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Dinamite
Mar 2 Avr - 9:43
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
Le café ingurgité me fait du bien, mais je sens quand même le poids de la fatigue et du stress accumulé lors de cette journée peser sur mes épaules. je me lève pour esquisser quelques mouvements en inspirant profondément pour me détendre.
En souriant, la bibliothécaire m'explique qu'elle habite ici dans un appartement de fonction. Je suis plutôt mal à l'aise d'avoir à lui imposer ma présence ce soir, mais cette situation nous dépasse toutes les deux. je n'ai pas choisi de m'incruster là. Et honnêtement, je suis assez soulagée de ne pas avoir à partir en vadrouille pour trouver ou passer cette nuit.
Je ne connais pas bien Paris et n'ai aucune idée s'il y a une auberge de jeunesse ou un hôtel dans le quartier magique où se trouve la bibliothèque, ou assez près. J'aurais peut-être dû m'occuper de trouver où loger avant de venir à la bibliothèque, mais mes recherches me paraissaient plus urgentes, et je ne pouvais anticiper les complications survenues.
Je me sens rougir lorsque la jeune femme mentionne que son lit est assez large pour nous deux. J'ai l'impression d'envahir son espace vital malgré moi, et ne sais comment réagir pendant quelques instants. Elle propose aussitôt de dormir par terre sur des couvertures et je suis encore plus gênée. Je lui réponds d'une petite voix.
- Je suis contente de savoir que vous habitez ici, ca sera bien plus agréable de dormir dans un vrai logement que sur des chaises de la bibliothèque. Par contre, c'est moi qui dormirai par terre. Je suis déjà désolée d'avoir à m'imposer, il n'y a aucune raison que vous me cédiez en plus votre lit. Quelques couvertures au sol feront parfaitement l'affaire, et je vous remercie de me recevoir.
La bibliothécaire me propose ensuite de l'appeler par son prénom. Il est vrai que c'est un peu guindé de continuer à nous appeler par nos titres ou nos noms de famille, surtout si on doit passer encore plusieurs heures en compagnie l'une de l'autre. Et puis, nous avons l'air d'avoir sensiblement le même âge.
- Très bien Sasha. Appelez moi Lenaëlle dans ce cas. Et puis, vous pouvez me tutoyer.
Je souris moi même a cette phrase. Et écoute ses explications sur nos magies qui se seraient liées d'un air plus détendu. Elle a l'air honnête en me répondant, me regardant dans les yeux comme quelqu'un qui n'a rien à cacher. J'ai l'impression qu'elle n'en sait pas plus que moi, et je sens que je peux lui faire confiance. De nouveau elle me promet de m'aider.
- Eh bien, j'ai l'impression qu'on n'en saura pas plus ce soir de toute façon. J'espère effectivement que demain la magie de la bibliothèque sera plus stable et nous permettra d'entreprendre des recherches et de trouver des réponses à nos questions.
Je me lève de nouveau, m'étire, et récupère mon sac dans lequel je me mets à fouiller afin d'en sortir un pyjama et ma brosse à dents. Je ne veux pas brusquer Sasha, et surtout pas lui faire sentir mon impatience de me coucher. mais j'ai du mal à rester assise, et je crains que la tension ressentie précédemment remonte si je reste sans rien faire.
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Elwin
Mar 2 Avr - 17:33
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
Visiblement, ma proposition fait rougir mon interlocutrice. Et à vrai dire, je ne suis moi-même pas très à l'aise. Ce n'est pas que je n'ai pas envie de lui faire découvrir mon domaine. Mais il y a quelque chose d'incroyablement intime dans le fait de laisser une parfaite inconnue empiéter sur mon espace de vie.
Finalement, c'est encore plus embarrassant que lorsque j'ouvre les portes à un ou une amant.e de passage.
J'en viens même à me demander dans quel état de désordre j'ai pu laisser ma chambre ce matin.
Lorsqu'elle indique préférer être celle qui dort à même le sol, je ne peux toutefois pas la laisser faire.
"- Hors de question", je rétorque d'un ton que je veux ferme. "Et si vous tenez vraiment à m'éviter de finir avec un bon mal de dos en dormant au sol, je vous assure que ça ne me dérange en rien si nous partageons le même lit."
Je souris quand elle me propose de la tutoyer, puis l'invite à faire de même.
"- Le tutoiement sera effectivement beaucoup plus confortable."
Vis à vis de la réaction entre nos deux magies, je comprends bien que mon explication ne la satisfait guère.
"- Ne t'inquiète pas", je tente de la rassurer. "Je suis certaine que la situation se sera déjà quelque peu stabilisée demain. Nous ne pouvons rien faire d'autre pour le moment que de nous reposer."
Et je constate qu'elle en a bel et bien besoin, si je peux en juger par la fatigue qui devient évidente sur son visage. Et lorsqu'elle fouille dans son sac pour en sortir un pyjama et une brosse à dents, je sais qu'il est temps pour nous de quitter ce bureau.
En espérant que la porte veuille bien coopérer cette fois.
Je ne peux réprimer une grimace d'appréhension quand ma main se pose sur la poignée. Mais hormis une brève décharge de magie - assez désagréable - je parviens à enclencher le mécanisme, nous libérant de cette prison temporaire.
"- Suis-moi ! Et prends ton sac avec toi. Il est inutile de le laisser ici."
Dans la bibliothèque, l'air est toujours saturé de cette magie ambiante, bien que cette dernière soit moins instable que précédemment.
Je fais de mon mieux pour ne pas y prêter attention, bien que mon regard s'attarde sur les dégâts causés par cette manifestation de pouvoir.
C'est plus fort que moi, j'ai envie d'effectuer les premières réparations dès à présent.
Mais je sais également que c'est parfaitement inutile.
Je dois être patiente, attendre que la magie retombe, se stabilise dans la durée.
Je serre sous mon bras trois carnets ayant appartenus à mon mentor. En espérant trouver des réponses dans ces derniers. Juste un peu de lecture avant de me laisser emporter par la fatigue. Je sais d'ors et déjà que mon sommeil sera agité.
Je grimpe d'un pas raide les marches qui mènent à mon repère, jetant de temps à autre des coups d'œil derrière moi pour m'assurer que Lenaëlle me suive.
Je déverrouille la porte, et nous y voilà.
Rien d'extraordinaire. Un appartement comme un autre, avec une simple cuisine qui s'ouvre sur ma pièce à vivre, dont les murs sont couverts d'étagères pleines de livres.
Je pose ma main sur le mur pour activer l'éclairage avec ma magie.
"- La salle de bain est par ici, si tu veux prendre une douche", je propose à mon invitée en désignant la porte qui y mène. "Et la chambre est par là. Tu voudras manger quelque chose ?"
Je meurs de faim, et je compte bel et bien avaler quelque chose avant d'aller dormir.
"- Je peux te faire un sandwich, ou j'ai de la soupe, si tu veux ?"
Je me retourne vers elle, un peu gênée. Je sais que l'endroit est loin d'être rangé. Plusieurs livres s'entassent sur ma table basse, et des vêtements trainent dans le fauteuil. Il y a aussi ces tasses vides qui prennent racine un peu partout dans l'appartement.
"- Désolée pour le désordre", je bafouille.
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Dinamite
Mer 3 Avr - 10:09
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
Si je suis contente de l'invitation de Sasha à passer la nuit chez elle, je le suis beaucoup moins à l'idée d'empiéter sur son intimité. Elle me répond de façon catégorique qu'elle ne permettra pas que je dorme par terre.
Je suis tellement épuisée que je n'ai aucun doute que je parviendrais pourtant à m'endormir facilement même sur des couvertures au sol. Son insistance est adorable, je sais qu'elle essaye de me mettre a l'aise, mais je ne peux m'empêcher de me sentir gênée.
Je lui répond d'un signe vague de la main qui n'engage à rien. Il sera toujours temps, tout a l'heure de le lui faire comprendre et de la laisser regagner son lit comme ça devrait se passer.
Je la regarde avec appréhension lorsqu'elle s'approche de la porte pour tenter une nouvelle fois de l'ouvrir. Je ne voudrais pas qu'elle subisse un nouvel assaut de magie, elle aussi semble fatiguée et elle a déjà été secouée à plusieurs reprises aujourd'hui. Mais heureusement, à part une légère décharge magique - qui la fait quand même grimacer légèrement - la porte s'ouvre sans résistance supplémentaire.
Je suis Sasha en dehors du bureau et remarque que son regard s'attarde sur les dégâts causés par les pics de magie recensés plus tôt. J'ai comme l'impression qu'elle s'apprête à aller essayer d'arranger les choses, mais après une légère pause, elle bifurque et commence à grimper un escalier, qui je le suppose doit mener à son appartement.
C'est gentil de sa part, et je devine qu'il lui en coûte de laisser les choses en l'état derrière elle pour le moment, afin de m'accompagner. Je lui en suis reconnaissante.
En parfaite hôtesse, elle me propose de prendre une douche puis de dîner. Je me rends soudain compte que je n'ai pas mangé depuis des heures et que mon estomac commence à gargouiller. Cette journée a véritablement bousculé tous mes repères. J'accepte volontiers une douche et un repas en la remerciant avec effusion.
- Merci beaucoup, c'est très gentil à toi vraiment. Je ne dirais pas non pour un sandwich, je ne m'étais pas rendue compte que j'avais aussi faim. C'est vraiment une chance que tu habites ici!
Je pose mon sac et ma valise dans un coin de son salon, et regarde autour de moi, découvrant son espace de vie. Je souris en me rendant compte qu'elle a autant d'étagère de livres, alors même qu'elle habite dans une bibliothèque. La pièce est très encombrée, et je comprends rapidement que je n'aurais d'autre choix que de dormir dans la chambre avec mon hôtesse.
Le nombre de tasses qui traînent partout m'intrigue, mais je me garde bien de faire le moindre commentaire. J'aurais assez le temps de faire plus ample connaissance avec la jeune femme plus tard et d'en apprendre davantage sur elle.
Son désordre est tellement différent du mien! Tandis que livres, stylos et cahiers ainsi qu'une drôle de collection de tasses envahissent la pièce chez elle, je songe a mon étagère pleine de disques entourant ma chaine hifi, mon ordinateur portable sur ma table basse devant mon canapé confortable, mes écouteurs, ma console de jeu, mon appareil photo...
Je me demande si elle utilise des technologies non magiques ou si elle les évite. Peut être que tout est rangé dans l'armoire qui est fermée, ou peut être dans sa chambre, je n'en sais rien, mais je suis curieuse d'en apprendre davantage sur la jeune femme qui m'accueille ainsi.
Mais voyant que celle-ci s'active déjà en cuisine, je choisis de profiter de sa proposition et de prendre une douche rapide. L'eau dégoulinant sur mon corps me fait un bien fou, et j'aurais aimé en profiter plus longtemps. Mais je ne connais pas les installations de mon hôtesse et préfère éviter d'utiliser toute l'eau chaude, pour lui en laisser. Elle aura certainement envie de se doucher également.
Je sors donc à contrecœur de cette douche revigorante et entreprends de me sécher rapidement et d'enfiler mon pyjama. Enfin, nouant ma serviette en turban afin que mes longs cheveux ne dégoulinent pas sur mon haut sec, je sors de la salle de bain et rejoins Sasha dans la cuisine.
- Merci beaucoup, cette douche était divine. Est ce que je peux t'aider a quelque chose? Je peux terminer de préparer les sandwichs, le temps que tu te douches aussi, si tu veux.
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Elwin
Jeu 4 Avr - 10:51
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
Je rassemble par automatisme les quelques ingrédients dont j'ai besoin. Pain, jambon, fromage, quelques légumes, des œufs durs...
Lorsque Lenaëlle disparait dans la salle de bain, et je relâche enfin un soupir. J'ai fait de mon mieux pour ne pas laisser transparaitre mon inquiétude vis à vis de cette situation. Mais au fond de moi, je suis morte de trouille. Malgré les années passées à la tête de cette bibliothèque, le syndrome de l'imposteur qui m'habitait au début n'a jamais complètement disparu. Il a juste été endormi, au fil du temps. Mais il suffit d'une situation comme celle-ci pour qu'il resurgisse. Sans prévenir.
Je prends quelques secondes pour me calmer, avec en arrière-plan le bruit de la douche dans la pièce attenante.
Je retrousse une nouvelle fois les manches de ma blouse blanche, de la même manière que ce matin lorsque j'étais au cœur de cet inventaire. Ce vêtement est maintenant tâché à plusieurs endroits, dans un mélange de poussière et de traces de brûlures. Ma longue jupe n'est elle-même pas en bien meilleur état.
Je grimace à cette constatation. Mais je changerai de vêtements plus tard. J'ai moi-même besoin d'une douche. Longue, de préférence. Même si je préfèrerais éviter de laisser Lenaëlle trop longtemps toute seule dans mon espace de vie.
Je lui fais confiance. Ou du moins, j'ai envie de lui faire confiance. Le lien qui s'est créé entre nos deux magies me donne cette impression dérangeante de la connaître. Comme si elle et moi savions déjà tout de l'autre. Sauf que c'est complètement faux.
Tout en réfléchissant à cela, je coupe distraitement les ingrédients. Je me suis lavé les mains, et les effets de la magie sur ces dernières sont encore plus évidents, à présent. J'y appliquerai un baume, après avoir diné. Je ne peux pas me permettre de laisser des blessures comme celles-ci s'infecter.
"- Merci beaucoup, cette douche était divine. Est ce que je peux t'aider a quelque chose? Je peux terminer de préparer les sandwichs, le temps que tu te douches aussi, si tu veux."
Je sursaute, et lâche mon couteau. Ce dernier retombe sur le plan de travail en un bruit métallique.
Je n'ai pas entendu Lenaëlle sortir de la douche. Et lorsque je me retourne, je constate qu'elle est à présent juste devant moi.
Ce n'est pas une bonne idée de me surprendre ainsi, particulièrement après une journée comme celle-là.
Ma magie s'est activée. Par réflexe. Et je me trouve à présent en position de défense, mes deux mains positionnées devant moi, brillant d'une vive lueur blanche. Du vent tourbillonne autour de moi. Je sens la magie pulser en moi, dans mes veines, dans l'essence même de l'air que je respire. Et je sens l'écho de cette puissance dans le lien qui unit cette magie à celle de Lenaëlle.
Les sensations sont incroyables. Comme si nos deux magies se nourrissaient l'une de l'autre, se mêlaient sans barrière, et puisaient dans leur consœur l'énergie nécessaire pour que ce bouclier fait d'air en mouvement inclus peu à peu Lenaëlle, nous enfermant toutes les deux dans l'œil d'un cyclone.
Je reste bien trop longtemps immobile, incapable de faire le moindre geste, le regard planté dans celui de cette femme que je ne connais que depuis seulement quelques heures.
Et pourtant, il y a quelque chose. Quelque chose que je ne comprends pas. Quelque chose qui éveille en moi une peur tenace, mêlée à un frisson d'une toute autre nature, qui…
Je ferme les yeux, puis prends une profonde inspiration.
"- Désolée", je bafouille les joues rouges de gêne alors que le vent se calme autour de nous.
Je suis incroyablement embarrassée d'avoir ainsi perdu le contrôle de cette magie que j'ai pourtant passé des années à étudier. A mon âge, ce genre de réaction est inadmissible.
"- Tu peux... Tu peux préparer les sandwichs. Les ingrédients sont prêts. Si tu veux de la moutarde, ou autre chose, il doit y en avoir dans le frigo."
Si je n'ose au début pas croiser son regard, je finis tout de même par relever la tête. La serviette qui était auparavant enroulée sur sa tête a fini au sol, libérant ses cheveux encore mouillé, qui ont pour autant déjà en partie séché à cause du vent.
"- Et désolée pour ma magie", j'ajoute aussitôt. "Je vais..."
Je désigne d'un signe de tête ma chambre. Et je n'ose pas ajouter quoique ce soit d'autre.
Je la frôle en la contournant. Assez pour réveiller un pic de magie qui me traverse et me fait frissonner.
J'accélère le pas, bien trop gênée pour ajouter un commentaire à ce sujet. J'attrape quelques vêtements propres dans ma chambre, puis j'en sors, pour aller m'enfermer dans la salle de bain.
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Dinamite
Mar 6 Aoû - 18:50
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
Je n’aurais pas dû la surprendre ainsi.
C’est la première pensée qui me vient à l’esprit quand Sasha laisse tomber son couteau d’un coup et se retourne vers moi, provoquant un pic de magie plus puissant encore que les précédents.
Ses mains brillent d’une vive lueur blanche et un vent nous entoure, s’enroulant de plus en plus vite autour de nous, tourbillonnant avec force. Ses yeux me fixent tandis que sa respiration s’est accélérée. Elle est belle, elle a l’air puissante, et… elle me fait peur.
Lentement, sans mouvement brusque, je lève mes deux mains, mes paumes vides tournées vers elle, pour qu’elle voit bien que je ne représente pas de danger. Je la regarde dans les yeux pour qu’elle voit que je n’ai rien à cacher.
Et soudain, mes yeux dans les siens, je ressens comme une connexion bizarre avec la magie qui nous entoure tel un dôme. J’ai l’impression de respirer cette magie, de pouvoir en prendre le contrôle, pourtant ce n’est pas moi qui l’ai déclenchée.
J’essaye de me déconnecter pour ne pas risquer de causer le moindre dégât, mais je n’y parviens pas. C’est quand même elle qui tient les rênes. Je tente de respirer profondément pour lui laisser le temps de se contrôler, et au bout d’un long moment elle ferme les yeux, inspire et baisse lentement les bras. Elle rougit et s’excuse, me proposant de terminer de préparer les sandwichs.
Je ris nerveusement. J’avais oublié le repas.
La situation est désamorcée, la tension retombe lentement dans la pièce, mais je ne comprends pas ce qui a déclenché une telle réaction de sa part. De toute évidence elle ne me fait pas confiance.
Et pour être aussi sur la défensive, je me demande si elle n’a pas des choses à cacher. Cette pensée n’est pas pour me rassurer.
On devrait certainement discuter de ce qui vient de se passer, mais la jeune femme me regarde à peine avant de fuir vers sa chambre. En passant devant moi elle me frôle et nous frissonnons toutes les deux à ce contact.
Je la suis des yeux, je ne me sens plus très à l’aise et j’hésites à ouvrir son frigidaire et à terminer ce qu’elle m’a demandé, pour le diner. Je pousse un long soupir et ramasse ma serviette, tombée au sol sous l’effet du vent que Sasha a provoqué. L’avantage, c’est qu’à présent, mes cheveux sont secs. Je ris jaune, de nouveau.
Je mets la table en prenant des assiettes et des verres dans un placard au-dessus de l’évier, en espérant que ça ne va déranger la jeune bibliothécaire et lui provoquer une nouvelle réaction magique. Dans le doute, je préfère arrêter de toucher à ses affaires, et je m’assois sur un fauteuil libre, les mains sur les genoux, observant toute la pièce en attendant mon hôtesse.
J’espère que quand elle reviendra le malaise sera passé entre nous, sinon, cette soirée et cette nuit risquent d’être vraiment longues.
Demain, il faut que je trouve un autre endroit ou aller dès que les portes pourront être ouvertes.
Je me demande vraiment ce que l’adresse de cette bibliothèque faisait chez mon grand-père, et si je n’ai pas été trop impulsive en m’aventurant ici avant d’en savoir plus.
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Elwin
Mer 14 Aoû - 10:45
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
La douche me permet de reprendre mes esprits. A moitié, du moins. Et c'est déjà beaucoup. Je fais de mon mieux pour me concentrer sur l'eau qui coule, et sur le va-et-vient de ma respiration, tout en ignorant ma magie qui continue pourtant de pulser sous ma peau comme si cette dernière répondait à un appel difficile à ignorer. Il s'agit peut-être de la fatigue, de l'épuisement engendré par cette journée interminable... ou par tout autre chose. Je ne peux nier que la présence de Lenaëlle me perturbe. Plus que je n'ai envie de l'admettre. Il s'agit d'une étrangère. Une parfaite inconnue, que j'ai pourtant invité dans mon sanctuaire. Et pourtant, sa présence a quelque chose de rassurant, de familier. Quelque chose que je ne sais expliquer.
Je me sèche les cheveux avec ma magie, m'autorisant cette utilisation parfaitement ordinaire de mes pouvoirs. Et je soupire en enfilant des vêtements beaucoup plus confortables que ceux que j'avais précédemment. Un simple legging et un t-shirt à manches longues. Je ne tarderai pas à aller me coucher, de toutes les façons.
J'ai presque peur de sortir de la salle de bain, et de me retrouver à nouveau face à Lenaëlle. Surtout après ce qu'il vient de se passer. Mais en même temps, je ne peux pas franchement me cacher dans la salle de bain pour le reste de la soirée.
Je croise son regard lorsque je me décide finalement à la rejoindre. Et je lui souris maladroitement. Elle n'a plus sa serviette sur sa tête, et ses cheveux sont parfaitement secs. Ai-je mis tant de temps que ça pour reprendre mes esprits ? A moins que... Un bref coup d'œil en direction de l'horloge accrochée au mur m'indique que seules quelques minutes se sont écoulées.
Je sens le rouge me monter aux joues. Ma magie s'est donc activée de manière plus forte que ce que j'avais envisagé... au point de complètement sécher les cheveux de Lenaëlle, donc.
Bravo, Sasha, c'est du propre, je me fustige intérieurement.
Et ce n'est pas parce que j'ai l'habitude de le faire sur moi que mon invitée a forcément apprécié cette petite démonstration.
"- Désolée, pour toute à l'heure", je bafouille en m'avançant vers elle.
Puis je note qu'elle a dressé le couvert. Les sandwichs sont prêts, les assiettes et verres sont disposés sur cette minuscule table qui me convient parfaitement lorsque je suis seule.
"- Et merci, pour tout ça", j'ajoute en désignant son travail d'un signe de la main.
Je lui fais signe de s'installer à table, tandis que je fouille dans le frigo pour essayer de trouver quelque chose à lui proposer à boire. Mais hormis une bouteille de vin à moitié entamée, au contenu d'une couleur suspecte... Je me contente donc de nous servir à toutes les deux de l'eau fraiche.
Mine de rien, m'assoir et commencer à manger me fait beaucoup de bien. Et je sens la fatigue prendre peu à peu le pas sur le reste.
"- Je t'assure qu'habituellement j'essaie de cuisiner quelque chose d'un peu plus élaboré lorsque je propose à quelqu'un de diner avec moi", je lance pour essayer de détendre l'atmosphère.
J'ai bon espoir que nous réussissions à sortir le lendemain dans la journée. Au pire, il y a toujours quelques réserves de nourriture, bien évidemment, mais je préfère en général les garder en cas d'urgence absolue.
"- Non pas que j'ai beaucoup d'occasions d'inviter quelqu'un à passer la nuit ici", j'ajoute à mi-voix.
Mais bref.
"- Au moins, la compagnie est agréable", je ponctue avec un sourire.
Je suis toujours affreusement gênée vis à vis de ma démonstration de magie antérieure. Et j'essaie comme je peux de mettre mon invitée à l'aise, et de lui faire comprendre que je ne suis pas un danger pour elle.
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Mer 14 Aoû - 20:07
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
Je me rends compte que je suis en train de guetter les bruits provenant de la salle de bain dans le silence de l’appartement de Sasha. Je tiens à être avertie lorsqu’elle en sortira, afin de la regarder dans les yeux, et de ne surtout pas la surprendre. Mais je ne tiens pas à être surprise moi non plus.
Je ne comprends pas bien cette énergie spéciale que je ressens entre nous. Quand elle a activé sa magie de l’air, j’ai eu l’impression d’en faire partie, ou plutôt qu’une partie de moi se sentait en confiance. Etant moi-même mage de la terre, cela n’a bien sûr aucun sens, et vient sans doute du fait que la magie de la bibliothèque a été quelque peu chamboulée aujourd’hui. Et comme la magie de Sasha est liée à cet endroit…
Enfin, la jeune femme sort de sa salle de bain, comme à reculons. Comme si elle envisageait de rester terrée dans sa salle de bain. Elle m’observe un moment, je ne sais pas bien ce qu’elle cherche, mais elle a l’air mal à l’aise. Elle s’excuse de nouveau pour tout à l’heure, et ça me rassure sur le fait que c’était accidentel. Elle ne perd pas le contrôle de sa magie à tout va, elle semble trop penaude pour que ça paraisse chose courante. Au moins, c’est rassurant.
Elle me remercie d’avoir dresser la table et nous nous installons l’une en face de l’autre autour de sa petite table. Ça doit être parfait quand elle est seule, mais là j’ai quand même l’impression d’empiéter sur son espace de vie.
- Pas de souci pour tout à l’heure, tu devais être vraiment sous pression. Pas étonnant avec la magie de la bibliothèque qui a disjonctée. Tu as été pas mal secouée, c’est normal que tu surréagisses. Et de rien pour la table. C’est le minimum. C’est moi qui suis désolée de t’envahir comme ça.
Je lui souris pour bien lui montrer que je ne lui en veux pas, et nous mangeons un moment en silence. Ça me fait un bien fou, qu’est-ce que j’avais faim ! Sasha semble aussi plus détendue, comme pour moi, ce repas arrive pile au bon moment.
Sasha reprend la parole pour m’assurer que généralement elle cuisine quelque chose de plus élaboré pour ses invités. Même si les personnes qu’elle invite à passer la nuit avec elle ne sont pas si nombreux…
Je déglutis. Je ne sais pas si c’est de l’humour ou si elle tente de détendre au mieux l’atmosphère avant qu’on aille se coucher. Dans sa chambre. Qui ne comprend qu’un lit. Un lit large, certes, mais un seul lit.
Oh mon Dieu, quelle situation bizarre ! Je rougis à mon tour quand elle ajoute que la compagnie est agréable. Moi qui suis pourtant hyper sociable, je ne sais pas bien comment réagir à cette situation. Coincée, avec une inconnue, chez celle-ci, dans un espace assez restreint, tandis que mon hôtesse ne semble pas si gênée de ces circonstances.
Au contraire, ses efforts pour me mettre à l’aise sont vraiment gentils. Je suis sûre qu’elle non plus n’a pas l’habitude de se retrouver coincée avec les visiteurs de la bibliothèque. Pour autant, elle semble moins mortifiée que moi à l’idée de partager son… sa chambre.
Mais face à sa gentillesse, je m’efforce de ne penser qu’au moment présent, à ce diner revigorant et à son humour que je découvre au fur et à mesure et je réponds sans arrière-pensée :
- Oui, c’est vrai, la compagnie est agréable.
Nous terminons de diner en échangeant sur divers sujets, et je me rends compte que mon interlocutrice est très cultivée, ce qui est vraiment plaisant.
Quand on a fini, nous nous levons pour débarrasser ensemble et remettre en ordre la table et les restes du repas.
Soudain, alors que je tiens les assiettes et les plats de service pour les amener dans l’évier afin de les laver, ils se soulèvent dans mes mains, comme s’ils lévitaient sur un courant d’air, tout en restant suspendus au-dessus de mes doigts, en apesanteur.
Je fais un pas en avant, stressée à l’idée qu’ils ne se fracassent au sol, et la pile avance devant moi, comme si c’était moi qui les conduisais. Je regarde dans la direction de Sasha, persuadée qu’elle me joue un tour, maintenant que nous sommes plus à l’aise l’une avec l’autre. Le mage de l’air c’est elle. Donc là, c’est forcément elle qui agit.
J’avance de nouveau, prudemment, jusqu’à déposer les assiettes sur le plan de travail, en sécurité, et je croise de nouveau son regard.
- Qu’est-ce que c’était que ça ? Un jeu auquel tu joues avec tes amis ? Ou bien tu essayes de m’éblouir par tes talents, j’ajoute avec un demi sourire. Tu sais, l’effet sèche-cheveux m’a déjà beaucoup impressionnée.
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Elwin
Ven 16 Aoû - 16:50
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
Je me sens un peu moins gênée tandis Lenaëlle accepte mes excuses. Même si je m'en veux toujours d'avoir ainsi perdu le contrôle de ma magie.
"- Je crois qu'on peut aisément affirmer que nous avons toutes les deux eu une journée agitée", j'affirme en répondant à son sourire. "Et vraiment, ça ne me dérange pas de t'accueillir".
Le repas se poursuit dans un silence finalement plutôt confortable, interrompu par une tentative de ma part d'essayer de détendre un peu plus l'atmosphère. Mais cette remarque semble au contraire mettre encore plus mal à l'aise mon interlocutrice. Je ne peux nier que le rouge sur ses joues est amusant. Adorable, même. Mais je ne la connais pas assez pour lui faire une remarque à ce sujet. A vrai dire, je me surprends même à ne pas être un peu plus sur la défensive. Mais c'est plus fort que moi, j'ai l'impression de la connaître. Ou du moins, d'avoir quelque chose en commun avec elle, quelque chose qui nous rapproche inexorablement.
La conversation se délie finalement un peu plus, et je me plais à m'ouvrir davantage à elle sur de multiples sujets. Je découvre une Lenaëlle avec qui je me plais à échanger. Comme si finalement l'une et l'autre évoluons dans les mêmes cercles, nageant dans la même culture. Sauf que je suis presque certaine que je ne l'ai jamais vu auparavant. Et cela attise ma curiosité. J'ai envie d'en apprendre plus à son sujet. Tellement plus. Mais mon maître d'apprentissage m'a trop souvent reproché une certaine impulsivité, qui souvent ne va pas de pair avec la politesse qu'il convient de conserver face à une personne dont on vient tout juste de faire la connaissance.
Une fois le diner terminé, elle m'aide à débarrasser la table. Je pose les verres dans l'évier, et je commence déjà à faire couler de l'eau chaude pour faire la vaisselle. Et je la sens se figer derrière moi.
Je jette un bref coup d'œil, et je me fige à mon tour.
"- C'est... C'est impossible...", je murmure aussitôt, bien trop surprise pour parvenir à trouver une quelconque explication à ce phénomène.
Les assiettes et plats se soulèvent dans l'air. Comme si... Comme si une magie de l'air était à l'œuvre.
Et pourtant...
Je fais une rapide vérification de ma propre magie, soudainement honteuse à l'idée que cette dernière se soit déclenchée par réflexe. Je grimace en notant en effet une certaine dose de magie résiduelle dans l'air. Assez pour activer sans le vouloir les pouvoirs d'individus distraits, ou non entraînés. Mais pas de Lenaëlle.
Je sursaute lorsque les assiettes et plats atterrissent finalement sur le plan de travail.
Lenaëlle a un sourire aux lèvres. Et elle semble plus amusée qu'autre chose.
Nos regards se croisent, et je frissonne.
"- Qu’est-ce que c’était que ça ? Un jeu auquel tu joues avec tes amis ? Ou bien tu essayes de m’éblouir par tes talents. Tu sais, l’effet sèche-cheveux m’a déjà beaucoup impressionnée."
La référence au sèche-cheveux est suffisante pour me faire brusquement rougir.
"- Je n'ai rien fait", j'admets dans un souffle. "Ce n'était pas moi. Pas cette fois".
Je coupe l'eau. Puis je lui attrape les deux mains, peu soucieuse que les miennes soient encore mouillées.
Je sens aisément sa magie pulser dans ses paumes, et je fais de mon mieux pour ne pas me perdre dans ce lien qui semble se créer chaque fois que nos deux magies entrent en contact.
"- C'est impossible", je répète.
Et pourtant, les traces de magie de l'air sont belle et bien présente. Et pas seulement des traces. Pas juste l'écho de mes propres pouvoirs, qui planent encore pourtant dans l'air. Il y a autre chose. Quelque chose de plus profond, de bel et bien réel, qui semble provenir du noyau magique de Lenaëlle.
Peut-être est-ce la fatigue de la journée qui commence à me rattraper. Peut-être est-ce autre chose.
Mais je ne peux m'empêcher de lui demander "Comment as-tu fait ça ? Tu m'as dit que tu étais une mage de terre..."
Et alors que je continue de me questionner silencieusement, je sens un tourbillon nous entourer progressivement. Pas un vent désagréable. Juste une brise tiède, chargée de magie. Et cette fois, je suis bien incapable de dire si ce vent provient d'elle, de moi, ou de nos deux magies qui dansent l'une avec l'autre.
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Dinamite
Dim 15 Sep - 10:34
Lenaëlle Adamirr
Lenaëlle Adamirr a 31 ans. Elle a le Don, l'élément qu'elle maîtrise est la terre et tous ses composants. Elle aime les plantes et les fleurs ainsi que l'odeur de la terre.
Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand elle avait 3 ans à peine, elle a été élevée par son grand-père, Mikhaïl, qui lui a appris à maîtriser sa magie.
Quand elle a l'âge d'aller à l'école, Mikhail est bien obligé de l'envoyer dans un établissement en dehors de Cytirr, son village magique, ou elle a grandi jusque-là.
La jeune fille se fait de nouveaux amis non-Mages, et se passionne pour le monde moderne et la technologie qu'elle ne connaissait pas jusqu'à ce moment-là.
Très sociable, pleine d'humour, elle se fait rapidement tout un tas d'amis, et peu à peu elle s'éloigne de la communauté magique dans laquelle elle a grandi.
A 18 ans elle part vivre en colocation avec des amis, et ne revient à Cytirr que lors des fêtes ou des grandes occasions qu'elle passe chez son grand-père. C'est dans ces moments-là qu'elle continue à cultiver son Don, avec les encouragements de son aïeul.
Entre son travail, ses nombreux amis et le monde moderne, elle rend de moins en moins visite à celui- ci.
Jusqu'à ce jour, qui va chambouler sa vie... Ana Paula Lima.
Apparemment, Sasha n’est pas aussi amusée que moi. Elle murmure à deux reprises « c’est impossible » tout en me regardant fixement.
Je pensais vraiment qu’elle essayait de me jouer un tour, mais il ne semble pas qu’elle y soit pour quelque chose. Elle paraît même perturbée par cette magie qui tourbillonne autour de mes mains et soulève les assiettes.
Prudemment, je m’approche du plan de travail pour y déposer les ustensiles, craignant de perdre le contrôle et qu’elles ne s’écrasent au sol. J’ai déjà fait assez de dégâts depuis que je suis arrivée, je ne souhaite pas me ridiculiser davantage devant la bibliothécaire.
Celle-ci sursaute quand les assiettes atterrissent assez proche de l’évier ou elle est en train de laver la vaisselle.
Bizarrement, je ressens une connexion avec l’eau qui coule, comme si je pouvais gérer la vitesse ou la température du jet d’eau. Je n’ai pas le temps de me poser de questions, que Sasha éteint l’eau, et sans prendre le temps de se sécher les mains, empoigne les miennes comme si elle s’attendait à y trouver un artefact magique qui expliquerait ce qui vient de se passer.
Elle affirme que ce n’est pas elle qui a causé cette étrangeté. Comme ce n’est pas moi non plus, et que nous sommes censées être seules dans son appartement, je ne peux m’empêcher de me poser plein de questions. Et de ressentir une certaine peur. Il y a quelque chose qui cloche, et je ne sais pas quoi. Je n’aime pas me sentir dépassée par la situation, et depuis ce matin, je sens que je ne contrôle plus grand chose.
Je regarde les mains mouillées de Sasha sur les miennes, et bizarrement, les gouttes d’eau se mettent à dessiner des motifs sur nos doigts mêlés. Au lieu de sécher, ou de s’évaporer, les gouttes se rencontrent, se croisent, et semblent former une chorégraphie, qui s’agite à la vitesse de mes doutes et de mes émotions.
Bon, c’est n’importe quoi, je sais bien, ça ne veut rien dire, mais c’est l’impression que ça me donne tandis que j’observe ce phénomène.
Pourtant, Sasha est mage de l’air, pas de l’eau.
Avec un frisson dans le dos, je jette un regard circulaire dans la pièce, comme m’attendant à découvrir une tierce personne qui nous jouerait des tours. Mais je ne vois personne, tandis qu’un vent léger se lève et tourbillonne autour de Sasha et moi.
La jeune femme me demande comment j’ai fait, et je n’ose pas la questionner. A quoi fait elle référence ? Les assiettes qui lévitent, les gouttes d’eau qui dansent ou le vent qui nous entoure ? Pour ma part, je ne suis responsable d’aucune de ces manifestations magiques. Je suis mage de la terre, et si quelqu’un crée ces phénomènes ça ne peut être qu’elle.
Seulement, quel est son intérêt de faire comme si elle ne le savait pas ? Est ce qu’elle essaye de m’impressionner ? Ou bien c’est un genre de test, pour mieux me connaître, vérifier si je suis peureuse ou ce genre de choses ? ça me paraît assez improbable.
La dernière option que j’envisage est celle qui me met le plus mal à l’aise. Se pourrait il qu’elle ne contrôle pas ses pouvoirs, et ne se rende pas compte de la magie qu’elle provoque ? Si c’est le cas, on est mal. J’ai besoin de son entière compétence pour sortir de cet endroit demain.
- Comment ça, comment je fais ? Mais c’est de la magie de l’air, tu sais bien que ce n’est pas moi ! C’est ton domaine Sasha… c’est plutôt à toi de m’expliquer. Je suis bien mage de la terre, comme je te l’ai dit. D’ailleurs tiens, regarde…
De nouveau, je scanne la pièce rapidement, et je trouve ce que je cherche. Dans un coin derrière un fauteuil, je discerne la présence d’une plante. Elle n’a pas l’air très en forme, la terre est sèche, mais sa magie m’appelle.
Je détache mes mains de celles de la bibliothécaire, et je sens un tiraillement, comme si le vent qui nous tourne toujours autour essayait de me retenir. La chaleur que je ressentais dans les doigts disparait et je lève un sourcil, interrogeant Sasha du regard. A-t-elle aussi ressenti quelque chose ?
Mais lorsque j’attrape le pot en plastique dans lequel une fleur est en train de faner, la chaleur m’envahit de nouveau, je ressens des picotements d’anticipation et je me sens tout simplement… bien.
Entre mes mains, la terre contenue dans le pot change d’aspect a vue d’œil. De grisâtre et sèche, elle semble s’hydrater, retrouver une belle couleur brune et s’aérer, augmentant en volume et prenant plus de place. Les racines de la plante se renforcent, je le sens entre mes doigts, et la fleur retrouve sa vigueur est ses couleurs vives.
Je souris à Sasha, fière de ma démonstration, et je souris pour moi-même, heureuse de renouer avec ma magie qui me procure une sensation de bien-être dont j’avais besoin.
- Tu vois, c’est ça ma magie. Elle ne prend racine que dans la terre et les végétaux.
Mon jeu de mots est simpliste, mais rien ne saurait jeter de l’ombre à la sérénité que je ressens en cet instant.
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Elwin
Jeu 26 Sep - 11:37
Sasha Alzirr
J'ai 33 ans et je suis Maitre Bibliothécaire, et j'en suis très fière. Je préfère la compagnie des livres à celle des gens. Je suis donc célibataire, ce qui me convient parfaitement (au grand dam de mes amis).
Sasha est issue d'une lignée prestigieuse. Elle a deux frères, qui ont tous les deux repris l'empire bancaire de leur père. Sasha est vu comme le vilain petit canard de la famille. Toujours célibataire, avec un métier que sa famille considère comme inutile, elle a donc tendance à éviter de passer trop de temps avec ses proches.
Elle se débrouille bien avec la technologie, mais cette dernière l'ennuie vite. Et elle préfère donc retourner à ses livres.
Elle manipule une magie liée à l'air, qu'elle a su adapter au fil des années pour l'aider dans l'entretien des vieux ouvrages
Elle a quelques amis, qui arrivent à la sortir de ses livres de temps en temps. Mais ses relations amoureuses sont très rares et ne durent que quelques nuits.
Il se passe décidément des choses étranges, aujourd'hui. Bien trop étrange pour que je parvienne à rester complètement indifférente, et surtout complètement calme. J'ai étudié des années durant les phénomènes magiques en tout genre, poussée par mon Maître d'apprentissage, sans que je ne parvienne vraiment à comprendre ses raisons. Des années à ce qu'il m'explique l'origine de la magie dans toutes choses, la manière dont elle se déclare chez ceux qui peuvent la manipuler. Et tout ça pour quoi ? Tout ça pour que je me retrouve ébahie face à ce qu'il se passe aujourd'hui, dans l'imitation parfaite d'une carpe hors de l'eau.
"- C'est impossible", je répète une fois de plus, songeant décidément qu'il serait nécessaire de supprimer cette phrase de mon vocabulaire.
Et pourtant, je ne peux qu'être témoins de phénomènes qui me paraissaient jusqu'alors du domaine de l'inimaginable.
Me voilà face à cette soi-disant mage de terre, ne pouvant expliquer cette connexion qui se forme peu à peu entre nos deux magies. Mais là n'est pas le plus incongru.
Des gouttes d'eau se déplacent sur ma main, perlant les unes après les autres et venant se mêler au tourbillon qui nous entoure, comme si elles dansaient en suivant une mélodie que seules Lenaëlle et moi étions capable de percevoir.
Mon cœur bat à la chamade, et j'entends ses battements sourds et beaucoup trop bruyants, se mêlant au murmure de ma respiration saccadée.
Je ne peux lâcher du regard ce qu'il se passe autour de nous. Je ne peux m'arracher à cela.
Ce n'est que lorsque Lenaëlle reprend la parole que je sursaute presque, comme sortant d'une sorte de transe.
"- Comment ça, comment je fais ?" me demande-t-elle. "Mais c’est de la magie de l’air, tu sais bien que ce n’est pas moi ! C’est ton domaine Sasha… c’est plutôt à toi de m’expliquer. Je suis bien mage de la terre, comme je te l’ai dit. D’ailleurs tiens, regarde…"
Elle trouve une des pauvres plantes vertes qui ont bien du mal à survivre ici, vestige d'un amant de passage qui avait jugé bon de me les offrir. Elles n'avaient jamais vraiment aimé ces lieux. En particulier celle sur laquelle Lenaëlle jette son dévolu.
J'en viendrai presque à protester quand nos mains se séparent. Je n'aime pas vraiment ça. Cette connexion qui nous unie se calme lorsque nous ne nous touchons pas. Mais je n'ai pas le droit de la retenir.
Je rougis au haussement de sourcil de mon invitée. A-t-elle senti ma réticence ? Je n'ai pas vraiment envie d'y penser pour le moment.
Je détourne le regard, et je me concentre sur cette magie qu'elle invoque. Une magie de terre qui me fait frissonner.
Il y a quelque chose chez elle, chez Lenaëlle, quelque chose d'inexplicable pour le moment qui me fait réagir chaque fois qu'elle invoque ses pouvoirs, et puis...
Je ne peux m'empêcher de sourire tandis que la plante retrouve couleur et vivacité. En un rien de temps, elle retrouve sa vigueur d'antan. Je pourrais presque voir le sourire de cet homme, qui n'était resté que quelques nuits.
Mais c'est bien celui de Lenaëlle qui se présente à moi. Elle a l'air particulièrement fière d'elle, et je ne peux m'empêcher de rire avec ravissement.
"- Tu devrais peut-être la garder, tu sais ?" Je désigne la plante fleurie d'un signe de tête. "Elle ne se plait pas vraiment avec moi. Emporte-la, lorsque tu repartiras. Ca te fera un souvenir."
Je tente de plaisanter comme je peux, mais reste ce malaise que je ne parviens à expliquer, comme si quelque chose ne tournait pas rond.
J'acquiesce lorsque Lenaëlle m'explique la nature de sa magie, comme si je n'étais qu'une enfant à qui l'on avait besoin de répéter ce genre de choses.
"- Il y a autre chose", je marmonne pourtant. "Il y a quelque chose, chez toi."
Je l'observe avec attention, détaillant ses traits. C'est une femme comme une autre, une de celles qui auraient pu me faire retourner si elle m'avait sourit au détour d'un rayonnage. Mais rien de plus. Rien d'extraordinaire. Rien qui n'explique vraiment ces phénomènes.
Le tourbillon de magie s'est calmé autour de nous, dès qu'elle s'est éloignée de moi. M'en voilà presque déçue.
Je reviens pourtant à sa hauteur, et récupère le pot de fleur. Nos mains se frôlent, et je sursaute en voyant la terre se soulever dans ce pot, juste de quelques millimètres, pour finalement se stabiliser.
Je lâche presque le pot en le posant sur la table. Ce n'était pas ma magie. C'est absolument certain.
"- Tu as eu des dysfonctionnements avec ta magie, récemment ?" je ne peux m'empêcher de lui demander. Ce genre de remarque n'est généralement pas très polie. Mais au point où nous en sommes, j'aimerais surtout tirer les choses au clair.
Je lui prends la main, et sursaute une fois de plus à cet afflux de magie. Toujours cet air qui se met en mouvement, toujours cette goutte d'eau résiduelle qui courre sur mon poignet...
"- Mais ça, ce n'est pas ta magie..."
J'effleure son poignet du bout des doigts, frissonnant aux picotements qui remontent le long de mon bras.
"... N'est-ce-pas ?"
Mon bras retombe le long de mon corps, brisant cette connexion.
"- Ou bien y-a-t-il quelque chose que tu ne m'as pas dit à ton sujet ?" je lui demande ensuite en plantant mon regard dans le sien.
Ca devrait être impossible. Parfaitement impossible. Mais je ne vois pas d'autre explication.
"- C'est ta magie. C'est toi qui fait tout ça. Ou est-ce nos deux magies qui communiquent l'une avec l'autre ?"
Je suis prise d'un rire soudain.
"-Tu éviteras de brûler mon appartement", je plaisante. "Ca m'embêterait assez."