La situation Lui: Tueur à gage dont le nom n'est plus à faire qui a un contrat sur une personne et qui doit s'en acquitter (mon perso). Cette personne qui en sait trop, qui a vu LA chose de trop qui pourrait faire couler un gang (à voir avec vous quel sorte de gang) et qui se jure de ne pas en parler à personne et qui continue sa vie. Petit hic, c'est une femme et mon perso ne tue pas de femme. Sur quoi ça pourrait déboucher? Une romance? Une amitié profonde?
TW: Évocation de drogue/alcool/prostitution, meurtre, torture, language vulgaire, images graphiques. Si ce sujet vous es sensible, prière de ne pas lire
John "Hunter" Malone
J'ai 50 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Restaurateur officeusement, tueur à gage officiellment et je m'en sors Très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. John a grandit à Waco au Texas. Son père était un petit dealer de drogue qui avait de grande ambitions mais qui finissait toujours par aller faire ds aller-retour en prison. Presque élevé seul avec sa mère, d'origine mexicaine, il a tenté au mieux de la protéger quand son père voulait la rouer de coups. Jeté dehors à 16 ans, suite à avoir joint un gang de rue (pour aider sa mère avec les finances), il trouve en eux un semblant de famille et lentement il se fait entraîner pour être tueur à gage.
Homme de peu de mots, il ne parle pas pour rien dire. C'est un observateur, un calculateur. Quand il fait ses recherches il est méticuleux, il n'oublie pas un détail. Il chasse, il traque (de là le Hunter=chasseur en français) pour tomber sur sa "proie" quand il ne s'y en attend pas. Il s'entraîne presque à tout les jours pour garder la forme. Il sait se battre, se défendre. Il a une petite affection pour la torture. Ça doit être son côté sadique aller savoir. Son mojo: "Être alerte et toujours en contrôle". Phrase que son mentor lui répétais sans cesse. Il ne tue jamais de femme. S'il y a une femme soit il refile le contrat à quelqu'un d'autre, soit il leur file un paquet de fric et leur fait assez peur pour qu'elles ne reviennent jamais.
Dans la vie réelle, il a son resto pour ne pas éveiller les soupçons. Dans son monde, sa réputation le précède déjà. Froid, sans-coeur, cruel, dangereux, efficace. Quand on le voit on sait qu'on ne s'en sort pas et il se fait appeler Hunter dans son monde, il ne veut pas qu'on sache son véritable nom. C'est un homme qui passe parmi les autres, on le remarque à peine si ce n'est que par son air froid. Il aime sa tranquilité et a en horreur les personnes soûles.
Maintenant âgé de 50 ans, il sait qu'il n'en a plus pour longtemps ans ce "buisness" et ça le fait paniquer car il ne sait pas ce qu'il fera.
Je venais de me remettre de mes blessures de mon dernier contrat et j’étais à m’entraîner pour renforcer mes muscles mais aussi mon endurance. Je n’étais plus aussi jeune que j’étais alors je devais être d’autant plus prudent. Déjà la cinquantaine et c’était presque un miracle que je sois rendu à mon âge vu le métier que je faisais. Je savais que j’en avais pas pour longtemps non plus soit parce qu’il faudrait que j’arrête soit parce que je me ferais buter. J’espérais presque le deuxième parce que la première me faisait paniquer. Enfin toujours est-il que je venais de finir mon entraînement et j’allais filer sous la douche quand mon téléphone sonna. Merde… pas un autre contrat? Je venais à peine de me remettre de l’autre! Néanmoins je le pris et je fus surpris d’entendre mon principal commanditaire me dire de venir le voir illico. Avec la promesse que j’arriverais rapidement, je raccrochai et allai dans la douche. Je mis mon éternel complet noir, et resserai ma cravate jetant un regard dans le miroir. Un coup de brosse pour lisser mes cheveux vers l’arrière et je sautai dans ma Mustang noire et prit le chemin du gang en question. Quand j’arrivai, je vis les regards se lever vers moi et certains se reculèrent en me voyant. L’avantage dans mon métier et qu’on était efficace c’est qu’on état craint. On avait peur de moi. Je sais ce qu’on disait sur mon compte. Que j’étais froid, sans-coeur, cruel, sadique même. Je n’avais jamais démenti, je me tenais même à la hauteur de ses rumeurs et ce qui avait fait ma réputation. Si j’avais commencé ma carrière dans les gangs maintenant j’étais un loup solitaire et j’aimais bien mieux ça ainsi. Je pouvais bosser pour qui je voulais et mes commanditaires savaient que le job serais bien fait. En arrivant devant la porte du bureau du chef deux pseudos gardes au muscles bien défini me barrèrent la route. Je haussai un sourcil en les voyant faire avec leur air de gros dur.
- Je viens voir le chef…
- Allez petits cons, vous savez qui sait. Entre Hunter!
Je passai entre eux et refermai la porte derrière moi, m’assied sur un des fauteuils dardant mon regard noir sur mon commanditaire.
- Tu voulais quoi Snake?
- J’ai entendu dire que ton dernier contrat t’a donné du fil à retordre. Ça va maintenant?
- Oui ça va mais j’imagine que tu ne voulais pas me voir pour savoir pour mon dernier contrat.
- Non évidemment. J’ai un boulot pour toi. Ça sera facile à côté.
- Dis toujours, je verrais après.
Il était défoncé. Ça se voyait à ses yeux rouges, à comment il reniflait et même ses gestes saccadés. J’avais été dealer avant d’être former tueur à gage et des gens complètement stone j’en avais vu des tas… et je les avais en horreur. Il me glissa une enveloppe que je pris. En tirant les papiers je vis la photo et le nom de ma cible: une femme. Je fronçai les sourcils légèrement car c’était connu que je ne tuais pas de femme. Jamais. Je relevai mon regard vers lui en reposant l’enveloppe.
- Tu sais que je ne prends pas de contrat concernant les femmes.
- Attends! Elle, elle en sait trop. Elle pourrait faire couler le gang. Si elle parle au flic on se fait tous coffrer et tu sais quel empire j’ai ici. Les armes, la drogues et même les filles.
- Tu es entrain de me dire qu’elle, c’est une de ta bande? Et tu veux que moi je la tue? mais t’es complètement débile! Et si on remonte à moi tu y as pensé à ça Snake?
- Tué, tué… les grands mots. Disons que la faire disparaître est une option aussi. Une disparition éternelle quoi.
- Non,demande à quelqu’un d’autre, je ne le prends pas.
Je glissai l’enveloppe vers lui en me levant ronchonnant déjà qu’il m’ait déranger pour une connerie pareille. Je rattachai mon bouton de veston pour me préparer à partir.
- Je pourrais demander à quelqu’un d’autre… et te faire passer ça sur le dos Hunter tu le sais ça. J’ai le bras long…
Je me figeai et me tournai vers lui en le toisant durement du regard. Il n’oserait pas! Oui il oserait. Pas pour rien que son surnom était Snake. Il était vil, sournois et je savais oui de quoi il était capable. Donc option 3 à mon arrêt dans le métier: la taule. Je poussai un soupir et prit l’enveloppe en plantant mon regard dans le sien.
- Pour cette fois, mais n’en abuse pas. Parce que je te jure que tu vas savoir pourquoi je m’appelle Hunter.
Sans un regard de plus, je sortis de ce bureau en me disant que non je ne tuerais pas cette femme mais en prime, j’allais la protéger et lui trouver un endroit sûr loin de cette bande de connards.
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némésis
Lun 25 Sep - 4:14
Evangeline Clarke
J'ai 28 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis escort-girl, occasionnellement prostituée et je m'en sors plus que bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, et mon métier, je suis célibataire et je m'en fiche. ○ Evangeline n'est pas originaire de New York, elle vient d'un petit village dans le Michigan. ○ Son père est un pasteur chrétien, avec son épouse iels ont eu sept enfants, Evangeline est la sixième de la fratrie, la seconde fille ; elle ne parle jamais de sa famille. ○ Elle est arrivée, seule à New York à l'âge de seize ans, son but est d'aller à Los Angeles mais elle a du mal à quitter certaines personnes à New York. ○ Non, elle n'a pas honte de son métier, bien au contraire, pour s'amuser et essayer elle a tourné dans trois films pour adulte, et là non plus elle ne ressent aucune honte. ○ Pour son travail elle utilise le prénom « Eve », elle trouve cela ironique. ○ Elle joue les idiotes devant les hommes pour qu'il se sentent supérieur à elle, ce qui fait qu'elle obtient presque toujours ce qu'elle désire. ○ Autrement c'est une véritable femme fatale, elle s'est forgée une carapace dure, impénétrable, se protéger du monde c'est sa devise.
Dans la salle de bain, une musique quelque peu morose résonnait doucement entre les murs partiellement recouvert de carreaux blancs, l'ambiance dépressive détonnait de part le sourire qu'abordait Evangeline, plongée dans son bain coloré d'un rouge pâle, décoré de pétale de rose, sur le plateau traversant la baignoire, un verre de vin, des bougies, un cellulaire portatif et un livre reposaient tandis qu'elle laissait sa tête pencher en arrière, observant le plafond d'un œil calme, presque serein, bien loin d'imaginer qu'une cible s'était peinte dans son dos.
La merveilleuse technologie tout droit importée du Japon lui permettait de rester autant de temps qu'elle le désirait dans un bain qui restait aussi chaud qu'elle le souhaitait, à lire, se perdre dans ses pensées — ou, dans certaines occasions, profiter d'un moment à deux. Ainsi, près d'une heure suite à son entrée dans l'eau, la brune se saisi d'un peignoir rouge, brodé de ses initiales, et l'enfila pour rejoindre sa chambre, une pièce peut-être trop grande pour une personne qui vivait seule — partageant l'espace avec un chat — cela ne la dérangeait pas, avoir le dernier étage d'un immeuble avait été l'une de ses priorités lors de ses recherches, tout était grand, trop grand.
Sa routine commença, en premier lieu ses cheveux demandaient une attention toute particulière, une crinière longue et ondulée, bouclée dans certains cas de figure, habituée cela ne lui prit qu'une trentaine de minute, elle laisserait l'air frais de la journée faire le reste, donner à ses mèches une allure plus gonflée. Ses vêtements, déposés au préalable sur le lit, vinrent décorer son corps, révélateurs de ses formes, aguicheurs sans en dévoiler plus qu'elle ne le désirait, cette après midi Evangeline sortait pour s'amuser, accompagner des amies dans leur recherche de robe de mariage, pas celle d'un client ou de quelqu'un pour passer le temps. La dernière étape était toujours le maquillage, le visage, ses yeux sombres soulignés d'un trait marron, surligné par une ligne noire, le nez et les joues poudrés d'un rose pâle, un rouge à lèvre cerise pour couronner le tout. S'armant de son petit sac, téléphone à la main, là voilà fin prête à sortir retrouver ses comparses de la journée, tendrement elle déposa un baiser sur le pelage blanc du chat qui dormait paisiblement sur l'une des fournitures du loft, puis d'un vague regard en arrière elle s'assura de ne rien oublier et ses pas la menèrent alors jusqu'à l'ascenseur.
Pour se rendre jusqu'à la boutique choisie par la future mariée, il lui fallu traverser la moitié de la ville, à l'arrière d'un taxi pour des raisons de praticité, pas question de sortir sa voiture, Evangeline comptait boire bien assez pour ne pas réussir un seul éthylotest — n'était-ce pas ce que les femmes faisaient dans les films après tout ? En sortant de la cage de fer, la brunette fut accueillie par les petits cris enjoués de ses amies, qui semblaient déjà surexcitées à l'idée de voir la jeune fiancée essayer des robes qu'elles jugeraient avec la conviction d'un homme blanc sur un sujet qu'il ne connaîtrait même pas. Rapidement la décision de terminer leur journée dans un bar fut prise, de quoi ravir Evangeline qui se sentait d'humeur à s'amuser, une soirée de repos ne lui ferait aucun mal, loin d'être en besoin désespéré de travailler, se permettre de la passer à boire et prendre des nouvelles d'amies que rarement elle côtoyait à cause de leurs activités professionnelles respectives.
Dans l'établissement de luxe, des verres de vin blancs leurs furent offerts, et s'en suivi d'un défilé de robe, dont la plupart n'étaient pas accueillies avec des sifflements ; Evangeline ne s'empêchait pas de sortir ses plus belles remarques sardoniques que ce soit sur les vêtements ou l'idée du mariage en lui-même, c'est après l'une de celles-ci qu'on lui rappela qu'elle donnait une fois de plus la meilleure raison de ne pas lui avoir accordé le rôle de demoiselle d'honneur — titre que l'escort aurait refusé de toute manière. Les verres se remplissaient doucement mais sûrement, sans pour autant les rendre dans un état second, elles le réservaient au bar d'après, pour le moment les idées claires étaient encore de mise, pour ne pas endurer le cliché de la robe moche qui devrait subir des retouches pour être magnifique.
Cette après-midi essayage se termina sur une note semi-positive, une robe mise de côté, avec, toutefois, la possibilité d'en changer, rien de bien définitif : la future mariée désirait trouver le vêtement de ses rêves, ce qui ne semblait pas encore être le cas. Le bras autour de la taille de l'une de ses amies, Evangeline entama une marche lente, qui attirait le regard, en direction du bar choisi, l'air frais n'aidait pas vraiment l'alcool à ne pas monter à la tête.
« Je crois que la photo envoyé à mon cousin l'a tué, il vient de me répondre avec une photo floue de lui... »
La jeune femme tourna vaguement la tête pour observer la photo où rien n'était réellement visible, et son visage s'orna d'un petit sourire en coin.
« Tu veux le faire mourir un peu plus ? Passe moi ton téléphone. » D'une main souple elle récupéra l'appareil tendu qu'elle utilisa pour se filmer. « Bonjour toi, alors il paraît que tu as vu un de mes films ? Je suis ravie que tu l'ais aimé... J'espère qu'il t'a bien aidé en tout cas... » Elle ponctua la fin de la vidéo d'un clin d’œil avant de rendre le cellulaire à son amie qui riait déjà.
L'habitude d'Evangeline ne surprenait plus ses amies, cela faisait déjà quelques années qu'elle pratiquait en tant qu'escort-girl, accompagnant cela avec un peu de prostitution sur le côté, avoir découvert qu'elle ait joué dans des films pour adultes ne détonnait pas du tout.
Aux portes du bar, les cartes d'identités flashées, les six amies prirent place à une table à laquelle elles commandèrent chacune une boisson différente, l'idée de se murger était née en quatre d'entre-elles, les deux Sam de la soirée ne pouvaient que rouler des yeux.
Evangeline vérifia tout de même, une dernière fois, que rien ne l'empêchait de finir sa soirée à devoir marcher les chaussures à la main et avala une bonne partie de son verre de vodka sans glaçon : la soirée promettait d'être amusante, surtout avec le karaoké qui trônait dans un coin de l'établissement.
HRP:
@Disney lover Et voilà une réponse J'espère que tu auras matière à répondre, n'hésite pas à me mp si ce n'est pas le cas! La réponse est un peu fermée mais je n'avais aucune idée de comment faire mieux
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Disney lover
Mar 26 Sep - 9:54
John "Hunter" Malone
J'ai 50 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Restaurateur officeusement, tueur à gage officiellment et je m'en sors Très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. John a grandit à Waco au Texas. Son père était un petit dealer de drogue qui avait de grande ambitions mais qui finissait toujours par aller faire ds aller-retour en prison. Presque élevé seul avec sa mère, d'origine mexicaine, il a tenté au mieux de la protéger quand son père voulait la rouer de coups. Jeté dehors à 16 ans, suite à avoir joint un gang de rue (pour aider sa mère avec les finances), il trouve en eux un semblant de famille et lentement il se fait entraîner pour être tueur à gage.
Homme de peu de mots, il ne parle pas pour rien dire. C'est un observateur, un calculateur. Quand il fait ses recherches il est méticuleux, il n'oublie pas un détail. Il chasse, il traque (de là le Hunter=chasseur en français) pour tomber sur sa "proie" quand il ne s'y en attend pas. Il s'entraîne presque à tout les jours pour garder la forme. Il sait se battre, se défendre. Il a une petite affection pour la torture. Ça doit être son côté sadique aller savoir. Son mojo: "Être alerte et toujours en contrôle". Phrase que son mentor lui répétais sans cesse. Il ne tue jamais de femme. S'il y a une femme soit il refile le contrat à quelqu'un d'autre, soit il leur file un paquet de fric et leur fait assez peur pour qu'elles ne reviennent jamais.
Dans la vie réelle, il a son resto pour ne pas éveiller les soupçons. Dans son monde, sa réputation le précède déjà. Froid, sans-coeur, cruel, dangereux, efficace. Quand on le voit on sait qu'on ne s'en sort pas et il se fait appeler Hunter dans son monde, il ne veut pas qu'on sache son véritable nom. C'est un homme qui passe parmi les autres, on le remarque à peine si ce n'est que par son air froid. Il aime sa tranquilité et a en horreur les personnes soûles.
Maintenant âgé de 50 ans, il sait qu'il n'en a plus pour longtemps ans ce "buisness" et ça le fait paniquer car il ne sait pas ce qu'il fera.
Le soir même, le dossier en mains, je lisait ce qu’il avait sur elle et pianotait sur mon ordinateur. Je devais trouver un maximum d’informations sur elle pour oui mieux la traquer mais aussi mieux la garder loin de ce gang. Je sais que pour plusieurs ça faisait bizarre qu’un tueur à gage ne tue pas de femmes, mais c’était plus courant que vous pensez. Cependant pour cette jeune femme “qui en savait trop” selon Snake, elle ne méritait pas de mourir. Elle c’était trouvé au mauvais moment au mauvais endroit. Elle venait d’un bled perdu dns le Michigan et son père… un pasteur? Je haussai un sourcil me disant que présentement il devait penser sa fille aux portes de l’enfer avec Satan. Comme quoi les filles de bonnes familles ne finisse pas toutes en bobonnes de service. Escorte, elle a trois films pornos à son actif et un peu de prostitution au travers ça.
- Elle ne s’ennuie pas finalement…
J’avais son adresse et j’avais demandé à une amie de hacker son ordi et son téléphone. Elle avait fouillée pendant quelques jours pour ne pas m’apporter grand chose de plus SAUF qu’elle avait réussi à mettre un genre de “tracker” sur son téléphone donc, je pourrais la suivre facilement le moment venu. Cette hackeuse était une perle! Des doigts de fées je vous dit pas! Donc pendant quelques jours je la suivis de loin, surveillait ses allées et venues. Je la suivais de jour, de soir à différent moment de la journée pour étudier sa routine et… elle en avait pas tellement en fait. Les yeux sur mon ordi ce jour-là je pus lire qu’elle sortirait avec ses copines. Une virée shopping pour une robe de mariée ensuite sortie dans un bar. Je poussai un long et interminable soupir. Un bar… être au milieu de gens complètement bourrés. La soirée de merde! Elle ne voulait pas aller chez-elle? Les mots défilaient sur mon écran et… non. La demoiselle semblait même très emballée de sortir avec ses copines.
- Alors bar ça sera alors…
Bon je ne me pointerais pas à la seconde à la boutique alors je pouvais prendre au moins le temps de me préparer. Un complet noir, une cravate noire qui reposait sur une chemise blanche. Je mis quelques armes difficilement détectables sur moi, en pris d'autres pour la voiture. Je taillais ma barbe, lissais mes cheveux un peu de parfum et direction le bar. C’était une des traques les plus facile de ma vie en même temps une traque facile ne voulait pas dire proie facile. en arrivant au bar, je ne pus que constater que la jeune femme avait des goûts raffiné peut-être échapperais-je à une bande de gens soûl et collant? J’entrai quand même facilement, commandai un verre de scotch et allai m’asseoir le plus loin possible. Je jetai des oeillades à la jeune femme et je me dit que la décoller de ses copines n’allaient pas être une mince affaire. Je devrais attendre le bon moment, mais ça irait. J’étais patient… TRÈS patient même.
J’étais patient oui. J'espérais presque qu'elle ai une bonne descente pour ensuite jouer les bons samaritains qui allait la reconduire. La serveuse revint pour prendre ma commande et je redemandais la même chose. La pauvre elle ne faisait pas d’argent avec moi, du moins pas en frais de consommation mais je lui laissais un généreux pourboire c’était au moins ça. C'est là que mon regard tomba sur un karaoké dans un coin. Ah putin… un autre engin du diable! Déjà que c’était un supplice d'être ici si en plus elle je devais me taper des filles à moitié bourré qui hurlaient dans les hauts-parleurs, ça serait une torture pour les tympans. Tiens… je devrais y songer quand je fais une torture. Ça donne envie de se poignarder. Je sirotais mon verre très lentement tout en l'observant. Je me décidais finalement de lui payer un verre et je fis signe à la gentille serveuse.
- Monsieur?
- Vous pouvez donner un verre à brunette là? Vous pouvez lui dire que c’est de ma part.
- Bien monsieur.
Je lui donnai un gros billet et la laissai aller préparer le verre de la brunette. Un fois déposé devant elle, la gentille serveuse me pointa du doigt et je lui levai mon verre. Ne restait plus qu’à la cueillir comme une fleur et l’éloigner de ce gang qui voulait sa peau.