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Date d'inscription : 16/11/2024
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Univers fétiche : Aucune idée pour l'instant...
Préférence de jeu : Les deux
DouxTeux La situationSeo-hyun est l'antagoniste d'une fiction. Son rôle a pour seul but de servir de faire valoir aux héros...Chaque conflit suivait un schéma très précis : Seo-Hyun menaçait l'héroïne, cette dernière subissait d'abord son courroux , puis elle se faisait soit plaindre ou secourir par le héros. Mais quelque chose d'étrange se produisit un jour...Lors d'une énième dispute avec ses parents et d'un énième harcèlement de l'héroïne; Une série de souvenirs éclata dans son esprit comme des fragments de verre. Des harcèlements qu’elle avait déjà menées, des dialogues qu’elle avait déjà prononcés, des défaites qu’elle avait déjà essuyées.Elle compris alors qu'elle n'était qu'un personnage dans une histoire. Qui plus est dans le mauvais rôle. Et, que, si elle ne faisait rien, son destin l'amènerait à une fin tragique... Arrivera-t-elle à retourner la situation à son avantage ?ATTENTION : l'histoire parle de harcélement qui pourrait choquer les âmes sensibles... " La solitude ne vient pas de l'absence de gens autour de nous, mais de notre incapacité à communiquer les choses qui nous semblent importantes. " CARL GUSTAV JUNG |
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Préférence de jeu : Les deux
DouxTeux Seo-Hyun J'ai 17 ans et je vis à Séoul, Corée du Sud . Dans la vie, je suis lycéene et je m'en sors bien.
Comme à son habitude au lycée, Seo-Hyun se tenait au centre d’un petit cercle de spectateurs qui étaient mal à l’aise, ses "amies" — ou plutôt, ses acolytes — ricanant à ses côtés. Devant elles, accroupie pour ramasser des feuilles éparpillées sur le sol, se trouvait Kim Ji-Min. Une élève studieuse, discrète, qui avait eu le malheur d’attirer l’attention de Seo-Hyun dès son arrivée dans la même classe.
"Alors, Ji-Min," lança la délinquante d'une voix mielleuse, mais moqueuse sous la surface, "tu comptes ramasser ces feuilles aujourd’hui ou demain ? On dirait que tu as deux mains gauches."
Les autres filles éclatèrent de rire, amplifiant ainsi ce moment d'humiliation. Les feuilles étaient trempées, piétinées par les chaussures boueuses des persécutrices. Ji-Min ne dit rien, les joues en feu, ses mains tremblantes alors qu’elle essayait de récupérer ses notes bien amochées.
"Arrête," murmura la jeune fille, sa voix à peine audible sous les éclats de rires.
"Quoi ? Tu as dit quelque chose ?" répondit Seo-Hyun en s’approchant, un sourire narquois aux lèvres
Un silence pesant s’abattit. Certains des élèves autour baissèrent les yeux, d’autres détournèrent la tête. Mais personne n’intervint. L'héritière des Park avait ce genre de pouvoir, celui qui réduisait les témoins au silence par peur de devenir la prochaine cible. La victime du moment se releva lentement, les mains serrées contre son cahier trempé. Ses yeux trahissaient une honte mêlée de colère. Mais elle ne répondit pas, elle ne le pouvait pas. La cloche se mit à sonner, il était temps de retourner en classe. Elle s’éloigna à petits pas, ses épaules courbées, sa respiration saccadée.
Lorsque Seo-Hyun entra, à son tour, dans la salle de classe avec son habituel air triomphant : Son regard perçant se posa sur un garçon assis au premier rang : Yoon Tae-Soo. Contrairement à Seo-Hyun, Tae-Soo était calme et méthodique, il était le genre d’élève que les professeurs adoraient : toujours préparé, toujours prêt à répondre. Mais pour Seo-Hyun, il incarnait autre chose : une insulte vivante. Un garçon issu d’une famille modeste, qui osait surpasser l’élite en intelligence.
Le professeur venait de rendre les devoirs de mathématiques, et comme toujours, l'intello avait obtenu un parfait 20. Seo-Hyun, elle, n’avait eu qu’un 18 — une note qui était clairement une insulte personnelle. Surtout venant d'un prolétaire comme lui.
"Regardez-moi ce petit rat de bibliothèque..." murmura la délinquante à elle-même, un venin subtil dans sa voix.
Le cours débuta, et Seo-Hyun resta silencieuse, observant Tae-Soo avec une intensité presque malsaine. Lorsqu’une pause fut annoncée, Seo-Hyun se leva brusquement, faisant racler sa chaise sur le sol, s’approchant de la table de sa nouvelle proie avec une démarche nonchalante mais menaçante.
"Alors, Tae-Soo," commença-t-elle, son ton mielleux dégoulinant de sarcasme, "Tu te sens malin, hein, avec ton 20 sur 20 ? Tu crois que tu es meilleur que tout le monde, c’est ça ?"
" La solitude ne vient pas de l'absence de gens autour de nous, mais de notre incapacité à communiquer les choses qui nous semblent importantes. " CARL GUSTAV JUNG |