Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce
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Patate Douce
Sam 5 Juin - 13:27
Shadow
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
Douceur du quotidien. Nela.
Mookie. Le Binome.
Maquerelle. La bourse centrale.
Elle ne passe pas par quatre chemins mon Enfer. Au moins, on n'allait pas jouer avec les non-dits, à l'avenir... Elle enchaine les mots, attise ma colère. Je serre les poings. Mais je ne dis rien. Parce que j’avais pas d’autres toits que le sien. Parce que je voulais pas m’éloigner. Pas maintenant. Quatre jours. Une grosse dose. Et on coupe tout. Je crois. J'aimerais. Souffrir définitivement.
Je dépose mes pâtes sur la table basse. Son petit regard d’Alpha qui me donnait la gerbe. Juste ce soir. Juste parce qu'elle me surplombait. Cette sensation de n'être rien. Une chance qu'elle ne soit pas un homme, je pense qu'on se serait battu. Peut-être mis ko mais je lui aurait donné la vision de ses projets.
Je la détaille, elle semble si déterminée. Mais elle me connaît si mal. Elle le verra d’elle-même. Pour le moment, je me rassois, fixe ma phrase. Elle n’a besoin d’une confirmation. On le sait tous les deux. En quatre ans, on a su le comprendre et le ressentir. Aussi douloureux soit-il. C’est dans un murmure que je rajoute « Qui dit art, dit mensonge »
J’avais mal vécu de perdre ma phrase. Saoule durant des jours. Je me sentais mis à nu. Qu’on me retirait l’essence même de mon existence. Mais avec le temps, j’ai subi sa perte, je me la suis tatoué pour accepter son absence. Ce n’est pas la vraie mais ca compense. Un peu.
Je la tire vers moi, mes deux mains sur son short pour le lui retirer. Agir au mieux, pour traiter ses propos. Et l'Ideal est et sera toujours le sexe. Que je rage, que je pleure. Quand une situation m’est désagréable, je me défoule dans un lit. La Maquerelle apprécie mes états d’âme car soit je suis totalement soumis soit un véritable dominant. Et les prix s’envolent pour m’avoir. C’est ainsi que j’ai pu payer plus « rapidement » ma dette ces derniers temps.
Mon horrible et sublime Tentation me faisait subir haine et peine que personne ne savait vraiment comment me gérer. Mais je n’avais pas transgressé les regles - ou presque - à mes boulots. Je devais gérer ma colère, tant bien que mal. Nela en faisait les frais bien souvent. Dommage collatéral qui sent bien que quelque chose se trame. Mais pour l'heure, j'avais une dispute à mener.
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Maddy'n
Sam 12 Juin - 22:34
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Il refuse de formuler une réponse claire à ma question, pourtant, je sais bien que la réponse est oui. C'était la sienne. Ses réactions en disaient bien trop pour qu'il puisse en être autrement, et puis, il y avait tout le reste. Ces journées ou plutôt ces nuits à penser à lui, ces jours à crever de désespoir lorsqu'il n'était pas là, et à contrario, cette félicité dans mon âme quand il était à proximité. A la fois mon paradis et mon enfer, il était ce que je désirais le plus et ce que je voulais le plus fuir, à chaque instant… Mais plus humaine que je ne veux bien l'admettre, je ne pouvais pas le repousser. J'avais besoin de lui, de sa présence, pour me sentir vivante, pour continuer d'avancer, ne pas foutre en l'air des années de travail acharné par une erreur de distraction à l'instant même où il ne serait plus dans mon champ de vision, où il ne serait plus de ma responsabilité. Finalement, ce n'était pas si mal de le garder ici pendant quelques jours, où je pourrais m'assurer qu'il ne lui arriverait rien. Comme le dragon veille sur la douce princesse. Bien sûr, il ne ressemblait en rien à l'une d'entre elle, et il saurait se sortir lui-même de sa prison dorée s'il en avait envie, ce qui compliquait un peu les choses pour moi. Heureusement qu'il était sensible à certains de mes arguments.
Mes yeux se posent sur ma cuisse lorsqu'il confirme, bien qu'indirectement, que ce sont ses mots. Difficile d'en connaître la signification autrement. Qui dit art dit mensonge. Ca n'avait pas encore vraiment de sens pour moi, alors je ne peux me demander si ça en avait pour lui, et à quel point. Je sais que outre le fait que cela signifie que j'avais enfin croisé le chemin de mon âme-soeur, la disparition en elle-même de ma phrase était loin de m'avoir laissée indifférente. Ça m'avait fait mal au cœur de perdre ce petit bout de moi. Ce petit bout, qui, je le pensais, n'appartiendrait toujours qu'à moi. Mais ce n'était pas le cas. Ca appartenait aussi à Aaron désormais.
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Patate Douce
Jeu 24 Juin - 22:25
Shadow
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
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J'aurais pu la provoquer avec mon langage. Pousser le vice. C'était ma spécialité. Ca aurait pu exploser entre nous. Dévoiler les non-dits. Mais c'était un coup à finir avec le sexe sur l'oreille. Donc partir parce que ça allait finir en embrouille. Elle m'avait déjà bien assez énervé. Entre ma phrase et la dette, j'avais juste envie de lui hurler dessus. Elle n'avait aucun droit, bien qu'elle en avait strictement rien à foutre. Ca va être un magnifique problème à gérer. Elle ne sait pas dans quoi elle veut s'engager. Et je vais la laisser se foutre dans la merde. Je crois.
En attendant, les hostilités étaient lancées, je préfère fermer ma gueule. Prendre mon pied. Et on s'embrouillera ensuite, si je ne me suis pas endormi. Parce que là, il n'y a rien de plus jouissif que de la voir à genoux. Mais bien vite, ce sont mes nerfs et ma bite qui sont mis à rude épreuve. Et je le sais, je le ressens, elle jubile. Je fais pareil avec mes client.e.s. Je serre la mâchoire. J'aurais bien fait semblant de dormir, comme il m'arrive de le faire parfois, pour faire rager mes partenaires mais il faut croire qu'avec cette Malédiction, je ne savais pas jouer longtemps.
Je la regarde faire, se retenir, je la fixe. Je me racle la gorge. Je sais que je suis pas chef cuisto. Mais j'aimerais bien jouir et .. Mes orbes bleutées dans les siennes, je redresse son menton. Ca ne te suffit pas de nous faire souffrir durant toutes ces années ? Tu veux encore me faire gueuler ? La mauvaise foi.
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Maddy'n
Ven 2 Juil - 23:03
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
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Maddy'n
Ven 30 Juil - 18:55
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
La petite mort nous ayant tendu les bras, je me laisse tomber sur le côté, avec pour la première fois, l'envie de l'embrasser, comme pour lui montrer mon affection, ma reconnaissance pour ce moment. Ce que je m'interdis. Tu n'éprouves rien Lucina. Encore moins l'amour. Que je me répète, pour ne pas céder à cette envie. D'autant plus qu'il ne serait jamais à moi. Pas complètement. Et moi, je n'étais pas du genre à savoir partager. Après quelques minutes, je me redresse, me rhabille, un passage par la salle de bain pour m'essuyer et me rafraîchir. A mon retour, je regarde notre repas, toujours sur la table. Désormais froid. « Je te fais réchauffer ton assiette ? » Je questionne mon amant, la mienne déjà dans la main, prête à faire revenir tout ça au four ou à la poêle. Je mets en route les appareils lorsque que l'on sonne à nouveau à la porte. Je fronce le regard. Je n'attendais personne, et si c'était un de mes adelphes, j'aurais reçu un message. Et aucun d'eux ne se donnait la peine de sonner… Je regarde Aaron, curieuse, mais je ne pense pas que qui que ce soit sache qu'il était là. Surprise quand je tombe face à cet homme oisif qui désirait s’offrir le magazine pour lequel je travaillais. Et pas que... « Mr Erkko… Que me vaut votre visite ? » Je me recule un peu, pour la première fois gênée d’être aussi peu habillée face à un homme. « J’étais dans le quartier, et j’ai pensé à vous. J’aurais voulu reprendre notre discussion mais… » Son regard se perd dans la pièce pour se poser sur mon amant, encore à moitié nu. « Mais je vois que vous êtes déjà bien occupée, alors je ne vais pas vous déranger plus longtemps. A bientôt, Lucina. » La porte se referme sans que je ne rajoute un mot. Sa visite ne me laisse pas sereine. N’avait-il toujours pas abandonné l’idée d’avoir le magazine et moi avec ?
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Patate Douce
Sam 14 Aoû - 20:10
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
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L'ébat a des relents de jalousie, de colère, de questions. Et ça m'agace. Vraiment mais je ne dis rien. Même dans un tel état, chaque union n'en demeure pas moins délicieux. Et ça m'énerve. La bite, quelle faiblesse. Quand elle ressort de la salle de bain, je prends sa place et me glisse sous la douche. Je tape la faïence du plat de la main. Je me décevais. Je ressemblais à un chaton qui ne faisait que couiner. Je m'horripile. Elle n'est pas différente Aaron, tu viens de le voir. Et pourtant .. Je n'ai pas su me lever. Je n'ai pas su lui dire ma façon de penser de son comportement. Je n'ai pas su lui dire à quel point, je suis déçu et que pour une fois, c'est la blessure qu'elle a provoqué. Non juste réduit à pute, voila ce que j'étais à ce moment-là. Je reste de longues minutes sous la douche, me calmer, trouver une ancre de quiétude parce que j'allais remuer tout son appartement et partir définitivement. La solution taraude l'esprit. Pour le moment, il faut que je sorte. Je me sèche aussi lentement que possible, retarder la confrontation. Voix que j'entends. Et bien on va rien repousser. Je ressors fissa et fronce le regard, ma nana pas habillée. Et je n'ai pas le temps d'en faire la remarque qu'elle ouvre. Et j'écoute la discussion sans voir l'homme. Mais bel et bien prêt, à déchiqueter quelqu'un sur le champ. Ca me fera un bien fou. Tête qui dépasse, et un peu du corps aussi et je découvre le con qui nous emmerde. Regard froid. Oui casse-toi, enfoiré. J'observe Lucina, une nouvelle expression sur son visage ; l'incertitude. Et ça ne me rassure pas. Je quitte ma demi cachette. Tu comptes appeler tous tes amants pour me dégouter ? Non parce que tu y arrives très bien toute seule à me prendre pour une putain. Et voila, c'était sorti. Je retourne dans la salle de bain, me rhabiller, prendre le reste de mes affaires, les enfiler ainsi que mon manteau. Esquiver son regard, son corps, son regard, sa peau. Etre loin, elle me vole mon âme. Je suis pas en sécurité. Fuir me hurle mon instinct. Tu ne m'approches plus. T'es comme eux. Je suis rien pour toi. Juste ta pute. Crève comme moi Lucina. Quitter ce luxe, et claquer la porte. Dévaler les escaliers sans me retourner.
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Maddy'n
Jeu 19 Aoû - 21:15
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Je reste pantoise quelques secondes, encore surprise par cette venue. Jusqu’à maintenant, il ne s’était jamais permis une quelconque approche dans ma sphère privée. Nos rencontres se limitaient à des réunions professionnelles, à des soirées de galas, mais jamais il n’était venu jusqu’ici, ni ne s'était servi de mon numéro personnel pour me joindre. Le fait qu’il se permette aujourd'hui signifiait-il que quelque chose avait changé ? Que la balance pesait d’un côté ? De son côté ? Je délaisse ma réflexion lorsque Aaron ouvre la bouche, m’invective, me reprochant la lourdeur de mes amants. Ce à quoi je ne pouvais pas complètement donner tort, même si celui-ci était loin d’en être un. « Ce n’est pas mon amant Aaron ! » Mais ce n’est visiblement pas le problème principal à régler. Je m’en rends compte lorsqu’il tourne les talons et repart vers la salle de bain. Ses mots tournent en boucle dans mon esprit. A aucun moment je ne le traitais comme tel, à aucun moment je ne le forçais à quoique ce soit sous un quelconque prétexte. Même s’il est vrai que je pouvais parfois me montrer un peu hautaine.
Ses affaires récupérées je le regarde se diriger vers la porte, bouché bée. « Qu’est ce que tu fais Aaron ? » Il allait vraiment repartir maintenant, après la crise qui l’avait obligé à m’appeler moi pour le récupérer au lieu de sa fiancée ? Insulte et reproche craché au visage, je ne reste rien transparaître. Ce n’était ni le premier ni le dernier qui me parlait ainsi. Pourtant, la porte claquée, il y a cette chose qui me brûle à l’intérieur. Bataille que je soupçonne entre mon égo et ce qui pourrait se révéler être des sentiments, il me faut un petit moment avant de m’élancer à sa poursuite dans les escaliers que je dévale à toute vitesse. « Aaron, attends ! » L’égo à perdu mais la brûlure à l’intérieur de moi ne disparaît pas pour autant. Qu’est ce que tu m’as fait Aaron ? Qu’est ce que je ressens ? Je finis par le rattraper sur un des paliers, m’imposant sur son chemin pour l’empêcher de continuer. « Attends ! … S’il te plait. » Je me plante devant lui, note son regard entre la colère et la peine. Je l’ai blessé. Je ne sais pas vraiment à quel moment, mais je l’ai fait. Et ce sentiment qui me brûle révèle enfin son nom. Culpabilité. « Je... Je ne voulais pas t’insulter Aaron. Et tu n’es pas une pute à mes yeux. » Les mots sortent lentement, présenter des excuses n’a rien d’un exercice facile pour moi. « Je… Je ne sais pas ce qui t’as blessé. Si c’est mes mots, les contacts de mes amants et autres, ou si tu es juste dégouté d’apprendre que je suis… tu sais… » Les mots se bloquent, je ne suis toujours pas prête à faire face à cette vérité. « … Ton âme-soeur… Mais je ne voulais pas te blesser. Je… Je suis... désolée… » Les mots me brûlent presque les lèvres, tant il y a longtemps que je ne les ai pas prononcés. « Je comprends que tu ne veuilles pas rester avec quelqu’un qui t’as blessé, mais si jamais tu changes d’avis, il y aura toujours de la place pour toi là haut. » Je me décale, lui libérant enfin le passage. Il n’avait plus qu’à faire son choix. Je n’avais aucune idée de s’il allait accepter des excuses aussi maladroites, mais j’aurais au moins essayé.
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Ven 3 Sep - 14:47
Aaron 'Shadow' Taylor
J'ai 30 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis ta distraction et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à grâce de mon travail, je suis à tous ceux qui paient au prix fort et je survis. Enterrant mes espoirs dans ton verre. Ce que tu dois savoir ? Tu paies. Je m'execute. Tu paies. Je te livre. Je sniffe tes billets. Tu te crois au Paradis et ça s'arrête là. Mes proches me connaissent sous le nom d'Aaron Taylor. Et pensent que je passe mon temps à livrer des colis en tout gens. Ah oui, j'allais oublier ! Dans ce bas monde, j'ai été marqué de cette phrase qui m'est si chère : Qui dit art, dit mensonge Stephen James (tumblr)
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Je regarde le chemin vers chez elle. Mais c'est trop tard. J'avais beaucoup trop de fiertés pour remonter. Pour jouer la comédie. Jouer les mecs amoureux, bien heureux d'avoir trouvé cette fameuse moitié qui est censé tout comprendre sans un seul mot. Mais ce n'est pas le cas. L'un comme l'autre nous étions un nid d'emmerdes dans le quotidien de l'autre. Sans parler du fait que j'allais me marier. J'ai déconné sévèrement. Mais ce sont quand même mes actes qui n'ont fait que me ramener à la mauvaise femme chaque fois. Cette même femme qui semblait avoir accepté de se lier à Vie à un prostitué et pire vouloir payer ses dettes. Rien que pour cette raison, je me devais de fuir. De retrouver ma raison. Trop tard Lucina. Ton comportement est plus parlant que tes actes. Va baiser tous tes amants. Mais terminé, je refuse d'endurer ça. Parce que c'était aussi de la jalousie à ce stade. Purement et violemment. Tu seras bien plus heureuse sans moi. Et ne remets plus les pieds sur mon lieu de travail et fais toi livrer par une autre agence. Je veux plus te voir. J'aurais pu l'embrasser une dernière fois, parce que c'était la souffrance qui allait nous tenir compagnie à présent. Mais j'avais eu espoir d'avoir un aperçu de ce qui pourrait ressembler une Vie à deux avec elle à mes côtés. Mais naïf que j'étais, je ne fus seulement témoin que d'être un larbin, subissant son train de Vie. Aucun équilibre en somme. Alors disparaitre, c'était très bien. Je remets ma veste et reprends ma descente. Je serre la mâchoire. le doute s'infiltre. Les symptômes, je les connais. Et même là, je les ressens alors que je n'ai que quelques mètres. Je souffle un bon coup et je verrouille tout sentiment. C'est terminé. Je trouverais bien un truc pour contrer les effets. Pour le moment, je dois me trouver un endroit pour dormir. Et je rentrerais demain, en étant à investi dans mon mariage. Comme j'aurais dû l'être depuis le départ. Le froid mord le corps. Les pensées troublent les sens. Et c'est le silence.
Dans cette sombre nuit, que trois téléphones sonnent. Les urgences ne sachant qui prévenir, ont opté pour appeler un premier numéro puis envoyer un même message à trois contacts afin de multiplier les retours.
Hopital a écrit:
Bonsoir, ici l'infirmière F. de l'hôpital de la ville, si vous receviez ce message, c'est que l'homme en propriété de ce cellulaire vient d'être admis au bloc opératoire. Nous cherchons donc sa famille afin de connaitre son identité dans un premier temps.
L'homme endormi ne sait rien de ce qui lui arrive. Que deux chirurgiens sont entrain de limiter les dégâts, de retirer balles et réparer ses os. Non lui, est entrain de jouer une mélodie. Nuptiale. Avec deux femmes, parce qu'il a trouvé cette solution pour vivre dans un monde parfait. Loin de s'être fait entrechoquer par deux fois.
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Lun 6 Sep - 22:27
Lucina Makinen
J'ai 31 ans et je vis à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis rédactrice en chef d’un magazine de mode et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, à cause de mon travail, je suis célibataire et je le vis bien, n’ayant pas le temps pour ces inepties, me contentant du plaisir brut des relations physiques.
+ Elle est Alpha. + Elle a trois petits frères, et un grand. + Elle est née d’un père finlandais et d’une mère bolivienne. + Deux de ses frères sont Oméga.+ Elle parle couramment finlandais, espagnol, anglais et italien.+ Sa marque se trouve en haut de sa cuisse droite. + Les mots qui sont inscrits sur sa peau signifient " Et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ". + Elle est du genre acharnée, notamment dans son travail. + Malgré la pression, elle est toujours célibataire, n’arrivant pas à concilier travail et vie sentimentale. + Sa marque a changé il y a environ 4 ans, la rendant encore plus irritable.
Il y a quelque chose qui se brise à l’intérieur. Quelque chose au niveau de mon cœur qui me donne l’impression que ma cage thoracique se réduit à chaque pas qui l’éloigne de moi. Il ne reviendra pas. Je n’essaye même pas de me consoler, de nourrir un espoir qui pourrait se faire plus destructeur encore. Ça serait pire. De penser qu’il pourrait encore passer la porte, qu’il pourrait encore me désirer, avoir de l’estime pour moi. Non, c’est terminé. Lassement, je remonte les escaliers, la peine pour seule compagnie. Restes de ce moment à deux éparpillés sur la table, j’entreprends de tout jeter. Ca ne serait jamais moi, ça ne serait jamais ma vie. Désormais, c’était clair. Tout part à la poubelle, comme si rien ne s’était passé. Comme si personne n’était jamais venu. Redevenir celle que j’avais toujours été, et le rester à jamais. Messages supprimés, numéro qui l’est également, changement d’agence de livraison, respecter sa demande, le moindre que je puisse faire, lui laisser une chance d’être heureux avec sa fiancée. Je fige le présent à l’image de ce qu’il était il y a quatre ans, avant que je ne le rencontre. Unique larme qui coule le long de ma joue à la fin du processus, je ferme toutes les lumières et pars me coucher.
Sommeil qui n’en est pas véritablement un, je me contente de rester couchée dans mon lit, les yeux fermés, attendant que les heures passent jusqu’à ce que des vibrations se fassent entendre contre le bruit de la table de nuit. Un message. Une annonce. Un drame. Numéro rapidement associé à son propriétaire malgré ma volonté de l’oublier, mon sang se glace. Bloc opératoire. La peur me saisit, comme s’il avait pu s’agir d’un des miens, de mes frères ou mes parents. Je ne réfléchis pas quand je quitte mon lit et me rhabille pour foncer à l'hôpital en un temps record. S’il y avait des radars sur la route, je pourrais très prochainement dire adieu à mon permis.
Arrivée sur les lieux, je suis désorientée. La peur et la seule envie de le voir me font oublier les procédures. Infirmière qui me stoppe, répète sa question, je la regarde, un peu perdue. « Mademoiselle, je ne peux pas vous laisser entrer si vous ne me dites pas qui vous êtes et pourquoi et vous êtes là. » Téléphone en main, je lui montre le message reçu quelques minutes plus tôt. « Le jeune homme… Je le connais. Je… J’ai besoin de le voir. » Elle me regarde, surprise avant de hocher très légèrement la tête. « Vous faites partie de la famille ? » Elle m’interroge et pour la première fois je reste sans voix pendant plusieurs secondes « Non mais … - Désolée mademoiselle, mais nous ne pouvons autoriser l’accès qu’aux membres de la famille. » Je recule, me maudis intérieurement. Merde ! Pourtant, je ne peux pas repartir. Pas sans savoir. Je regarde partout autour de moi, réfléchis. La famille… Roy ! Je cours dans la direction opposée au bloc, ce qui visiblement ne semble plus être le problème de l’infirmière désormais. Je vais aussi vite que mes jambes me le permettent, pour rejoindre un bureau dans lequel je tente de rentrer, en vain. Verrouillé. Je me laisse tomber contre la porte, tremblante, au bord des larmes. Je reste assise dans le couloir pendant des heures avant qu’enfin, une voix s’adresse à moi. « Lu’ ? » Je relève la tête, attrape ses mains pour m’aider à me redresser. « Qu’est ce que tu fais là ? » Je note l’inquiétude dans son regard alors qu’il m’examine de la tête au pied. « Il y a un homme qui a été admis au bloc, tatoué des pieds à la t… - L’ami d’Illan ? Oui, je viens de terminer l’opération mais… - Comment va-t-il ? Roy j’ai besoin de le voir ! » Je ne le laisse pas finir, comme si le temps était compté. Comme si c’était ma dernière chance. Dernière chance de quoi ? C’est fini Lucina. « Tu n’es pas de la famille Lu’, le règlement est strict sur ce point. Et puis pourquoi est-ce que tu veux le v… » Son regard se fronce, il m’entraine avec lui dans son bureau, serrant mon poignet dans sa main. « Qu’est ce que tu as fait Lu’ ? Pourquoi tu es là ? » Son ton est froid, accusateur. « Je n'ai rien fait mais il… C’est lui Roy… C’est lui. » Il me lâche, ouvre la bouche sans qu’un mot n’en sorte. Je peux voir l’interrogation dans son regard. « S’il te plaît Roy. Juste pour cette fois. Je t’en prie… » Ma voix ne laisse aucun doute sur la détresse que je ressens actuellement. « D’accord, suis moi. » Je hoche la tête, le suis dans les couloirs vides jusqu’à une chambre de soins intensifs. La porte s’ouvre, la lumière est tamisée, mais je le distingue parfaitement dans le lit, relié à divers appareils médicaux. Doucement, je m’approche, marche jusqu’à lui. Ma main vient délicatement caresser sa joue. Comment je suis restée loin de toi quand tu me fais endurer ça ?
J’ai passé la nuit à son chevet, seule. Roy m'a expliqué son état avant de nous laisser. Je suis revenue tous les jours, le voir, déposer des fleurs. Grâce à mon frère, j’avais mon laisser-passer. Je ne pouvais pas faire autrement. Je voulais juste m’assurer qu’il rouvrirait les yeux, qu’il guérirait. Et j’étais prête à disparaître dès que ça serait le cas. Respecter sa demande. Ne plus jamais me voir. Et son vœu a été exaucé, avec quelques jours d’avance, lorsque nous nous sommes croisées pour la première et la dernière fois, elle et moi. J’ai prétendu être une bénévole qui tenait compagnie aux malades que personne ne venait voir. Un semi mensonge, après tout, jusque là j’avais été la seule à venir le voir. Je crois. Mais qu’importe la vérité, désormais, tout cela devait prendre fin.. Il ne voulait pas de moi, il la voulait elle. Et elle l’aimait… Ca se voyait tellement dans ses yeux.
Tard dans la nuit, je suis revenue une dernière fois. Sa main dans la mienne, je le regarde, inconscient. Quelque part, il semblait tellement en paix comme ça. Lèvres qui se pose sur son front, je sens une nouvelle larme rouler le long de ma joue. « Soit heureux Aaron. »Même sans moi. C’est le meilleur que je pouvais lui souhaiter.
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Find your soul before you find your soulmate || Patate Douce