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LE TEMPS D'UN RP

PRINCESS | If the dice are stacked, the feelings are sincere. (+18)

Anonymous
Invité
Mer 20 Fév - 17:26

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

PRINCESS | If the dice are stacked, the feelings are sincere. (+18) - Page 2 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA

Tu laissais ton frère s’occuper du monopoly comme prévu. Du moins, ce fut Nolan qui lui avait imposé de ranger tandis qu’il t’avait demandé de ton côté de l’accompagner jusqu’à la chambre afin que tu puisses l’aider à se choisir une nouvelle tenue pour sortir. Celle qu’il avait ne te dérangeait pas plus que cela mais s’il souhaitait se changer pour aller au restaurant alors, oui, tu pouvais faire cela. Tu avais bien survécu à une partie de jeu en sa compagnie et en celle de ton frère, tu pouvais donc faire cela pour lui. Tu ne pus t’empêcher de rire quand il disait avoir fait voler des billets partout. Il est vrai qu’avec ce genre de jeu, cela pouvait voler rapidement et perdre facilement des billets ou des jetons ou autre. C’était bien pour cela que c’était déconseillé pour les enfants. On ne savait jamais.

Tu demandais finalement à Nolan s’il avait une tenue en particulier, qu’il préférait ou quoique ce soit. On ne savait jamais, il avait peut être imaginer quelque chose ou envie de mettre quelque chose en particulier sauf qu’il ne savait pas où cela se trouvait. Du moins, il ne pouvait pas les reconnaître dans son placard. « D’accord, je vais faire ça. »  Tu lui disais avant de regarder ce qu’il avait puis de sortir une chemise que tu trouvais assortie à ses yeux ainsi qu’un pantalon qui pourrait aller avec et puis, une veste au cas où. Tu déposais le tout sur le lit, ce qui te permettait de voir un aperçu de ce que cela donnerait ensemble. Tu ne savais pas s’il s’habillait seul, enfin, s’il devait le faire. Mais ton frère avait parlé de l’aider donc peut être en effet qu’il s’occupait de lui. « Très bien, tiens, c’est le sens du jean et je m’occupe de la chemise. » Tu lui donnais dans le bon sens avant de te retourner. Oui, bien sûr, tu l’avais déjà vu nu et plus d’ailleurs mais.. ce n’était pas une raison. Tu restais malgré tout avec James et tu l’avais trompé. Tu t’en voulais déjà pour cela alors, pas la peine d’empirer les choses plus qu’elles ne l’étaient déjà.

Quelque part, il ne te laissait pas non plus indifférente et donc, tu n’avais pas envie de céder ou le voir de nouveau dans ce genre de tenue. Tu préférais donc te retourner, bien que tu avais plus chaud pour le coup. Même en étant retournée, tu savais ce qu’il faisait. Tu décidais donc de te concentrer sur ce que tu faisais, c’est-à-dire déboutonner les boutons de sa chemise afin de l’aider. Tu ne mis pas longtemps à le faire et tu attendis qu’il termine de son côté. Tu te tournais et ne pus t’empêcher de rougir en le voyant torse nu. Tu le laissais enfiler sa chemise alors que tu détournais le regard. « Oui bien sûr, ça te va très bien. » Tu lui disais avec un sourire. Comme tu l’avais pensé, le fait d’avoir une chemise bleue marine faisait ressortir ses yeux. Nolan te demandait finalement de choisir une paire de choisir. « Oui, d’accord. » Tu regardais dans le tiroir avant de décider de prendre une paire de basket, certes vous alliez au restaurant mais ce n’était qu’entre amis, encore une fois. C’était plus agréable donc une paire de basket. Tu te relevais avant de lui donner.

Finalement, tu fronçais les sourcils et tu eus l’impression que l’heure de la discussion un peu houleuse allait arriver. Tu ne savais pas ce qu’il avait à te dire mais, si ça avait aussi un rapport avec ce qu’il t’avait dit la dernière fois, la soirée risquait d’être plus compliquée que prévue. Tu ne lui disais rien, attendant qu’il te dise la chose. Finalement, tu sursautais en entendant les coups à la porte. Connor venait de vous rejoindre. Tu rougissais davantage, bien heureuse que ton frère ne soit pas entrer. De plus, il n’avait pas eu totalement tord s’il était venu quelques jours avant. « Arrête de dire n’importe quoi.. » Tu lançais à ton frère. Tu n’appréciais pas non plus ce qu’il disait car il savait que tu avais quelqu’un dans ta vie, quand bien même il ne l’appréciait pas plus que cela. Cela te rappelait aussi ce que tu avais fait et ce dont tu n’étais pas fière. Tu n’eus pas le temps de répondre davantage que Nolan prit encore le blâme de la situation. « Merci.. je vais essayer de me dépêcher. » Tu leur lançais à tous les deux. Tu n’avais pas envie de retrouver ton frère mort de faim, bien qu’il exagérait d’ailleurs. Il te connaissait de toute façon pour savoir que, même si tu étais une fille, tu n’étais pas de celles à passer des heures dans une salle de bain.

Tu retournais alors à ta chambre où tu décidais d’enfiler une robe et des collants. Tu prenais également une veste. Tu laissais tes cheveux détachés mais tu te maquillais légèrement. Pas trois tonne, juste un coup de mascara, de gloss et de fard à paupière. Tu prenais également ton sac où tu y glissais ton portable, ton porte monnaie et ce dont tu avais besoin pour sortir. Tu rejoignais ensuite les deux hommes dans le salon. « Je suis prête, on peut y aller. » Tu ne sais pas combien de temps tu avais mis mais, tu penses avoir fait le nécessaire pour faire au plus vite. « Je n’ai pas choisi mais.. où est ce que vous voulez aller manger ? » Tu leur demandais alors, leur laissant le loisir de choisir. « Tu conduis Connor ? » tu lui demandais, histoire de savoir si vous preniez sa voiture ou la tienne.


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Anonymous
Invité
Jeu 21 Fév - 3:56

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

Informations supplémentaires ici.


jamie dornan ©️ SHIYA
Je ne comprenais pas la soudaine agressivité de Connor à notre encontre. Je reconnaissais volontiers que ce n’était pas sympathique de ma part de faire voler les billets du Monopoly dans tout le salon, ni de le contraindre à les ramasser alors qu’il tentait de s’en dédouaner, mais cela n’était pas une raison suffisante pour s’énerver non plus. J’avais uniquement agis comme le grand gamin que je restais quand nous étions ensemble, d’ailleurs. J’estimais donc que sa pauvre petite sœur n’avait pas à en payer les pots cassés. Surtout après la réussite de sa stratégie « jeu de société », j’ai envie de préciser. Nous étions parvenus tout les deux à passer du temps ensemble, sans que nos rapports passés viennent nous incommoder. Je ne désirais pas que nos efforts volent en éclats pour des broutilles. Je remerciais d’ailleurs presque mentalement mon meilleur ami de m’avoir ôter la possibilité de lui partager mon aveu concernant notre rapport sexuel à celui-ci. Ainsi, il m’avait évité de compliquer encore plus la situation, au point peut-être qu’elle décide d’annuler le restaurant par gêne. Quel con j’aurais été. Je pensais d’ailleurs, la laissant partir se préparer dans sa chambre.

_ Tu viens de m’éviter de faire une belle connerie. Je soufflais aussitôt à Connor, presque blasée de moi-même, toujours dans l’entrée de ma chambre. _ J’allais lui avouer que tu savais tout sur nous.
_ Quoi ? S’offusqua-t-il aussitôt, m’entraînant dans le salon pour poursuivre la conversation plus discrètement, loin des oreilles indiscrètes de Siloë. _ Mais t’es complètement cinglé ! Si tu fais ça, plus jamais il ne se passera quelque chose entre vous. Ça je peux te l’assurer.

Il exagérait, j’en étais convaincu. Il exagérait d’autant plus parce que je savais que de toute façon, entre nous, il ne pouvait déjà plus ce passer grand-chose. La jeune femme n’avait pas l’intention de justifier sa fuite de la cave, qui signifiait un refus catégorique d’envisager des sentiments autres qu’amicaux entre nous, ni même de quitter son petit-ami pour moi. Je préférais donc argumenter sur la motivation m’ayant conduit à prendre cette décision malheureuse, spontanément, plutôt que d’entrer dans son délire.

_ Tu sais que je n’aime pas le mensonge.
_ Oui. Et crois-moi que je n’aime pas plus que toi l’idée de lui mentir ; mais je fais ça dans votre intérêt, alors tu la fermes à ce sujet, et tu me fais confiance.
_ Tu es complètement fou. Je ricanais, bien amusé de le découvrir aussi déterminé à remettre sa sœur dans mon lit. _ Je crois que je regrette le moment où tu voulais me casser la gueule pour l’avoir touché.

J’étais bien passé à deux doigts de me manger un coup de poing, d’ailleurs. Néanmoins, sa réaction était sensée à mes yeux. Bien plus qu’elle ne m’apparaissait l’être en cet instant.

_ Arrête de te marrer. Tu connais James, au moins ? M’interrogea-t-il, le ton soudainement grave.
_ Non. Juste de nom.
_ Hé bien moi, si. Et crois-moi, ce mec, je ne le sens pas.
_ C’est à dire ?

Je fronçais les sourcils, soucieux. Que sous-entendait-t-il en me faisant part de cette appréciation ? Que cet homme maltraitait Siloë ? Si c’était le cas, il fallait impérativement intervenir, avec ou sans relation intime entre nous.

_ Je ne sais pas trop. Je ne le trouve pas clair, c’est tout.
_ Tu penses qu’il maltraite ta sœur ?
_ Non. Siloë m’en parlerait sinon, tu penses bien. Non je pense surtout qu’ils ne sont pas fait l’un pour l’autre, et que ma sœur a besoin d’un mec tendre autant qu’attentionné pour être complètement heureuse.
_ Donc tu veux me jeter dans ses bras pour qu’elle largue James, si je comprends bien.
_ Non. Il marque une pause, s’assurant sûrement que la jeune femme est toujours occupée dans sa chambre. _ Je la jette dans tes bras pour qu’elle largue James, nuance.

La nuance n’était pas grande, de mon point de vue. Cependant, je n’eus pas le temps de lui demander d’arrêter son projet, que sa sœur nous rejoignait au salon, prête pour sortir au restaurant.

_ Tu es sublime, petite sœur. Lui déclara Connor charmant, ne manquant pas de me la décrire, certainement dans le but d’encourager un compliment de ma part également. _ Tu la verrais, dans cette jolie robe la mettant en valeur, et ces collants sculptant joliment ces jambes, c’est une véritable poupée.
_ Je n’en doute pas qu’elle doit être magnifique.

Je lui soupirais, affreusement gêné du spectacle dans lequel ils nous ridiculisaient. Il était si peu subtil, qui plus est, qu’il était étonnant que sa sœur n’ait pas encore compris qu’il se tramait quelque chose entre nous derrière son dos. Heureusement, la jeune femme améliora la situation en nous parlant du restaurant, qu’elle n’avait pas choisit. Elle nous permit de réfléchir ensemble à un endroit qui nous conviendrait.

_ Pourquoi pas le petit italien du cœur de ville ? Je suggérais alors, espérant faire l’unanimité. _ Ils y font des petits plats maison succulents, et de mon souvenir l’ambiance y est conviviale.

C’était du moins celui que j’en gardais de ma dernière visite, bien des mois auparavant. Il était possible que cela ait bien changée depuis. Siloë demanda ensuite à son frère s’il désirait prendre le volant. Celui-ci ne trouva rien de mieux que de faire encore preuve d’humour en me désignant, me glissant la clef de la voiture dans la main.

_ Moi je propose que ce soit Nolan qui conduise.
_ Ha ha. Très amusant. Je soupirais, lui tendant sa clef immédiatement, un peu lasse de ces blagues à répétitions. _ Ah moins que tu veuilles vous tuer toi et ta sœur, je pense que le mieux reste que cela soit toi qui prenne le volant.
_ Ça va, c’était une blague monsieur premier degré. Tu sais que t’es pas drôle, parfois ?

C’était lui qui me reprochait ça ? C’était l’hôpital qui se moquait de la charité, à mon sens. Mais qu’importe. La discussion close quant au chauffeur de la soirée, le restaurant où nous allions dîner choisie, nous regagnions tout trois son véhicule au parking souterrain, avant d’y prendre chacun nos place : lui au volant, moi sur la place du mort, et Siloë à l’arrière. Ensuite, Connor prit la destination de notre restaurant, que nous rejoignions en à peine quelques minutes de circulation.

_ Tu peux aider Nolan à sortir du véhicule, Siloë. On m’appelle sur mon portable.

Quelque chose me faisait douter de son excuse, tout d’un coup. Mon instinct, peut-être. Néanmoins, je laissais à la jeune femme le loisir de m’aider à quitter l’habitacle, avant de rejoindre en sa compagnie le restaurant en question. Apparemment, Connor était au cœur d’une conversation importante au téléphone, de ce que j’avais compris. Nous lui offrions ainsi toute l’intimité a laquelle il pouvait attendre. Un serveur vint alors à notre rencontre. Je lui indiquais ma cécité, pour obtenir une table facilement atteignable, avant de demander trois couverts. Il nous installa à la suite à l’écart de la foule, avant de nous souhaiter un bon appétit. Il n’était pas normal que Connor traine à ce point sur son mobile. Je me demandais s’il comptait faire perdurer notre tête-à-tête silencieux, plus longuement, lorsqu’il arriva avec sa délicatesse légendaire.

_ Excusez-moi. C’était la fille avec qui je bosse, et dont je t’ai parlé Nolan ; elle veut absolument qu’on se voit maintenant, je n’ai pas eu le cœur à refuser.
_ Tu plaisantes ? Je m’offusquais spontanément, soupirant profondément.
_ Non. Ça fait des semaines que j’essaye de la voir en dehors des pots dans le bar à côté du boulot. Je suis désolé. Sa sincérité était palpable, mais je ne pouvais m’empêcher de penser que la situation arrangeait bien ses petites affaires. _ T’façon, c’est pas comme si vous aviez besoin de moi pour fêter votre victoire ! Argumenta-t-il, enjoué. _ Et voyez ça comme l’occasion de faire plus amples connaissances, ou encore de vous rapprocher en me critiquant mutuellement. J’suis sûr que vous avez un paquet de trucs à vous raconter et des tas de points communs tout les deux.
_ Sans doute, oui.

Je soupirais en m’affalant sur mon dossier de chaise.

_ Mais ouiiii. Allez, je vous laisse, vous me raconterez.
_ Et comment sommes-nous sensés rentrer, tout les deux ?

Je lui demandais précipitamment, me rappelant ce détail tout d’un coup.

_ L’appart’ n’est pas très loin. Il paraît qu’une petite promenade c’est excellent pour la digestion.

J’abandonnais. Il avait des arguments imparables à tout, c’était impossible de le retenir. Je l’entendis d’ailleurs déjà embrasser sa sœur, avant de déposer brièvement sa main sur mon épaule.

_ A plus tard !
_ Ouais… C’est ça, à plus tard.

Je soufflais, bien ennuyé qu’ils nous aient eut encore une fois dans son piège, et ce même s’il n’était pas l’instigateur de cette sortie.

_ Bon, apparemment se sera un dîner en tête-à-tête. Je déclarais à Siloë, confus, un léger sourire aux lèvres. _ Ah moins que tu préfères qu'on rentre tout de suite et que l'on se commande une pizza ?

Les cartes des menus n'étaient pas encore à table, cela pouvait donc casser le côté rendez-vous galant que prenait la soirée. Dans les deux cas, tout m’irait parfaitement tant que nous n’abordions plus de sujets ambigus.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Ven 22 Fév - 21:08

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

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née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA

Tu t’étais finalement préparée en espérant ne pas avoir été trop longue. Ton frère n’avait pas trop apprécié le fait que tu prennes du temps avec Nolan. En même temps, il devait quand même savoir que son meilleur ami avait davantage besoin de temps. Il s’en occupait parfois alors, il était bien au courant. De ton côté, tu avais été te changer, enfilant une robe. Tu veillais à ce que celle-ci soit assez chaude pour que tu n’ait pas froid. Tu les rejoignais ensuite dans le salon. Tu rougissais en entendant Connor te dire que tu étais magnifique. Il te détaillait à Nolan et tu ne voyais pas trop pourquoi d’ailleurs. Les deux te complimentaient et tu ne savais pas trop où te mettre. « Bon et si vous arrêtiez de dire des bêtises tous les deux.. » Tu soufflais car, pour toi, il s’agissait de bêtises. Oui tu avais sûrement du mal avec les compliments mais, tu n’étais pas habituée à en recevoir. De plus, tu ne te considérais pas comme belle ou quoique ce soit. C’était sûrement ton manque de confiance en toi qui te faisait dire cela.

Tu leur demandais où ils souhaitaient manger. De ton côté, tu n’avais pas de préférences alors, peu importe. Ce serait donc comme ils voudraient. Italien te convenait donc très bien. « C’est parfait pour moi. » Tu leur lançais avant de demander si ton frère prenait la voiture. Tu pouvais prendre la tienne mais tu n’aimais pas trop conduire de nuit et tu préférais que ce soit lui. « Tu en as d’autres des blagues comme ça ? » Il semblait en avoir toute une panoplie. Tu te dirigeais dans la voiture avec eux avant de t’installer. Une fois arrivés, tu dû aider ton colocataire à sortir de la voiture, ton frère ayant un appel. « Tu abuses. » Tu lançais à Connor alors que tu dû sortir son meilleur ami comme tu le pouvais. Tu le guidais à l’intérieur du restaurant alors que vous aviez décider de vous installer. Ton frère était encore long à l’extérieur mais vous n’alliez pas attendre dehors comme de pauvres idiots. Tu le vis finalement arriver. Tu ne pus t’empêcher de soupirer à ses mots. Vraiment ? Tu étais déçue par ton frère. Ce n’était pas uniquement parce que celui-ci vous abandonnait et que tu te retrouvais avec Nolan. C’était également parce que tu aurais aimé que Connor reste avec vous. « T’es sérieux ? Elle ne pouvait pas attendre ? » Tu eus l’impression de jouer la jalouse pour le coup. Tu l’étais un peu oui, enfin, tu voulais passer un moment avec lui. « T’es pas cool, je voulais que tu restes avec nous.. » Tu disais en soupirant alors qu’il embrassait ton crâne. Cela ne changeait rien à tes yeux mais, ce n’était pas comme si tu pouvais faire quoique ce soit.

En plus de cela, vous alliez devoir rentrer à pied. Super, voilà qui t’enchantait aussi. Ou pas. Tu n’avais rien contre le fait d’aller à pied mais ton frère était vraiment énervant par moment. Il s’enfuyait et vous vous retrouviez tous les deux. Nolan te proposait de rentrer et tu réfléchissais à ses mots. « Non, ce n’est pas la peine. » Tu lui répondis finalement. « Je veux dire, on est là maintenant alors on a pas fait tout ce chemin pour rien. Sauf si toi tu veux rentrer. » Oui car tu n’allais pas lui imposer ta présence non plus. La serveuse arriva avec les cartes et tu du t’excuser pour ton frère car elle pouvait retirer un couvert. Tu prenais la carte avant de jeter un œil à Nolan. « Est-ce que.. tu veux que je te dise ce qu’il y a sur la carte ou tu sais ce que tu veux manger déjà ? » Il ne pouvait pas lire alors, peut être avait-il besoin de toi pour cela. Il avait peut être une idée de ce qu’il désirait. « Je vais prendre des lasagnes au saumon et épinard pour ma part. Tu veux boire quelque chose en particulier ? » Oui bon, tu essayais de masquer les choses, la gêne aussi et, tu te doutais que ce que tu disais ne devait pas être le moins du monde intéressant. Tu n’étais simplement pas douée. « Tu es déjà venu mangé ici ? » Tu lui demandais finalement, curieuse.


Anonymous
Invité
Ven 22 Fév - 21:17

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
Siloë déclina ma proposition de rentrer immédiatement. Je lui répondis d’un sourire entendu, tandis qu’elle s’assurait elle-même que cela n’était pas mon souhait.

_ Non. Je lui confiais charmant, bien que mal-à-l’aise dans cette nouvelle configuration de ce dîner. _ Je proposais cela uniquement dans ton intérêt à toi, pour que tu n’ais pas le sentiment de…

Je m’interrompais. J’estimais qu’aborder James en cet instant n’était pas un choix avisé, au contraire. Je craignais que de prononcer sa seule existence dans sa vie la conduise encore à me fuir, par crainte soudaine de le « tromper » en partageant un repas en tête-à-tête en ma compagnie. Nous ne faisions rien de mal, du reste. Cependant, nous étions tout de même à des années lumières de la soirée que nous avions initialement organisées avec Connor. Nous avions convenu d’un dîner entre colocataire chez cet italien, pour fêter notre victoire au Monopoly contre celui-ci, et nous étions à présent dans ce que j’assimilais être un dîner romantique. L’idée en soi n’était pas déplaisante, cela dit. J’apprécierais sincèrement de pouvoir échanger des moments de ce genre en sa compagnie, plus d’une fois. Seulement, j’aimerais le faire alors que nos sentiments sont en accord, et non pas un tabou. De quoi allions bien pouvoir converser tout les deux ? C’était la question que je me posais soudainement, alors que je regrettais d’avoir refuser de quitter le restaurant. A l’appartement, nous aurions pu partager une pizza devant un programme télévisée quelconque, en nous lançant des banalités toutes plus anodines les unes que les autres ! Mais ici, face-à-face, quel genre de sujet pourrions-nous aborder, sans que cela ne provoque plus de quiproquos que nous en avions déjà ? Je l’ignorais. Je remerciais donc intérieurement Siloë de me proposer spontanément de lire la carte pour moi, au besoin. Je remerciais également la serveuse qui nous les avait apportés, et qui débarrassait le couvert en trop.

_ Je veux bien que tu t’assures qu’il propose toujours leurs succulentes tagliatelles aux deux saumons, s’il te plaît.

Je commandais toujours ce plat, depuis que je fréquentais ce lieu, m’ayant conquis dès la première bouchée. Allez savoir pourquoi, je songeais aussitôt que Siloë m’avait conquise d’un premier baiser quant à elle. Cela débutait mal, cette histoire. La jeune femme m’annonça son plat, des lasagnes aux saumon/épinards, avant de me demander si je désirais une boisson en particulier.

_ Je ne suis pas un grand sommelier. Je lui confiais charmant, non sans une pointe d’humour. _ J’ai pour coutume de me fier à celui du restaurant en question ; mais il me semble qu’un bon vin blanc sec serait l’idéal pour accompagner nos plats, à base de poisson.

Je lui précisais, avec douceur. Nous avions le saumon en goût commun, d’ailleurs. C’était agréable pour moi de le découvrir ainsi, assez naturellement. Toutefois, je gardais jalousement cette remarque pour moi, de sorte qu’elle ne dévie pas immanquablement sur une conversation plus intime, peut-être. Siloë reprit la parole pour me demander si j’avais déjà fréquenté cet endroit par le passé.

_ Oui, plusieurs fois. Je lui confiais souriant, les mains posées à même la table. _ J’adorais y venir avec… Je me mordais brièvement l’intérieure de la joue, me maudissant d’être aussi détaillant dans ma réponse. _ Candice.

Autant dire que je venais d’admettre à haute voix que je trouvais ce restaurant romantique, et que je l’avais spontanément suggéré à ma jeune colocataire et son frère pour le dîner. Quel idiot.

_ J’ai arrêté de le fréquenter après notre rupture. Je repris enfin, tentant d’améliorer la conversation, si cela était envisageable. _ Il me rappelait trop de souvenirs bouleversants. Je m’enfonçais, immanquablement. _ Je ne doute pas que notre dîner entre colocataires me permettra de me créer de nouveaux bons souvenirs en ces lieux. Voilà. Là, c’était déjà mieux. _ Et toi ? Avec James vous avez un restaurant que vous aimez en particulier ?

Je l’interrogeais à la suite, espérant ne pas créer un malaise chez elle, particulièrement avant le repas.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Ven 22 Fév - 22:54

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

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née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA

Bon, ton frère était parti, vous laissant tous les deux dans ce restaurant. Nolan t’avait pourtant proposé au départ que vous rentriez chez vous et que vous commandiez une pizza. Tu avais cependant refusé. Vous étiez tous les deux déjà arrivé ici alors pourquoi donc partir ? C’était complètement ridicule. Tu ne savais pas comment les choses allaient se passées mais tu pouvais tout de même passer une soirée en compagnie du jeune homme, non ? Tu supposais en tout cas avant qu’il ne commence à dire quelque chose. Tu fronçais les sourcils car il n’avait pas terminé et puis, la serveuse était soudain arrivée.

Elle avait apporté la carte et tu décidais de ne pas revenir sur ce qu’il allait te dire. C’était que cela ne devait pas être si important que ça. Tu lui demandais s’il avait besoin que tu lui lises la carte, ou quoique ce soit. C’était plutôt compliqué puisqu’il ne pouvait connaître les produits. Tu jetais de nouveau un œil à la carte pour savoir si le plat qu’il souhaitait y figurait. Tu avais vu les tagliatelles mais tu n’avais pas retenu leurs différentes propositions. « Oui ils en proposent toujours, ça a l’air délicieux aussi. » Tu aimais italien de toute façon alors, tu n’étais pas très difficile de ce côté. Tu lui avais alors demandé ce qu’il souhaitait boire pour accompagner son plat. Il avait peut être une envie particulière, tu le suivrais en tous les cas. « Du vin blanc, c’est parfait. » Tu lui disais avant de poser ta carte. Tu ne sais pas encore si tu prendrais un dessert mais tu avais tout le temps pour voir cela.

Finalement, tu avais demandé au jeune homme s’il venait souvent ici. Tu avais un peu eu ta réponse quand il avait choisi son plat d’ailleurs. Tu te mordillais la lèvre quand il évoquait son ex petite amie. Cela ne te dérangeait pas et puis, il avait une vie. Seulement, tu devais avouer que depuis que tu avais couché avec lui, ce n’était pas le sujet dont tu avais envie de parler le plus. C’était pourtant toi qui avait évoqué les choses. C’était ton frère qui avait choisi et heureusement que ce n’était pas Nolan qui t’avait invité. Oui, car, s’il t’aurait invité dans le même restaurant que celui où il allait avec son ex alors, ça aurait été un soucis. « Oui je vois, je suis désolée, je ne savais pas. » Bien sur que non, comment tu aurais pu le savoir ? « Mais si ça te dérange ou que ça te rappelle trop de souvenirs on peut toujours aller ailleurs ou rentrer. » Tu lui proposais finalement. Tu n’avais pas envie qu’il se sente mal ni quoique ce soit. Ce n’était pas trop le but rechercher d’ailleurs. Il te questionnait au sujet de James et tu fus ravie que la serveuse arrive pour prendre vos commandes.

Cela n’avait duré que quelques secondes mais, ça t’avait laissé un peu de temps pour réfléchir à la réponse. Ce n’était pas pour autant facile d’évoquer ton petit ami en sa compagnie. Surtout en sachant ce que vous aviez fait. « J’aime bien manger italien mais sinon oui, on aime bien se faire un japonais de temps en temps. » Tu devais cependant avouer que ce genre de sorties étaient rare pour le moment entre vous. La serveuse apportait le vin blanc avant de vous servir et vous laisser de nouveau, les plats n’étant pas encore prêts. « Au fait, avant que Connor ne vienne nous dire qu’on prenait trop de temps, tu voulais me parler de quelque chose et tu en as pas eu le temps. Qu’est-ce que c’était ? » Tu ne savais pas sur quoi tu t’engageais en lui demandant mais, il fallait que tu saches. « Je suis désolée d’ailleurs pour ses pics et ses.. enfin des choses qu’il a pu dire durant le jeu ou quoi. Tu le connais, il faut le supporter parfois. » Tu lui disais avec un petit rire, pensant à ton frère.


Anonymous
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Sam 23 Fév - 1:12

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

Informations supplémentaires ici.


jamie dornan ©️ SHIYA
Parfait. Mon plat préféré figurait toujours à la carte. C’était un détail en moins à me préoccuper, ainsi. Et pour cause : en dehors des tagliatelles aux saumons qu’offrait le restaurant dans sa large gamme de plats, je n’avais jamais pris la peine de goûter autre chose. Il ne me faisait nul doute que le reste devait être tout autant succulents, cela dit. Néanmoins, j’étais un homme qui se complaisait assez dans ses habitudes. Je n’aimais pas trop la nouveauté, ne sachant jamais comment m’y adapter convenablement. Et le fait que j’avais conduit Connor et sa sœur à choisir cet italien du centre ville comme restaurant, le confirmait. Je ne changeais jamais mes petites manies routinières volontairement. Je comprenais que c’était un problème, toutefois : emmener ma maitresse d’une nuit au même endroit que celui où j’emmenais mon ex-compagne, c’était de très mauvais goût. Et je le ressentais bien moi-même au malaise mon aveu avait provoqué. Or, nous n’étions pas en plein rendez-vous galant, initialement. Non, nous devions fêter notre victoire au Monopoly et… Oui. Je sais. J’avais la fâcheuse tendance à me répéter, comme à me justifier sur des points que Siloë elle-même ne soulignait pas. Peut-être aimais-je cela un peu trop, finalement : me donner des cheveux blancs en me contrariant mentalement pour des broutilles. Les choses se déroulaient plutôt bien, du reste : Siloë avait acceptée de boire un bon verre de vin blanc en complément de son plat de lasagnes, et elle s’assurait que le restaurant ne soit pas trop éprouvant émotionnellement parlant. C’était adorable. Tellement que je regrettais qu’elle ne soit pas en mesure de me confier elle-même ses sentiments à mon égard. C’était frustrant de ne pas savoir. Cela l’était d’autant plus que je ne pouvais pas l’observer comme je l’aurais fais autrefois. Avant de perdre la vue, je me renseignais sur les émotions de mes proches en observant leurs tics gestuels, les traits de leur visage. Là, je ne pouvais que me fier à ses respirations, ses silences, et ce n’était pas aisé dans un lieu remplie de gens claquant leurs couverts sur leur assiette.

_ Non, sois sans crainte. Je la rassurais avec douceur. _ Comme je te l’ai dit, le fait de vous avoir amener ici, toi et ton frère, me permettait justement de me créer de nouveaux souvenirs.

Je ne pouvais plus vivre dans le passé. Je ne pouvais plus, non plus, m’empêcher de fréquenter des lieux où Candice venait avec moi dans une époque révolue. Il me fallait avancer, sur bien des sujets. Et ce dîner était la meilleure façon d’y parvenir. Il est vrai que j’avais songé que la pizza devant la télévision aurait été la soirée idéale pour Siloë et moi ;  mais après réflexion, je constatais que la jeune femme avait optée pour la meilleure des options. Nous obliger à dîner en tête-à-tête dans ce restaurant, lourd de sens, c’était nous faire surmonter nos erreurs du passé. Et j’étais confiant, désormais. Rien ne pourrait venir gâcher cet instant, pas même nos conversations. La serveuse intervint alors que j’abordais James. Elle prit nos commandes, avant que je ne lui demande son meilleur vin blanc.

_ C’est moi qui offre.

Glissais-je à Siloë, ne lui offrant pas le loisir de discuter ce choix. C’était notre victoire à tout les deux, après tout. La serveuse nous laissant à nouveau seuls, j’obtins la réponse à ma dernière interrogation : avaient-ils, elle et James, un restaurant qu’ils aimaient en particulier ? Siloë m’informa qu’elle aimait manger italien, mais qu’ils étaient plutôt friand de japonais lorsqu’ils sortaient de temps-en-temps.

_ C’est délicieux également, la cuisine japonaise.

Je lui répondis charmant, pendant que la serveuse s’occupait à nous servir nos verres de vin blanc. Je l’en remerciais d’ailleurs, lui signalant de laisser la bouteille au passage. Peut-être aurions-nous envie de boire un second verre ? Dans cette hypothèse, je préférais la garder à disposition plutôt que de la héler par la suite. Siloë attendit qu’elle nous quitte à nouveau pour reprendre la parole. Elle aborda cette chose que je voulais lui dire, dans ma chambre, et que Connor avait interrompue. C’était ennuyeux. Mon meilleur ami m’avait demander de – je cite – me la fermer sous peine qu’il ne se passe plus jamais rien entre nous deux. Cela me mettait donc dans une situation inconfortable. Je ne savais plus ce qu’il était bon ou non de faire. Cacher la vérité à la jeune femme dans l’espoir qu’elle ne m’en veuille pas un jour prochain, si celle-ci parvenait à son oreille, ne m’enchantait guère. Or, lui en parler avec l’espoir que son aîné se trompe quant à nos rapports à venir sur le plan intime, était pour le moins grotesque. Je n’avais rien à attendre ni à espérer au sujet de Siloë. Je me devais donc de prendre une décision lui étant plus favorable. Connor m’en voudrait peut-être d’avoir fait preuve de franchise, cela dit. C’était envisageable. Sauf si je convainquais Siloë à son tour de ne pas lui signifier. Ce n’était pas une bonne idée, là également. Je ne ferais que lui refiler la « patate chaude », comme disait l’adage, et nous ferions tout un mystère pour rien. J’hochais négativement la tête de lassitude, quant elle s’excusa du comportement de Connor. Elle n’avait pas à faire ça. Je connaissais son frère depuis des années, et je savais donc qu’il agissait comme un idiot h24.

_ Ne te donne pas cette peine de l’excuser, Siloë. Je lui assurais en riant aussi, de bon cœur. _ D’aussi loin que je le connaisse, Connor a toujours aimé faire l’imbécile. Je marquais une pause. _ Et pour le coup, aujourd’hui il s’avère que c’est entièrement de ma faute s’il n’a pas cessé de t’appeler madame Parker tout le long de la partie. Je me lançais sur un coup-de-tête, préférant l’honnêteté aux cachoteries. _ C'est ce que je m'apprêtais à t'avouer tout à l'heure, quand il est arrivé : il est venu me voir dans ma chambre pour comprendre pourquoi nous passions nos vies à nous éviter et… Je n’ai pas eu le cœur de lui mentir. Je suis désolé. Je m’attendais à recevoir son verre de vin blanc au visage dans un délai relativement bref. J’imaginais même son souhait de partir encore sans un mot, comme la dernière fois. _ Je n’aime pas le mensonge. Je plaidais tout de même, dans l’optique de lui assurer que mes intentions n’étaient pas mauvaises. _ Je ne tenais pas à ce qu’il nous oblige à passer du temps ensemble alors que tu ne semblais plus vouloir être juste en ma présence. Je ne faisais pas d’effort pour être en la sienne également, du reste. Mais là n’était pas le sujet de la conversation. _ J’ai fais ce choix dans notre intérêt, uniquement, et si j’ai évité de justesse un coup de poing tant ton frère prend à cœur de préserver ton honneur, je n’ai pas pu prévoir qu’il se mettrait dans l’idée de nous mettre en couple.

Voilà. Le dîner allait s’achever avant même d’avoir commencé. Il ne me restait plus qu’à découvrir de quelle façon la jeune femme allait me quitter : à grand renfort de tirades théâtrales, ou dans une fuite silencieuse digne de sa personnalité.


@PRINCESS
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Sam 23 Fév - 17:46

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

PRINCESS | If the dice are stacked, the feelings are sincere. (+18) - Page 2 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


avatar ©️ SHIYA

Tu ne souhaitais pas mettre Nolan mal à l’aise en venant ici avec lui. C’est vrai que vous aviez prévu de dîner au départ avec Connor, avant que celui-ci ne vous laisse tomber. D’accord, tu ne pouvais pas savoir que c’était le restaurant où Nolan s’y rendait avec son ex petite amie. Si tu l’aurais su alors, peut être que tu aurais choisi un autre endroit. Tu n’étais pas trop à l’aise avec cette idée mais c’était ainsi. Tu n’allais pas partir et il n’y avait pas de risque à ce que Candice ne débarque, si ? Tu ne penses pas de ton côté. Tu fronçais les sourcils quand il décidait de t’inviter. « Ce n’était pas pour ça que j’avais proposé le restaurant.. » Tu lui disais car c’est vrai, tu avais invité alors pourquoi ce serait à lui de payer ? Tu n’étais pas de cet avis. « Mais.. merci c’est gentil. » Ton petit ami t’avait déjà invité, bien entendu. Sauf que c’était différent. Tu n’avais jamais vraiment été à l’aise avec l’idée de te faire inviter. Il était pourtant inutile de se disputer pour cette raison, non ?

La serveuse avait pris vos commandes et de ce fait, tu décidais de revenir sur un sujet donc Nolan avait voulu te parler avant que vous ne soyez interrompu par ton frère. Tu t’excusais du comportement de celui-ci même si Nolan le connaissait bien puisque c’était son meilleur ami. Seulement, tu avais quand même tenu à le faire car il avait dit certains choses. Tu n’avais pas tout compris, comme le fait qu’il t’appelle Madame Parker. Il avait fait cela pour vous embêter mais quand même. « C’est vrai mais parfois il abuse quand même. » Tu lui disais en poussant un soupir. Tu te souvenais bien de nombreuses fois où il avait fait l’imbécile et pas seulement avec toi mais avec d’autres personnes. Tu te doutais bien qu’il avait pu l’être avec Nolan. Tu fronçais les sourcils en te demandant pourquoi est-ce qu’il te disait  cela. Est-ce qu’il s’était passé quelque chose ? Tu le laissais donc parler afin de comprendre. Ton frère était finalement au courant de ce qui s’était passé entre vous. Tout s’expliquait finalement, son comportement durant le jeu et sa volonté de vous faire passer du temps ensemble.

Tu réfléchissais à quoi lui dire. Tu ne sais pas si tu devais lui en vouloir. Tu n’avais pas forcément eu envie qu’il le sache. Il ne t’avait rien dit et tu te demandais s’il t’en parlerait à un moment donné puisque ça devait être le secret entre lui et Nolan.  « Tu as eu de la chance pour le coup de poing alors, le connaissant il a du bien se retenir. » Tu lui disais même s’il se fichait probablement de ce que tu venais de dire. Il se doutait bien que Connor avait voulu le frapper pour t’avoir touché. Il avait même dû lui dire. « Je comprends mieux pourquoi il agissait comme ça et qu’il disait ce genre de choses tout à l’heure. J’avais des doutes sur le fait qu’il soit au courant mais.. je n’étais pas sûre. » Oui, le fait qu’il t’appelle Madame Parker et veuille te faire passer le plus de temps en compagnie de ton colocataire t’avait paru suspect, sans que tu n’ait de preuve ni quoique ce soit qui t’aurait permis de dire qu’il était au courant. « Je ne t’en veux pas, je suis surprise qu’il ne m’en ait pas parlé mais si c’était censé être un secret alors je comprends mieux. » Tu ne savais pas trop comment gérer la chose puisque en général, tu étais plutôt proche de ton frère et tu lui disais tout. C’était plutôt compliqué de lui avouer que tu avais couché avec son meilleur ami. « Il.. n’aime pas vraiment James alors je suppose que c’est aussi pour ça qu’il ne t’as pas frappé. » tu n’allais pas lui dire que ton frère avait raison de ne pas trop l’apprécié ceci dit. « Enfin.. il n’aime pas vraiment les mecs que je fréquente en général. » Tu étais sa petite sœur et voilà.

Ce n’était donc pas contre Nolan ou même James, c’était juste les hommes en général. Tu sentais que tu devais lui parler de la dernière fois puisqu’il avait évoqué une histoire de « couple » entre vous. « Je.. je suis désolée pour la dernière fois, ne pas t’avoir répondu ce n’est pas contre toi c’est.. » Tu dus d’interrompre car la serveuse venait à déposer vos assiettes, vous souhaitant un bon appétit. « Je suis perdue depuis la dernière fois, je ne sais pas où j’en suis mais je ne peux pas te donner d’espoir. » Tu lui disais en te mordillant l’intérieur de la joue. « Bon appétit. » Tu lui disais alors.



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Dim 24 Fév - 21:55

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
Siloë ne m’apprenait rien : je savais qu’elle ne nous avait pas invité au restaurant pour ensuite s’y faire elle-même inviter. Or cela me faisait plaisir de lui offrir, finalement. Cela me faisait plaisir parce que nous avions passés tout les deux un bon moment de complicité au cours de la partie du Monopoly, avant qu’elle n’accepte de m’aider malgré nos erreurs passés. De ce fait, j’estimais naturel d’être celui qui paye l’addition. Une galanterie poussée de ma part, peut-être. Ou un esprit trop conservateur, sans doute. Je ne saurais le dire. Je me contentais donc d’apprécier qu’elle ne discute pas mon choix, préférant ne pas y réfléchir davantage.

_ Ne me remercie pas, tout le plaisir est pour moi.

Je lui soufflais charmant, conscient qu’elle ne serait pas en accord avec cette pensée. Cela ne se reproduirait sans doute plus jamais, d’ailleurs : un dîner en tête-à-tête entre nous. De ce fait, j’estimais qu’il fallait savourer ce moment comme on savoure un bon vin blanc sur la langue. La discussion dévia ensuite sur le restaurant que son petit-ami et elle fréquentaient à l’occasion, un japonais, avant de poursuivre sur le comportement souvent déplacé de Connor. Il était vrai qu’il abusait, fréquemment, ne prenant pas conscience des limites à ne pas dépasser. Toutefois, cela faisait partie de son charme, il me semblait. Il mettait de l’ambiance partout où il passait, et je ne connaissais aucune femme qui n’appréciait pas ces taquineries souvent bon-enfant. Dans notre cas, cela n’avait été que de ma faute, du reste : si je n’avais pas cru bon d’être totalement franc envers lui, quant à ma relation intime avec sa sœur, il n’aurait certainement jamais eu l’idée de nous « coller » l’un à l’autre. De ce fait, je décidais de faire preuve d’honnêteté envers Siloë à ce sujet. Je savais que je risquais de provoquer sa colère, ainsi que sa fuite, mais je n’avais pas le cœur de lui faire de secret. J’attendais donc sa réaction, qui n’était pas si spontanée que je l’avais envisagé. Je l’entendais demeurer silencieuse, pensive peut-être. Je ne savais quoi en conclure, jusqu’à ce qu’elle reprenne enfin la parole, calmement. Elle me confirma que j’avais eu de la chance d’être épargné au traditionnel coup-de-poing de son frère. Et c’était vrai, du reste : je risquais à tout instant de finir le nez en sang, étendu pitoyablement sur le sol de ma chambre. Cependant, cela n’était pas autant une véritable chance que je prétendais. Et pour cause : je connaissais parfaitement la raison qui l’avait motivé à ce calmer : mes sentiments. Il savait que je n’avais pas couché avec elle par unique désir d’assouvir un manque de tendresse. Il savait que je m’étais laissé aller dans ses bras parce qu’elle me rendait littéralement fou. Alors cela lui avait suffit à entrevoir une possibilité que je ne voyais plus en notre avenir : celle qu’elle me choisisse à James. Or, je sentais que la jeune femme ne le ferait jamais. Elle ressentait tellement de remords de l’avoir trompé avec moi, à cause de moi, que ce n’était pas difficile d’en venir à cette constatation. Quant à ses doutes dont elle m’avait brièvement parlé dans la cave, je supposais qu’ils étaient de l’histoire ancienne désormais. Elle n’avait plus de difficulté à agir amicalement en ma compagnie, ce qui me confirmait qu’elle m’avait remit rationnellement à la bonne place dans ses relations. Siloë me confirma ensuite qu’elle comprenait mieux le comportement de son frère, et que cela étayer ces doutes. Effectivement. Il aurait fallut être stupide pour ne pas entrevoir que son attitude dissimuler quelque chose. Seulement, Connor ne semblait pas en avoir conscience lui-même. Contre toute attente, la jeune femme me pardonna ma franchise vis-à-vis de ce dernier, et cela me soulagea véritablement. Je n’aurais pas été heureux de savoir que, pour la énième fois, j’avais encore tout gâcher entre nous.

_ Ce n’était sensé être un secret que pour lui. Je la corrigeais promptement, ne désirant pas qu’elle m’imagine cachotier. _ Moi, je voulais t’en parler, même si je craignais ta réaction.

Enfin, encore aurait-il fallut que j’ose frapper à la porte de sa chambre pour entamer la conversation. Mais soit. C’était une autre discussion qui ne méritait pas d’être souligné. Cela serait beaucoup trop compliqué à gérer, autant pour moi que pour elle. Siloë me partagea ensuite le sentiment de son frère, quant à son petit-ami. Elle supposait que j’avais évité mon coup-de-poing parce qu’il ne l’aimait pas, justement, et que je devenais de ce fait un meilleur parti. Je ne lui donnais pas tort à ce propos, connaissant moi-même le ressenti de Connor, toutefois, elle n’avait pas totalement raison pour autant. Oui j’avais évité la fureur habituelle de son aîné ; mais non ce n’était pas uniquement parce que je valais mieux que James a ces yeux. C’est parce que je l’aimais. Une réalité que je ne pouvais pas lui dire, tant elle me paraissait déplacée.

_ Il veut le meilleur pour toi. Je concluais avec douceur. _ Ce qui est également mon cas : je veux que tu sois heureuse, Siloë.

Même si c’est sans moi. Me retins-je de préciser. Je me saisissais de mon verre de vin, que je trouvais en tâtonnant, m’imaginant un silence à venir. Or, Siloë me surprit en s’excusant pour son attitude, à la cave. Elle m’avouait que ce n’était pas contre moi. Vraiment ? Je fronçais les sourcils de surprise. Si ce n’était pas moi qui avais encouragé sa fuite, quelle en était la cause dans ce cas ? Je dû attendre le départ de la serveuse, qui nous apportait nos plats, pour en obtenir la réponse spontanée de ma colocataire. Elle était perdue, depuis la dernière fois. Elle ne savait plus émotionnellement où se situait, entre moi et James, et elle m’affirmait ne pas pouvoir me donner de faux espoirs. Je sentis mon cœur battre à tout rompre à cette confidence, bien que je gardais les pieds sur terre.

_ Je n’ai rien à attendre ni même à exiger de toi, Siloë. Je lui soufflais enfin, faisant abstraction de ces derniers mots. _ Je sais que ce que je ressens pour toi est plus fort qu’une simple attirance sexuelle mais, en aucun cas, je ne me suis permis d’espérer que tu quittes James pour moi. Je marquais une pause. _ Je l’ai bien voulu à un moment, avant que nous… J’hésitais. _ Avant que nous partagions cette nuit ensemble mais… j’aie vite compris que je ne serais sans doute jamais rien de plus qu’un ami à tes yeux. Et je m’y suis fais. Alors… Je déposais mon verre sur la table, me saisissant de mes couverts. _ Ce n’est pas grave si il ne se passe jamais rien de plus entre nous. Tant que toi tu es heureuse dans tes choix, dans ton existence, je le serai tout autant.

N’est-ce pas la plus belle preuve de mon amour que je pouvais lui fournir ? Incontestablement, oui. Sur ces belles paroles sincères, je lui souhaitais également un bon appétit, avant de commencer à déguster mes tagliatelles.


@PRINCESS
Anonymous
Invité
Dim 24 Fév - 23:39

Siloë Reynolds
J'ai vingt huit ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis éditrice et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple depuis deux ans et je le vis plutôt pas bien depuis quelques semaines..

PRINCESS | If the dice are stacked, the feelings are sincere. (+18) - Page 2 4yL2
née à Wellington et a un frère plus âgé qu'elle ○ en couple depuis deux ans mais se fait battre par son petit ami ○ travaille comme secrétaire d'édition depuis quelques semaines ○ émotive, parfois fleur bleue, croit au grand amour ○ est très proche de son grand frère, la famille est ce qu'il y a de plus important pour elle ○ toujours été brillante dans sa scolarité ○ adore le café, les séries et la glace ○ est inscrite à une salle de sport ○ ne fume pas, ne mange pas de poisson ○ adore lire et les animaux.


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Nolan souhaitait t’inviter au restaurant du moins, il souhaitait payer l’addition alors que c’était toi qui avait évoquée l’idée de ce restaurant. Tu pensais payer ou du moins, tu ne savais pas trop comment les choses se seraient passées. Tu aurais dû également passer cette soirée en compagnie de ton frère qui vous avait lâcher pour aller retrouver une jeune femme. Tu n’approuvais pas vraiment cela mais bon, tu n’avais pas le choix que d’accepter ça. Tu te retrouvais en compagnie de Nolan et tu te demandais encore comment les choses allaient se passées entre vous deux.

Il t’avouait finalement qu’il avait avoué ce qui s’était passé entre toi et lui à ton frère. Tu ne t’attendais pas à cela quoique, tu avais eu des suspicions également quand Connor t’avait appelé Madame Parker et qu’il avait cherché à vous faire passer le maximum de temps ensemble. « Oui je comprends. » Tu n’avais pas de raison de mal le prendre enfin, tu n’avais pas eu envie d’en parler à ton frère. De ce fait, tu ne lui dirais rien pour le moment à ce sujet. Tu aurais peut être besoin de son avis à un moment donné mais tu ne savais déjà pas comment gérer. Tu ne savais pas comment te sortir de cette situation et l’arranger. Tu rougissais aux mots du jeune homme quand il te disait vouloir que tu sois heureuse, tout comme ton frère. C’était adorable de sa part. « Je.. merci, c’est gentil. » Tu lui répondis un peu gênée car, tu n’avais rien à lui offrir en retour de ton côté. Même après ce qu’il t’avait dit.

Tu t’excusais d’ailleurs de cela, de ne pas avoir réagi la dernière fois et d’avoir fuis. Tu l’avais fuis et tu l’avais laissé avec sa révélation. A sa place, tu n’aurais pas apprécié si c’était le contraire qui s’était passé. Seulement, tu étais perdue, encore à ce jour et tu ne savais ce que tu ressentais, ni même ce que tu pensais. Ce qu’il te disait d’ailleurs, te touchait une nouvelle fois. Tu ne sais pas si c’est parce que ta relation avec James était compliquée ou non. Tu ne sais pas si tous les hommes étaient comme Nolan, puisque tu n’avais pas connu beaucoup d’hommes dans ta vie. En revanche, ce monde devrait avoir davantage d’hommes comme lui. Tu sentais ton cœur battre un peu plus fort. Il aurait pu tout avouer à ton petit ami ou bien, désirer que tu le quittes. Il aurait pu vouloir te séduire ou tu ne sais quoi mais il ne le faisait pas. « Je sais mais.. mon but n’est pas que tu souffres par ma faute non plus. Et j’aurai fait davantage attention si je savais que tu ressentais des choses pour moi. » D’ailleurs, parler de James ou d’une non possibilité d’être en couple était peut être mal venu. « Je ne dis pas que ce n’est pas réciproque juste que.. je suis perdue et je.. j’ai besoin d’y voir plus clair. » Dans tes sentiments, dans ta relation.. tout.

(…)

Finalement, le repas s’était mieux passé que tu ne l’aurais imaginé. Votre relation n’était pas totalement entachée encore. Tu laissais donc Nolan payer, bien que tu avais insisté en disant que tu pouvais également payer une partie du repas mais il n’avait pas souhaité le faire. Tu l’avais donc remercié, te disant que la prochaine fois ce serait toi. Tu récupérais tes affaires et te levais alors. « Est-ce que tu veux que je nous appelle un taxi ou tu veux qu’on rentre à pied ? » Oui car bien sûr, vous n’aviez plus de chauffeur en plus de ça. « Connor a pas tort je veux dire, on peut marcher moi ça ne me dérange pas. Je crois que j’ai trop mangé. » Tu lui disais en rigolant. En même temps, tu avais trouvé cela délicieux et difficile de résister.


Anonymous
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Lun 25 Fév - 3:39

Nolan Parker
J'ai 34 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis comptable en arrêt maladie ainsi que romancier amateur et je m'en sors moyenne ces derniers temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal puisque cette rupture, ayant fait suite à ma soudaine cécité, m'a fait perdre toute confiance en moi et aux femmes.

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jamie dornan ©️ SHIYA
Siloë comprenait. Cela ne me surprenait absolument pas. Cela ne me surprenait pas parce que cette femme était unique. Elle n’avait ni de mauvaises intentions, ni de mauvaises réactions. Elle s’adaptait à toutes les circonstances, sans jamais rejeter le tort sur les autres, comme le faisait tant d’autres femmes. Elle était extraordinaire et c’était un autre qui l’avait officiellement à son bras. C’était déprimant. Bien je ne mentais pas, du reste : je tenais autant que son frère à ce qu’elle soit heureuse au quotidien. Je trouvais d’ailleurs inutile qu’elle m’en remercie. C’était normal, naturel. Elle avait conquit mon cœur dès les premiers instants. Elle méritait par conséquent que je veille sur elle en tant qu’ami. J’avais eu du mal à accepter ce titre auparavant, mais cette journée ensemble m’avait conforté que c’était déjà une très belle place dans son existence. Elle n’avait donc ni à me promettre quoique soit, ni à m’assurer de plus profonds sentiments entre nous. Elle n’avait qu’à me garantir qu’elle était parfaitement épanouie, et mon cœur s’en sentirait comblé. Car c’était ça l’amour, le véritable : c’était être en mesure de se réjouir du bonheur de l’autre, même si ce n’était pas auprès de nous. Siloë déplora ma souffrance en contrepartie, en répercussion à ces actes inconsidérés. Elle avança qu’elle aurait fait davantage attention si elle avait été en mesure de savoir que je ressentais des émotions plus importantes à son encontre. Je ne voulais pas qu’elle pense cela. Elle ne me faisait pas souffrir. Plus maintenant, tout du moins. J’étais heureux de la connaître telle qu’elle était naturellement, y compris au pris de mon cœur perdu pour ces beaux yeux que j’imaginais magnifiques. Je comptais donc ne pas la laisser s’enliser dans de telles pensées.

_ Ne pense pas de telles choses, Siloë. Je lui assurais avec conviction, sans la gronder pour autant. _ Je suis heureux d’être tombé sous le charme d’une femme aussi exceptionnelle que tu ne l’es. Il ne faut donc rien regretter. C’était à moi de protéger mon cœur, pas toi.

J’étais un homme adulte, responsable. Je connaissais sa situation sentimentale bien avant que nous ne commencions à passer du temps ensemble. J’étais donc là encore l’unique responsable de mon malheur, même si je n’avais pas l’impression d’être malheureux. Peut-être étais-ce parce que je me consolais de son amitié ? Oui, sans doute. Dans un cas comme dans l’autre, je comprenais qu’elle ne fermait pas définitivement cette porte menant aux merveilles d’être l’homme partageant sa vie autant que son lit, et je la remerciais de faire preuve de franchise à mon égard. Désormais, j’étais apaisé des questions que je me posais mentalement et demeurant sans réponses. J’avais bouleversé cette femme merveilleuse, et le temps déterminerait mon rôle définitif dans son existence. Je serais fou de nier que je ne préférerais pas celui de l’ami, de l’amour, et de l’amant tout en même temps. Mais je serais tout aussi fou de prétendre que l’amitié seule ne me suffirait pas. Tant qu’elle demeurerait heureuse de son choix, je le serai également.

_ Ne te tracasse pas pour toutes ces choses, ma belle. Je repris avec tendresse, avenant. _ Laisse ton cœur te guider sans te poser de questions. Il fera le bon choix.

Son cœur savait mieux que quiconque vers lequel de nous deux elle se sentait le plus épanouie. Il ne lui suffisait que de l’écouter, sans s’inquiéter. Le temps finirait par dissiper le brouillard émotionnel qu’elle traversait. Cela ne me faisait aucun doute, d’ailleurs. En attendant, le dîner nous attendait, et je lui souhaitais de se régaler avec le plat qu’elle avait choisi en ma compagnie.

(…)

Le dîner se déroula dans une ambiance agréable autant que légère, d’ailleurs. Nos conversations ne dévièrent plus sur des sujets ambigus, comme nous aurions pu le craindre, et le moment de l’addition arriva bien vite. Comme convenu, je la réglais intégralement, et ce malgré le souhait de la jeune femme d’y participer. Il n’en était pas question. J’avais passé un moment magique en sa compagnie, comme il m’en arrivait peu depuis notre unique étreinte intime, et c’était ma façon de l’en remercié. Lorsque je récupérais ma carte avec mon ticket, je me levais de chaise pour remettre ma veste. Siloë me demanda alors si je désirais que l’on commande un taxi. Je n’en voyais pas l’intérêt, sincèrement. Comme l’avait mentionné son frère en nous quittant, et comme elle le précisait elle-même également, la marche n’était pas une mauvaise chose après un si copieux dîner. De plus, notre résidence n’était pas si loin. J’optais donc pour une petite promenade, après avoir rie de bon cœur à ces derniers mots.

_ C’est vrai qu’ils sont généreux dans les portions. J’ajoutais non sans humeur. _ Et si marcher en talons n’est pas douloureux pour toi, je pense que nous pouvons aisément nous passer d’un taxi.

Du temps où je voyais, j’aurais pu me dévouer à la porter sur les derniers kilomètres, ne serait-ce que pour la soulager. Mais là, si je m’y risquais, je nous assurais de nous faire percuter tout et rien. Il était donc plus prudent de marcher bras dessus bras dessous, dans la fraicheur bienvenue de la soirée.

_ J’espère que tu t’es régalé. Je lui confiais dans le silence de la nuit, brisé par les quelques voitures passant encore en cette heure tardive. _ Pour ma part, je ne suis pas déçu. Leurs tagliatelles sont toujours un délice, le vin blanc s’y mariait divinement, et ta charmante compagnie a rendu le tout vraiment exceptionnel.

Je me sentais plus libre de la flatter à présent que les choses avaient été mises au clair. Et je me sentais moi-même plus léger, bien que mon ventre me pesait quelque peu de mon précédent repas. Quelques instants plus tard, nous étions enfin de retour dans le couloir de l’appartement, vide de toute âme qui vive.

_ Apparemment, la soirée de ton frère s’éternise.

Je déclarais à Siloë, le rire aux lèvres, l’enviant quelque peu. Moi même j’aimerais pouvoir terminer la nuit d’une aussi agréable manière. Cependant, n’oubliant pas mes précédentes paroles, mes précédentes pensés, je ne m’autorisais qu’un comportement amical, se traduisant par un baiser déposer sur son front, spontanément.

_ Encore merci pour ce merveilleux moment, Siloë. Je lui soufflais tendrement, déposant un bref baisemain sur le dos de sa main, celle que je saisissais avant qu’elle ne s’éloigne de moi. _ Je vais aller me prendre une bonne douche avant d'aller rejoindre mon lit. Je te souhaite donc de passer une agréable nuit.

Je regagnais ma chambre à ces mots, après qu’elle m’ait rendu la politesse. Une fois dans celle-ci, je me délestais de mes chaussures, puis de ma veste, avant de récupérer mon bas de pyjama posé sous l’oreiller. Lorsque je fus muni de ce dernier sur le bras, je rejoignais la salle de bain où, après m’être brossé les dents soigneusement, je me dévêtais pour me glisser dans la douche. L’eau coulant en un léger filet de pluie sur ma tête était agréable. Les yeux clos, je me surprenais à rêver de la fin de soirée idéale avec ma colocataire : elle entièrement nue contre moi, dans la douche, où je lui faisais délicieusement l’amour. Je soupirais d’envie en imaginant sa respiration saccadée, d'ailleurs. C'était tellement excitant. Toutefois, je chassais le songe de mon esprit lorsque j’eus à nouveau conscience qu’il ne collait pas avec mes bonnes résolutions, précédentes. Je ne pouvais pas rêver de Siloë de cette façon. Elle était mon amie, rien que mon amie. Elle méritait mon respect.


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