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LE TEMPS D'UN RP

Karma is a.... Do NOT talk to me about Karma, I'll kill you! ~Neil et Siobhan, part 1~ [Avertissement : sujet violent] ~Calville~

Calville
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Univers fétiche : TOUT
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
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Calville
Ven 22 Nov - 19:30

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.



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Mais bien sur ...

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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant

La porte s’était refermée sur cette évidence balancée en pleine tête par Neil qui esperait bien faire entrer un peu de plomb dans ce joli crane roux. Adossé à la porte, il réfléchissait. Il avait été dur, trop surement, mais la naïveté de l’Irlandaise était un danger plus grand que tous les irlandais de l’IRA réunis.  Non seulement elle était dans le faux mais elle y persistait. Il s’en voulait, bordel ! Il avait été trop loin, trop direct. Elle allait se barrer. La main posée sur la porte elle-même il essayait de sentir si elle tremblait un peu comme elle le faisait souvent aux courants d’air d’une autre porte ouverte, signe qu’elle serait sortie. 10 minutes à attendre et puis Rien. Peut-être finissait-elle par réfléchir ! Ce n’est qu’au bout d’un moment qu’il l’entendit parler avec son frère. Rassuré il l’était véritablement. Si elle n’écoutait pas son ancien amant, elle écoutera son frère, sûr et certain. Un vague sourire aux lèvres, il les laissa seuls s’occupant de leurs soucis, en ressortant un carton qu’il n’avait pas ouvert depuis des années. Toutes ses recherches sur l’IRA, toutes ses notes, tous ses rapports. La clé était là, il en était persuadé.

La moitié du café est bu, la tasse reposée sur sa table de nuit, alors qu’il allume une énième cigarette de la journée. Il devrait stopper ça aussi, mais c’était trop ancré en lui, trop machinal et même avec de la volonté il ne saurait pas arreter. Comme il n’avait d’ailleurs aucune de cette volonté, c’était vite plié. Accrochant la cigarette à ses lèvres, il ouvre la boite d’archive. Bordel il ne se souvenait pas d’autant de dossiers, de feuilles volantes, d’annotations rapides, quel foutoir. –Mouais.  Seul petit mot qu’il laissa échapper en commençant à disperser sur le lit les documents , certaines photos des 6 premiers de l’IRA, nid de vipère, sac de nœud qui était surement la clé. Tout tournait autour de Baile, c’était lui qui avait fait enlever Siobhan alors qu’elle avait été relativement tranquille pendant cinq années, Catham aurait surement des emmerdes aussi. Pourquoi maintenant ? Pourquoi eux. Ils étaient l’épine dans le pied de l’irlandais mais attaquer aussi vite, aussi fort sans être certain que Neil soit là, c’était cela le plus incongru. Il voulait se débarrasser des vieux dossiers qui étaient sa plaie.

Prenant place sur le lit, il se massa la nuque quelques minutes avant de se jeter à corps perdus dans ses anciens dossiers. La fraîcheur de la soirée lui aurait bien fait remettre un tee shirt, mais il n’y pensait même pas, se concentrant sur les premiers dossiers. Il commença la dispersion des documents, en corolle autour de lui, puis sur le sol. L’imbroglio de l’IRA était encore pire quand on lâchait quelques semaines ou mois. Il avait besoin d’un verre mais ce fut un reste de café presque froid qu’il prit en grimaçant. Pitié qu’on lui donne un verre ou quelque chose. Neil avait tenté de garder un œil l’organisation, mais en externe il n’y avait que des fragments de réponses, encore plus quand il essayait de rester discret.

Il ne savait pas depuis combien de temps il s’était concentré sur ce travail de fourmi, mais ne releva la tête qu’en entendant la porte de sa chambre s’ouvrir et de voir Sio apparaître avec des petites douceurs gustatives qu’elle posa un peu maladroitement sur le petit meuble non loin de lui. Il était soulagé quel soit restée ici, et encore plus qu’elle vienne le voir, après pourtant un renvoi de son espace vital des plus brutal. Il ne savait pas vers quoi tournerait la discussion alors il la laissa parler en premier. Pas un mot pourtant de sa part, elle vient juste s’asseoir à ses côtés avant de carrément poser sa tete contre sa cuisse, écrasant quelques feuilles au passage. Après flic et infirmier, le voici oreiller. Mais il aimait bien ce dernier rôle surtout quand c’était elle qui reposait contre lui. Il aimait le frisson que cette proximité lui procurait, sa présence, son odeur quoique là elle empestait le whisky à plein nez. Bravo pour lui avoir interdit à lui de ne pas boire, si elle s’enfilait ses réserves derrière ça n’allait pas être super.  
S’il avait des doutes sur son état d’ébriété, le flot de paroles qui sortait de ses jolies lèvres aurait eu tôt fait de le rendre soupçonneux. Il ne la connaissait que trop bien, plusieurs fois elle avait voulu lui cacher une soirée arrosée, c’était tellement amusant de l’ecouter deverser mots et idées en une seule phrase, limite sans respirer. Il l’écoutait là sans pouvoir lui répondre. Trop de choses, trop d’idées d’un coup, se contentant de répondre à sa demande de caresse en glissant ses doigts dans sa chevelure de feu. Elle s’interrompit quelques instants mordant sa lèvre, gouffre ouvert pour qu’il réponde juste :


- Je sais que j'ai raison, c'est bien pour ca que tu m'as écouté, pour une fois; Je nous y prépare ne t’inquiète pas, ils n’auront pas si facilement les inséparables, surnom qu’ils s’étaient affectueusement donnés. Longtemps, si longtemps auparavant. – Demain nous parlerons sérieusement de tout ça mais pas ce soir nous ne sommes pas en état. Et je n’ai pas encore tout ce que je veux.

Il avait passé commande le jour même où il avait acheté son fusil de précision. Une commande particulière à son ami rappeur trafiquant d’armes. Il y aurait un vrai champs de bataille à Los Angeles, Neil était aussi pugnace que beaucoup d'irlandais réunis, il avait la haine pour amie, une haine profonde et insidieuse, distillée au fil des années, sa mère, lui, Sio, tous poursuivis par les démons irlandais de son enfance qui avaient aujourd'hui un visage, celui de Baile. Neil l'avait oublié, il avait perdu de vue son objectif premier, sa vengeance, il avait meme perdu son passé, sa hargne, sa volonté se cachant derrière la perte de Sio pour vivoter, s'abimer dans le confort du larmoiement et surement se faire flinguer à la première occasion. Pourtant il vivait encore et d'avoir pu lui parler, meme si il avait encore tellement de choses à dire à celle qu'il avait tant aimé, à celle qu'il aimait toujours et surement qu'il aimerait à sa mort. Rien ne saurait changer cela.

Ses doigts dans sa chevelure caressant doucement les ondes de feu il retrouvait là le simple plaisir de parler sans prise de tete, sans aveux, juste à discuter, cela lui avait aussi manqué, au delà de la femme avec laquelle il partageait des moments charnels, elle était aussi son amie, son amour, sa soeur, sa fiancé . Un tout. Les paroles de Sio volaient dans tous les sens, idées perdues, retrouvées, lancées sans filtre. Une Sio sans point d'ancrage autre que ses mots qui se lançaient dans le calme de la chambre.


- Un tatouage ? Tu voudrais quoi ?Donnes moi une idée.
- Fuck da ira.
Riant à cette bêtise plus grosse qu’elle – tu sais que j’ai fait de hautes études de tatouages durant ces 5 ans, je te montre ?
Sans attendre sa réponse, il lui relève le bas de son pull dévoilant une petite partie de son ventre, juste au-dessus du nombril, prenant un feutre noir pour commencer son œuvre, visiblement ca devait chatouiller vu comment elle se tortillait lui faisant rater une lettre, mais il se reprend vite plaquant l’une de ses mains sur son ventre, et l’autre tatouant l’œuvre de sa vie. Un beau « Fueck da Ira » avec un petit trèfle juste à côté ; - Et voilà, demain tu vas être ra-vie en te réveillant.

Si Neil n’était pas le genre d’homme à plaisanter dans sa vie de tous les jours, avec Sio il était totalement diffèrent, il pouvait redevenir un vrai gosse amusé de ses bêtises  il n'avait jamais su vraiment pourquoi, mais il savait etre un mec normal pour elle, elle était son etre complémentaire et puis elle n’avait qu’à pas boire son whisky ! Attrapant le paquet de nacho, il le mouilla dans un peu de tatziki lui offrant le premier, vive l'equilibre alimentaire et les mélanges douteux, mais merde ce n'etait pas un 5 étoiles ici ! Il s'enfila à son tour la nachos suivant, savourant malgré tout d'avaler un truc.

Un leger sourire venant accompagner sa jolie déclaration faisant oublier ses fautes et le poids de celles-ci.[/i]

- J’aime aussi tout autant te faire l’amour, tu es la seule qui arrive à me faire vibrer à ce point, Je ne sais pas non plus ce que nous sommes, j’aurai juste aimé que cela dure un peu plus et que la réalité ne nous rattrape pas avant au moins demain. 


Oui .. il regrettait cette fin de soirée sans pouvoir l’aimer, cette nuit qui commencait ou chacun retournerait dans sa chambre pour une nuit fraîche sans l'autre cela se sentait dans l’intonation de sa voix encore plus que dans ce qu'il disait. Pourquoi avait-il fallut qu'il se sépare, pourquoi avait-il fallu qu'il soit flic, pourquoi avait-il fallut qu'ils se réveille tout à l'heure, il etait si bien entre ses bras. C’était une amère blessure qu’il essayait de cacher derrière un travail pour les sortir de là. L'évocation de Paris, il n'avait jamais pu visiter la ville française, la ville des amoureux, mais si un jour il devrait en voir une ca serait celle si.

- Paris. Il parait que c’est beau, je n’ai jamais vu. Je te promets que tu iras Siobhan et avec ton amie Un petit baiser tendre sur le nez piqueté de rousseur. Quand toutes ces conneries seront finies, oui elle pourra revivre à nouveau, avec ou sans lui, mais elle revivrait, et pourrait se consacrer à ses projets, aux envies qu'elle avait du taire pendant ces cinq années passées. Son visage s’assombrit l’espace d’une seconde. Sa faute était entière dans ce qui arrivait à la rousse, si il n’avait pas été là Siobhan aurait eu tout le loisir de vivre une vie normale, sans Damoclès et sa putain d’épée eu dessus de la tête. Son corps sse tendit légèrement avant qu'il ne calme la colère sous jacente de leur situation se concentrant sur les feuilles devant lui.

- Tout ca.. tout ca ce sont mes infos sur l’IRA, tout ce que j’ai pu glaner autant avec toi qu’avant et après. La solution est là je le sais.

Ici on a Baile, 2ème sur la liste. Là c’est O’Garety  le premier. Ceux là : Aidan Macay et Will Scish. 3 et 4 . Le vieux * nom donné au numero 1* est sur la fin, mais il a encore une putain influence, et là tu as plusieurs choix. Baile qui veut prendre sa place et veut faire le ménage. Les 3 et 4 qui veulent sa place à lui, et là il nettoie ses dossiers noirs pour ne plus être touchable, le vieux qui veut faire éliminer Baile parce que electron libre et pas forcement de réussite de ce coté là, il attire trop l'attention des flics ou c'est tout autre chose, quelque chose que l'on ignore, mais je suis sur et certain que ca tourne autour de ces 4 là. * soupire  enroulant son doigt autour dune mèche rousse en repoussant les feuilles * - Ou on se trompe et l'IRA n'a rien à voir la dedans. Tu as tellement de possibilité. J'en sais rien, c'est pour ca que je suis un homme de terrain et pas un putain de bureaucrate, quand tu as un mec avec un flingue devant toi tu sais comment agir, mais là c'est des ramifications tellement imbriquées les unes dans les autres que toutes les solutions sont bonnes, et pourtant il n'y a qu'une seule vérité que nous n'avons pas. Balançant les feuilles trop proches d'un geste énervé avant de reprendre un nachos * - J'en ai ma claque de l'IRA pour ce soir. Tu m'fais un massage ? à moins que tu aies oublié avec tout ce whisky bu




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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
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Invité
Ven 22 Nov - 19:33

Siobhan O’Sullivan
J'ai 33 ans ans et je vis à Los Angeles, Us, bientôt de retour à Belfast. Et ca va swinger. Dans la vie, je suis en cavale et je m'en sors avec des bleus. Sinon, grâce à un beau bordel, je suis célibataire, fiancée, je sais plus trop en fait et je le vis plutôt en prenant un jour après l’autre malgré l’amour fou et sans limite que je porte à cet impossible, irascible, insupportable Irlandais.
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Don't love. It's a trap!
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Informations supplémentaires ici.

Vika Kerekes NOM CRÉATEUR


Siobhan le rejoint et si sa démarche est assurée, si son attitude générale ne trahit pas la présence de l'alcool bue au cours de ces trois dernières heures, la manière dont elle s'installe sur sa cuisse sans se poser de question, dont sa position est d'une intimité perdue devrait mettre la puce à l'oreille de Neil. Mais plus que tout, c'est le torent de parole sans contrôle qui lève tout doute. Le whisky élimine tout filtre, toute retenue. Tout ce qui lui passe par la tête, elle le dit. Pas assez saoule pour ne pas s'en rendre compte, trop pour pouvoir l'endiguer. Un soupire de bien-être qui ressemble presque à un ronronnement lui échappe. Oublié les mots durs qu'il a eu à son encontre, l'attiude givrée qu'elle a eu pour lui. Rien ne compte que les caresses qui filent de son cuir chevelu aux pointes de ses mèches enflamées. Pour mieux en profiter quelques instants, elle ferme les yeux, avant de les rouvrir. Ils sont à Belfast, un soir d'été à n'avoir rien d'autre à faire que passer de longues heures ensembles. A se perdre dans cet homme sans qui la vie n'a pas de gout, n'a pas de saveur. Loin de lui, les couleurs sont si fades. Ses paroles la ramene à un présent plus torturé. Un éclat de rire aux lèvres. - Bien sur que tu le sais. J'adore ton arrogance. Elle est à la fois si insupportable et si justifiée qu'elle en est évidente. Tu es la modestie incarnée! Tes collègues n'en font pas trop les frais?Je crois... que je vais pouvoir m'habituer au fait que tu sois quoi.. C'est quoi ton rang officiel? tu appartiens à quelle division de la police de LA? Tu es toujours rataché à une branche anglaise?

En parler demain. Mais c'est loinnnnnn demain! Elle veux en parler maintenant!!! Sauf que déjà d'autres idées lui viennent en tête. Mais Neil connait bien son rythme et en profite de son instant de silence pour poursuivre. Un tatouage? Pourquoi il parle d'un tatouage, maintenant? N'empeche! C'est vrai qu'elle en a envie d'un second. Qui tiendrait compagnie à sa harpe. Peut être quelque chose qui... et le motif est évident : -Fuck da ira, et même qu'elle le dit sans rire. Sans trop rire. Parce que c'est vrai quoi! Ca fait des années que l'armée independantiste lui pourrie la vie - Fuck da ira! confirme t'elle. Avant d'avoir un fou rire quand il prétend savoir tatouer. Et la jeune femme n'a pas le temps de s'échapper de sa position en voyant le marqueur noir qu'il attrape. -Neiiiiiiil, noooooooooon! Tu me chatouilles! Tu me... -Siobhan ondule et vrille sous la pointe du feutre qui vient marquer sa peau de l'oeuvre de son ex compagnon. Elle se redresse à peine et profite de sa position penchée sur elle pour embrasser son cou offert. Ces moments de lacher prise, si ils sont rare, voir exceptionnels ces dernières années, ils ont toujours émaillés leur relation. Cette capacité à suivre l'autre dans ses fantaisies, à ne pas s'obliger à un masque serieux et respectable. Son sourire s'adoucie alors que Siobhan retombe contre lui, effleurant son bras nu de ses doigts, suivant la course de ses veines, appuyant juste un peu plus à la saignée de son coude, pour lui tirer un léger frisson. Le retrouver aussi... Lui est un baume. Ce qu'elle s'est interdite de ressentir pendant trop longtemps éclos à nouveau en elle. Librement. Les yeux absinthe, rieurs, taquins, lumineux d'un éclat qui n'appartient qu'à lui, pour elle, l'emeuve sans qu'elle ne trouve les mots. Mots qui reculent devant la chips à ses lèvres. Le nacho offert ne peut être refusé et elle s'appuie sur son bras valide pour revenir vaguement assise. Les différentes positions lui font tourner la tête, grande roue grisante, agréable. Elle le croque avant d'en quemander un second.

Son discours sans logique reprend son fil, glissant sur un terrain plus mouvant, plus dangereux. Sur ses genoux, elle tangue, alors qu'elle se déplace un peu pour lui faire face. La note de tristesse des mots de Neil, il ne peut la lui dissimuler. Impossible. Ses mains s'accrochent à ses épaules, son regard un peu trop trouble qui cherche le sien-Je peux pas. Je peux pas faire semblant avec toi. Ou plutot, je veux pas. J'en ai marre de ca. Tu es le seul avec qui je peux être sincère. je peux parler de tout avec toi. En cinq ans, j'ai jamais pronnoncé le nom de Catham. A personne. Pas de passé, pas de famille. Je suis désolée, mo angeal. Je sais... je sais que je pars dans tous les sens. Que j'arrête pas de te donner plein de signaux mixés. Que je viens vers toi, que je te repousse, que je disparais en moi même. Je fais pas exprès. Je calcule pas. C'est le bordel dans ma tête. Je suis encore en colère contre toi. C'est compliqué. Y a plein de truc que je veux savoir. ca fait des années que j'essaie de plus t'aimer pour ne pas sombrer. Et je t'aime toujours. Mal. Mais je suis pas sure de vouloir, de pouvoir construire à nouveau. C'est douloureux. J'ai tellement peur que tu me brises le coeur à nouveau. Je m'en releverai pas, Neil. Et je veux rencontrer Sean. Si je revois Lya, je te jure qu'elle va regretter sevère de m'avoir cherché. Je sais meme pas comment je me suis retenue de lui faire manger le mur, rien que pour avoir posé les mains sur toi.

MAIS QU ELLE SE TAISE! Sauf que non. La liqueur regne en maitre dans ses veines et a serieusement courcuité ses synapses. Avec un grognement agacé à sa propre encontre, elle se laisse reglisser contre la cuisse de Neil. Attrapant derechef sa main pour qu'il recommence à lui caresser la tête. Un bisou léger et une promesse. Elle croit plus dans les promesses. De personne. D'abord quitter Los Angeles en vie. Ce sera un miracle. Baile. Il parle de Baile. Et Siobhan n'entend plus rien d'autre. Il parle, mais ses mots ne percutent pas. Ils n'ont pas de sens. Pas vraiment. Se dispersent devant une, plusieurs, questions qu'elle se pose depuis un moment et qu'elle avait retenue. Jusque là. Sa main valide vient chercher l'arrondie de sa joue, son pouce caressant doucement sa lèvre inférieure, un geste doux, repetitif. Un massage? Il veux un massage? Et se sert de l'alcool comme pretexte? Hoo le sournois. Mais ca marche.

-Tu veux toujours sa tete? C'est toujours le même but que tu poursuis? Baile, je veux dire. Pour ta mère, pour celui que tu étais? Tu veux toujours le buter? Et ensuite.... ensuite si tu as ta vengeance... qu'est ce que tu veux? pour toi? Tes supérieurs n'ont rien vu? Je veux dire... Ils se sont pas dit que tu allais trop loin avec moi? Qu'il fallait te sortir de ton infiltration avant que tu sois compromis moralement? Personne n'a vu que tu étais en train de lacher prise? Que tu avais besoin d'aide? Quand est ce que tu va Vivre.. Pas pour réparer un acte cruel, injuste, mais qui ne peut être défait. mais Vivre. Enfin. Pour toi? C'est faux, tu sais. Je peux pas t'imaginer sortir de ma vie une seconde fois. Je refuse qu on se quitte une seconde fois. Même si tout le reste flou. Et pourtant... Je suis pas prete à un Nous. Vivre à nouveau avec toi, cette espèce de cohabitation. C'est trop tôt. Bordel.


Sa main retombe et s'éloigne et c'est sans la moindre pitié pour les papiers qu'elle les repousse tous au sol. Promis, demain, elle essaie de les reclasser avec lui. Elle le pousse sur le lit pour qu'il s'allonge à plat ventre. -Franchement, avec une seule main je promet pas des miracles! Il te reste encore de l'huile de massage ou quelque chose, ou tu as tout utilisé avec ta dulcinée asiatique? -Siobhan se penche maladroitement vers la table de nuit la plus proche -manquant de tomber du lit, vive la corordination sous houblon - , finissant par dénicher un petit flacon qui ressemble à peu pret à ce qu'elle cherche. Du bout d'un ongle, elle en ouvre le petit capuchon, inspirant l'odeur qui lui parvient. Des notes d'agrumes. -Je préfère les bougies de massage. Mais là avec le platre, c'est encore le plus simple. -Siobhan change légèremet de position, s'agenouillant sur le lit contre le creux de sa taille. Elle rechauffe un filet d'huile dans sa paume avant de la faire glisser dans le creux de son cou, traçant ensuite des arabesques infinies le long de sa colone vertebrale avec son index et majeur joint. -Je deteste tes nouvelles cicatrices. Je deteste que tu ais été blessé et que je n'ai pas été là pour t'aider. J'adore ton dos. La courbe de tes épaules, la chute de tes reins. -Les pointes de ses cheveux qui voilent sa peau, suivant les mouvements de sa main. -Ils auraient pu te tuer, il y a quelques jours. J'ai failli te perdre avant même de t'avoir retrouvé. -Un baiser, déposé juste à la base de son cou- Pas l'Ira. Si c'est pas l'Ira, ca ne peut être que Samuel Gallagher. Après tout, O'Maley est un mercenaire, et les hommes étaient tous americains, pas Irlandais de souche. Et Gallagher a tout à fait les moyens de l'embaucher. Je sais pourquoi il veux me buter, sauf que je pensais qu'il me croyait déjà morte. Débile de crétin d'Aaron blond! Mais je vois pas pourquoi il t'en voudrait à toi. Gallagher. Pas Aaron. Et clairement, tu étais un sujet d'intéret. Tu as déja été cramé avec une cigarette? Tu as mis en rogne Samuel directement? Putain de sociopathe mégalomane lui. Tu m'expliques comment tu te colles dans ce genre d'embrouilles? -Tout en parlant, sa main a approfondi ses mouvements. De la paume, elle appuie le long de ses cotes, prenant soin de son flanc blessé sans lui infliger de pression trop forte. Remonte vers l'arbre de vie, le dessinant, encore et encore et encore. Folie douce qu'ils ont realisés ensemble. Une plaisanterie à la base, une évidence dès qu'ils en avaient parlés plus tard en approfondissant la notion. - Je veux un nouveau tatouage, Neil. Si on s'en sort, je veux un deuxieme tatouage à nous. Si on arrive à se retrouver vraiment. Je sais même pas si c'est possible.


Calville
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Calville
Ven 22 Nov - 19:36

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.



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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant

Le flot de ses paroles ne s’interrompt qu’entre deux grignotages de Nachos au tzatzikis. Entre la douceur de son corps qui pèse contre sa jambe, mains dans ses cheveux au ronronnement presque entendu et la volubilité de ses mots qui partent dans tous les sens, Sio redevient un peu elle-même dans sa folie alcoolisée. Elle a - et ils ont – besoin de parler, de ne plus taire cinq années d’abstraction d’eux meme formatant les secrets de deux vies qui ne tiennent qu’à un fil. Amis, amants, amoureux, ils étaient à l’époque le pilier de l’autre. Cela lui manque, cela leur manque et qu’importe demain et le retour à la sobriété, ce soir ils sont eux et se libèrent du silence, L’Irlande, Catham, les flics, la fuite.

Il écoute attentif à ses besoins, à la vie qu’elle a mené, comprenant la tristesse qui émaille chaque parole, meme si elle en sourit. La solitude est la pire des ennemies, elle ne se combat qu’à deux. Il sourit à l’évocation de son arrogance, bien que qu’il l’est et le sera toujours, il aime se sentir supérieur à ces abrutis autour de lui, il aime balancer la phrase assassine qui ne peut trouver de réponses pour contrecarrer, il aime rester calme alors que les gens autour de lui s’agitent, marionnettes sans saveur et sans charisme, ça les horripile tellement  et lui ca lui fait plaisir à un tel point qu’il ne peut expliquer, mais le sourire narquois à ses lèvres en dit tellement plus long qu’un long discours. Un baiser profondément tendre est déposé sur son front – Inspecteur Neil Flaherty pour vous servir. J’aurai du passer au grade supérieur depuis longtemps mais certains n’aiment pas mon …  humour. Je suis toujours au sein du NCA je suis ici à cause de l’IRA toujours. J’aide les ricains à coincer quelques hommes d’affaires qui financent Baile et ses potes et après je rentre, je n’ai rien à voir avec les flics d’ici. Enfin ça c’était le plan prévu à la base, et puis j’ai revu une rousse et tout a changé dans ma tête.

La seule chose qui comptait maintenant c’était de les sortir de ce merdier pas possible il n’y aurait que deux choix possible, soient ils butaient Baile et ceux qui leur en voulaient remettant les compteurs à zero, soit ils crèveraient. Et pour tout dire il préférait la première option et de loin. Ce qui l’inquietait également est que Sio devrait surement se défendre et tuer ... ça, c’était quelque chose qu’il ne voulait pas lui faire vivre. Tuer un homme n’était pas un acte anodin et encore moins pour une personne comme Sio, elle était forte, mais pas à ce point, surement plus qu’il ne croyait, mais non, elle n’aurait pas à faire cela. Heureusement cette idée ne lui reste pas longtemps lorsqu’il se prend d’envie de se transformer en Van Gogh du tatouage chatouilleux. Adieu sérieux, bonjour facéties. Non Neil n’est pas toujours sérieux, non il n’est pas toujours acerbe, la seule-avec son fils- qui connaisse ce côté un peu enfantin est sous ses mains en train de se tortiller. Plein et entier avec elle, les années passant n’ont pas changé cela au moins. – ne bouges pas mais ne bouges pas ! Mon œuvre d’art ! Le sourire marquant ses lèvres accentué par les sillons des fines rides « du sourire » qu’il avait toujours eu.  

La facétie laisse place à une nouvelle vague de tendresse, un baiser sur son cou qui le fait vibrer et se taire laissant le parcours du frisson le long de son corps, une caresse sur son bras dénudé douce, très douce griffure qui s’attarde sur lui , il succombe à nouveau par ces simples gestes à elle, entièrement. Il n’avait pas à se voiler la face, ou se poser des questions sur les cinq années à penser à elle. Il l’aime, aussi surement qu’il la toujours aimé, elle est un tout pour lui, faite pour son corps, faite pour son cœur, si un dieu veillait sur lui, si il y avait le moindre espoir que ses prières aient été exaucées un jour, c’était Siobhan qu’il lui avait envoyé pour vivre. Aucune autre femme ne pouvait agir avec lui de cette façon, ni même le faire réagir d’un simple effleurement. L’évidence d’elle avait toujours été. Le calme était revenu dans leurs paroles et leurs gestes alors que les nachos se dévoraient un à un, leur faim physique serait au moins comblée.

Le silence est de courte durée lorsque sa jolie rousse retrouve l’usage de ses lèvres, ayant surement saisie sa propre tristesse face à la fin de sa phrase. Elle parle, plutôt deverse en une phrase ce qui aurait dû en prendre dix minimum et sans respiration. Ses idées ne sont pas nettes, elles volent et voltigent d’un point A au point Z, pour revenir au point F. Bon dieu que les femmes alcoolisées sont difficiles à suivre, mais il saisit l’essentiel. Elle l’aime encore. Il n’en avait pas douté quelques heures plus tot quand ils avaient fait l’amour, cela avait été plus compliqué quand elle s’était éloignée de ses bras. Là elle lui avouait simplement, sans filtre ce qu’elle ressentait.  La main posée sur la joue pour la fixer à lui le temps de simplement lui dire – chérie, je ne te laisserais plus, et jamais plus je ne te mentirais ou omettrais quelque chose , ce n’est pas une promesse, mais simplement une évidence, je ne sais pas si « nous » est toujours possible, je veux juste que tu saches que je t’aime, sans limites ou restrictions, quelques soient les épreuves que tu me donneras, je les surmonterais parce que je t’aime au-delà de tout. Et … Sean te connait un peu, il a une photo de toi. Il doit y avoir un an, il voulait que je sorte avec sa professeure de Math, il trouve que je suis trop seul, et je lui ai parlé de toi, que tu etais la seule dans mon cœur. Lui aussi veut te rencontrer Sio. Un jour, oui ça se fera. Peut-être à Paris si tu veux bien que je t’accompagne ?

Sourire à l’idée d’un voyage dans la ville romantique de France, Il n’ira pas, il le sait, mais le rêve est nécessaire au moins un peu. Il laissa Lya en dehors de sa réponse, meme si le comportement de Siobhan à l’encontre de sa maîtresse le faisait vraiment sourire. Un peu de jalousie était toujours bon à prendre pour le moral. Elle revient contre sa jambe, se fait autoritaire pour retrouver le message de ses cheveux, un baiser se pose dans la paume d’une main aux taches de rousseurs avant qu’elle n’accepte de le masser. Si je veux encore la peau de Baile ? Oh que oui Et maintenant plus que jamais , je crois que ca n’est meme pas pour mon passé, enfin pas vraiment, peut-être que si encore, mais ce qu’il t’a fait à toi, ce que ses hommes t’ont fait, il n’y aura jamais de pardon. Il ne nous laissera pas en paix Sio, jamais. Et je ne veux pas continuer à vivre avec cette crainte derrière moi. Long soupire. – les supérieurs s’en moquent de nous. Vraiment, tout ce qui compte c’est le résultat peu importe ce qui doit se dérouler. Ils ont vite saisi que j’étais accroché à toi, mais ils n’avaient pas compris à quel point. Je crois que pour eux l’amour c’est retrouver « bobonne » le soir, un bisou sur la joue, un repas et dodo. Je ne nous ai jamais vus comme ça. Et toi ? Vivre loin de toi ? Non jamais je ne le pourrais Siobhan. Je compte bien te faire du charme et encore du charme jusqu’au moment où tu n’auras plus aucun doute. Et cette cohabitation est aussi difficile pour moi, tu n’imagines pas à quel point. Ne crois pas que c’est facile parce que je n’ai pas peur d’avouer que je t’aime, c’est encore plus dur parce que je sais qu’on peut vriller à tout moment.

Il la laisse foutre le bordel dans ses papiers, il s’en fout, de toute façon il en a fini pour ce soir, trop mal au crane pour poursuivre et s’installe, bon massage, ou massage difficile d’une main il s‘en moque, ce qu’il veut c’est simplement prolonger ce moment entre eux avant qu’elle ne le repousse encore. Roulant des yeux quand elle parle –encore – de Lya, décidément ca lui pose vraiment un souci.  Il lui indique simplement un petit flacon sur sa table de nuit, à côté du pc et de la boite qui contient leurs souvenirs, si elle savait que le massage n’était pas leur priorité du moment avec la jolie asiat. Mais non, pas de commentaire pouvant attiser le feu de la rousse. Il laisse sa main parcourir son dos, fermant les yeux imprégné de cette détente dont il a besoin, cette petite pause salvatrice dans sa vie si ce n’était Siobhan qui parlait encore. Elle avait bu combien de verre bordel.
– Je ne regrette aucune de ces cicatrices mon cœur. Absolument aucune. Je serais venu te chercher peu importe où, peu importe comment, mais je ne t’aurai jamais laissé tomber. Et tu crois vraiment que cette bande de ricains à la con aurait eu un irlandais même bâtard ? Tu me vexes là. Tournant la tete vers elle avec son petit air suffisant et amusé, et pourtant caché derrière cette façade, il avait eu vraiment peur de crever sans avoir pu la sauver. Le reste ? Il s’en souvenait à peine en dehors de son réveil le lendemain. Tête baissée il avait foncé dans le tas comme toujours, locomotive motivée par Elle, sans état d’âme ou pitié pour qui se mettrait sur son chemin.

Le baiser déposé à la base de son cou le fait frissonner mais pas autant que les paroles qui suivent. Gallagher. Il l’avait oublié celui-là.  Aaron, Sam, lui . Non… Non ça ne pouvait être aussi simple. – Oui je connais son côté sociopathe. Mais ... Siobhan, attends deux minutes. Il ne t’a pas fait mal ? Si ? Ce bâtard a osé te toucher ?? Il t’a cramé avec une clope ? Il n’a plus envie de massage,encore moins envie de rire, la regardant en se redressant le plus sérieusement du monde cherchant ce qu’elle lui avait caché, ce qu’il n’avait pas vu. Sa main posée sur sa joue droite son pouce effleurant la marque cachée par son maquillage qui perdait de son éclat après une longue journée comme ils l’avaient vecu. Il avait raté ca, comment etais ce possible. – Il est mort, je te jure qu’il est mort, je vais le crever

Il fallut toute l’autorité alcoolisée de la jolie rousse pour qu’il se remette sur le dos en grognant contre Gallagher, Baile, ces connards d’irlandais, tous ! Nouveau grognement sous les mains de Sio, adoucit par son massage, et ainsi de suite jusqu’au moment où il retrouva son calme, à peine perturbé par leur échange.

- Un nouveau tatouage à nous ? Oui j’aimerais bien aussi, j’avais voulu m’en faire un autre, mais sans toi ca n’avait pas la meme signification. Il se releva à nouveau faisant disparaitre la distance entre eux en la regardant droit dans les yeux. – on se retrouvera Siobhan, un jour ou l’autre, je n’ai jamais eu de doute sur ca et je n’en ai toujours pas. Je crois au destin depuis que je t’ai rencontré, toi et moi ce n’est pas que de l’amour, on est une seule âme qui est perdue et esseulée quand elle n’est pas complète. Un jour nous nous compléterons à nouveau. Ca va être dur, ca va etre long mais c’est inévitable   * oubliant l’alcool qu’elle avait trop consommé il vient chercher ses lèvres, longuement, baiser ardent, approfondi avant de se reculer à regret, jamais il ne profiterait d'elle dans cet état*- Il est temps d'aller se coucher demain nous aurons une rude journée



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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
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Invité
Ven 22 Nov - 19:40

Siobhan O’Sullivan
J'ai 33 ans ans et je vis à Los Angeles, Us, bientôt de retour à Belfast. Et ca va swinger. Dans la vie, je suis en cavale et je m'en sors avec des bleus. Sinon, grâce à un beau bordel, je suis célibataire, fiancée, je sais plus trop en fait et je le vis plutôt en prenant un jour après l’autre malgré l’amour fou et sans limite que je porte à cet impossible, irascible, insupportable Irlandais.
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Don't love. It's a trap!
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Vika Kerekes  NOM CRÉATEUR
Peu à peu, tout sentiment de gene, d'agir comme une idiote, de retenu disparait. Parce qu'elle le retrouve lui. Et que la chaleur qui se diffuse en elle à mesure que la Flamme en prend conscience est bien plus douce que tout ce qu'elle avait pu imaginer. Elle se débarasse de ses inquiètudes, de ses doutes, de ses colères pour revenir vers celui qui la connait dans toutes ses imperfections. Qui l'accepte pleinement et qui ne l'en aime que d'avantage pour tous ses défauts irritants. L'alcool lui a ouvert des portes que sa conscience, que sa raison voulaient maintenir closes. Pendant deux ans, elle a tout partagé avec Neil. Ses doutes, ses envies, ses caprices, ses gamineries. Il n'a jamais été que son amant. Avec lui, le monde se teintait de tous leurs possibles. Siobhan regrette de n'avoir pas su le Voir mieux. De ne pas avoir senti que les ombres et les démons qui ourlaient les frondaisons de ses prunelles le creusaient bien plus profondement qu'elle ne l'imaginait. Il lui offre un baiser qui l'ancre à nouveau à lui. Un simple baiser sur son front et qui lui dévoile que rien n'a fondamentalement changé, si ils l'acceptent tous les deux. Et quand il évoque son grade officiel, la manière dont encore il poursuit les ramifications de l'Ira, ses doigts enlacent les siens, pour les porter à ses lèvres. Et si ses iris sont encore colorés des embruns alcoolisés, ils ne sont pas dénués pour autant de cette lucidité que les liqueurs apportent parfois.

-Je suis désolée Neil, tellement désolée, de ne pas avoir percu combien tu avais été brutalisé par l'Ira. De ne pas t'avoir protégé mieux de ce qui te rongeait. Je savais que des elements de ton passé te marquaient encore. Je le sentais.


Elle aurait du lui proposer bien plus tôt dans leur relation de quitter l'Organisation terroriste. L'Irlandaise avait compris dès le début qu'il ne partageait rien de l'Idéologie de celle-ci. Que la Cause n'avait aucune importance pour lui. Qu'il y avait d'autres raisons à sa présence. Choissisant de ne pas le presser de questions, de ne pas piétiner les fleurs carnivores de ses silences. Est ce que si elle avait pu l'arracher à ses désirs de vengeance, il aurait enfin connu l'apaisement, avec elle, avec son Fils? Sans être obligé aujourd'hui d'en vivre loin? Je suis désolée mon chéri de ne pas avoir fait plus. Des larmes de regrets cisaillent un instant son regard. Avant qu'un marqueur noir ne chasse ces humeurs sombres. N'esquisse aux lèvres de son âme meurtrie un de ces sourires gamins qui la transforme en sucre filé et nuage vaporeux. Elle vient ceuillir un bref baiser à ce sourire. Juste pour se fondre quelques instants à cette facette si peu dévoilée en dehors de leur couple. Avec Catham, peut être. Oui.

-Tu lui manques aussi. Il te pardonnera.
-Siobhan n'a même pas pensé à préciser qui, suivant le fil de ses pensées vagabondes. Mais elle a entendu dans les silences de son frère ce qu'il n'a pas prononcé. La soeur n'a pas le monopole de la forte tête et de l'orgueil, chez les O'Sullivan.-Je lui expliquerais aussi longtemps qu'il faudra, mon doux. Jusqu'à ce que ca rentre dans sa tête de pioche.

Si ils s'en sortent vivants. Si Baile ne met pas la main sur Niamh. Car Siobhan sait pertinnament que si quoique ce soit arrive à sa femme ou ses enfants, Catham deviendra un monstre aveugle. Quelques triangles de chips courcuircuitent ses pensées et elle en dévore plusieurs autres avant qu'un tumulte de ses paroles se déversent sans frein ni logique. Sinon une seule. Siobhan a besoin de cesser de se dissimuler derrière des semi vérités, des peut être. Des fuites en avant. Elle a besoin de reapprendre à le connaitre, de concilier ce qu'il a commencé à lui dire sur l'homme dissimulé dans ses ténèbres et lui. Mais la nature du coeur dont les battements résonnent contre elle, elle n'a aucun doute sur elle. Son souffle, son odeur, ses bras, la tendresse de sa main sur sa joue, les octaves de son timbre dansent une mélodie unique, dont les notes se mèlent aux siennes en parfaite harmonie. La sincérité rayonnante de ses mots, l'assurance tranquille qui émane de Neil la bouleverse. Il n'y ni doute ni hésitation. Ni théatralité ni effet de manche. Une solidité qu'elle croyait avoir perdu et dont le manque, aussi intangible était il, s'est révélé assassin. Elle puisait dans la présence du jeune homme une joie de vivre, une exubérance dont une grosse partie l'a desertée loin de lui. Entendre non seulement qu'il l'aime, mais ressentir la réalité immuable, loin d'une formule jetée au quatre vents, Siobhan l'avait enfouit le plus loin possible. Pouvoir le lui dire sans avoir l'impression qu'elle va se déchirer en deux, retrouver cette simplicité si particulière, complémentaire, des sentiments partagés en toute évidence est une renaissance en elle même-Je ne veux pas d'épreuves, mo ghra, je ne cherche pas à te tester, à... je ne sais pas... Je veux Nous, Neil. Je veux retrouver cette évidence qui était la notre. Mais je ne sais pas comment faire. Pas encore. -Avant que ce qu'il lui dit juste après ne la fige entre deux phrases. Sa gorge s'est serrée sous la boule d'émotion totalement inattendue qui menace de la submerger.- C'est vrai? Tu as vraiment donné une photo de moi à Sean? Alors qu'on était déjà plus ensemble? -Ce détail, qui n'a rien d'un détail, achève de graver dans ses veines la certitude qu'il l'a aimé tout aussi passionnenement qu'elle et qu'il n'a jamais cessé. Sa proposition, si folle dans leurs circonstances, elle ne la clouera pas au pilori de leurs difficultés. Et ils iront.-Une semaine. Une semaine à Paris avec toi et Sean, et je prendrais juste une journée pour voir Cass', d'accord?

Impossible de ne pas s'allonger à nouveau contre lui, de ne pas l'inciter à plonger encore ses doigts dans l'onde cuivre de ses cheveux. De frémir doucement de ce plaisir qu'il diffuse de son crâne jusqu'à ses orteils. Son corps s'alanguit totalement contre lui, dans un soupir de bien-etre total. Elle adore cette caresse particulière. Un petit grondement alors qu'il lui demande de le masser. Elle est bien juste là maintenant! Mais il l'achete avec un baiser au creux de sa paume. Et son ton, entre provocation et sensualité. Celui qu'il prend quand il veux être sur qu'il n'aura aucun refus de sa part. Et qui visiblement fonctionne toujours aussi bien. Ses mains, sa main plutot s'apose sur son dos, deséquilibre certain pour un massage en bonne et du forme. Mais il ne s'agit pas vraiment de cela, ils le savent bien. Etendre les ramures de cette complicité aussi fragile aujourd'hui qu'elle était puissante hier. Et à nouveau, les questions se bousculent, sans vraiment de fil directeur, sinon qu'elles se présentent à la rousse. A sa réponse, sa voix résonne à son oreille, douce comme du satin, ferme comme de l'acier.

-Pas pour moi, Neil. S'il te plait, pas pour moi. Ils sont morts, bébé. Tu les a déjà tué. Exterminé avant qu'ils ne puissent vraiment... Crois moi, si on trouve demain une solution pour récupérer Catham, Niamh, les enfants, Sean compris, ton ex femme aussi histoire qu'il ne soit pas coupé de sa mère, et qu'on se barre en Inde sans plus jamais se préoccuper de l'Irlande et de ses merdes politiques, ca me va. Je n'ai pas besoin d'être vengée ni que tu tues d'avantage pour moi.

Il a vécu tellement mal etayé. Entre sa famille paternelle dédaigneuse, la maternelle ancrée dans une pudibonderie dépassée, un cadre professionnel dénué de l'humanité la plus décente, colère. Colère non pas dirigée contre lui mais contre ces imbéciles qui n'ont cessés de vouloir le faire entrer dans des moules bien trop petits pour Lui. Comment n'ont ils pas pu voir qu'il était capable de bien plus que ces esprits étriqués ne pouvaient concevoir? Une nouvelle promesse qui ourle les lèvres de l'Irlandais. Et un aveu dont elle n'avait pas deviné l'abime, ou dont elle s'était aveuglée, refusant sa part de responsabilité dans ce pont branlant à la stabilité incertaine. A nouveau, ses lèvres joignent sa peau. Retrouvant sa saveur et son velouté. Morsure infime. Pour son plaisir pur. Reprimant l'envie de le mordre vraiment. D'inscrire à nouveau sa marque éphémère sur lui. -Je vais faire des efforts, nos colères m'épuisent, notre éloignement plus encore. Je ne te dis pas que demain, ce sera parfait... mais... -Un sourire de chatte qui s'étire au soleil, dont il percevra parfaitement les nuances plus amusées, plus badines, plus séductrices, sa langue qui effleure à peine son lobe d'oreille- Me charmer, tu crois encore savoir faire? Après tout, tu approches les quarante ans, la mémoire est facilement défaillante. -Un de ces défis qu'ils adoraient se lancer, autant pour le gagner que pour le perdre, nulle importance. -Je n'ai rien contre certaines de nos vrilles. -Il n'évoquait pas Celles-ci. Pas grave.

Un flacon d'huile aux parfums d'agrumes qui s'envolent dans la chambre. Glissant sa main sur la longueur de son dos. Et le regardant. Le regardant vraiment. Effleurant de la pulpe de ses doigts les nouvelles signatures de violence qui sont ancrés en lui. S'en ouvrant à lui. -Neil, arrête de plaisanter. Tu ne comprends pas. Tu as failli te faire buter. A cause de moi. -Ses mouvements se font plus accentués, un peu plus dur, sans volonté de lui faire mal pour autant. - Tu te souviens de la nuit où je t'ai laissé dégrisé en cellule et où mon père qui a payé ta caution? Ce n'est rien, RIEN a coté de la peur que j'ai éprouvé il y a quelques jours! Si Charis n'était pas arrivée? Et tout ca pourquoi?! Parce que j'ai été incapable de t'écouter et que j'ai agis comme une conne? Tu m'avais prévenu pour O'Maley, love!!

Elle continue sa logobhorée, veritable délivrance de ce silence imposé depuis cinq ans. Et elle parle trop. Bien sur qu'elle parle trop. Siobhan lui livre sur un plateau des éléments qu'elle lui avait volontairment dissimulé, devinant que trop bien sa reaction. Il manque de la faire tomber du lit par son mouvement brusque quand il se redresse pour lui faire face. -Mais! Neil! Allonge toi! -Coupée net dans sa tirade par celle qui fuse des lèvres avide de barbaries dès qu'elle est concernée. La rousse n'essaie meme pas de reculer la tête pour se soustraire à son examen, c'est bien trop tard. Du pouce, il disperse les restes de fond de teint, devoilant la cicatrice circulaire, à la carnation légèrement plus claire que le reste de son visage. Un baiser qu'elle plante à ses lèvres. C'est le seul moyen de le faire taire. -Laisses Gallagher tranquille. Si le moyen de le faire disparaitre se présente on avisera, mais on ne va pas attirer l'attention sur nous en se lançant dans une cabale contre la tête de l'un des plus gros cartels de l'Ouest. Ca fait plus mal. Et avec du fond de teint, je finis presque par l'oublier. C'est pas grave, je te jure. Par contre, c'est mort, je témoigne pas. Ce connard du FBI peut toujours rever.

Il finit par se rallonger, non sans avoir été corrompus par plusieurs baisers et caresses, dispensés du bout des lèvres et du bout des doigts. Il est... tétu. Ca, ca ne change pas. Et cela fait presque rire Siobhan. Elle presse ses lèvres sur sa tempe, dans un long baiser appuyé, pour sauter encore sur un autre sujet. Avant qu'il ne jette définitvement son massage par la fenetre. Il se lève à nouveau pour s'assoire face à elle, reprenant le fil déconstruit de leur échange. Sa paume balaie son visage pour glisser dans ses mèches courtes. -SI... et Quand... on reflechira à un nouveau motif... -Il balaie toute hésitation. Ses prunelles absinthes lumineuses de ses certitudes. Non plus un coup de foudre. Quelque chose d'autre. De différent. De plus mature peut être. Qui correspondent mieux à ceux qu'ils sont maintenant. Elle murmure contre ses lèvres. -Mo fhíorghra, Mo shíorghra. Is breá liom tú. Inné agus inniu. *Je t'aime. Hier et Aujourd'hui.

Ce sont les lèvres de son insupportable et indispensable Irlandais qui viennent s'emparer des siennes, qui s'ouvrent à leur pression gourmande. S'offrant à ce baiser demandeur, brulant. Lui coupant quelques secondes le souffle. C'est Siobhan qui revient vers lui. Petillement particulier de ses iris à sa reflexion. Il est fatigué? Vraiment? -Dormir? Si c'est ce que tu veux... -La Sylphide se relève, non sans griffer légèrement les deux bras de Neil au moment oû elle se redresse et reprend son équilibre. -Je m'en voudrais de déranger ton cycle de sommeil... -Elle quitte le lit, mais ses prunelles ont pris des accents de caramel liquide, qui elles s'accrochent à lui. Siobhan se contente d'aller à vers l'interrupteur principal près de la porte et d'eteindre le plafonnier. Plongeant la chambre dans une semi penombre, illuminée en grande partie par la nuit d'une Los Angeles qui ne dort jamais vraiment. L'appartement a beau etre situé à plusieurs étages de distance du sol, les lumières articificielle de la ville s'engouffrent par la fenetre ouverte. Elle prend son temps pour revenir vers lui. Avant d'etre à portée de main, la rousse s'immobilise. Attrapant une bouteille d'eau dont elle boit plusieurs gorgées avant de l'envoyer à Neil. Plaisir pur de tester ses reflexes. Elle adore ce silence qu'elle laisse naitre en eux. Lourds de leurs regards. Avec des gestes d'une lenteur orchestrée, la jeune femme se défait de son haut assymétrique. La langueur de la fermeture eclair de sa jupe devenant le son. Jusqu'à ce que l'ettoffe glisse de ses hanches. Siobhan ne s'était pas inquiétée de remettre des sous vetements, nudité dont la blancheur se découpe dans pénombre. Elle pourrait revenir vers lui.. mais non. En entrant, elle avait avisé un ensemble stéréo et remet en route celui-ci. Sans se soucier d'une sélection quelconque. La dernière piste écoutée par Neil sera celle qui s'élèvera dans la chambre, que ce soit rock, métal ou ballade. S'assurant juste d'un volume sonore controlé. Alors seulement elle reviendra vers lui. Achevant de balayer à terre les derniers documents qui restaient sur le lit. La rousse hésite a allumer la lampe de chevet, lui en laissant le choix. -Promis. Je t'aiderais à reclasser. Demain. -Elle remonte sur le lit, jusqu à venir à genoux devant lui. Pendant quelques breves secondes, ses paumes courent sur son dos et son ventre alors qu'ils se font face. Le désir de lui chante dans ses prunelles et elle ne le dissimule pas un instant. Un baiser à chacun de ses coins lèvres, evitant délibérement sa bouche. Ses mains viennent appuyer sur ses épaules de ses deux mains, le forcant à tomber à plat dos sur le matelas. Elle se place délibérement à califourchons sur lui, sans retirer encore son jean. Ses doigts entrelacent les siens, plaquant le dos de ses mains étroitement de chaque cotés de sa tête quand elle se penche vers lui pour murmure à son oreille. La rondeur de ses seins s'abimant à peine sur son torse . -Laisse moi m'occuper de toi, mo aingeal. Entièrement et completement.

Calville
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Calville
Ven 22 Nov - 19:44

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.



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Mais bien sur ...

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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant
Apaisés. A mesure qu’ils parlent de tout et de rien c’est le sentiment le plus sincère qu’il peut ressentir. Oubliée la tristesse, oubliées les douleurs . Rien à voir avec la discussion brisante et violente du début de journée, voir de ces derniers jours où ils ne pouvaient echanger sans se détruire. Au contraire, ils s’écoutent, gestes tendres en prime, de la caresse dans le cuir chevelu au baiser dans le cou.  Il y a juste entre eux la même évidence que quelques années plus tot, lorsqu'ils se confiaient l’un à l’autre sur tout les sujets possibles, couple unis dans tous les domaines. Un voile de tristesse étreint son regard l’espace de quelques secondes, puis il lui sourit, tendrement revenant poser un baiser sur son front. – Mes blessures auraient toujours été invisibles mon cœur, meme encore maintenant j’ai du mal à en parler. Mais .. Mais tu te trompes, tu as été mon roc, mon pilier pendant deux belles années. Ma douleur était moins vive grâce à toi alors surtout ne crois pas que tu n’as pas fait ce qu’il fallait. J’ai vécu et été heureux pendant ces deux années. Tu ne pouvais rien faire de plus Sio. Je crois que le Neil de cette époque ne t’aurait pas laissé aller plus loin, aujourd’hui je ne sais pas, peut-être que mon grand âge m’assagit et que je sais que j'ai besoin de parler à celle qui me connait le mieux.  Vague sourire d’un éternel ado charmeur.

Le sourire se poursuit, le rire du tatouage éphémère adoucit la fin de sa réflexion. Ils s’amusent d’un rien retrouvant l’insouciance de leur vie d’avant. Mais l’esprit de Siobhan ne connait pas de repos autant que son flot de paroles qui s’élèvent d’idées en souvenirs, et de nouveau en idées. Lui pardonner ? qui donc ? .L’entendre parler de Catham lui tire un leger rire, Sio et son incapacité à se concentrer avec quelques verres dans le nez. Non. Il sait que non. Catham et sa promesse de le buter un jour. Ca il y croyait. Le pardon de Catham ? C’était impossible – ou presque-. Quand il sortira - et Neil fera tout pour que cela arrive vite- Catham n’aura qu’une seule idée.  Lui dire maintenant ? Cela briserait juste leur instant de douce douceur hors du temps, alors il acquiesce simplement : - Ne lui parle pas trop de moi Sio, il faut déjà qu’il absorbe beaucoup d’informations dans son petit crane de roux, ce qui n’est pas facile pour lui. Tentative d’humour pour ne pas aborder la suite avec lui. Il espérait qu’un jour Sio pardonne à son rouquin de frère ce qu’il ferait en le revoyant - Et tant que sa famille n’est pas à l’abri, évitons en plus d’en rajouter avec moi. Je vais tenter de les faire trouver par mes propres moyens. Et nous les mettrons à l’abri.

Il adorait Niamh, c’était une fille bien, et amoureuse véritablement du roux, les savoir mariés et parents ca lui faisait plaisir. Beaucoup moins de savoir qu’ils étaient en danger comme son propre fils. Connards d'irlandais. Mais il n'en montre pas l'essence de cette colère naissante reprenant sur un sujet futile Mon doux ? Oui ses mots  lui revenaient en tête.-  Tu trouves que je suis doux ? – j’adore quand tu me donnes ce genre de surnom, ça me manque. Tu as toujours eu cette capacité à trouver ce petit surnom qui me ferait craquer. Et oui il craquait encore. C’était tellement loin de son monde, loin de sa vie quotidienne que ça en était plus adorable encore. Ils ne sont plus en colère, pas vraiment.  Et elle se confie à lui, sur son amour, sur ses craintes, sur eux. Un eux qu’il ne pensait plus revivre un jour, eux lointain, effacé derrière les barrières qu’ils avaient formé autour d’eux. Son cœur vibre à chacun de ses mots par l’amour qu’il ressent venant d’elle, de chaque parole d’espoir ou de peur. Tellement mal loin de l’autre, tellement peur de souffrir par un baume qui ne durerait pas plus de quelques heures. Il voudrait tant pouvoir disséquer son propre cœur pour lui prouver que jamais, non jamais plus il ne la laissera. Qu’il est simplement Neil pour Elle. Oubliés mensonges et fausses vérités, oublié passé caché.

Elle les voulait eux, mots sans filtre, idées fixes, les retrouver. Le retrouver.
– Je veux aussi Nous mon cœur. Rien que Nous. Affirmatif dans son ton, autant qu'elle. Sa main se fait plus douce sur sa joue, geste tellement de fois répété avec elle, simplement être là à parler, même si les sujets de discussions changeaient, ils avaient retrouvé une partie d’eux. Peut-être inconsciemment, peut-etre encore avec cette peur latente de perdre le peu retrouvé, mais ils redevenaient leur évidence. Il ne peut que s’amuser de son étonnement à savoir qu’il a donné une photo d’eux à Sean. – Bien sur que c’est vrai, c’était il y a un an à peu près. Cette photo quand nous étions parti en trekking dans la vieille Irlande, tu te souviens tu faisais ta tete de clown. Oui oui j’ai osé lui donner celle-là. Louchant, la bouche en cœur, tete penchée grimaçante. Photo d’elle, photo d’eux dans le plus pure style manque de sérieux. Heureux et insouciants à cette époque.  L’idée d’un nouveau voyage avec elle, meme si irréaliste lui plait. Surtout Paris. – En bon prince, je t’octroie deux jours avec ton amie. Mais juste parce que je suis adorable

Adorable lui ? Pour le commun des mortels c’était l’inverse qui était inscrits dans tous les registres. Neil était un danger, incapable de se retenir dans ses actes de violence. L’exemple – et pas le dernier - de ce type qui avait voulu violer Siobhan et s’était retrouvé avec de la bouillie à la place du cerveau, était le plus criant. Neil était chiant, arrogant, violent, incontrôlable. Tout sauf adorable. Sauf avec elle. Cela le faisait rire, même quand ils étaient en Irlande. Souriant avec le dernier baiser de sa rousse en sortant de chez eux, et dès qu’il montait en voiture, il redevenait visage fermé le bras de L’IRA, tueur au compte des terroristes.

Rêveur autant qu’amusé il laisse son esprit vagabonder, ses doigts se baladant avec nonchalance sur son ventre marqué de feutre,  à ce voyage. Ballade sur la Seine avec Sio et Sean, visite de Paris, le Louvre, peut-être quelques lieux emplis de mythologies que Sio saurait leur faire découvrir. – oui ça serait un beau voyage.  Réflexion rhétorique, doucereuse. Irréaliste.


L’heure du massage est venue, posé sur le ventre, il laisse la main valide de la rousse parcourir son corps encore endolori. Il s’en moque que ce soit un bon massage ou pas, il veut juste la sentir contre lui, retrouvant le geste si délicieusement parfait de cette irlandaise. Meme d’une main, elle lui permet une détente dont elle n’a pas idée. Il aime sentir ses doigts sur lui comme jamais aucune autre ne pourrait le toucher, il aime ces frissons alliant douceur et fermeté  – je vais faire aussi des efforts, je n’ai pas à te commander, je ne sais juste plus comment te parler pour que tu m’écoutes, avant je pouvais etre aussi arrogant et pénible que possible,  mais j’y arriverais bien et puis je n’ai plus à cacher mes menottes maintenant. Il joue et surjoue de son role de flic dont il ne trouve pourtant plus aucun intérêt depuis près de  7 ans. Depuis sa rencontre à Belfast avec cette terrible rousse qui a fait vivre et qui a brisé son cœur. La menace est lancée, véridique ou pas, elle seule saura décrypter dans son regard l’once de sincérité. - Les tempes grisonnantes ça fait tomber les petites midinettes de ton genre. Je n’aurai aucune difficulté à te charmer.  Il sait bien, trop bien que ce n’est pas ce genre de détails qui les fera se retrouver, mais il ne veut pas etre sérieux . Demain le sera assez pour lui. Demain ils parleront sérieusement, ce soir il veut badiner, lui faire du gringue, l’aimer comme toujours cela a été dans son cœur. Les vrilles sont mentionnées, pas de celle qui les font se déchirer, mais de celles qui savaient recoller chaque morceau d’eux. - Cherie, il y a encore une chose que tu ne comprends pas encore. C’est que je ferais tout pour te protéger. Je n’ai aucune limite. Et si Et si ? Et si quoi ? Charisma est arrivée à temps, j’ai été soigné, toi aussi. Alors oui foncer dans le tas et ne pas s’écouter l’un l’autre ca a failli nous couter beaucoup, mais on est là et ça nous servira de leçons. Mais Oui. Mille fois oui je recommencerais, pour toi, à cause de toi, je veux que tu vives peu importe les raisons ou les conséquences.

Inconditionnel dans son amour. La douceur laisse pourtant place à la colère, colère contre ce Sam Gallagher, il aurait dû lui faire sa fête quand il en avait eu l’occasion, le regard de Neil se raffermit dans l’idée d’aller le buter, là, de suite. Il fallut toute la capacité de Siobhan à le distraire pour qu’il en oublie, du moins en apparence,  l’idée. Et elle y parvient presque, il savait maintenant pourquoi elle était l’intermédiaire préférée de l’IRA meme si elle ne distillait baisers ou caresses durant ses voyages avec eux. Témoigner ? Quelle drole d’idée, il n’y aura pas de procès, Il s’en chargera lui-même de ce connard egocentrique. Partageant et savourant un baiser, un de plus qui fait bondir son cœur. Long, savoureux. Il veut plus, tellement plus d’elle. Mais la peur de la voir s’éloigner à  nouveau le fait reculer, peur encore de se faire envoyer dans les cordes, KO au premier round, il l’a vécu et veut l’oublier. Alors il trouve l’excuse la plus banale du monde. Et elle y répond, à sa façon. Quittant l’abri de ses bras le laissant à ses soupirs deprimés, la nuit sera terriblement froide.

Froide ? Idée vite oubliée en la regardant. Elle se fait chasseresse, provocante sous ses airs ingénus, laissant ses hanches rouler quand elle s’éloigne de lui, le laissant pauvre pantin avec son désir qui le vrille totalement. La retenir serait facile, indispensable meme, mais elle a bu, surement trop pour … La lumière s’éteint. Et avec cette disparition,  ses doutes en  voyant revenir l’ombre de plus en plus blanche et flamboyante sous les lumières d’une mégalopole au repos.Il aime ce jeu de Lumière sur ce corps qui s’effeuille.  

Dénudée, attirante, tortionnaire. Elle le sait attentif au moindre geste de sa part, elle le sait désireux d’elle, et elle en joue tellement bien. Garce pense-t-il alors qu’elle s’approche de la radio et l’allume reculant encore l’instant où il pourra la toucher. Garce quand elle se fait féline sur le lit, prenant tout le temps de lui faire regretter ces cinq ans d’absence. Garce enfin le faisant basculer de ses mains l’allongeant sur le dos, mains posées de chaque côté de sa tête, elle ne veut pas jouer, mais le torturer. Lui faire perdre les sens. Il ne pense d’ailleurs plus à repousser cet assaut charnel, c’était même tout l’inverse. Ivresse des sensations, un corps qui revit après un froid hivernal de 5 ans. Demain ? Un autre jour dont il se moque gémissant sous son baiser murmurant d’une voix étranglée d’émotion
. - Is mise mise, mo ghrá– (je suis tout à toi mon amour)

Son jean est déboutonné, ses mains entravées ; leur peau en contact direct, des lèvres qui redécouvrent son corps, centimètre par centimètre et c’est rapidement une danse alanguie de corps qui se retrouvent encore, et qui étreignent la nuit de Los Angeles sous les soupirs et les gémissements de plaisir. Il n’aurait pas dû la laisser faire, peut-etre que non mais repousser la femme qu’il aimait au-delà de sa propre vie, cela lui était impossible. La nuit entière sera le témoin de leurs ébats, alcoolisé ou pas, besoin unique l’un de l’autre. Ca ne sera pas la dernière fois où durant cette nuit ils s’abandonneront à l’autre. Oubliant et franchissant des barrières qu’ils avaient pourtant montées autour d’eux.

Il s’était endormi contre elle vers le début de matinée abandonnant la partie avant le 5ème round, contre son dos, il l’enlaçait de son bras. Ils donnaient simplement l’image d’un couple épuisé par une nuit d’amour. Et il dormait. Profondément non pour l’épuisement de cette nuit en particulier, mais pour celles innombrables qui étaient restées blanches pour lui, emplies de solitude et de colère.




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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
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Invité
Ven 22 Nov - 19:47

Siobhan O’Sullivan
J'ai 33 ans ans et je vis à Los Angeles, Us, bientôt de retour à Belfast. Et ca va swinger. Dans la vie, je suis en cavale et je m'en sors avec des bleus. Sinon, grâce à un beau bordel, je suis célibataire, fiancée, je sais plus trop en fait et je le vis plutôt en prenant un jour après l’autre malgré l’amour fou et sans limite que je porte à cet impossible, irascible, insupportable Irlandais.
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Don't love. It's a trap!
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Vika Kerekes  NOM CRÉATEUR
Malgré l'alcool qui danse dans ses veines, Siobhan retrouve un sentiment de paix. Une partie de la peur qui ne cessait de la grignotter depuis que Neil l'a sorti de ces heures cauchemardesques s'est évanouie. Elle se sent à nouveau en sécurité avec lui, dans ses bras. A sa place. Librement, elle peut admettre combien il lui a manqué. Et le lui dire. Sans craindre de sentir son coeur s'effriter en morceaux. La sylphide se déplace un peu. Juste pour se lover encore un peu plus étroitement contre lui. Elle a besoin de sa présence physique, autant que la proximité que leurs âmes abimées redécouvrent peu à peu. Elle l'enlace plus étroitement sous le nuage trouble qui a envahit les prunelles absinthe. Comme si elle avait le pouvoir de le dissiper par l'étreinte de ses bras et la pression de ses lèvres contre les siennes. C'est lui qui lui donne un nouveau baiser. Chassant ses doutes, éclaircissant ses incertitudes. Le regard qu'il pose sur ces deux années qui les ont vu se trouver pour ne plus jamais se quitter est infaillible, invincible. Il redevient taquin, badin. Ses felures moins coupantes. Pourtant, les paumes de Siobhan glissent à plat contre son cou. Ses prunelles noisettes sont incertaines alors qu'elles sondent les jades de son amant. -Est ce que tu n'as jamais regretté? Si.. Si nous n'étions pas tombé amoureux, tu aurais eu Baile sous les barreaux depuis longtemps. Tu n'aurais pas eu besoin de vivre loin de ton fils...

Jamais elle n'aurait exigé de lui un tel sacrifice si elle avait été au courant de l'existence de Sean. Cette enquête a bouffé sa vie et l'a empeché de la mener comme bon lui semble. Est ce que ces deux ans en valaient vraiment la peine? Siobhan sait qu'elle n'est entière que lorsqu'il est à ses cotés. Mais elle a contribué à le faire sombrer plus en avant dans les marasmes de l'Ira. Au lieu de l'en protéger. Bien mieux que lui, pour avoir vécu toute sa vie à la frange de l'Armée républicaine, elle en connaissait la malsaine séduction. Malgré cela, ses mots meurent contre son cou - Je n'avais jamais vraiment vécu avant de te connaitre. Tout était plus vif, plus réel, plus intense dès que tu étais avec moi. mo ghrian agus mo ghealach.

Ce sentiment de déséquilibre passe sous la pointe d'un feutre et le sourire de Siobhan s'est élargie tant le dessin correspond parfaitement à son esprit du moment. Tellement marre de l'Ira. De la séparation imposée avec sa famille. De la brèche creusée entre Catham et Neil. De l'éloignement avec Niamh. Elle sait que les deux hommes ont eu des mots, que son frère est furieux envers son ancien ami. Il etait bien plus qu'un simple lieutenant. Cela, la rousse le comprend. Mais elle est certaine de pouvoir faire entendre raison à sa cloche de bois de grand frère. Elle aimerait assurer à Neil qu'il n'est pour rien dans l' évanouisssement necessaire de sa femme et de ses enfants mais ni l'un ni l'autre n'ont le gout pour ce genre de fable. Alors la rousse se contente d'acquiescer, acceptant que les deux hommes préfèrent régler leur différent loin de toute ingérence féminine. - Si tu penses que cela n'attirera pas trop l'attention sur eux, fais le. Mais... J'aimerais bien ne pas avoir à jouer les infirmières pour tous les deux une fois que vous aurez finit de... discuter!

Ils éclosent à nouveau l'un à l'autre. Fleurs de désert privées d'eau et de substances pendant trop longtemps. Osent à nouveau espérer qu'ils puissent être à nouveau les pièces complémentaires d'un même puzzle. Elle renverse la tete en arrière à sa question, un sourire d'elfe sylvain aux lèvres. Alors qu'elle se contente de le regarder quelques secondes. S'impregnant de tout ce qu'il Est et de tout ce qu'il est devenu. Une de ses main attrape l'une de ses siennes, juste pour jouer avec ses doigts, pianoter contre sa paume. Faisant courir quelques chatouilles le long de son poignet. Celui qu'il était avec elle n'avait que peu de ressemblance avec le visage offert au reste du monde. Siobhan n'a jamais eu peur de lui. Peur pour lui, souvent. L'absolu de son amour pour elle, rendu seconde par seconde avait pour égal le dédain présenté à ceux entravant son chemin -Mon doux, mon tendre. Tu l'as toujours été avec moi... enfin... -et cette fois son sourire s'ombre d'une pointe de vengeance. Alors qu'elle maintient sa main immobile de celle qui est platrée, l'autre picore son bras de ses ongles. Mélange de caresse et pression sur sa peau. -Jusqu'à ce que tu décides que c'était une bonne idée de menotter ta rousse au poignet fraichement cassé, j'entend. Brute épaisse. Je te jure que la prochaine que tu t'en sers... ca n'a pas intéret d'être pour les memes raisons!

Est ce que c'est un coup bas? Bien sur que c'en est un. Est ce qu'elle a honte? Pas une seule seconde! Sa main qui se libère de son emprise pour s'adoucir contre sa joue montre qu'il ne lui tient pas rigueur de ce petit coup de griffe. Evoquant à nouveau Sean et une photo qu'il lui a donné. Avant qu'elle ne se redresse net. Il est pas sérieux- Neil?! Tu n'as pas fait ca.... t'as pas osé faire ca?! -Parce que oui. Elle se souvient parfaitement du portrait. qu'il décrit. Et c'est une parmi les dizaines du genre. -Il va vraiment te choisir sa prof' de math, après ca! -En même temps... Ce genre de clichés loufoques, sans chercher l'angle et le fond parfait, pris sur le vif et simplement pour faire rire l'autre, ils en avaient des dizaines. Où... Où sont passées toutes leurs affaires, leurs photos, l'ordinateur contenant sa thèse notamment? Sa bague. Est ce que sont ses parents qui les ont récupérés ou est ce que l'Ira a tout détruit? Elle posera la question plus tard, alors que l'évocation de Paris se dessine, intangible. Inatteignable. Mais peut être que Cassie pourra passer quelques jours ici, une fois qu'ils y verront plus clairs? Ce flou sur les prochaines semaines pèsent plus sur Siobhan qu'elle ne le dira. En tout cas pas ce soir.

-Adorable? Ou ca? -Faisant mine de chercher dans la chambre de qui il peut bien parler. Sourire en coin et regard amusé de sa gestuelle outrancière. -Tu l'as caché dans ton armoire? Je t'ai dit que je voulais pas de chat! - Quand c'est plutot elle qui a tendance à ronronner sous ses mains qui la caressent et s'égarent sur sa peau. Avant qu'il ne redevienne gourmand, sensuel. Soupirant un massage de la part de sa belle. Le lui refuser ne l'effleure pas. Alors qu'ils esquissent compromis et nouvelles comprehension l'un de l'autre, miroir jumeaux de ses paumes sur sa nuque. -Je n'étais pas en colère, sourde à tout et toi en particulier, mo aingeal. Je ne t'avais pas encore perdu. -Et perdu le socle de toute son existence d'un seul mouvement. Un rire lourd de promesses à réaliser, à une remarque qui n'a rien d'anodin -Je ne crois pas que j'aurais eu beaucoup de suspicion en voyant une paire de menottes apparaître dans un de nos tiroirs. Ta plaque par contre... Je t'aime comme ca, Neil. Arrogant et pénible. Tu crois que voudrais que tu changes? Autant me taper Kennan, ce serait aussi fade.

Elle se penche par dessus son épaule, et offre un baiser à ces tempes grisonnantes. Lui accordant silencieusement le point dans ce match qui n'en est pas un. Pas vraiment. -Qu'est ce que tu veux, j'ai toujours un faible pour les hommes murs! Je ne peux pas renier ma nature! -Mais Siobhan n'aime pas la nature de ses paroles suivantes. Car elles sont baignées d'une force et d'une volonté absolue. Il en pense chacune des intonations. Ses mains se sont immobilisées sur ses épaules. La rousse se penche, ses mèches rousses encadrant leurs visages joints alors que sa joue s'appose contre la sienne. Son timbre est lacée d'acier. -On va avoir un probleme, mon adorable. Parce que si tu crois que je vais te laisser prendre des risques seul, tu te plantes, mais sévèrement. Où tu va, je vais. Je n'ai pas l'intention de vivre sans toi. Je l'ai fait pendant cinq ans, et ca me suffit. Je te le redis... Ce sera ensemble ou pas du tout.

Il n'aura pas le choix. Promesse silencieuse. Et déjà il est prêt à aller affronter un de hommes les plus dangereux pour laver un affront à son encontre. Jaloux. Protecteur. Amoureux. Dieu qu'elle adore son homme des cavernes. De baisers en caresses, Siobhan chasse son envie d'en découdre avec Gallagher. Lui fait tout oublier ce qui n'est pas elle. Au moins cette nuit. Il y a un refus un peu naif du lendemain. De simplement profiter de son corps blotti contre le sien. Avant qu'il n'exprime un besoin de sommeil, après un baiser qui aiguise une faim qui n'a plus rien de physique. La rousse aurait presque envie de le prendre au mot. Presque.

C'est en ballerine assassine qu'elle quitte ses bras, qu'elle l'abandonne sur le lit. Dans une chorégraphie inscrite dans chaque femme amoureuse. Siobhan n'aura aucune pitié, aucune clémence pour lui à cet instant. Il peut le lire dans le balancement de ses hanches et le miel de son regard posé sur lui. La rousse quitte ses vetements comme elle quitterait un masque de carnaval. Révélant la nature sensuelle dont elle ne se dépare jamais vraiment. Elle fait durer l'instant. Refuse de revenir trop vite vers lui, malgré les prunelles jade qui la dévorent. Malgré la flambée de désir qu'elle fait naitre et qu'elle n'a pas l'intention de laisser s'éteindre.

Chatte voluptueuse, elle revient vers lui dans la pénombre de sa chambre. Et il devrait bruler plus ardemment encore à l'éclat possessif qui se murmure dans ses gestes quand elle l'allonge sur le lit. Ses prunelles sillonnent son corps alangui au sien. Aux pulsations de son coeur, si intenses qu'elle entend presque ses battements. Sa voix, son timbre enroué de désir manque de la faire chavirer sur le champ. Il n'en sera rien. Les lèvres de Siobhan murmurent à son oreille. -Níl a fhios agat cad a chiallaíonn sé sin níos mó. Cuideoidh mé leat cuimhneamh, mo Absalóideach *Tu ne sais plus ce que cela signifie. Je vais t'aider à te souvenir, mon Absolu

Et pendant de longues minutes, de baisers en caresses, elle réclame tout ce qu'il a pu gaspiller avec d'autres, tous les parfums et les baisers qui ont pu s'imprimer en lui. Toutes les morsures et les coups de griffes qu'il a pu recevoir d'autres femmes. C'est avec une lenteur suave que la rousse retire son jean. Ecarte ses mains de son corps. Loin d'elle. Du bout des doigts, du bout des lèvres, du voile diaphane de ses cheveux, elle l'eveille. Siobhan prend un temps infini à suivre chaque frisson et chaque tressaillement, de leur point d'origine à leur douce mort, suivant leur vague sur sa peau satinée. Plusieurs fois, autant qu'il le faudra, elle écartera ses mains qui voudraient l'attirer à lui. Qui voudrait entraver son corps sinuant. Siobhan ne le tolérera pas. Lui interdisant d'un regard dévoyé. Pas maintenant. Viendra s'emparer de ses lèvres pour les relacher aussitot en baiser mutin. Effleure son membre, à peine, pour venir s'arrondir contre sa cheville. Jusqu'à ce que la peau de Neil soit un canevas vierge de toutes sensations sinon celles qu'elle lui insuffle. Jusqu'à ce qu'un seul baiser déposé sur son épaule lui donne l'impression d'etre traversé par une langue de feu. Jusqu'à ce que son souffle de lutine sur son cou lui arrache un gémissement torturé, que le contact de ses cheveux sorcière contre sa cuisse soit un éventail tactile. Alors seulement elle viendra à lui. Le prendra en elle. Profondément. Sans concession. Une délivrance? Siobhan est une déesse impitoyable. Une pretresse paienne qui n'acceptera que la reddition la plus complète. Une fois, deux fois alors qu'elle sent sa jouissance atteindre son apogée, la jeune femme modifiera le rythme de ses reins sur lui, la pression de ses seins sur son torse, la tendresse de ses baisers, retardant encore et encore son orgasme. Jusqu'à ce qu'un regard échangé les fasse basculer. Les arquant dans une jouissance qui l'entendra crier son nom.

Elle s'endort sur lui, épuisée, en sueur, rassasiée. Pour un temps. Avant qu'ils ne se reveillent ensemble, impossible assouvissement d'une absence meurtrière. Ils se mêleront l'un à l'autre, sans début ni fin, perdant conscience d' où commence son corps et ou termine celui de Neil. Siobhan perd le compte de leurs éveils, du plaisir qui les unis. Ils sombrent ensemble et pas un cauchemar ne la troublera, son bras en travers de sa taille, attrape-rêve.

Quand Siobhan se reveille, c'est un baiser à la douceur printanière qu'elle dépose à ses lèvres, sans troubler son sommeil. Le mal de crâne qui martèle ses tempes lui parait presque un doux châtiment pour les excès de la veille. Elle se souvient de tout. Et ne regrette rien. Pas un mot, pas un souffle. Un sourire quand la jeune femme voit pleinement le dessin au feutre qui orne sa peau. S'arracher de la chaleur de son corps est difficile, mais elle refuse de le rendre au monde. Son insupportable Irlandais à besoin de ces quelques heures d'oublis. La petite boite sur la table de nuit attire son regard. Irrésistiblement. Il n'y avait dans leur appartement de Belfast qui lui soit inaccessible. L'envie de fouiller dedans, de savoir ce qui peut être important pour ce Neil là est une tentation sauvage. Il lui faut une bonne dose de volonté pour s'en détourner. Pour choisir de ne pas entraver la vie privée de son Irlandais.

Avec précaution, Siobhan referme la porte de la chambre derrière elle. Son premier arret est pour la salle de bain. Elle déniche rapidement un comprimé d'aspirine qu'elle avale avec un peu d'eau. C'est en voyant sa collection de bandages et pansements qu'il lui vient une idée aussi saugrenue qu'infantile. Un pansement hydrophobe ne tarde pas à recouvrir le petit trefle maladroit. Lui, elle a envie de le garder sur sa peau. Le Fuek da Ira, lui... il disparaîtra sous la longue douche fraiche qu'elle s'accorde. Prenant à peine le temps de se sécher, elle passe sur son corps humide l'une des chemises d'un vert à peine esquissé de Neil, l'accrochant d'un bouton ou deux sur sa peau. Un café salvateur et un morceau de pain qu'elle vient grignoter sur la terrasse, profitant de cette matinée mordorée aux accents de renaissance. Rien ne saurait troubler le sentiment de bien-être qui s'est chevillée jusque dans ses veines. Pour la première fois depuis années, elle ressent avec un pincement brutal l'absence de l'anneau d'argent qui a orné son annulaire pendant quelques semaines.

Bien sur qu'il y a encore beaucoup à résoudre. Mais effleurant du bout d'un ongle le trèfle débarrassé de sa protection, la rousse se prend à croire qu'ils seront assez forts, assez unis pour surmonter les prochaines tempêtes à venir. Du moins avant qu'un coup de sonnette strident ne rompt la paix sereine qui regne dans l'appartement. Puis un second. Hors de question qu'il y en ait un troisieme. Si elle espère Charis, la rousse découvre qu'elle a envie de la connaitre d'avantage, l'Ange-gardien, elle n'est pas naive au point d'ouvrir sans précaution. La crosse d'un pistolet posé sur une console retrouve sa paume. Un coup d'oeil dans le judas et elle déverrouille avant que le doigt impatient ne s’apprête à sonner encore une fois. Je te jure que si tu le fais, tu te prend une balle. Siobhan ouvrira la porte, s'encadrant dans la chambranle. Si elle la laisse entrer dans l'appartement, c'est uniquement pour éviter un ramdam malvenu dans le couloir extérieur. La machoire serrée, elle ne pose pas l'arme. Pas envie. Néanmoins sans ôter la sécurité de la gâchette.

-Dégage. - Parce que franchement, elle a autant envie de voir cette femme que d'attraper le ténia. -Qu'est ce que tu veux, Lya?
Calville
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Préférence de jeu : Les deux
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Calville
Ven 22 Nov - 19:49

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.



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Mais bien sur ...

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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant


La belle histoire en résonnance de conte irlandais venait de trouver un rebondissement inattendu. Leur séparation cinq années plus tôt aurait pu être une bad end, déroulement normal pour deux etres opposés que tout devrait véritablement séparer. Pourtant. Leur amour caché derrière des caractères exécrables reprenait le devant de la scène pour que irlandais et Irlandaise reprennent le cour de l’histoire mis en pause.  Elle lui avait manqué, terriblement. Au-delà du sexe, au-delà de leur couple fusionnel, l’amie qu’elle avait aussi été pendant deux ans avait été autant perdue que la femme aimée. Parler de lui, parler d’elle, badiner, s’amuser, rire. Banalités essentielles dont il s’était privé pendant leur séparation. Déjà peu bavard à cette époque, il s’était totalement isolé des autres, de son ex, de ses collègues, seul son fils avait de lui le meilleur de sa personnalité. Sean lui manquait terriblement. Encore plus quand il savait qu’il loupait un pan de vie de ce petit gars.

Il voulait lui parler de Sio, lui dire combien il l’aimait, qu’elle ferait une super belle-maman. Longtemps pendant leur relation, et meme si il n’avait soufflé mot sur l’existence de son fils, il espérait des scènes en famille, avec cette rousse aujourd’hui alcoolisée entre ses bras et son fils. Soirée télé, soirée sortie, soirée mythologie, soirée devoirs. Espoirs vains jusqu’à présent, il n’avait pas été à la hauteur des deux, ni de ses propres rêves. Mais il retrouvait l’idée. Ici à cet instant. Saugrenue mais adorablement agréable. Son esprit était cotonneux de ce bien être. Son sourire rêveur loin des grimaces acerbes. Il n’y avait qu’elle pour réussir à faire disparaitre ombres et tristesses


Les baisers se font douceurs, les gestes se muent en tendresse, Lumière intense qui les réchauffe, vibrant et vrillant comme toujours entre eux. Venant poser ses deux mains entourant le visage quelque peu attristé de la jeune femme. Son regard vers prenant toute l’assurance des paroles qu’il allait prononcer, sans doute aucun dans le ton ou dans la forme : - Tu as une étonnante capacité à dire n’importe quoi Siobhan. Tendre sourire - Mon cœur, je n’ai aucun regret, sauf celui de t’avoir perdu. Baile est secondaire, il l’a été dès mon premier regard sur toi. Si tu n’as toujours pas compris ce que je veux te dire, c’est que tu es mon âme sœur. Je n’aimerais jamais que toi. Rien que toi.  Et Sean … Sean je l’avais déjà perdu en quittant Amy, ca a été très brutal entre nous, tu connais ma grande capacité à savoir toucher là où ça fait mal. Et je ne l’ai pas épargné elle non plus. J’essaie d’arranger tout ca aussi bien pour nous que pour les miens. Mais les blessures sont profondes d’un coté comme de l’autre. Peut-être que lorsque nous saurons où nous allons il sera plus facile de parler d’avenir ou de trouver les mots qui apaiseront que ce soit pour nous ou pour l’IRA.  

* constatation attristée de voir qu’il était encore dans le flou le plus total concernant Baile et ses potes. Il lui faudrait prendre des risques pour y voir plus clair. Risques qu’il ne se sentait pas encore de faire. Il n’était pas assez en forme, physiquement et moralement pour faire face à L’IRA. – Je n’aurai jamais lâché ma volonté de casser de l’IRA. Amy le savait, elle passait après. Toi tu as toujours été ma priorité. Et je sais que Sean va t’adorer.

Le murmure meurt contre son cou, souffle aux accents de chaleurs à la sensualité dejà exacerbée. Il aime ce qu’il entend. Il frissonne de cette déclaration, de ce souvenir d’eux qu’il n’avait jamais retrouvé dans aucun bras. Il est heureux, il est triste. Bonheur passé et vécu, bonheur qu’il a perdu. Le manque d’elle le saisit, agrippant son cœur de la peur irrationnelle que cet état ne dure ou ne s’aggrave, non il ne peut pas encore la perdre, ce serait trop dur , visage enfouis contre son cou :
- Je n’ai plus existé après toi. Il n’y avait qu’avec toi que je respirais, que je vivais sans me perdre. Tu me manque tellement Siobhan. Cri du cœur. Cri d’amour. Lèvres qui saisissent leurs jumelles. Les sentiments en montagnes russes ne les épargnent pas. Bonheur et tristesse en un mélange fluide allant venant mourant comme une vague sur la plage.

Le petit trèfle irlandais trouve sa place sur la peau douce de son ancienne fiancée. Il aime son rire chatouillé, il aime la voir détendue, loin des problèmes qui vont leur tomber dessus sous peu. Son rire est toujours resté gravée en lui, douce musique au léger hoquet, adorable. Cet interlude est salvateur. Indispensable. Touche d’humour qui s’imprime en eux et surtout sur elle. Il espère bêtement le feutre indélébile afin qu’elle garde la marque de lui sur elle. L’instant les garde dans sa bulle alors meme qu’ils évoquent un sujet plus complexe.

Sauver Niamh et les enfants. Ça a le don de bouleverser ses idées, de le mettre en une colère folle à savoir la jolie brune et ses petits en danger. IRA de merde ! Il sait le danger de s’impliquer là-dedans. Mais plus grand serait de les laisser seuls. Il a encore des contacts irlandais, des débiteurs qui  seront ravis de l’aider afin d ‘être débarrassés de leur dette
. – Ils sont déjà dans le collimateur de Baile, mais je te promets de faire ça discrètement, personne ne saura que je suis impliqué sauf si je me rends en Irlande. Il sait qu’elle le suivra alors il s’empresse d’ajouter : - si nous nous rendons en Irlande. * ce pouvait être une solution comme une autre, ensemble si proche du danger alors qu’on les cherche plus loin. Idée 4800 pour essayer de s’en sortir en un seul morceau*

L'attitude face à la photo qu’il a donnée à son fils le fait rire aux éclats. Il s’en doutait alors même de l’envoi quelques mois plus tôt. Il s’était interrogé à cette époque sur la réaction de Sio  si elle l’avait vu faire . Nul doute qu’elle se serait jeter sur l’ordinateur, débrancher la connexion ou l’assommer de baisers afin de lui faire oublier l’idée saugrenue d’envoyer cette photo-là. Mais c’était eux. Fous, lunatiques, amoureux. Si Sean voulait découvrir celle que son Père avait toujours dans son cœur, c’était le meilleur moyen. Paris et son évocation sont emmenés vers leurs frontières. Celles qu’ils ne pourront jamais approcher ou franchir, sauf miracle. Cependant le rêve est beau, intense, ce qui s’en suit l’est tout autant. Le massage les rapproche un peu plus encore. Les sensations renaissent en lui. Il se rend compte combien son corps est endolori par les coups reçus, les bleus jaunissent mais le corps a été marqué pour encore quelques temps. Des regrets ? Peut-être celui de ne pas être arrivé plus tôt avant que ce type ne se mette à la toucher. Ecœurement qu’elle ait subit cela. Sentiment qui s’éloigne à chaque passage de sa main sur sa peau. Le massage est inégal mais il s’en moque tant que durent les sensations. Quelques mots le font sourire, menottes et plaques. Peut-être sortira-t-il les premières pour autre chose qu’un rapport de force. L’œillade se font sur elle quand elle l’accuse ô combien méchamment de l’avoir menotté. – Il ne fallait pas faire ta sale gamine, mais si tu veux que j’use mes menottes à autre chose …. Hum non je ne vois pas, éclaires donc ma lanterne irlandaise sur ce que tu veux que je fasse avec des elles. L’évocation même de Kennan n’efface pas le sourire de Neil, cependant en bon et fier arrogant, il hausse le sourcil gauche et observa la taquine rousse – Si il te manque tant que cela je peux te le laisser en un seul morceau, tu n’es pas prête pour ma perfection masculine. Outré il le semblait alors qu’il reprenait sa place sur le lit, laissant paroles et massages se dérouler en douceur. A la toute vérité, il était juste amusé. Kennan n’avait jamais été un danger pour lui, juste un petit con qui avait cru avoir Siobhan à nouveau pour lui. Il n’avait jamais pu juger de la force de l’amour entre l’arrogant et la sorcière. Erreur fatale pour son égo. Encore plus quand l’Irlandais se jouait de lui en apparaissant chaque jour plus amoureux.

Une autre erreur cette fois ci commise par Neil était de ne pas inclure la jeune femme dans ses plans de vengeance, tuerie, mise en sécurité d’autrui. Il ne voulait pas que la crasse de l’IRA se mue sur elle, qu’elle ait –encore- à tuer ou se faire tuer. Il avait toujours été prompt à la tenir éloigner de ses affaires et surtout vouloir l’éloigner des affaires de l’organisation. Et comme de bien entendu, Siobhan n’en avait fait qu’à sa tête. Si l’un et l’autre commettaient la même erreur, ils iraient droit à leur perte. Ce qu’elle pouvait l’emmerder quand elle prenait une décision qu’il saurait inflexible à moins de la menotter dans une pièce insonorisée. L’idée tentante lui tira un sourire avant que le sérieux de sa décision ne reprenne le dessus. Et puis moment so cute quand elle parle de l’avoir perdu durant 5 ans. Elle a donc pensé à lui comme lui à elle ? Il l’aime Putain Oui. Au-delà de tout, obsession unique.- D'accord *mots simples à comprendre* - mais il va falloir nous faire une totale confiance, on redevient l’ombre l’un de l’autre. Ce n’est qu’à ce prix qu’on y arrivera. * il l’espérait*.

Tout semblait avoir été dit pour cette soirée. Le besoin d’autre chose se faisait ressentir. Les gestes un peu maladroits se transformaient en appel sensuel.  Mots et regards échangés criaient un amour qui renaissait. Fausses sorties, vrai désir. Et un corps féminin qui lui revenait encore aujourd’hui. Si l’après-midi avait été faite d’amour passion sans espoir de demain, folie de l’instant, le ton changeait. Pas de promesses, juste leur nature véritable qui se révélait au grand jour. Ils s’aimaient.

Les frontières étaient brisées, peut-être par un trop plein d’alcool, peut-être par un trop-plein d’un besoin vital qu’ils avaient caché derrière des barrières insurmontables et insupportables pendant ces cinq dernières années. C’était une erreur de lui faire l’amour alors qu’elle avait trop bu, mais il n’arrivait à repousser celle qui s’avançait vers lui, féline tentatrice qui semblait si sure d’elle. Demain serait un autre jour et il viendrait bien assez tôt. Ses baisers, ses caresses faisaient naitre en lui l’indicible envie de passer l’éternité à se faire torturer par sa rousse, à mourir de frissons, à la supplier de l’achever pour reprendre ensuite ses tortures. Siobhan avait toujours su comment le prendre et lui faire perdre la raison. Tout fier et arrogant qu’il avait toujours été, Elle avait été la seule à le connaitre si parfaitement pour lui faire ravaler ses défis. Pas de défi ce soir-là, juste l’envie brutale de la retrouver encore et encore. Elle avait dans le regard une volonté farouche de l’anéantir. Reddition sans condition sauf celle d’abdiquer par sa seule volonté. Une seule journée avait suffi à faire basculer ce couple qui se haïssait à s’être trop aimé. Abimés. Mutilés. Ils se reconstruisaient dans les bras l’un de l’autre. Rien n’était arrangé pour autant, mais il y avait l’espoir qui avait pris la place de la colère. L’amour. Le plaisir. L’épuisement. Et retour à la case départ. Aucune fin ne semblait assouvir une autre faim.


Enfin le repos les prit en tenaille entre ses mailles, laissant corps et esprits se reposer véritablement, sans doute, sans parole, sans autre envie que de se pelotonner contre la personne aimée.  Neil s’était abandonné à elle surement un peu trop. Il dormait véritablement, comme si il avait cinq années de sommeil apaisé à rattraper.


Une sonnerie. Quand? ou? pourquoi? Grognement. Ronflement.

********

Lya de son coté était bien décidée à retrouver l'irlandais et ses manières brutales. Il lui manquait. Amoureuse ? non. Mais elle aimait son comportement égocentrique, ses manières abruptes et son gout prononcé pour la violence; Il était né pour etre violent.Un coup sur la sonnette. Avec un peu de chance il aura viré son ex et ils pourront reprendre là où ils en étaient. L'idée la faire sourire. Lui plait. l'attire. Second coup de sonnette. Il doit dormir. Neil dormir ? Plutot rever, elle ne l'avait jamais vu fermer les yeux véritablement. Toujours sur le qui vive comme un animal traqué. Où il se fait désirer? Respiration avant d'avancer le doigt vers la sonnette mais son son geste est interrompu par l'ouverture de la porte. Et là ou elle s'attendait à voir un Irlandais grognon elle tombe sur sa ... , sa quoi au juste elle s'en moque;

- T’es encore là toi ? Je pensais qu’il t’aurait mis dehors rapidement. Les ex collantes c’est pas trop son truc. Rentrant dans l’appart en retirant son manteau, conquérante dans le salon, elle dévoile une robe rouge passion, pret au corps fin de la jeune asiatique. -  Ce que je veux ? Voir Neil et surtout pas toi. Maintenant tu te barres de mon chemin. Chez Neil l'envie de prouver à cette pimbêche qu'elle était en terrain conquis se faisait plus forte que l'envie d'etre sage. - Tu lui a s fais quoi pour qu'il te garde ici ? une histoire larmoyante et tu crois le récuperer ? Idiote. Prenant ses aises, elle regarde dans la cuisine, puis va vers la chambre de Neil, oui elle sait où elle est. La porte de la chambre est ouverte à la volée dévoilant un Flaherty qui n’a pas bougé d’une once depuis le départ de Siobhan du lit, pas même après les coups de sonnette. Nu comme le jour de sa naissance, au-dessus des couvertures, toujours tourné sur le côté où il tenait la rousse contre lui. Leurs vêtements sont toujours en vrac sur le sol, aussi bien ceux de Neil que d’autres plus féminins ; La porte est refermée le laissant encore dormir. mais le regard sombre et assassin qu'elle lance à Siobhan à l'effet de mille lances - sale garce tu as réussi à le mettre dans ton lit. Quand il va ouvrir les yeux sur toi, qu'il va voir que tu n'es qu'un vieux papier recyclé c’est moi qu’il appellera, je lui offre tout ce qu’il a besoin, du sexe, du hard, de la violence. Crois-moi il ne va pas se contenter d’un vague souvenir de toi.  Je l’attendrais parce que je SAIS qu’il va revenir.

***********

Neil entendait vaguement au loin des voix. Vraiment très loin. Non. Ne pas se lever. Grass’mat’, doonut, café, clope. Trop tot. Siobhan faisait trop de boucan elle .. Merde ! il se passait quelque chose, sautant du lit il enfila son jean presque en retombant sur le lit,  prenant son arme dans sa table de nuit et ouvrit la porte prêt à buter le premier qu’il verrait. Mais de « il » il n’y avait pas juste « elles ». Furies aux yeux de feu chacune se faisant la guerre dans un jeu d’intimidation. Merde la journée commencait mal.

- Lya ? Qu’est-ce tu fous ici ?
- Je suis venue te voir
- je t'ai dis de te casser hier.
- Ah. Attends à cause d'elle ?Je vois qu'elle te fait tourner la tete tu t'habille meme à l'envers. Mais je sais que tu vas vite passer à autre chose que cette .. je ne sais quoi. Je t'attendrais.
- Ly', t'es une conne. Déjà tu m'emmerdes le matin avant que j'ai bu mon café et ensuite quoi? on a baisé et alors ? Cette "je ne sais pas quoi" est la seule qui compte dans ma vie, alors toi et ta grande gueule vous vous cassez.

Effectivement son jean etait mis à l'envers et retombait sur sa chute de reins pret à glisser; Un regard à Sio qui avait gardé le silence, mais prete à bondir au prochain mot. Grognement intérieur, ce qu'il adorait ca. Sa jalousie etait brutale, encore pire que celle de Neil. Si lui n'arrivait pas à remettre les idées de lya en place, elle le ferait et il ne s'en porterait pas plus mal et murmure en passant devant elle
: - vas y doucement. Il savait. Il la laissait gérer. Il  remonta son jean tentant vaguement d'accrocher deux boutons à l'envers en allant dans la cuisine se faire un café et allumer la première clope du matin.




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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
Invité
Ven 22 Nov - 19:52

Siobhan O’Sullivan
J'ai 33 ans ans et je vis à Los Angeles, Us, bientôt de retour à Belfast. Et ca va swinger. Dans la vie, je suis en cavale et je m'en sors avec des bleus. Sinon, grâce à un beau bordel, je suis célibataire, fiancée, je sais plus trop en fait et je le vis plutôt en prenant un jour après l’autre malgré l’amour fou et sans limite que je porte à cet impossible, irascible, insupportable Irlandais.
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Don't love. It's a trap!
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Informations supplémentaires ici.


Vika Kerekes  NOM CRÉATEUR
Accoudée à la rambarde de la terrasse, une première tasse de café entre les mains, Siobhan connait un rare moment de sérénité. Neil dort encore, le corps alangui de trop de plaisir. Et elle se souvient parfaitement de son sommeil qui n'en était jamais vraiment un. Verrolé par le stress, les insomnies et un instinct à fleur de peau qui lui permettaient rarement un vrai repos. Qu'il sombre si profondément  malgré les menaces de l'Ira prouve à quel point, malgré tout ce qui les sépare, il lui fait à nouveau confiance. Combien il en avait besoin aussi, de pouvoir relacher, au moins quelques heures, son hyper vigilance. La rousse sait que rien ne viendra le pertuber, elle y veillera.

Malgré le mal de tête lancinant du à l'alcool avalé hier, la jeune femme n'a rien effacé de sa mémoire des échanges qu'ils ont eu. Certains détails ont beaux être flous, l'important s'est gravé dans sa mémoire comme si elle avait été sobre. Une gorge de café qu'elle boit lentement avec une promesse muette à l'égard de Neil. Quelques soient les moyens employés, elle fera tout en sorte pour qu'il raccomoder ses rapports avec Amy. Elle est surprise du peu de jalousie qu'elle ressent quand elle pense à son ex-femme. Ce n'est pas dans sa nature d'avoir la moindre sympathie pour celles qui ont partagées la vie de son amant. Il est bien plus que son Amant. Mais Amy? Peut être ce pour le regret sous jacent qui percait dans ses explications. Et c'est sans prendre en compte le manque vibrant de son Fils. Malgré elle, l'Irlandaise se crispe à la pensée de ce gamin éloigné de son père. Douloureux. Douloureux de savoir qu'il a un enfant d'une femme qu'il n'a pas su aimer. Qu'il n'ait pas  pu se reposer assez sur celle qu'il aimait pour partager le plus doux et le plus crucial de ses secrets. Qu'il soit flic est presque secondaire. Presque. Ils n'ont rien abordés de sa vie sous cet angle. Fuck Neil. Tu ne me rends pas la tache facile, mo ghra. Okay, love. J'ai pas tout à fait digéré ca, mais on reglera ca une fois que tu sera à nouveau réunis avec ton gosse et que tu fera partie intégrante de sa vie. Et si pour cela, il doit se racheter aux yeux de son ex, elle sera là pour s'assurer qu'il s'exécute autant de fois qu'il faudra pour que la mère de Sean perde son ressentiment et sache que son fils est en sécurité totale avec son père. Un petit rire étranglé. Ho, ce sera une période fun. Mais si ils vivent jusque là, c'est que les problèmes posés par O'Donaigh ont été neutralisés. Et le prix a payer en sera bien faible. Après tout, à quel point Madame Ex-Flaherty peut le detester? Un grognement désabusé. Si Neil a vraiment joué au con avec elle.... la réponse est sans limite.

Soupire mélancolique. Il y a trop de familles éclatées dans ses proches pour qu'elle puisse en faire l'impasse si facilement. La pensée de Niamh en cavale avec ses deux enfants est une épine profondément plantée. Elle répugne à l'idée qu'il s'expose à ses anciens contacts pour offrir une protection supplémentaire à l'epouse de Catham. Son amie a deja disparu dans la nature. Est ce vraiment raisonnable d'attirer l'attention indirectement sur elle?  Elle n'a confiance en aucun des Soldats. Tous vendront Neil immédiatement si ils pensent pouvoir gagner de l'influence auprès de Baile. Tous, sauf une poignée. Et le seul dont elle est absolument certaine, c'est Curtis Shaw. Catham lui a sauvé la vie lors d'une opération foireuse et son code de l'honneur est tel que le métis ne l'a jamais oublié. Ce qui n'a fait que renforcer les liens qui existaient deja entre son frère et lui. Entre Neil et Curtis, par contre, c'est plus... compliqué. Siobhan lève les yeux au ciel, visualisant parfaitement la tête de son Irlandais si elle ose suggérer ce nom là!  Qu'on la préserve de l'arrogance et des égos des mâles. Ils ont besoin d'alliés, pas de réveiller d'anciennes rivalités. Reposant son mug vide sur la petite table, Siobhan sait qu'il lui faudra convaincre le flic de ne pas sonder les eaux concernant Niamh. Catham y a déjà pourvu et ce serait trop dangereux pour les deux hommes.

Gosh, elle veux rentrer en Irlande. Elle passe une main dans ses cheveux humide, chassant les mèches qui sont rabatues sur son visage par le vent. Regler le problème directement avec  son oncle plutot que sous les balles d'un nombre bien trop important d'intermédiaire. Mais pourtant, elle ne peut effacer si rapidement la tentative d’enlèvement dont elle a été victime et ses conséquences. Si O'Donaigh etait au courant et avait approuvé l'attitude des américains, rien ne sera possible. Il leur faut des informations! Et son Insupportable a mis le doigt sur un élément crucial. Un retour en Irlande dans ces conditions implique qu'ils soient parfaitement unis. Indivisible et dépourvu du moindre doute sur le comportement de l'autre. Lucidité un peu acide. Ils s'en sont pas encore là. Ils sont loin d'avoir retrouvé un équilibre suffisant pour ce genre de folie. Sa terre natale devra attendre encore un peu. La Sorcière ne les conduira pas dans la gueule du loup alors qu'ils sont aussi dangereusement instable l'un envers l'autre.  Parce que si elle est tout à fait honnête envers elle même, Siobhan est franchement agacée de la facilité avec laquelle elle revient vers lui. En même pas une semaine, elle balaie des années de non dit et de silence. Faiblesse coupable dès qu'il concerné. Parce que.... si elle n'avait pas la moindre idée qu'il était à Los Angeles, il a admis facilement que l'inverse n'était pas vrai! A quel point est ce totalement dévoyé comme relation?! Pourtant, renier les sentiments éprouvés la nuit dernière serait se renier elle meme. Elle n'est capable d'autant d'hypocrisie.

C'est très simple au final. Elle l'aime, mais la colère qu'elle éprouve n'est pas totalement évanouie. Il y a encore beaucoup de ressentiment sur la manière dont elle a subit les conséquences du silence  et des omissions de Neil. Sans oublier un certain rouquin de trente-cinq ans toujours en prison qui attend que Baile décide de le faire buter. Elle ferme les yeux en refusant d'imaginer la rage que son frère va ventiler quand il va réaliser à quel point sa soeur est  toujours liée à son ancien meilleur ami et que rien ne pourra l'en détourner. Tout comme sa colère et son irritation envers l'endormi n'ont pas disparues, sont réelles sa détermination de rester à ses cotés et de vivre ce qui les attends avec lui. Elle  ne supporterait pas de le savoir prendre des risques sans qu'elle puisse tenter de le protéger, au moins un peu. Les heures qu'ils viennent de vivre n'avaient rien d'éphémères. Ils s'appartiennent. Ils sont encore meurtris et les cicatrices sont profondes. Ames soeurs qui peinent à retrouver leur chemin l'une vers l'autre.

Toutes ses réflexions et la plénitude de sa matinée sont fracassées par un coup de sonnette impérial. Puis plusieurs. Sans prendre le temps de s'habiller correctement, laissant ses longues jambes apparaître sous la chemise qui la couvre à peine, elle prend simplement le temps de récupérer un flingue.-Jamais de la vie ils ne pourront laisser autant d'armes trainer si Sean vient les voir. C'est pas du tout un environnement sécurisé pour un enfant!- que sa paume enlace sans même y penser, c'est avec un grognement agacé qu'elle ouvre la porte avant que Lya ne se permette un autre scandale. Machinalement, son doigt déverrouille le cran de sureté et se porte sur la gâchette. Il lui faut un effort de volonté conscient et réel pour ne pas la descendre juste à l'endroit où elle se tient.

-A quel point tu crois que Neil m'en voudra si je te met une balle dans la tête et que je fais disparaitre ton corps?
-La question est nonchalente. Trop nonchalente et Lya fait mine de ne pas avoir entendu. Difficile pourtant de faire abstraction de l'envie qui teinte le ton de la rousse. Sans compter qu'elle a effectivement une arme dans la main. Avec un soupire d'enfant gaté contrarié, Siobhan remet la sureté en place. Pose le pistolet. Parce qu'elle est d'humeur  à peu près magnanime, elle referme le battant blindé sans lui avoir explosé le crane entre les montants.  C'est un sourire absolument carnassier qui remonte les coins de ses lèvres à sa première phrase. -Tu n'as pas idée à quel point tu as raison, chérie.

Lya ne saura jamais à quel point elle vient d'éviter une gifle. Juste parce qu'elle a eu l'audace de mettre une robe d'un rouge un peu trop profond. Siobhan compose son visage. Mais si Neil a été dire à ses différentes maitresses qu'il aimait les voir vétue de rouge, elle va lui arracher les yeux. Pourtant, elle ne se place pas en travers de son chemin. Car elle se doute de l'endroit où l'asiatique va se diriger, et cela lui convient parfaitement. Pas un mot à ses provocations faciles. Elle attend le bon moment pour la mise à mort. Les deux femmes se dirigent vers le fond de l'appartement, l'une pestant, l'autre silencieuse. Et quand Lya ouvre la chambre de Neil, Siobhan l'écarte de la chambranle d'un coup de rein pour rentrer. Venant ouvrir la fenètre sans lui dissimuler la vision du jeune homme endormi. La pièce est encore lourde des effluves de sperme, cyprine et sueur de la nuit écoulée. De ce parfum unique qui murmure les ébats de luxure à peine passé. La pièce résonne encore des échos de leurs cris et du plaisir partagé. Une vision bien plus explicite que des mots. Elle se penche sur lui et l'effleure du plat de la main, observant la manière instinctive dont il se tourne, Tournesol vers le Soleil, vers elle pour mieux suivre la caresse lascive sur son épiderme encore sensible. Avant qu'elle ne remonte le drap, dissimulant sa nudité à Lya.

Qui est refermée sans être claquée, un miracle. Siobhan alors fait face à la brune. L'index sur la bouche, réflexion moqueuse. -Techniquement, c'est sa chambre. Donc pour être exacte, tu devrais dire qu'il m'a mise dans son lit, tu ne crois pas?  Il n'a pas besoin d'ouvrir les yeux sur moi. Il sait déjà tout de moi. Par coeur. Plein de fois. -elle revient vers la cuisine où elle rallume la machine à café pour une seconde tasse. Avant de se tourner à demi  vers Lya, terriblement sarcastique - Est ce qu'il t'a déjà fait son truc, tu sais... celui avec ses doigts et sa langue, quand il.... -Grimace de fausse compassion - Non, bien sur que non. Je vois pas comment il aurait pu avoir envie de  te toucher avec sa langue. Si il s'est limité au hard avec toi, je te plains. Tu as loupé le meilleur. - La Succube revient vers le salon, son sourire s'agrandissant à mesure que Lya creuse sa disparition sans en avoir conscience. -J'espère que tu as pris un bon livre, parce que tu va l'attendre longtemps. Je te conseille un dictionnaire ou la bible. Tu peux poireauter tant que tu veux, tant que c'est hors de nos yeux.

C'est l'apparition de Neil qui va finir d'envenimer la tension entre les deux femmes. Parce que finalement, la rousse est calme. Trop calme. Ce qui est bien plus dangereux, et il le sait parfaitement. Visiblement Lya attendait autre chose de son amant. Siobhan aurait pu lui dire qu'elle allait droit dans le mur. Il sait. D'un regard plongé dans les prunelles miel et il devine qu'il en faudra peu. Il passe devant elle à la frôler et avant qu'il ne puisse s'éloigner, la Sorcière enroule un bras autour de sa taille. Le ramenant puis le maintenant contre elle. Si le dos de Neil est présenté à Lya, Siobhan la regarde droit dans les yeux alors qu'elle murmure contre les lèvres de son double, suffisamment audible pourtant pour etre certaine que l'asiatique entende sans comprendre. - a chodail tú go maith, mo phrionsa? *tu as bien dormi? -Elle pourrait s'arrêter là bien sur, mais Siobhan n'est pas du genre à avoir de la pitié. Ses prunelles  résolument plantées dans celles de sa rivale, elle l'embrasse, longuement. Dans un baiser qui n'a rien de tendre. Qui est entièrement possessif et un brin dominateur, ses mains ne sont pas plus en reste, caressant sans ambage son dos et glissant sur la chute de rein largement dénudé par son jean débraillé. Elle se fera pardonner plus tard de le traiter comme un boytoy. Là, elle avait un message à faire passer. Enfin, elle le relache, le laissant rejoindre la cuisine et son café pret à être servi. -Chéri, tu nous préparerais des oeufs bénédicts comme tu le faisais de temps en temps à Belfast? Ca fait une éternité que j'en ai pas mangé. Je te rejoins dès que j'ai fini de sortir la poubelle.

Et avant même que Lya ait eu le temps de laisser libre cours à son indignation et à sa colère, l'Irlandaise a agit. D'un mouvement brutal,  elle plaque la jeune femme bien plus frèle qu'elle contre le mur, la maintenant en équilibre sur le bout de ses orteils, son bras au poignet platré en travers de sa gorge, bloquant efficacement son arrivée d'oxygène.  Elle attendra que le visage de l'infidèle tourne à une couleur pas tout à fait naturelle, indifférente aux coups qu'elle peut recevoir, bien trop faible pour être efficace, pour relâcher la pression qu'elle exerce sur sa trachée. Lui permettant une respiration un peu plus libre. -Ne pas avoir peur de moi est une erreur, chérie. Vraiment. Tu prétend aimer la violence? Je pense que tu n'aimes que la violence de salon. La violence? la vraie, celle qui est crade, pue la merde et vient des tripes, tu ne la connais pas. -Pour appuyer ses paroles, elle décoche un violent coup de poing de sa main valide dans le creux du ventre de sa victime, sans lui permettre de se plier. -Celle qui fait Vraiment mal. Oui. Ce genre là. -Elle vient se pencher à l'oreille de Lya pour murmurer. -Il y a peine une huitaine de nuits, j'ai vu Neil exploser le crâne d'un homme à mains nus, à avoir de la cervelle jusqu'au coude. Parce qu'il allait me blesser.  Toujours envie de hard, chérie? Tu ne sais pas ce que c'est vraiment. Arrete de croire qu'il s'agit d'une version moins édulcorée des Fiftyshades.

Elle impose ses lèvres sur les siennes, ayant une pleine conscience de la révulsion qu'elle provoque chez elle. Siobhan n'a aucune hésitation à piller sa bouche de sa langue. Lui imposant son contact pendant de longues secondes. Avant de souffler contre sa bouche libérée - Un jour,  je te raconterais la manière dont il m'a baisé dans notre douche à Belfast. Je crois bien qu'il m'a fait jouir tellement fort cette fois là que j'ai perdu connaissance quelques secondes. J'ai toujours eu une légère attirance pour les femmes, mais tu vois, dans mon milieu,  les lesbiennes ou les bi  étaient très mal vues, et je ne parle même pas des hommes qui pouvaient etre homosexuels,  donc je n'ai jamais expérimenté. Ensuite j'ai rencontré Neil, et franchement, toutes personnes qui n'étaient pas lui a disparu de mon esprit. Tu veux du hard, du sexe et de la violence, Poupée? Ne me tente pas, ca ne me déplairait pas de te les donner. Si tu crois que dans notre couple, il n'y a que Neil qui soit dominant, tu te trompes salement, ca me pourrait plaire de t'avoir en plante verte dans notre salon, tant que tu  n'ouvres ta jolie bouche que pour sucer. -Faux. Si elle peux aimer ce genre de jeu et expérimenter avec une femme serait loin de lui déplaire, les imposer à celle-ci la dégoute. Même à Lya, elle n'infligerait pas des relations qui irait contre sa volonté, mais as t'elle vraiment besoin de le savoir? Ce qu'elle veux vraiment c'est lui faire peur. Réellement peur, au point que tout idée d'être touché par Neil lui donne envie de se rouler en boule sur elle meme jusqu'à ce que la pulsion disparaisse.  -Tu ne sais pas ce dont  il est  vraiment capable, moi oui et je ne l'en aime que plus encore.  Tu n'es pas de notre monde. Tu es faible. Rentre chez toi.

Enfin, elle s'écarte d'elle. La relache. La laisse retomber sans plus se soucier d'elle. Sans un regard, elle se détourne. Sans même se donner la peine de s'assurer si elle quitte ou non l'appartement. Lya n'a plus d'importance. Qu'elle reste ou parte, pour Siobhan, elle n'existe plus. Elle rejoint la cuisine où elle s'assoie sur le comptoir, sans se soucier de l'indécence sensuelle de son absence de tenue. La chemise de Neil n'étant qu'un faible paravent à sa nudité. Pendant plusieurs minutes, elle se contente de l'observer en silence. De se laisser gagner à nouveau par ce sentiment de normalité qui se dégage de ce tableau serein, de Neil en train de préparer le petit dejeuner, remontant régulièrement un jean qui refuse obstinément de rester sur ses hanches. . Un froncement de sourcil pourtant en voyant la bouteille  de whisky  ouverte sur le plan de  travail non loin de lui. Sans doute celle qu'elle a mis à mal la veille au soir.  Elle n'a pas envie de remettre le sujet sur le tapis, surtout après la manière dont elle a bu elle même. Mais.. Mais bordel, elle n'a plus envie qu'il ait la moindre goutte d'alcool dans le sang.  Sauf que faire la moindre reflexion  à ce sujet pourrait rallumer les tensions entre eux. La rousse s'y refuse.  En y réfléchissant, Siobhan est plutot fière d'elle pour ne pas avoir encore allumé de cigarettes. Sa consommations devenait hallucinante. Hummm non, c'est pas le moment de saouler Neil sur ce point. Même si lui aussi fume horriblement trop.  Surtout qu'elle ignore si Lya est partie ou non. Merde. Y a aussi un nombre impressionnant d'armes dont elle pourrait avoir envie de servir si elle pête vraiment les plombs. Mais elle ne le croit pas non plus. L'asiatique n'a pas assez de tripes pour essayer de la buter. Et rien que pour le fun, Siobhan aimerait bien la voir essayer, tiens. Elle risque de ne pas trop aimer la réaction de Neil, si elle braque la rousse. Sourire secret qui fleurit sur ses lèvres à cette idée. Chéri, à combien tu estimes nos chances de survie si on rentre en Irlande aujourd'hui? Ho oui, pourquoi pas, c'est léger comme sujet de conversation pour débuter la journée. Elle ne donnera pas voix à sa question. Là encore, ce n'est pas le bon moment. -Je veux me faire tatouer le trefle que tu as dessiné hier, est ce qui jaillit à brûle-pourpoint de sa bouche. La surprenant elle même tant c'était loin de son esprit. -Et manger. J'ai super faim. Je suis juste affamée. J'ai l'impression de ne rien avoir avalé depuis des lustres. -Pas faux. Entre les oeufs brouillés il y un siecle et demi auparavant, les trois nachos de la veille et leur nuit, il y a de quoi avoir un peu d’appétit. Et tant pis si Lya fait un commentaire du haut de son 36 tout mouillé. Connasse.
Calville
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Calville
Ven 22 Nov - 19:53

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.



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Mais bien sur ...

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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant
Le réveil avait été vif et en fanfare par la discussion qui semblait monter dans le ton du moins pour l’une des protagonistes. Tiré de son sommeil profond par des voix de femmes. Il n’avait pas reconnu la voix de Lya, mais celle de Sio se détachait, accent irlandais connu par cœur, oblige. La peur l’avait saisi d’un coup de ne pas avoir été réveillé à ce souci qui survenait. Et si un des types d’O’maley avait voulu les surprendre au levé du lit, Et si quelqu’un menaçait Siobhan, et si et si … Il n’avait pas saisi à quel point il était fatigué, à quel point simplement retrouver Siobhan changeait tout dans sa vie. Serein avec elle. Apeuré pour elle. Mais dans le ton de Siobhan aucune peur, juste une étrange froideur quand on connait la chaleur de son cœur. Flingue sorti, pantalon à peine enfilé il n’aurait eu aucune hésitation à faire de son appartement un champ de mort contre celui ou celle qui oserait s’en prendre à sa rouquine. Voir la jeune brune lui faire face à la sortie de sa chambre apaisa ses craintes mais renforça son idée. Ils n’étaient pas à l’abri ici. Et puis ce fut poule caquetante qui l’interpella. Très mauvaise idée. Pour tout avouer si il avait pu entendre Lya quelques instants plus tot, il aurait surement acquiescé sur un point, il a horreur des ex collantes, qu’elles aient été coup d’un soir ou de plusieurs. Clair dès le premier verre offert, ou dès un regard d’attrait, il ne voulait rien de plus que passer une bonne nuit à baiser.

Le reste ? Il laissait ca aux princes charmants dont il est  éloigné par les manières et les paroles. Neil était un rustre solitaire. Une seule personne pouvait le faire changer d’avis sur une vie de couple et elle se tenait devant Lya en chemise masculine qu’elle portait à merveille.  Elle sentait bon, elle était belle, soleil de feu dans sa vie. Si il n’avait pas retrouvé Siobhan, voir la jolie asiatique chez lui, de si bon matin aurait pu lui plaire – ou pas- . Non. Pas du tout. Cela ne s’était jamais produit, et ne se produirait jamais. Elle l’emmerde déjà en gémissant demandes, ordres et attaque sur Siobhan. Elle fait chier. Elle n’a pas encore compris. Déjà on ne lui parle pas avant son café et sa clope. Ensuite, de quel droit elle revient chez lui pour lui prendre la tête. Enfin on ne s’en prend pas à sa rousse. Jamais. Sous aucun prétexte. Les femmes sont chiantes au possible. Quelle idée aussi de coucher avec des folles hystériques qui n’aiment que les rapports limite sado. C’est toi l’idiot dans l’histoire Flaherty.

Il ne veut pas lui parler. Pas la voir. Prêt à lui prendre le bras et la sortir de chez lui manu militari. Du déjà-vu. La veille. Seulement la veille. Pourtant on aurait dit que 1 mois facile était passé depuis sa sortie ... Soupire. Tête des mauvais jours avant de croiser un regard. Son regard de miel enragé. Il devine. Il sait. Il s’en moque. Passant devant Siobhan, il lui laisse Lya en sacrifice. Amuse-toi chérie, ça me fera des vacances. Le message sera surement plus complet et compréhensible de la part de la rousse que de lui-même. Lya prend ses élans  impulsifs comme un jeu, sauf que là il ne veut pas jouer, et il serait véritablement capable de lui faire mal, chose de certaines elle n’apprécierait pas du tout. Ne pas jouer avec elle ... ou peut-être juste un peu. Il se plie au baiser possessif de Siobhan l’observant alors qu’elle a le regard fixé sur la jeune femme derrière lui. Marquant son territoire, achevant les derniers espoirs, brisant les dernières brimades. Coup fatal. Etre à Siobhan ? Il l’est de toute façon autant que cela leur serve. Boytoy ? Elle lui paiera ca plus tard - Ní leor. Tá bean uafásach agam a rinne grá dom gach oíche.(Pas assez. J'ai une terrible femme qui m'a fait l'amour toute la nuit.). C'est lui qui, à son tour, marque l'appartenance de la rousse à son cercle vital. sa main venant se glisser sur la joue éprouvée encore de quelques bleus avant de saisir ses levres longuement.

Il s’éloigne. Laissant le futur champ de bataille du salon aux deux combattantes.  Il pourrait se sentir flatter de voir deux beautés aussi différentes se disputer ses faveurs. Mais là il veut juste se plonger dans les bras de son irlandaise et ne plus en sortir. Elle a déjà gagné avant même d‘avoir à prouver à qui que ce soit sa valeur au combat. Mais il la laisse faire, il sait que ca sera un combat définitif et le choc est brutal pour la jeune asiatique. Plaquée au mur, frappée au ventre. Malmené de tout coté. Heureusement que Neil avait demandé à son ancienne fiancée d’y aller doucement. Il n’intervient pas. Fumant tranquillement alors qu’il prend les œufs et le reste des ingrédients dans le frigo. Œufs benedict ? L’idée n’est pas mauvaise. Les souvenirs reviennent. Eux à Belfast. La cuisine, champ de leur amour quand ils ne Un et indivisible. Putain quel gâchis ! Elle lui manque. Ils lui manquent. Pourtant loin de céder à ce désespoir de base il se laisse porter par cette nuit d’amour dont il a encore quelques frissons de sueurs sur la peau, ce que Siobhan lui a fait cette nuit sera à jamais gravé comme l’une des plus belles nuits passées ensemble. Et maintenant ? a-t-elle oublié ? Non .. Ce baiser possessif était un message limpide pour tous, aussi bien pour Lya que pour lui. Il est à elle. Oubliant l’asiatique qui en prenait plein la gueule, oubliant ses peurs, ses doutes. Sio est avec lui et ne semblait pas vouloir partir. Et pour ajouter au tout, il mourrait de faim. Faim tout court. Faim de la rousse qui expliquait à Lya ce qu’il faut pour la faire fuir définitivement.

Le rappel de leur nuit dans la maison des membres de l’IRA n’est pas l’exemple qu’il aurait dévoilé à une femme de flic.  Enfin presque pas. Elle tapait fort dès le début, brutalisant le corps et l’esprit d’un seul coup porté comme il fallait. Rappel d’un souvenir sanglant comme il n’en avait pas commis depuis des années. Il ne se souvenait pas du type en lui-même, juste de la vague sensation poisseuse et gluante sous ses poings. Cette nuit-là il avait perdu le peu d’humanité qu’il lui restait depuis que Siobhan l’avait quitté. Aucun regret. Aucune hésitation. Il le ferait à nouveau si la situation venait à se représenter. Ce batard avait osé la toucher. Il n’avait eu que ce qu’il méritait, et encore, Neil aurait dû lui couper les couilles et les lui faire bouffer. Pourtant de lui ou de Sio , il est à se demander qui est le plus terrible des deux. Neil est de la force brute, brutale, physique. Sio tape plus bas, elle meurtri l’esprit et le corps. Elle ne se trompe pas sur ce point : ils sont nés violence, innée en eux, brutale. Nécessaire à leur survie.

Siobhan est une garce. Une vraie de vraie. Combien de fois -quand elle le titillait avec le grand black à Belfast- lui avait-il dit. Il adorait même ce côté-là, allié à la possessivité et la jalousie. Elle est juste un monstre mortel, cruel, vénéneux. Si elle aime son absolue violence, si elle a fini par l’accepter, la réciproque est confirmée en la voyant détruire l’ego sexuel de Lya. Un baiser forcé –sous le regard largement étonné de Neil – et elle l’abandonne sur le sol du salon, comme si elle n’avait jamais existé. Terrible irlandaise.  Adorable Irlandaise. Ce qu’il pouvait l’aimer quand elle redevenait elle-meme.

Elle revient vers lui alors qu’il dépose une première assiette fumante devant la rousse qui avait dans le regard quelque chose de changé, vague satisfaction d'avoir mis l'ennemie à terre. Ils vont devoir parler ensemble de cette nuit, de leur journée de la veille qui les a vu se retrouver également. Ils ne savent pas où ils vont ainsi, mais ca sera ensemble ou rien du tout. Roméo et Juliette des temps modernes.
La question se fait latente, est-ce qu’elle se souvient de tout, est-ce qu’elle regrette ? mais la réponse ne tarde pas en la voyant s’asseoir sur le comptoir. Bien sur beaucoup de jeu pour Lya mais le reste est pour lui.

- Mon trefle ? sérieusement ? Oui elle semblait sincère dans sa décision. C'était mignon. Inconvenant, incongru mais mignon. Inconsciente du danger ou contraire sachant trop ce qui les attendait, un dernier morceau de bonheur, petit bulle qui échappe encore à la mocheté de leur monde. L'idée d'un nouveau tatouage à eux lui plait. Plaisirs superflus. Essentiels. -  Il y a un tatoueur pas loin d’ici,. Je veux un tatouage à Nous. Si tu me parles d'un chaton je te le fais tatouer sur le visage. Sourire. Il n'avait aucune obligation de la suivre dans ce délire matinal et ne le ressentait pas non plus comme cela. Mais la symbolique d'un nouveau dessin jumeau de leur appartenance l'un à l'autre lui plaisait malgré tout. Je suis à toi, tu es à moi. Mais avant de s'abandonner à cette folie marquante, il fallait fignoler un petit détail. Posant l'assiette avec le second oeuf sur le plan de travail sur lequel la rousse dominait la vue sur l'appartement, il se rapprocha de Lya qui était toujours au sol à la limite de la prostration. Et s'accroupi en en la regardant essayer d'absorber ce qui venait de se passer.

- Lya, Lya je t’avais dis de ne pas revenir. * l’aidant à se relever en la prenant par le bras* - Maintenant tu vas rentrer chez toi, et retrouver ton mari. Tu vas oublier que tu nous as vu, tu vas oublier ce que tu as entendu. Si je te revois encore, ou si je vois un flic dans le coin ou si la moindre rumeur me parvient, je crois que je ne pourrais plus me contrôler. Tu as bien compris ce que je t'ai dis.
- Neil qui es tu vraiment ? Tu n'es pas flic c’est ça ?
Leger sourire en la raccompagnant à la porte – Ne revient plus et oublies nous * Derniers mots qu’elle entend avant qu’il ne claque la porte à son nez repartant dans la cuisine où attendait une rousse affamée.- C'est une femme de flic, je n'ai pas envie qu'elle nous fasse avoir les bleus sur le dos, on a dejà assez de problèmes comme ca. Et Non tu ne la buttes pas, meme si c'est très tentant pour toi . Tirant une longe bouffée  sur sa cigarette en observant cette femme impitoyable. Il avait réflechis durant les quelques instants qui s’étaient écoulés. - Nous partirons dans quelques jours. Là on va sortir un peu. Pas de magasin mais j'ai besoin de me renseigner et il faut aussi qu'on t’entraîne. Il va nous falloir un max d'armes. Tu veux te battre? On va se battre. Il n'y aura pas de pitié Siobhan. Aucune. Et peu importe si nous connaissons ceux qui vont nous faire face. Ils vont être là pour nous buter, pas pour tailler une bavette. Est-ce que tu es prête à tuer quelqu'un et recommencer encore et encore jusqu'au moment où nous serons libres ? Je n'ai pas envie de d’entraîner la dedans. Encore moins que tu aies à vivre avec un mort sur la conscience, mais je vais avoir besoin de toi, je n'y arriverais pas seul. Et comme je sais que tu en as assez de rester ici, et que de toute façon tu n'en feras qu'à ta tête, je t'embarque Rouquine. Mais avant * Venant devant elle se glissant entre ses jambes posant les mains derrière elle sur le plan de travail* - Il faut que je récupère ma chemise.

Ce n'est qu'une heure plus tard que le couple commença à se préparer à bouger, ils avaient eu ... une autre priorité. Les jours tranquilles toucheraient bientot à leur fin et il fallait avancer. Il était grand temps d'abattre certaines pièces. Traqué ou Traquant là serait toute la nuance pour eux.Il partit dans le couloir chercher la hache d'incendie et revient dans sa chambre pendant que la rousse s’habillait et le trou qu'il avait déjà creusé dans son mur- pour en sortir la boite qui trônait sur sa table de nuit - fut agrandis à grand coups de hache. Un sac de sport de toile noir en fut extrait, posé sur le lit et ouvert. A l'intérieur de l'argent. Des millions surement. Il n'avait jamais compté. Et deux plaques. - On va les appâter avec ça. Quoi? Tu croyais que c'était uniquement pour me casser la gueule qu'ils voulaient tant me retrouver? Tu as encore beaucoup de choses à apprendre chérie.J'ai fais raté leur dernière Opération, et j'ai récupéré le fric. Ce que j'ignorais c’était ça * montrant les plaques* c'est devenu mon assurance vie. Notre assurance vie. Baile veut nous buter, mais pas avant d'avoir récupéré fric et plaques. Ca nous laisse un créneau plus que suffisant.

Clin d'oeil complice en saisissant quelques liasses qu'il fourra dans un sac à dos - Le plan. On déverse un peu ce fric à qui de droit. On appâte. On remonte la ligne et on voit qui en sort et combien. Ces billets sont aussi traçables qu'une fusée éclairante dans la nuit. * Prenant la boite il déversa ce qui s'y trouvait sur le lit. Quelques papiers, des rapports, une autre photo avec le trio Catham-Sio et Neil, des balles, des passeports qu'il prit et une bague. Sa Bague, qu'il avait gardé après qu'elle lui ait balancé lors de ses aveux en Irlande. Ses gestes certains furent stoppés en la voyant. Souvenirs autant douloureux que magnifiques d’une vie qu’il avait eue et perdue. Tant et tant de choses leur étaient arrivées. Prenant l’anneau  il s’avança vers elle - Je sais que .. * posant la bague dans sa main et la refermant * - Que rien n'est arrangé, loin de là, que tu as des questions encore et encore, que tu es loin de pensées maritales, que tu es très en colère et peut-etre meme que tu regrettes notre nuit. Mais cet anneau est à toi, il l’a toujours été. Et Il t'attend depuis 5 ans, il n'a rien à faire dans une boite. Quand tu es partie, je crois que je ne pouvais pas me résoudre à tout abandonner alors je l'ai ramassé et gardé avec moi. Sa voix continua sa descente dans les tréfonds de sa propre tristesse - On aurait fait des mariés d'enfer. Vague sourire. A peine sincère. Trop grave dans ce froncement de sourcil caractéristique. C'était trop de choses à encaisser, même pour lui. Il s'éloigna faisant mine de s'occuper à prendre quelques trucs nécessaires pour leur sortie. Plus que tout il ne voulait voir ce qu'elle ferait de ce symbole d'union qui avait été le leur. - Dépèche toi il faut qu'on y aille.



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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
Invité
Ven 22 Nov - 20:33

Siobhan O’Sullivan
J'ai 33 ans ans et je vis à Los Angeles, Us, bientôt de retour à Belfast. Et ca va swinger. Dans la vie, je suis en cavale et je m'en sors avec des bleus. Sinon, grâce à un beau bordel, je suis célibataire, fiancée, je sais plus trop en fait et je le vis plutôt en prenant un jour après l’autre malgré l’amour fou et sans limite que je porte à cet impossible, irascible, insupportable Irlandais.
Karma is a.... Do NOT talk to me about Karma, I'll kill you! ~Neil et Siobhan, part 1~ [Avertissement : sujet violent] ~Calville~ - Page 5 Giphy
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Don't love. It's a trap!
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Informations supplémentaires ici.


Vika Kerekes  NOM CRÉATEUR
La violence aveugle et brutale ne faisait plus partie de sa vie. Elle en avait presque oublié la saveur pimenté et la cinglure sur son esprit. La rousse s'était construit un monde plus doux, plus calme, plus aspetisé. Plus terne aussi. Dont seules quelques rares éclats illuminaient sa grisaille. Le retour de Neil signe aussi l'avenement des couleurs vivaces et impériales. Son caractère retrouve ses aspérités les plus brutales et ses tranchants les plus affutés. Peu à peu, elle se dépare de sa peau d'agnelle pour retrouver sa nature de Louve. Et c'est Lya, en revenant sur son territoire qui en fais les frais. De manière aussi spectaculaire qu'impitoyable. La nuit qu'elle vient de passer avec son ancien fiancé, les heures lourdes qui l'ont précédées ont modifiées intensement ce qu'elle voyait de son futur. Un retour aux accents suicidaires en Irlande est hors de question. Plus maintenant. Plus après avoir retrouvé son Eclat Vif-Argent.Une évidence qui chasse tous les doutes. Qui se fait baume des souffrances passées. Il est l'autre moitié de son puzzle tout comme elle complete son ame déchirée de trop d'epreuves. L'Asiatique, en réveillant une jalousie endormie et interdite, est une victime toute trouvée. Flambeau de colère que Siobhan ne parvient pas à contenir.

Neil cristalise par sa présence encore mal réveillée les tensions entre les deux femmes. Mais l'Irlandaise n'avait pas eu besoin de cela. Lya n'est qu'un objet qui assoit la certitude que les retrouvailles ameres et destructrices ont laissés la place à une aube tout aussi compliquée, mais plus lumineuse. Il pourrait l'arreter. D'un geste ou d'une parole. Il lui laisse toute liberté. Et c'est dans un baiser qu'ils scellent un pacte qui les voit renaitre, Phoenix eblouissant. Et dangereux. Terriblement dangereux pour ceux qui voudraient les entraver. L'Irlandais abandonne son ancienne amante en sacrifice sur l'autel de ce Nous balbutiant. Il n'avait pas d'autres choix, Siobhan n'aurait pas accepté moins. Elle décime et arrache tout songe d'une réunion entre Lya et Neil. S'assure que celle -ci comprenne parfaitement que celui qui a partagé quelques nuits avec elle ne lui a jamais dévoilé la réalité de ses pulsions et de son visage. Bien plus sombre que tout ce qu'elle pouvait imaginer. Confier quelques bribes des évenements récents ne la dérange pas. Le ménage a du être fait dans la maison dès le lendemain. Sans compter qu'elle ne donne aucun éléments concrets pouvant remonter jusqu'au flic en roue libre. Mais l'éclat d'épouvante, le recul net des ambitions erotiques de la donzelle, sont très bien percus. C'est sur un dernier avertissement qu'elle la laisse retomber à terre, sans plus d'attention.

Préférant rejoindre Neil qui vient de finir de pocher les oeufs et acheve de faire épaissir la sauce hollandaise. La jeune femme pioche dans l'assiette offerte à même le comptoir. Bien trop affamée pour faire attendre plus longtemps le muffin tiede. Et déclare tranquillement qu'elle a l'intention d'ancrer dans sa peau son dessin. Du moins l'idée de son dessin. Il n'est pas dans ses projets immédiats de descendre chercher un tatoueur. Surtout qu'elle ne s'est pas encore trop posée la question depuis qu'elle est à Los Angeles. Bien sur que ce n'est pas le moment. Mais dans le bourbier mouvant qui les enlise peu à peu, qui se referment sur eux de manière inéxorable, ce ne sera jamais le bon moment. Ces instants de folies, ils doivent les créer, les forcer pour ne pas céder devant la barbarie à venir. -Je veux que tu te fasses un chat..... Un phoenix? -Comment ne pas prendre la perche qui se présente. Poutre à ce niveau là. Il s'éloigne. Elle en profite pour finir de dévorer son oeuf. C'est avec un regard de dédain pur, panthère se léchant les griffes après une mise à mort qu'elle observe Neil se pencher vers la femme liquéfiée. Un soupçon plus haut, elle répond à la place de son compagnon. -Ho si. Je t'assure. Il est flic. -Et dans son ton, malgré tout, une amertume tenace dont elle ne parvient pas à se défaire totalement. Mais au moins, Lya dégage les lieux. Une bouchée de plus dont les saveurs sont particulièrement délicieuses. Ses prunelles s'agrandissent sous ce qu'il lui apprend et la bourrade qu'il prend dans le bras, bien que joueuse est portée avec une pointe de force qui ne permet pas de l'ignorer totalement. - Une femme de flic? Une femme de Flic Sado-maso, qui plus est? Tu es stupide ou quoi? Tu n'avais pas une autre nana à baiser encore plus instable que ca?! -Une longue inspiration d'oxygène, secouant la tête devant les enfantillages de son amant. -Je ne lui ai rien révélé qui soit vraiment compromettant pour nous. Juste de quoi lui ouvrir un peu les yeux.

La buter? Non. Siobhan n'en a jamais eu vraiment envie. Une tentation passagère, mais descendre Lya de sang-froid? Ce n'est pas elle. Sa violence est toute féminine, sans crainte pour autant d'un corps à corps agressif. Elle porte aux lèvres de Neil une cuillère d'oeuf et de sauce, le faisant taire par l'attrait du ventre. A défaut de sa bouche. Mais rapidement, son humeur badine cède la place au sérieux lorsqu'il aborde ses projets immédiats. Elle récupère la cigarette qu'il tient, aspirant à son tour une longue bouffée de nicotine. La rousse cesse de jouer. -Je n'ai pas vraiment cessé de manier les armes à feu. Je suis allée régulièrement dans un champ de tir et de façon plus intensive ces derniers mois. Arme de poings exclusivement ou presque, fusils légaux généralement trop lourds pour que je les utilises facilement et je suis du coup nettement moins précise.- Plus de 5kg, un AK-47, à maintenir dans un geste qui n'accepte pas le moindre tremblement. Pas pour elle. Néanmoins ce n'est pas là le coeur de la question et ils le savent tous les deux. Un frisson glacé qui remonte le long de son dos. Peur. Bien sur qu'elle a peur. Pour lui et pour elle. Cela lui demande un effort réel de ne pas laisser cette onde de panique prendre le dessus devant le massacre concret qu'il présente à ses yeux. Sans mascarade ni mensonge. Vérité crue. Sa main libre agrippe ses doigts et se referme étroitement sur eux, et si elle est plus pâle, son hochement de tête est décidé. -Je n'ai jamais tué. Je n'ai jamais eu besoin d'aller jusque là. Mais je ne te laisserais pas affronter cette tempête sans moi. -Il le sait bien, puisqu'il poursuit dans cette veine. -Une pensée qui la traverse et refuse de la quitter tant qu'elle ne l'exprime pas -Est ce que tu as déjà du tuer à cause de moi. Je parle pas de la nuit passée. A Belfast? Ou... plus tard? -Si elle n'a jamais été inquiété durant son exil à Los Angeles, etais ce vraiment parce que Siobhan était aussi invisible qu'elle le pensait ou est ce qu'il a veillé à ce qu'elle soit constamment en sécurité? Elle n'est pas certaine d'aimer sa réponse. Ne souhaite pas qu'il ait du agir en tachant d'avantage sa conscience d'écarlate.- Je te suis, mò ghra. Je suis à tes côtés. Du début à la fin, quelque soit le prix. -Et il sera lourd, elle le devine. Lourd en vies humaines et en culpabilité. Considérations secondaires. C'est Baile qui ouvert les hostilités. Pas eux. Mais ils progressent. Ensemble.

Il sent son déséquilibre. La difficulté qu'elle a d'accepter qu'aucune négociation n'est possible. Qu'il n'y a pas d'autre voie qu'un chemin guerrier et sanglant. Que cette fois, la diplomatie est assassinée avant même de naitre. Ses mains trouvent le chemin de sa taille pour une parenthèse frivole et indispensable. Un baiser qui en appelle un autre. Puis un autre. Sa chemise lui sera rendue de haute lutte. Faisant disparaitre toute disharmonie entre eux. Pour un temps, au moins. Siobhan rattachait un soutien-gorge dans son dos quand elle le voit passer avec une hache. Soupçon d'incrédulité alors qu'elle lui emboite le pas jusqu'à sa chambre. Il explose son mur sous son regard de plus en plus halluciné. -Tu sais qu'il existe des coffres-fort super bien fait? -Elle se tait. Et devient d'une pâleur de cire. Parce que l'argent, et la somme est colossale, est déjà une mauvaise nouvelle. Mais quand elle s'approche et pioche une des deux plaques et l'examine plus attentivement, plusieurs rouages s'emboitent et le resultat est qu'elle tient l'équivalent d'une bombe H entre les mains. Son timbre est nettement moins enjoué que celui de Neil. -Mais qu'est ce que tu fais avec autant de cash et une planche de faux monneyeur? -Reponse immédiate ou presque. Siobhan recule d'un pas et relache le métal ouvragé dans le sac comme si il la brulait. Par certains cotés, elle est et sera toujours une fille de l'Ira. Et le redécouvre aux moments les plus étranges. - Neil-Tessiture presque désincarnée-. Dis moi que ce n'est pas le fric qui a disparu à Glasgow? Dis moi que ce sont pas les billets qui devaient servir à ouvrir une nouvelle route depuis l'Ecosse?

Ils sont morts. O'Donaigh ne les lachera jamais. Son acharnement devient plus compréhensible. Même en étant déjà à Los Angeles lorsque le fiasco s'est avéré dans toute son étendue, impossible de ne pas en percevoir les repercussions. Reglements de comptes, bains de sang et un attentat à la bombe dans un métro de la ville ecossaisse. Autant de signes pour qui sait les lire. Et ils sont inscrits dans son ADN depuis sa naissance. -tu te trompes, mon coeur. Maintenant qu'il a lancé O'Maley sur nos traces, qu'il sait avec certitude qu'on est ensemble? Il ne reculera devant rien. Il a perdu la face quand tu as volé le fric. Soit. Mais les plaques? -Elle a presque envie de vomir devant l'énormité de ce qui les attend. - Les plaques? Et ce qu'elles représentent? Il préférait nous dissoudre dans l'acide plutot d'admettre leur existence. Et si il pressent qu'il ne peut pas les récupérer, il fera tout en ce sens.

Néanmoins, elle a accepté de lui laisser le lead. C'est le genre d'expérience sur le terrain qui lui fait completement défaut et qu'il a déjà supervisé plusieurs fois. Confiance. Lui faire confiance à nouveau et remettre sa vie entre ses mains. -très court la fenetre d'action. Dès qu'il saura que l'argent circule, le temps nous sera compté. Finalement j'aime bien ton idée de s'armer. Beaucoup. Et prévient peut être Charisma? Même si tu ne l'impliques pas directement, qu'elle sache ce qui se passe. Une vigie, si tu veux -Siobhan balaie le contenu du sac des yeux avant de tomber en arret devant une photo d'eux trois ensemble. Elle la pioche au milieux des liasses, s'absorbant dans leur posture unie. Catham au premier plan, le coude sur l'épaule de sa soeur qui enlace la taille de Neil. Trio inséparable. Sa gorge se noue brutalement, nouvelle onde de terreur. -Il faut qu'on fasse sortir Cat, Neil. Fissa. Parce que Baile n'hésitera à s'en servir comme moyen de pression. J'ai pas envie qu'on le retrouve en morceaux, ou avec des doigts ou des oreilles manquantes. Tu as encore du mal avec Curtis Shaw? Il est loyal à mon frère et tu le sais très bien. Il peut etre agir de l'intérieur avec les gardes que tu soudoies déjà pour lui permettre de disparaitre. Quitte à ce que les deux nous rejoignent plus tard. Mais Catham est une cible trop facile tant qu'il est en prison.

Et l'idée qu'O'Donnaigh ou Kennan le torture librement pour ramener les oiseaux éloignés du nid la rend malade. Siobhan ne comprend pas tout de suite ce qu'il a glissé au creux de sa paume quand Neil attire son attention vers lui. Quand il parle, sa main s'ouvre, dévoilant le cercle d'or blanc, contrastant à peine avec son épiderme rose pale. Sa respiration se bloque sous un flot d'émotions qui n'a plus rien à voir avec son frère. Ascenseur émotionnel qui manque de lui cisailler les jambes. La Flamme n'était pas prête. Pas prête à sa déclaration enflammée et pas prête à retrouver sa bague de fiancailles. Ses paupières battent frénétiquement des larmes qui viennent de naitre hors de son contrôle. Enrouée, sa voix. -Je ne regrette pas notre nuit. -Bien sur qu'elle a des questions. Bien sur qu'elle est encore en colère, mais renier les dernieres heures, ivre ou pas, non. -Je ne pensais pas... je croyais qu'elle avait disparu. Comme tout le reste. -Sa main s'est close à nouveau. Si fortement qu'elle peut sentir les reliefs s'imprimer dans sa paume. Un pas vers lui. Eclosion de ses lèvres contre les siennes. Incapable à cet instant de faire face à ces souvenirs trop chéris et trop hais. Taisant ce qu'elle ressent par un baiser qui n'a rien de commun avec celui dont Lya a été témoin. Plus perdu, plus sincère. Quelques secondes, sa main libre l'enlace, sans regard pour sa semi-nudité avant de le relacher presque trop vivement, au moment où sa bouche lui rend sa liberté. Un doigt qui barre ses lèvres. L'interdisant d'en dire plus. -chut. Je suis juste contente de savoir qu'elle n'est pas perdue. Le reste ne peut plus être modifiable. On doit reconstruire avec ce qui nous reste et qui nous sommes devenus.

Il se détourne de quelques pas et la jeune femme décroche de son cou la fine chaine en argent portant une croix, cadeau de sa grand mère pour ses quinze ans et qui n'a plus jamais quitté son cou depuis. Elle suspend l'anneau, juste assez grand pour encadrer le pendentif avant de refermer le maillon à sa gorge. Il lui faudra quelques essais pour y parvenir, génée par la masse cuivre de ses cheveux et les tremblements légers qui animent ses doigts. Siobhan n'est pas encore prête à la passer à son doigt, mais il lui est impensable de la rejeter pour autant. La bague trouve sa place entres ses seins, présence encore peu familière mais déjà indispensable. -On va où exactement?

Sa voix est presque stable, alors qu'elle rejoint sa chambre. Piochant un pull marin aux rayures noires et blanches qu'elle enfile sans trop se soucier de l'apparence qu'elle offre. Sinon pour une couche de fond de teint sur l'emplacement de sa brulure circulaire. Habitude difficile à se défaire. Un jour, elle aura le temps de prendre quatre heure pour se préparer, mais certainement pas aujourd'hui. Siobhan noue ses cheveux une vague torsade qui dégage sa nuque, la maintenant par deux autres epingles d'acier, jumelles de celles perdues durant son enlèvement. Un jean noir, une paire de converse. Et un des pistolets de Neil qu'elle pioche dans l'entrée, à l'endroit où elle l'avait abandonné après avoir acceuilli Lya. Elle commence presque à l'apprécier, celui là. Une veste en daim et son sac à main. Parce que. Que ce soit utile ou non. Elle rejoint Neil dans l'entrée avant qu'ils ne descendent ensemble jusqu'au parking. -On devrait changer de voiture. Si jamais ils avaient des caméras de sécurité, elle apparait peut être sur les bandes. Ce serait plus prudent, tu ne crois pas?

Et puis.. le sang qui macule son intérieur est un rappel un peu trop vif de la mort qui a frolé son double. Elle boucle sa ceinture alors qu'ils s'éloignent dans les rues de Los Angeles-Tu as choisi ton motif? Si tu veux pas de bébés chats... ca peut être un petit lapin? Tu adores les lapins? Je le garde sur la hanche, c'est parfait en ce qui me concerne. Tu as dit que tu connaissais un tatoueur? -Siobhan continuera sur cette lancée pendant la quasi totalité de la route. Refusant d'aborder le moindre point serieux. Dès que Neil tentera d'aborder ce qui les attends, elle trouvera le moyen de passer à un autre sujet. Ou viendra le distraire de sa main sur sa cuisse. Ou contre sa nuque. Entre autres. Ou Mettant ou arrêtant la musique selon ce qu'elle trouve à la radio. N'importe quoi pour s'accorder une dernière bouffée d'air non viciée par les intrigues qui les attendent. En d'autres mots, parfaitement insupportable et à la limite de l'infantile. Nervosité intense qu'elle tente de chasser au point de largement peser sur les nerfs si patients de Neil. Elle avait déjà eu ce comportement lorsqu'il avait été la chercher à Galway alors qu'elle était blessée par balle et que Siobhan n'avait surtout pas voulu entendre le moindre mot sur la colère sous jacente du flic irlandais une fois son inquiètude apaisée. Et le retour à Belfast avait duré près de quatre heures. Long. ca avait été... très long. Ce n'est que lorsqu'ils entament la dernière partie, au moment où il s'engage sur un piste de terre battue comme il y en a des centaines dès que l'on sort de la ville qu'elle abandonne sa facade à la cervelle vide. -Si tu as des conseils à me donner. C'est quelle partie? Entrainement ou renseignement? -OUI! Si elle l'avait laissé s'exprimer durant la mojorité du trajet, elle le saurait déja. Mais c'est maintenant que c'est le bon moment pour elle. -Est ce que tu t'attends à des problèmes?
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