PRINCESS | If the dice are stacked, the feelings are sincere. (+18)
Invité
Jeu 14 Fév - 4:33
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Wellington, Nouvelle-Zélande : La situation entre Siloë et Nolan est au plus mal. Ils ne parviennent plus à communiquer, ni même à rester dans la même pièce, depuis les explications tant attendu qu'ils ont eu dans la cave (où ils étaient enfermés). Très inquiet de découvrir son meilleur ami et sa soeur aussi silencieux, distants peut-être, Connor décide de se rencarder sur la situation auprès de son meilleur ami. Le choc et la colère passée d'apprendre qu'ils ont eu une aventure ensemble, l'aîné Reynolds met au point une session "monopoly" pour obliger les deux jeunes gens à faire équipe et renouer le contact.
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes. Informations supplémentaires ici.
Je me redressais promptement dans mon lit. Conoor n’avait pas coutume de nous appeler ainsi au salon, même lorsque le dîner était prêt. De ce fait, rongé par une certaine inquiétude soudaine à son sujet, je quittais ma chambre dans l’optique de découvrir la raison de son affolement. J’ignorais si je pourrais réellement lui être utile à quelque chose, mais je me promettais de faire ce qu’il fallait pour le devenir même très peu. Je prenais soin également de ne pas percuter Siloë, qui quittait elle aussi sa chambre avec empressement, dans l’idée de ne pas compliquer la situation que j’ignorais encore.
_ Que se passe-t-il ? Je demandais alors à mon meilleur ami, dès que je franchissais le seuil de la pièce à vivre. _ Qu’est-ce qui te prend de nous appeler comme ça, aussi empressé ?
Connor était un garçon du genre blagueur. Par le passé, lorsque je voyais encore, il lui arrivait assez fréquemment de me faire paniquer pour souvent pas grand-chose. Chose qu’il n’avait alors plus fait dès l’apparition de ma cécité. J’osais donc espérer sa raison véritablement sérieuse, même si je la souhaitais anodine. Et pour cause : dans mon état actuel, je n’avais pas le cœur à rire. Cela faisait des jours que je me rongeais au sujet de Siloë, qui me fuyait encore plus qu’avant nos explications. Je souffrais par conséquent d’admettre qu’il se puisse qu’elle veuille quitter la colocation, définitivement, pour soulager son existence de la mienne.
_ Je voulais savoir combien de temps vous mettriez à sortir de vos « trous » si je criais. Me répondit hilare mon meilleur ami. _ Et je ne suis pas déçu du résultat. _ Connor. Soupirais-je contrarié, faisant déjà demi-tour dans l’optique d’aller à nouveau dans mon isoloir. _ Tu sais que ce n’est pas drôle. _ Oh si, totalement. Vous verriez vos têtes !
Il était plié de rire. Je l’entendais à ces éclats de voix, et aux représailles de sa sœur. Elle non plus n’avait pas aimé le petit coup de frayeur qu’il nous avait fait, apparemment. Et cela se comprenait. Elle avait dû se dire qu’elle n’avait pas encore assez de malheurs, que désormais elle devrait ajouter son frère à la longue liste que j’avais considérablement remplie seul. Je me dirigeais vers le couloir, en m’aidant des objets que je croisais en chemin, quand Connor me rattrapa par le bras.
_ Non non non. Déclara-t-il en m’entraînant dans la direction opposée. _ Si je vous ai fais venir, c’était surtout pour que l’on puisse passer un peu de temps tous ensemble.
Était-t-il sérieux ? Oui. Il me forçait à m’asseoir dans le canapé, tandis qu’il demandait à sa sœur d’en faire de même.
_ Toi tu ne le vois pas. Me mentionna-t-il. _ Mais sur la table de salon j’ai installée le plateau du monopoly. Je veux que nous y jouions tout les trois. _ Dis-moi que c’est une blague ? Je l’interrogeais un peu hébété.
Car il savait, désormais. Il savait que sa sœur et moi avions été amants. Il savait que je lui avais plus où moins exprimer mon désir d’être avec elle. Il ne pouvait pas se venger d’une telle manière, surtout après m’avoir promis qu’il me pardonnait d’avoir toucher à sa petite sœur si précieuse à son cœur.
_ Non. C’est très sérieux Nolan. Affirma-t-il avec détermination. _ Je trouve que l’on ne passe pas suffisamment de temps ensemble tout les trois. Du coup, je me dis que les jeux de sociétés c’est le meilleur moyen pour vous deux d’apprendre à vous rapprocher un peu. Et pourquoi pas même de devenir ami.
Il jouait au con. Il gardait une rancœur quant à mes sentiments pour Siloë, mon comportement à son encontre, et il avait décidé de me faire vivre un enfer pour me le faire regretter. C’était gagné. Je me sentais très mal, et je mourrais d’envie de me soustraire immédiatement de cette mascarade. Est-ce que Siloë elle-même savait qu’il s’agissait là de ma propre sentence ? Je l’ignorais. Mais si c’était le cas, elle jouait bien celle qui ne comprenait pas la soudaine lubie de son frère aîné.
_ Tu sais que je ne vois pas, Connor. J’argumentais alors, fermement décidé à fuir ce guet-apens. _ Je ne peux donc pas jouer. _ C’est justement pour ça que j’ai mis Siloë à côté de toi. Vous allez faire équipe contre moi.
Il avait pensé à tout, visiblement. Il ne restait plus qu’à jouer, où qu’à attendre que Siloë nous démontre encore l’envergure de son talent pour la fuite soudaine avec excuse foireuse à la clef.
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines.. née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.
Tu te trouvais dans ta chambre, car, après tout tu t’y sentais mieux que dehors, dans le salon ou ailleurs. Tu savais que ton frère était à l’appartement, tout comme Nolan. Raison de plus pour que tu ne bouges pas. Tu n’avais pas envie de le croiser, tu préférais le fuir. Bon, il ne te voyait pas mais, cela n’empêche que, il pouvait te sentir et te parler malgré tout. Tu n’en avais pas envie. Vous n’aviez pas parlé de ce qu’il t’avait dit l’autre jour et quelque part, tu préférais pas. Tu étais en couple et voilà mais ça te perturbait.
Tu lisais alors dans ton lit, bien que tu avais tout de même du mal à te concentrer sur ta lecture. Non pas que celle-ci n’était pas passionnante. Tu appréciais l’histoire, les personnages. Seulement, tu n’étais pas assez concentrée. Puis, finalement, tu entendis crier. Merde. Qu’est-ce qui se passait ? Tu paniquais en entendant ton frère vous appelez et posait ton livre rapidement. Tu quittais ta chambre pour le retrouver dans le salon. « Qu’est ce qu’il y a ? » Tu demandais, jetant un œil à Nolan qui était arrivé aussi. Tu fronçais les sourcils en le voyant rigoler. Sérieusement ? Il blaguait en faisant croire que quelque chose n’allait pas alors qu’il se moquait de nous. Tu levais les yeux au ciel, n’ayant pas vraiment apprécié. Puis, surtout, tu te sentais mieux dans ton trou. Tu ne lui avais pas parlé de ce qui s’était passé avec Nolan. Ton frère te tuerait sûrement, enfin, il n’appréciait pas tant que ça James. Tu le savais, tu l’avais remarqué. Tu ne disais rien pour autant. « Parce que j’ai cru que tu t’étais blessé ou quelque chose comme ça ! » Tu lui répondais, pas vraiment enjouée d’ailleurs.
Tu te demandais de ce fait ce qu’il voulait réellement, s’il voulait juste vous faire venir au salon pour rien ou s’il avait réellement quelque chose. « Et tu n’as pas pensé à nous demander d’abords ? » Oui car bon, Connor avait installé le jeu mais, tu n’avais pas spécialement envie d’y jouer. Pas que tu n’aimais pas cela mais là, tu étais pas d’humeur à jouer. Puis, il soulevait un point, Nolan ne pouvait pas voir alors, comment pouvait-il jouer ? Tu ne pensais pas cela méchamment mais, c’était vrai. « Mais on a pas besoin de jeu puis on a déjà discuté avec Nolan et appris à se connaître. » Maintenant, tu te demandais si ton frère était au courant de quelque chose. S’il se doutait d’un truc entre toi et son meilleur ami. Tu n’osais pas lui demander car, s’il ne savait rien alors qu’est ce que tu lui dirais ? Quant à être amis.. c’était peine perdue pour le moment.
Tu regardais Nolan à tes côtés alors que Connor continuait dans son délire. Tu levais les yeux au ciel quand il te disait de faire équipe avec Nolan. Ah parce qu’il pensait que c’était chose possible maintenant ? Tu savais qu’il pouvait se montrer chiant et têtu. Il avait installé le jeu et il ne te lâcherait pas tant que vous n’auriez pas jouer. Ce serait pareil avec Nolan. Tu n’avais donc pas vraiment de solution. « Bon.. puisque tu as tout installé, on a pas trop le choix ça ne peut pas faire de mal de se faire une partie. » Tu devais faire équipe avec Nolan, c’était le plus difficile. Tu jetais un coup d’œil à ton coloataire pour savoir ce qu’il en pensait. Tu t’installais finalement sur le canapé. « Tu veux un pion en particulier ou pas ? Si tu te souviens d’eux. » Tu lui demandais, pas sûre qu’il se souvienne ou qu’il ait joué au Monopoly même puisque tu ne le connaissais pas plus que cela finalement. Hormis certaines choses. « Du coup mon cher frère, tu nous laisses commencé bien sûr. » Tu lui disais en tirant la langue pour te venger. Tu aimais bien joué à ce jeu avec lui auparavant. Tu récupérais les dés pour les donner à Nolan. « Tiens, tu peux les lancer. » Tu les déposais dans sa paume, le laissant faire.
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Sam 16 Fév - 3:55
Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes. Informations supplémentaires ici.
Bien. A ce que je constatais, il était inutile de compter sur Siloë pour nous sortir de cette impasse. La jeune femme ne parvenait pas à trouver un argument imparable pour déjouer le plan machiavélique de son frère, et contre toute attente elle avançait même que nous avions déjà appris à nous connaître comme une excuse valable. Bah oui. C’est ça. Dis-lui qu’on a couché ensemble aussi tant que t’y es. Je me retenais de lui souffler sarcastique, pour mettre véritablement les pieds dans le plat. Car il s’agissait véritablement ça, n’est-ce pas ? Le but de cette manœuvre fourbe, dont je l’estimais parfaitement complice tant elle se débattait mal pour s’en tirer, était que l’on sorte le squelette du placard par un moyen détourné, de sorte que l’on arrête de cohabiter avec la peur qu’une mine nous explose à la gueule ? Si c’était le cas, je trouvais grotesque qu’ils n’aient pas trouvés plus simple. De plus, j’estimais que si elle voulait s’expliquer sur sa fuite de l’autre jour à la cave, il suffisait simplement qu’elle vienne m’en parler dans ma chambre. Cela aurait moins gênant pour nous. Elle n’avait pas besoin de mêler son frère à toute cette histoire et… Non. Attendez. C’est moi qui avait tout avoué à Connor quand il était venu se renseigner sur cette tension qu’il sentait entre nous. Je n’avais donc pas le droit d’inverser nos rôles. Oui. C’était uniquement de ma faute si nous en étions là tout les deux. Si je n’avais pas tenu à faire preuve d’honnêteté avec l’aîné Reynolds, dont je ne voulais pas perdre l’amitié lorsqu’elle lui en toucherait elle-même un mot, nous serions encore dans nos chambre à nous planquer de l’autre avant de… Je soupirais. Siloë avait raison. Cela ne servait rien de nous débattre alors que le jeu nous attendais. De plus, qu’était-ce qu’une partie en sa compagnie dans mon équipe ? Tout au plus cent vingt minutes de complicité avant un retour à la normale peut-être amer, n’est-ce pas ? J’estimais qu’il fallait en profiter comme une ultime parenthèse entre nous. J’acceptais donc de me prêter à cette comédie de moment d’amusement entre colocataires, en me dévouant dans un premier temps à choisir un pion pour notre équipe.
_ J’ai toujours aimé le chapeau haut-de-forme. Annonçais-je à Siloë avec courtoisie. _ Mais si tu en préfères un autre du jeu, n’hésite pas, je ne le verrais pas de toute façon.
Je ne l’avancerais pas non plus, du reste. Cela serait un geste trop laborieux pour ne pas devenir incroyablement chiant une fois que les maisons et hôtels seront ajoutés au plateau.
_ J’imagine que tu vas faire le banquier ? Je lançais à Connor à la suite, sur le ton de l’évidence. _ Bien sûr ! _ Surveille-le bien dans ce cas, Siloë. Il est capable de profiter que tu ais ton attention porté sur moi pour s’ajouter quelques billets supplémentaires. _ Hey ! Je ne triche jamais !
Je ricanais de bon cœur avec lui. C’était amusant de voir à quel point il était de mauvaise foi à ce sujet. La partie pouvant à présent commencé, les billets ayant étaient distribuée sous le contrôle de l’unique femme de la pièce, Siloë annonça son désir que nous ayons l’honneur de débuter. Connor ne s’y interposa pas, bien que je sentais un petit jeu se tramant entre eux. Ensuite, elle glissa les dés au creux de la paume de ma main, m’indiquant de les lancer. Je frissonnais brièvement du contact bref de sa peau contre la mienne, inattendu, avant de m’y atteler docilement.
_ Je suis bien au dessus du plateau ? Demandais-je toutefois, auparavant, pour être certain qu’ils ne tombent pas à côté de la table. _ Ouiii lance-les.
M’encouragea Connor, taquin. Les dès tombèrent de ma main à cet encouragement, roulant sur le plateau. L’un s’arrêtant plus vite que l’autre, d’ailleurs.
_ Neuf. Annonça Connor à sa sœur, qui déplaça notre pion sur la bonne case. _ Place de la République. Vous achetez, monsieur et madame Parker ?
Quel comique, celui-là. Il riait bien de sa petite blague, qui ressemblait d’avantage à un clin d’œil m’étant particulièrement destiné, pendant que nous devions prendre une décision.
_ Comme tu veux, Siloë. Dis-je à la jeune femme, en tentant de faire abstraction de son frère. _ Je ne sais pas combien elle vaut. Peut-être qu’il vaudrait mieux attendre les gares où les plus grosses rues ? Tu en penses quoi ?
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines.. née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.
Bon, tu crois bien que tu n’avais pas trop le choix. Connor avait déjà préparé le jeu et installé celui-ci sur la table du salon. Tu ne pouvais refuser de ce fait, tu avais décidé de t’installer dans le salon pour jouer en leur compagnie. Tu savais que Colton ne te lâcherait pas de toute façon et puis, tu aimais et appréciais même le fait de jouer à ce jeu. Tu en avais l’habitude avec ton frère. Parfois tu gagnais et parfois lui mais pas toujours. Tu savais qu’il te laissait parfois gagner mais bon, tu préférais quand même jouer sérieux. Tu demandais donc à Nolan quel pion il souhaitait de son côté. Tu préférais le laisser choisir, tu n’avais pas vraiment de préférence. Ce n’était qu’un pion. « Non, le chapeau me va très bien t’en fais pas. » Tu lui disais alors.
Tu récupérais le pion alors que tu le mettais sur la case départ. Puisque tu jouais avec Nolan, autant que ton frère fasse la banque, ainsi, cela départageait les tâches. Tu souriais aux mots de ton colocataire. Il semblait donc qu’ils aient déjà joués ensemble à ce jeu. « Mouais Connor.. je te connais donc je vais te surveiller. » Tu lui disais en lui faisant un clin d’œil. Oui, tu connaissais ton frère et il pouvait le faire. Bon okay, qui n’avait jamais triché ou été tenté de le faire en tout cas ? Tu savais que la tentation était facile dans ce cas, on avait toujours envie de prendre un billet ou autre en plus. Nolan ne pouvait pas le voir, mais toi, oui. Tu déposais les dés dans la paume du jeune homme. Non pas sans un frisson d’ailleurs mais tu tentais de passer au-dessus. Ce n’était pas le moment. Tu le regardais jeté les dés avant de voir le résultat et déplacé le pion. Tu rougissais aux mots de ton frère. Sérieusement ? Monsieur et Madame Parker ? Bon sang, tu te demandais sérieusement s’il était au courant de quelque chose. Cela te donnait encore plus l’impression à ses mots. Il ne l’avait pas appris par toi alors.. ça ne pouvait être que par Nolan. Tu ne savais pas mais tu lui demanderais à l’occasion. « Arrêtes de dire des bêtises. » Tu soufflais à ton frère.
Tu ne prévoyais même pas de te marier. En tout cas, cela te semblait même impossible. Ta relation avec ton copain était compliquée alors tu ne t’imaginais pas dans cette optique. Tu te tournais finalement vers Nolan, heureuse encore qu’il ne te voit pas rougir. « Oui, je suis d’accord avec toi, on vient de débuter donc ça ne sert à rien de dépenser rapidement. » Tu laissais donc ton frère lancé les dés. « Et un trois pour moi. Je vais investir de mon côté. » Tu laissais ton frère récupérer la carte qui lui revenait ainsi que déposer l’argent dans la caisse. « C’est bon, il a bien donné la bonne somme pour le moment. » Oui pour le moment car tu n’étais pas sûre qu’il le fasse tout le temps. Tu reprenais les dés. « Je vais lancé. » Tu lui disais avant de lancer et de faire un six. Tu avançais le pion jusqu’à la première gare. « J’ai fait un six, c’est la gare de Lyon, est ce que tu souhaites qu’on achète cette fois ? » Tu lui demandais puisqu’il s’agissait d’une gare et, si on avait les quatre alors c’était un avantage. Encore fallait-il que ton frère n’en achète pas. Tu attendais cependant la réponse du jeune homme afin de savoir quoi faire.
Invité
Lun 18 Fév - 22:42
Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes. Informations supplémentaires ici.
Siloë connaissait son frère pour être un tricheur. C’était parfait. Ainsi je n’avais pas égratigné son image de lui par mon aveu spontané, autant qu’irréfléchi, et l’ambiance restait favorable à ce moment de plaisir que l’aîné Reynolds souhaitait entre colocataires. C’était que l’expérience passée était venue m’informer de cet état de fait, du reste. Par conséquent, j’appréciais que la jeune femme accepte de le surveiller pour moi. J’appréciais également qu’elle ait optée pour le pion que j’avais suggéré précédemment. Cela m’assurait que nous étions capable de nous entendre sur des futilités, ce qui ne serait pas du luxe dans le cadre de ce jeu de société. Vous nous imaginiez, tout deux, nous quereller pour une avenue ? Ou encore pour une gare ? Non. Le ridicule de notre relation était déjà à son summum, nous n’avions pas besoin d’en rajouter une couche. J’en tiendrais Connor pour responsable, d’ailleurs, si cela se produisait. Mais pour l’heure, aucune raison de m’en inquiéter, Siloë était disposée à jouer dans de bonnes conditions avec moi, et elle m’invita à débuter la partie en lançant les dès. Ce que je fis sous les indications presque moqueuses de son frère. Je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il y avait anguille sous roche, dans sa démarche. Et j’en eu la confirmation dès qu’il nous qualifia en tant que monsieur et madame Parker, pour notre premier achat dans le jeu. Franchement, quel âge avait-t-il ? Siloë avait raison de le réprimander. Cependant, je doutais qu’il accepte si facilement de nous lâcher la grappe, comme dit l’adage. Il savait que nous avions couchés ensemble, que j’avais plus ou moins avoué mes sentiments à sa sœur dans la cave, il me semblait donc probable qu’il attende quelque chose de cet instant à trois. Et autant dire que mon meilleur ami était loin d’être subtil. J’avais donc confirmation que ces prochaines remarques viendraient m’informer de son plan, sous-jacent. En attendant, j’invitais ma colocataire à se concentrer sur le jeu. Nous pouvions acquérir notre première carte, dont j’ignorais le prix, mais cela serait au risque de ne plus pouvoir payer d’autres plus intéressantes pour la suite du jeu. Je lui laissais donc le choix, avant qu’elle ne me confirme être en accord avec mon raisonnement. Parfait. Si les choses pouvaient être aussi simple à notre sujet, cela serait le paradis sur terre. Je me retenais de soupirer de déception à cette constatation, d’ailleurs. Il était préférable que je me concentre sur la partie, ce que je fis lorsque j’entendis les dés tombaient sur le plateau, signalant que Connor jouait à son tour.
_ C’est quelle rue ? Je lui demandais alors, lorsqu’il eut annoncé son intention d’acquérir la carte sur laquelle son pion était arrêté. _ Rue Lecourbe. Pourquoi ? Tu as peur que j’ai déjà les plus belles avenues du jeu ! Me taquina-t-il en retour. _ Non. Je m’assurais juste que tu ne démarres pas le jeu par la fin.
Le rétorquais-je sur le même ton. C’est qu’il en aurait été capable, cet idiot. Et rien que d’imaginer qu’il m’avait fait déjà le coup par le passé, pour me faire râler, je ne pu m’empêcher d’en rire joyeusement.
_ Quoi ? Demanda-t-il hilare, effectuant sa transaction. _ Rien. Je soufflais en tentant de me contrôler. _ Mais si, dis. J’suis sûre que Siloë aimerais savoir ce qui te fait tant marrer.
Il marquait un point. Siloë devait se sentir un peu exclus avec mon attitude. Je me décidais donc à lui faire part de ce souvenir, après qu’elle m’ait confirmée qu’il avait bien fournit la somme juste à la banque.
_ Je me suis rappelé la fois où ton frère l’a fait : commencer par la fin. _ Et il n’avait pas réagit, en plus. Me nargua Connor, bien heureux de m’avoir trompé le temps de deux tours de jeu. _ J’étais occupé avec mon téléphone, d’accord ?!
Ce n’était pas une bonne excuse, je le savais. Néanmoins, cela en avait été une suffisante pour que je finisse par me faire la remarque que ses cartes ne collaient pas aux nombres des dés qu’ils avaient lancés lors des premiers tours. En parlant de dés, Siloë m’annonça les lancer, avant de m’indiquer le total : six. Cela nous menait directement sur la gare de Lyon. C’était l’idéal.
_ Oui. Plus nous en aurons, plus nous aurons des chances de ruiner monsieur Reynolds. Je lui annonçais fièrement, basant souvent ma tactique sur ces dernières. _ Achète-là. _ Je peux très bien acheter les autres, tu sais. _ Oui, mais sans la quatrième, tu ne pourras pas demander le maximum.
Deux grands gamins, voilà ce que nous étions. On se taquinait comme si nos vies elle-même en dépendaient. Ridicule. Mais cela faisait du bien, paradoxalement. Je n’avais pas rie autant depuis un sacré bout de temps.
_ Allez à mon tour.[/] Repris mon meilleur ami, nos billets rangés dans sa précieuse banque. _ [i]Sept. Enfin un gros chiffre. Mentionna-t-il, les dés ayant fini leur course sur le plateau. _ Merde. Simple visite en prison. J’éclatais de rire. La chance ne semblait pas de son côté, pour le moment. _ Tenez, madame Parker, les dés pour votre charmant baron de l’immobilier.
Siffla moqueur Connor, lui tendant ces derniers, à ce qu’il me semblait. S’il cherchait à nous faire passer un message, il était assez clair désormais. Cependant, il oubliait que Siloë ignorait que je lui avais tout avoué, et qu’elle avait des sentiments pour James. Il était donc inespéré de croire qu’un jour nuis puissions être l’un et l’autre, réellement, mari et femme.
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines.. née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.
Vous aviez donc décidé de jouer au monopoly avec Connor. Bon, en réalité il n’avait pas vraiment laisser le choix mais tu aimais cela. Tu aimais ce jeu alors pourquoi est ce que tu devrais t’en priver ? Non, il y avait aucune raison pour cela. Certes ta situation avec Nolan était compliquée mais cela ne devait pas vous empêcher quoique ce soit. Vous aviez alors commencé une partie et c’était finalement à ton frère de jouer le tour. Tu écoutais d’ailleurs celui-ci se chamailler avec Nolan. Ce n’était pas méchant, et puis, tu ne comprenais pas tout dans l’histoire d’ailleurs. Ils parlaient de démarrer le jeu par la fin mais ça t’amusait de les entendre et les voir ainsi. « C’est vrai que.. je ne comprends pas trop cette histoire. » Tu leur disais alors qu’il te comptait finalement l’histoire. Tu rigolais alors, te rendant compte à quel point ton frère était malin. Bon, tu le savais déjà mais ça ne faisait que te confirmer les choses. « Voilà les jeunes et leur téléphone dis donc. » Tu disais en rigolant car tu savais que Nolan ne l’était pas forcément. Tout comme toi, tu ne l’utilisais que peu de fois en général. Tu reprenais la partie alors que tu étais tombée sur une gare et que vous décidiez de l’acheter. Cela en faisait toujours une. « Prépares ta défaite cher frère. » Tu le taquinais alors récupérant la carte que tu déposais à tes côtés.
Ce fût encore au tour de ton frère qui arrivait en prison. « Bonne nouvelle tu vas nous laisser tranquille quelques tours. » Il n’avait pas encore de carte pour se libérer de prison. Il devrait faire un double et, c’était plutôt difficile à faire ce genre de choses. Tu levais les yeux au ciel à ses mots, il insistait avec ce nom et tu devrais sûrement lui parler après ça. « Tu feras moins le malin quand on aura gagner. »
(…)
La partie durant de bonnes minutes encore, sous les chamailleries, les rires et surtout, dans la bonne humeur. Il n’était plus question de problèmes et de soucis. Vous aviez réussi à acheter la rue de la paix ainsi que les champs Elysées et y faire construire quelques maisons dessus. Ce fut au tour de Connor et il était pas très loin de vos maisons. « Attention à toi.. on va te dépouiller cette fois. » Il se mit à rire en ne te croyant pas et tu le laissais tirer le dés, te frottant les mains. « Et merde.. » Il soufflait alors qu’il avançait son pion jusqu’à la rue de la paix. « Bon.. je suppoose que tu déclares forfait hein ? » Il ne possédait plus beaucoup de sous avec lui et il lui fallait hypothéquer certaines choses qu’il avait acheté, puis vendre quelques maisons aussi. « Ouais.. bon ça va, je me rends pour cette fois ! » Tu poussais un cri de victoire avant de te tourner vers Nolan. « On est les meilleurs ! » Tu lui lançais avant de le prendre dans tes bras, un geste que tu n’avais pas calculé et, lorsque tu t’en rendis compte, tu reculais un peu gênée. Il avait été gentil durant toute la partie et puis, tu n’avais plus penser à vos problèmes et voilà. Tu passais une main dans tes cheveux. « Bon.. sur cette victoire je propose de vous inviter à manger dehors, ça vous dit ? » Tu proposais alors aux deux mecs avec qui tu vivais. « Normalement c’est le perdant qui devait payer mais.. allez je suis sympa. » Tu fis un clin d’œil à ton frère, le taquinant une fois encore. Tu avais envie de continuer sur cette bonne humeur et sortir un peu.
Invité
Mar 19 Fév - 21:13
Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes. Informations supplémentaires ici.
Connor avait raison, finalement : passé un peu de temps entre colocataire autour d’un jeu de société, ce n’était pas une si mauvaise idée. L’ambiance avait été bon enfant tout le long de la partie, et malgré ces quelques petites vannes narguant l’ambiguïté de ma relation avec sa sœur, le plaisir de partager mon équipe avec celle-ci ne fut pas entaché. Au contraire, Siloë s’avérait être la coéquipière idéale. Elle misait sur les bonnes actions dans notre quête de victoire, avant de rapidement construire nos hôtels dans les avenues les plus stratégiques du plateau. Connor s’amusait de sa chance quant au fait de passer dans les mailes du filet à maintes reprises, croyant bêtement pouvoir se refaire financièrement. Mais le tour que l’on jouait vint enfin lui démontrer le contraire : il tomba pile sur l’une de nos avenues qui coûtait le plus cher au niveau des loyers, et je le su dès que Siloë lui suggéra de déclarer forfait. Connor ? Déclarer forfait ? J’en riais de bon cœur tant je connaissais parfaitement sa fierté pour envisager qu’il puisse absolument tout vendre, comme tout hypothéquer, dans l’unique but de refuser cette hypothèse. Ce qu’il ne fit pas, à ma grande surprise. Il accepta sa défaite, mentionnant tout de même que cela n’était que pour cette unique fois, avant que Siloë n’exprime sa joie quant à notre victoire. Elle avait raison de s’en réjouir, je confirme. Son aîné cumulait plus de victoires que de défaites au monopoly. Pour ma part, je me contentais de le narguer en lançant nos billets en l’air, le rire aux lèvres. C’était tellement le cliché que l’on voyait dans les publicités télévisuelles, que Connor lui-même le souligna hilare. J’avais bien le droit de m’offrir ce plaisir, n’est-ce pas ? Je savais qu’il allait ranger le jeu alors c’était ma façon toute particulière de le remercier pour ce moment de complicité avec sa sœur. Sa sœur qui me prit dans les bras après avoir vanté notre génie immobilier. Euh… Qu’est-ce que je fais ? Je m’interrogeais alors, me raidissant spontanément. Devais-je la serrer dans mes bras également, faisant fie de l’ambiguïté de nos rapports ? Devais-je demeurer aussi tendu, de sorte qu’elle assimile le malaise de son geste spontané ? Je n’eus pas le loisir d’y réfléchir longuement que, déjà, Siloë me libéra de son étreinte. Crétin. Je me retenais de maugréer à haute voix. Je venais de gâcher ma chance de lui démontrer une simple affection sans arrière-pensée, et je me maudissais de ne pas être un homme simplement spontané. Par chance, Siloë ne s’en formalisait pas au point de vouloir me fuir à nouveau. Elle proposa au contraire de nous inviter à dîner à l’extérieure. C’était une bonne idée, je crois. Je l’acceptais d’un sourire entendu, bien que j’envisageais de partager la note le moment venu puisque nous étions dans la même équipe ensemble.
_ Génial. Lança Connor, enthousiasme. _ Je te laisse ranger le jeu pendant que j’aide Nolan à se préparer du coup.
Je ricanais, quelque peu amusé. C’est qu’il était un petit malin celui-là. Il profitait de ma cécité pour se soustraire à l’étape désagréable de ramasser le bordel que je lui destinais. Je décidais de l’y contraindre malgré tout, en annonçant immédiatement.
_ Non. Tu vas être galant avec ta sœur et le faire pour elle. Je me tournais ensuite en sa direction, incertaine. _ Cela te dérangerais-t-il de m’aider à choisir une tenue plus présentable pour le restaurant ?
Je l’interrogeais, avec douceur, sans aucune forme d’ambiguïté dans la voix. Je portais un jogging ample ainsi qu’un vieux-tee-shirt. Je ne pouvais pas sortir dans cet accoutrement alors que je l’imaginais séduisante dans une tenue plus sophistiquée. J’espérais donc qu’elle accepte de m’accompagner dans ma chambre, où elle n’aurait qu’à choisir dans ma penderie un ensemble qui lui plairait pour cette sortie entre colocataire.
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines.. née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.
Tu avais fini par faire cette partie de Monopoly avec ton frère et ton colocataire. Tu avais été d’abords réticente puisque tu ne savais pas trop comment les choses allaient se passées. Tu ne savais pas avec Nolan comment cela serait en vue de votre relation ces temps-ci. Heureusement pour toi, et pour vous également, les choses s’étaient plutôt bien déroulées entre vous deux. Tu avais même réussi à remporter la partie avec la complicité de Nolan. Il ne voyait pas mais il lançait les dés et puis, il était de bon conseil également. Ton frère n’avait pas eu de chance, tombant sur la case la plus chère du jeu puisque vous aviez posé des maisons dessus. De ce fait, il avait déclaré forfait, bien qu’il aurait pu faire des hypothèques sur ce qu’il avait acheté. Seulement, c’était vrai qu’il risquait la défaite ensuite. Il avait préféré mettre fin à cela.
Tu avais alors pris le jeune homme dans tes bras avant de t’éloigner ensuite. Tu t’étais rendu compte de ton geste et tu ne savais pas trop comment réagir. Visiblement, le jeune homme non plus et tu étais quelque part reconnaissante qu’il n’ait rien dit. Tu ne voulais pas que les choses deviennent gênantes maintenant. Bien au contraire. Tu avais même proposé aux hommes d’aller manger au restaurant, tu ne savais pas encore lequel mais vous alliez bien trouver. Tu souriais quand Nolan pris ta défense pour que ton frère range lui-même le jeu, puisqu’il l’avait sorti c’était pas plus mal. « Merci, c’est raté pour toi cette fois Connor. » Tu lui disais en rigolant avant d’être surprise de la question de Nolan, de ce qu’il te demandait. Tu ne savais pas trop quoi lui dire car tu ne t’attendais pas à ce qu’il te demande ça. Oui, tu pouvais l’aider après tout. « Oui bien sûr, j’arrive. »
Tu laissais donc ton frère en train de ranger le jeu, même s’il semblait un peu râler. Bah oui, forcément, c’était plus facile de déranger mais moins de ranger. Tu en savais quelque chose puisque tu n’appréciais pas forcément ça, comme tout le monde. Seulement voilà, il fallait le faire. Tu te dirigeais avec Nolan jusqu’à sa chambre. Tu ne savais pas trop comment réagir avec lui puisque tu te retrouvais toute seule en sa compagnie. Cela n’était pas arrivé depuis que vous vous étiez retrouvés coincés et qu’il t’avait avoué certaines choses. Tu ne souhaitais pas revenir dessus pour le moment. Tu y pensais malgré tout et, ça te troublait plus que de raison. « Est-ce que tu as une tenue ou quelque chose que tu souhaiterais mettre en particulier ? » Tu lui demandais alors, il devait sûrement savoir quelques vêtements qu’il avait dans son placard. Bon, depuis sa cécité il avait sûrement de nouvelles choses aussi. Il te laissait carte blanche alors, tu ouvrais le placard afin de voir ce qu’il avait à l’intérieur. Vous alliez tous les trois dans un restaurant donc ce n’était pas un rencard amoureux non plus mais pas de quoi rester en jogging non plus. Tu réfléchissais un moment tout en regardant ses vêtements. Tu trouvais finalement une chemise. « Je te verrais bien avec cette chemise bleue marine, je pense qu’elle ferait ressortir tes yeux. » Tu lui disais en la déposant la chemise sur le lit. « Et un jean noir pour aller avec puis une veste pour les courants d’air du soir. » Tu déposais sa tenue, tu n’osais pas regarder s’il souhaitait changer de sous vêtements ou quoi et quelque part, tu préférais ne pas lui demander. « Est-ce que tu as besoin d’aide pour t’habiller ? » Tu lui demandais mais, tu te doutais qu’il devait le faire seul en général. « Sinon je peux euh.. me retourner. » Tu lui disais, rougissant légèrement. Oui, après tout, toi, tu pouvais le voir et, même si tu l’avais vu nu ce n’était pas trop une bonne idée de recommencer. Loin de là.
Invité
Mer 20 Fév - 2:29
Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes. Informations supplémentaires ici.
Siloë hésitait. Je l’entendis au silence qui suivit ma demande, pour le moins incongru je l’admets. Et je la comprenais. Il était vrai que ma demande pouvait paraître surprenante au premier abord, pour ne pas dire totalement déplacer. Néanmoins ce n’était là que la demande d’un service de la part d’un ami aveugle, à cette amie féminine partageant sa colocation. Il n’y avait : ni sous-entendu possible dans ma voix, ni pensée ambiguë à mon esprit. La jeune femme ne risquait absolument pas de tomber dans un traquenard où je l’obligerais à confronter ces choix passer, où encore un moment d’isolement où je profiterais de notre tête-à-tête pour tout foutre en l’air à nouveau entre nous. Non. J’avais pu remarqué que nous étions capable de passer outre notre malheureux faux départ, ainsi que nos erreurs communes, et je souhaitais surfer sur cette vague pour que l’ambiance dans la colocation demeure aussi joyeuse qu’au cours de la dernière heure. Je fus donc enchanté qu’elle accepte de m’aider à me vêtir convenablement, finalement. Ainsi, elle me démontrait son accord pour que nous fassions table rase du passé. Et je l’en remerciais d’un sourire entendu, avant de rejoindre ma chambre en piétinant quelques malheureux billets au passage.
_ Tu feras attention. Informais-je taquin mon meilleur ami, s’activant à ranger le jeu du Monopoly. _ J’ai fais voler des billets un peu partout.
Ce n’était pas amusant pour lui que je le nargue de la sorte, j’en conviens. Cependant j’estimais que c’était de bonne guerre suite à toutes les petites piques qu’il m’avait lancées au cours de la partie. Siloë sur les talons, je regagnais ensuite ma tanière où je pris place sur mon matelas, ne souhaitant pas être dans le chemin de ma colocataire. Elle me demanda si je désirais porter une tenue en particulier pour ce dîner.
_ Non. Je lui assurais avec douceur. _ Sens toi libre d’associer les pièces de vêtements qui te plaisent ou que tu estimera adéquates pour le restaurant que tu as choisi.
Elle n’avait pas mentionnée de lieu en particulier. Je lui laissais donc carte blanche sur mon look vestimentaire à venir. C’était à elle de décider si le complet était de mise, où si une tenue plus classique ferait amplement l’affaire. En résumé : je lui faisais absolument confiance. J’imaginais la jeune femme avoir beaucoup de goût dans le domaine de la mode, comme de nombreuses homonymes féminines, je me remettais donc totalement entre ses mains expertes. J’évitais soigneusement de songer à cette image que je venais de me créer, d’ailleurs. Je ne voulais pas provoquer la malvenue de scènes tendancieuses à mon esprit, déjà suffisamment inspiré par elle à mon goût. Je me concentrais plutôt sur les bruits qu’elle faisait, le frottement des matières qu’elle manipulait. Elle m’annonça finalement les vêtements qu’elle choisissait pour l’occasion, progressivement : une chemise bleu marin qui devrait ressortir la couleur naturelle de mes yeux (heureusement préservée malgré ma cécité), puis un jean noir qui s’y associé. Le tout accompagné d’une veste pour la fraicheur du soir. J’appréciais cet assemblage. Il était classe autant que passe-partout. Je touchais du bout des doigts les tissus pour les différencier les uns des autre, quand tout d’un coup elle s’inquiéta de ma capacité à me vêtir seul. C’était… touchant, je crois. Et de manière générale j’aurais affirmé que ma cécité ne me rendait pas impotent à cette extrémité mais, dans le cas présent, j’estimais que son concours serait le bienvenu. Elle m’aiderait à me repérer plus vite sur le sens des vêtements, et leur utilité principale.
_ Je veux bien un peu d’aide, oui. Je lui informais doucement, toutefois incertain d’opter pour la meilleure des options. _ J’aurais besoin que tu m’indiques les vêtements, leur sens, et surtout que tu déboutonnes la chemise pour me faire gagner un peu de temps.
J’ignorais totalement l’heure qu’il était. Je ne tenais pas à nous retarder en mettant un quart d’heure à me préparer, là où j’aurais mis moins de dix minutes à mettre ce même jean avec un pull.
_ Je vais commencer par le jean.
Je la prévenais d’ailleurs aussitôt en me relevant. Ainsi, elle avait la possibilité de se retourner comme elle souhaitait le faire, à ce qui me semblait. Je trouvais ce geste inutile, du reste. Notamment du point de vue de notre ancienne proximité dans sa chambre, entièrement nus l’un dans l’autre. Toutefois je ne discutais pas ce choix pour autant. Je profitais de cette pensée pour m’activer. Je faisais glisser mon jogging jusqu’à mes chevilles, pour le retirer, avant de me saisir du jean que je trouvais assez périlleusement sur le matelas. Ensuite, je le passais sur moi, puis fermis son bouton. Siloë avait eu le temps de déboutonner entièrement la chemise, pendant ce temps. C’était parfait. Je n’avais plus qu’à la mettre sur moi, ce que je fis lorsqu’elle me la tendit.
_ Merci. Je lui soufflais alors, sincèrement reconnaissant, tout en la reboutonnant. _ J’espère que tu es satisfaite de ton choix ?
Je lui soulignais, soucieux qu’elle puisse me répondre le contraire. Cela serait problématique, du reste : il faudrait que j’ôte tout à nouveau pour essayer autre chose. Une perte de temps que je ne comprenais pas chez les femmes lors de soirées spéciales. Pourquoi une robe qu’elles aimaient tant, était soudainement bien moins belle qu’une autre ? Qu’est-ce qui déterminait les évènements les plus appropriés à celle de couleur rouge au lieu de celle de couleur verte, par exemple ? C’était là des tas de questions que les hommes comme moi devaient se poser, je pense, et auxquelles les réponses étaient souvent bien plus flous. Je terminais de boutonner ma chemise lorsque je songeais à haute voix.
_ Dans le tiroir intégré sous mon lit, il y a une dizaine de paires de chaussures. Tu pourrais choisir celle qui selon-toi correspond le mieux à l’ensemble ?
J’avais des baskets de sports, des baskets de villes, et quelques chaussures vernies pour les célébrations. Elle pouvait piocher la paire qui lui plaisait le plus, moi je les aimais tous particulièrement.
_ Je… Je repris hésitant, ne sachant pas si j’optais là encore pour la meilleure décision de la soirée. _ Avant que nous allions dîner, je veux te faire part d’une chose que tu sais peut-être déjà, mais que je ne désire pas garder secrète plus longtemps si tu ne le sais pas.
C’était une mauvaise idée. Une épouvantable autant que monstrueuse mauvaise idée. Mais je n’avais pas le choix. J’avais un besoin d’honnêteté envers les gens que j’appréciais, n’aimant pas me résoudre aux cachoteries ni aux mensonges. Sauf quand la situation l’exigeait bien entendu, or là rien ne le justifier vraiment. Siloë avait le droit de savoir que son frère connaissait tout notre passif, aussi éphémère soit-il. Je me lançais donc, toujours hésitant.
_ Ton…
Avant que son frère ne vienne m’interrompre en tapant quelques coups dans la porte, impatient.
_ Bon, vous faites quoi là au juste ? Déclara-t-il impatient, tandis que je me remettais de la frousse qu’il m’avait faite. _ Un défilé ?! Non parce que je ne voudrais pas avoir l’air de me plaindre, mais j’ai eu non seulement le temps de ranger le Monopoly dont les billets étaient éparpillés partout dans le salon, y compris sous le canapé, merci Nolan, mais également de me changer de mon côté. Alors je m’interroge : qu’est-ce que vous faites depuis une bonne demi-heure tout les deux ? Un bébé ?!
Il nous taquinait, bien évidemment. Toutefois, on sentait bien dans l’intonation de sa voix un léger ton de reproche. Il n’avait pas apprécier que je le bloque à la tâche du « ménage », et encore moins qu’on le fasse poireauter dans le salon.
_ D’ailleurs, j’ose espérer que t’as pas l’intention de te « refaire une beauté » Siloë, sinon ce n’est pas se soir qu’on va aller au restaurant mais demain midi.
Il exagérait, à mon sens. Et il contribuait quand même à gâcher la bonne entente qui résidait pourtant entre nous. Je tentais de calmer le « jeu » en prenant le blâme, qui était officiellement le mien pour l’occasion.
_ C’est de ma faute. Je répondis à son frère, sincère. _ J’ai voulu qu’elle m’aide à déboutonner ma chemise, et qu’elle me choisisse des chaussures. Mais c’est bon à présent, je suis prêt. J’enfilais d’ailleurs les chaussures que Siloë m’avait choisie. _ Tu peux aller te changer si tu le souhaites, Siloë. Je lui précisais avec douceur. _ Nous ne sommes pas à trente minutes prés, qu’en dise ton ogre de frère.
Son estomac patienterait. Il n’en mourrait pas.
_ Quand je disais que Candice avait eu tort de te jeter, j’avais raison. Me déclara-t-il avec une petite pointe de sarcasme, en représailles de mes derniers mots. _ Bon allez magne-toi quand même Siloë, reprit-il plus doucement, malgré tout, j’ai pas la patience de ton baron de l’immobilier moi.
Nous l’avions remarqués, effectivement. J'appréciais qu'il se soit ressaisie, cependant. C’était un moment de convivialité entre colocataire, après tout. Rien ne devait nous encourager à nous quereller pour des broutilles. Rien. Et il avait certainement sauvé notre soirée en m’empêchant d’avouer la vérité à sa petite sœur. Il méritait ma reconnaissance pour ça.