Mon contexte
Pacific city – 1987
La ville est partagée entre plusieurs maitres. Le maire ? Non. Le gouverneur de l’Etat ? Non plus. La police ? Toujours pas. Trois conglomérats criminels se sont taillés chacun leur part après des années de guerre des gangs :
- Les latinos du Camino de Oro possèdent les quartiers pauvres de la ville et règnent sans partage sur les affaires de prostitution tout en tirant partie de l’importation de coke depuis l’Amérique du Sud. Leurs chefs : Isabela et Santiago Jimenez de Vega, deux jumeaux sociopathes recrutent jusque devant les lycées de banlieue.
- La ночная правда (Nochnaya pravda, litt. « Vérité de nuit ») trône dans des tours du quartier des affaires. Elle manipule l’import-export pour faire entrer des armes par le port, qui sont ensuite utilisées partout dans le pays. Ils possèdent des casinos et toutes sortes d’autres affaires opaques. Les dirigeants de ce groupe sont des négociateurs et managers qui répondent à leurs maitres oligarques restés en Russie.
- Enfin, le groupe le plus puissant est aussi le plus désorganisé : on l’appelle « la Horde », « les Guerriers de la Nuit » ou encore, plus officiellement « The Connection ». Contrairement aux autres organisations, « The Connection » est un rassemblement de dizaines voire de centaines de gangs de motards, de cambrioleurs, de petites frappes et de vétérans devenus mercenaires. Une figure mystérieuse les a rassemblés sous son giron et se présente pour négocier en leur nom à tous, « The Boss ».
Un équilibre précaire basé sur l’accord que The Boss a fait ratifier par les Jimenez et Vasili Ouli Ivichev, le négociateur principal de la Pravda a duré plus de 5 ans déjà. Les échauffourées régulières entre les gangs ont été étudiées, gérées et négociées sans conflit majeur depuis. Mais les différents gangs de The Connection se préparent à nouveau à prendre les armes quand une explosion a lieu dans une gigantesque villa en marge de l’agitation de Pacific City. La rumeur veut que quelqu’un ait assassiné The Boss…