J'ai 40 ans et je vis sur la base militaire d'Andrews, USA, . Dans la vie, je suis Colonel des forces spéciales et notamment des Ravens of Hell. je suis également instructeur pour les nouvelles générations quand je ne suis pas en mission. et je m'en sors plutot bien. Ma réputation n'est plus à faire quant à la sécurité de mes hommes et mon coté grande gueule. Je suis plusieurs fois décorés pour acte de bravoure et j'ai refusé toute montée de grade pour pouvoir rester sur le terrain. Sinon, à cause de mon boulot, je suis divorcé de Anna depuis six ans. et je le vis plutôt .. Pas trop le choix. . Nous avons deux enfants, Samantha âgée de 13 ans et William âgé de 8 ans.
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Karl Urban.
"> Grimm n’aimait pas cette situation obscure où intervenaient beaucoup trop de personnes aux avis divergents. Entre politique et militaire les façons de fonctionner variaient selon l’importance de l’enjeu. De ce fait, il ne pourrait rien faire sans avoir une vue d’ensemble de la situation quasi inédite dans laquelle il se trouvait. Grimm était un homme d'action plutôt bon dans son domaine, mais le caractère privé de ce qui se déroulait rendait les choses plus compliquées pour lui. Ses hommes disparus, l’ambassadeur qu'il connaissait tué quelques temps plus tot, l’intervention de la CIA et cette femme qui dénotait si largement dans cet imbroglio. Oui un beau sac de noeud qui le menait sur un chemin quasi inédit.
C’était en cela que l’interlude qui s’était déroulé hors de la chambre du colonel avec le Président, lui avait permis de prendre la mesure de la gravité de la marge de manœuvre dont il disposait non seulement pour faire la lumière sur l’attentat , mais aussi et surtout sur la disparition de ses hommes, équipe bis, équipe d’hommes ayant été sous ses ordres. Loin d’être des soldats remplaçables comme l’armée savait en produire par centaine, cette dizaine d'hommes portés disparus étaient chacun des frères d’armes sur lesquels il savait se reposer. Choisis personnellement par Grimm pour les missions diverses, sa confiance en eux n'avaient pas de limites.
Il avait du prendre quelques minutes après la fin de la communication pour remettre en place ses idées et tenter d’y voir clair dans cet imbroglio mortel. Le plus urgent était de retrouver ses gars , capturés, morts, piégé en attente de renfort, mais les retrouver à tout prix. Pourtant il sentait que quelque chose puait au plus haut niveau, appelez ca de l'instinct ou la force de l'habitude. Le sens des priorités autour de lui n'était pas vraiment celui qu'il avait. Il fallait se dépecher, mais non, au lieu de cela on lui confiait une mission à la con parce que la CIA avait foiré. Nimsky avait fait le con, et lui devait passer derrière pour nettoyer sa merde, comme souvent .
Cependant quelque chose n'allait pas dans cette équation et c'etait la jolie blonde qui dénotait. Enfermé dans la colère qui est sienne depuis les évènements en Afrique qui avaient amené Grimm et Nimsky à s'affronter, le colonel ne voyait pas ce qui lui pendait au nez. Il ne réfléchissait pas à la situation ubuesque ayant amené la jeune femme ici, dans cette prison. Tout est trop lisse, trop parfait. Il était fatigué et furieux, amenant contre ce gars de la CIA tous les défauts possibles. C’était juste si son cerveau ne lui murmurait pas que Nimski avait fait sauter l’immeuble en imputant la faute à la jeune survivante. Jeune survivante qu’il retrouva debout, courageuse entouré d’un ambassadeur aux petits soins et d’un sergent troublé.
Ceux qui se trouvaient dans la même pièce que la jeune femme ne pouvaient que voir sa tentative de redresser la tête et faire face à ce qu’elle avait subi avec une détermination presque touchante. Des humiliations, des tortures physiques, morales, tout un panel si conséquent dont la CIA avait fait un art.. Rick était surement le dernier à pouvoir critiquer des hommes, comme les soldats ayant soutenus Nimsky. Souvent la peur qui leur vrillait les tripes non pour le pays, mais pour leur proche en sécurité, passait au-delà de quelques considérations comme la vie de deux ou trois personnes. Savanah avait payé ce prix, au tarif fort. Malgré cela, son allure n’était pas celle d’une oiselle en danger, elle avait juste besoin de soin, de repos et surtout de sentir la sécurité autour d’elle. Quoi de plus normal. Et de cette force naturelle, elle avait gagné une estime qu’il ne lui avouerait jamais, pas vraiment le style du colonel, mais c’était forgé , implicite par le regard qu’il posait sur elle Un bref instant mal à l’aise avec la déclinaison de son nom et rang, Un instant qui ne dura qu’une fraction de seconde et fut oublié. Reprenant un cours plus serein dans les échanges qu'ils avaient. Elle semblait réellement peinée sans tomber dans un sentimentalisme démesuré. - Effectivement vous avez bien compris. je ne sais pas ce que vous savez mais nous ferons la lumière ensemble sur les événements qui a couté la vie à votre ami et qui a amené mes hommes à disparaitre dans la nature. Mais nous parlerons plus tard.Il savait qu'il n'obtiendrait rien d'elle ce soir, meme si le rapport de confiance était tout chaud et pouvait le servir, il n'en abuserait pas. Surtout pas en la voyant tituber, un geste vers elle pour la soutenir quelques instants avant que le rose ne revienne à ses joues. Il était temps de la laisser tranquille, au moins quelques heures. L'ambassadeur et le sergent les laissèrent seuls quelques minutes.
Une solitude qui les rapproche physiquement. La bise qu’elle lui pose est si .. douce , alors que le monde autour d'eux n'est que tumulte, qu’il ne réagit pas, ni pour s’éloigner, ni pour prolonger l’instant, stoppé dans ses idées par légèreté de ses lèvres contre sa peau moite. Un interdit brisé avec tellement de délicatesse. Une délicatesse qui ressemblait à cette jeune femme. Il resta un instant à regarder ce corps recroquevillé avant de l’a laisser aux soins du sergent qui revenait avec les produits demandés. La nuit qui suivra, peu de repos malgré le jet lag et sa fatigue d’une mission précédente qui n’avait que trop durée. Au loin dans ses pensées, une bise venait se rappeler à lui. C’était con, c'était dangereux mais il avait apprécié.
Le lendemain, aucun des deux ne reparlera de cette bise et elle finit par s'effacer dans les "discussions interrogatives" du Colonel. Des questions sans réponses, des réponses aux multiples questions, précisions et souvenirs vagues, tout était enregistré, noté. Savannah avait été transférée dans un autre camps militaire. Grim avait voulu se décharger des interrogatoires pour aller à la recherche de ses hommes, mais les ordres étaient clairs. N’importe qui aurait pu faire cela, mais on l’emmerdait le tenant pour responsable de la sécurité de la jeune femme. Il ne lâchait cependant pas l’avancement des recherches de ses hommes, jusqu’au moment où une information leur était parvenu, à peine une demi heure avant qu’il ne soit dans la cours du bâtiment. Sans attendre ordre et contre ordre il avait mis sur pied une opération avec son équipe pour aller chercher les hommes disparus. Le colonel s’était avancé dans la cour s’approchant de la jolie jeune femme qu’il avait apprit à connaitre durant cette semaine d’interrogatoire, toujours prisonnière. Elle n’avait aucun profil commun avec ce qu’il avait connu comme ennemi et la question se posait toujours pour Grim, Louve ou Agnelle ? Bien qu'il apprécie la jeune femme, son role était aussi de la tester fiable ou dangereuse. Durant les quelques jours où il avait pu l’interroger, … rien, aucun signe de malhonnêteté, au contraire, elle péchait dans autant de souvenirs que possible pour l’aider. Elle voulait l’aider.
- Non aucune question Mademoiselle Wyatts. Je suis venu vous dire au revoir. Je ne pense pas que nous nous reverrons, quoique m’apporte la suite dans ce pays. Je pars dès ce soir en mission, et je pense, j’espère, que vous serez libérée avant mon retour. Il lui laissa le temps de bien enregistrer ses mots. L’ambassadeur a beaucoup appuyé pour que l’on vous laisse plus de liberté dans les jardins, est-ce qu’une ballade en ma compagnie vous tenterait ?Il tendit une main vers la jeune femme , espérant bien entonnement pouvoir toucher la douceur de sa peau une dernière fois, pensée qui aurait pu lui valoir la cour martiale, car après cette ballade, ils ne se reverraient plus. Cette main dans la sienne, signe d'apaisement.
L'apaisement qui dura à peine le temps d'effleurer leurs mains quand un bidasse arriva en courant, hors de souffle. - Mon Colonel, Mon colonel, on a un contact avec les Raven, ils sont prisonniers on .. * Grimm n'avait pas attendu la fin du discours du jeune soldat, allongeant le pas pour sortir de la cour sans plus penser à Savannah. Ses hommes étaient en vie. Le soldat le suivit jusqu'à la tente de commandement où ses hommes apparaissaient pour la première fois depuis près de 3 semaines sur les écrans de contrôle, amochés mais en vie.
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Jeu 10 Sep - 11:54
Savanah Wyatts
J'ai 39ans ans et je vis à un peu partout, selon les besoins. Dans la vie, je suis institutrice d’Anglais à l’étranger, professeur à des adultes et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, n’ayant pas de scrupules à enchainer les aventures d’un soir. Je n’ai pas le temps et pas l’inclination pour une vie de famille rangée. Informations supplémentaires ici.
Margot Robbie @avengedinchains
L’impatience ronge ses veines. Parfaitement contenue. Parfaitement maîtrisée et invisible sur les traits ou l’attitude de la blonde qui profite d’une brise moite aux parfums vaguement épicés. C’est toujours mieux que l’intérieur de sa cellule et elle a pris soin de se montrer si courtoisement reconnaissante, si délicatement soulagée. La deuxième phase de son plan ne devrait plus tarder à s’enclencher. Les actions de sa bande de mercenaires sont parfaitement dissimulées derrière les actions d’activistes terroristes sévissant à la frontière entre l’Inde et le Pakistan. Bien plus organisé qu’aucun de ces groupes, bénéficiant d’une discipline, d’un entraînement et d’un armement quasi militaire. Leurs tarifs reflètent tout autant leurs compétences. Sa plus grande fierté est sans doute que leur nom n’est qu’un murmure, une rumeur. Aucun gouvernement et services de renseignement n’a la moindre preuve concrète de leur existence.Et Savanah entend bien que cela continue. Ils ont deux buts en Inde et ils s’en rapprochent petit à petit. Ces quelques jours d’emprisonnement et d’ennui -Maintenant qu’elle n’est plus aux mains de la CIA- sont une étape inévitable.
Quand Grimm s’avance vers elle, la jolie vipère relève le visage vers lui et se redresse sur ses pieds. Époussetant son épouvantable uniforme, sur ses lèvres, un sourire un peu timide. Quelques mots qu’elle lui adresse et son sourire se décroche. Ses yeux tombent au sol et ses mains viennent frictionner ses bras, comme si soudainement, elle avait froid et que le soleil de l’Inde ne parvenait plus à la réchauffer. -Ho. Oui… bien sur je comprends. -Dans sa voix, un éclat de peur. Qu’elle n’autorise pas, bien sur, à s’exprimer pleinement. Elle a du courage devant l’adversité. Ses grands yeux clairs reviennent vers lui alors qu’elle s’approche un peu plus, juste un pas. -Soyez prudent, Rick -Elle peut user de son prénom, puisqu’il s’en va, puisqu’ils ne se reverront plus. -Je sais que vous avez l’habitude de ces dangers. Vous allez me manquer. Je me sens plus en sécurité quand je sais que vous êtes là. -Un petit rire un peu triste, un peu désabusé qui bulle à ses lèvres quand il évoque une prochaine libération. -Je ne comprends pas pourquoi je suis encore emprisonnée. Vous savez que je n’ai pas vu un seul avocat depuis le début? Je sais que nous sommes en Inde, mais étant citoyenne américaine, sous juridiction américaine, je pensais que les Lois s'appliquent sans distinction?-Un peu de défiance. De vie dans ses propos. -Est ce que l’Armée se pense au dessus de la Constitution, Colonel? -Ses joues rossissent devant son audace, devant le challenge théorique qu’elle lance. Sa paume se pose sur son poignet. -Pardonnez moi, ce n’est ni le lieu ni le moment. Pas alors que vous allez risquer votre vie d’ici quelques heures.
Il change la conversation sur un sujet plus gai et bien sur qu’elle allait acquiescer à sa proposition. Sa main se place dans la sienne à son invitation qui se passe de mot. Elle n’a pas de colère, pas envers lui, soldat pris dans ses guerres qui ne sont pas vraiment les siennes. Elle est sa captive, pas sa victime. Ils sont brutalement interrompus alors qu’ils se dirigeaient à peine vers le portail qui mène à l’extérieur. Leurs mains retombent et s’éloignent. Savanah doit retenir le souffle de triomphe qui enfle dans sa poitrine. Déjà Rick l’a oublié. Plus rien n’a d’importance que l’espoir et l’inquiétude pour l’équipe des forces spéciales. Cela ne la choque pas. Ne l’humilie pas. La blonde est devenue invisible pour tous les soldats de la base. Elle se faufile derrière le colonel qui s’éloigne à grand pas. Juste avant que le planton ne réfléchisse à la ramener dans sa cellule ou à l’enferme seule dans la cour. Mais les hommes présents sont galvanisés à l’idée d’avoir des nouvelles de leurs frères d’arme perdus. Rejoindre la tente de liaison n’est l’affaire que de quelques secondes. Elle soulève discrètement le pan de toile et se glisse à l’intérieur. Sans rejoindre les premiers rangs, elle se place légèrement sur le coté. Pourtant, pour qui sait voir, elle est un phare d’Alexandrie. Seule femme à ne pas être en uniforme. Elle ne devrait pas être présente mais à cet instant, l’essentiel est dans les images des six hommes qui apparaissent sur l’écran géant.
Des hommes masqués derrière eux. Des armes russes au poing dans un décor d’une neutralité désespérante. Les mots des geôliers sont en tamoul ou en arabe, pas d’anglais. Déjà des traducteurs s’affairent pour transcrire chaque mot prononcés. Deux tripods se font face sur lesquels sont montées des caméras. Les visages des hommes sont masqués et ils ne sont pas en uniformes. Pas un pouce de peau n’est visible, pas même leurs mains qui sont gantées. Les soldats des Forces spéciales sont maintenus à genoux, le visage relevé, de manière à ce que leurs visages soient parfaitement visibles. L'écusson des Raven a été arrachés sur chacun de leurs vêtements. Humiliation sauvage. Il est évident qu’ils ont été questionnés. Et sans douceur. Leurs traits sont tuméfiés, des yeux fermés par les coups. Des arcades sourcilières et des pommettes pétées. Certains ont du mal à se tenir droit, sans doute des cotés fêlés ou brisés. Ils apparaissent amaigris mais pas affamés. Affaiblis mais pas décharnés. Dans les regards des captifs, la conviction farouche qu’ils s’en sortiront. Au dessus de l’écran, un capteur au vert qui indique que la transmission des images va dans les sens. Un des négociateurs parle déja en tamoul dans un casque, sans doute à destination de celui qui apparaît comme le meneur. Savanah n’y prête pas attention. Elle pourrait réciter par coeur les demandes et les exigences des terroristes. Normal, elle les a écrites. Les yeux clairs d’Asham pétillent d’intensité, bien qu’elle soit la seule à pouvoir le reconnaître, tant son langage corporel lui est familier. Elle voit le moment où il la reconnait. Soulagement mutuels. Ils vont bien. Ils sont vivants. Tout se déroule exactement comme ils l'ont planifiés. C'est un monde qui s'échange entre eux pendant ces rares secondes. Pourtant, le regard de l’assassin ne s'arrête pas sur elle. Balaie les américains comme si ils étaient tous les mêmes pour lui.
Il s’avance et vomit un discours politico religieux qui est le manifeste demandé par le groupe terroriste qui s’est offert leur service. Savanah reste à moitié dans l’ombre. Inconséquente. Pourtant, son ongle de pouce trace distraitement une diagonale sur son visage. Comme si sa nervosité devant cette scène odieuse menaçait de l’emporter. Trois secondes plus tard, l’un des soldats est agrippé par ses cheveux blonds cendrés. Il paraît bien plus jeune que ses trente trois ans à cet instant. Les yeux fous de terreur et un mélange de prières et de supplication devant l’inévitable. La gorge sans défense présentée à la vidéo. Dans la tente, les paroles frénétiques en tamoul pour tenter de retenir les gestes. Promesses et Menaces. Et une lame crantée vient lui ouvrir la jugulaire dans un vomissement de sang qui étouffe son dernier gargouillement. Pandémonium dans la tente et parmis les captifs. L’un d’eux hurle à s’en briser la voix le nom de Rick avant de voir sa mâchoire explosée par un coup de crosse. Bouillie de dents et d’os qui forment une masse blanche et rosée sur le bas de son menton. Avant qu’il ne soit achevé d’une balle en pleine tête. Aspergeant les quatre survivants d’un mélange de matière cérébrale et d'hémoglobine. Quatre hommes. Quatre hommes encore vivants. Quatre qui survivent et qui ont peut être une chance d’être secouru. Qui se débattent dans leurs liens. Qui…
Asham dévide un torrent d’exigences. Assure que les autres vont crever dans les mêmes conditions. Qu’il les recontactera quand sera venu l’heure de leur mort. Bientot. Très bientot. Ecran noir. Pour un homme qui n'a ni conviction politique, ni religion à part l'argent, il est parfait dans le rôle. Savanah n’hésite pas. Elle rejoint Rick. Son visage est un masque de choc, d’horreur. Ses prunelles bleues sont noyées sous les larmes devant le trépas des guerriers. Elle tremble convulsivement mais pourtant, c’est vers le grand brun qu’elle se dirige. Le silence s’est fait sous la tente. Un silence fragile. Lourd et pesant. Comme aveuglée, la jeune femme enlace la taille du colonel. Le serre contre elle. L’enlace. Le soutient dans cette épreuve qu’il traverse. Une main dans son dos. Elle ne parle pas, n’ose pas. Ne peut pas. Ce qui vient de se passer est une telle horreur. Une tragédie.Ses doigts qui tracent des cercles concentriques contre sa colonne vertébrale. Retenant les sanglots muets qui agitent la souplesse de son corps.