Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
» Recensement 2024
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyAujourd'hui à 1:58 par Mister Dice

» "La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyHier à 22:43 par Manhattan Redlish

» Le dernier espoir [ft. Telanie]
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyHier à 22:29 par Frida K.

» La vie n'est qu'un songe ! Mais je t'en prie, ne me réveille pas
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 19:43 par Val

» Raven and Bones
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 17:17 par Lexis

» Bring me the horizon - feat Apotheosis
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 16:52 par Apotheosis

» Au-delà des mirages, le monde est nôtre [ ft Frida K.]
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 16:29 par Frida K.

» De métal et de griffe. [PV Mandrin] [+18]
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 10:10 par Mandrin

» (m/f) Sorcellerie - Inquisition - amour interdit ? [ouvert]
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 9:57 par Frida K.

Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

LE TEMPS D'UN RP

wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end

Laine Rouge
Messages : 10
Date d'inscription : 06/07/2019
Crédits : Pas encore

Univers fétiche : Univers magiques, historiques
Préférence de jeu : Les deux
Valise
Laine Rouge
Ven 27 Sep - 14:20

Prénom
Nom

J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

Informations supplémentaires ici.


avatar :copyright:️ Moi
Leur étrange ballet coupait le souffle de Fovéa, comme si elle était suspendue, que le temps s'était arrêté, qu'un équilibre parfait s'était trouvé et que chaque infime oscillation, qu'elles devaient pourtant accomplir, risquait d'en troubler l'ordre et de les envoyer s'écraser contre leurs propres limites. Elle a conscience d'être brisée, inadaptée et socialement peu équipée. La créature en face d'elle laisse échapper une énergie sauvage dont elle comprend qu'elle n'a vu jusqu'ici que ses ombres dans les yeux et les hurlements rauques et furieux des autres spécimens.

L'inconnue répète sa phrase, et Fovéa sent l'espoir qui montait l'abandonner. Elles n'arriveront pas à communiquer, et elle ne sortira pas de cette « forêt ». Mais l'autre se reprendre, articule d'autres syllabes qui ont l'air étrangères sur ses lèvres. Fovéa réalise qu'il est possible d'avoir encore moins l'occasion de parler qu'elle. Les mots n'ont pas l'air d'être très agréables pour la créature. Tant pis, décide Fovéa, elles s'en passeront.

« Ciel... »

Pourtant sur ses lèvres à elle, le prénom coule comme de l'eau fraîche. Elle hoche la tête.

Mais quand les ailes bruissent et se rapprochent, elle ne peut retenir un nouveau mouvement de recul. Elle est déjà dos à un arbre, mais elle se serre contre l'écorce, et les aspérités l'éraflent à travers le coton noir de sa chemise. Chaque contact avec un objet de la forêt semblait faire pénétrer un peu plus d'humidité dans ses vêtements. Elle frissonna et se décolla du végétal. Elle commençait à avoir vraiment froid. Elle jeta un coup d'oeil à ses pieds, nus et principaux coupables. Comme si ça ne suffisait pas, son ventre gargouilla avec allégresse, et elle senti le sang lui monter aux joues. Elle rougit de plus belle quand Ciel lui demanda ce qu'elle était.
Le problème, c'est qu'elle n'avait pas la réponse. Mais elle ne voulait pas donner l'impression de refuser la conversation, surtout quand il était aussi apparent que l'autre personne déployait de tels efforts pour la continuer.

« Je suis... Je... Je suis....... Quelqu'un. »

Elle jeta un regard en arrière, du moins le supposait-elle. Elle avait couru tout droit, mais Simon l'avait prévenue qu'en forêt, on déviait vite. Elle n'avait aucune idée de la direction du Centre. L'idée qu'elle pourrait retomber dessus par accident la fit frémir de plus belle.
Le Centre était secret. Il était peu probable que Ciel le connaisse. Et si elle refusait d'aider Fovéa à cause du Centre ? Mais ç'aurait été égoïste de l'embarquer dans ses problèmes en lui cachant le danger. Elle finit par se résoudre à une demi-vérité. De toute façon, elle n'avait pas vraiment le temps de tout expliquer maintenant.

« … Il y a des gens qui me cherchent. Tu peux... Tu veux bien m'aider ? … Je n'étais jamais sortie avant, en tous cas, je ne me souviens pas. »

Elle lança un regard éperdu à la forêt. C'était trop grand, trop encombré, plein de choses humides et potentiellement comestibles autant que dangereuses, et surtout totalement non identifiées. Ca lui donnait le tournis.
stitch
Messages : 818
Date d'inscription : 24/02/2017
Crédits : (icons) kawaiinekoj

Univers fétiche : Un peu de tout
Préférence de jeu : Femme
Cités d'or
stitch
Mar 8 Oct - 15:50

ciel
J'ai environ 20 ans et je vis dans la forêt, Pays de Galle. Dans la vie, je suis sauvage et je m'en sors difficilement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis seule et je le vis plutôt bien.

abandonnée à la naissance à cause de ses larmes de sang, celyn o'rudolf a vécu les 10 premières années de sa vie dans un orphelinat d'état. le jour de ses onze ans, ses ailes ont commencé à pousser, lui occasionnant une douleur sans égale ; une semaine plus tard, elle était affublée de deux ailes aux plumes blanches d'une envergure de deux mètres, qu'elle apprit rapidement à utiliser pour s'élever dans les airs. elle vit depuis dans les forêts qui croisent sa route. une des infirmières de l'orphelinat l'a aidé à survivre les premières années, désormais elle se débrouille seule et rôde parfois aux alentours des bourgs quand la chasse est infructueuse.


dasha sidorchuk :copyright:️ chrysalis


l'écho de son prénom dans une autre bouche, ce mot qu'elle a inventé, pont entre son passé et son présent, prononcé par une autre voix, ça crée un sentiment étrange. un peu aggressif, comme si elle craignait que le "fovéa" lui vole cette bribe d'identité à elle. pas mal euphorique, au milieu du ventre, comme quand elle plonge en piqué des hauteurs les plus hautes qu'elle atteint. terrifié, terrifiant, étrange, déconcertant, inattendu, angoissant, excitant, apaisant. pleins de mots qui glissent dans son esprit, elle n'arrive à en attraper aucun au vol, pas assez pour les analyser ni les comprendre, elle est contrainte à les subir, à les sentir, à les vivre.

elle fait probablement une grimace, mais elle ne s'en rend pas compte. ciel ne vit plus avec la conscience d'un autre et son existence connue pour les autres. elle ne sait pas ce que ça fait que d'être vécue par d'autres. elle laisse passer la cascade d'émotions et fronde les sourcils à la recherche de la prochaine question. mais la réponse la rend encore plus perplexe. c'est quoi, un "quelqu'un" ? elle ne se souvient pas de ce mot-là dans ses souvenirs de l'orphelinat. est-ce que c'est un mot de grand que le fovéa utilise pour dire qu'il a faim ? elle a entendu son ventre gronder et sa peau faire le dessin en relief du froid. ciel fait de nouveau un petit pas vers le fovéa pour l'emmener manger et lui poser plein de questions. la première, c'est de déterminer ce que c'est qu'un quelqu'un. ciel aussi est un quelqu'un ?

avant que les mots ne réussisent à franchir ses lèvres, le fovéa recommence à parler. cette fois, il y a beaucoup de mots et pleins d'émotions dans la voix des mots. ciel reconnait "sortir" et "jamais". "sortir", c'est ce qu'elle voulait faire quand elle était à l'orphelinat, jusqu'à ce qu'on la force à sortir pour toujours. et "jamais", c'est le contraire de toujours. "jamais", c'est "ne reviens jamais", "ne te montre jamais", "je ne reviendrai jamais". ciel n'aime pas "jamais". pourtant, elle demande : "fovéa jamais forêt ?" c'est fort triste, si on lui demande son avis. elle secoue la tête et ses cheveux s'emmêlent devant ses yeux. elle n'a plus peur du fovéa. elle a décidé que le fovéa n'était ni une proie ni un prédateur. le fovéa est un... jeu ? elle sait qu'il y avait un autre mot dans l'orphelinat. le fovéa est mieux que les animaux de la forêt avec qui elle joue habituellement. peut-être est-ce un très-bon-jeu. mais elle croit vraiment qu'il y a un autre mot.

son ventre à son tour laisse échapper un gargouillement pressant. ciel rit. animale, elle a baissé ses barrières et désormais elle est au naturel. en quelques secondes elle a franchi la distance entre le fovéa et elle. le fovéa ferait une meilleure proie qu'un prédateur parce qu'elle n'aurait jamais pu lui échapper si ciel avait voulu le chasser. elle le prend dans ses bras et sert un peu trop fort, parce qu'elle a jamais fait ça avec des humains qui peuvent exprimer la douleur autrement qu'elle hurlant sur le coup, comme font les animaux blessés qu'elle déplace parfois. elle s'envole aussi vite, sans que le fovéa n'ait le temps de réaliser. elle rit en s'élevant dans les airs et les déplace de quelques dizaines de mètres : les voilà dans une clairière où un buisson les attend. ciel arrache quelques fruits, en met deux dans sa bouche et tend les autres au fovéa.



you loved me suffering
but i could take the pain
sorry, i broke the chain
hate to tell you things are better
Laine Rouge
Messages : 10
Date d'inscription : 06/07/2019
Crédits : Pas encore

Univers fétiche : Univers magiques, historiques
Préférence de jeu : Les deux
Valise
Laine Rouge
Ven 11 Oct - 21:27

Prénom
Nom

J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

Informations supplémentaires ici.

avatar :copyright:️ NOM CRÉATEUR
La créature en face d'elle respire fort et son visage se tort bizarrement, dans un mouvement un peu mignon qui évoque irrésistiblement à Fovéa l'image d'une petite boule de poils posée sur le rebord d'une fenêtre et qui proteste d'être réveillée. Elle prend bien garde de laisser passer le souvenir, qui tient plus de l'allusion que de la réelle parcelle de mémoire, sans s'y raccrocher. Les fragments qui ressurgissent sont douloureux si l'on y prête trop d'attention.
La fille fait de nouveau un pas dans sa direction et Fovéa se tend un peu mais cette fois, ce n'est pas une panique inextinguible qui lui prend les muscles. Elle se contente d'être mal à l'aise et de montrer sa réticence. Elle laisse l'autre s'approcher sans chercher à se fondre dans l'arbre ou à le contourner pour continuer sa fuite éperdue vers l'inconnu, vers ce qui sera forcément mieux qu'ici et maintenant.

Ciel pose une deuxième question, et étrangement, la tentative brouillonne de communication rassure Fovéa. C'est un peu comme si une paix s'installait entre elles, le début d'une possibilité d'accord, de compréhension. Les questions de Simon ou de Ciel ou des spécimens sont différentes de celles des Scientifiques. Elles sont tournées vers les autres, elles ne réclament pas une information directe, quantifiable, stérile. Alors Fovéa a l'impression que l'être qu'elle a en face d'elle, joue dans le même camp.

Elle secoue ses cheveux emmêlés, avec les mèches de toutes les couleurs, mais pas trop fort, elle veut encore éviter les mouvements brusques pour ne pas faire peur à l'oiseau qui accepte pour l'instant sa présence. Face à elle, Ciel imite son geste, avec quelque chose d'un peu dépité, comme si cet état de fait l'accablait. Fovéa n'est pas sûre de savoir pourquoi il est si décevant qu'elle ne soit jamais venue dans la forêt, mais il peut y avoir une tripotée de raisons, dont la moindre n'est pas qu'elle n'a aucune idée de comment se débrouiller dans cet environnement. Elle espère ne pas être un fardeau pour la femme-oiseau si elle accepte de l'aider.

Mais celle-ci part d'un grand éclat de rire qui fait sursauter la jeune fille. Quand elle s'approche, près, beaucoup trop près, Fovéa lève vite les avants-bras dans un geste de protestation, et elle laisse échapper un léger son de perplexité, mais déjà elle est embarquée dans un tourbillon. C'est chaud, il y a du contact qui presse partout contre le tissu de ses vêtements, mais surtout son poids semble se modifier et tout à coup, son ventre n'a plus du tout faim, mais il émet des sensations inédites, violentes et pas franchement agréables, comme s'il se désolidarisait du reste. Elle regarde ses pieds qui ne touchent pas le sol.
Et
elle
vole.

Elle pousse un hurlement de terreur, aigu, d'une voix encore éraillée et contenue, un miaulement terrifié, autant du sujet de frayeur actuel que de la possible réaction de l'auditoire. Il y a des cris de peur qui se défendent, mais celui-là a déjà baissé les bras.

Elle atterrit lourdement, elles sont dans une autre clairière, tout près de la précédente, que Fovéa aurait pourtant été incapable de deviner à travers l'épais feuillage. Ciel, hilare, est déjà occupée à fouiller un buisson. Incapable de tenir debout sur ses jambes flageolant de peur, de fatigue et de dénutrition, Fovéa s'affale au sol doucement en essayant de contrôler les tremblements de ses membres. Elle lève les yeux vers sa nouvelle compagne, qui a du jus qui lui coule sur le menton et lui tend des baies. Secouant la tête pour se remettre les idées en place, Fovéa accepte l'offrande et la goûte, avec beaucoup plus de circonspection.

« … Merci... », dit-elle tout de même, et elle voudrait enrober son ton de miel, suffisamment pour montrer à Ciel à quel point elle sait qu'elle a de la chance, beaucoup de chance, de l'avoir rencontrée et qu'elle veuille bien l'aider, lui montrer qu'elle ne prend pas à la légère le fait qu'elle lui a cherché et donné de quoi se nourrir. Pour lui montrer qu'elle ne compte pas se reposer sur elle plus que de raison, elle se relève, peu sûre sur ses pieds, et parcourt les quelques pas qui la séparent du buisson. Elle observe les fruits, tente de repérer ceux qui ont une apparence semblable à ceux qu'elle a mangés, tire délicatement sur une des tiges pour voir si elle se détache facilement. Elle fait un petit récipient avec le bas de sa chemise de coton noir, et elle se met à y déposer des fruits. Elle se sent déjà beaucoup moins fatiguée, ce doit être l'arrivée soudaine de sucre dans son sang qui criait famine.
stitch
Messages : 818
Date d'inscription : 24/02/2017
Crédits : (icons) kawaiinekoj

Univers fétiche : Un peu de tout
Préférence de jeu : Femme
Cités d'or
stitch
Dim 29 Déc - 19:43

ciel
J'ai environ 20 ans et je vis dans la forêt, Pays de Galle. Dans la vie, je suis sauvage et je m'en sors difficilement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis seule et je le vis plutôt bien.

abandonnée à la naissance à cause de ses larmes de sang, celyn o'rudolf a vécu les 10 premières années de sa vie dans un orphelinat d'état. le jour de ses onze ans, ses ailes ont commencé à pousser, lui occasionnant une douleur sans égale ; une semaine plus tard, elle était affublée de deux ailes aux plumes blanches d'une envergure de deux mètres, qu'elle apprit rapidement à utiliser pour s'élever dans les airs. elle vit depuis dans les forêts qui croisent sa route. une des infirmières de l'orphelinat l'a aidé à survivre les premières années, désormais elle se débrouille seule et rôde parfois aux alentours des bourgs quand la chasse est infructueuse.


dasha sidorchuk :copyright:️ chrysalis


c'est bizarre, la voix du fovéa quand ciel s'élève dans le ciel. c'est bizarre, et si ciel ne l'avait pas tout contre elle, elle aurait même douté du fait que ce bruit étrange avait émané du fovéa. c'est bizarre, et ça interloque ciel qui observe le visage du fovéa à deux millimètres du sien avant de rire, de rire encore plus fort, rire d'incompréhension et rire de soulagement, d'être enfin dans les airs, de retrouver le naturel après cette matinée qui ne s'est pas du tout passé comme prévue. quand elle les pose, elle s'éloigne immédiatement, la faim la guidant, et pendant qu'elle cueille quelques baies, elle cherche dans sa tête le mot. est-ce que c'est blessure ? pourtant elle est sûre qu'elle n'a pas blessé le fovéa en la soulevant dans les airs : elle l'a prit sous les bras comme un bébé oiseau, elle n'est pas monté en altitude là où les autres gens ne peuvent plus respirer, elle ne lui a pas malencontreusement donné un coup de pied. ou alors le fovéa à peur du ciel. peur d'en haut. elle se souvient que c'était une peur commune à l'orphelinat. même que nanna, la plus gentille des gentilles, avait toujours très peur et qu'elle a jamais voulu voler avec ciel. peur, c'est probablement ça le mot qu'elle cherchait, pas mal mais peur. c'est l'espère de blessure qui n'a pas de cause, qui tort les boyaux dans la nuit. ça ressemble à la faim, d'ailleurs, donc les baies viennent à point. peut-être que les fruits peuvent aider à contrer la peur. quand ciel a peur, généralement, elle fait des choses qu'elle connait très bien, comme voler, mais pour le fovéa, voler ça fait le contraire, donc manger, c'est un bon début. il faut connaitre ce que le fovéa a l'habitude de faire.
ciel observe. elle s'assied à même l'herbe humide de rosée, les jambes écartées, et elle regarde le fovéa en suçant ses doigts pleins du jus des baies. merci c'est le dernier mot qu'elle a dit à nanna et ça rappelle pas des bons souvenirs, pourtant elle sait que c'est gentil. peut-être que le fovéa est une gentille comme nanna, mais ciel n'a plus jamais rencontré de gentille aussi gentille que nanna, et l'espoir de retrouver une gentille comme ça est mort dans son petit coeur sauvage, réduit à l'état de braises grisâtres, difficiles à faire rougeoyer. pour l'instant, le fovéa reste un très-bon-jeu, et c'est déjà beaucoup, si vous demandez son avis à ciel, qui continue à l'observer en nettoyer ses plumes pleines de terre. elle les laisse trainer par terre aussitôt après, donc c'est inutile, mais le processus a quelque chose de relaxant pour elle. elle finit par se relever, se mettre sur ses genoux blessés par les chutes et les bagarres dans les bois, recouverts de croutes éternelles, et elle tend le bras vers le petit paquet de baies que le fovéa a réuni. elle en prend une en observant le fovéa et sa réaction, très lentement, comme un animal qui tente de jauger la réaction de l'ennemi. elle ne quitte pas le fovéa des yeux et porte le fruit à sa bouche.




you loved me suffering
but i could take the pain
sorry, i broke the chain
hate to tell you things are better
Laine Rouge
Messages : 10
Date d'inscription : 06/07/2019
Crédits : Pas encore

Univers fétiche : Univers magiques, historiques
Préférence de jeu : Les deux
Valise
Laine Rouge
Lun 20 Jan - 23:05

Fovéa

Informations supplémentaires ici.


avatar :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Fovéa s'arrête une seconde pour regarder la jeune fille lisser ses plumes, un spectacle fascinant. Elle aimerait bien s'approcher pour l'aider, mais elle n'aurait jamais la même dextérité, et puis, elle a encore bien trop peur de la faire réagir violemment, alors elle reste juste plantée là et une fois que la femme-oiseau a fini, elle détourne la tête et elle se remet à chercher des baies avec application. Elle se pique les doigts sur les épines, et elle les porte instinctivement à sa bouche. Elle espère que ça ne va pas s'infecter. Elle, elle n'a pas eu trop de problèmes, mais elle sait que d'autres spécimens avaient tout le temps des soucis avec les infections. Et elle garde quand même souvenir des quelques fois où ses yeux et ses cheveux ont fini par protester, la tête sur le point d'éclater de douleur, les injections tout le temps, tout le temps, qui donnent la nausée...

Elle fait tomber pour la deuxième fois des fruits de sa poche improvisée en chemise, et elle décide que c'est parce qu'elle est trop remplie. Elle vient s'asseoir près de Ciel et pose ses fruits à terre. Elle hésite un instant à repartir, mais ses jambes encore tremblantes l'affalent à terre. Elle suppose qu'il n'y a pas de mal à manger un peu avant de retourner à la cueillette. Ca lui donnera de l'énergie.

Ciel tend la main vers le tas, déjà. Elle fixe Fovéa, qui se sent un peu mal à l'aise de cette attention soutenue. A part Simon, les autres, elle préférait ne pas trop attirer leur regard. Mais elle se force à sourire, elle hoche la tête, et elle pousse un peu les fruits qui roulent du haut de la pile vers sa nouvelle compagne.

« … J'espère que c'est les bonnes ? Je... J'en ai pris assez ? »

Elle se tourne à moitié et fait un signe vers les buissons. Elle se sent un peu coupable de ne pas faire plus pour remercier sa sauveuse. Mais elle est épuisée... Un grand bâillement lui remonte le long de la gorge et elle essaye de l'étouffer dans sa main. Elle se frotte les yeux. Ca aide, pour rester conscient, elle en a fait maintes fois l'expérience. Elle croise les bras contre elle. Dès qu'on ne bouge plus, l'air du matin fait frissonner. Elle pioche une baie sur le tas. Son ventre gargouille. Si elle l'écoutait, elle se jetterait une pleine poignée dans la bouche. Mais elle sait que quand son ventre fait ce bruit-là, manger trop vite la rendra malade.

Elle relève les yeux vers les ailes de Ciel.

« … Tu vis ici depuis longtemps ? »
stitch
Messages : 818
Date d'inscription : 24/02/2017
Crédits : (icons) kawaiinekoj

Univers fétiche : Un peu de tout
Préférence de jeu : Femme
Cités d'or
stitch
Ven 3 Avr - 1:50

ciel
J'ai environ 20 ans et je vis dans la forêt, Pays de Galle. Dans la vie, je suis sauvage et je m'en sors difficilement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis seule et je le vis plutôt bien.

abandonnée à la naissance à cause de ses larmes de sang, celyn o'rudolf a vécu les 10 premières années de sa vie dans un orphelinat d'état. le jour de ses onze ans, ses ailes ont commencé à pousser, lui occasionnant une douleur sans égale ; une semaine plus tard, elle était affublée de deux ailes aux plumes blanches d'une envergure de deux mètres, qu'elle apprit rapidement à utiliser pour s'élever dans les airs. elle vit depuis dans les forêts qui croisent sa route. une des infirmières de l'orphelinat l'a aidé à survivre les premières années, désormais elle se débrouille seule et rôde parfois aux alentours des bourgs quand la chasse est infructueuse.


dasha sidorchuk :copyright:️ la peau bleue
elle observe le fovéa, ses yeux fixés sur lui, guettant sa réaction, tandis que son poignet gracile apporte la baie jusqu'à ses lèvres pleines. elle croque dedans en observant les mimiques du fovéa, la façon dont ses lèvres se soulèvent sans que ça ne touche ses yeux, la façon dont elle secoue la tête de haut en bas, la façon dont ses cheveux réagissent au mouvement et volent et caressent ses joues. le jus de la baie est acide, elle sent qu'une goutte s'est échappée et se lèche avidemment la lèvre inférieure, désireuse de ne pas perdre la moindre quantité du nectar précieux. et puis elle tente d'imiter le fovéa : elle tire sur ses lèvres vers le haut, sans cesser de suçoter la baie dont le jus coule encore sur sa langue.
le fovéa dit des nouveaux mots et ciel se contente de l'observer en "souriant". elle ne comprend pas, mais elle devine à l'expression du fovéa qu'elle doit répondre. son "sourire" fond presque totalement et une concentration confuse se dessine sur ses traits enfantins. elle tente d'additionner les indices : le fovéa montre les baies... dans le doute, ciel s'approche du petit tas de fruits, les genoux dans la terre, ses ailes trainant derrière elle, et reprend trois baies qu'elle glisse dans sa bouche avant de relever le museau vers le fovéa. cette fois, elle lui fait un grand sourire, espérant communiquer ainsi quelque chose de positif, quelque chose qui répondra à l'attente de son nouveau compagnon.
le fovéa se frotte les yeux. le fovéa frissonne. sur sa peau, ciel voit les petites bosses minuscules, et instinctivement elle se rapproche comme elle le fait avec les bébés faons qu'elle croise parfois, abandonnés, après que les humains aient fait du bruit avec leurs tuyaux de fer et tué leurs mamans biches. elle déploie ses ailes et prend le fovéa dans son étreinte, pour qu'elles partagent leurs chaleurs corporelles en finissant le petit déjeuner.
tu vis ici depuis longtemps ?
ici... forêt ? longtemps... oui.

elle se rappelle vaguement les mots qui franchissent la bouche du fovéa. elle ne le regarde plus, concentrée sur les baies qu'elle continue d'avaler, en extrayant tout le jus entre ses dents avant de passer à la suivante. longtemps, ce n'est pas un mot qu'elle emploie souvent quand elle dialogue avec les rares humains qui errent dans ces bois. elle dit manger, le plus souvent, et eux disent "ahahahah" et lui tendent des bouteilles de liquide aux goûts affreux, qui piquent la langue et le gosier et font bruler le ventre. mais nanna disait "longtemps", elle croit. "temps". voilà une notion qu'elle a du abandonner pour survivre dans ces lieux sans autre horloge que celle des saisons, du levé et du couché du soleil, et celle du sommeil de toutes les créatures qui partagent cette maison.




you loved me suffering
but i could take the pain
sorry, i broke the chain
hate to tell you things are better
Contenu sponsorisé
wanna be ur sister, wanna be ur friend, till the end
Page 2 sur 2
Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers science-fiction-
Sauter vers: