrp.com/t4994-le-monde-de-nemo https://www.letempsdunrp.com/t5305-fourre-tout-du-poisson-clown#105985
Nemo
Sam 9 Mar - 12:31
Fatale erreur
Logan Gray
36 ans
Chef de la mafia
Floride, USA
Célibataire, assez volage

La posture droite, Jane regardait dans les pupilles qui lui faisaient face sans ciller. Elle écoutait avec attention les paroles de la jeune femme qui lui semblèrent être aussi honnêtes que possible. Elle ne la coupa pas une seule seconde durant son monologue tempétueux. Apparemment, elle avait plusieurs choses à évacuer. Jane était une femme avant d’être la matronne d’une organisation criminelle, et elle savait ce que pouvait endurer Meylinn aux côtés d’un homme comme Logan. Elle restait compréhensive et un soupçon de pitié fleurit en elle. Rien dans sa stature et ses traits figés ne laissait cependant entrevoir la faiblesse qu’elle venait de ressentir. Elle avait été jeune elle aussi, fut un temps. Elle en avait connu des histoires de garçons décevants, similaires à la sienne. Mais elle avait su rebondir, ce que la jeune femme n’avait pas l’air de savoir faire actuellement.
La mention de la tragédie qu’avait dû vivre Meylinn en apprenant cette erreur de diagnostic ne fit ni chaud ni froid à la vieille femme. C’était un coup dur, certes, mais tout le monde devait en vivre pour pouvoir aller de l’avant. Comme à son habitude, elle ne traduisit aucune émotion sur son visage.
Les larmes de sa cadette dévalèrent les pentes déjà rougies de ses joues sous son regard las. Elle soupira discrètement, agacée d’avoir affaire à une telle faiblesse. Cependant, un léger rictus se dessina sur ses lèvres fines lorsqu’elle entendit les injures à l’encontre de Logan. Il les méritait, sans aucun doute.

Elle pencha la tête de quelques millimètres sur le côté, les lèvres toujours autant pincées.

- Meylinn vous êtes une jeune femme remarquable et courageuse, ne vous laissez pas abattre par un homme comme lui. Celui que vous avez rencontré et dont vous êtes tombée amoureuse n’existe pas, rentrez-vous ça dans le crâne. Logan mérite sans aucun doute tout ce que vous lui reprochez et je n’ai aucun argument en sa faveur pour vous faire croire le contraire. Il est ce qu’il est et il n’est absolument pas fait pour vous. En d’autres termes, vous n’êtes absolument pas faite pour ce genre de vie. J’espère que vous aurez l’intelligence de ne plus tenter de le retrouver. En ce qui le concerne… J’en fait mon affaire. Il s’est trompé sur votre compte, c’est certain. Vous n’avez pas le cran nécessaire pour fomenter un plan pareil. Je ne veux plus vous voir ensemble. Trouvez un sens à votre vie et prenez cette erreur de diagnostic comme une récompense. Vous êtes en vie et en bonne santé, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Cessez donc de vous plaindre et de geindre. Prenez soin de votre grand-mère, les vieilles femmes ne sont pas aussi fortes qu’elles peuvent le montrer.
Ce fut un plaisir Meylinn.


Jane hocha la tête et lui tourna le dos, revenant sur les quelques pas qu’elles avaient parcouru. Elle se stoppa et, sans se retourner, ajouta d’une voix glaciale :

- Je n’ai évidemment pas besoin de vous rappeler que j’ai des yeux partout dans cette ville et que je ne vous ménagerai pas s’il le faut. Restez silencieuse, Meylinn.

De retour dans sa voiture, accompagnée de son homme de main, Jane réfléchit longuement à ce qu’elle venait d’apprendre. Logan s’était sans aucun doute fourvoyé sur Meylinn. Et pourtant, les documents en question avaient bel et bien disparu. Alors, qui était l’auteur de tout ça ?

*
Le lendemain

Le portable en main, je le fais tournoyer entre mon pouce et mon index, en soupirant comme un bœuf. La journée d’hier ne s’est pas vraiment déroulée comme je l’aurai souhaité. Lorsque Jane m’a fait son rapport, elle a été sans appel : Meylinn n’y est pour rien. Elle a ajouté qu’en plus d’être innocente, elle était complètement traumatisée par mes faits et gestes de ces derniers jours. Ce n’est pas ce que je voulais… Enfin, pas à ce point… Si elle avait été la voleuse, nous aurions pu nous expliquer et nous arranger par de « beaux gestes » pour passer la pommade. Elle serait peut-être même entré dans l’Organisation, à coup de manipulations. Mais là… Il n’y a rien. Pas une once de revanche, pas un soupçon d’intelligence de sa part. Rien. Je me demande bien pourquoi je l’ai choisie.
Mais son message… Ce dernier message qui me trotte en tête depuis hier. Elle avait fini par revenir vers moi en s’excusant. Et si tout n’était pas vain ? Malgré les recommandations -les ordres plutôt- de Jane, je n’ai qu’une envie, et elle n’est pas des plus innocentes. Je veux qu’elle soit mienne, qu’elle m’appartienne. J’ai jeté mon dévolu sur cette nana, sans pouvoir l’enlever. C’est trop tard maintenant. Elle sera à moi, c’est une promesse que je me fais.
@ Nemo


Vous pouvez retrouver mes personnages ici, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message si jamais l'un d'eux vous attire ~
Mes recherches et toutes les infos qui vont avec : ici ~

Rythme : Week-end // Environ 2 réponses par semaine en tout
Univers : Réel - Science-fiction - Post-Apo


Scarlett Thompson
Messages : 54
Date d'inscription : 21/08/2023
Crédits : Sunrise

Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Femme
Valise
Scarlett Thompson
Dim 14 Avr - 16:03

Meylinn
Wilson

J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
Je voyais bien dans ses yeux que ce n'était pas le genre de femme à s'émouvoir pour si peu, voir même à s'émouvoir tout court. Mais au moins, j'avais pu tout sortir, et j'étais étrangement soulagée. Je replaçais une mèche de mes cheveux que le vent avait décoiffés encore davantage. Je me demandais une seconde ce qu'il pouvait bien se passer dans sa tête à cet instant précis avant de détourner le regard. Je croisais les bras sous ma poitrine. Le temps était aussi gris que mon humeur, et le vent aussi sec et froid que mon cœur.

Lorsque mon regard se reposait sur elle, il me sembla voir de l'agacement dans son regard. J'effaçais cette idée de ma tête rapidement : je n'avais pas besoin de sa pitié. Ni besoin de rien venant de sa part d'ailleurs. Ceci dit, le petit sourire qu'elle esquissait ne m'était pas destiné, je le comprenais aisément. Elle avait l'air d'avoir apprécié mon énervement à l'encontre de son petit protégé. Leur relation semblait mêlée d'étrange, de haine et d'une autre chose que je ne saisissais pas vraiment. Avaient-ils couché ensemble, ou quoi... ? J'eus un haut-le-cœur à cette pensée, mais ces gens avaient l'air tellement dérangés... Tout me paraissait possible avec eux.

J'écoutais attentivement sa réponse. Elle avait raison : mon Logan n'existait pas. J'étais suffisamment saine d'esprit pour ne pas chercher à le revoir et lui demander des réponses. Je frissonnais en me souvenant de son comportement la veille... Cet homme était clairement dangereux. Étrangement, mon cœur se serrait quand elle me disait que je n'avais pas le cran de faire une telle chose. Peut-être avait-elle raison. Mais comment savoir, puisque je n'avais jamais trempé dans de telles choses avant ? Je soupirais intérieurement, laissant cette réflexion en suspens. Elle avait raison : j'allais bien. Il fallait que je reprenne ma vie en mains à présent.

Je lui adressais un signe de tête lorsqu'elle me présenta ce que j'espérais être des adieux. Sa menace ne me fit ni chaud ni froid, cette fois-ci. Je savais qui j'étais, ce que j'avais fait et ce que je n'avais pas fait. Je savais que je ne craignais rien. J'aimais croire que, bien que froide, elle n'aurait pas de temps à perdre à torturer des innocents.

Le lendemain

J'étais retournée chez moi dans l'après-midi de la veille, après avoir aidé ma grand-mère avec diverses tâches dans sa maison. Je l'avais remercié un million de fois pour tout ça, et je savais qu'elle me questionnerait de nouveau sur tout ça, un jour, quand j'irais mieux. Elle avait dû sentir à quel point j'étais affaiblie, et à quel point j'avais besoin de repos.

Mes collègues avaient été heureux d'apprendre que je revenais travailler à la clinique la semaine prochaine, même si le médecin m'avait demandé de ne reprendre qu'à temps partiel pour commencer. Il était particulièrement attentif à ma santé mentale, et m'avait dit que j'avais vécu un réel traumatisme avec cette erreur – s'il savait...

Quoiqu'il en soit, je m'étais décidée à me reprendre en mains, cherchant à présent mes ordonnances dans le bazar de mon bureau. Mon appartement avait été mis sens dessus dessous, autant par moi que par mes kidnappeurs... Je me souvenais avoir balancé mes feuilles de rage, quelques jours après avoir appris mon faux diagnostic. Je soupirais, ne trouvant pas ce que je cherchais. Je m'attaquais alors aux feuilles qui étaient à terre, mais rien non plus : je ne retrouvais pas l'ordonnance dont j'avais besoin : celle pour ma crème cicatrisante, pour masser ma cicatrice. D'ailleurs, je remarquais qu'elle était douloureuse dernièrement – peut-être avais-je subi un peu trop d'action, pour quelqu'un qui devait se reposer. Sans blague...

À deux doigts de craquer, je me laissais tomber sur le sol contre un mur. Je pris ma tête dans mes mains quelques secondes avant de tourner ma tête pour la poser contre mes genoux. C'est à ce moment-là que j'apercevais des feuilles sous mon canapé. Mon cœur ratait un battement : c'était sûr, elle était là ! J'allais arriver à surmonter toute cette histoire, et tout irait mieux. Je m'allongeais sur le sol, passant le bras sous mon canapé en me répétant que je pouvais y arriver, que j'allais y arriver, quel que soit le temps que ça prendrait : je serais heureuse, j'aurais un mari aimant, des enfants, une maison, et une vie bien rangée. Je trouverais l'amour.

Lorsque j'eus fini de rassembler les feuilles, je retrouvais rapidement mon ordonnance. Tandis que mon cœur se remplissait de joie, je m'apercevais que certaines feuilles m'étaient étrangères...

- Non, murmurais-je en tremblant comme une feuille.

Je posais mon ordonnance par terre, à ma droite. Mes yeux lisaient les premiers lignes de l'une des feuilles “Mila Ervis, 19 ans (20.09.2004) , 1m67, 69kg, Provenance : Californie, San Diego, Acheteur : Daï Liu, Japon”. Je m'arrêtais de lire, tremblante... Ça ne pouvait pas être ça. Ce n'était pas possible. J'attrapais mon ordinateur, sur le bureau à côté de moi, puisque mon téléphone avait disparu. Mes mains tremblaient tellement que je mis une éternité à taper son nom sur Internet. Lorsque je réussis enfin, je lus dès le premier article qu'il s'agissait d'une affaire d'enlèvement encore irrésolue.

- Non, me dis-je doucement en laissant retomber mes mains sur mes cuisses. Non, bordel, non !

En état de choc, je relisais les lignes que je venais de lire. Elles prenaient environ 1/4 de la feuille... La feuille était recto-verso. Et il y avait en tout une dizaine de feuilles... Aucune n'étant incomplète. Ce qui laissait présager que ces victimes étaient loin d'être les seules.

- Bordel de merde...
Nemo
Messages : 531
Date d'inscription : 10/02/2022
Crédits : Re°

Univers fétiche : Réel - fantastique - futuriste
Préférence de jeu : Les deux
NEMO
https://www.letempsdunrp.com/t4994-le-monde-de-nemo https://www.letempsdunrp.com/t5305-fourre-tout-du-poisson-clown#105985
Nemo
Sam 13 Juil - 14:46
Le fond du trou
Logan Gray
36 ans
Chef de la mafia
Floride, USA
Célibataire, assez volage

- Commence pas à m’faire chier Stephen. Je t’ai dis que j’m’en occupais.

La rage et l’impatience avaient commencé à monter dès lors que j’avais vu son putain de nom sur mon agenda. Je dois très certainement avoir l’air menaçant, avec mes poings serrés à sang et mon regard fermé, pourtant cet énergumène trouve bon ton de me sortir des répliques sarcastiques tout en faisant les cent pas dans mon bureau. Là, tout de suite, alors que la suite pour l’Organisation se veut de plus en plus flou, j’ai bien envie d’éclater sa petite tête de connard.

- Je sais pas si je me suis bien fait comprendre. C’est toi qui gère l’Organisation en apparence, mais tu sais très bien qu’il y en a plusieurs au-dessus et à côté qui peuvent de dézinguer illico. Et je peux te dire qu’ils t’ont dans le viseur depuis quelques jours.

Ses petits yeux rentrés dans leurs orbites sont jaunes et son teint rougeoyant s’éparpille de ses pommettes à son crâne chauve.
Je soupire et sors une cigarette de mon paquet, l’allume devant lui et la porte à mes lèvres. Rien n’est meilleur que de se porter une bonne dose de tranquillisant dans le sang. À ce stade c’est de toute façon devenu obligatoire si ce cher Stephen souhaite repartir d’ici vivant.
Je me lève de mon fauteuil derrière le bureau et m’avance vers celui qui pète plus haut que son cul. Il recule à mon approche et doit relever les yeux pour les garder dans les miens.

- Tu sais très bien que t’es à deux doigts de littéralement passer par la fenêtre. Je vais être clair. Tu m’as pourtant pas l’air aussi con que tu peux le laisser paraître, hein, Stephen ? Est-ce que tu peux m’expliquer ce que je suis en train de foutre actuellement ?

Il me regarde en fronçant les sourcils, ne sachant pas où je veux en venir. Il hésite mais ne se laisse pas marcher dessus.

- Certainement pas ce que tu devrais faire en tout cas.

- Ah oui ? Et pourquoi selon toi ? Qu’est-ce qui m’empêche de faire mon boulot là ?

Il hésite à nouveau en ouvrant sa bouche muette. J’ai envie de lui enfoncer mon mégot dans la gorge et de lui cramer sa langue de vipère.
C’en est assez. Je l’empoigne de toute ma force par le col de sa chemise transpirante et le plaque contre le mur le plus proche. Des verres s’éclatent par terre.

- Ça fait trois putains d’heures que tu me tiens la jambe, est-ce que tu sais c’que j’aurais pu faire en trois heures si t’étais pas venu m’faire chier ? Tu m’prends pour un lapin de trois semaines avec tes conseils à la con, je suis ici depuis que j’suis en âge de baiser. Tu penses vraiment que je sais pas dans quelle merde je suis ? Mais tu veux que j’te rappelle un truc enfoiré ? Dans la hiérarchie JE suis au-dessus de ta tronche. T’es mon esclave, rien d’autre. J’pourrais t’éclater la face au sol, te dépiauter, te bouffer, personne bougerait le p’tit doigt. Je sais c’que j’ai à faire, je sais faire mon boulot. Va faire le tien, dégage d’ici. J’te revois dans la minute et tu pourras dire adieu à ta vie de merde.

Il déguerpit dès que je le lâche en laissant la porte grande ouverte derrière lui. Ma colère explose avec le mur sous mon poing. Des gouttes de sang tombent sur le parquet, je grimace en observant mes plaies au bras rougir.
J’ai vraiment beaucoup trop d’égo. Si j’avais un tant soit peu d’amour propre, je crois que je me liquiderais ici même. C’est sans doute comme ça que ça va finir, de toute façon. Je pourrais pas passer entre les mailles du filet éternellement.

*

Les bandages refait à la va-vite et la colère passée, je me retrouve devant un endroit que je connais plutôt bien. La dernière fois… j’étais reparti d’ici avec un beau paquet. J’espère pouvoir repartir avec le même.
Je toque et patiente.
Lorsqu’elle ouvre, je lui offre un sourire taquin en lui montrant le message qu’elle n’a jamais envoyé sur son propre téléphone portable.

- Jane m’a dit que t’avais rien à voir avec tout le bordel dans lequel je suis. T’as plus rien à craindre maintenant, tant que tu gardes ces magnifiques lèvres fermées. Écoute, je suis désolé de t’avoir fait peur. J’ai tendance à être un peu sanguin parfois, mais dans certaines situations, c’est… sympa.

Je fais mon possible pour être doux sans pour autant repasser pour cet incapable de « petit-ami parfait » qu’elle pensait que j’étais. J’essaie de rester moi-même, mais avec mon bras mal fagoté dans ses bandages déjà rosés, je ne pense pas que ce soit trop difficile à avaler.

- On va le boire ce verre ?
@ Nemo


Vous pouvez retrouver mes personnages ici, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message si jamais l'un d'eux vous attire ~
Mes recherches et toutes les infos qui vont avec : ici ~

Rythme : Week-end // Environ 2 réponses par semaine en tout
Univers : Réel - Science-fiction - Post-Apo


Scarlett Thompson
Messages : 54
Date d'inscription : 21/08/2023
Crédits : Sunrise

Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Femme
Valise
Scarlett Thompson
Dim 21 Juil - 1:52

Meylinn
Wilson

J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
Je venais de passer des heures devant ces feuilles, à chercher sur Internet chacun des noms, découvrant à chaque nom une disparition jamais résolue. Mon cœur avait loupé un battement à chaque nouveau nom que je vérifiais. J’étais à la fois terrifiée et complètement perdue. J’avais la sensation que jamais je ne serais jamais suffisamment protégée pour pouvoir révéler ce secret à qui que ce soit. J’avais été en colère, puis j’avais pleuré mon impuissance avant de m’endormir, en boule par terre, toujours à côté de mon bureau.

Lorsque je m’étais réveillée, il était déjà tard et je n’avais rien mangé de la journée. J’étais épuisée de ce que j’avais découvert. J’étais allée prendre une douche pour tenter de me laver de toutes ces informations – sans succès. J’avais lavé chaque centimètre de ma peau et de mes cheveux, chaque petit recoin de mon corps. Pourtant, lorsque je sortais enfin de ma douche pour me sécher, j’avais toujours cette impression d’être devenu un humain détestable qui me collait à la peau.

J’enfilais une culotte et une de mes nuisettes légères. J’observais mon décolleté dans le miroir et le début de mes cuisses disparaissant sous le tissu, me faisant la réflexion que ce corps ne m'apparaissait plus du tout attirant. Je me dégoûtais. J’aurais dû aller voir la police directement après avoir découvert tout ça. J'aurais dû offrir des réponses aux familles des victimes et peut-être même sauver les victimes si elles étaient toujours en vie. J’aurais dû préférer la vie de toutes les futures kidnappées à celle de ma grand-mère et la mienne. J’aurais dû… Pourtant, je n’avais pas encore pu m’y résoudre, marquant mon âme à jamais. Ou peut-être étais-je en train de changer d’avis ? Peut-être ne pourrais-je jamais vivre avec ce secret ? Alors ma vie et celle de ma grand-mère pouvaient être comptées en minutes, et je devais savourer ce temps devenu précieux.

Je soupirais avant de m’extirper du miroir pour aller échanger ma nuisette contre un body en dentelle rouge, mon préféré. Par-dessus celui-ci, j’enfilais la petite robe noire que j’avais achetée quelques jours avant mon opération. Je jetais un nouveau coup d’œil au miroir. Résolue à mourir pour démanteler cette organisation, je me trouvais déjà beaucoup plus sexy. Je séchais et bouclais mes cheveux avant de maquiller mes yeux d’un trait d’eye-liner et de mascara. Satisfaite du résultat, j’adressais un sourire triste à mon reflet. Mon plan était simple : j'allais aller chez ma grand-mère et tout lui révéler, puis nous irions ensemble déposer mon témoignage.

Je rassemblais les feuilles qui étaient restées éparpillées au sol, celles qui constituaient la preuve de l’existence de l’organisation qui allait me tuer. Je rassemblais de nouveau mon courage avant de soigneusement les placer dans une pochette noire, puis dans mon sac à main. Peut-être pouvais-je en faire des photocopies et les déposer anonymement d'abord ? Mais alors une question subsistait : étais-je surveillée ? Si je l'étais, alors je serais tuée rapidement après avoir déposé ces documents. Et peut-être même que ces documents à eux seuls ne suffisaient pas à les incriminer. Alors ma mort aurait été inutile. Je m’apprêtais à attraper mes talons noirs lorsque l’on toqua à la porte. Mon ventre se noua de peur, mais je réussis à reprendre le contrôle en me disant que tout ça était derrière moi, au moins jusqu’à ce que j’aille déposer ces preuves aux forces de l’ordre. Je soupirais et me maudissais de ne pas avoir de judas avant d’ouvrir la porte.

J’écarquillais grand les yeux en m’apercevant qu’il s’agissait de Logan. Ma respiration se coupa et je reculais d’un pas, sous l’emprise de la peur. Je me glaçais ensuite sur place… Savait-il ? Savait-il finalement que c’était moi qui possédais ses précieux documents ? Comment l’avait-il su ? Avait-il implanté un virus de surveillance sur mon ordinateur ? Ou bien des caméras chez moi ? Ce qui voudrait dire qu’il m’avait vu nue, 20 minutes plus tôt. Cette pensée me donnait la nausée, et je remarquais alors que mon cerveau était soudainement devenu hyper-actif. Son sourire me tétanisait encore davantage tandis que le flot de mes pensées – ou plutôt, de ma panique – se stoppait pour se concentrer sur ces mots.

- Jane m’a dit que t’avais rien à voir avec tout le bordel dans lequel je suis. T’as plus rien à craindre maintenant, tant que tu gardes ces magnifiques lèvres fermées. Écoute, je suis désolé de t’avoir fait peur. J’ai tendance à être un peu sanguin parfois, mais dans certaines situations, c’est… sympa, dit-il avec un ton doux qui ravivait ma panique encore plus que s’il avait été en colère.

J’en concluais qu’il n’avait aucune idée ce que je m’apprêtais à faire. Je baladais rapidement mon regard sur sa main bandée qui semblait avoir souffert de l’un de ces accès de colère. Je frissonnais, remerciant Dieu de m’avoir épargné cette nouvelle scène de violence. Je priais alors pour une mort rapide et sans douleur, sans pour autant y croire. Je remarquais alors juste maintenant mon téléphone dans son autre main, avec le message que je m’étais apprêté à lui envoyer juste avant de m’être fait enlevée deux jours plus tôt.

- On va le boire ce verre, demanda-t-il finalement après avoir laissé quelques secondes de pause.

Je réalisais alors que j’allais devoir paraître la plus normale possible, bien que j’étais complètement terrorisée. Je réalisais rapidement que, de toute manière, ces documents ne changeaient rien à ma terreur, ne faisant que l’amplifier. Je prenais alors la décision de lui montrer le visage de la jeune femme complètement sous l’emprise de la peur qui faisait partie de moi depuis mon enlèvement. J’allais refuser son offre, lorsqu’une question me venait alors. Que ferait-il si je refusais ? Est-ce qu’il… ? Non. Il en était hors de question. J’allais mourir, je le savais. Mais je refusais catégoriquement de souffrir davantage avant ça. Je décidais alors de lui offrir un sourire remplie de tristesse. Penserait-il que ça serait à cause de mon cœur brisé ? Peut-être. Peut-être n’aurait-il pas tord non plus ? Je l’avais oublié trop facilement, mais j’avais aimé cet homme d’un amour pur, que je n’avais jamais connu avant… Je mis un terme à ces pensées avant que mon temps de réponse ne soit trop long.

- Ouais, dis-je en plantant mes yeux dans les siens tandis que son regard me faisait tout oublier.

Le ventre plus noué que jamais, je faisais un pas en dehors de chez moi. Oh, j'avais pensé à laisser mes documents chez moi. Mais ne serait-ce pas parut suspect de ma part ? Il aurait probablement eu des doutes, et je devais absolument rester en vie jusqu'à pouvoir aller déposer ces preuves. Je pris une respiration difficile tellement j'étais tendue, avant de me retourner pour pouvoir refermer la porte de chez moi. La tension était très probablement palpable, mais je m'en fichais et décidais que s'il me questionnait, j'avais déjà largement de quoi expliquer mon angoisse sans l'existence de ces documents dans mon sac. J'avais refermé ma porte le plus rapidement possible, nerveuse de ne pas avoir les yeux sur lui - même si je ne faisais absolument pas le poids contre lui.

- Avez-vous des pistes concernant ce que vous avez perdu, demandais-je alors en me retournant vers lui, tentant tant bien que mal de paraître la moins nerveuse possible.
Contenu sponsorisé
Un équilibre fragile (avec Nemo) [+18]
Page 2 sur 2
Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers réel :: Amérique du Sud-
Sauter vers: