Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce
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Préférence de jeu : Les deux
Maddy'n
Mar 7 Juil - 21:33
Le contexte du RP
Mise en situation
Deux jeunes adultes, une Alpha et un Oméga, qui n’ont pourtant rien en commun se retrouve destinés l’un à l’autre, soumis aux plans de l’univers, se traduisant par l’échange d’un tatouage présent sur leurs peaux à la naissance. Alors que le lien entre leurs âmes ne semble pas les ravir, ils vont pourtant devoir apprendre à gérer ce nouvel aspect de leur vie, en plus des pressions qu’ils subissent vis à vis de leurs rangs dans la société.
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Maddy'n
Mar 7 Juil - 21:53
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Omega.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ".
Les regards se tournent vers moi sur mon passage. Je le savais, j’avais cette capacité à attirer le regard, mais ici c’était encore pire. D’ailleurs, ça me mettait un peu mal à l’aise. Pourtant, je garde la tête haute, marche d’un pas sûr, telle l’Alpha que je suis. Mais femelle. C’est pour cette raison qu’ils me regardent tous, à la fois étonnés et fascinés. Nous étions déjà une minorité dans la population, la majorité appartenant aux Bêta, mais dans cette minorité, j’étais moi-même une minorité. Et pas de doute que même dans un club comme celui-ci, destiné aux Alpha, la présence de femme parmi les clients devaient se faire rare. C'est donc avec attention que tous me regardent traverser les lieux en compagnie de mes collaborateurs, également alphas. De toute façon, nous étions les seuls à pouvoir entrer dans ce genre de club, destiné à notre plaisir personnel.
Des clubs de strip-tease, voir de prostitution qui exploitaient les Oméga ayant besoin d’argent pour le plaisir des Alpha, qui ne se gênaient pas pour montrer à quel point tout leurs étaient dû, surtout au travers de l’argent. Un fonctionnement un peu glauque que j’avais du mal à cautionner. De moi-même, jamais je ne participais à ce commerce que j’associais à de l’esclavage, à du trafic de chaire humaine, mais malheureusement, le monde des affaires se délectait du pouvoir qu’il lui était accordé en ces lieux. Ce qui en faisait donc le parfait endroit pour fêter la signature d’un contrat apportant une belle somme d’argent à la firme. Un contrat dont j’étais moi-même à l’origine, et très bientôt me vaudrait une belle promotion. Fini de jouer les assistantes sympathiques auprès d’un vieil Alpha macho et lubrique, j’allais enfin avoir le poste que je visais, celui de rédactrice en cheffe. Mais d’ici là, je devais continuer à faire bonne figure et me comporter comme on l’attendait de moi.
C’était le poste que je visais depuis si longtemps, celui de rédactrice en cheffe. Diplômée major de mon diplôme de journalisme, je m’étais ensuite orientée vers une spécialisation dans le monde de la mode et du stylisme. Après ça, j’avais obtenu mon premier poste, en qualité d’assistante, le temps de faire mes preuves. Un enfer pour moi que d’obéir à ce vieux porc qui passait plus de temps à vouloir me prendre sur son bureau, mais j’avais tenu bon. Un travail acharné pour permettre au magazine de signer une collaboration plus qu'intéressante et rentable, qui m’ouvrirait enfin les portes de ce poste que je désirais tant.
Installée à une table avec mes collaborateurs, les commentaires graveleux sont nombreux sur le personnel des lieux. Des Oméga qui nous servent à ceux qui se trémoussent sur la scène, aucun n’est épargné par les commentaires des hommes qui m’accompagnent. De ma chaise, je les observe également, mais moins intensément. Je pense juste à cet endroit, aux raisons qui poussent ces Oméga à se vendre comme un simple morceau de viande. Etant l'aînée de deux autres Oméga, je ne pouvais pas imaginer comment je me sentirais si c’était un de mes petits frères qu’on exploitait de la sorte. Surement que j’aurais déjà mis le feu à cet endroit. Heureusement pour nous, personne dans ma famille ne manquait de quoi que ce soit, et mes frères étaient à l’abris de ce genre d’exploitation. Mais à observer les autres se vendre de la sorte, j’avoue que ça me mettait mal à l’aise. Et pour le moment, il ne s’agissait que d’un “spectacle”. Le plus malsain viendrait dans quelques verres, quand tout ça tournerait à la prostitution ou à l’orgie. Je n’avais aucune idée de comment les Oméga pouvaient supporter d’être ainsi touché par de vieux pervers pour de l'argent.
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Patate Douce
Sam 18 Juil - 18:39
Shadow
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Dans le noir pointe les Etoiles blanches, crois-y. Je ne sais guère ce que cela peut signifier mais elle me guide. Ma vie n'est colorée que de Noir et de Blanc. Et ça me va parfaitement ! Stephen James by @Magma.
Douceur du quotidien. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
4 Ans plus tôt
« Shadow, pour changer, reste sage. Je ne voudrais pas te remettre dans le noir. Tu es si demandé. »
Je ne dis rien, restant devant ce miroir. Visage fermé. Je me laisse habillé. Entièrement de noir. Sage. Désolé, mais ce n’est pas dans mon vocabulaire. Depuis quand dire non, et que ce n’est pas respecté, c’est être sage ? Je ne veux pas l’être. Je ne le serais jamais. Je refuse d’être le jouer d’une caste qui s’estime être supérieure. Je refuse d’être soumis à quiconque. Mon père l’a accepté. Ma mère, non. Et j’ai choisi mon camp. Plutôt crever dignement qu’un chibre en bouche. Je ne ferais preuve d’aucune abnégation. J’ai de l’amour pour moi. J’ai de la fierté et la force de me battre pour mes pairs. Et je sais que cela fera toujours grincer, celui qui se dénomme comme mon maitre. Acheté quand mon père a estimé que je lui rapporterais un pesant d’or. Il n’a récolté qu’une lame dans son abdomen. Je pourrais dire cheh mais bon, un peu de respect pour mon géniteur. Quant à ma mère, nul ne sait où elle se trouve. Je suppose qu’un marmot et un tocard, s’était trop peu pour sa vie. La rumeur dit qu’elle est la catin d’un Alpha ou plusieurs. Tristement, j’ai encore choisi son camp. Chemise et pantalon parfaitement repassé. Par un écart. Je soupire longuement, passe une main dans mes cheveux. C’est l’heure de remplir mon frigo. Faire les yeux doux aux deux rangs au-dessus, me donne la gerbe mais il faut bien manger. Je suis livreur en journée et Escort la nuit. Être la distraction de ces chétifs Alpha qui ont tant de responsabilités pesant sur leurs frêles épaules. Mon cul, oui.
« Je sens que je vais exploser mon record ce soir » s’excite Lewis.
Je roule des yeux. Il me blasait : comment pouvait-il apprécier ce métier ? Oui, on recevait beaucoup d’argent. Mais quand le souffle chaud d’un bedonnant t’arrache un dégout de soi, l’argent est-il suffisant ?
« Tout doux Mookie, tu ne sais même pas si ton GC sera présent. » Le Graal de la puterie. « Rabat-joie, jaloux. Je te souhaite de le trouver également. »
Clairement pas. Je ne veux pas être entretenu. Je ne veux pas dépendre d’une personne. Encore moins financièrement. Malaxe mes bourses si tu veux mais laisse les cordons ouverts.
« Allez mes mignons, c’est à vous de jouer »
Maquerel ordonne et on entre dans le feu de l’action. Moiteur de la boite, on revêt nos masques de charmeurs, à la quête d’un compte en banque à vider – et autres – pour la nuit.
« Mookie, Shadow, vous voyez la table là-bas, qu’ils oublient leur prénom mais pas de payer, c’est votre mission »
Je soupire, déjà épuisé par l’exercice. La routine. Je vais donc au bar pour cueillir leur commande et d’un sourire plaqué fausseté mais sincère vu d’extérieur, je les distribue à nos nouveaux partenaires. Chaque verre posé, je fixe son destinataire et marque une pause d’une fraction de seconde découvrant un visage peu commun. Océan. Tempétueux. Et une promotion de ce que je comprends.
« Félicitation Madame. » Dis-je d’une voix enveloppée d’un sensuel charme. Sourire en coin, lueur espiègle. Pour autant, je me pose, en face d’elle, non loin d’un de ses collègues. Je suis mort au fond de moi. Chacune de ses mains qui me touchent me fout une balle invisible. Je ploie mais ne rompt jamais.
« J’espère que vous apprécierez cette nuit et qu’elle sera parsemé de merveilleux souvenirs. » Du par cœur. J’aimerais plutôt qu’ils s’étouffent. « Nous en serons garant, mon ami et moi. »
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Maddy'n
Dim 19 Juil - 15:03
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Omega.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ".
Nos verres nous sont apportés par deux jeunes hommes, surement pas plus vieux que moi. Jeunes, souriants, habillés élégamment, prêt à nous séduire. Leurs gestes sont lents, calculés, sensuels. Tout est pensé pour nous faire céder dans quelques heures, nous poussez à prendre une chambre et payer une bonne somme d'argent pour un service plus personnel, plus privé. Une activité à laquelle mes confrères allaient se donner à coeur joie, profitant de leur rang dans la société. Une activité à laquelle j'allais devoir prendre part également pour ne pas froisser mes nouveaux collaborateurs. Mais à ma façon. L'un des deux jeunes hommes déposent un verre devant moi, avec plus de lenteur que pour mes collaborateurs. Je prends le temps de le détailler, d'observer son regard lorsqu'il me sourit, me félicite pour ma promotion. « Merci. » Je le remercie avec un léger sourire avant de trinquer avec ma tablée. Les verres se soulèvent, s'entrechoquent bruyamment avant d'être portés à nos lèvres.
L'alcool allait couler à flot ce soir, festif, pour nous désaltérer pendant les shows qui nous seraient proposés, mais aussi pour nous donner encore plus chaud, encore plus envie de prendre notre plaisir dans les bras des Oméga présents. Tout était pensé pour nous faire claquer un maximum d'argent, ce que personne autour de cette table ignorait et ce que nous allions pourtant faire, juste par plaisir de montrer que l'argent ne serait jamais un problème pour nous. Ces endroits étaient vraiment la quintessence des Alpha, pensés pour flatter tout notre être, notre égo.
Les deux Oméga restent de près de notre table, commençant leur numéro de charme, prononçant des mots visant à nous ensorceler. Je détaille alternativement les deux jeunes hommes, bizarrement, je me sentais un peu moins mal à l'aise depuis qu'ils étaient arrivés. Un véritable paradoxe pour moi qui détestait ce genre d'endroit. « Nous ne doutons pas une seconde de vos talents. Et puis nous passons déjà une bonne soirée, grâce à Lucina. C'est d'ailleurs elle qu'il faudrait chouchouter ce soir. » Je masque mon dégoût envers ces propos derrière un sourire. J'avais beau être Alpha, je restais une femme, et je sais que mes semblables masculins n'avaient aucune difficulté à fantasmer sur moi, à m'imaginer soumise, comme ils soumettaient les Oméga. M'entendre gémir toute la nuit les ferait surement autant jouir que culbuter des Oméga dans la plus grande indécence. « Je n'ais fait que mon travail. » De manière acharnée certes, pour me libérer le plus rapidement possible de ce poste d'assistante, mais rien de plus. « Ne soit pas si modeste. Tu as fait un travail remarquable. » La main de mon supérieur se pose sur ma cuisse, et je prends sur moi pour ne pas lui arracher, me cachant toujours derrière un sourire faux, me dégageant lorsque je saisis mon verre pour le porter à mes lèvres, alors qu'une nouvelle commande est passée auprès de nos deux escortes de la soirée.
Dans la salle, les lumières faiblissent pour laisser la scène ressortir dans la pénombre. De nouveaux Oméga font leur entrée sur scène dans une démarche féline, et des tenues affriolantes. Je soupire à ce spectacle, cherchant encore à comprendre comment ils pouvaient accepter ça, quel était leurs rêves pour accepter d’être traité en esclave pour de l’argent. Beaucoup d’argent, certes, mais à quel prix ?
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Patate Douce
Mer 29 Juil - 18:31
Shadow
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Dans le noir pointe les Etoiles blanches, crois-y. Je ne sais guère ce que cela peut signifier mais elle me guide. Ma vie n'est colorée que de Noir et de Blanc. Et ça me va parfaitement ! Stephen James by @Magma.
Douceur du quotidien. Nela.
Mookie. Le Binome.
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4 Ans plus tôt
« Nous ne doutons pas une seconde de vos talents. Et puis nous passons déjà une bonne soirée, grâce à Lucina. C'est d'ailleurs elle qu'il faudrait chouchouter ce soir. »
J'observe la fameuse. Il fallait bien l'avouer, elle avait un charme indéniable. Et on pouvait sentir toute son aura d'Alpha. Répugnant. Faisait-elle parti de ces individus qui prennent parce que leur statut leur autorise ? Je la fixe, outrageusement. J'en ai connu des beautés et malheureusement, je pouvais en dire qu'elle en faisait bel et bien parti. La chouchouter, ça pouvait se faire. Je devais admettre qu'avec un faciès plaisant mon travail devenait moins abject. Je lance une œillade à Lewis, qui hoche la tête en retour. Chacun avait un rôle à endosser. Visiblement, il va falloir en mettre plein les yeux à la demoiselle.
Les lumières faiblissent et la troupe se lance. Nos Illusions comme on les surnomme font leur show, mêlant chant, magie et danse. Des regards langoureux, des caresses affriolantes. Ces hommes et ces femmes ne touchent jamais les clients, personne n'a le droit de les toucher. Iels sont l'élite de notre lieu. Mais lorsque l'un d'entre eux dépose son éventail au pied d'un consommateur, il est assuré de passer une merveilleuse nuit. Je ne sais pas ce que vaut l’Illusion mais on dit qu'iel sait ouvrir les portes du paradis. J'aurais pu en faire partie mais me dandiner comme une dinde, ce n'est absolument pas pour moi. Contrairement à Lewis qui en rêve depuis son entrée ici. Lui qui veut se trouver un Golden Customer plein aux as, est persuadé qu'être Illusion l'aidera dans sa tâche. Tandis que moi, je ne veux que payer ma dette pour être libéré de ce merdier. Le spectacle se termine, standing ovation.
Entre temps, j'ai changé de place pour être auprès de la seule présence féminine parmi ses enculés de vautours. M'enfin, rien ne me dit qu'elle ne l'est pas aussi. On va bien voir tiens. Je prends mes aises, une main sur la banquette de notre table, un sourire en coin. Shadow à toi de jouer.
« C'est donc grâce à vous, que nous pouvons gouter les meilleures bouteilles. Que pouvons-nous faire de plus pour célébrer vos compétences ? »
La question est d'une débilité incroyable, parce que dans tous les cas, j'allais devoir me donner à elle. C'était la loi, le plus demandé aux plus offrants. Et ils avaient payé pour elle. Lewis était en dessous de moi, deux ou trois niveaux après mais son visage d'ange, était fortement apprécié, tandis que moi, le fait que je sois toujours en rébellion et que je ne me laisse pas faire, était convoité. Nous formions un étrange binôme mais ensemble, on était toujours sur le podium pour obtenir la prime du mois. Même pour sucer, on est en compétition. Je décide de prendre les devants. Mon bras quitte la banquette pour ouvrir ma main, paume face au ciel et me lève, la tendant vers elle pour l'inciter à me suivre.
« Si vous me le permettez, les alcôves seront plus adaptées pour vous. »
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Maddy'n
Jeu 30 Juil - 21:43
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ".
Le spectacle aurait presque pu me paraître charmant si je n’étais pas complètement insensible à ce genre d’endroit. Quoique non, je n’étais pas complètement insensible, puisqu’il y avait bien quelque chose que je ressentais devant tout ça : le dégoût. Purement et simplement. De mes semblables, des Oméga, un mélange amer qui me donnait juste envie de quitter cet endroit au plus vite. Mais il y avait ce putain de statut qui me collait à la peau, que je ne pouvais ignorer. Et puis la promotion… J’avais travaillé si dur pour l’obtenir, je ne pouvais pas me permettre de me faire remarquer et de tout foutre en l’air maintenant en tentant de bloquer les roues d’un système en réalité trop bien huilé. Il fonctionnait bien, trop bien pour disparaître. Chacun y trouvait son compte ici, quant à ceux qui comme moi, désapprouvaient, ils n’avaient qu’à pas y mettre les pieds. D’autant plus que la loi approuvait parfaitement ces lieux. Un encadrement stricte, mais qui permettait à l’activité d’exister. Une loi qui permettrait toujours aux Alpha d’obtenir ce qu’ils désirent, des Omega. C’est vrai qu’il y avait cette symbiose entre eux et nous, puissante et agréable, parfois renforcée en plus par ce lien d’âme-soeur, mais bordel, est ce que ça justifiait qu’on les traite comme des morceaux de viandes ? Apparemment oui.
Enfoncée dans la banquette, les jambes croisées, j’attends que ce triste spectacle passe, analysant tout de même ce qu’il se passe dans la salle. Des éventails sont posés devant certains clients. Deux sont d’ailleurs posés à proximité de moi. Un pour mon boss, un second pour notre nouvel associé. Encore une fois, la mécanique était parfaite. Des Omega exceptionnels pour des clients qui le sont tout autant, et une somme empochée qui sera tout à fait démesurée. Sans parler de moi qui allait aussi devoir participer à cette mascarade. Je le devine lorsqu’un des deux garçons se rapproche de moi, juste avant que le spectacle ne prenne fin et que les lumières se rallument. Un spectacle que j’applaudis à peine, et sans le moindre entrain.
L’un des deux garçons affiche alors son plus beau sourire - peut-être le plus faux également - alors qu’il me complimente, me laissant entendre ce que je veux entendre. Ou du moins, ce que je voudrais entendre si j’étais comme ces porcs à mes côtés. Pourtant, je m’efforce de lui répondre poliment, curieuse de voir jusqu’où il était prêt à aller. « Peut-être me montrer d’autres de vos compétences. » Et la réponse ne se fait pas attendre. Une main tendue qu’il m’invite à prendre pour le suivre dans une des alcôves qui sert de chambre. Je l’attrape délicatement et me lève, le suivant à travers le bâtiment pour rejoindre la chambre qui nous était réservée. Une assez grande pièce, joliment décorée, isolée par des portes coulissantes. Encore une fois, l’endroit aurait pu avoir son charme si personne n’était obligé de se prostituer à l’intérieur. Un lit immense prenait une bonne partie de la pièce, tandis que le reste de l’espace était décoré avec un mobilier plus commun. Un canapé, une petite table, et même un mini-bar. Je suppose que tout était pensé pour qu’on s’y sente parfaitement à l’aise.
Une fois à l’abris des regards, je lâche la main de mon cavalier, me dirigeant vers le mini-bar pour me servir un verre avant de détailler le jeune homme de mon regard d’azur. « Tu aimes ça ? Ce que tu fais ? » Maintenant qu’on était en privé, je n’aurais plus à faire semblant, mais je me demandais jusqu’à quel point lui était tenu de le faire. « Combien il te manque pour sortir d’ici ? » Tout avait un prix, sa prostitution également, et je me demandais combien valait son amour propre.
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Lun 10 Aoû - 11:40
Shadow
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Dans le noir pointe les Etoiles blanches, crois-y. Je ne sais guère ce que cela peut signifier mais elle me guide. Ma vie n'est colorée que de Noir et de Blanc. Et ça me va parfaitement ! Stephen James by @Magma.
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« Tu aimes ça ? Ce que tu fais ? »
Me voici donc en présence d'une Alpha faussement inquiète pour mon sort. Je pourrais lui cracher à la gueule à quel point, elle me répugne. Elle et ses semblables. Cette prise de pouvoir qu'ils nous font subir. Que j'aimerais crever dans mes moments de faiblesse mais que j'ai une rage qui git en moi et qu'un jour, je pourrais en faire tomber quelques-uns. Leur rappeler que nous ne sommes pas des êtres faibles et qu'on ne mérite pas d'être souillé de la sorte.
Mon regard l'exprime et je ne me retiens pas de lui transmettre de cette façon mais mon corps. Tempétueux océan, ma hargne pour sa caste, ne s’éteint jamais. Je conserve tout de même, mon sourire et ne quittent pas mon rôle. Je suis une pute et je me dois de la satisfaire. Tel est mon dessein.
Alors d'une démarche féline, je m'approche d'elle et prends son verre des mains pour le boire entièrement.
« Combien il te manque pour sortir d’ici ? »
Je ris doucement, sans pour autant quitter sa sphère privée. Comment pouvait-elle me croire prisonnier ? Je fais toujours attention à ne rien paraitre de ce cuisant mal-être. Je suis une marionnette. On se sert de moi et j'empoche le fric.
On m'a déjà demandé combien était ma valeur mais dans le seul but de me posséder. Et j'ai toujours refusé d'appartenir à un seul être. Elle a réussi à me déstabiliser quelques secondes. Alors, je m'approche au creux de son oreille, laissant mon souffle chaud et alcoolisé chatouiller son ouïe.
« J'aime le fait de savoir ce que je fais. C'en est extrêmement grisant. Auriez-vous des doutes, sur mes compétences au point de vouloir .. Me payer une somme qui vous ferez voir flou ? Parce que je risque d'être assez vexé et boudé. Ayez au moins une critique après essai, c'est déjà plus respectueux pour ce merveilleux métier qui m'offre tant de richesses. »
Je me recule frôlant sa bouche, et plante mon regard dans le sien avant de me détourner et lui servir un verre et lui mettre dans les mains. D'ordinaire, je l'aurais déjà couché sur le plumard mais tant que je ne sentais pas un moindre feu vert, j'étais coincé. Et j'allais devoir m'armer de patience pour ressortir avec ma bourse aussi vide que pleine. Je décide de me poser sur le bord du lit, bras tendus, posés en arrière, paumes sur le pardessus.
« Vous voulez réellement discuter avec moi ? parce que, entre nous, je suis d'une toute autre humeur et je ne voudrais pas décevoir ni votre orgasme ni votre patron et encore moins, le mien. » Bien que cela soit autorisé de parler, je doute que j'ai été payé pour taper causette. « Que voulez vous ? »
Mes yeux l'analysent. Effeuiller ce corps. Quel est le gout de son derme. Ses questions ont titillé ma curiosité. Était-ce une feinte pour me mettre dans ce lit ? S'inquiétait-elle véritablement ? Dans tous les cas, j'avais l'eau à la bouche, sans que je puisse comprendre cet engouement. Et le pire, est de sentir cet automatisme muer en un désir puissant. Putain de feu vert qui ne vient pas.
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Maddy'n
Mar 18 Aoû - 19:36
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Je le regarde s’approcher, démarche féline, sourire aux lèvres. Tout est pensé pour nous séduire, pour nous faire craquer, payer une union à plusieurs milliers, même pour une nuit. Y compris cette façon de me provoquer en attrapant mon verre et en l’avalant d’une traitre. Pas de doute que ça devait en exciter d’autres qui devaient prendre un malin plaisir à imaginer de quoi cette bouche était capable. J’admets, j’étais également curieuse et pas complètement insensible à son charme, mais je refusais de participer à ce système. Quand bien même on venait déjà de le financer, cela ne m’obligeait pas à y prendre part. Pourtant, il y a ce quelque chose en lui qui m’attire, qui me donne envie de passer la nuit dans ses bras, sa peau contre la mienne. Quelque chose de presque animal, impulsif, loin de mon self-control habituel. Il y a bien longtemps que je ne laissais plus diriger par mes instincts ou mes appréhensions. Sinon, il y a un moment que j’aurais arraché quelques têtes. Non, mon cerveau avait le contrôle, et mon cerveau répondait à l’observation et au bon sens. Pas à mes envies primaires. Des envies qui se renforçaient à chaque seconde passées près de lui.
Heureusement pour moi, c’est lui qui commet un faux pas en manquant d’honnêteté dans sa réponse. Je ne le crois pas une seule seconde quand il qualifie son métier de merveilleux. Quand bien même il excellait dans ce domaine et touchait une somme d’argent conséquente, il n’arriverait pas à me faire croire que rien de tout ça ne l’écoeurait. Mais puisqu’il voulait jouer, pourquoi pas, on pouvait jouer. Après tout, la nuit était payée, et il fallait bien trouver de quoi s’occuper, à défaut de coucher avec lui. Un sourire mesquin se dessine sur mes lèvres alors qu’il me tend un nouveau verre. Je ne doute pas que si son prix était aussi élevé c’est parce qu’il devait le valoir amplement, mais est ce que lui estimait que ça vaudrait ce qu’il pourrait endurer ? Rien n’est moins sûr.
Il s’installe sur le lit, à son aise, me demandant ce que je veux. Lui aurait été une réponse honnête, malheureusement, il m’aurait paru bien plus désirable hors de ce système. Mais il n’était pas obligé de connaître tout le fond de ma pensée. Je viens boire une gorgée dans mon verre avant de le poser, me rapprochant de lui à mon tour, mes cuisses de par et d’autres des siennes alors que mes lèvres effleurent les siennes. « Ca pourrait être toi. Comme ça pourrait être un fantasme malsain. Veux-tu vraiment le savoir ? » Je ne lui laisse pas le temps de me répondre et mes lèvres viennent mordiller les siennes avant de me reculer pour mettre de la distance entre lui et moi. « Déshabille toi ! » J’ordonne, comme s’il n’était qu’un esclave, une poupée faite pour me satisfaire, comme s’il n’avait ni âme, ni sentiment. Après tout, c’est ce qu’on lui demandait. Sourire satisfait sur les lèvres, je l’invite à s'exécuter pendant que je quitte l'alcôve quelques secondes pour me rendre dans une autre.
C’est avec une autre personne que je reviens auprès de mon escorte du soir. Un inconnu d’un certain âge. Client, employé, Alpha ou non, je n’avais même pas cherché à savoir. Je m’étais juste contenté de prendre la personne la moins charmante que j’avais pu trouver en ces lieux de strass et paillettes. Des artifices. Je prends place sur le lit, passant à côté de l’Omega, nu, que je détaille à peine. Parce que l’envie qu’il se passe quelque chose entre lui et moi n’était jamais loin. « Embrasse le. » J’ordonne à nouveau à l’Omega, mon regard appuyé sur sa personne pour lui faire comprendre que je ne lui laissais pas vraiment le choix. Mais il s’exécute, avec, ce que je soupçonne être un semblant de mauvaise volonté. Notre invité - à ma demande - en profite aussi pour venir titiller l’intimité érectile du jeune homme. C’est un sourire satisfait qui se dessine alors qu’il prend doucement ses aises avec le corps de l’Omega. Pourtant, je mets fin à tout ça avant que les choses aillent trop loin. Je n’avais pas non plus envie de me faire assassiner par un Omega souillé. L’inconnu quitte la chambre à ma demande et je viens me planter face au jeune homme, mon regard dans le sien. « Ton métier est-il si merveilleux que tu as voulu me le faire croire ? Réfléchis bien à ta réponse cette fois. »
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Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
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Patate Douce
Sam 29 Aoû - 0:14
Shadow
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Dans le noir pointe les Etoiles blanches, crois-y. Je ne sais guère ce que cela peut signifier mais elle me guide. Ma vie n'est colorée que de Noir et de Blanc. Et ça me va parfaitement ! Stephen James by @Magma.
Douceur du quotidien. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
4 Ans plus tôt
Elle s'approche de moi, et s'amène à califourchon. Je ne bouge pas, la laissant faire son spectacle. J'en avais vu des féroces. Homme comme femme. Mails il fallait bien l'avouer qu'elle savait donner le change. Je n'aurais pas le privilège de gouter à ses lèvres. Elle préfère .. Gagner du temps ? Parler. Je me retiens de rouler des yeux. Je me contente de sourire, laissant mon regard découvrir les reliefs de son cou. Cette subite proximité me donne envie de l'embrasser, de mordre, d'y imposer ma marque. Ce n'est pas le baiser que j'aurais voulu mais la chère Alpha a bien envie de jouer avec mes lèvres. Cela commence à devenir intéressant quand elle aboit son ordre. Alors, tissu après tissu, je les jette sur sa personne et elle les repousse au loin.
Elle s'en va ? Oh non, elle ne va quand même pas me faire le coup du non, je ne peux pas, ma conscience vient de se réveiller ou bien me faire chier à me planter ? La seconde option pouvait me causer de graves problèmes. Pour autant, je veux croire à ce semblant d'attention pour ma condition et donc pas me laisser ici. Une autre odeur m'oblige à me redresser. Je fronce le regard. Une partie à trois ? Bon pourquoi pas.
J'observe le vieux. Visiblement ses déviances sexuelles étaient bien pires que je ne pensais à cette femme. Encore un ordre. Elle m'énerve. Elle me répugne. J'ai envie de me lever et accepter de me faire torturer en guise de punition. J'avais cru qu'elle se souciait réellement de ma prison mais non, je dois rouler une pelle à un impuissant utilisant des pilules. Mais je suis payé pour assouvir les moindres désirs alors je me lance. Mes deux mains sur les joues de mon partenaire et je l'embrasse. D'abord chaste, ensuite, plus fougueux quand ma langue vient chatouiller sa jumelle et enfin féroce en mordillant ses lèvres et je me recule, le souffle coupé tandis que ce gros dégueulasse profite des efforts provoqué par l'Alpha sur mon membre, je ne dis rien. Je ne devais rien dire. . J'avais envie de vomir mais je ne montre rien, souriant à la jeune femme. Enfin mon supplice cesse quand elle le vire. Colère qui enfle en mon fort intérieur. Marionnette. Je suis et je le resterais pendant un moment. Pour autant, elle remet le couvert.
« Ton métier est-il si merveilleux que tu as voulu me le faire croire ? Réfléchis bien à ta réponse cette fois. »
Elle cherche à me faire virer ? Agent sous couverture ? Maquerelle veut m'évaluer ?
« J'ai une putain d’érection... Enfin, j'avais. Et toi, tu me fais chier avec ta question. Tu commences à m'emmerder là. Il t'arrive quoi ? Pourquoi, tu veux jouer les héros ? On ne te demande rien, si ce n'est prendre ton pied. Tu ne peux pas faire comme tout le monde. Tu baises et tu pars. Pour une fois, que j'allais y mettre de la volonté, en plus. Tu cherches quoi putain ?! Bientôt va falloir supplier pour se faire prendre. Suis payé, profite et on discutera après si tu veux. C'est dingue ça. »
J'oscille entre être désabusé par la situation, et vexé de ne lui faire aucun effet. Et je ne comprends pas pourquoi, je perds mon éternel sang-froid face à elle. C’est incompréhensible, je suis un pantin, je me dois de me contrôler et respecter les règles. Je me ressaisis.
« Si mes services vous déplaisent, je peux faire appeler une autre personne à votre convenance. Je comprendrais que vous soyez déçue de mes compétences. Votre satisfaction est notre priorité. Que pouvons-nous faire pour réparer le tort ? »
Le pilote automatique s’enclenche, lorsque la situation peut échapper à l’un d’entre nous. Je la laisse se noyer dans mes iris. Tu veux vraiment savoir la vérité ? Se faire baiser nuit après nuit. A telle point de se demander si je vais encore pouvoir marcher. Se faire violence pour ne pas céder aux drogues pour tenir. Conserver une part de son humanité. Tenter de se souvenir que je ne suis pas qu’une pute. Voila, ce qu’est mon merveilleux métier. Oui, j’aurais pu être honnête mais j’ai plus peur de la main qui me paie que d’une femme que je ne reverrais jamais.
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Maddy'n
Dim 6 Sep - 14:23
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Mon petit jeu ne le laisse pas de marbre. Bien sûr, ce n’était surement pas les sentiments qu’il aurait souhaité éprouver, mais c’était les règles. J’ordonnais, il se soumettait. Que ça lui plaise ou non. Mais au lieu de ça, il s’énerve, se vexe, me reproche des choses comme si j’étais responsable de ses chaînes, de la situation dans laquelle il se trouvait. On était donc bien d’accord pour dire que tout n’était pas merveilleux dans son métier, et que tous les fantasmes n’étaient pas un plaisir à réaliser, à subir. Même moi, j’éprouvais un certain dégout à avoir dû le jeter en pâture de la sorte à un vieux bedonnant, utilisant certainement des compléments pour prouver encore sa virilité. Parce que finalement, nos situations n’étaient pas si différentes. Certes, je n’étais pas soumises aux mêmes règles que lui, mais je connaissais ce genre de regard, ce genre de fantasmes malsains sur ma personne. Une Alpha. Une. Mon genre et mon sexe ne disparaitraient jamais de l’équation. Mon statut serait toujours inférieur à celui de mes compères masculins à moins de fournir mille efforts supplémentaires pour montrer que j’étais à leur niveau, voir au dessus. Alors souvent, avant de reconnaître le moindre talent chez moi, on tentait de me soumettre comme on soumettait les Omegas. Comme s’ils n’étaient rien. Alors oui, je regrettais une peu de lui avoir imposé ça de la sorte, mais je voulais qu’il comprenne qui j’étais. Plus féroce encore que peut-être n’importe lequel de mes semblables masculins.
Je retourne auprès du mini-bar, me resservir un verre. Rhum ambré de qualité parmi les bouteilles, je ne me gêne pas pour en profiter. Je le laisse continuer de vider son sac contre moi, silencieusement, l’écoutant attentivement malgré l’apparence détachée que je prends sur le sujet. Je ne voulais pas participer à ça. Ca pouvait être difficile à comprendre, mais je ne voulais pas soutenir ce système. Soudainement, il se refait mielleux, comme s’il venait de reprendre conscience de ses obligations. Je relève la tête vers lui, mes yeux clairs plongeant dans les siens. Il tente de trouver un nouvelle accord, surement pour éviter que je ternisse la sienne en sortant d’ici, en répétant à qui veut l’entendre qu’il ne m’avait pas satisfait. Mais ce n’était pas le problème. Lui ou un autre n’y changerait rien. Je ne participerais pas à ce commerce. Je passe près de lui venir m’installer en tailleur sur le lit, sans le toucher, ni même me faire trop insistante dans mon regard, malgré l’envie de détailler son corps dans les moindres détails. Une oeuvre d’art à part entière. « Je ne coucherais pas avec toi ce soir. Ni avec aucun autre. Tu peux arrêter ton petit jeu de prostituée parfaite. Je ne veux pas soutenir ce commerce. Je suis ici car, comme tu l’as entendu, j’ai obtenu une promotion et que mon boss et nos clients ont espérés pouvoir me prendre dans une orgie avec toi et tes petits copains. Mais c’est non. Je ne coucherais avec personne ici. » Pas quand de l’argent entrait en jeu, ou des hommes avec qui je n’avais absolument aucune envie de coucher. Je viens boire une gorgée de mon verre avant de reposer mon regard sur le jeune homme. « Je sais que tu t’inquiètes pour ta réputation, alors voilà ce qu’il va se passer : tu vas t’allonger quelque part et te reposer, moi aussi. Et quand je partirais, je dirais à tout le monde que tu as été le meilleur amant que j’ai pu avoir. Ton patron sera satisfait, toi, tu toucheras ton argent, et moi, j’aurais mon poste. Tout le monde sera content. » Lui, moi, son patron, mes collaborateurs, toutes les apparences seront sauves, et tout le monde y trouvera son compte, sans avoir réellement eut à vendre son cul. « Ca sera notre secret, et si un jour tu es libre et disponible, c’est avec plaisir que je me donnerais à toi. » Après tout, il était plutôt charmant et excitant, seul me bloquait en réalité le fait qu’il ait été payé pour coucher avec moi.
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Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce