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LE TEMPS D'UN RP

PRINCESS | Time for explanations.

Anonymous
Invité
Mar 12 Fév - 8:19
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Suite à la nuit magique que Siloë et Nolan ont partagées ensemble dans la chambre de celle-ci, les deux jeunes gens se fuit comme la peste par honte commune d'avoir cédé à l'appelle du désir. Après des jours à y être parvenu avec grand succès, ils se retrouvent confrontés aux explications par le biais d'une cave exigüe où ils se retrouvent enfermés malgré eux.

Contexte provenant de cette recherche
Anonymous
Invité
Mar 12 Fév - 8:20

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

Informations supplémentaires ici.


jamie dornan ©️ SHIYA
J’avais tout gâché. En un peu moins d’une semaine après le début de notre récente amitié, j’étais parvenu à briser le peu de relation que j’entretenais avec Siloë. Et tout ça pourquoi ? Pour assouvir égoïstement mes besoins primaux. Comment avais-je pu être aussi con ? Comment avais-je pu être aussi monstrueux ? Cette femme n’attendait de ma part que de la tendresse d’un ami dévoué à son bonheur, et qu’avais-je fait en retour ? J’avais profité de son moment de faiblesse pour me soulager en elle. Je me répugnais de le penser. Je me répugnais d’autant plus que je comprenais parfaitement pourquoi ma colocataire me fuyait comme la peste noire, depuis ce matin là. J’étais un dangereux pervers pour son couple. Je devais impérativement me tenir éloigné d’elle. Et c’est ce que je faisais, d’ailleurs : je ne fréquentais plus la pièce à vivre de l’appartement, que lorsque j’étais certain qu’elle n’y était pas elle-même. Quant à mon livre auquel elle s’était engagée à m’aider dans sa rédaction, je l’avais libéré de cette parole sans lui en toucher un mot. Je savais que Siloë ne voudrait certainement plus restée seule auprès d’un homme qui l’avait déjà conduit à la faute, surtout dans son pire moment de faiblesse, de ce fait j’avais conclu qu’elle n’y verrait aucune objection. Pour ma part, c’était ainsi que j’envisageais les choses en tout cas : il était impensable que je me brûle encore à sa peau au risque d’être toujours plus un prédateur dicté par mes pulsions. J’acceptais également par répercussion l’idée que j’avais gâché mon ultime chance de retrouver un semblant de bonheur dans cette vie jonchée de malheur en cascade. Cependant, je ne rejetais pas complètement le conseil que Siloë m’avait habillement sous-entendu cette nuit là : celle de renouer contact avec d’anciens amis. Et c’est dans cet optique que je quittais ma tanière dans laquelle je m’isolais constamment, pour descendre à la cave de l’immeuble. J’avais stocké dans celle-ci des boîtes avec des carnets d’adresses de mes anciennes relations passées. Je tenais à les retrouver pour reprendre contact ultérieurement avec certaines personnes dont les cordonnées se trouvaient à l’intérieur. Celui que je visais en priorité n’était autre que le fameux Liam dont je lui avais raconté l’histoire d’amour, d’ailleurs. J’espérais qu’il pourrait m’apporter du réconfort ainsi qu’un point de vue externe sur ma situation. Alors que je regagnais enfin le sous-sol de la résidence, sans avoir informé personne au préalable de mon intention, je trouvais la cave associée à l’appartement, avant de la déverrouiller. Lorsque ce fut fait, je poussais la porte de sorte qu’elle ne se referme pas, puis m’y engouffrait pour récupérer au plus vite l’objet de mes désirs. L’endroit était vraiment très exigu, du reste. Particulièrement depuis que Siloë y avait ajouté quelques affaires lui appartenant. Par chance, j’y étais seul, je pouvais me mouvoir aisément. Je tâtonnais à la recherche de ma fameuse boîte abandonnée quand, soudainement, la porte se referma brusquement derrière moi à la suite d’un courant d’air.

_ NON !

Je criais en me tournant sur celle-ci pour la retenir. Sans succès. C’était bien ma veine : La poignée intérieure n’avait toujours pas été réparée depuis sa chute, et je me retrouvais enfermé dans la cave sans la moindre possibilité d’alerter quelqu’un de ma situation. Il ne me restait plus qu’à attendre l’arrivée de la gardienne qui faisait une ronde quotidienne dans les parages, pour s’assurer que des squatteurs ne viennent pas s’installer pour la nuit dans une cave libre. Je décidais de prendre mon mal en patience en poursuivant mes recherches. J’aurais au moins la satisfaction de ne pas être resté bloqué en vain, ainsi.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Mar 12 Fév - 15:49

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

PRINCESS | Time for explanations. 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Tu te sentais idiote, même totalement idiote. Tu te sentais comme la pire des petites amies, et la pire des filles également. Tu avais honte de toi, honte de ce que tu avais fait. Tu n’étais pas comme cela, tu ne t’étais pas reconnue. Tu n’étais pas cette Siloë, celle qui trompait son petit ami dans un moment de faiblesse. Certes, il avait ses torts car il te frappait mais ce n’était pas une raison pour que tu le trahisses de la sorte. Pourtant, c’est ce que tu avais fait. Tu l’avais évité, encore plus qu’auparavant alors que ça ne faisait que quelques jours. Tu ne pouvais pas lui dire, en vue de votre relation actuelle. Ce serait pire que tout. Tu ne pouvais même pas expliquer ton geste, si ce n’est que tu étais perdue. Tu étais perdue sur ta vie sentimentale, sur ce que tu avais fait. Sur tout. Ton esprit s’embrouillait.

Tu avais évité autant que possible Nolan également. Au petit matin, il avait quitté tes draps et tu n’eus pas le temps de comprendre avant de réaliser ce que vous aviez fait la veille.  Tu ne lui en voulais pas, du moins, il savait que tu avais quelqu’un et il avait voulu te réconforter. C’était de ta faute, tu aurais dû l’arrêter, le faire partir mais tu n’en avais rien fait. Tu l’avais évité car tu avais honte, et tu avais eu la sensation de l’utiliser. De t’être servi de lui alors que ce n’était pas ça. Tu n’osais pas l’affronter, discuter de ce qui s’était passé. Tu n’osais pas en parler ni le voir. Tu savais que vous devriez le faire, à un moment donné. Vous partagiez le même appartement, avec ton frère en plus. Il se douterait forcément de quelque chose si vous vous évitiez. Et puis, tu le croiserais à un moment donné. Tu te demandais même si ce n’était pas plus simple que tu fais ton propre appartement.

Tu te trouvais dans ta chambre, alors que tu décidais que tu n’avais pas encore rangé toutes tes affaires. Tu avais emménagé il y avait quelques temps mais tu n’avais pas eu le temps de finir, hormis les affaires les plus importantes, bien entendu. Tu décidais donc d’aller à la cave afin de pouvoir récupérer quelques affaires et de pouvoir ranger un peu plus. Ainsi, tu pourrais débarrasser les cartons qui traînaient. Tu descendais jusqu’à la cave avant d’ouvrir la porte. La tête en l’air, tu laissais celle-ci se fermer. Ce fût surtout en voyant Nolan que tu oubliais qu’il fallait retenir la porte. Il avait don de mettre tes pensées en vrac. « Hey.. » Tu lui lançais alors timidement et n’osant pas dire quoique ce soit de plus. Tu savais qu’il avait dû t’entendre ou sentir ta présence alors, même s’il ne te voyait pas, tu ne pouvais faire semblant de ne pas être là. Tu vis à son regard que quelque chose n’allait pas. « Qu’est ce qu’il y a ? » Tu lui demandais même si, d’accord, il ne devait sûrement pas être content de te voir ici. Tu l’avais évité mais, tu supposes qu’il en avait fait de même de son côté. Tu te tournais finalement pour allumer la lumière avant de te rendre compte de ta connerie. « Merde.. » Super, maintenant tu allais devoir être coincée ici et tu ne savais pas pour combien de temps.



Anonymous
Invité
Mar 12 Fév - 22:23

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
Je n’entendais rien. Absorbé par les recherches que je poursuivais dans mon carton, que je fouillais bruyamment du reste, je ne remarquais pas les bruits de pas qui s’approchaient de la cave. Ce ne fut que lorsque j’entendis la voix de Siloë dans mon dos que je remarquais que je n’étais plus seul. Or, le temps que je réalise sa présence, que j’essaye de la contourner sans trop la toucher pour retenir la porte, celle-ci se referma aussitôt derrière elle.

_ Et merde. Je grognais agacé. _ La porte vient de se bloquer, encore.

Je soufflais en sachant que ce n’était pas véritablement de sa faute. Peut-être ne savait-elle pas qu’elle n’avait plus de poignée à l’intérieure depuis longtemps ? Dans le doute, je cru bon de lui informer, tandis que je sentais nos corps beaucoup trop proches.

_ La porte n’a plus de poignée à l’intérieur. C’est pour ça qu’on la bloque d’habitude, pour que le vent ne la referme pas, et qu’on ne finisse pas accessoirement coincés à l’intérieur également. Mais ce n’est pas grave. Je suppose que tu as ton téléphone sur toi ?

Je n’avais pas pris le mien, que j’oubliais toujours pour le peu d’utilité que j’en avais en dehors de l’application Siri. Néanmoins, j’osais espéré que Siloë était une femme moderne, dans l’air du temps. Une femme qui restait scotchée en permanence à son mobile, ne serait-ce que pour tweeter où encore partager des images sur Instagram. J’étais loin d’imaginer que l’éditrice à en devenir était plutôt du siècle passé, quand on préférait les bouquins aux liseuses électroniques. La faute aux étapes que nous avions brûlés ensemble, avant que nous ayons le temps de nous connaitre par cœur. Enfin bref, j’étais surtout loin d’imaginer que nous étions bel et bien coincés tout deux dans cet endroit exigu, où sa chaleur venait faire de la température ambiante une vraie fournaise. La situation était gênante, qui plus est. Je m’évertuais depuis des jours à la tenir éloignée de moi, de crainte d’être la cryptonite rouge de son couple, et qu’est-ce que j’avais obtenu comme résultat ? Qu’elle se retrouve bloquée avec moi dans la cave. La vie était une véritable pute. Elle prenait un malin plaisir à me mettre dans des situations toujours plus inconfortables, desquelles je ne pouvais pas m’extraire volontairement, de sorte que je doive les affronter sans autre choix possibles.

_ Bien bien bien... Je soufflais en essayant de me coller le plus possible au carton dans mon dos, de sorte d’instaurer un périmètre de sécurité totalement inexistant, du reste, entre nous deux. _ J’imagine que tu n’étais pas venue à la cave pour me tenir compagnie alors, en attendant que la gardienne ne vienne à notre secours, je te propose que l’on cherche tout les deux ce que nous étions venus chercher, et ainsi nous ne serons pas restés bloquer ici ensemble pour rien.

Oui. Autant mettre notre tête-à-tête à profit. Je pensais en tentant de me retourner vers mon carton, dans lequel je ne trouvais aucun carnet d’adresse. C’était qu’il me fallait une diversion, surtout. Je n’avais toujours pas fait le point sur notre situation avec ma colocataire, m’étant contenter de sincères excuses précédant une lamentable fuite de sa chambre, et je ne me sentais pas en mesure de la faire à cet instant précis. Néanmoins, connaissant les femmes pour être de nature bavarde, pour ne pas dire curieuse sur le point de vue émotionnel, je ne doutais pas que Siloë trouverait le temps d’amener le sujet sur le tapis. Ce n’était qu’une question de temps.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Mar 12 Fév - 23:08

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

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née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


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Tu avais merdé sur ce coup là. Oui, tu avais oublié que la porte devait être bloquer pour éviter qu’elle ne se referme et d’être coincé à l’intérieur. Seulement voilà, tu n’y avait plus pensé sur le coup et, maintenant, tu étais enfermée avec Nolan à l’intérieur de la pièce. Tu n’avais rien contre mais ça, c’était il y avait quelques jours maintenant. Avant que tu ne te mettes à coucher avec lui. Tu t’en voulais toujours et, tu aurais préféré fuir encore une fois. La fuite était plus simple qu’autre chose. « Je.. non, je venais juste récupérer quelques affaires et je ne l’ai pas pris. » Tu n’y avais pas songé et tu ne pensais pas que tu en aurais eu besoin. Puis, tu te servais que rarement de ton téléphone, hormis pour les messages et tu flânais quelques fois sur les réseaux sociaux. Tu n’en étais pas accroc pour autant. De plus, tu ne pensais pas que ça capterait énormément ici alors, à quoi bon le prendre. Tu te disais finalement que tu aurais peut être dû. Non, en fait, tu aurais dû réfléchir et bloquer la porte, c’est tout.

Tu étais toujours gênée d’être dans la même pièce que lui. Tu avais l’impression que lui aussi et puis finalement, tu étais un peu agacée qu’il ne te parle pas de ce qui s’était passé. Tu ne savais pas ce qu’il en pensait, ce qu’il avait en tête. Au-delà de l’erreur que tu avais commise, il était parti rapidement le lendemain et, tu te demandais si cela avait quelque chose à voir avec toi. Finalement, tu préférais chasser cette question car cela ne devait pas avoir d’importance. Ce genre de choses ne devait pas se reproduire. Tu poussais un soupir alors que tu ne savais quoi dire, au risque de paraître ridicule. Du moins, cela ne servait à rien que de parler pour des banalités. « Je voulais juste.. ranger ce que je n’avais pas rangé. » Bingo. Tu étais la première à penser ce genre de choses mais à dire des banalités. Il fallait que tout ceci cesse et tu ne pouvais pas rester dans cette pièce comme si de rien était. Autant, vous en auriez pour des heures et tu ne supporterais pas cela. « Ca va être comme ça ? Je veux dire.. on ne vas jamais en parler ? » Tu demandais finalement, n’ayant pas besoin de préciser de quel sujet tu voulais parler. Il le savait tout autant que toi, à moins d’avoir eu une amnésie. Tu prenais une inspiration, ne sachant pas trop par où commencer. « Je ne supporte plus.. ça alors.. je suis désolée pour l’autre nuit. Je veux dire.. je n’aurai pas dû faire ça. Ce n’est pas jute pour mon copain et ça ne l’est pas pour toi non plus. Je n’aurai pas dû t’utiliser enfin, ce n’est pas le mot mais voilà.. » Tu ne savais pas comment lui dire les choses, tu ne savais pas comment gérer cette situation. « Je suis désolée, vraiment et.. tu as le droit de m’en vouloir. Je devrais sûrement partir ou m’éloigner. » Oui parce que clairement, vivre sous le même toit que lui et être en sa présence ne t’aidait pas du tout. L’autre nuit, au-delà que tu n’aurais pas dû, cela avait eu pour effet de remettre en question tes sentiments et ta vie amoureuse. Tu ne savais plus où tu en étais.



Anonymous
Invité
Mer 13 Fév - 4:41

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
Elle n’avait pas son téléphone sur elle. Formidable. C’était étonnant que je ne l’aie pas envisagé, celle là. Car c’était évident, pourtant : la malchance s’abattait sur moi à plates coutures, et je n’avais pas d’autres options que d’accepter les circonstances. Hé bien soit. Puisque ma colocataire avait elle aussi eu l’idée de venir à la cave pour récupérer quelques affaires, autant que nous mettions à profit le temps d’attente à la réalisation de nos projets. Une idée que je proposais à la jeune femme, qui ne semblait pas y voir d’inconvénients particuliers. Parfait. Sur cette bonne parole, je me tournais dos à elle, non sans frôler outrageusement son corps dans le mouvement, avant de replonger mes mains dans le carton que je fouillais à son arrivée. Il ne contenait pas mon carnet d’adresse, d’ailleurs. Quelle chance : j’avais encore une bonne raison d’avoir l’esprit préoccupé pendant un moment. Et ça, croyez-moi, ce n’était pas du luxe. Surtout lorsque Siloë tenta maladroitement d’instaurer une conversation banale entre nous. C’était inutile qu’elle se donne cette peine, totalement. Elle et moi nous n’avions rien de bien passionnant à nous raconter, si ce n’est notre incartade malheureuse dans sa chambre, il était donc préférable qu’elle se concentre sur ces rangements. Une idée qui semblait l’agaçait, d’ailleurs, tant il me semblait l’entendre soupirer d’exaspération. Peut-être n’étais-ce que son activité qui lui donnait du fil à retordre, après tout ? Mais pour bien connaître la gente féminine, je doutais que ces soupirs ne m’étaient pas étroitement associés. Elle s’agaçait de mon comportement mutin depuis notre unique nuit d’amour, et madame exigeait des explications dès à présent. Ce n’était pas urgent. Le monde n’allait pas s’arrêter de tourner parce que nous n’en parlerions jamais. Loin de là. La vie allait reprendre rapidement son cours, et très vite nous finirions par en rire mutuellement. Mouais. C’était jolie de vouloir le prétendre. Beaucoup moins de vouloir m’en convaincre. L’attirance physique que j’avais eu pour cette femme était loin d’être anodin, dicté par un simple manque de tendresse intime. J’avais cédé à l’appelle de sa peau parce qu’elle m’attirait autant qu’elle me séduisait, et c’était égoïste de ma part de vouloir lui laisser entendre que je n’étais qu’un salaud. Or, avais-je d’autres choix ? Cette femme appartenait à un autre et, comme elle le soulignait si bien elle-même, elle n’aurait pas dû faire ça. Elle n’aurait pas dû me dire oui, pour lui, pour moi. Pour moi ? Comment ça, m’utiliser ? Il n’a jamais été question qu’elle m’ait utilisée ? C’était plutôt moi qui l’avait utilisé pour combler un appétit restait trop longtemps insatisfait ! C’était à elle de m’en vouloir ! Mais, alors que c’était ce que je croyais, je découvrais qu’au contraire, elle prenait l’entièreté du blâme. Pire, qu’elle envisageait même de quitter la colocation pour s’éloigner définitivement de moi.

_ Non ! Refusais-je spontanément, en me retournant brusquement sur elle. _ Tu n’as pas le droit de faire ça. Tu n’as pas le droit de t’en aller. Et tu n’as d’autant pas le droit que tu le ferais pour de mauvaises raisons. Poursuivais-je en posant mes mains sur ses bras, avec conviction. _ Tu as tout faux Siloë. Si je me montre distant envers toi depuis ce matin là ce n’est pas parce que je t’en veux d’avoir céder à mes avances ! C’est parce que justement JE m’en veux de t’avoir encouragé à céder à ces mêmes avances. Je marquais une pause. _ Je veux dire que : je savais que j’avais du désir auprès de toi. Je savais que te tenir compagnie dans ton lit n’était pas une bonne idée, qu’il y avait un risque que les choses tournent ainsi, et pourtant je n’ai rien fait pour l’empêcher. J’ai accepté tout ce que tu m’as demandé dans ton besoin de tendresse et… et moi comme un con j’ai laissé mon envie de toi prendre le dessus sur tout le reste. C’est à moi de m’excuser, Siloë, pas à toi. Et je te le répète : je suis sincèrement navré d’avoir profité de toi pendant un moment de faiblesse. Je n’aurais pas dû. Je caressais ses bras naturellement, me voulant réconfortant. _ Tu n’as pas la moindre idée à quel point je suis attiré par toi. À quel point j’ai le sentiment d’être un prédateur sexuel en ta présence. Rien qu’ici je pourrais encore te faire l’amour si comme la nuit dernière tu me suppliais de le faire.

J’avais été trop loin dans mon discours, encore une fois. Et je recommençais à empiéter sur les plates bandes de James. Je me maudissais pour ça, pour cette faiblesse qui m’accaparait quand j’étais auprès d’elle. Je cessais d’ailleurs de caresser ces bras, me tournant à nouveau vers mon carton que je rangeais pour clore la discussion. Il valait mieux nous en tenir à ça : ma responsabilité seule, point.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Mer 13 Fév - 10:00

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

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née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Tu ne savais pas comment arranger les choses. Parce que, tu n’étais même sûre que cela puisse s’arranger réellement. Comment est ce que tu le pouvais puisque tu avais trompé ton petit ami. C’était tout ce que tu retenais. Puis, tu avais également trompé Nolan quelque part. Tu n’étais pas en couple avec lui, non mais tu avais tout de même la sensation de l’avoir utilisé quelque part. Tu savais que tu ne pouvais rien lui offrir puisque tu étais déjà en couple avec James. Tu aimais James aussi. De toute façon, ce n’était pas comme Nolan aurait voulu de quelque chose de sérieux avec toi. Tu ne pensais pas. Tu n’avais même pas pensé un jour à ce qu’il soit attiré par toi, hormis depuis cette fameuse nuit.

Tu sursautais en voyant Nolan se retourner sur toi. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il se retourne aussi vivement et, visiblement quelque chose dont tu lui avais dit lui avait déplu. Tu fronçais les sourcils alors qu’il te disait que tu n’avais pas le droit de partir. Comment ça le droit ? Tu essayais de comprendre alors que tu frissonnais une nouvelle fois à ses mains sur ton corps. Ce ne fût pas pour les mêmes raisons pour le coup que l’autre nuit. Tu ne t’attendais juste pas à les sentir de nouveau sur toi. « Tu n’as pas à t’en vouloir je.. enfin ce n’est pas uniquement de ta faute. C’est surtout moi. » Tu lui disais alors dans un soupir. Toi, tu avais quelqu’un dans ta vie alors tu aurais encore plus résister et ne rien faire. Tu aurais dû refuser, tu n’aurais même pas dû l’inviter dans ton lit. Cela avait été stupide de ta part. « Tu n’es pas un prédateur, je ne le pense pas et puis.. ce n’est pas comme si j’avais refusé et que tu m’avais forcé.. » Bon, là, clairement cela se serait appelé autre chose que prédateur sexuel. Mais, tu ne pensais pas qu’il en était un malgré tout. Tu tenais à lui dire et qu’il se le rentre dans la tête.

Tu venais à rougir à ses mots. Okay.. c’était bien pour cela que tu ne pouvais pas rester ici, dans cet appartement. Tu ne savais pas depuis combien de temps il te désirait. Cela ne devait sûrement pas daté de la dernière fois, dans ton lit. Tu n’avais rien remarqué et en même temps, il ne t’avait rien dit. « Pourquoi ? Pourquoi moi Nolan ? » Tu demandais, ne comprenant pas vraiment pourquoi est-ce que toi tu l’attirais. Tu n’avais pas eu la sensation de faire quelque chose pour qu’il le soit. « Je.. tu aurais dû me le dire.. » Bien sûr Siloë. Comme si c’était quelque chose de facile à faire. Non, ça ne l’était pas et tu le savais. Tu passais une main dans tes cheveux tout en réfléchissant mais tu ne trouvais pas de solution. De bonne idée, de choses à faire ou pas faire. « C’est une des raisons pour quoi je ne dois pas rester Nolan c’est.. comment ça va être entre nous maintenant ? » Tu lui demandais car, toi-même, tu ne le savais pas. Tu n’arrivais pas à l’imaginer. « Le truc c’est que.. je suis perdue et cette nuit.. voilà.. » Tu aurais préféré ne rien ressentir, cela aurait été plus simple mais ça ne se passait pas ainsi.




Anonymous
Invité
Mer 13 Fév - 19:59

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
J’avais été brusque, c’est vrai, j’en conviens ; néanmoins je ne voulais pas qu’elle parte. Surtout pour moi. J’estimais que je ne méritais pas qu’elle quitte la colocation pour l’égoïsme dont j’avais fait preuve cette nuit là, et j’espérais bien la convaincre d’en arriver à mon raisonnement. Elle n’avait aucune raison de croire que je lui en voulais, d’ailleurs. Elle était l’unique victime de toute cette histoire, et je prenais l’entièreté du blâme sans une once d’hésitation. Quant à ses excuses que je lui avais formulé ce matin là dans la précipitation, je lui renouvelais sincèrement, même si elle affirmait que je ne devais pas m’en vouloir.

_ Mais si bien sûr que si ! Lui rétorquais-je avec détermination. _ C’est moi l’homme dans l’histoire. C’est moi qui plus est qui t’aies exprimé impudiquement une envie de toi. C’est donc tout à fait normal que je m’en veuille pour ce moment d’égarement.

Elle ne méritait pas ça. Elle ne méritait pas d’avoir affaire à un homme en manque, égoïste. Elle avait besoin de la tendresse autant que du soutien d’un ami dévoué, et j’avais tout gâché en franchissant ces limites qui m’étaient interdites. Elle n’avait donc aucune raison de prétendre que c’était de sa faute, et je lui refusais. Oui. Je lui refusais comme je lui refusais que nous quitter, Connor et moi. Nous allions bien parvenir à surmonter cette erreur de parcourt, même si je ne regrettais absolument pas l’étreinte en elle-même et moi, ô combien merveilleuse. Oui. Nous pouvions passés tout les deux au dessus de ça. Ce n’était qu’une question de temps ou de volonté, j’imaginais.

_ Cesse de penser que tu es responsable de tout ceci, d’accord ? Tu venais de rentrer d’une dispute avec ton petit ami, tu cherchais du réconfort, et j’en ai abusé tel un salaud que je suis, point.

Le débat était clos. Tout comme le fait que j’étais un prédateur sexuel ou non. C’était ainsi : à son contact, j’en devenais un, irrémédiablement. Et je me maudissais de l’avoir admis un peu trop spontanément face à elle. Elle n’avait pas besoin de savoir que d’une parole je pourrais bien encore la faire hurler de plaisir dans cet endroit beaucoup trop chaud, beaucoup trop exigu.  Et preuve était que j’étais véritablement un homme dangereux pour elle, je me surprenais à l’entendre encore hurler mon prénom lorsque son vagin c’était contracté sur ma verge. Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Je l’ignorais. Et je me retournais à nouveau, préférant ne pas continuer à lui caresser les bras comme je le faisais machinalement, tendrement. C’était bien ainsi que les choses avaient dérapées la première fois, n’est-ce pas ? Il valait mieux donc que nous reprenions la raison de notre présence dans cette cave, et que l’on arrête de parler de tout cela. Les explications étaient on ne peut plus claires, de plus : nous avions fautés par mon initiative malheureuse, point à la ligne. Alors que je cherchais de la main un autre carton pour trouver mon carnet d’adresse, Siloë me posa une question étrange : pourquoi elle. Hé bien… en voilà une question excellente. Je ne savais pas. Je supposais au début de notre relation amical qu’il s’agissait d’une réaction réflexe, dû à la tendresse qu’elle me portait, parce qu’il ne faut pas grand-chose à un homme pour avoir une belle érection malvenue, mais les jours qui avaient suivit étaient venus me donner tort. Elle m’attirait parce que j’aimais beaucoup son tempérament, ses petites manies. Je me rendais compte que j’étais séduis par cette femme d’apparence fragile, innocente, et que je l’envisageais souvent plus comme une véritable compagne qu’une colocataire, ce qu’elle était. Elle ajouta que j’aurais dû lui en parler. Je ne pouvais m’empêcher de rire à cette remarque, totalement amusante.

_ Je suis un homme, Siloë. Ce n’est pas dans mes gênes d’aller dire aux femmes qui me plaisent qu’elles me plaisent. Je n’imaginais pas le nombre de râteaux que j’aurais cumulé si j’avais été franc sur le sujet par le passé. L’idée seule maintenait mon hilarité. _ Je préfère qu’elles le comprennent d’elle-même, avec des petites attentions de ma part. Ajoutais-je plus sérieusement, avant de soupirer. _ Quant à ta question hé bien… Je marquais une pause, hésitant. _ Tu es une femme merveilleuse Siloë, tant sur l’aspect physique que mentale. Tu te montres toujours avenante envers moi, malgré mon handicape, et tu étais même dévouée à m’aider dans la réalisation de mon rêve de devenir écrivain. Quel homme sensé ne tomberait pas à tes genoux ?

Je lui demandais, sachant pertinemment que son manque flagrant de confiance en elle lui ferait admettre que j’étais bien l’unique. Siloë était une perle rare. Je déplorais que même son petit-ami ne sache le voir avec une vue opérationnelle. La jeune femme insista sur le fait qu’elle devait partir, s’inquiétant du nous à venir. Je le refusais.

_ Non.

Lui répétais-je le ton grave, hochant de la tête. Me fuir n’était pas une solution à mes yeux, et ce moment que nous partagions en été la preuve : nos silences avaient causés des dégâts sûrement aussi irréversibles que l’acte qui l’avait provoqué en lui-même.

_ Tu ne peux pas partir. Je déclarais, entendant bien son aveu quant à sa confusion. _ Cela ne serait pas juste pour ton frère. Il était si heureux qu’elle loge avec nous. Elle ne pouvait pas lui ôter cette joie pour moi. Inspirant profondément, je lui demandais finalement. _ Est-ce que… Est-ce que je te plais Siloë ?

C’était une interrogation osée, certes, mais justifiée. Si son attraction pour moi n’avait été qu’éphémère cette nuit là, autant que physique, elle n’avait aucun intérêt à se sentir perdue par ma présence. Par contre, si nous partagions le même trouble envers l’autre, il nous faudrait alors trouver une solution à ce problème sans que son départ ne soit une obligation. Nous étions adultes. Nous pouvions y arriver.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Mer 13 Fév - 21:56

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

PRINCESS | Time for explanations. 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA


Tu levais les yeux au ciel aux mots de Nolan. Encore heureux, il ne pouvait pas le voir. Seulement voilà, tu n’étais pas sûre, tu n’étais pas d’accord avec ce qu’il disait. Oui, il était un homme mais qu’est-ce que ça voulait dire ? Que tu étais une fille facile ? Non, tu savais que ce n’était pas ce qu’il pensait mais, à ses mots, ça te donnait l’impression. « Les filles sont pires que les hommes des fois tu sais.. » Tu lui disais alors. Oui, parfois on mettait tout sur le dos des hommes mais parfois, les femmes étaient en tort. Bon, de ton côté, tu connaissais surtout l’homme en tort avec ton petit ami violent. Seulement, tu n’étais pas toute blanche puisque tu l’avais trompé il y avait quelques jours.

Tu te demandais même si cela était utile de parler de ceci avec Nolan. Vous n’étiez pas d’accord tous les deux et il semblait prendre l’entière responsabilité de ce qui s’était passé. Tu n’approuvais pas puisque, à tes yeux, tu avais une part de responsabilité dedans. Oui, tu t’étais disputé avec ton petit ami mais ce n’était pas une raison. Et tu ne le considérais pas ainsi. « Je croyais que tu m’avais promis de ne plus te rabaisser ? » Tu lui demandais même si, ce n’était pas vraiment la question du moment. C’était même le cadet de tes soucis mais pourtant, c’était vrai. « Tu n’es pas un salaud, cesses de dire ça. » Tu voulais qu’il se sorte cela du crâne. S’il en était un, qu’est ce que tu étais pour avoir trompé ton petit ami ? Tu préférais ne pas le dire. « Ce n’est pas une raison, si je me dispute tous les soirs avec, c’est ce qui va se passer ? » Oui, ça n’était pas logique à tes yeux. Parce que tu allais te disputer avec ton petit copain alors tu allais coucher avec un autre ? Non, ce n’était pas une raison.

Nolan semblait vouloir mettre fin à cette conversation. Toi, tu n’étais pas de cet avis et tu reprenais très vite la conversation. Tu rougissais à ses mots, oui, c’était probablement idiot quand même. « Oui mais je.. enfin ça aurait pu être évité. » Tu lui disais même si du coup, tu avais la sensation qu’il allait penser que tu regrettais. Tu avais aimé ça mais, tu devais regretter, non ? C’était la logique des choses. Sauf que, tu n’étais pas logique toi-même étant donné que tu lui avais demandé pourquoi toi. Oui, pourquoi est-ce qu’il avait couché avec toi ? Pourquoi pas avec une autre femme ? Tu rougissais une fois encore alors que ses mots firent palpiter les battements de ton cœur. « Je.. merci c’est.. ça me touche. » Tu ne pouvais pas rester insensible face à ses mots. Quelle femme pouvait l’être ? Tu étais une femme et recevoir des mots ainsi te réchauffait le cœur.

Seulement, c’était aussi par ces mêmes mots que tu te disais que tu ne pouvais pas rester à l’appartement. Tu ne pouvais pas rester en sa compagnie, si proche et en même temps si éloigné maintenant. Tu poussais un soupir à ses mots. Oui, tu avais fait plaisir à ton frère et tu ne pouvais pas lui expliquer si tu partais. « Je.. je vais y réfléchir. » Tu ne savais pas si cela irait mieux entre Nolan et toi, de ta relation. Connor n’était pas idiot et il se rendrait compte si quelque chose clochait entre tous les deux. Tu te mis à tousser à sa question. D’accord, tu aurais dû t’abstenir d’en poser si c’était pour avoir le retour de baton. D’autant plus, tu ne savais pas quoi lui répondre. « Je.. non enfin.. oui enfin.. » Super, tu te mettais à bafouiller des choses incompréhensibles en plus de cela. Tu prenais une inspiration. « Je ne sais plus je suis perdue, ça ne m’as pas laissé indifférente. Je mentirais si je disais que.. je n’avais rien ressenti. » Tu glissais une main dans tes cheveux, signe de gêne chez toi. « Est-ce que.. enfin.. tu es parti car tu n’as pas aimé ? » Okay Siloë alerte rouge, la ferme. Sauf que tu continuais. « Tu avais couché avec d’autres femmes.. depuis ton ex ? » Bon sang, être enfermée ici avec lui ne t’allait pas. Pas du tout.



Anonymous
Invité
Mer 13 Fév - 23:35

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

Informations supplémentaires ici.


jamie dornan ©️ SHIYA
Je… *Soupir* Non. Il était préférable que je ne réagisse pas à l’argumentation qu’elle avançait pour avoir le dernier mot. Je le rejetais d’un revers de la main, même. Le comportement de certaines femmes n’avait pas sa place dans notre discussion. D’autant plus que c’était ridicule, comme argument. Ce n’était pas avec l’une de ces « certaines femmes » que j’avais fais l’amour la nuit dernière. C’était avec elle. Et c’était justement parce qu’il s’agissait d’elle que je réagissais aussi négativement, quant à qui revenait la faute. Siloë n’était pas une fille facile, contrairement à ce que mes propos pouvaient laisser entendre. Siloë était une femme adorable, influençable. Je le savais parfaitement en me glissant dans son lit se soir-là, du reste. C’était donc à moi de faire preuve de raison. Mais allez faire entendre raison à cette petite tête de mule. C’était impossible. Siloë se montrait particulièrement borné, et elle profitait que je me chargeais de tous les torts, pour me reprocher de ne pas tenir ma promesse de ne plus me rabaisser. C’était tellement fourbe, vraiment. Je ne savais pas si je devais en rire tant j’étais amusée qu’elle tape aussi bas, où si je devais lui reprocher d’user de cette promesse à son avantage. J’optais pour un rire franc, amusé. Elle n’allait pas obtenir gain de cause avec une telle « attaque ».

_ Je n’ai jamais promis de ne pas reconnaître mes torts, surtout lorsque ces derniers me font défauts.

C’était gamin, certes, mais je n’étais pas peu fier de cette répartie. Répartie qui, je l’espérais, viendrait mettre un terme à cette conversation houleuse autant que désagréable. A quoi cela nous servait-il de polémiquer là-dessus, par ailleurs ? Nous n’allions pas remonter le cours du temps pour nous hurler à nous même de ne surtout pas coucher ensemble ! Non. De ce fait, j’estimais que la priorité était surtout que l’on essaye de s’adapter aux conséquences qui en découlaient.

_ Je suis borné, Siloë. Je lui déclarais, au cas où elle ne l’aurait pas encore remarqué. _ Je n’ai pas l’intention de changer d’opinion sur moi-même parce que tu me le demandes. Je marquais une pause. _ Tu le fais bien également, toi aussi, t’obstiner à aller contre ma pensée.

C’était une forme de reproche, effectivement. Je lui demandais d’accepter que je prenne l’entièreté des remords sur les épaules, et madame continuait à vouloir les récupérer. C’était horripilant, à force. Enfin, fort heureusement, pas assez pour me faire sortir de mes gonds. J’étais un homme qui ne s’emportait pas facilement, pour ne pas dire jamais, et je me félicitais de clore la discussion sans avoir hausser le ton une seule fois. Le risque que cela se produise n’existait pas, du reste. Mais si Siloë était capable de titiller ma libido sans ne rien faire de particulier, peut-être pouvait-elle parvenir au même résultat avec mes nerfs. Alors que je tentais de me concentrer sur le pourquoi j’étais à la cave, Siloë me demanda pourquoi c’était elle au cœur de mes désirs, avant de me signaler que j’aurais dû lui en parler. C’était vrai, sans doute. Néanmoins, tel que je lui déclarais, j’étais un homme, et les hommes n’étaient pas très expressifs quant à leur attirance, à l’exception de quelques bourrins. Un aveu qui ne manqua pas de la faire admettre, enfin, que ma responsabilité était indiscutable. Et pour cause : en parlant de mon attirance pour elle, elle ne m’aurait pas demandé de partager son lit, nous n’aurions pas couchés ensemble, puis fin de l’histoire. C’était fou tout les détours inutiles que nous avions prit pour en venir à une telle constation. Ensuite, ce qui concernait sa question, je décidais de jouer la carte de l’honnêteté : elle était une femme magnifique, autant physiquement que moralement ; et sa dévotion naturelle à m’aider au quotidien, malgré mon handicape, la rendait séduisante. Une sincérité qui eut à la fois le mérite de la toucher, et à la fois de la convaincre de quitter la colocation. Non. Elle n’avait pas le droit. Je m’y opposais formellement, qui plus est. Son frère était heureux qu’elle vive avec nous deux, je refusais donc qu’elle le prive de sa présence parce que nous avions été très brièvement amants. Un souhait que je ne lui dissimulais pas. Elle promettait alors d’y réfléchir. C’était tout réfléchit, en ce qui me concerne : nous allions trouver une autre solution que celle-ci. Et dans cet optique, je l’interrogeais sur son attirance vis-à-vis de moi. Je la prenais au dépourvu, c’est vrai, mais j’estimais que si son attirance n’avait été qu’éphémère, elle saurait très vite passée au dessus de ses questionnements personnels. Elle bredouilla que non puis ensuite que oui. Ce n’était pas clair, je le crains. Est-ce que c’était non, ou oui ? Je déplorais de ne pas avoir une réponse plus limpide quand je l’entendis ma confier sa confusion à mon égard. Elle me précisa que cela ne l’avait pas rendue indifférente, et qu’elle me mentirait si elle prétendait qu’elle n’avait rien ressentie. C’était flatteur, vraiment. Mon égo d’homme s’en sentait fier, également. Toutefois, que devais-je comprendre ? Est-ce qu’elle commençait à s’attacher à moi sentimentalement ? Est-ce que le fait que je la trouble remettait en question ces sentiments pour James ? Je l’ignorais. Et je n’eu pas le temps de m’en informer qu’elle m’exprima la volonté de connaître la raison de mon départ soudain de sa chambre, qu’elle assimilait à une rapport désagréable, ainsi que sa position de maitresse depuis mon ex.

_ Non. Soufflais-je légèrement intimidé. _ Tu es la seule que je… j’ai désiré à ce point depuis ma rupture avec Candice.

Je ne fréquentais personne, cela devait en être la cause. Toutefois, au delà de cela, je sentais bien que cette femme était spéciale pour moi.

_ Et non Siloë. Repris-je ensuite plein de tendresse, réconfortant, me retournant à nouveau en sa direction. _ Je ne suis pas partie pour cette raison. Bien au contraire. J’ai passé un moment inoubliable entre tes bras. Je m’interrompais, confus, bouleversé de m’en rappelais aussi vivement. _ Je suis partie comme un voleur parce que j’ai réalisé que tu n’étais pas à moi, et que tu ne le serais sans doute jamais. Je marquais une pause. _ J’ai repensé à l’existence de ton petit-ami, aussi. Je m’en suis voulu immédiatement de t’avoir pousser à le tromper et… Enfin tu connais la suite.

La fuite, le silence, puis le final dans cette cave.
Comment allions-nous surmonter cette épreuve, à présent ?


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