Bien. Elle avait enfin eu ce rendez-vous. “Enfin”, ahah. Pauvre Géoris. Eri a bien senti une légère … réticence à la rencontrer. Une sorte de peur à ce qu’elle ne le trouve pas à son goût, et elle trouve ça … Mignon. Intéressant. Différent. Il est différent. Et c’est en cela que cet homme sur l’application l’intéresse tellement. Eri avait largement eu sa dose d’esprits complexes, ou torturés. Ou les deux en même temps. Ou les beaux bruns mystérieux, oui. Sasuke Uchiha. Bien entendu qu’elle n’avait jamais eu aucune vue sur Sasuke Uchiha, mais quand elle avait vu sa nièce, Ino, en amour total sur le petit edge lord en herbe, elle s‘était revue, elle-même et ses goûts foireux en matière d’hommes. Elle se voit toujours un peu parfois, dans la jeune femme. Elle avait aimé tout ce mystère autour de ces hommes, avant de comprendre qu’ils n’avaient rien de mystérieux. Ils étaient juste … malheureux dans le meilleur des cas. Ou hypocrites et manipulateurs dans le pire. Systématiquement. Donc, Eri avait renversé la vapeur et elle s’amusait à les faire tourner en bourrique et à les manipuler pour son petit plaisir. Jusqu’à ce qu’elle finisse par trouver tout cela triste. Et ennuyeux. Bref. Géoris, qui qu’il soit, est différent. Honnête. Simple. Facile. Dans le bon sens du terme. Rassurant. Et ça la calme. Ou en tout cas, son esprit n’a pas besoin de tergiverser dans tous les sens, de se méfier, de rester en alerte ou de se préparer à recevoir un flot d’émotions négatives. Alors oui, elle espère que ça va fonctionner.

En tout cas, la jeune femme avait eu raison. Cette séance avec Zabuza Momochi l’avait pas mal retournée. La renégate de Kiri ne lui avait pas dit grand-chose. Mais comme d’habitude, les patients de la jeune femme n’avaient pas besoin de parler pour qu’elle puisse savoir des choses à leurs sujets. Il suffisait qu’elle les ressente. Et ressentir Zabuza, c’était violent. C’était comme se tenir au bord d’un gouffre béant qui aspire l’air et tout ce qui se trouve autour dans une “faim” dévorante de … quelque chose. De Kakashi Hatake principalement. De l’autre côté du gouffre se tiennent légions de démons, monstres, mauvais souvenirs et traumatismes, qui essayent de franchir cette faille pour l’atteindre et la mettre en pièces. Et au-dessus de tout ça, un ciel plein d'étoiles, presque calme et clair, dans lequel résonne un autre prénom. Haku. Elle avait tenté de la lancer sur ce sujet-ci, qui semblait rassurant pour la bleue. Mais celle-ci avait réagi avec un élan de haine en apparence et une vague d’espoir désespéré au fond de ses tripes. Violent. Vraiment. Elle n’était pas la première ninja de Kiri que la Yamanaka avait à traiter. Mais comme elle l’avait dit à Géoris par message, ce n’était jamais drôle. Toujours violent. Toujours triste. Toujours à aller lui faire vomir ses entrailles quand la séance se terminait.

Alors maintenant qu’elle se lave les dents après son dégueuli presque rituel, Eri se dit qu’elle a vraiment bien fait d’organiser ce rendez-vous avec son mystérieux correspondant. Oh. Il y a le risque que ça se passe mal. Mais à vrai dire, elle n’y pense pas. Parce que ça se passera forcément bien. Pas forcément romantiquement parlant. Mais dans tous les cas, elle compte se dépenser, rire, et se vider la tête, avec lui, pour le reste de la journée. Alors ce sera bien. La jeune femme termine de se remettre en … état, et se change pour une tenue de sport. Elle noue ses longues mèches blondes dans une queue de cheval très… Yamanaka, avant de rejoindre le fameux parcours de santé de Konoha.

Eri choisit volontairement un itinéraire qui la fera arriver directement sur le début d'un parcours de santé après avoir tourné à l'angle d'un bâtiment. Elle a mis en place des tonnes de stratégies pour éviter de créer de l'appréhension chez les autres, sentiment fort désagréable. Comme celle de laisser 15 minutes de battement entre chacun de ses rendez-vous, comme ça les patients n'attendent presque jamais en salle d'attente. Bref. Elle supprime le moment où ils vont se voir de loin avant de vraiment se rejoindre. Presque arrivée sur place, elle envoie rapidement deux SMS. L'un pour dire aux filles que “c'est parti !” et l'autre pour dire à Géoris “compte jusqu'à trois” … Bon ok, elle n'aime pas l'appréhension mais les coups de stress ça la fait rire, haha. Le diable cette fille. (Bon après, étant donné qu'elle va tout simplement être pile à l'heure, comme d'hab, ce n’est pas si vilain que ça.)

La Yamanaka tourne à l'angle du bâtiment, et se fige en découvrant un survêtement vert extrêmement caractéristique. Elle a un doute. Parce qu’il y a des milliers de raisons pour lesquelles  l'Ombrageuse panthère de jade de Konoha peut se trouver à cet endroit même. Un départ de sentier sportif. Sauf qu’il n’y a que lui. Et qu’il a des fleurs.

“Gai … Maito …”

Elle bat des paupières, incline la tête, réfléchit. Le ninja était bien sûr dans ses dossiers. Elle en avait un sur chacun des ninjas de Konoha. Mais elle n’avait jamais eu à ouvrir le sien. Alors elle ne le connaissait pas plus que la plupart des habitants de Konoha. Ou un peu davantage, grâce à sa nièce, reine des potins. Mais c’est vrai qu’il a l’air … comme Géoris. En nettement plus excité que par messages par contre, forcément, héhé. Très vite, Eri sourit, et termine de s’approcher de lui.

“D’accord, d’accord, d’accord. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit vous- euh toi. Mais c’est vrai que le caractère que tu m’as montré fait sens avec le personnage que tu es.”

Elle rit avec douceur, sans se moquer, ou à peeeeiiiine. Vraiment un tout petit peu. Parce que c’est dans sa nature de se moquer un peu de tout et tout le monde, tout le temps. Mais Eri sent la … peur ? L'inquiétude nette en tout cas, et un peu de honte, émaner du ninja. Alors elle lui tend ses deux mains pour qu’il puisse lui donner l’une des siennes et la presse doucement dans un geste rassurant.

“Eri Yamanaka. On ne s’est jamais vraiment croisés. Mais ma nièce m’a déjà pas mal parlé de toi.”

Il stresse. Alors, parce qu’il stresse, il avait fait trois fois le tour de Konoha sur les deux mains, puis en sautillant d’une main, puis de l’autre… Et il avait fait aussi en faisant des squats tous les trois pas. Il avait eu aussi le temps de grimper et descendre les visages de l’hokage. Il avait fait le tour des fleuristes, dont les Yamanaka avec qui il avait eu une graaaaande discussion sur la signification des fleurs. La mère d’Ino avait prit le temps de lui trouver une plante parfaitement adapté à la situation. Le lilas mauve. C’était pour déclarer son amour naissant et sincère. Et comme il y avait clairement de l’amour sincère et naissant entre eux … Il avait pris cette plante. Il avait pris le temps d’apprendre pour toutes les autres. Il avait hésité avec des roses, des azalées ou autres possibilités… mais il avait fini par choisir la plus simple. Et la plus odorante. Il trouvait que cela coller avec la situation. Le lilas laissait l’odeur emplir ses narines. Ok. OK. Il allait survivre ! Ce n’était pas la première fois qu’il rencontrait une jeune femme qui était bien meilleur et au-dessus de son niveau … et qui ne voulait pas de lui. Mais ce n’était pas grave… Vraiment, ce n’était pas grave. Il était heureux que l’on essaie avec lui. Une petite voix dans son esprit lui rappelle qu’elle sera peut-être moche, et donc qu’elle sera à « son niveau »… mais il se sentait affreux de penser cela.

Et il n’y croyait pas. Parce qu’il semblait que la jeune femme était déjà parfaite. Elle semblait douce, belle, incroyable. Elle semblait magnifique et il ne pouvait même pas croire qu’elle puisse être vilaine de corps ou d’esprit. Elle était si belle. Déjà. Alors, il n’y avait pas trop d’espoir. Il savait déjà que dans leur relation, on se demanderait toujours pourquoi une femme aussi jolie traine avec un homme comme lui … mais… Pas grave. Il acceptait que toutes les femmes du monde soient toujours plus jolies que lui. Il acceptait qu’elle soit plus jolie que lui… mais n’empêche, ça serait bien qu’elle soit moche…

Il finit au lieu du rendez-vous. Il attend et commence à s’échauffer. Il commence à faire les échauffements, puis il continue avec un étirement et il continue. Et il continue. Et il continue. Parce que plus il sera fatigué, moins il pensera. Et donc, il attend. Parfois, toutes les trois secondes encore, il regarde son téléphone pour voir s’il y a une nouvelle. Le SMS arrive et il sent qu’elle arrive. Il ne sait pas s’il doit se retourner ou pas. Bon, il le fait, parce qu’il est courageux… mais il avait pensé à changer de tête pour être un tout petit plus beau. Puis, il s’était senti misérable de l’avoir pensé. Puis, il s’était dit qu’il n’y avait pas de quoi avoir peur. Et maintenant, il se retrouve devant une des femmes les plus jolies femmes de Konoha. Il s’arrête. Le quatuor des déesses. C’était un petit surnom pour Eri Yamanaka (haha que c’est drôle qu’il est justement  acheté les fleurs « chez elle ») et les trois meilleurs amies. Il attrape sa main, il sent la fraicheur sur sa peau. Ses doigts effleurent les doigts de la jeune femme. Il remonte son regard vers les yeux de la jeune femme. Elle ne semblait pas trop déçue, n’est-ce pas ? Elle semblait … d’accord avec son existence, hein ?

- Fait sens, qu’il répète doucement, et c’est bien ou non ?

Il ne lui avait pas rendu sa main. Il regarde leurs mains jointes, il fronce ses gros sourcils… Il remonta à nouveau son regard vers elle. Elle avait les mains froides. Et cela pouvait avoir plein de raisons. Et alors qu’elle pourrait se taire, ses lèvres s’ouvrent.

- Ta nièce ne m’a jamais parlé de toi, j’en suis navré. Mais j’ai déjà rencontré ton … frère, je pense. Et je connais ton groupe d’amis…

Il réalise d’un coup, et on peut voir une espèce de bulle de réalisation se faire. Il pourrait presque en gémir de douleur. Parce que c’était clairement… Bah douloureux. L’idée que la jeune femme et que les autres puissent … avoir été dragué ? Il rougit d’un coup alors qu’il lâcha un :

- Je discutais avec les quatre déesses sur l'application.

Son autre main cacha son rougissement avant qu’un espèce de rire sortit de ses lèvres. Il rit un peu et sourit surtout. Il lui lâche la main.

- Tu sembles avoir une mauvaise régulation du sang dans les extrémités, on va devoir essayer de faire des nouveaux exercices… Sinon je pourrais te les frictionner mais ça prendrais plus de temps et de contact.

Il se recule d’un coup, il regarde le soleil pour ne pas être illuminé par la beauté de la jeune femme, et clairement c’est visible cette pensée sur son visage. Il lâche un regard vers la jeune femme, sourit, regarde à nouveau le soleil et sourit. Ouais… Elle était bien un soleil. Il voyait la comparaison. Son cœur était bon … Et elle était mignonne. Il finit par laisser un soupir… (pas un mauvais soupir, un soupir qui prends de la force, un soupir qui donne de la force, un soupir qui veut dire que la journée allait être bien !).

- Je suis content d’être tombé sur toi, et c’était honnête, et je ferais en sorte d’être digne de toi. Mais ne crois pas que la présence d’un soleil m’empêchera de dépenser ton surplus du moment ! On va se dépenser et ensuite on pourra mieux réfléchir !

“C’est bien, c’est bien.”

C’est très bien, elle croit. La personnalité de Gai est, certes, très extravagante, mais c’est presque de l’ordre du détail pour elle. Le reste, tout le reste de ce qu’elle sait de lui en tout cas, lui plait beaucoup. Alors elle le rassure naturellement, sans en faire trop, et le laisse processe l’information de qui elle est dans sa tête. Ses mains froides. Ce qu’il sait déjà d’elle et puis elle pouffe quand Gai évoque le surnom que certains leur donnent, à elles et aux filles.

“Les quatre déesses … les quatre chieuses me parait plus approprié, mais certes. C’est nous.”

Eri renvoie sa longue queue de cheval en arrière d’un air crâneur, avant de pouffer à nouveau. Elle serre à nouveau les doigts du ninja pour le rassurer, constatant par la même occasion qu’il a des mains immmeeeeeenses et qu’elle confirme que heureusement lui ne lit pas dans ses pensées à elle. Parce que des grandes mains comme ça, ça lui donne plein d’idées. Salaces. (Si jamais il y avait besoin de précisions.) Erm. La jeune femme repousse ses idées dans un coin de sa tête (et toutes les autres qui arrivent maintenant qu’elle a bien assimilé que c’est avec Gai Maito qu’elle a rendez-vous. Genre le ninja le plus physiquement endurant et agile de tout Konoha. STOP. Erm. Elle se concentre sur les émotions de Gai pour se détourner de ses drôles d’idées. Elle lève, ouvre ses mains et plie et déplie ses doigts plusieurs fois.

“Oui, je sais. Comme beaucoup de femmes. Et encore, mes mains ça va. Tu comprendras ta souffrance quand je te collerai mes pieds sur les jambes au lit.”

Elle arque un sourcil taquin. Oui, oui, elle avait dit stop, pour les trucs salaces, mais ils peuvent partager le même lit sans rien faire de salace, non ? Oui, bon, ok, le but c’est bel et bien de faire rosir les oreilles du ninja. Parce que Eri a besoin de mesurer le pouvoir qu’elle a sur l’autre, d’une part. Parce qu’elle aime plaire d’autre part. Mais elle évite de le laisser dans une éventuelle gêne qu’elle aurait pu créer avec sa taquinerie, et rebondit aussitôt.

“Mais oui. Je te fais confiance. C’est toi le spécialiste.”

COMMENT ELLE S’EST RETENUE FORT DE NE PAS RAJOUTER “DU CORPS HUMAIN”. Elle se félicite de fou, oui. Et puis elle sourit et le laisse la comparer au soleil. Elle le sent parfaitement et c’est … c’est incroyablement agréable de ressentir ce genre d’attention, de compliment, envers sa personne. Bien plus que ceux purement physiques qu’elle capte la plupart du temps. Eri profite de cette émotion pure qui émane du ninja, heureuse elle aussi que ce soit lui.

“Tu le seras, digne de moi. Autant que je serai digne de toi. Enfin j’espère … pour le sport, c’est pas gagné.”

Elle pouffe doucement, et hausse les épaules. C’est évident qu’elle ne pourra pas suivre son rythme de croisière habituel.

“Je suis contente que ce soit toi.”

Ou en tout cas, qu’elle ne se soit pas trompée sur la pureté de son correspondant. Gai Maito. Oui, il est pur. Plus pur que son-

“Aah !!! Mais attends !!! c’est à toi que j’ai écris que j’aimais pas être proche de Kakashi Hatake ! Ahahah, merde. Désolée ! Promis j’ai rien contre lui techniquement, hein. Je t’ai dit c’est juste … son aura. J’aime beaucoup plus la tienne.”

Bah oui, bravo, draguer un homme en allant cracher sur le dos de son ami. Son meilleur ami peut-être même. C’est sûr que ça marche très très bien. Enfin ça a dû marcher un petit peu puisqu’ils sont quand même ensemble, là maintenant. Eri pose ses doigts sur ses lèvres et rit encore un petit peu avant de se déplacer et d’aller voir les fleurs posées juste à côté d’eux. Elle reconnaît la patte Yamanaka dans le traitement de la plante et ça la fait rire doucement. Les fleurs, sans être d’une haute importance, restent une tradition familiale, qu’elle même aime beaucoup. Le compagnie des plantes, c’est plus simple pour elle que la compagnie des humains. Alors elle connait. Et elle sait parfaitement ce que signifie le lila mauve. Alors elle rougit doucement, se tourne vers Gai, pose une main sur son bras et se hisse jusqu’à sa joue pour y déposer un léger baiser, et chuchote proche de lui “Merci pour les fleurs.”, avant de reculer.

- J’ai entendu une rumeur sur vous quatre. Il disait que la déesse Aphrodite étant trop belle pour ce monde, elle se serait séparée en quatre pour donner toi et tes amis… mais qu’elle aurait sous-estimé la puissance de son attraction pour les hommes. Mais je crois n’avoir jamais réellement rencontré l’une de vous. Pas plus que de loin, donc je ne pourrais pas dire si vous êtes vraiment les éclats de la déesse mais je sais qu’on vous appelle ainsi quoi. Fin, pour tes amis je sais pas. Toi je sais que c'est vrai.

Et il dit tout cela en réfléchissant, mais sans rougir. Parce qu’il était réellement en train de penser à tout ce qu’il avait entendu sur les déesses. De souvenir, quelque chose de très vague, on dit que l’un n’est pas autant déesse que la personnification de l’attente. Mais il ne se souvient plus de qui. Il n’avait jamais été bon pour se souvenir des visages et des noms si on ne lui met pas au milieu de la figure et dans son quotient. Il lui avait fallu du temps pour retenir le nom de Tenten, et encore plus pour ne pas se surprendre à chaque fois qu’on lui est donné un Huyga à charge. Donc, il ne se souvient plus trop, c’est vague. Mais il se souvient de cette histoire. Parce que la déesse aphrodite est la déesse de la beauté, de l’amour, de la procréation et de la séduction. Entre autre. Il faudrait qu’il s’en intéresse pour en savoir plus, ça serait bien.

- Je suis toujours chaud, une vraie bouillotte, alors ça ne me dérange pas si tu m’utilises, dit-il en se montrant du pouce avec un sourire de vainqueur.

Lui, il ne pense pas sexuelle pour le moment … il lui fallait un peu plus de temps que ça, et des commentaires bien plus claires, pour qu’il capte que la jeune femme était en train de badiner avec une touche de perversion… Non. Pour lui, il n’y avait qu’un commentaire sur le fait qu’elle avait les pieds froids. D’ailleurs… :

- Et il faudra que je les masse aussi. Il faut toujours aider à faire circuler le sang, c’est bon pour le corps que de faire fluidifier le sang et le laisser parcourir le corps !

Et il est content parce qu’il sait exactement comment il pourrait l’aider pour ce petit souci sanguin. Il est content parce qu’il sait qu’il pourra être un peu utile. Alors, il sourit comme un idiot, un peu… mais ne se formalise pas de son sourire un peu stupide. Parce qu’il était heureux, en contrepartie. Le ration joie / sensation d’être stupide, était clairement en faveur de la joie. Il lui sourit après avoir pencher la tête.

- On ira à ton rythme. Je ne compte pas t’épuiser, juste te faire passer un bon moment.

ET NON. Monsieur ne capte pas le double sens de cette phrase. Oh, il peut draguer en faisant des commentaires salaces, il sait qu’il peut… mais il n’était pas dans une configuration où il pensait que ça allait venir sur le cul tout de suite, donc il n’y pense pas. C’était simplement de la joie et du bonheur, pas de prise de tête avec lui. Il aurait toute la vie pour se prendre la tête. Et là, clairement, il n’allait pas se la prendre alors qu’il reçu le bisou et le remerciement sur les fleurs …

Qui niqueraient absolument toutes les bonnes choses qu’il avait pensées avant. Il pose la main sur sa joue et rougit d’autant plus que la jeune femme devait avoir clairement conscience de ce que le message des fleurs voulait dire. Alors il rougit. Fort. Mais il le cache de son poing avant de la regarder à nouveau. Un nouveau sourire. Puis un petit pouffement. Il n’avait pas eu le temps de lui répondre pour Kakashi, mais il pouvait lui expliquer maintenant. C’était mieux, le temps que son rougissement revienne à un état plus stable.

- Ne t’en fais pas pour Kakashi. Je sais comment il est. Pour tout avouer, au contraire… Je …, il se racle la gorge, beaucoup de femmes… fin trois ou quatre pour pas dire plus sont sorti avec moi dans l’espoir de l’atteindre, lui. Et … C’était un peu douloureux de savoir que l’on était une passerelle, surtout que je fais toujours en sorte d’être sérieux, moi, de mon côté. C’est un peu pathétique pour un ninja de mon rang de me faire avoir comme ça, mais je suis un éternel optimiste ! Fin, ce n’est pas le propos. Quand tu m’as dit que tu n’aimais pas Kakashi, je me suis simplement dit que j’aurais le droit à une « chance » avec toi. Parce que tu … fin, tu ne penses pas à m’utiliser pour l’atteindre, alors c’est … mieux ?

Il se racle à nouveau la gorge et rougit un peu. Il venait à trèèèès demi mot d’expliquer qu’il avait été rassuré qu’elle n’aime pas un ami parce qu’elle ne l’utiliserait pas. Et tout ce que Gaï voit, c’est qu’il avait dit qu’il était heureux qu’une femme n’apprécie pas son ami. C’était pas être un très très bon ami. Mais il ne pouvait pas se défaire de son sentiment. Il avait été heureux, et il l’était encore, qu’elle ne l’apprécie pas. Et si elle mentait ? Tant pis. Il allait essayer parce qu’il se sentait attiré par la jeune femme et son caractère. Il lui tend la main et fait un sourire en repoussant son rougissement encore.

- Alors, Eri…

Il allait l’appeler « mon soleil » comme elle l’avait appelé « mon ange » mais il s’arrête, elle ne l’avait pas appelé comme ça depuis sa découverte de son identité, ça serait peut-être trop tôt ?

- Prête à te dépenser avec moi ? Promis même si ça fait un peu souffrir, il n’en ressort que du bon à la fin. Et je peux toujours te porter si tu n’y arrives pas, mais tu m’as l’air tout de même en bonne forme physique pour ce que je nous ai prévu.

“Tant que je te plais à toi, cette rumeur n'a pas trop d'importance.”

Mouais. Toutes les quatre avait entretenus cette rumeur parce qu'on ne crache jamais sur un moyen de pression, une influence, sur le sexe faible. Les hommes. Bien entendu. Les hommes ont toujours été le sexe faible. Mais là tout de suite, Eri se contrefout d'être un fragment de déesse vénérée par tous les hommes de Konoha. Tant qu'elle lui plaît à lui. Alors Eri chasse cette histoire d'un mouvement de main avant de passer à la suite. Et de rire doucement devant l'innocence candide et l'honnêteté brute de Gai. Elle en a envie de lui mordre la joue. Mais elle se retient et se contente d'un :

“Oh mais je n'en doute pas une seconde.”

Qui pourrait imaginer que Gai Maito ait un corps froid ??? Impossible. Typiquement le genre bouillotte, en effet. Et puis il lui propose un massage de pieds et Eri saute sans pitié sur l'occasion, exigeant de la part du ninja un massage plantaire pour la récompenser (ou la consoler au choix, haha) après leur séance d'exercice. Zéro miséricorde quand il s'agit de massages.

Puis, après un sous entendu salace de son part qui reçoit une réponse pragmatique, et un geste d'affection sincère pour une remerciement, Eri comprend ce qui fait rougir Gai. Elle note. Elle aime. C'est simple et doux. Encore une fois, oui, elle est contente que ce soit lui. A l'antipode de sa petite noire Hatake, ahah.

Elle lui reparle de Kakashi sans trop réfléchir. Juste parce qu'elle se sent soudain idiote et coupable d'avoir dit un truc pareil. Si Gai avait tenu le même genre de propos envers ses amies … elle aurait mis un bras de distance en eux. Mais ce n'est pas du tout ce que fait le ninja, heureux de savoir qu'elle “n'aime pas” son meilleur ami. Enfin elle comprend vite pourquoi dans son explication. Et si cela aurait pu lui faire froncer les sourcils, elle ne fait que sourire davantage. Elle aime la façon dont il relativise la situation et ne le prend pas comme une vérité absolue “toutes les femmes me trahissent”. Il lui dit être un optimiste. Elle confirme. Eri hoche doucement la tête, se retenant de le prendre dans ses bras dans un élan d'affection envers lui, ses blessures et le soleil qu'il arrive à mettre dedans.

“Tu as plus qu'une chance avec moi, Gai.”

Elle chuchote tranquillement. Oui, il a beaucoup plus qu'une chance. Et puis Gai lui demande si elle est prête à aller se dépenser avec elle. Et même si son cerveau tordu à elle fait un détour presque rituel par la case salace, il n'y a encore rien du tout de ça ni dans les sous-entendus ni dans les paroles du ninja. Ce qu'il dit est en accord avec ce qu'il pense. Encore. C'est si, si, reposant. Et puis …. Eri se rend compte que ça ne va PAS DU TOUT être reposant en fait. Ses yeux s'arrondissent de stupeur en prenant enfin bien, totalement, pleinement, conscience qu'elle va faire du sport avec le type qui fait plusieurs fois le tour du village sur les mains en une journée …

“Non.”

Qu’elle couine presque douloureusement, avant de poser ses doigts sur sa bouche et de pouffer. Elle regarde le parcours de santé, la forêt, Gai et secoue la tête en riant de plus belle.

“Jvais mourir avec toi. J'arrive déjà à peine à suivre Hana, haha. Mon dieu. Ok, je te fais confiance. Surtout si tu veux un deuxième rendez-vous avec moi, mon ange, mieux vaut que tu évites de me tuer.”

C'est vrai. Si elle est morte y a pas de deuxième rendez-vous. Et si elle met trois jours à s'en remettre … elle va y réfléchir à deux fois avant d'accepter un autre rencard avec lui. Eri lui adresse un clin d'œil avant d'entremêler ses doigts entre eux et s'étire de tout son long vers le ciel, faisant craquer ses omoplates et … relevant sa poitrine. Bien. Que pour une fois, ce ne soit absolument pas le but. Et elle n'y pense pas une seconde. Confortable avec Gai. Elle laisse retomber ses bras avec un soupire … “motivé” et attrape finalement sa main tendue en souriant.

“C'est parti sensei. Je te suis. Et on oublie pas le massage des pieds à la fin attention !”

- Tu me plais, qu’il avoue avant de regarder ailleurs pour ne pas trop rougir.

Non parce qu’il faudrait être très très con pour ne pas trouver la jeune femme attirante, hein. Même lui qui n’avait pas trop le temps, ni le besoin de regarder les femmes… bah il savait que la jeune femme était jolie et surtout, SURTOUT, elle transpirait déjà la douceur et la bienveillance. C’était ça qui lui plaisait. Il pense à son surnom. Et il pense aussi au fait qu’il ne l’a pas trouvé, une seule fois, méchante. Pas une fois. Bref, il trouve qu’elle est comme un petit soleil réconfortant. Elle était mignonne et douce, surtout avec lui. Et elle semblait honnête aussi quand elle lui répond alors… Alors, il se dit qu’il est vraiment content de pouvoir avoir « plus qu’une chance ». Vraiment, et ça se voit à son sourire un peu niais, et à son impression d’avoir reçu une très bonne nouvelle. Et ça ne l’a jamais dérangé de masser, de manière pas du tout sexuelle. Avec Lee, ils étaient devenus des pros pour les massages. Et ils en proposent quand ils sont sur que personnes ne pourras croire que c’est une proposition indécente. Il relève les lèvres dans une moue mignonne et rassurante au passage.

- J’ai préparé un parcours de novice. Pas quelque chose trop difficile pour les débuts. Cela permet de savoir ton niveau sans te tuer à la tâche. Je veux bien un second rendez-vous.

Et il rougit à peine, tourne la tête encore un peu, se rappelle qu’elle aimait l’honnêteté et la sincérité, bien qu’il le soit dans toutes les actions, il se disait que ça devait être pas assez. Mais… il rougit parce qu’il a avoué vouloir un second rendez-vous… Bref. Il ne dit rien, surtout qu’il la regarde s’étirer, il la trouve jolie. Il le dit. Qu’elle est jolie. Simplement comme un constat. Cela ne le faisait pas réellement rougir. Elle était jolie. Il finit par faire un éclat de rire, sincère encore.

- Je n’oublierais pas. Les pieds pour le sang et si tu as des courbatures aussi. Il faut toujours se masser pour travailler les muscles. Mais il faut la technique pour se le faire à soi-même.

Parce que, encore Lee et lui, pouvaient se masser en se frottant comme un arbre. Ils pouvaient aussi replacer leurs os sans trop de soucis. Parce qu’ils avaient appris à se débrouiller. Mais qu’on leur fasse, c’était mieux. Et qu’on le fasse à d’autre, ils savaient faire. Il pouvait la masser de haut en bas. Il pouvait la masser pour lui faire du bien. Et encore une fois sans mention sexuelle. C’était comme ça. Il n’avait d’ailleurs jamais massé aucune de ses conquêtes en tant que préliminaire. Jamais. Parce que la plupart ne s’intéresser pas vraiment à lui. Alors, ça le rends heureux… de savoir qu’il pourrait lui faire plaisir en massant ses pieds. Bizarre, non ? Il finit par sauter sur place avant de commencer à partir vers la première étape du parcours santé en motivant Eri de paroles pour motiver (Logique). Il essaie d’être optimiste mais il se félicite d’avoir fait un parcours pour « enfants ».

“Un parcours de novice ?? Hey ! Oublie pas que j’ai quand même était jonin à un moment de ma vie ! Je le suis toujours d’ailleurs. Même si je ne me bats plus. Enfin tant que mes patients ne me sautent pas à la gorge en tout cas …”

Eri fait les gros yeux, l’air de dire “oui, oui, ça arrive”. Elle s’était d’ailleurs un peu “inquiétée” de ça avec Zabuza, mais malgré les mauvaises ondes de l’ancienne de Kiri, elle n’avait pas eu le moindre geste violent, ni envers elle, ni envers quoique ce soit. Encore heureux, d’ailleurs. Enfin elle dit ça essentiellement pour taquiner Gai. Elle se doute pas qu’il ne lui a pas fait un parcours de motricité pour bambins non plus ! Sinon elle risque de se vexer pour de vrai, wesh. (Oui, Eri aussi, des fois, elle dit “wesh”, pas bien souvent, mais quand même.) Mais pour Gai Maito, un marathon, soit doit être ce qu’il fait pendant ses crise de somnambulisme (comment ça on exagère ??) alors son niveau “novice” … c’est clairement pas le même niveau de novice que celui des autres.

La jeune femme sourit au compliment de Gai, tout simple et en accord avec son resseti, même s’il y a un truc derrière. Elle sent qu’il y a un truc derrière, parce qu’elle n’a pas le choix, mais Eri évite de se concentrer dessus, d’essayer de provoquer Gai pour exacerber ce sentiment arrière pour pouvoir l’identifier. C’est pas son patient, c’est un date. Elle avait pensé à prendre un médoc, ou un joint, avant de venir mais comme ils allaient faire du sport elle avait préféré éviter. Parce que quand ça attaque le cerveau, bah ça attaque aussi forcément le corps, hein. Des produits qui anesthésient la psyché sans toucher au corps, c’est pas encore très très possible. Et puis bon, elle voulait lui laisser une vraie chance aussi, sans avoir à flouer quoique ce soin. Bref ! Elle se contente d’un sourire et d’un petit ”merci” et puis elle ajoute :

“Evite de me proposer d’autres massages, sinon je vais te garder toute la soirée pour que tu fasses toouuuuuuut mes muscles.”

Et croyez-le ou non, cette fois, il n’y a AUCUN sous-entendu salace. Juste que clairement, Eri, si on lui propose des massages, GRATUITS qui plus est. Elle prend. TOUT. Pas folle la guêpe. C’est trop bien les massages. Enfin, avant de les avoir, faut les mériter, héhé. Alors go.

Honnêtement, elle se marre bien. Ce n’est pas siiiiiiii dur, même si, elle est un peu trop occupée à s’amuser pour tout faire archi correctement. Qu’on se le dise, Eri, elle n’a JAMAIS été première de la classe pour toutes les activités physiques. Clairement. Mais elle s’amuse, et se nourrit largement de l’énergie communicative de Gai. Elle sait pas si c’est simplement son talent à lui, ou si c’est lier à son bug de capacité à elle, ou les deux, mais la jeune femme se sent réellement remplie de l’énergie que émane du ninja qui reste presque à chaque instant à côté d’elle. Alors elle saute, court, grimpe et cabriole avec un plaisir trèèèès simple, à l’image de celui que prend Gai qui aime purement et simplement se dépenser. En tout cas, elle comprend ça, et elle comprend un peu mieux ce drôle de personnage qui n’arrête jamais. Il aime ça, tout simplement. Et y n'a rien d’autre derrière. Pas d’ambition, de truc à prouver ou quoique ce soit. Juste … du bonheur.

Et ça lui fait un bien fou à Eri. C'est clairement plus que le fait de se dépenser. Après une escalade finale où la donzelle a glissé, mais s’est faite rattraper sans le moindre effort par son nouveau chevalier servant (oui, CLAIREMENT, c’est comme ça qu’elle le voit, héhé), ils arrivent sur une falaise environnant Konoha, et donnant une fort jolie vue sur leur village. Le soleil commençant à se coucher, une lumière orangée couvre les maisons en contrebas d’une chaleur apaisante. La jeune femme s’arrête sur la vue, quelques secondes, essoufflée du dernier effort qu’elle vient de fournir. Elle sourit doucement, soupire, puis se tourne vers Gai.

“Merci mon ange. C’était vraiment une chouette séance. Ca me réconcilierait presque avec le sport.”

Ouuiiiii, c'est bien entendu une boutade. Ça se voit sur sa tête et son sourire de sorcière. Eri s’approche du ninja avec son sourire de prédation avant de rire doucement et de se laisser tomber les fesses par terre. Elle regarde le village et soupire encore, ses pensées quotidiennes revenant lentement dans son esprit constamment encombré. Elle secoue la tête pour les repousser et relève le museau vers Gai.

“Merci. Ça m'a bien vidé le crâne. C’était pas simple aujourd’hui.”

Il n’avait rien dit sur ce que la jeune femme avait dit. Il n’avait rien dit parce qu’il comptait bien lui prévoir un petit programme personnalisé, rien que pour elle, pour qu’elle puisse avoir plus de force et se défendre contre les méchants. Oh, il sait qu’elle est un ninja, mais Gaï était comme ça. Il aimait bien prévoir du sport. Il aimait ça, parce que ça lui faisait du bien. Son corps et son cerveau se sentaient toujours plus détendu quand il était en plein sport. Alors, ils le font ce sport ensemble. Il s’amuse à l’aider, parfois lui donne des conseils, il se sent bien. Il adore ça. Et faire du sport avec de la bonne compagnie, c’était d’autant plus incroyable. La jeune femme ne semblait pas détester ça. Elle ne semblait pas vouloir le laisser là, ou le semer. Il restait à son niveau, et elle n’essayait pas de le faire partir. Alors, en plus, il se sentait bien en sa compagnie, ce qui était incroyable. Il n’irait pas à dire que c’était la même sensation qu’avec Lee, puisque Lee était un garçon clairement à part… Mais… Il se sentait bien. Il n’avait pas accepté la proposition de faire des massages toute la soirée, simplement parce qu’il ignore si c’est une blague ou non. En tout cas, maintenant, il était prêt à l’aider autant qu’il le peut. Une fois arrivé à bon port, il y avait un parc. Il sort un sac qu’il avait caché dans un arbre. Dedans, il y avait plein de repas « post sport ». Il sort le tout et pose la plante de lilas mauves à côté de la jeune femme avec un petit sourire tout fier. Ce n’était pas réellement un rendez-vous galant. Mais il avait fait en sorte de mettre les choses un peu romantique. Un petit peu. Il la laisse se reposer et sourit.

- Presque ? Il va falloir que je me motive pour faire plus encore ! Le sport est une bonne chose. Et j’adore ça, si tu envie on se fera d’autres entrainements ensemble !

Il adore ça, lui. C’était son petit plaisir. D’ailleurs, s’il était dans animal crossing, il aurait des fleurs et des cœurs qui sortent de sa tête avec douceur. Il y avait un nuage de bonheur qui pouvait se sentir. Il ne fallait normalement pas beaucoup à Gaï pour être heureux. Il s’assit à ses côtés. Sa jambe le long de la jambe de la jeune femme. Il la touche doucement avant de lui sortir plus doucement les aliments possibles. Il la regarde doucement alors qu’il lui sort aussi de l’eau aromatisé.

- Enlève tes chaussures et tes chaussettes, tu peux les nettoyer avec de l’eau si tu veux, proposa-t-il simplement en cherchant dans le sac à dos une huile avec une odeur de framboise, il lui tend, si tu aimes l’odeur je l’utiliserais pour le massage. Et je peux aussi te masser ailleurs si tu as mal. C’est ta récompense. Pour que la journée finisse mieux.

Et il sourit. Il n’avait plus peur Gaï. Le sport avait ce genre de magie sur lui. Le sport l’amenait à ne pas penser aux petites choses dérangeantes. Elle était toujours plus belle que ce qu’il ne le serait jamais mais … et alors ? Ce n’est pas grave. Elle était si belle. C’était logique qu’il soit plus moche. Alors, il se prépare, met de l’huile sur ses mains, les frotte et attends qu’elle finisse de se préparer pour s’y mettre. Il lui dit aussi de remonter son bas pour qu’il puisse toucher son mollet. Il oserait, il aurait fait en sorte de faire un massage complet mais il n’osa pas. Il profita juste de toucher la jeune femme, avant de masser sur des zones importantes pour lui faire du bien. Il masse, touche, caresse comme il faut, sans arrière pensée juste pour faire du bien à ses muscles.

- Dis-moi si je te fais mal, ou que quelque chose te dérange ?

Il se concentre sur la jambe de la jeune femme, et ça le frappe. Il aime bien faire du bien à la jeune femme, alors il a un nouveau pic de bonheur tout simple alors qu’il remonte ses yeux vers elle et fait un large et doux sourire.

- Je suis heureux d’avoir apaiser ta journée.