Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
Le Deal du moment : -16%
Friteuse sans huile NINJA Foodi Dual Zone 7,6 L 2400W ...
Voir le deal
135.01 €

LE TEMPS D'UN RP

Les artères de Miami

Houmous
Messages : 547
Date d'inscription : 06/01/2019
Région : Grand Est
Crédits : "Have you seen the Yellow Sign ?" Chambers

Univers fétiche : Fantastique, SF
Préférence de jeu : Homme
HOUMOUS
Houmous
Dim 13 Oct - 22:02
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Miami est une ville vaste et dangereuse. Ville de musique cubaine, ville de gangs latinos, ville de soleil et de fête. La nuit comme le jour, elle appartient à ses véritables maitres : les damnés. Ils sont de tous les clans, toujours à couteaux tirés car chacun veut une part du gâteau. Mais qu'ils soient anarchs, camarillistes ou d'une autre obédience, ils ont tous faim. Et quoi de mieux que le uber eats des vampires quand on a une petite fringale ?
Contexte provenant de cette recherche
Houmous
Messages : 547
Date d'inscription : 06/01/2019
Région : Grand Est
Crédits : "Have you seen the Yellow Sign ?" Chambers

Univers fétiche : Fantastique, SF
Préférence de jeu : Homme
HOUMOUS
Houmous
Dim 13 Oct - 23:09

Trevor Springs
J'ai 83 ans et je vis à Miami, USA. Dans la vie, je suis gestionnaire dans le Système Circulatoire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis un Salubri et je vis en clandestinité.

Rouge. Du rouge partout. Du rouge sur les murs qui coulent à torrents rompus. Du rouge dans l’air qui emplit mes narines et caresse mes papilles comme un repas gazeux et flottant qui s’insinue. Du rouge dans mes yeux alors que je me concentre pour ressentir avec précision l’environnement qui m’entoure. Et bien sûr, du rouge sur mon front alors que j’éveille lentement mes capacités. Tout est rouge et rien ne bouge. Plus personne ne parle, ne rit ou n’anime les lieux. Plus de fracas des caisses ou de cris des manutentionnaires. Non, plus rien de ça. Plic ploc fait la fontaine ouverte. Je regarde au sol et dans ce miroir vermeil qui se répand inlassablement, je me vois. Je lis la peur dans mes propres yeux. La peur primale que tous les vampires ressentiraient à l’égard du feu. Ma peur phobique de cette situation : mon abri secret soigneusement construit, découvert. Si je pouvais faire une attaque de panique, je me roulerais dans la vitae. Etrange que je pense maintenant à ce mot que je répugne à l’utiliser habituellement. Ce mot qui élude ce qu’il signifie réellement. Comme quand on dit d’un cochon qu’il est porc quand on le mange, pour se donner bonne conscience. Comme quand on dit d’un livre de merde qu’il n’a pas rencontré son public pour adoucir son échec commercial. Je respire un grand coup, pour me donner l’illusion de ma propre normalité. Cette image que je me fais de moi-même : un type comme les autres qui gèrent des déplacements de caisses et de palettes pour qu’elles aillent trouver les clients partout dans les Etats-Unis. Ces caisses qui parfois crient et implorent et me fendent le cœur. Non, je ne suis personne de spécial. Personne qui vaudrait la peine d’attirer l’attention. Ne vous attardez pas sur moi, je ne suis qu’une tête de bétail de plus au milieu du troupeau. Cette tache de sang sur mon bonnet n’est pas mon troisième œil grand ouvert qui pleure son sort, ce n’est qu’une expression de ma maladresse.

Je fais un pas et laisse les semelles renforcées de mes chaussures de sécurité se plonger dans la flaque de sang qui s’écoule de Daniel Sowinski, l’un des ouvriers, dont la gorge est tranchée. Il est étendu contre le mur et j’avance doucement. La discrétion n’a jamais été mon fort mais je dois découvrir ce qu’il s’est passé pour régler les problèmes. Dans la salle principale de l’entrepôt, l’une des lampes industrielles se balance alors qu’un bras arraché y reste cramponné tant bien que mal. La barbarie de ce qui a été fait à ces gens que je vois tous les soirs depuis des mois voire des années me touche profondément. Malgré mon meilleur jugement, je poursuis mon avancée et mes disciplines s’éveillent sans que je ne sache les en empêcher. Je ressens maintenant tout l’espace qui m’entoure, dans toutes les directions et je remarque aussitôt l’énorme molosse qui rôde et attend un faux pas de ma part. Je me tourne dans sa direction et me prépare à le réceptionner. Il file à toute allure vers moi et se saisit de mon bras avant même que je n’ai le temps de réagir. Ce maudit chien doit être une sorte de goule… Je le touche de ma main libre en plein front et aussitôt, il est frappé par une illumination. Sa mâchoire se relâche et il ne bouge plus, comme immobilisé par une force supérieure. Je ne veux pas le blesser, il est victime des circonstances, tout comme moi. Je sympathise avec le limier qui me déchire le bras. Ce bras armé de mon adversaire qui m’a mis une première entaille. La vitae qui circule dans mon bras peine à régénérer ce qui a été déchiré, arraché et brisé. Je perds un premier membre.

Des applaudissements retentissent dans l’immense entrepôt vide de vie. « Je n’aurais jamais imaginé que tu l’épargnes ! Ainsi, c’est vrai ce que l’on dit. Les cyclopes comme toi sont des cœurs tendres. » Je regarde en direction de la voix qui s’adresse à moi pour remarquer une vieille dame au sourire carnassier qui se pourlèche les babines. Trois autres cane corso l’encerclent en montrant doucement les crocs et me fusillant de leurs yeux rubis. Je baisse les yeux et observe autour de moi. « Etait-il vraiment nécessaire de tous les tuer ? Ces hommes travaillaient ici mais n’avaient rien à voir avec notre monde… Ils n’auraient rien dit à qui que ce soit. » L’autre ricane de son ton de chouette. Elle observe avec amusement mes peines. « Permets-moi une question : Pourquoi t’inquiéter de la vermine ? Le bétail est fait pour nous nourrir. Caïn nous a choisi pour vivre de plaisirs infinis et nous repaitre de ce festin foisonnant ! L’Eden à notre époque où il suffit de faire quelque mètre pour trouver un agneau à dévorer. Et toi, avec les tiens, tu entends créer un plateau-repas vendu à prix d’or pour déconcentrer les nôtres de leur vraie nature. Es-tu fier d’être un dégénéré ? » Je soupire un instant en observant le chien hébété qui réalise ne pas savoir où il se trouve ou quoi faire. Ses anciens frères d’armes le mettraient en pièces dès qu’elle ordonnerait une attaque sur moi. Je suis comme ce chien : perdu au milieu de semblables qui ne me ressemblent pas et veulent me dévorer. Je suis l’agneau blanc qui monte sur l’autel. Je suis la part des anges. Mais je suis ici dans mon domaine, mon repère.

Les chiens aboient à ma suite alors que je fuis en emportant leur ancien ami, allié et rival sous mon bras valide. Chaque porte que je passe, chaque couloir que je dévale, je me prends à réaliser que si un de ces chiens de meute me fait face, je mourrai sans pouvoir me défendre. Mais je ne suis pas prêt à abandonner ce morceau de vie. Je l’ai libéré, j’ai fait de lui ce qu’il est désormais alors je n’ai pas le choix d’assumer son destin comme le mien. J’arrive finalement au dehors, au milieu des camions abandonnés et des cadavres dans la terre battue. Je ne suis pas seul : la chouette a pris place sur le haillon du camion face à moi et je suis encerclé de sa meute. Plus de fuite possible, je suis arrivé sur l’autel. « Félicitations, tu auras permis à mes chiens veneurs de courir un peu mais c’était parfaitement inutile. Maintenant, laisse tomber celui que tu as sous le bras et accepte ton sort sagement. » Je m’exécute et dépose la bête musculeuse. Elle sourit de me voir résigné à mon sort. La pensée que ces instants seront mes derniers me traverse et la réalisation que je devrais faire face à la mort ultime comme un membre de mon clan me prend. Je porte la main sur mon bonnet et révèle le troisième œil qui se situe sur mon front. Comme les deux autres, il marque une pause sur ce bonnet que je lâche au sol tandis que je profite un instant du vent frais sur mes cheveux libres et libérés. J’ouvre grand mes bras et clos mes yeux. J’attends mais rien ne vient à ma rencontre. Nul ne me tue. Les chiens errent autour de moi mais se soumettent à une volonté supérieure et ne m’attaquent pas.
Pyramid Rouge
Messages : 871
Date d'inscription : 23/12/2019
Région : Derrière toi.
Crédits : Jibaro- Love death & robots

Univers fétiche : Silent Hill/ Horreur
Préférence de jeu : Les deux
PYRAMID ROUGE
https://www.letempsdunrp.com/t4946-poupee-russe https://www.letempsdunrp.com/t4944-repertoire-pyramidale https://www.letempsdunrp.com/t6449-silent-hill-en-cours-de-recherche https://www.letempsdunrp.com/t3510p10-le-parallelogramme-incongrue
Pyramid Rouge
Lun 14 Oct - 14:07

Maura
Lacantha

J'ai 212 ans et je vis à Miami , Etat-Unis. Dans la vie, je suis herboriste experte du sang et je m'en sors très bien grâce à mes passe temps. Sinon, grâce à ma chance , je suis  une Tremere Carna et je le vis plutôt bien .

Informations supplémentaires ici.
Bien loin de sa campagne écossaise traditionnelle, le climat de Miami somme toute plus agréable aux mortelles ne réussissait pas aussi bien à la dame verte des hauts jardins qui peinait à dévoiler la moindre parcelle de sa peau. Convoquée dans un concours de circonstances à cette place, les vitraux de sa prison ne sont pas aussi désagréable qu’ils pourrait l’être. Pourtant, rien ne lui facilite ce retour à la vie traditionnelle des mortels. Dans l’âtre de pierre des sous-sol de sa serre la voici à préparer son entrée dans la nuit. Au milieu d’une pièce éclairée aux néons et ampoules artificielles, si l’ambiance se veut tamisé et agréable il est encore difficile pour la dame de ces lieux d’apprécier autant de modernité à son intérieur. .  Le sol et les meubles environnants sont chargés de boites contenant bijoux et habits de velours et dentelles d’autrefois. Coffres ouverts dans les travers des tapis de la pièce autour d’elle elle replace sur sa tête un diadème en or ciselé de fins motifs et brodés de perles précieuses vertes et anciennes. Le fixant à sa chevelure de braise bouclée de colère, elle veut faire pressentir son émotion manifeste à celui qu’elle s’en va rencontrer ce soir. S’appréciant dans le miroir, une silhouette se dessine derrière elle. Un sourire immédiat courbe ses lèvres tandis qu’elle se retourne sur le visage d’un de ses respecté calice. Seulement au détail de son visage elle grimace.

-Oh, Danielle… Vos cheveux… La jeune femme rousse s’approchant, la dame de ces lieux viens avec une douceur infinie caresser la chevelure coupée  presque à même le crâne de sa protégée. Une grimace de peine sur le visage, la main chaude de vie de la jeune femme viens saisir la mort relative de la sienne.
-C’est ce qui se fait aujourd’hui ma dame. N’en soyez pas triste, ils repousseront. En attendant je ne peux pas vous laisser aller à votre rendez-vous comme ça. C’est un peu trop solennelle ce diadème Madame Maura. Elle pose amicalement ses mains sur les épaules de sa maitresse, un sourire bienveillant sur les lèvres.
-Vous croyez ? Cela fait si longtemps que je ne l’ai pas porté. Cela me manque.   Fait-elle un regard pour le miroir.
-Bientôt, à la soirée de bal de la victoire de votre seigneur sur cette ville, vous pourrez le porter. Je vous le promet. Mais ce soir permettait moi de vous coiffer de façon plus… mortelle.
Un petit rire leur échappent tandis que la mortelle recoiffe l’immortelle de ses mains tordus par des douleurs passée. Fidèle à elle-même toute emprunte de la mélancolie de ses goûts dépassé, sa différence est maintenant moins évidente. Celle-ci relevant d’avantage une certaine classe charismatique qu’un costume ridicule aux yeux de cette nouvelle époque.

Hors de ses murs la dame verte n’est plus la même. A l’apogée de sa vigilance dans cette nouvelle vie pleine de danger, rien ne pourrait vraiment la surprendre.  Finalement vêtue d’une  combinaison de velours vertes aux manches longues de dentelles transparente, un long manteau sans manches dissimule sa silhouette sculptée.  Le symbole doré de son groupe autour du cou et les cheveux relevés, elle à l’air de la femme de marque qu’elle est. Son invité ne sera pas déçue, ni surpris par un décalage pouvant témoigner une faiblesse évidente chez elle. Ses calices et maitresse de maison ne pourrait permettre cela.

Avancée devant l’adresse indiquée par son seigneur, une épouvantable odeur de sang corrompus ampli immédiatement ses narines. Du moins elle sent sa propre vitae lui signaler que quelque chose d’anormal se passe ici.  Droite devant le portail visiteur entrouvert de l’entrepôt de viande elle ne peux s’empêcher de tenter de lire des présages en avançant prudemment. Rapidement sa discipline lui permis d’obtenir un temps d’avance. Si bien que quant un molosse dissimulé sur le toit d’un camion sauta pour espérer lui arracher la tête, il tomba simplement au sol comme une pierre, le sang pétrifié dans les veines. La main tendus vers lui elle pouvait d’un infime geste de doigt faire cesser son existence. Elle n’aimait pas devoir faire cela, c’était la partie de sa pratique qui lui déplaisait le plus : retirer la vie. Néanmoins, c’était cela que de revenir danser au milieu de la mascarade vampirique…
Tuer ou être tué.
Observant les billes rouges de l’animal un instant elle ne peine pas à comprendre qu’il s’agit d’un piège grotesque. La disparition d’Isabella cachait donc un dessein plus perfide ? Rien que d’y penser, cela fut le pivot mentale nécessaire au massacre de tout ceux qui voudrait s’en prendre à elle. En refermant sa main devant le chien, un crissement semblable à un objet de verre brisé sur le fond d’un couinement terrible signa la fin des tourments de l’animal. Il se tordit dans un ultime geste de douleurs alors que son propre sang devenue aussi coupant que du verre brisé avait lacéré ses chairs de l’intérieur.

Le regard sombre elle dût réfléchir rapidement. Sans peine elle compris que celui qu’elle venait de tuer était le lanceur d’alerte du piège et cela lui laissa donc l’opportunité de la discrétion. Se faufilant entre différents camions et caisses de transports à marchandises elle se laissa guider par des mots échangés plus loin. Le sang crispé de méfiance elle sentait une véritable boucherie et tenta de ressentir la présence d’Isabella en vain. Cela l’obséda tant, que guidée par son instinct elle se retrouva dans l’angle mort d’une vieille femme entourée du  reste de la meute de molosses. C’était peut-être elle qui lui avait enlevée l’une de ses roses. La haine la submergea et alors que les chiens s’apprêtait à bouger ils tombèrent comme des pierres avant de couiner et mourir lacérés par leur propre sang avant de partir en fumée. Troublée, la vieille eu à peine le temps de se retourner que la dame verte avait la main dans sa cage thoracique, les yeux planté dans les siens.

 -Qui t’as invoquée sur mon chemin ?  

Du sang remontant dans sa bouche  fit tousser la vieille dans un rire macabre alors qu’elle regardait dans les yeux sa dominante meurtrière qui la força à répondre.

-C’était… pour.. Lui..

Cracha t-elle à moitié en sentant son sang s’épaissir puis, en devenant brûlant plus liquide encore que de l’eau jusqu’à se transformer en une flaque sanglante.  Un feu brûla et la flaque devint un tas de cendre.
La femme verte aucunement tâchée par la moindre goutte de sang versa son regard sur le véritable gibier de cette chasse. Sans peine à la vue de ce troisième œil, elle comprit que ce groupe n’était pas là pour elle mais pour lui.  Au milieu de cet entrepôt repeint de violence il était le dernier maître des lieux . Le regard sérieux et froid elle le fixa avec élégance et retenue.  Son visage mal rasé, ses cheveux longs et son genre n'arrivait en premier lieu qu'a lui déccrocher un air circonspect de dégoût. Un vilain automatisme...

-Eh bien, c’est ce qui s’appelle avoir de la chance, Salubrien.

La chance allait-elle lui coûter cher ?
Houmous
Messages : 547
Date d'inscription : 06/01/2019
Région : Grand Est
Crédits : "Have you seen the Yellow Sign ?" Chambers

Univers fétiche : Fantastique, SF
Préférence de jeu : Homme
HOUMOUS
Houmous
Mar 15 Oct - 17:49

Trevor Springs
J'ai 83 ans et je vis à Miami, USA. Dans la vie, je suis gestionnaire dans le Système Circulatoire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis un Salubri et je vis en clandestinité.

L’assaut de cette Dame avait relâché l’emprise que Vieille Chouette avait mis tant d’entrain à disposer autour ma gorge. Elle avait massacré tous les limiers de sang, ces créatures liées à leur maitresse de chasse, sans même avoir besoin de les toucher. Ce devait être une Tremere pour maitriser tant les pouvoirs du sang… Je soupire, les choses vont de mal en pis. Mon Sire m’avait dit par le passé que cette engeance voudrait nous voir disparaitre pour dissimuler leurs anciens pêchés de diablerie. Si je ne parviens pas à la satisfaire, elle m’exécutera sans mal.

« Oui, il semblerait que j’en ai pour le moment, soufflai-je finalement. Mais pour combien de temps ? » Je la jauge du regard en essayant de m’attarder sur un quelconque élément significatif. Il m’est difficile de déterminer son allégeance selon son attitude, les sabbatiques ayant la fâcheuse habitude de s’entretuer pour une proie, un triomphe ou un désaccord philosophique. Cependant, je n’ai pas la sensation qu’elle appartient à cette secte. Non, son maintien réservé m’évoque tout sauf l’un de ces monstres sanguinaires, non pas que j’aie souvent eu maille à partir avec cette engeance démoniaque. Son style tout en retenue et ancien laisse à penser qu’elle doit avoir un certain âge, une observation qui semble cohérente avec ses talents mystiques prononcés. La couleur verte, je ne sais quoi en tirer. Cela peut tout à fait avoir une signification ou être une simple question de goût. La seule chose qui semble d’importance est ce pendentif qu’elle porte autour du cou dont je ne reconnais pas le symbole.

Je risque un regard sur la flaque qu’est devenue Vieille Chouette et sa meute. Elle les a fondus sur place ou déchiquetés de l’intérieur. Elle est véritablement puissante. Si je tente de fuir, elle me réservera le même sort avant même que je n’aie pu faire quelques pas. « Vous avez besoin de quelque chose ? Je doute que vous soyez venue pour visiter le centre logistique du S.C. » Je plante mon regard dans le sien et sens qu’elle hésite à faire usage de sa puissance pour m’écraser. Je ne semble pas être exempt de remarques et de reproches à ses yeux mais à quel sujet ? Je n’ai tué aucun humain depuis bien longtemps, maintenant que je ne chasse plus. Non, si c’était un problème de cet ordre, elle m’aurait déjà sauté à la gorge.
Pyramid Rouge
Messages : 871
Date d'inscription : 23/12/2019
Région : Derrière toi.
Crédits : Jibaro- Love death & robots

Univers fétiche : Silent Hill/ Horreur
Préférence de jeu : Les deux
PYRAMID ROUGE
https://www.letempsdunrp.com/t4946-poupee-russe https://www.letempsdunrp.com/t4944-repertoire-pyramidale https://www.letempsdunrp.com/t6449-silent-hill-en-cours-de-recherche https://www.letempsdunrp.com/t3510p10-le-parallelogramme-incongrue
Pyramid Rouge
Mer 16 Oct - 1:20

Maura
Lacantha

J'ai 212 ans et je vis à Miami , Etat-Unis. Dans la vie, je suis herboriste experte du sang et je m'en sors très bien grâce à mes passe temps. Sinon, grâce à ma chance , je suis  une Tremere Carna et je le vis plutôt bien .

Informations supplémentaires ici.
Droite, raide comme la justice, son regard se fixe sur tout ce sang qu’il perd. Rien que de le voir sa gorge s’enivre du désir de boire ce délicat nectar. Si elle n’avait pas autant de réserve dans les vieilles caves que sont devenues ses veines elle aurait certainement tenue en vain sa retenue. Et puis, si il n’avait pas tout ses tatouages et qu’il n’étais pas le fruit de tout ce qu’elle peine à supporter en cette terre : un mâle. Ce rappel qui lui vint immédiatement au regard de son analyse fit cesser du moins pour un temps ce désir si  primal de s’abreuver de lui. Rien que d’y penser elle se sentait souillée de se rabaisser aussi bas que la plupart de ces semblables avides de puissance et de femmes… Comme celle que ce maudit système circulatoire lui avait pris. La gorge sèche son sourire jaune s’effaça pour un air plus sérieux.

-Cela ne dépendra que de votre bonne volonté.

Avant de parler, sa dame lui avait toujours appris à observer les signaux que laissait entrevoir l’attitude de ses semblables pour bien comprendre à qui on s’adresse. Et surtout, si on s’adresse à la bonne personne. Combien de malheureux nouveaux nés se retrouvait rapidement pieds et poings liés à un maître chanteur pour en avoir trop révélé au page, au chevalier ou a la servante… Dans cet univers chacun servait ses propres intérêts. Croire que la bonté habitait encore certains damnés n’était pour elle qu’ une fantaisie poussant rapidement l’épée Damoclès au dessus du cou de son convaincu. Son bras arraché, son propre sang qui coule pour  tapisser le béton , son regard qui observe les ravages qu’elle a accomplie sans peine. En le fixant elle voit qu’il aurait aimé fuir. Quel Salubrien serait assez fous pour ne pas y penser devant un Tremere ? Quant enfin il parle, elle sait qu’elle s’adresse à la bonne personne. Le visage fermé un léger sourire se crispe sur ses lèvres.

- C’est donc bien vous qui gérez cet odieux système.  Avec un peu de recul je commence à comprendre… Un sourire plus perfide lui échappe un instant tandis que chaque  nouvel élément de son analyse se greffe aux toiles de sa pensée. Il semblerait que la plus chanceuse d’entre eux deux ce soit peut-être finalement elle. Il se trouvait pied et poings liés.
-J’ai plusieurs requête à vous  soumettre à vrai dire. Par ordre d’importance j’aimerais tout d’abord que vous me rendiez ce que vous m’avez pris sans préavis. L’une de mes roses manque à son vase : Isabella Ward. Jeune, jolie, ecchymosée,  blonde et surtout enceinte. Quelle résonnance. En parlant l’une de ses mains s’en va caresser le pendentif de rose à son cou. S’avançant doucement pour capter son regard, son ordre se fait clair tandis que ses iris brillent pour convaincre les siens. -Dites-moi où elle est. Je veux la récupérer bien vivante et vierge de toute attaches et violence.
Ses yeux brillent comme un soleil de milles feux qui pourrait convaincre n’importe qui, mortel ou immortel plus jeune qu’elle. Pourtant, c’est comme si un voile protégeait ses pupilles. Elle ressentait que sa discipline ne pénétrait pas. Se reculant dans un pas de réserve ses sourcils se froncèrent un peu de curiosité quant à son interlocuteur. Sans trop s’y attarder elle soupira en le fixant un peu espérant qu’il aurait quelque chose à lui dire. Si la domination ne marchait pas il fallait trouver autre chose pour le convaincre. Avec le temps peut-être avait-elle trop pris l’habitude de faire dominer ses exigences.

-Je vous ai sauvé. Vous me devez cette faveur. Insista t-elle pour garder la face après un échec de discipline aussi trivial sur un plus jeune damné.
Sortant de la poche de son manteau une enveloppe soigneusement cacheté d’un sceau de cire reprenant la forme de son collier, elle la lui tendit toujours aussi sérieusement.  Le regard inévitablement fixé au sien elle n’a pas du tout l’air de vouloir patienter ici plus longtemps.

-Voici le détail de ma seconde requête que j’espère sans abus de délais. Le moindre détail de la commande y est consigné. Je ne m’inquiète guère,  Aubéron ne saurais confier la garantie de son triomphe à des incompétents.
Ce nom aussi atypique que farfelue faisait parler de lui dans les couloirs des sphères vampiriques. Venu prendre la main de Miami pour en devenir son prince, il déployait ses connaissances et ses forces à travers toute la ville. La dame verte n’étais qu’un nouvel atout dans sa manche qu’il suggérait sur la nappe de l’immense enjeu qui se jouait ces dernières nuits. Tout était dit. Après avoir finis de ses requêtes acerbes elle se trouva un peu cruelle d’acculer un être qui de par sa ligné l’avait depuis toujours plus ou moins été. Son visage se fit un peu plus doux dans l’attente qu’il se saisisse de la missive.
Houmous
Messages : 547
Date d'inscription : 06/01/2019
Région : Grand Est
Crédits : "Have you seen the Yellow Sign ?" Chambers

Univers fétiche : Fantastique, SF
Préférence de jeu : Homme
HOUMOUS
Houmous
Mer 16 Oct - 20:23

Trevor Springs
J'ai 83 ans et je vis à Miami, USA. Dans la vie, je suis gestionnaire dans le Système Circulatoire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis un Salubri et je vis en clandestinité.

Je prends la lettre. De ma main valide, j’apprécie son épaisseur et son contenu. Cette dame anonyme croit pouvoir faire de moi ce qu’elle veut et elle n’a pas complètement tort. Elle aurait voulu obtenir mon concours tout entier dans ses tâches mais n’y est pas parvenue… Une fois de plus, mon troisième œil me protège de ce genre de ruses. Je la regarde et attend qu’elle finisse ses explications avant d’accepter. « Je ne peux pas refuser, je suppose. Peu importe, je m’occuperai de regarder pour trouver la trace de votre… « calice », dis-je, l’air mal assuré. Néanmoins, il faut que vous sachiez que je ne suis pas le dirigeant du S.C. Je ne fais que gérer certains aspects logistiques de notre travail. On me confie des colis et je les envoie. Je n’ai pas de contacts avec les échantillons ou les poupées de sang. A vrai dire, je ne connais même pas le nom des gens que j’envoie de partout. » Je déclame toutes mes responsabilités et mes limites avec une certaine amertume dans la voix qui m’est complètement dirigée. En vérité, quand je dois faire face à mes responsabilités, c’est certainement là que le poids de ma culpabilité explose. « Je vais poser quelques questions auprès de mes connaissances pour vous aider à retrouver sa trace, en tous cas, je vous assure. »

Je prends le temps de regarder autour de moi pour constater l’ampleur des dégâts tout autour et soupire un long moment. Je tente de calculer l’importance de la situation et les contre-mesures qui vont devoir être mises en place pour maintenir la Mascarade et permettre à notre affaire de reprendre. La quantité de travail à abattre est effarante, à vrai dire. Pas dit que nous puissions reprendre les expéditions et les livraisons avant quelques temps. La pensée que ce retard se paiera en vies humaines innocentes et en brèches de la Mascarade me percute finalement de plein fouet. « Pour votre commande de calices… Je vais devoir vous demander un délai. A vrai dire, c’est quelqu’un d’autre qui se charge de dénicher des résonances précises. On appelle ce gars le Sang-melier entre nous. » Je tente l’humour pour la détendre puisqu’elle semble toute crispée à l’idée d’avoir échoué à faire ployer ma volonté. Quelle serait la pire chose qui pourrait arriver finalement si je me montre un peu inconséquent pendant un instant où je plaide pour ma propre vie ? Ah oui, elle me fusille du regard. Logique… J’ajoute aussitôt : « Plus sérieusement, vous devriez demander Teo Miguel Ferrino au niveau du Habana Loundge. »

Elle détourne immédiatement les talons et s’en va. Je me prends à lui ajouter : « A votre place, je me pointerais pas là-bas dans cette tenue. Vous risquez d’attirer l’attention de tous les chicanos qui squattent ce vieux bouge. Non, il faut montrer un peu de peau pour se fondre dans le paysage à Miami. » Je soupire intérieurement. Qu’est-ce que j’en sais en vérité ? J’ai tendance à rester bien sagement de mon côté à passer la majorité de mon temps au boulot ou dans mon repaire… Je m’en vais à mon tour. Pas le temps de trop trainer. Je suspecte sa petite zoulette d’être déjà en partance pour L.A. ou N.Y. à l’heure à laquelle j’ai ces pensées. Elle s’appelait comment, déjà ? Isabella Ward.

Dès que j’ai pu lui fausser compagnie, je me concentre pour faire circuler de la vitae dans mon bras meurtri et ressouder les chaires arrachées. Il manque de la peau, des muscles et même un morceau d’os que le foutu clébard est en train de grignoter à mes pieds. C’est bien ma veine, il faut que je passe dans mon bureau prendre une poche et une veste propre si je veux passer un minimum inaperçu.

Il me faut pas moins d’une heure avant de me pointer chez Zack Hemfray, le véritable visage de la S.C. Les goules qui montent la garde devant son bureau me voient arriver avec une casquette des Chicago Bulls et me font signe de la retirer. Je soupire un instant avant de les regarder dans les yeux et de leur soutenir mon meilleur « Je ne pense pas, les gars. Je crois que c’est une mauvaise idée. » Ils se regardent d’un air interrogatif et j’arrive à leur arracher un rire.

« J’ai une gueule de merde en dessous, franchement. Non, je pense qu’il vaut mieux que je garde ma casquette même si je vais voir Zack. », j’ajoute avec un sourire amical.
« Vous êtes vraiment bizarre les V. Vous avez tous vos petits délires pour vous démarquer les uns les autres et vous faire remarquer d’une manière ou d’une autre. » tente l’une des deux armoires à glace.
« Ouais, on va dire ça. »
« Vous avez rendez-vous à quel nom ? »
« J’ai pas rendez-vous. J’ai pas eu le temps d’appeler son secrétariat. »
« Ben c’est mort alors. Le boss a d’autres chats à fouetter que rencontrer le premier V venu. »
« Je pense que tu devrais revoir tes positions, mon pote. »
Je lui montre un papier frappé du logo du S.C. avec une grosse tache de sang noirâtre sur l’un des coins. « Je pense qu’il voudrait me voir, franchement. Du genre, tellement que s’il apprenait que tu m’empêches d’aller à sa rencontre tu verras pas le soleil se lever à nouveau. »

Les deux goules se regardent en perdant leur sourire.
Contenu sponsorisé
Les artères de Miami
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers science-fiction-
Sauter vers: