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Elwin
Lun 12 Fév - 8:40
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Dans notre monde, à notre époque, certains naissent avec le Don et sont appelés des mages (qui peuvent utiliser une magie liée aux éléments). Ils représentent un petit pourcentage de la population, et se mêlent aux individus non magiques.
Malgré la modernité et la technologie, il existe encore des bibliothèques, qui renferment tout un savoir magique historique. Mais ces dernières tombent peu à peu en désuétude et plus grand monde ne prend vraiment plus le temps de se plonger dans les vieux grimoires. Avec le développement de la technologie, les mages préfèrent désormais trouver des informations en ligne, sur la partie magique d'internet. Le métier de bibliothécaire n'est donc plus très attrayant pour la jeune génération, et seules quelques bibliothèques magiques demeurent, avec bien évidemment des enchantements très anciens qui font leur spécificité.
L'histoire se passe dans la bibliothèque principale de Paris, à une période très calme.
Sasha Alzirr, la Maitre Bibliothécaire et responsable des lieux, est en plein inventaire. Et il n'y a ce jour-là qu'une seule personne venue consulter de vieux grimoires. Les deux vont devoir apprendre à cohabiter ensemble lorsqu'elles se retrouvent soudainement bloquées dans la bibliothèque en question, alors que le système d'alarme de cette dernière tombe en panne, et que les portes se ferment magiquement toutes seules.
Elles ont accès à une réserve de nourriture, à de l'eau, et surtout à une tonne de livres (avec plein de sorts originaux à tester, et des effets secondaires non prévus). Reste à savoir si elles vont réussir à se supporter durant tout ce temps (et réussir à s'apprivoiser). Surtout lorsque le système de défense de la bibliothèque magique se met en route tout seul sans prévenir.
Le réparateur doit venir du pays/royaume voisin. C'est loin. Et il ou elle n'a pas que ça à faire.
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Elwin
Lun 12 Fév - 9:20
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
J'ai toujours aimé la lumière qu'il y a ici, entre les rayonnages. Les rayons du soleil ont une façon toute particulière de passer au travers des larges vitraux dépeignant des scènes d'autrefois, faites de fait de guerres des mages, nos ancêtres. Les couleurs s'étalent et se mélangent, créant selon les moments de la journées des palettes de couleurs bien différentes, qui vont et viennent au grés des nuages qui passent dans le ciel de Paris.
Cela fait des années que je travaille ici. Des années que je vis ici. Des années que j'occupe le poste prestigieux de Maître bibliothécaire. Quoique, prestigieux n'est peut-être plus le terme le plus approprié.
A l'heure actuelle, je sais que beaucoup de mes semblables préfèrent les technologies modernes au fait de se plonger dans de poussiéreux grimoires. Restent tout de même des endroits comme celui-ci, des lieux qui ont traversé l'histoire, et qui conservent entre leurs murs toutes les connaissances accumulées au fil des millénaires par nos ancêtres
Une multitude de connaissances, dans des ouvrages qui se comptent par dizaines de milliers. Tous ces grimoires, ces parchemins, et même quelques ordinateurs.
Et il y a moi, Sasha, assise à même le parquet, me souciant peu de ma jupe longue qui sera probablement couverte de poussière lorsque je me relèverai.
J'ai devant moi la liasse qui fait office d'inventaire de l'année précédente, et je tiens celle de cette année, inscrivant au stylo les quelques changements que je constate.
A vrai dire, la collection n'a pas vraiment changé en un an. Toujours les mêmes ouvrages - dont certains n'ont pas été consultés depuis des lustres. Seuls quelques dizaines de grimoires sont venus s'ajouter au reste - venus de dons privés.
Et puis il y a ces livres trop anciens, que j'ai pour le moment retiré des rayonnages pour les stocker dans mon atelier le temps que je les rénove. Pas complètement, mais assez pour qu'ils puissent être consultés par les rares visiteurs qui prennent encore le temps de franchir les portes de cette bibliothèque.
J'ai parfois bien du mal à croire les histoires que me racontait mon maître d'apprentissage, lorsque ce dernier était encore en vie. Il me narrait souvent la foule qui fréquentait autrefois ce lieu de savoir, souvent par dizaines, venant s'assurer de l'exécution d'un rituel, ou simplement compléter ses connaissances dans un domaine en particulier.
Mais plus maintenant... Plus depuis l'avènement des ordinateurs, et d'internet.
Particulièrement à cette époque de l'année.
Il fait un froid glacial, dehors. Assez pour réfréner la soif de connaissance de quiconque. Assez pour décourager le peu d'individus qui s'aventurent ici à cette période de l'année.
Ce qui me laisse donc le temps pour cet inventaire. Et à vrai dire, je ne suis pas mécontente de pouvoir profiter de tout cet espace juste pour moi. Comme souvent.
Les heures passent, et je liste toujours les ouvrages un à un, indiquant leur état de préservation, leur auteur, l'année de leur publication, et chaque information qui me paraît être utile.
Je sursaute presque lorsqu'une perturbation vient troubler ma concentration. Ma magie est depuis des années liée à ce lieu. Mon maître d'apprentissage n'a pas lésiné sur cet aspect particulier de mon métier.
Un visiteur vient de franchir la barrière de magie presque imperceptible qui me permet de détecter chaque entrée dans mon domaine.
Je me redresse, au milieu de la pile de livres qui est presque aussi haute que moi, et je lance un "Bienvenue ! N'hésitez pas à demander, si vous cherchez un ouvrage en particulier !" qui j'espère portera jusqu'à l'entrée de la bibliothèque.
Je me rassoie ensuite sans me soucier du reste. Si cette personne a besoin de mon aide, il ou elle réussira bien à me trouver.
J'ai encore beaucoup de travail.
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Dinamite
Mar 13 Fév - 1:36
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
Une adresse à Paris. C'est le seul indice que j'ai, et il n'est pas de taille. Quoique...
Je n'ai aucune idée de ce que je vais y trouver, ni de ce que je suis censée faire maintenant.
Mon grand-père m'a appelée en me disant de le rejoindre chez lui le plus vite possible. Il ne fait jamais ça, et le son de sa voix était bizarre. Et maintenant que j'y pense - j'étais trop bouleversée pour m'en rendre compte avant - le simple fait qu'il m'ait appelée relève de l'étrange.
Mon grand-père est Mage, il maîtrise la magie du feu, et il vit à Cytirr, un petit village magique qui n'a pas encore été visité par la modernité. Il n'a pas de téléphone, encore moins de portable. Alors d'où m'a t'il téléphonée?
En arrivant chez lui, j'ai trouvé la porte ouverte, le salon en désordre, comme s'il était parti précipitamment. Pas vraiment de traces de lutte, cependant, j'ai eu un drôle de pressentiment. Comme si un danger me guettait.
Les quelques objets et indices que j'ai découverts dans la cachette secrète de mon grand-père ont suffit à renforcer cette intuition.
Pourtant, je n'ai pas le temps d'y songer maintenant. Je me concentre sur ce que je dois faire, pour éviter que mon stress ne monte. Ne pas trop réfléchir. Ne pas me demander s'il est possible que mon grand-père ait été enlevé. C'est idiot non? Mon vieux est un type sans histoire, qui ne ferait pas de mal à une mouche.
Donc le plus logique est de me dire qu'il a dû partir en urgence, même si je ne vois aucune raison à cela. Et le seul indice utile que j'aie est donc cette adresse a Paris.
J'y arrive, d'ailleurs. Pour me rendre compte que je suis à présent dans le quartier magique de la capitale. Devant un édifice imposant et splendide.
J'y entre avec révérence, avec l'impression de pénétrer dans un monument saint. Immédiatement, je sens une secousse qui se propage dans l'air. Aucun doute, ce lieu est imprégné de magie. Et pas seulement celle que je suis à même d'utiliser, la magie de la terre. Non, une magie des quatres éléments est présente dans l'air, ainsi que quelque chose d'autre. Une magie plus ancienne sans doute.
Je suis impressionnée. C'est la première fois que je me sens vraiment fière d'être un mage et d'avoir le privilège de visiter un tel lieu.
Cela peut paraître incroyable, mais je me sens... bien. Oui, je me sens à l'aise, dans mon élément. Avec une drôle d'impression de... rentrer à la maison.
Je secoue la tête pour chasser ces pensées absurdes. Je suis ridicule.
C'est la première fois que je mets les pieds ici, et je suis venue pour une raison très précise. Donc mieux vaut que je me mette au travail pour trouver ce que je cherche et en finir au plus vite.
Le souci c'est que je ne sais pas par ou commencer. Ni par quoi. Je ne sais pas exactement comment savoir ce qui a bien pu arriver a mon grand-père. Mais j'ai un autre sujet qui me tracasse et sur lequel je devrais pouvoir trouver des informations dans cet endroit. Et qui sait, peut-être les deux énigmes sont-elles liées?
Je sursaute quand une voix féminine s'élève de l'autre bout de la grande salle pour me proposer de l'aide. Je n'avais pas remarqué qu'une autre personne se trouvait dans la pièce. Sans doute la Maître bibliothécaire. D'ailleurs je ne la distingue toujours pas, elle doit être cachée derrière les rayonnages.
Mais peu importe. Ou plutôt, si, c'est tant mieux. Je préfère me débrouiller seule pour le moment. J'imagine que c'est une très vieille Mage, courbée par les ans, avec un savoir infini sur la magie et son histoire, mais sans une once de modernité. Je n'ai pas la tête à ce genre de rencontre.
- Merci à vous, c'est gentil! Ne vous dérangez pas, je vais chercher ce dont j'ai besoin. Je vous le dirais si j'ai besoin d'aide.
Il me semble plus prudent de faire mes premières investigations seule. Je n'ai pas envie de déballer mon histoire à une inconnue.
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Elwin
Mar 13 Fév - 12:14
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
J'ai presque terminé l'inventaire de cette section en particulier. Je sais qu'il me faudra encore au moins une semaine - voire deux - pour boucler complètement l'inventaire de cette année. Je me relève et époussette ma longue jupe dont le bleu nuit commence un peu à passer avec les années. Mes amis me diraient probablement que je ressemble de plus en plus au stéréotype de la vielle bibliothécaire perdue dans ses livres et qui ne voit jamais la lueur du jour. Probablement. Mais à vrai dire je m'en moque un peu.
Je retrousse les manches de ma blouse blanche, et replace derrière mon oreille une mèche de cheveux qui était venue s'aventurer sur mon visage.
Puis je m'attèle à la tâche qui consiste à replacer chaque ouvrage à l'endroit qui lui est dédié.
En soit, ce n'est guère compliqué. Surtout en considérant que ça fait des années que je travaille ici. Et je suis capable de faire voler les livres avec ma magie, m'évitant ainsi de grimper sur une échelle.
Je murmure une mélodie en travaillant. Une de ces vieilles chansons transmises de génération en génération de mage, que m'a appris ma grand-mère maternelle lorsque je n'étais encore qu'une enfant.
Une mélodie chargée d'une magie ancienne, que je sens encore vibrer en moi tandis que j'invoque ce pouvoir oublié de la plupart de mes contemporains.
Cette section achevée, je note soigneusement mes observations dans mon inventaire, et je prends la direction de mon atelier, deux lourds grimoires dans les bras. Je devrai rénover ces derniers. Plus tard.
La personne que j'ai salué un peu plus tôt n'a pas quitté les lieux. Je perçois encore sa magie, qui crée dans celle qui vit ici une perturbation. Comme une touche de couleur qui viendrait rejoindre un tableau ancien. Mais je dois admettre que cette dernière n'est pas désagréable.
Au fil des années, j'ai dû apprendre à faire avec la magie de ceux qui s'aventurent ici. Certaines sont fort désagréables, comme un courant d'air glacial au beau milieu de l'hiver. D'autres prennent beaucoup de place. Certaines sont à peine perceptibles.
Et puis il y a les autres, qui se mêlent facilement à la magie de la bibliothèque, comme s'ils étaient faits pour vivre ici. C'est le cas de la personne qui me tient compagnie aujourd'hui.
Enfin, me tenir compagnie est un bien grand mot. Je ne lui ai pas adressé la parole depuis qu'elle m'a assuré qu'elle n'avait pas besoin de mon aide. Une femme, de par son timbre de voix, mais sans que je ne parvienne à me faire une idée de son âge, ou de ce qui l'amène ici. Mais à vrai dire, ça ne me regarde pas.
Je rejoins l'allée principale, m'assurant simplement que la porte d'entrée est bien fermée, pour ne pas laisser entre l'air glacial de l'extérieur. Un pic de magie me fait froncer les sourcils. Il est assez faible pour ne pas être détecté par qui que ce soit d'autre que moi. Mais il disparaît bien vite, et je n'y prête donc pas plus attention que ça, même si je reste sur mes gardes.
L'édifice est très ancien, et ce n'est donc guère étonnant que la magie se comporte parfois de manière inhabituelle. Mais m'assurer que cette dernière continue de fonctionner correctement fait partie de mes prérogatives.
Je ne peux m'empêcher de parcourir la bibliothèque du regard juste avant de m'éclipser dans mon bureau. J'ignore dans quelle section se trouve l'unique visiteuse du jour. Je n'arrive pas à l'apercevoir.
Puis je lâche l'affaire. Elle saura bien me trouver si elle a besoin de moi.
Je m'autorise une pause lorsque le pic de magie suivant se produit. Une vibration, qui se répercute dans l'édifice tout entier, au point de créer de petites vagues dans la tasse de thé posée sur mon bureau.
Cette fois je suis beaucoup plus attentive à ce qu'il se produit. Je me redresse sur ma chaise, et ferme les yeux pour laisser ma magie aller à la rencontre de celle de l'édifice.
Que se passe-t-il ? Je lâche un cri de surprise. J'ai presque l'impression de m'être brûlé.
Cette fois, je sais que la situation n'est pas habituelle. Ce n'est pas la première fois que la magie de la bibliothèque réagit de cette manière. Mais la dernière fois, c'était pendant ma formation, et la perturbation avait été créée par mon Maître d'apprentissage.
Cette fois, je suis seule. Entièrement seule.
Les barrières magiques de l'édifice tremblent de nouveau. Je sors en courant de mon bureau, en direction de la pierre située au centre de la bibliothèque, au cœur de la pièce principale.
Autrefois, la disposition était différente, et cette pièce si précieuse était protégée. Maintenant, elle n'est plus qu'une dalle parmi tant d'autres, à laquelle plus personne ne fait attention.
Mais après tout, il n'y a que ma magie qui est lié à cet édifice. Du moins, c'est ce que m'a affirmé mon Maître. Maintenant, je n'en suis plus vraiment sûre.
La dalle brille d'une vive lueur argentée. Et un dôme protège cette dernière.
A bout de souffle, je ne peux que contempler, impuissante, les symboles qui apparaissent et disparaissent sur cette dernière. Une séquence que je connais bien, et que je suis incapable d'arrêter.
"- Surtout n'approchez pas !" je crie à l'attention de l'unique visiteuse, au cas où cette dernière voudrait s'enquérir de la nature des perturbations. "Et ne touchez à rien", j'ajoute ensuite.
Reste juste à attendre que la séquence se termine, et à gérer ensuite les conséquences...
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Mer 14 Fév - 9:49
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
J'avance dans la grande salle de la bibliothèque et je suis de plus en plus impressionnée par ce que je vois. Des vitraux représentant des scènes que je ne reconnais pas, brillent sous les rayons d'un faible soleil qui traverse la pièce et donnent une atmosphère particulière au lieu.
Mais ce qui m'impressionne le plus est une espèce de cage en verre, géante, qui file le long du mur que je longe. À l'intérieur, des volutes de fumées, comme des tourbillons, s'enroulent et voltigent à différents rythmes, avant de retomber et de reprendre cette danse envoûtante, à l'infini. Je me demande de quoi il s'agit, et je reste en contemplation devant cette... vitrine, ou je ne sais comment l'appeler, durant un long moment.
Je continue à marcher le long de ce mur - la pièce est immense! - quand j'arrive au coin de la salle, ou se termine cette vitrine et je me retrouve face à une fontaine enchantée. Elle est majestueuse, et je reste bouche bée face à cette eau impétueuse qui roule encore et encore, avec un bruit de cascade qui pourtant n'a rien de sauvage.
Je crois que je commence à comprendre, et je me hisse sur la pointe des pieds pour vérifier mon intuition. Bingo! En face de la fontaine se trouve une énorme et splendide cheminée, dans laquelle crépite un feu que je suppose être éternel.
La magie des éléments.
Cet endroit incroyable recèle un puits de savoir et de connaissance, mais il puise aussi sa force magique, présente dans l'air de tout l'édifice, de ces symboles spécifiques à la magie de chaque élément. Avec précipitation, je me dirige vers le dernier mur de la pièce, pour me retrouver avec béatitude devant le symbole lié a mon élément. La terre.
Une serre magnifique, pleine de plantes rares, qui puisent leur force dans une terre riche et féconde. Je sens ma magie qui s'éveille à cette vision et me réchauffe de la tête aux pieds. Comment n'ai je jamais su qu'un endroit aussi merveilleux existait? Tout nouveau Mage ne devrait-il pas venir ici en pèlerinage pour sentir cette magie qui se répand dans le cœur et dans le corps, comme une boisson chaude par une soirée d'hiver?
Pourquoi mon grand-père ne m'a-t-il jamais parlé de cet endroit?
Cette pensée soudaine agit sur moi comme une décharge électrique me faisant sortir de ma contemplation béate. Mon grand-père! Disparu, peut être enlevé! Et moi qui reste là comme envoûtée par la magie de cette bibliothèque au lieu de chercher des indices sur ce qui a pu lui arriver! Immédiatement sortie de ma torpeur, je regarde autour de moi pour chercher à me repérer. Entre les murs aux symboles des éléments, courent des dizaines de rangées de livres et grimoires, plus ou moins anciens. Sans doute classés par sujet ou je ne sais quoi.
Plus loin, je repère une rangée d'ordinateurs allumés. Je décide de commencer par là. Je suis plus à l'aise avec la technologie, et je suis certaine qu'il doit être plus rapide de chercher sur internet que dans ces couloirs interminables de livres. Je m'installe devant l'un des écrans, et commence à pianoter sur le clavier, m'attendant à devoir entrer les codes permettant d'avoir accès à la partie magique d'internet. Je souris en me rendant compte que c'est inutile. Les ordinateurs de la bibliothèque donnent immédiatement accès à cette partie cachée du web. Parfait, cela va me faire regagner une partie du temps que j'ai perdu.
Je tape une première recherche, mais au moment où les résultats s'affichent, une espèce de secousse magique tremble dans l'air, faisant vaciller les mots sur mon écran. Je relève la tête, cherchant à en définir la provenance, mais tout redevient normal, et je ne cherche pas à en savoir plus. Je me tourne de nouveau vers mon écran, pour remarquer que je suis de nouveau à la case départ sur mon moteur de recherche. Bizarre.
Sans réfléchir, je retire mon gant droit, pour taper plus aisément sur les touches étroites du clavier, oubliant toute prudence, oubliant la raison qui m'a obligée à les porter depuis des heures, malgré l'inconfort que cela me procure.
Immédiatement, une secousse plus puissante que la précédente surgit, répandant des vibrations magiques dans tout l'édifice. Je me rejette en arrière sur ma chaise, ayant sentie comme une décharge électrique dans les doigts. J'ai l'impression de m'être brûlée, et je regarde avec horreur mon écran qui grésille un instant avant de s'éteindre.
J'entends au loin la voix de la Maître bibliothécaire qui m'enjoint de ne pas approcher et de ne toucher à rien. Encore sous le choc, je ne réponds pas, mais je juge plus prudent de remettre mon gant sur ma main droite endolorie.
Je ne comprends rien à ce qui m'arrive, mais je ne suis que plus déterminée à le découvrir. Je reste assise quelques minutes, le temps de me remettre de mes émotions, et de laisser à la bibliothécaire le temps de faire le nécessaire.
Ensuite, je reprendrai mes recherches.
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Mer 14 Fév - 11:56
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
Heureusement pour moi, l'inconnue semble avoir bien compris la nécessité de rester à l'écart. Elle ne me rejoint pas, et je n'ai de toutes les façons vraiment pas le temps de vérifier où elle se trouve exactement.
Oh, je pourrais parfaitement y parvenir en me concentrant un peu sur la magie autour de moi. Du moins, en temps normal. Mais en cet instant, ce n'est vraiment pas ma priorité.
Il y a comme de l'électricité dans l'air. Les symboles continuent d'apparaître et de s'évaporer ensuite, les uns après les autres.
Plus les secondes passent, et plus je redoute l'issue finale.
Je sais ce qui se passe. Un simple diagnostique, rien d'autre. Mais cela n'est guère encourageant. Surtout lorsque le bâtiment tout entier vibre durant une poignée de secondes.
Un simple diagnostique, bien sûr... Sauf que ce dernier est en train de dégénérer. Et je sens que la magie autour de moi commence à se dérober à mon emprise.
Un juron m'échappe à mi-voix. Puis une succession d'autres.
Si ma mère m'entendait parler ainsi... Ou peut-être accuserait-elle mon maître d'apprentissage d'avoir déteint sur moi.
Peu importe.
J'active ma magie et m'agenouille sur le sol, plantant mes deux mains dans ce dernier, et psalmodiant des mots que je n'aurais pas un jour cru devoir prononcer.
Il est impossible pour moi de toucher directement la pierre centrale. Le dôme qui l'entoure m'en empêche. Mais peut-être qu'en collant mes mains au plus près de cette pierre...
Mes paumes me brûlent. Ce n'est pas normal. Pas normal du tout. Mais je serre les dents. Je ne peux pas laisser la situation dégénérer ainsi.
Je sais ce qui se passera ensuite, si je ne fais rien.
Je siffle de douleur, et lance une nouvelle vague de magie. Le diagnostique est terminé, et si je n'agis pas rapidement...
Le dôme vacille, m'arrachant un grognement satisfait. Puis enfin, il disparaît.
"- Merci", je soupire à l'attention de n'importe quelle divinité qui voudra bien m'écouter.
Je suis à bout de force. Je sais qu'il me faudra du temps pour me remettre de tout ça. Malgré tout, je ne peux que m'avancer, pour venir enfin poser mes paumes sur la pierre centrale, et injecter ma magie dans cette dernière.
C'est mon domaine. Ma bibliothèque. Et il est hors de question de perdre le contrôle de la magie qui l'habite.
Un gémissement de douleur m'échappe tandis que je lance mes dernières forces dans la bataille.
Lorsque je perds connaissance, c'est avec la satisfaction d'avoir repris le contrôle de la magie qui m'entoure. Du moins, pour le moment...
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Dinamite
Jeu 15 Fév - 10:14
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
Je prends une grande inspiration, en secouant les mains comme pour les aérer. Il faut que je me reprenne, que je me concentre et que je continue mes recherches sans tarder. Je n'ai encore avancé à rien, je suis toujours au point de départ.
Je ne sais toujours pas ou mon grand-père a disparu, et je n'ai pas de moyen de communication avec lui. Si seulement tu avais accepté que je t'achète un smartphone, pépé.
Et puis, j'ai ces perturbations bizarres depuis des heures et qui commencent à sérieusement m'agacer. Une espèce d'électricité dans les doigts qui m'empêche de me servir correctement des objets électriques que je touche. C'est vraiment frustrant. J'ai grillé mon ordinateur portable ce matin, et j'ai été incapable de démarrer ma voiture.
Venir de Cytirr jusqu'à Paris en train, puis en vélo, c'est vraiment un comble! En chemin, j'ai été bien inspirée d'acheter une dizaine de paires de gants épais. Le vendeur du marché a semblé assez étonné par mon achat mais qu'importe. Sans annuler tout a fait ces effets désagréables que je ressens, cela les atténue suffisamment pour que ça reste supportable. Et surtout pour me laisser le temps de trouver une solution.
Je réajuste mes gants en jurant entre mes dents, puis je me mets devant un deuxième ordinateur pour reprendre mes recherches. Le premier grésille toujours et je n'ai pas le temps de chercher à déterminer s'il marche encore.
Je tape quelques mots clés sur le moteur de recherche magique et attends fébrilement les résultats. Quand ceux-ci s'affichent à l'écran, mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je commence avidement à lire à toute vitesse.
Mais soudain, je sens une décharge qui se propage dans mon corps jusqu'à mes doigts, et le bout de mes gants prend feu. Je pousse un cri en les arrachant, et me lève d'un bond en soufflant sur le bout de mes doigts qui me lancent douloureusement.
Heureusement, le feu s'est déjà éteint, mais je remarque avec horreur que la souris que je tenais quelques instants plus tôt en main a complètement fondu, provoquant un court-circuit. Le deuxième ordinateur clignote encore un instant avant de s'éteindre complètement.
- Merde! Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire?!
Je sautille sur place nerveusement, en regardant par-dessus mon épaule pour m'assurer que la Maître-bibliothécaire n'est pas dans les parages, elle sera sans doute furax en découvrant que j'ai bousillé deux des ordinateurs de la bibliothèque. Je me demande comment je pourrais lui expliquer ce qui se passe, quand une longue secousse fait trembler tout le bâtiment.
Avec tous les problèmes que j'ai déjà, j'ai l'impression qu'en plus je suis arrivée ici au mauvais moment. Je ne sais pas si ce genre de choses arrivent souvent mais cela fait déjà deux fois que l'édifice est secoué d'une décharge puissante, et si je n'avais pas déjà suffisamment de soucis en tête, je me serais sans doute inquiétée davantage.
Mais là, je me dis que ce n'est pas mon problème, que j'ai d'autres chats à fouetter, et je me tourne vers un troisième ordinateur en le regardant avec défi.
Est-il sage, ou même prudent de m'entêter dans cette voie? Ne vaut t-il pas mieux essayer de chercher des réponses dans les bouquins de la bibliothèque? Bien sûr qu'il serait logique que je change de tactique, mais je suis quelqu'un de butée, et je n'aime pas perdre. Et puis j'étais si proche du but que s'en est frustrant. J'ai bien vu les centaines de résultats qui se sont affichés avant que mon écran ne me lâche.
Avec détermination, je soulève ma valise, faite à la hâte après l'appel de mon grand-père, et en sort une nouvelle paire de gants du sachet achetés quelques heures plus tôt. Je les enfile, et m'assoit devant un troisième ordinateur.
Mais je n'ai pas le temps de toucher le clavier qu'une secousse plus forte fait trembler le bâtiment, les bureaux, les ordinateurs, les chaises, les étagères, les livres...
Cette fois, je reconnais un pic de magie. Il y a quelque chose qui cloche avec la magie de la bibliothèque. J'espère que la Maître-bibliothécaire sait ce qu'elle doit faire, parce que mine de rien, c'est assez impressionnant comme perturbations magiques. C'est du moins ce que j'arrive à percevoir à travers ma panique qui va en grandissant.
Ce n'est vraiment pas mon jour...
J'hésite à reprendre mes recherches, mais les lumières se mettent à clignoter et l'air est empli d'électricité statique qui ne présage rien de bon. Je recule prudemment et m'éloigne des ordinateurs le temps que la bibliothécaire arrange les choses. Mais il doit y avoir un problème, parce qu'au lieu de s'améliorer, les choses déraillent rapidement. Il y a certes eu une légère accalmie, dont la gardienne des lieux doit être la cause, mais à présent la magie de la bibliothèque semble crépiter dans l'air comme si plus rien ne la contrôlait.
Je sais que je ne peux rien y faire, mais je commence à me demander si je ne devrais pas quitter la bibliothèque avant que les choses ne dégénèrent. Je ne connais pas assez cet endroit, ni aucun autre lieu magique pour savoir si c'est fréquent, ou même normal.
Je referme ma valise d'un coup sec, et la tire vers moi, me dirigeant vers la sortie.
Soudain, j'entends comme un gémissement de douleur qui retentit dans ma tête. Je n'y prête pas attention, avançant à grands-pas, quand le bruit surgit à nouveau. Je dois rêver, il y a quelqu'un qui doit gémir ici, quelque part. Mais je l'entends de nouveau, et cette fois la panique monte d'un cran.
Ça vient bien de l'intérieur de ma tête. D'un coup, je ressens une très grande fatigue, que je ne ressentais pas quelques instants plus tôt. C'est totalement fou, mais j'ai l'impression que cet épuisement magique n'est pas le mien. Pourtant, je le ressens dans mon corps.
Ça craint, je commence à dérailler.
Je continue d'avancer plus lentement, quand soudain, au milieu de la bibliothèque je vois un espace que je n'avais pas encore vu, avec une grosse pierre qui scintille et crépite en son centre. Sans doute la cause de toutes ces perturbations. Et juste a côté, une jeune femme allongée, avec les mains a quelques centimètres de la pierre, évanouie.
Mon Dieu, ce n'est pas possible, cette journée est cauchemardesque! La jeune femme a peut être été électrocutée? Suis-je censée appeler les secours non magiques? Où se trouve cette vieille bibliothécaire quand on a besoin d'elle?
Je me précipite sur la jeune femme, et lui prend une main avec douceur, posant délicatement les doigts sur son cou pour vérifier si son pouls bat toujours. Dieu merci, c'est le cas. Elle est vivante! Dans ma tête il me semble entendre un râle, puis un soupir et ensuite tout s'éteint.
Je ne prends pas le temps d'analyser ces bizarreries, et je crie: "A l'aide, au milieu de la bibliothèque près de la dalle qui brille".
Puis je reporte mon attention sur la jeune femme qui ouvre heureusement enfin les yeux. Je sens ma main qui tient la sienne se détendre, tandis que l'épuisement magique qui m'a submergée plus tôt me quitte d'un coup. J'essaye de sourire je m'adresse a la jeune femme d'un ton que j'espère assez calme:
- Vous avez fait un malaise, sans doute à cause des perturbations magiques ambiantes dans l'air. Je n'y comprends rien, je ne sais pas comment vous aider, mais ne vous inquiétez pas, j'ai appelé la Maître-bibliothécaire a l'aide. Elle va venir s'occuper de vous.
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Elwin
Jeu 15 Fév - 17:39
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir perdu connaissance, et j'ai bien du mal à réaliser ce qu'il m'arrive lorsque je me réveille. Le sol sous moi est affreusement dur, et froid surtout. Comme si j'avais décidé de piquer un somme à même le plancher de la bibliothèque. Je ressens comme des frissons dans mes bras et mes jambes... et surtout dans mes mains. Et puis... Quelqu'un me tient la main, justement. Une personne qui porte des gants. Des gants épais. Mais ce n'est guère étonnant, avec le froid qu'il y a en ce moment dans la capitale. Malgré tout, je n'arrive toujours pas à remettre mes idées en ordre.
Il y a quelque chose de différent. Comme une présence que je n'arrive pas expliquer. Comme si mes perceptions avaient soudainement changé pour ajouter quelque chose d'inhabituel...
Lorsque j'ouvre les yeux, je tombe nez à nez avec une femme d'une trentaine d'années. Je ne reconnais pas son visage. Mais elle me sourit, et le ton de sa voix parvient à me calmer quelque peu.
"- Vous avez fait un malaise, sans doute à cause des perturbations magiques ambiantes dans l'air. Je n'y comprends rien, je ne sais pas comment vous aider, mais ne vous inquiétez pas, j'ai appelé la Maître-bibliothécaire a l'aide. Elle va venir s'occuper de vous. "
"- Vous pouvez laisser tomber le 'Maître', vous savez", je bafouille, à moitié dans le gaz.
Lorsque les gens prononcent ce mot, j'ai toujours le réflexe de tourner la tête pour chercher mon Maître d'apprentissage du regard. Sauf que ce dernier n'est plus là depuis déjà quelques années.
J'ai encore parfois bien du mal à me rendre compte que c'est moi qui suis en charge de tout ceci, à présent. De ces grimoires, de ces murs, de cette magie...
J'écarquille les yeux.
La magie...
"- Non ! " je m'exclame en me redressant.
J'invoque ma magie par réflexe, m'apprêtant à poser une main sur la pierre centrale. Mais je siffle de douleur, tant mes paumes me font mal.
Les derniers évènements me reviennent à l'esprit. Les vibrations, les secousses, et ce diagnostique qui a failli se terminer d'une manière terrible...
Ignorant la douleur, je plaque mes paumes contre la pierre centrale.
Ca fait terriblement mal, mais c'est suffisant pour que je puisse analyser la magie autour de moi.
Cette dernière pulse étrangement, comme si elle était perturbée par quelque chose.
Je me fais repousser sur le sol, et le dôme de protection se remet en place.
Je dévisage la pierre centrale d'un air offusqué. C'est comme si ma magie n'avait pas été reconnue. Comme si quelque chose l'avait perturbé ?
Je ne comprends vraiment plus rien.
Une nouvelle vague de magie secoue l'édifice.
Je me tourne vers l'inconnue qui était à mon sujet.
"- Vous devez partir d'ici au plus vite !" je m'exclame. "Je ne sais pas ce qui est en train de se passer, mais je vais m'en occuper."
Malgré tout, j'ai bien du mal à me redresser. J'ai la tête qui tourne, ma magie ne semble plus être la même.
Je suis toujours au sol, à genoux, incapable de me mettre debout.
"- Sortez d'ici !" je répète d'un ton pressant.
J'ai l'impression d'être complètement vidée, de ne plus avoir aucune énergie à disposition. Et ma magie semble refuser de m'obéir. Mais il est hors de questions que je risque la vie de qui que ce soit en plus de la mienne.
C'est ma bibliothèque, mon travail.
"- Je vais m'en occuper", je répète à nouveau malgré la nausée qui me prend soudainement.
Qu'est-il en train de m'arriver ?
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Dinamite
Ven 16 Fév - 8:59
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
La jeune femme évanouie se réveille lentement, mais ses yeux ont l'air encore embrumés. Je me sens soulagée de la voir reprendre connaissance, mais elle n'a clairement pas les idées claires. Elle dit une phrase bizarre comme quoi c'est inutile d'appeler la bibliothécaire "Maître".
Ok, d'accord, pas de soucis. Je ne pense pas que ce soit une priorité quand on sort d'évanouissement, mais soit. Je ne vais pas la brusquer. Surtout que la bibliothécaire n'est toujours pas là, en l'occurrence, alors le titre a lui donner ou pas, c'est vraiment le cadet de nos soucis.
Et moi, j'aimerais bien reprendre mes recherches alors ça serait vraiment bien que quelqu'un vienne aider la jeune femme qui a fait son malaise, et me libère.
Néanmoins, lorsque celle-ci essaye de se lever et applique ses mains sur la pierre au centre de la pièce, je me dis que je ne peux pas la laisser seule sans surveillance. Elle n'a pas l'air dans son état normal, et en plus sa grimace de douleur ne m'échappe pas. Elle a peut-être des blessures que je ne vois pas et a sans doute besoin de soins.
Pourtant, lorsque de nouveau, des perturbations magiques secouent l'air, elle semble paniquée et me demande de partir. De quitter la bibliothèque. Elle dit qu'elle va s'en occuper.
C'est gentil, elle essaye de me protéger, mais je ne vois pas pourquoi ce serait à elle de s'occuper de ça.
- Ecoutez, vous n'êtes pas en forme visiblement, et je crains que vous ne soyez blessée. Ne vous inquiétez pas pour le bâtiment, la bibliothécaire va s'en charger, c'est son rôle à elle. Est ce que vous avez quelqu'un chez qui aller? Voulez vous que j'appelle quelqu'un pour vous? Je peux vous appeler un taxi, si vous préférez rentrer chez vous, si vous me promettez de vous reposer.
Mais elle ne semble pas m'écouter. Elle fait un effort pour se relever de sa position agenouillée au sol, mais n'y parvient pas. De nouveau, elle me dit d'une voix faible: "Sortez d'ici. Je vais m'en occuper".
Je commence vraiment a perdre patience. Je ne sais pas comment gérer cette situation, et je ne comprends pas ou est la personne qui m'avait proposée de l'aide plus tôt. C'est maintenant qu'on a besoin d'aide.
Je secoue les épaules avec impatience, en criant une fois de plus:
- Ohé, y a quelqu'un? Il y a ici une personne qui a besoin de soins! S'il vous plaît!
Au moment où je sens ma nervosité s'accentuer, une secousse plus forte que les autres ébranle l'édifice. La pierre du centre de la pièce, à présent protégée par un dôme de verre, se met à briller et des lignes apparaissent dessus, s'allumant et s'éteignant en alternance. Je ne comprends rien a ce qui se passe, mais le jeune femme au sol laisse échapper un gémissement. De peur? De douleur?
Je ne peux pas la laisser comme ça. Je ne peux pas la laisser là. Je me penche vers elle, en essayant de garder mon calme, et je lui prends doucement un bras pour l'aider à se relever.
- Venez, je vais vous aider. On va sortir d'ici, et puis vous me direz ou vous voulez que je vous dépose. Je peux vous amener à l'hôpital si vous voulez.
Je perds un temps précieux que j'aurais dû utiliser pour rechercher mon grand-père, mais je sais que c'est la bonne décision.
C'est celle qu'il aurait pris lui aussi, à ma place.
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Elwin
Ven 16 Fév - 10:33
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
Je ne sais pas qui est cette femme, d'où elle vient, ou ce qu'elle cherche ici. J'ignore quel est son passé, sa magie, ou même pourquoi j'ai cette impression étrange de la connaître.
Je sais seulement que si elle reste ici elle risque d'être affectée par la magie qui est de plus en plus instable.
"- Ne vous inquiétez pas pour le bâtiment, la bibliothécaire va s'en charger, c'est son rôle à elle. Est ce que vous avez quelqu'un chez qui aller? Voulez vous que j'appelle quelqu'un pour vous? Je peux vous appeler un taxi, si vous préférez rentrer chez vous, si vous me promettez de vous reposer."
J'ai un rire amer. Elle ne comprend manifestement pas à qui elle a à faire. Mais je n'ai pas le temps de lui expliquer. Je dois rectifier le tir, reprendre le contrôle de cette magie.
Je l'entends crier pour demander de l'aide, juste avant qu'une nouvelle secousse traverse les lieux.
Et voilà que la pierre centrale est de nouveau inaccessible.
"- Venez, je vais vous aider. On va sortir d'ici, et puis vous me direz ou vous voulez que je vous dépose. Je peux vous amener à l'hôpital si vous voulez. " "- Non ! Surtout pas !" je proteste. "Je ne peux pas quitter les lieux. Si je pars, ce sera pire. Bien pire. C'est mon rôle, de rester ici. Ma magie est liée à cet endroit."
Je m'agrippe malgré tout à elle, la remerciant du bout des lèvres du soutient qu'elle m'apporte. Et je parviens enfin à me remettre debout, malgré une position chancelante.
Je ne peux lâcher du regard le dôme de verre qui protège la pierre.
Bien évidemment, les anciens ont prévu des protections, dans le cas où la magie de la bibliothèque venait à être trafiquée. Sauf que ce n'était pas censé arriver.
Seule ma magie est liée à celle-ci.
Sauf que... Sauf que cette magie qui courre dans mes veines me semble différente. Comme si... Comme si elle avait été teintée par un élément étranger.
Mais c'est impossible.
"- La bibliothèque est fermée jusqu'à nouvel ordre", j'annonce à la femme à laquelle je suis toujours accrochée. "Je ne sais pas ce que vous étiez venue chercher ici, mais rentrez chez vous. Ordre de la bibliothécaire."
Et j'ai un rire amer à ce titre qui me paraît aujourd'hui encore plus chargé de responsabilités que d'ordinaire.
"- Si vous pouviez juste... M'aider à marcher jusqu'à mon bureau. Je dois consulter les journaux de mon prédécesseur. C'est juste... Par là."
Je fais un signe vague en direction de la rangée derrière laquelle se trouve la porte probablement toujours ouverte.
"- Et ensuite, vous feriez mieux de partir d'ici."
Je m'appuie un peu plus contre elle. Sa présence n'est pas désagréable, bien au contraire. Il y a quelque chose chez elle qui me donne envie de ne pas lâcher son bras. Elle sent bon, et j'arrive à percevoir un peu de sa magie. C'est agréable. Comme un retour à quelque chose que j'avais oublié.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi, mais je n'ai pas le temps de m'y intéresser davantage.
"- Au fait, je ne sais pas qui vous cherchiez, tout à l'heure. Mais la bibliothécaire, c'est moi. Il n'y a personne d'autre."