La situation William Saint-Georges, Juge Fédéral à Los Angeles, préside l'un des procès les plus attendus de ces deux dernières décennies. A Huis- clos, il pourrait faire tomber les trois premières têtes du Cartel de Sinaloa Cela fait plus d'un an qu'il est sous le coup de menaces sérieuses et a pris des mesures pour assurer la protection de sa famille. En particulier Raphaëlle, sa fille unique.
A qui il a choisit de ne rien révéler de la situation, lui imposant un garde du corps depuis plusieurs mois. Elle a finit par rendre dingue le dernier en date, le poussant à la démission. Ne laissant plus à son père d'autres solutions que demander au PDG de la société de protection privé d'envoyer un autre garde du corps, avec en prime le caractère nécessaire pour tenir tête à sa fille. Celui ci choisit d'envoyer Aiden Murphy
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Dim 15 Déc - 14:46
Raphaëlle Saint-Georges
J'ai xx ans et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! . Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.
Gemma Arterton Rogers
-NON ! -Raphaëlle, je ne te laisse pas le choix. -Je ne veux pas d’un autre roquet qui me suivra partout, dès que je fais un pas hors de la maison ! Laidit pas qui l’éloigne de son père sans tenir compte de son regard sévère lorsqu’elle va se servir un verre de gin qu’elle mouille de vermouth. Une cuillère pour remuer l’ensemble. Pas d’olives. Elle deteste les olives. Il n’est pas si TOT que cela. Il est déjà près de 11h30. Ce n’est pas si extravagant de sa part. -Pour une fois, tu feras ce que je te dis ! -Tonne la voix du Juge, habitué à calmer les audiences tumultueuses dans son tribunal. Hélas pour lui, sa fille n’a jamais été impressionnée par ses effets de manche et cela ne change guère aujourd’hui. - Cela fait des années que chacun de tes procès augmente ta collection de creeps et autres weirdos, je vois pas pourquoi d’un coup, c’est panique à bord. -Une gorgée d’alcool qu’elle avale avec un soupire de plaisir. Et toi ? Je ne vois personne à tes cotés en permanence. -Je m’expose beaucoup moins de toi, et il y a une présence policière continue dès que je suis à la Cour. Quant au pourquoi… C’est différent. -Finalité du ton. Il n’expliquera pas d’avantage, le secret entourant le procès et son silence doit être maintenu. -Ce sera déjà le troisième. Ils sont tous si chiants et si…. Médiocres. Je te jure, cinq minutes avec eux et je me sens mourir d’ennui. Et ils tiennent pas la distance, ce sont des petites natures. -Si tu y mettais du tien aussi ! Jake me fait une fleur en m’envoyant l’un des fleurons de son agence. Ordinairement, il ne s’occupe de la protection que de membres du gouvernement en missions dans des pays instables, ou d’industriels sous le coup de menaces terroristes. Il fait une exception pour nous. Soit aimable. -Il fait une exception… pour la fortune que tu dois le payer. Tu m’avais dis qu’il serait là à midi. Il est en retard. -Elle deteste les personnes incapables de ponctualité. Chez les autres evidement. Ne se considère pas tenue par ce genre de règle. Son verre finit, Raphaelle le pose sur la table avant d’hésiter à s’en servir un autre. Décide que non, la journée est encore longue. Fichant une cigarette entre ses lèvres, elle ouvre la grande baie vitrée pour profiter de la douceur de la fin de matinée. Et Père deteste qu’elle fume à l’intérieur. De tout temps, la volcanique brune a choisi de céder sur les points les plus mineurs. La flamme du briquet qui enflamme le tabac blond. Mais pas que. L’odeur de l’herbe qui se mêle et s’exfiltre dans le jardin. Plaisirs illégaux de la Marie-Jeanne. Le regard que lui lance son paternel est dénué de tendresse. Pleinement agacé par ses gamineries. -J’ai mal au dos ? William lève les yeux au plafond, blasé par ces manifestations de rebellions enfantines. -Je ne sais pas ce que ta mère et moi avons fait pour mériter ca ! Tu n’as plus dix-sept ans. Elle finit quand, ta crise d’adolescence ?! -Haha. -Cette fois, ce sont ses prunelles qui s’assombrissent. Un peu vexée, elle doit le reconnaitre.
Un petit coup à la porte du grand salon les interrompt et les deux cessent leur échange houleux pour se retourner vers le battant qui pivote. Une employée s’avance discrètement pour leur annoncer que leur rendez vous est arrivée avant de s’eclipser. Laissant un homme rejoindre les deux alors qu’ils retrouvent une intimité relative. C’est William qui s’avance le premier pour accueillir leur visiteur. Une poignée de main chaleureuse et professionnelle. -Vous devez être Aiden Murphy. Merci d’avoir accepté de vous libérer si rapidement. L’attitude de Raphaelle est clairement : un parle pour toi. Cependant, après une autre taffe de joint, elle l’observe longuement. De bas en haut. De haut en bas. Plusieurs fois. Pas trop degueulasse à regarder. Au moins, il ne fera pas trop tache dans le décor lorsqu’elle aura des obligations sociales. Parce que OMG, les deux étaient laids à faire peur ! Sans exagération. Presque. Avec négligence et une pointe hautaine parfaitement assumée, elle s’adresse à son père. -Sérieusement ? Tu l’as trouvé où celui-la ? Dans une agence de mannequin au rabais ? Décochant un sourire sucré qui est une illusion facilement mise à nu, elle ajoute. -Je vous laisse voir les détails avec mon père. Je suis sure que vous avez beaucoup à discuter, tous les deux. J’ai à faire. Déjà, elle se détourne et se desinteresse de lui. Elle rallume son joint éteint et le contourne pour se diriger vers la porte de la pièce. Ayant bien l’intention de poursuivre le cours de son après-midi comme elle l’entend.
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Calville
Dim 15 Déc - 17:06
Aiden Murphy
J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.
Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.
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Depuis que Franck l'avait recruté à la sortie de l'hopital, tout s'était plus ou moins bien déroulé dans l'agence de sécurité privée. Son caractère sans concession aidait et desservait dans le meme laps de temps. Il était le seul maître à bord. Aucune négociation possible. Ca passait, ca cassait, mais c’était efficace. Aussi lorsque son boss et ami l'avait appelé pour une situation épineuse, il n'avait que peu hésité. Aiden aimait l'action et encore plus lorsque cela touchait le monde des narcotiques. Le compte qu'il avait à solder avec ces gens là n'avait pas de limite. Un juge fédéral, voilà une bonne idée. Son sourire avait disparu quand il avait apprit que c'était la fille de celui ci qu'il fallait protéger.
Une emmerdeuse hautaine et futile. Voilà comment ses deux infortunés collègues décrivirent la jeune femme. Cela promettait des moments difficiles entre eux. Pour les autres renseignements, il lui suffisait de regarder les magasines à sensations. Photo à moitié bourrée, d'autres à draguer à tout va les mecs d'un club, d'autres encore dans des boutiques de luxe à dépenser la fortune familiale. Pitié ca n'allait pas le faire, mais vraiment pas.
Pourtant c'est à 12h00 pile qu'il sonna à la porte du domaine. L'employée de maison vient lui ouvrir et l’introduisit dans le petit salon. L'accueil du juge fut très pro, mais alors sa gamine lui hérissa les poils dès les premiers mots. Il haussa un sourcil et d'un ton calme, en sus d'un accent australien qui ne le quittait pas.
- Pour surveiller une petite Diva de la télé réalité qui se fait photographier à moitié nue dans les clubs il ne faut pas un génie en surveillance . Un simple mannequin au rabais suffit ... Mademoiselle. Le Juge resta estomaqué quelques instants avant qu'un sourire ne fleurisse sur ses lèvres, regardant sa fille d'un air entendu "tu voulais du piquant le voici " C'est d'un geste assuré qu'il prit son joint allumé écrasant le mégot dans une coupelle de cristal, surement pas destiné à ça.- Si vous comptez aller quelque part ca sera avec moi, ou ca sera nul part. Quand à ceci Montrant le mégot écrasé, ratatiné - Confisqué. je n'aime pas les drogues, douces ou hard. Il faudra vous y faire. .
William suivait l'affrontement devant les allures effrontés des deux. Au moins elle ne pourra pas dire que celui là n'avait pas de caractère. Ils s’étriperaient souvent mais si il était aussi compétent que ce que le directeur lui promettait, William accepterait tout. - Allez chérie, laisse nous maintenant, j'ai a parler sérieusement, et ne sors pas de la maison, c'est moi qui te le demande.
Il laissa sa fille sortir en colère du salon laissant planer derrière elle une odeur d'herbe joyeuse avant de reprendre son sérieux. - Monsieur Murphy installez vous je vous prie. Excusez ma fille. Elle est très .. enfin vous avez vu. - Désolé d'avoir été brusque - Non elle le méritait et vous aurez besoin de ça pour tenir. J'aime ma fille Mr Murphy, plus que tout au monde, mais vous avez raison sur un point, elle réagit comme une enfant trop gatée qui ne se rend pas compte du danger qu'elle court et je veux que cela reste ainsi. Le directeur vous a exposé la situation ? - Oui Monsieur. - Et qu'en pensez vous ? - Que le danger est réel, vous devriez la prévenir de ce qui pourrait se passer. Les cartels mexicains sont plus que tenace. - Non ... voix lasse - Non ma fille a beau être une enfant dans son comportement, je veux lui garder cette innocence. Je sais ce n'est pas bien de ne pas la mettre devant le fait accompli, mais je ne veux pas qu'elle ait à souffrir de ce procès, comprenez vous ?
* Légère oscillation de tete laissant le juge finir
- Je me moque de savoir comment, je me moque des moyens que vous aurez à employer, mais protégez là. Si je la sais entre de bonnes mains je pourrais me mettre à ce procès sans peur au ventre.
- Je comprend. Je respecte votre travail, Votre Honneur. Mettez ces pourris en prison, ne vous préoccupez de rien d'autre. * Il se releva du fauteuil * Je vais la retrouver, je crains que nos ordres ne soient passés inaperçu. Le juge leva les yeux au ciel, certain qu'elle était partie chercher son sac pour fuir la maison dès que possible. Aiden serra à nouveau la main de l'homme et sortit à son tour . A peine le temps de retrouver ses marques pour repartir vers la porte d’entrée qu'il vit la brune , main sur la poignée, habillée comme une cocotte trop parfumée.- Vous comptiez aller quelque part ?
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Lun 16 Déc - 18:41
Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle) et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! . Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.
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https://www.youtube.com/watch?v=LOZuxwVk7TU
Raphaelle n’attendait pas de réponse à sa pique assassine. Personne ne lui répond. Et surtout pas le personnel ! Plus vite elle se débarasse de son geolier, plus vite elle peut reprendre ses habitudes, librement. Son regard sombre le devient plus encore devant ce qu’il ose lui rétorquer. Cependant, il lui en faudrait d’avantage pour lui faire perdre contenance. Un petit regard en coin à son père. Et constate qu’il n’y aura pas de soutien à avoir de ce coté. Echange silencieux entre les deux : Si tu crois que cela va suffire ! L’attention de la jeune femme retourne sur l’épine dans son pied. Il se prend pour qui ?! – Vous avez raison. Vous n’avez rien d’un génie. Et aucun style vestimentaire. Doublement raté. Inutile de vous perdre votre temps, vous n’etes pas engagé. Bonne fin de journée.
Voilà qui devrait le calmer rapidement. Sauf que pas tout à fait. Quand elle s’approche pour le contourner et le planter là, permettant à son père de l’éconduire sans bain de sang (celui de Murphy, pas le sien), il ose tendre la main pour saisir prestement son joint. Et le réduire à un moignon ridicule et infumable. Ses lèvres parfaitement maquillées s’arrondissent dans un O de colère indignée. Elle venait à peine de l’allumer, bordel ! Elle marche sur lui, et relève le menton. Merde, il est grand, ce con. Et il a l’air pas trop mal musclé, en plus… -Si vous parvenez à apitoyer mon père, regle numéro Une : vous me foutez la paix et vous vous faites invisible. Vous voyez le papier peint ? Pareil que lui ! Je n’ai pas besoin d’un jiminy cricket version Hulk !
Ne pas sortir sans lui ? ! Mais il s’imagine quoi ? Qu’elle va attendre gentiment son bon vouloir ? mais il rêve en couleur, lui. Elle sort de la pièce. Les pareoles de son père la font hésiter, il est vraiment préoccupé depuis quelques mois, mais tant qu’il se refuse à lui dire sincèrement, comme à une adulte, la réalité du problème, elle a décidé que c’était une simple lubie paternelle. Se rallume immédiatement un joint. Pfff, il n’a plus la même saveur et au bout de quelques taff, elle le laisse s’éteindre avant de le placer soigneusement dans son porte-cigarette. Elle monte dans l’aile du mini palace qui contient ses appartements. Juste adjacent à ceux-ci, une suite de taille respectable qui sera sans doute attribuée à l’ex soldat si il décide de pousser le zèle à une surveillance 24/24. Bien du courage si il choisit cette voie. Sourire sardonique. Il lui en faudra. Quoique. Elle dort le matin.
La jeune femme se change rapidement, coiffant une large capeline bordeaux et des lunettes miroir qui lui dissimulent le visage efficacement. Un haut blanc court qui dévoile largement ses épaules, une jupe crayon de la même teinte que son chapeaux et de hautes sandales à plateforme. Elle allait sortir par la porte principale, quand elle se fait interpeller. Un long soupire qu’elle ne dissimule pas. Aucune honte dans sa réponse. -J’ai failli vous attendre. -A nouveau elle l’examine. – Pour cette après midi, ca ira. J’ai un repas coktail avec trois quatre amies à notre yacht club. Par contre, vous vous débrouillez, mais à 23h, on sort au Lure Nightclub. Et il est Hors de question que vous restiez habillé comme ca ! On rentrera vers 16h de toute manière, vous aurez le temps de vous organisez pendant que je fais quelques longueurs et suivie d'une sieste.
En parlant, elle est sortie et sa voiture est déjà avancée. Une mustang décapotable bleue turquoise rutilante. Petit joyau sur roues. Elle accorde un regard dégouté vers le véhicule qui ne peut appartenir qu’à Murphy. Jamais de la vie, elle monte dedans ! Un voiturier qui doit faire office de chauffeur a déjà allumé le moteur et ouvert sa portière. Raphaelle allait s’installer au volant, pose une main sur la portière conductrice ouverte, qui n’attend plus qu’elle. Et probablement son passager. -Vous venez ou vous comptez prendre racine ?!
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Calville
Dim 22 Déc - 12:38
Aiden Murphy
J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.
Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.
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Ça commençait bien. Ironie des plus profondes au us et égards des petits mots doux de la jeune femme qui, malgré son âge, semblait n’être qu’une sale gosse de riche. Pauvre princesse étonnée qu’un type comme lui réponde et OSE lui répondre surtout. Elle est piquée au vif dans son petit orgueil de « missjesuislacoqueluchedespaparazzi ». Quant à lui, il jaugeait et jugeait ce comportement d'un œil extérieur et voyait les problèmes arriver sans filtres. Cette fille allait se mettre en danger. Elle n'avait pas de retenue, et ne semblait pas consciente du danger inhérent qui allait l'accompagner avec le début du procès. Il avait l'envie de lui mettre le rapport envoyé par son Père pour la demande de protection sur cette ... Diva. Le cirque semblait rodé de son côté, elle parlait, on actait. Elle lui répondait, pique par pique confirmant le diagnostic de ses infortunés collègues « Une emmerdeuse hautaine et futile » Il approuvait. Ça n’allait pas être une partie de plaisir.– Je suis ravi de ne pas être à votre hauteur. Quant à ce poste, vous n’êtes pas décisionnaire, laissez faire les adultes. Le O de ses lèvres seraient presque charmant quand il lui retira le pain ... pardon le joint de la bouche. Elle vient lui faire face pour le gronder comme si c'était lui l'enfant. Et d’un geste discret il se redressa la toisant de toute sa hauteur, ce qui n’était pas compliqué. Il se tut devant le nombre de bêtises qu'elle pouvait sortir. Est-ce qu’elle savait au moins ce qu’est un garde du corps ? Il est là pour être vu. Pour impressionner. Pour empêcher les idiots de faire l’idiot. Bref le papier peint sera dépareillé et plus que visible. Un regard à son Père qui restait taiseux devant leur échange. Au moins, Aiden montrait directement de quoi il était capable, si cela ne plaisait pas au juge, alors il repartirait sans aucune hésitation. Puis l'attention revient sur la brune. – Si vous recherchez du papier peint, ça ne sera pas chez moi que vous trouverez. Et sachez, Mademoiselle, que les règles c’est moi qui les élabore, pas vous. Hulk ne se laisse pas traiter de la sorte par une princesse incapable de passer une soirée sans se faire remarquer et qui fait attraper des cheveux blancs à son père. Grandissez un peu et nous pourrons discuter d'égal à égal.
Bien... L'engagement était sur la corde raide. Et quand Diva fut partie, la discussion avec son père pouvait reprendre son sérieux. Il fallait absolument que la jeune femme soit au courant des dangers qu'elle pouvait encourir. Mais le juge resta inflexible et ce ne serait pas Aiden qui trahirait un secret professionnel de cette importance. Cependant, le juge ne fit aucun commentaire sur les mots qu'il avait pu avoir avec sa fille. L'entente implicite entre les deux fut scellée d'une poignée de main avant de prendre ses affaires pour s'installer. Surveillance H24 oblige. Mais il n'en eut pas le temps voyant Raphaëlle prête à sortir sans Lui.
Elle ne se démontait pas dans ses idées de liberté. Allant jusqu'a la voiture qui l'attendait. Et lui en silence écoutait son discours sur ce qu'elle avait prévu pour sa journée bien remplie. Futile. Il Hocha la tête, semblant céder sur tous les points …. Ou presque. Claquant la portière de la voiture il était grand temps de poser ses conditions également.
-D’accord. Nous allons mettre les choses au point tout de suite et j'espère que vous imprimerez, j'ai horreur de me répéter. Vous avez l’habitude qu’on vous obéisse au doigt et à l’œil ? J’en suis ravi pour vous, et franchement ce que vous pouvez donner vos petits ordres aux autres je m’en contrecarre.
-Mais avec moi, ça va être différent. Déjà vous arrêtez de me prendre de haut, je ne suis pas votre larbin. Votre manque de respect est absolument détestable et ne vous met absolument pas en valeur. Si vous ne me respectez pas, vous aurez le même reflet de ma part. Quant à vos sorties, là vous allez avoir un souci et un sérieux. A partir de maintenant vous ne pourrez plus faire un geste sans que je sois à vos cotés, meme si vous allez aux toilettes, je vous accompagnerais. Vous allez m’établir un planning sur vos sorties deux journées en avance, que nous ayons le temps d’aller vérifier que tout soit safe pour vous. C’est sans négociation possible. Levant l'index devant elle.Pas de planning, pas de sorties. Pour aujourd’hui, et demain, je vais être flexible, je vais vous accompagner, l’équipe va nous précéder pour faire un état des lieux avant votre arrivée. Il se pencha pour récupérer la clé de voiture . - Vous remettez la capote et JE conduis. Ou ... Nous ne partons pas. Il s'éloigna d'elle la laissant réfléchir deux secondes pour aller chercher son holster, l'enfila et revient à elle en remettant sa veste. - Votre décision ?
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Sam 4 Jan - 9:48
Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle) et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! . Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.
Gemma Arterton Rogers
Mouais. Cela commence exactement comme elle l’avait prévu. En lui donnant le Sol pour la partition qu’ils commencent à jouer à deux. Il a plus de répondant que Raphaëlle ne le pensait, pour l’instant, ca l’amuse presque. Presque étant le mot important. La brune le regarde de bas en haut, en soufflant ostensiblement l’air par le nez. Tu m’ennuies déjà. Vrai, elle n’est pas décisionnaire. Il ne devrait pas s’en rejoindre si ouvertement. C’est bien parce que son père impose sa présence qu’elle entends se débarrasser de lui rapidement. Déjà qu’elle a accepté de revenir dans la maison « familiale » depuis six mois pour diverses raisons, là, ca commence à faire. Il ose s’en prendre à son joint et elle le fusille du regard. Pas touche à mes bébés !
Woh ! Déjà une leçon de morale alors qu’il ne la connaît pas. Enfin. En dehors de tous les articles des tabloids et autres journaux à sensations. Hulk ne veux pas faire le papier-peint. Il veux être vu et remarqué. -Vous n’êtes pas mon égal, susurre t’elle sans le quitter des yeux. -Et ne vous faites pas d’illusions, vous ne le serez jamais.
Pouf. Princesse le laisse discuter avec son géniteur. Elle a un déjeuner de prévu, il est temps de se préparer. Bien sur que son père va l’engager. Raphaëlle l’a deviné à la lueur surprise et amusée dans son regard, le pli révélateur de sa bouche. L’homme lui plait. Ca fait au moins un sur deux ! Espèce de sangsue qui se fait un plaisir de gagner de l’argent pour la protéger d’une menace qui n’existe que dans l’esprit stressé du Juge. Rien que pour cela, Hulk mérite entièrement son mépris. Envie d’un mimosa avec ses amies, besoin de se détendre ! ll lui a mis les nerfs en vracs, cet idiot.
C’est sans surprise qu’il apparaît quand sa voiture lui est amenée. Non, elle ne s’imaginait pas que ce soit aussi facile. Malgré son physique pas trop degueu, il doit savoir ce qu’il fait. L’incompétence n’est pas autorisée chez les Saint-Georges. Il referme la porte au moment où il allait monter dedans. Un nouveau long soupir d’agacement. Il est grand. Même avec des talons, il reste légèrement plus grand qu’elle. Un laïus. Il va la mettre en retard. Okayyyyyyyyyy. Abrège. Bon. En étant sincère… ce qu’il lui demande n’est pas si totalement hors de portée. Et la Princesse n’a pas envie de discuter points par points.
-Pour mon emploi du temps, il est en général prévu sur deux à trois semaines, si ce n'est d'avantage pour les engagements les plus importants, dans les trois jours pour les rendez vous plus légers. Vous verrez avec mon assistante, elle vous donnera accès à ces détails. Par contre, il peut y avoir des imprévus, et je vous demande un minimum de flexibilité de votre part. A 80%, vous aurez les informations en amont. Pour les 20%, soyez raisonnable. -Le ton de sa voix est loin d’être aimable. Mais au moins, elle s’exprime sans lui aboyer dessus et démontre que sous certaines conditions, sa protégée pourrait accepter d’avancer dans son sens. Et la suite de son discours, concernant les sorties prévues dans les quarante huit heures à venir démontre que ce sera peut être possible. Il pioche les clefs dans sa main. Remettre la capote. Et conduire. -Hum. Pourquoi pas. Cela évitera que mon chapeau ne s’envole et j’ai besoin de remettre mes réseaux sociaux à jours, je le ferais pendant que vous conduisez.
Qui a dit qu’elle pouvait ne pas être raisonnable et pratique. Quand ca lui chante. Son téléphone se met à sonner et sans s’excuse auprès de Hulk, décroche. Juste assez pour le voir s’éloigner. Et elle lui tourne le dos résolument. L’échange qui s’établie semble tendu et il ne pourra en saisir que la fin quand il revient.
-Non ! Jaimie ! Tu m’avais promis que je n’aurais pas besoin d’y aller avant 2ans ! Pas huit semaines ! - … - pas sans toi. Si tu veux vraiment que ca passe comme ca, je veux que tu sois présent. Sinon c’est impensable. Tu sais ce que j’en pense. En ce qui me concerne, elle…. La jeune femme maîtrise l’angoisse et la nervosité qui perçait dans son ton quand elle voit que le garde du corps s’est déjà matérialisé juste derrière eux. -Je te laisse. Crocodile Dundee est de retour ! -… -Personne. Je t’expliquerais. Passe à la maison dès que tu peux. Je ne suis PAS convaincue !
Elle raccroche et son regard tombe sur le holster. Il est sérieux là ?! Il va se balader armé dans les endroits les plus huppés de Los Angeles ?! Raphaëlle rentre dans l’habitacle et prend place sur le siège passager de son bijou à roue.
-Si vous me faites UNE rayure, je vous jure que je vous arrache les yeux. -Elle braque les yeux sur lui alors qu’ils quittent la luxueuse propriété en direction de la marina privée. -Pour le club, si ca vous amuse de jouer les Billy The Kids, no problem. Pour ce soir, le Lure n’acceptera jamais. Hors de question que vous le gardiez. Ils ont déjà un service de sécurité impressionnant.
Pendant plusieurs minutes, elle retrouve le silence. Pianotant sur son telephone et sa tablette, occupée comme elle lui avait dit. Ce n’est que lorsqu’un valet s’avance pour prendre les clefs de sa voiture alors qu'ils viennent d'arriver que Raphaëlle se penche vers lui avant d’ouvrir la portière. -Quand au respect… Soyez un chou, et oubliez, ou plutôt… Habituez-vous rapidement. Vous ne resterez pas suffisamment mon garde du corps pour que l’opinion que vous pouvez avoir de moi ait la moindre importance à mes yeux.
S’apprêtant à sortir sur ses mots pour remonter l’allée jusqu’à l’élégante construction qui jouxte un plan d’eau et à une centaine de mettre, un ponton qui se sépare en plusieurs bras menants aux yachts privés des membres. Raphaëlle ne voit pas encore ses quatre amies, mais sait qu’elles l’attendent à leur table habituelle, sur le patio, juste en face de la Marina. -Vous venez, Hulk ? Ce pauvre Damien attend pour aller garer la Mustang !
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Calville
Mer 29 Jan - 21:56
Aiden Murphy
J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.
Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.
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Il était une évidence avec laquelle l'australien allait devoir composer. Cette mission n'allait pas être de tout repos avec ses nerfs. Cette fille l'insupportait déjà dès la première minute, que dire des autres, longues et interminables avec cette prétentieuse qui se prenait pour le centre du monde. La pauvre, si le monde gravitait autour d'elle, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Elle le toise, elle le juge, elle l’énerve. Pitié rendez moi mes politiciens . - Oh ça je ne désire pas du tout être votre égal, je descendrais bien trop bas par rapport à mon niveau actuel. Sourire. Jaune. Figé. Policé. Elle n'aura rien de plus de lui.
La discussion avec son Père est nettement plus intéressante. L'homme est droit dans ses chaussures, honnête, inquiet. Et dans la merde jusqu'au cou. Aiden connait les Mexicains, et la façon dont ils règlent leur dette. Inconsciemment sa main se serre au point d'avoir mal de cette tension qu'il n'avait pas connu depuis plus de six ans. Souvenirs qu'il efface derrière un visage attentif aux soucis du Juge. Et il comprend plus que quiconque ce qui va se dérouler. Il doit faire un choix, un choix unique entre sa famille et son rôle de juge. Et il a choisit de ne pas choisir. Sa famille en sécurité et son procès qui ira jusqu'au bout. Respect total. Beaucoup auraient ou ont déjà reculé face à cette menace violente.
Et après le respect du au père voilà qu'il retombe dans la futilité avec cette femme qui ne pense qu'à briller d'un soleil factice et éphémère. Dommage elle est plutôt mignonne. Si seulement le reste suivait. Heureusement , il avait réussit à saisir l'essence de ce que sera leur relation. Il lui cède un bout de terrain et elle s'y engouffre , Dieu merci elle sait etre raisonnable quand ca l'arrange. Il lui faudrait jouer sur ca. - Le raisonnable sera de ne pas partir seule, si vous me promettez cela, va pour les 20%. Mes hommes et moi sommes là pour vous protéger Mademoiselle St Georges, pas pour vous emmerder.
Un appel qu'elle reçoit et qui semble la contrarier, autant que sa présence visiblement. Le temps d'aller chercher son arme, les bribes de la conversation lui parviennent. Okay ... son surnom est déjà trouvé et pas original en plus. Super. Il entre dans la voiture et sourit à sa remarque, posant son bras sur le siège passager en fixant son regarda dans le sien, un accent australien a couper au couteau, bien trop prononcé par rapport à son accent naturel- Ne vous inquiétez pas, même Crocodile Dundee a appris a conduire dans son bush. Il fit vrombir le moteur de ce petit bijou avec un sourire qui s'élargit jusqu'aux oreilles. C'est bien un mec a aimer les joujoux ronronnant et rutilant. Un bijou hérétique au vu de la couleur turquoise de ce véhicule qui aurait pu être parfait sans cette fantaisie féminine. Le départ sonne pour aller au club de "madame". - le Lure acceptera ou ne vous verra plus. Je n'ai confiance qu'en un seul système de sécurité et c'est celui que je mets en place. Mais Vous vous améliorez, vous passez de papier peint à Billy le Kid, c'est nettement mieux. Il sourit sincèrement ayant presque oublié combien elle l'avait insupportée quelques minutes plus tôt, jetant quelques coups d’œil dans le rétro à la seconde voiture qui les suivait comme leurs ombres. Le reste du trajet fut bien plus silencieux, merci la mise à jour de l'information capitale "je suis en voiture et y a beaucoup de vent LOL TROLOLOLXDMDR" sur les réseaux sociaux. Superficielle. Mais ca c'etait avant qu'elle ne siffle à son oreille sa dernière trouvaille sur le respect quand ils arrivent au club. Si elle voulait se le jouer de cette façon alors ils joueraient. Il ne répond pas, pas vraiment en l'observant proche de lui. Avant enfin d'étirer un sourire. Leger, malicieux, provocant. Il comprenait mieux pourquoi ses collègues avaient dit stop. Mais cela n'etait pas pour lui, au contraire. - J'adore les défis.
Et cela en ca en était un. Il ne comptait pas sur son respect, bien qu'il essaierait de lui inculquer les bonnes manières. Et il faudrait déjà revoir le Hulk dont elle l'affuble. Levant les yeux en quittant la voiture, il peut entendre le "pauvre Damien"ricaner en prenant le volant. Il devait avoir l’habitude de ce genre de commentaire. Aiden suivit comme son ombre la jeune femme qui entrait dans le restaurant pour aller directement vers le patio ou attendaient 5 jeunes femmes en folies qui hurlaient de rire se faisant aussi discrète qu'un groupe d’éléphants dans une cristallerie. Et ce fut le silence qui marqua l'arrivée de Raphaelle, les regards braqués dans leur direction.
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Mer 5 Fév - 17:18
Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle) et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! . Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.
Gemma Arterton Rogers
Piques après piques qu’ils s’échangent librement et sans rien retenir. Cela pourrait être amusant si la finalité n’agaçait pas autant Raphaëlle. Cela fait des mois qu’elle accumule les échanges tendus avec son père pour qu’il lui donne une bonne raison de supporter la présence journalière de roquets hyperbuildés sans qu’il ne lui donne la moindre satisfaction. Pire que cela. Là où la jeune femme est habituée à voir le Juge céder devant ses exigences et caprices, sur ce point, il n’en est rien. Insupportable.
Si encore elle avait pu compter sur le soutien de James Davenport ! Jaimie est son complice depuis toujours. Cousins germains, il est le frère qu’elle n’a jamais eu. Et le jeune homme l’a toujours soutenu comme elle a été son pillier indéfectible lors d’années douloureuses pour lui. Sans lui, Raphaëlle aurait sombrée des années plus tôt. Mais là ? Il s’est rangé du coté de son oncle. Trahison qui a conduit la brune à ne pas lui adresser la parole plusieurs semaines durant. Une éternité. Mais rester fachée avec lui, c’est se couper d’une partie d’elle-même. Sans doute la plus belle.
Evidement qu’elle avait l’intention de sortir et son nouveau chien de garde n’est pas dupe de son apparente docilité. Mais… il parait un peu moins borné que de prime abord. Près à négocier un minimum ses conditions de détentions. Il fait bien. Elle n’aurait pas hésité à lui fausser compagnie dès que possible. Et c’est une option qu’elle n’exclue absolument pas si il s’avère qu’il la saoule de trop. Adossée à la carrosserie de son bébé bleu rutilant, elle lui adresse un sourire de crocodile. -Vous m’emmerdez rien qu’en étant présent. Je n’ai pas besoin de votre protection. Je ne veux pas de votre protection. Pour le reste, on verra à l’usage. Disons que ces termes sont acceptables. Pour l’instant.
Il s’attend à ce qu’elle soit raisonnable ? Il va être déçu. Un appel de James met fin à leur discussion et c’est sans se préoccuper d’un quelconque manque de politesse qu’elle décroche, sans se soucier de son interlocuteur présent. Qu’il se taise. Il est beau, c’est suffisant. Mais hélas. Entendre la voix de son cousin ne l’apaise pas autant qu’elle l’aurait souhaité. Pas avec ce qu’il lui apprend. Il vient de la plonger dans un bain glacée qui la laisse paralysée. Elle ne veux pas entendre ce qu’il essaie de lui dire. Refuse ce que cela signifie. C’est au-delà de ses forces. Le retour de l’importun australien est la diversion qui lui manquait pour mettre fin à sa conversation téléphonique. Bien sur qu’elle rappellera James. Pas maintenant. Il faut qu’elle digère. Et Crocodile Dundee est parfait pour lui changer les idées.
Ils finissent par entrer dans la voiture et il semble un peu trop content d’être derrière le volant. II faut dire que la Mustang est un petit bijou de mécanique. Raphaëlle adore sa voiture et elle en prend un soin presque maniaque. Malgré elle, à sa réflexion, un fin sourire se dessine sur ses lèvres peintes d’un rouge un peu trop vif pour la carnation de sa peau. Son accent mâche son anglais, le rendant à la limite de l’intelligible et il fait preuve d’une auto-dérision évidente. -Voilà qui me rassure. Sur ce point.
Une grimace qu’il ne verra pas. Connard sur de lui. Le Lure, gnagnagna. Ce qui signifie qu’elle va devoir négocier avec le Manager de son club préféré pour qu’il accepte que le bull-dog de l’une de ses clientes régulières reste armé. En même temps, la socialite est suivie dans ses déplacements et draine un flot de consommateurs partout où elle va. Gustave Anderson en est conscient. Il fera l’effort. Elle espère. -Ne vous réjouissez pas trop vite. C’est vous ou votre équipe qui allez faire les démarches nécessaires pour apaiser le patron du Lure. Et ensuite vous retournez à votre occupation de Papier peint.
Qu’il réponde ou non, sa charge n’en tiendra plus compte. S’absorbant dans des activités qui ne le regarde ne rien. Ses doigts tapotent avec rapidité sur les différentes touches du clavier qu’elle a fixé à sa tablette pour plus de confort. Et il ne fait pas une rayure à sa carrosserie en naviguant le trafic chargé de Los Angeles, elle n’en demande pas d’avantage pour la demi heure à venir jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination. Raphaëlle se redresse et lui assène une remarque assassine. L’expression qui se dessine sur le visage de l’homme est… insupportable. Terriblement séduisant. Qu’il aille se faire foutre. Un défi, hein. -Vous allez être servi. -laisse t’elle tomber avant de se relever et de le précéder. Pas besoin de regarder derrière elle. Il la suit. C’est marqué dans la notice d’utilisation.
Si le maitre d’hotel l’escorte vers le patio qui donne directement sur la marina, c’est juste pour le service luxueux que réserve le club à ses abonnés. Non seulement c’est leur table reservée de semaines en semaines, mais le brouhaha des cinq femmes qui sirotent leurs verres et grignotent des mignardises est largement audible dans la salle principale. Bon courage à celui qui leur demanderait de baisser d’un ton. C’est inutile à l’instant où Raphaelle pose le pied sur l’herbe parfaitement manucurée. Le silence se fait. Profond alors que les regards se portent sur eux. Sans un mot, la brune tire une chaise. S’installe et ceuiille le Mojito qui lui est déjà apporté d’office.
Les cinq se lèvent dans un seul tenant et c’est une cacophonie renouvelée qui résonne soudain entre les demoiselles qui dévorent des yeux le nouveau venu. – Maiiiis on avait pas dit pas de mec ! -Tu fais chier, Raph’, il est canon en plus ! -Il a un frère jumeau ? Dis moi que tu as un frère jumeau, beau gosse ! -La prochaine fois, moi aussi je viens avec mon boy toy ! -On a une seule règle, merde ! C est pas compliqué. Okay. C’est du Eye Candy, mais même !
Les chaises sont tirées, et les talons aiguilles ravagent l’herbe alors qu’elles viennent entourer leur nouvelle proie. Elles sont belles. Et elles le savent. Entre la blonde plantureuse, la grande black au regard hautain, la fausse rousse à la moue boudeuse, l’asiatique délicate et façonnée comme une poupée, la brune incendiaire, il a le choix. Les courbes sont voluptueuses et parfaitement mises en valeurs. Les tenues sont outrageantes, de haute coutures et assumées. Parmi elles, Raphaelle est presque discrète, en retrait. Elle ne s’est pas levée. Les laissant tourner autour de lui comme d’un pot de miel. -Calmez vous. Ce n’est pas mon mec. C’est mon escort… -QUOI ?! Depuis quand tu passes par une agence ? -Tu déconnes ! Tu le paies combien ? -Hoo Preston va tellement te faire la gueule ! -Je veux son numéro quand tu aura finis et que tu te sera lassé de lui ! -Tu veux dire une dizaine de jours, quoi ! -Mouais, ca fait plusieurs semaines déj avec ton frère ! -Ca compte pas, il est marié. Et ca l’empêche d’aller s’amuser ailleurs, visiblement. -Et tu as droit à quelles prestations exactement ? -Je veux des détails ! t’abuses là !
-Ha… .il y a méprise là. -Elle boit une gorgée, alors que les mains se sont déjà posées sur lui, touchant ses biceps et son torse. Effleurant son cou, jouant avec ses muscles. Elle ? Elle ne bouge pas. Observant ce manège avec un amusement très clair. Totalement détachée. Comme si elle ne se sentait pas concernée. Qu’il y avait une distance invisible mais réelle entre les autres femmes et elle. – Quand je disais escorte… C’est mon nouveau garde du corps. Dites bonjour à Hulk. Huk, dites bonjour aux filles. -Elle les désigne de l’index tour à tour - Salomé, Mia, Penelope, Coralie et Dolores. Faites connaissance, vous allez vous croiser souvent, c’est mon nouvel accessoire de mode. Un peu comme un sac à main. En plus encombrant. Et moins pratique– D’un geste impérieux, elle demande un autre coktail, le sien étant déjà vide. Mince alors.
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Calville
Jeu 13 Fév - 15:07
Aiden Murphy
J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.
Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.
Luke Evan - Pinterest
Qu'il semble loin le temps où Aiden pouvait faire son travail sans avoir à jouer au chat et à la souris avec ceux qu'il protégeait. A trouver une conciliation qui n'avait pas lieu d’être. Inconsciente du danger, et là il en voulait au Juge sur le coup, elle se conduisait en peste véritable. Etat naturel ou façade, il n'en savait encore rien. Mais une chose était certaine, il devrait la surveiller comme le lait sur le feu, elle serait capable de lui fausser compagnie juste pour prouver qu'elle n'a besoin de personne. Il l'emmerdait déjà. Okay, on se la joue comme ça. Un vague sourire mielleux en ouvrant la portière : - Oh je peux être bien pire. Mademoiselle.
Pouvait-il l’être ? bien sur. Mais souvent après les premiers jours, Aiden réussissait à installer un climat de confiance avec personne à protéger si celle-ci se montrait raisonnable. Là, avec la brune qui mettait à jour les réseaux sociaux sur sa future destination, comme si cela intéressait quelqu'un et bravo pour la discrétion si on voulait s'en prendre réellement à elle, il aurait du fil a retordre. Les mexicains ne faisaient pas de promesse en l'air. Léger massage au bas de sa nuque où une peau inégale le tiraillait légèrement. Picotement Psychosomatique presque incontrôlable. Heureusement la brune piailla quelques mots "doux" qui le ramenèrent à ses cotés. Un mal de crâne s'installait déjà. Pourtant il avait connu des politiciens, même quelques stars, mais jamais le début ne fut aussi compliqué, et il travaillait pour elle depuis... 10 minutes ? Envie de balancer son téléphone pour éviter tout danger, mais cela ne servirait pas.Cette fille était réglée comme un métronome aux courbes engageantes. Club avec les filles, boutiques, dancefloor avec les mecs et les filles, nuit de baise, le tout presque toujours accompagné d'une horde de Paparazzi . Merci du menu. Merci du cadeau.
Elle finit par se taire après s'etre aperçue qu'il savait conduire sa magnifique voiture, magnifique si ce n’était sa couleur flashy qui faisait mal aux yeux et au cœur. Au moins elle était bien entretenue. Le Lure. Voilà qui allait etre un point de crispation entre eux. Un autre déjà ? Il souffle essayant de garder une conduite fluide du bolide rutilant. Mais qu'est-ce qu'elle l’énerve ! Chiante ! Je t'en foutrait du papier peint. Une légère embardée quand elle remet un coup de carmin à ses lèvres, oups, même pas désolé. Il ne retient pas un sourire sentant un regard outré posé sur lui.
Le club enfin. Remarques assassines. Défi lancé. Et un appel qu'il passe en suivant la jeune femme, restant à distance respectable, mais assez discret pour etre un bon papier peint ! c'etait son rôle après tout - Frank c'est Murphy; il faudra que tu contactes le patron du Lure pour nos autorisation de port d'arme la bas. Son altesse y va ce soir. ...hum.. ouais ca va pour l'instant, tu me tiens au courant.... Okay à plus.
Non ce n'est pas une pipelette. Simple et concis. Il reprend toute son attention sur l’environnement du club, sur la brune qui se dirige vers un groupe de poules jacassantes. Pitié qu'on l'épargne. C'était trop demandé. Si le debut de la conversation lui échappe un peu, quelques pas de plus lui permettent de se rendre compte que cela allait etre bien plus compliqué que prévu. Une Poulette c'etait déjà compliqué, et mais Six? . Et celles-ci semblaient l'avoir adopté . Du moins le débat allait en un sens, l'australien devenait objet sexuel à se passer entre copines. Sérieux ?. Et Raphaëlle qu en rajoute lui donnant la casquette d'escort . Mais qu'est-ce qu'elle n'a pas dit là. Il lève les yeux au ciel avant de tenter un passage entre ces demoiselles qui l'entourent, le touchent, le caressent. Bordel. Au bout de dix secondes, il se redresse faisant bien une tete de plus que les filles même avec leurs talons de 40 cm. Elles sont mignonnes, certes, la blonde surtout. Mais il n'est pas là pour ca. Elles tournent autour de lui remarquant chaque détail de son corps.
- ce qu'il est musclé. Tu dois faire du sport tous les jours. - Elle s'appelle comment ton agence, vous êtes fait en série ? . - Non moi c'est toi que je veux. Raphi cherie, tu me le prete? - Il est passé où machin ? Je l'aimais bien *< infortuné collègue >* - Oh regardez, pas d'alliance ! - Preston est marié et se tape Raphi, moi je dis le mariage c'est la merde. tu en penses quoi.. Hulk? - Tu t'appelles vraiment Hulk ?. < euh elle est sérieuse là ?> - Murphy. - Cette voix grave, j'a-do-re - Oh c'est chou Murphy.
La blonde semblait avoir le dessus sur le groupe, poussant la petite asiatique qui le collait d'un peu trop près. - Salomé. * lui tendant la main qu'il serra bon gré mal gré* - Il faut les excuser Murphy, elles ne sont pas civilisées. < hum toi non plus? > - Hey laisse la place aux autres, pousse toi, mais pousse toi - On se calme mesdemoiselles - Mesdemoiselles Oh il est chou; Raphi je veux le même. - Ton accent, OH j'adoooore tu viens d'ou ?? - Australie
Longs soupirs des filles en pâmoison. Australie, c'est lointain, c'est sauvage, c'est .. Lui.
Il faut à ce moment que Raphaelle le compare à quoi??? Un sac ?? espérons au moins que ce soit LV. Il en a assez pour les prochaines semaines. Entre celle qui lui caresse les biceps, l'autre qui se cale sur ses fesses et Raphaelle qui en rajoute, il est temps de mettre fin à l'interlude. Si elle pense qu'il va se démonter à son énième pique?
- Beaucoup plus sexy qu'un sac n'est-ce pas les filles ? Il entendrait un "oui Charlyyy " que ca ne l’étonnerait pas. Un clin d'oeil aux filles en s'extirpant du groupe pour aller se poser à 2 ou 3 mètres derrière Raphaëlle, passant à ses cotés - vous me le paierez ça.
Le groupe de poules regargna la table où Raphaëlle se tenait presque sage comparée aux furies sexuelles. Elle semblait si loin d'etre comme elles, et pourtant ses frasques etaient connues de tous. - son coté bad boy je prend direct - Salomé t'es sérieuse et si je veux .. - Raphiii, Raphi, Raphi notre amitié dépend de ta réponse, tu veux te le faire ou pas ? - Pas touche il est à moi. Promesse totalement explicite de la blonde décolorée passant sa langue sur ses lèvres quand il croisa son regard d'allumeuse pas tentée . < Pitié ou tenté? >
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Lun 17 Fév - 10:34
Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle) et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! . Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.
Gemma Arterton Rogers
Ho, le sourire de vipère qu’elle lui adresse à sa petite remarque incendaire. Il peut être encore pire ? Doute il un instant que sa charge soit au maximum de son potentiel nuisible ? Si c’est le cas, il va découvrir qu’il est parti pour un tour de Montagne Russe dont les freins sont en lambeaux depuis un moment. Raphaelle espère qu’il a l’estomac bien accroché, parce qu’il va déguster. Elle ne veut pas d’un garde du corps, et encore moins de lui comme du garde corps. Si elle arrive à lui faire perdre son flegme et son sang froid dans les quarante huit heures, le faire craquer définitivement sera beaucoup plus facile. Il suffit maintenant de prendre sa mesure. Et une confrontation avec l’essaim d’abeilles qui l’entoure est un bon moyen de le plonger au cœur apparent de son existence.
Elle s’absorbe pleinement sur sa tablette pendant le trajet, ne lui accordant plus son attention. Ses doigts volent sur le mini clavier qu’elle a fixé pour une plus grande efficacité. Par moment le cliquetis de ses ongles s’immobilise, le temps qu’elle regarde d’autres informations sur son portable, jonglant entre les deux écrans. Elle a replié ses talons sur le siège en cuir pour d’avantage de stabilité. Un peu trop sérieuse pour une simple mise à jour de ses réseaux sociaux. Mais après tout, que peut il bien en savoir ! L’écervelée ne reprend les hostilités que devant le yacht-club et l’ultimatum est limpide. Il a intérêt à trouver une solution pour le Lure. Parce qu’elle n’a pas l’intention de changer ses projets pour le soir même. Il s’adapte ou il dégage. Très simple. Une petite mesquinerie de sa part qui aurait pu resulter en maquillage grotesque, mais c’est mal la connaitre. Elle est née avec un tube de rouge entre les mains. Ou presque. Elle remonte l’allée qui monte à la salle de restaurant sans s’occuper de ses messes basses sur son téléphone. Il a soulevé un problème, il le règle. Point.
Les filles ne déçoivent pas Raphaelle. Ho non, elles l’entourent comme si c’était une fleur exotique ou le pot de miel volée à la ruche voisine. Et si elle met du gazoline sur le feu, elle se garde bien d’essayer de l’éteindre. A vrai dire, c’est bien trop drôle de l’observer se dépêtrer de ce groupe de nanas en haute couture et aussi vulgaires que des maraîchères. Elle se recule sur son siège en sirotant un coktail et se divertit du spectacle qu’ils offrent. Il les domine d’une bonne tete, sans compter la carrure de ses épaules. Les mains n’ont rien de timides sur muscles et les commentaires n’ont pas une once de pudeur. Harpies habituées à avoir exactement ce qu’elles veulent. Et là ? Ce qu’elles exigent, c’est une once de chair masculine. Son accord n’est que très secondaire. Elle manque de s’étrangler lorsque Penelope lui demande si il s’appelle vraiment Hulk. Mais qu’est ce que tu es conne, ma parole !
Les commentaires n’épargnent pas sa liaison, de notoriété publique, avec Preston, le frère on ne peut plus marié de Salomé. Ils font régulièrement les gros titres des journaux à scandales pour leurs frasques sans discrétion. Mais sa femme ne divorcera jamais, quelques soient les humiliations subies. Risquer de perdre l’acces à la fortune des Ondalay dont Salomé et Preston sont les seuls héritiers ? Impossible. Et les avocats de la famille sont impitoyables. Elle n’intervient pas dans leurs querelles de poissonnières, laissant les filles se le disputer, nouveau jouet sexuel sur pattes. C’est presque triste qu’il ne confirme pas le Hulk. Elle lui adresse une petite moue déçue. Et ne se prive pas pour se montrer encore plus odieuse. Quoique, il devrait être content. Elle traite bien ses sacs à mains.
Il finit par se dégager et lui décoche un petit murmure. Elle sèche son second coktail et se remet debout, ayant attendu que les autres jeunes femmes se soient rassises. Sens du théâtral ? Quelle idée ! Le débat pour savoir qui se taperait Hulk en premier fait toujours rage et elle doit en être l’arbitre ? Vraiment ? Elles vont être décues. Il s’est placé dans son dos, comme c’est pratique. Elle fait volte face et se place juste devant lui. Pourtant, elle tourne à demi la tête et c’est Salomé qu’elle épingle de son regard sombre. -J’ai pas encore décidé si j’avais l’intention de le mettre dans mon lit. Je suis pas sure qu’il tienne la distance surtout ! -Et sans laisser à Aiden le temps de réagir, elle croche sa nuque d’une main sans concession et fait ployer sa tête vers elle, jusqu’à l’embrasser à pleine bouche. Un baiser totalement propriétaire, qui est plus une démonstration qu’un acte de tendresse ou de désir véritable. Sa langue reste sagement hors de portée, ne permettant pas d’approfondir plus qu’elle ne l’autorise. Elle le relâche quelques secondes plus tard, avec une tape sur les fesses, pas une seconde, elle n’a croisé son regard. Ce qu’est un jeu pervers et déplacé de sa part. Sans le regarder, elle retourne s’asseoir. – Donc d’ici là, bas les pattes ! -Un sourire sirupeux en direction de Salomé – Toi en particulier, je te connais ! Mais fait pas cette tête, ma belle ! Il a peut être assez d’endurance pour une nuit à trois ! Il faut bien qu’il serve à quelque chose !
D’un geste sec du poignet, elle indique au serveur d’apporter de nouveaux cocktails à ses amies, ainsi que de quoi manger pour éponger un peu l’alcool qui est servi sans limite. Elle incline sa tête en arrière dans sa chaise, accrochant les prunelles lumineuses de son garde-du corps. -Vous pouvez commander ce que vous voulez à boire et à manger. Tous vos frais sont payés par mon père, de même que les différentes entrées dans les clubs et autres sorties que vous ferez en m’accompagnant. Ce serait dommage que vous dépérissiez, les filles en seraient trop tristes. Ou…. -et la nature de sourire devient sardonique. -Vous pouvez démissionner maintenant et porter plainte pour harcèlement sexuel. Votre choix, Hulk. -Murphy ? Aiden ? Faut pas déconner. Hulk, c’est parfait. Et facile à retenir. Sa langue passe sur ses lèvres, et il a de la chance, ses produits sont d’une qualité telle qu’il n’y a pas eu de transfert sur les siennes pendant le baiser.