La situation Lily et Abel sont tous les deux dans la même classe depuis maintenant trois ans, mais c'est bien la seule chose qui les lie. Tous les deux, ils incarnent le jour et la nuit, le noir et le blanc. Elle, studieuse, appliquée, calme et sérieuse. Lui, turbulent, mauvais garçon, enchaîne les conquêtes et passe ses cours à faire tout sauf travailler. Les deux passent leur temps à se disputer, se chamailler, et ils se détestent pour ainsi dire la plupart du temps, représentant chacun ce que l'autre exècre. Mais pendant - et surtout après - cette soirée étudiante où tous les deux se sont rendu, leur quotidien va être bouleversé.
J'ai 21 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt de façon indifférente... enfin c'est ce dont je me convainc. Informations supplémentaires ici.
Pourquoi est-ce qu'elle s'est laissée entraîner à cette soirée, déjà ? Ah oui, Mackenzie. Mackenzie l'avait convaincue que ce serait cool, sauf qu'au final, Mackenzie, elle a disparu, et Lily elle est toute seule avec son verre au milieu des étudiants, à tourner en rond à la recherche de son amie. Au lieu de quoi, tout ce qu'elle voit, c'est des couples qui se roulent des patins, d'autres qui dansent, et l'autre moitié qui fume ou fait des jeux d'alcool. Parmi eux, pas de brune à l'horizon, alors Lily décide de s'aventurer dans la maison. Quitte à tomber sur Mackenzie à moitié désapée dans une chambre avec un inconnu, au moins elle saurait où elle était. Sauf que non, nulle part, nada. Alors elle poursuit son ascension, passe au deuxième étage, voit une fenêtre ouverte sur le balcon de l'étage. Peut-être qu'elle a eu besoin de s'isoler ? Son verre à la main, l'étudiante s'approche alors, jusqu'à franchir le seuil de la fenêtre, et... voir que la silhouette n'est absolument pas celle de Mack. Elle n'a pas le temps de s'évaporer aussi vite qu'elle est arrivée, que la tête masculine est déjà tournée vers elle. Eh zut. Elle prend une grande gorgée de bière, avant de demander en regardant partout autour d'eux sauf vers lui : « T'as pas vu Mackenzie par ici ? » On sait jamais hein, les miracles ça existe, Abel pourrait peut-être se rendre utile pour une fois ?
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Jeu 6 Sep - 15:22
Abel Silverstein
J'ai 21 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Abel savait que la soirée allait tourner comme il le voulait. Il avait proposé à Tom et Philip de ramener quelques bouteilles d’alcool et ces derniers avaient accepté sans aucune hésitation. Alors un verre à la main, il se mit à la recherche d’une potentielle conquête à mettre dans son lit –celui de Tom, ce soir. L’odeur de la maison était immonde entre transpiration et alcool moisi alors Abel se contenta de grimper les marches vers le balcon du second étage. Il savait qu’il pourrait être tranquille ici car c’était la suite des parents de son ami. Il s’appuya sur la rambarde pour respirer une odeur de cigarette qu’il avait entre les doigts. Il tira une longue taffe qui lui brûla la gorge profondément mais pour le soulager du manque de nicotine. La journée de cours avait été épuisante, surtout qu’il avait écopé d’une mise à pied de deux jours et qu’il s’était pris la tête à nouveau avec une élève de sa classe. Il la voyait peu dans les cours magistraux mais dans les TP, c’était un enfer.
Alors qu’il écrasait le mégot sur la semelle de sa chaussure, il entendit une voix lui demander où était Mackenzie. Il releva la tête et vit la personne qu’il avait le moins envie de voir : Lily. Il ne savait pas pourquoi, mais son quotidien ne tournait qu’autour d’un truc : emmerder Lily quotidiennement. Et ça lui mangeait beaucoup de son temps. « Abernathy, mais qu’est-ce que tu fais dans une soirée de dépravé alcoolisé ? T’as pas l’impression que tu fais tâche dans le décor ? » Lily était bien trop pure pour cette ambiance, c’était presque pour ne pas la salir qu’il lui posa cette question.
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De tous les étudiants du campus, il a fallu qu'elle tombe sur lui. Abel Silverstein. L'incarnation même du cancrelat, et selon Lily, le fait qu'il n'aie pas redoublé de classe et soit encore au "même niveau" qu'elle relevait sincèrement de l'exploit. Le modèle typique du garçon qui pense d'abord avec ce qu'il a en dessous de la ceinture, et ensuite avec ce qui lui sert de cerveau. Chacun des cours qu'ils passaient dans la même salle, ou chaque cours magistral où ils étaient à moins de trois rangées l'un de l'autre était un véritable Enfer pour la brune, et elle ne s'en cachait pas. Au fond, elle était pratiquement sûre qu'il en tirait un certain contentement, mais même avec tous les efforts du monde, elle ne parvenait pas à rester neutre devant lui. La preuve en est qu'en une phrase, il est déjà parvenu à lui faire rouler les yeux vers le ciel.
« Figure toi que je me pose la même question. » Qu'elle marmonne, plus pour elle que pour lui, mais assez fort pour qu'il puisse l'entendre malgré le brouaha qui s'élevait du rez-de-chaussée. « Par contre, toi, t'as pas répondu à la mienne : tu as vu Mackenzie dans la maison, ou non ? » Et comme pour affirmer qu'elle attend bel et bien une réponse, la belle s'avance d'un pas sur le balcon, déposant ainsi son verre contre la rambarde de celui-ci. « Parlant de dépravés, pourquoi est-ce que tu n'es pas avec tes pairs ? » qu'elle demande en haussant un sourcil, désignant d'un bref coup de menton l'intérieur de la maison, et donc les festivités.
Invité
Jeu 6 Sep - 15:43
Abel Silverstein
J'ai 21 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
La désinvolture dont elle faisait preuve entachait la carapace de bad boy qu’Abel s’était créé. Il la regardait faire et tenter d’être bien plus méchante que lui, mais sa non-chalance était quelque chose qu’il n’avait pas l’habitude. L’habitude c’était qu’Abel la cherche, la pousse à bout, la taquine grandement et qu’elle finisse par hurler à quel point il était un idiot et se barrer. Mais aujourd’hui, elle se tenait droite sur ses pieds et lui tenait tête. Nouveau. Sexy, mais nouveau. Sexy ? Non. Elle n’était pas sexy, c’était une femme ridicule et pleine de principe. Elle s’arrêtait seulement à ce qu’elle voulait voir. Il ralluma une cigarette instantanément et en tira une grande bouffée qu’il recracha dans le visage de la brune. Il sourit légèrement. « On t’a greffé du caractère ? » Il évitait soigneusement la question concernant Mackenzie, car une part de lui ne souhaitait qu’une chose, c’était qu’elle reste. Mais ça, il ne l’avouerait jamais.
Il pencha sa tête sur le côté et fronça le nez tout doucement, en la regardant droit dans les yeux. Et elle avait un regard pénétrant, hypnotisant. Il n’avait jamais remarqué les petites taches de rousseur qu’elle devait peiner à cacher sur le bout de son nez. Mais pourquoi regardait-il ça lui ? Il s’en foutait complètement. « Parce que ça puait trop. J’recherchais quelqu’un pour m’envoyer en l’air, mais Mackenzie m’attend dans la chambre de Philip. » il fit une grimace victorieuse pour son mensonge un peu nul mais qui aurait pu avoir un certain effet. Mackenzie n’irait jamais dans le lit d’Abel. Il passa un bras vers son cou où un tatouage de toile d’araignée remonté jusqu’à son oreille et il fit remit la clope à sa bouche. « On fait un jeu Lily ? » Il voulait la mettre au défi, voir jusqu’où elle était capable d’aller.
J'ai 21 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt de façon indifférente... enfin c'est ce dont je me convainc. Informations supplémentaires ici.
L'alcool fait pousser des ailes, mais pas trop non plus. Alors Lily elle tient tête, elle pique, elle rétorque, provoquerait presque, sauf que dès lors qu'elle fait face à Abel, et qu'elle croise son regard clair rivé sur son visage, la poupée trébuche sur du vent, perd toute confiance en soi. Ne pas oublier qui tient les rênes dans cette guerre qu'ils se mènent depuis le début tous les deux. Quand il crache la fumée de sa cigarette, et crache ses quelques mots bien calculés, Lily, elle fronce le nez, et détourne les yeux. Touchée, coulée.
Tout ça ne l'aide pas pour autant, et elle ne sait toujours pas où se trouve Mackenzie. Mais l'espace d'un instant, Lily elle oublie son amie. Laisse la curiosité la piquer derrière une attitude faussement désinvolte, quand elle demande à Abel ce qu'il fait retiré de la soirée. Il devrait être dans son élément, lui. Toujours le premier à parler de boire, de sortir, se vantant de ses conquêtes de la veille en plein cours magistral, empêchant la brune de se concentrer sur son cours. Elle tourne à nouveau les yeux vers lui. Et se fait violence pour garder un visage impassible quand il réplique, et cherche à nouveau à la faire sortir de ses gonds. « Hilarant. » Elle murmure en soupirant et en baissant les yeux. Comment est-ce qu'elle a pu croire qu'Abel Silverstein allait l'aider pour une fois dans sa vie ? Peut-être parce qu'au fond, une part d'elle a toujours espéré qu'il ne soit pas seulement un abruti. Parce qu'elle croit quand même, sans se l'admettre, qu'au fond se cache peut-être un mec gentil. Elle se prépare à rebrousser chemin, Lily, quand la voix l'interpelle à nouveau. Elle tourne la tête, hausse un sourcil. Il est sérieux ? Il en a tout l'air. Et si sa tête lui crie de reprendre sa route et de s'éloigner de lui, la curiosité va par delà sa raison pour une fois. Elle enjambe à nouveau la fenêtre, suspend sa course pour reculer et revenir sur le balcon. « Quel jeu ? »
Invité
Jeu 6 Sep - 21:10
Abel Silverstein
J'ai 21 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Abel aurait du s'éloigner d'elle et courir dans le sens opposé, parce qu'elle réveillait des sens qu'aucune femme n'aurait pu faire naitre en lui. Elle avait ce pouvoir hypnotique sur lui et il n'aimait pas ça. Mais il n'avait aucune envie de partir et ses pieds étaient en béton, il l'ancrait dans le sol, la force de gravité lui sommant de rester sur place. Son petit nez se renfrogna et Abel aurait voulu lui passer le doigt sur la ride qui lui couvra l'arête en dessous du front mais il se fit violence pour ne pas le faire.
Elle fit mine de partir avant d'être interpellé par la proposition que lui offrait le jeune homme et elle se retourna. Elle s'approcha de lui, curieuse en fronçant les yeux. « Offre moi un peu décadence. Tire une latte sur ma cigarette. Si tu fais ça, je ne t'embêterais pas pendant deux jours. » Et Abel lui tendit la cigarette. Il la tourna dans l'autre sens pour qu'elle est le mégot près des lèvres. Il s'approcha d'un pas en plus en ne laissant qu'une distance peut-être malsaine entre eux. Il avait envie qu'elle soit vulnérable, il avait besoin de voir une part d'elle qu'il n'avait pas l'habitude de découvrir. Elle était bien trop propre et trop organisée pour dévier de son modèle de vie. Effrayante peut-être aussi pour sa qualité de vie au delà de n'importe quel élève lambda de cette université. Même lui qui avait tenté une journée d'être végétarien n'avait pas réussi. Alors il se contenta de s'appuyer sur la rambarde, et de la regarder avec insistance. « Je suis sur que tu es incapable de sortir de ta zone de confort, Abernathy. » et il retira une latte sur sa clope pour la tirer sur les lèvres de Lily.
J'ai 21 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt de façon indifférente... enfin c'est ce dont je me convainc. Informations supplémentaires ici.
Pourquoi est-ce qu'elle a fait demi tour ce soir là ? Qu'est ce qui l'a poussée, exactement, à retourner sur ce balcon, à répondre à cette ultime provocation, proposition d'Abel ? D'habitude, elle se contente de l'ignorer, de détourner les yeux d'un air passablement énervé, au pire de souffler d'un air désabusé. Mais ce soir, elle l'observe avec curiosité, bien que tentant d'apparaître nonchalante. Écoute ce que le jeune homme compte lui proposer comme "jeu", comme il vient si bien de le dire. Repousser ses limites. Montrer qu'elle n'est pas parfaite, et peut elle aussi faire preuve de décadence. Elle soutient son regard sans un mot, les sourcils à peine froncés, un pas sur la ligne qui la sépare de lui, de son monde si différent du sien.
« Et qu'est-ce qui me dit que tu vas tenir parole ? » Rien. Absolument rien. Elle est là la vérité, tout ce qu'elle gagne dans ce jeu, comme il le dit si bien, c'est de la décadence. Et au fond, peut-être qu'elle veut un peu se dépasser, Lily. Montrer qu'elle n'est pas faite que de sagesse, de bienséance, et que si elle est comme elle est, c'est par choix, pas par peur. Elle reste là, plantée devant lui, piquée à vif, et surtout, le souffle coupé par leur proximité. Elle n'a pas pougé d'un pouce, Lily. Comme hypnotisée. Et c'est sans un mot qu'elle vient prendre des mains du brun sa cigarette, pour la porter à ses lèvres. Aspirer une bouffée. Tousser, en manque d'air, poupée qui n'a jamais fumé. Il lui faut quelques secondes pour se reprendre, relever les yeux vers Abel, le nez froncé, la cigarette qu'elle lui tend à nouveau. « Heureux ? » elle attrape son verre qu'elle finit en une grande gorgée, s'adosse à la rambarde, les mains enroulées autour du métal froid. « Et qu'est-ce que ça te fait gagner, Silverstein ? » Qu'est-ce qu'il gagne à la voir s'étouffer, ici, ce soir ?
Invité
Ven 7 Sep - 10:41
Abel Silverstein
J'ai 21 ans et je vis à San Fransisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Et elle avala la fumée de cigarette, dans une grimace de dégoût et elle se mit à tousser. La première qu’Abel avait fumé, bien sûr qu’il avait toussé, chaque novice le faisait. Il récupéra son petit cancer en papier et la consuma entièrement pour la jeter par-dessus le balcon. Il souffla la fumée sur le côté, pour éviter la tête de Lily, et il passa une main dans ses boucles brunes qu’il prenait un temps dérisoire à s’occuper. « Je tiens toujours parole, c’est une de mes plus grandes qualités. » Mais quelque chose avait changé dans le regard d’Abel. Une lueur étrange venait de lui traverser les yeux et il oubliait un instant que Lily n’était autre que la petite intello de la promotion, celle qui lui tapait sur le système et qu’il ne pouvait pas se voir. Alors il secoua la tête, ses cheveux frottant ceux de Lily sans faire exprès mais il ne bougea pas de sa position.
Abel cherchait une satisfaction nouvelle à l’action que venait d’effectuer Lily, qui se remettait doucement de la brûlure de la cigarette. Etait-il heureux ? Satisfait ? Gagnant ? Gagnant en quoi ? Il n’en avait aucune idée. Il haussa les épaules, en tentant de garder un semblant de supériorité face à elle. « Ce n’est pas assez pour moi… Une semaine sans t’emmerder, et tu bois cul sec dans mon verre. » Le mélange était violent. Il avait l’air très bon : Perrier, citron vert, vodka. Ce cocktail sucré avait la particularité qu’on ne sentait pas le goût de l’alcool et qu’il était bien facile de s’enivrer sans s’en rendre compte. Il lui tendit son verre, qui était rempli de moitié. Il ne savait pas où il voulait en venir avec ce jeu, il voulait juste voir ce dont elle était capable. Parce qu’il en était sûr : elle était capable de lâcher prise. Il ne put s’empêcher de regarder son visage de poupée, sa peau laiteuse et son nez aquilin… Il la dévisageait sans honte et sans gêne, se foutant complètement qu’elle le remarque. « T’es belle, Abernathy. » Et la phrase lui sortit des lèvres sans comprendre pourquoi.
J'ai 21 ans et je vis à San Francisco, Californie. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt de façon indifférente... enfin c'est ce dont je me convainc. Informations supplémentaires ici.
Magnétisée, Lily elle est plantée là, à regarder Abel comme si elle le découvrait pour la première fois. Il faut dire que jamais encore les deux étudiants n'avaient fait preuve d'une telle proximité : souvent, ils se contentaient de se passer à côté, elle râlait, il la cherchait. Cycle infernal, la boucle pourtant voyait naître un nouvel élément, un peu d'inconnu, de différence. Derrière ses airs désespérés, Lily, elle avait ses jambes ancrées dans le sol, comme si elle redoutait de s'éloigner à nouveau d'Abel ce soir. Comme si ce jeu, qu'il venait de lancer, était soudainement devenu son unique carburant. Pourtant, elle essaie de sauver la face, provoque, et demande quel intérêt il sort de lui avoir fait tirer sur sa cigarette. Elle a toussé, il a gagné, c'est tout ? Non. Tout ne fait que commencer, à dire vraie, elle ne s'en rend juste pas compte.
Et finalement, ça ne suffit plus. Il cherche encore. Allonge la peine. Elle baisse les yeux sur le verre, pour mieux les relever vers le regard limpide de Silverstein. Ce rictus qu'il affiche, et qui lui va si bien. Elle passe sa langue entre ses lèvres, enroule ses doigts autour du gobelet. Au passage, ses doigts effleurent, accidentellement, ceux du brun, et si elle tressaillit, elle s'efforce malgré tout de garder un contact visuel avec Abel quand elle lève son propre verre à son intention. « Santé, Abel. » Le prénom roule sur sa langue presque trop doucement, trop sérieusement, alors qu'elle porte le verre à ses lèvres, laisse le liquide couler le long de sa gorge. Jusqu'à ce qu'elle manque de s'étouffer à la dernière gorgée, à ses mots, à son regard. Elle passe une main devant ses lèvres le temps de finir sa gorgée, et baisse les yeux en mordant sa lèvre inférieure. « Dis pas de choses comme ça.. » qu'il lui dise pas des trucs qui sembleraient presque gentils, s'il ne les pense pas. Qu'est-ce qu'elle va faire, sinon ? Il est là le problème. Beaucoup trop de tentation, à mesure qu'elle le regarde. A l'aveuglette, elle pose le verre sur le rebord du balcon, et penche la tête sur le côté, d'un air presque enfantin, pour demander : « Est-ce que tu ne vas pas t'ennuyer, une semaine sans pouvoir m'embêter ? »
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one two three, one two three, drink ( lily & abel )