J'ai 35 ans et je vis à Dublin Irlande . Dans la vie, je suis Avocat depuis presque dix ans et presque associé au Cabinet O’Connor & McDowell et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma situation, je suis occupé quelques soirs et je trouve ca pas mal du tout. Ma priorité va à ma carrière.
Je filrt parfois avec mon assistante.
Je vis dans les alentours de Dublin, un groupement d'immeuble de luxe où je possède un duplex.
Screenrant@Calville
Si ses premières heures dans ce cabinet avaient été un peu rudes, il ne fallait pas retirer à la jeune femme une bonne volonté qui pouvait manquer à certains. Il l'observait noircir son calepin de ces instructions. Beaucoup ne se donnaient meme pas cette peine. Les excuses de Nolan arrivèrent, sincères. Tellement habitué à ce que son monde du travail tourne à 100% comme il le désire, certains couacs pourtant anodins ne passaient plus. Hannah en avait fait les frais le matin meme. Et pour dire le fond de sa pensée, il n'était pas fier d'avoir été le connard de service. Bravo l'image qui se retirait de lui. D'ailleurs au fil de la conversation, Hannah lui démontra bien que son univers, il pouvait se le garder pour lui. Au moins ce n'était pas la franchise qui leur ferait défaut. Et Nolan en prenait, gentiment, mais surement pour son garde.
- Fanée ? Mon dieu Hannah vous avez de votre travail et du mien une fichue idée négative.Comment ca il se lâchait dans son langage?- Il est certain qu'iic on laisse la créativité artistique au placard, mais Vous savez ce n’est pas si horrible de travailler ici. On peut y voir de très belles choses, il suffit juste d'ouvrir les yeux. Et non je ne ressemble pas à quelqu'un de fané. C'est vraiment l'image que vous avez de moi ?
La question se posait ici de savoir comment elle le percevait. Était-il pour elle, ce genre d’hommes inintéressant qui n’avait rien dans sa vie autre que son métier. certes, ce n'etait pas si éloigné de la vérité, mais enfin pas tant que ca. Il passa en revue ce qu'il pensait avoir et ..; ce fut court. Trop court. En fin de compte n’avait-elle pas raison. ? Qu’avait-il donc de plus que ce travail chronophage dans sa vie ? En un mot presque rien. Prendre conscience en une phrase que ce que vous pensiez devenir est tellement loin de ce que vous êtes. La réalité est parfois bien trop brute et abrupte.
Heureusement le trait d'humour d'Hannah le tira vite de ces réflexions autoportée. Un rire en croisant les bras pour se pencher vers elle. - D'accord pour les enfants, mais hors de question que je vous laisse le chien. Question de priorité ! Les joies du mariage et du divorce, au moins ils savaient tous deux où les menaient ces pensées tellement hors de propos entre un employeur et son employée. Mais c'était plus léger, plus délicat meme que de parler boulot. Et avec elle l'etrange envie de ne pas parler boulot mais de voir ce que cela faisait d'avoir une vie plus "normale" avec amis, sorties et vacations diverses.
Le retour avec Hannah était plus agréable qu’il n’avait pu le prévoir en lui ayant proposé de la raccompagner. C’était une jeune femme vive et intelligente qui n'hesitait pas à dire le fond de ses pensées, agréable ou pas. Une grasse mat', en avait-il déjà fait une ? Peut-être .. surement. Mais cela datait de bien avant sa stagiairisation au cabinet. Quand aux fêtes , bouteille de champagne à chaque procès gagné, un resto .. Bref pas brillant. - Faites moi une liste et je vous promets d'essayer.
Il n'en aurait pas le temps mais qui sait, cela pourrait l'aider à ralentir la cadence qu'il s'imposait.- Vous aimez patiner ? Enfin je veux dire .. J'ai vu qu'ils avaient installé une patinoire au centre ville, cela fait parti de vos moments de détentes ? Une legère grimace, - Ou c'est bien trop kitch pour une jeune artiste comme vous ?. La question était saugrenue, en quoi cela l'intéressait-il de savoir cela ? Ce n'était pas le style de question qu'il pouvait poser à une jeune femme qu'il raccompagnait chez elle. C'était une conversation plus intime que n'importe quelle demande de 06.
Enfin arrivée chez elle, sa réponse le fait éclater de rire.
- Un restau vegétarien ? Vous me voyez vraiment grignoter de la salade toute la journée? Apprenez, jeune fille, que je suis un vrai carnivore Merci quand meme Hannah, à demain.
La portière était claquée, un dernier sourire et un signe aurevoir en quittant la quartier pour rentrer chez lui. Quelques heures de travail en plus sans avoir pensé à s'arreter dans un des rares magasins ouverts à cette heure, avant de s'endormir épuisé dans le canapé de son appartement?
******
Depuis quelques jours , la neige, qui tombait en grosses averses, rendait les chemins secondaires totalement impraticables, et les routes principales très glissantes malgré les chasses neiges et le sel déposé toute les heures. La météo avait prévu une vrai tempête pour la fin de semaine. Ce vendredi donc beaucoup d’employés avaient pris leur journée ou simplement étaient partis plus tot pour éviter le plus gros de la neige et de se retrouver coincer au bureau ou sur les routes.
Ce manque d'effectifs s'était fait cruellement sentir. Et le travail supplémentaire tombait sur les petites mains qui tentaient de faire de leur mieux. Mais qui ne pouvaient contrebalancer le manque des piliers du cabinet. Durant cette semaine Nolan arrivait plus ou moins à venir travailler sans trop de peine, meme si il passait plus d'une heure à attendre que les voitures prisent dans la neige soient dégagées. Ce trop peu de sommeil et ce complément de boulot n'arrangeaient rien à l'ambiance. Idem avec Erin qui avait un caractère exécrable après sa mise au point sur le travail qu'elle donnerait , avec explication à Hannah. Caractère qu’il remit rapidement en place, meme si il couchait parfois avec elle, cela ne lui donnait pas le droit de se comporter ainsi, et une Hannah qui cumulait les bourdes malgré la bienveillance de Mary c'était un Nolan pas à prendre avec des pincettes qui tapait nerveusement sur le clavier de son pc. La journée s’etait passée en demi teinte et Hannah n’avait pas été d’une aide super précieuse accumulant bêtises et faux pas, jusqu’à renverser son café du soir sur les dossiers qu’il venait de finir. C’est en hurlant qu’il l’avait flanqué hors de son bureau claquant la porte derrière elle.
Et le noir arrive. Brutal. Inattendu.
Merde. Il attrape son portable pour éclairer la pièce. Si d'habitude les lumières extérieures entraient par les fenetres de son bureau ce n'etait pas le cas aujourd'hui. Il n'y avait que cette vague ambiance de noel avec la neige qu'on ne tentait meme plus d'évacuer des routes. Tout est blanc et immaculé. Génial. Seul et bloqué au bureau, ca va donner une putain de soirée, heureusement qu'il a fait 2/3 courses pour remplir ses armoires ce soir. Un long soupire en se levant pour sortir du bureau. C'est à ce moment qu'il voit Hannah encore à son poste. Finalement il était mieux seul non? Pas de café à l'horizon, au moins elle ne tentera pas de le bruler. Neanmoins. Il s'avance vers elle.
- Tout va bien ?
Question plus ou moins rhétorique, il voit bien qu'elle va bien. Il ne retient pas une grimace se dirigeant vers les portes vitrées et électriques qui cloisonnaient les bureaux associés et autres et qui restèrent fermées devant lui
- Hum. C’est une blague j’espère. Non il ne voulait pas être coincé Non il ne voulait pas l’etre avec cette catastrophe ambulante.
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Ven 11 Déc - 21:30
Hannah Hope Healy
J'ai 27 ans ans et je vis à Dublin, Irlande. Dans la vie, je suis co-assistante dans un cabinet d’avocat et je m'en sors pas très bien, ça commence mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis sans y penser, ma dernière relation a été un échec. * Petite dernière de la famille Healy. Hannah a trois aînées. * Aurait bien aimé continuer d’être artiste peintre, mais avec ses finances dans le rouge, cela devenait de plus en plus compliqué. * Son ex-petit ami s’est joué d’elle en lui volant de nombreuses idées. Lui a percé et l’a ensuite laissé sur le carreau. Gros coup dur. * Angoissée de devoir travailler dans l’administratif, elle qui est si créative. * Amatrice de cylindrée, elle possède une chouette moto qu’elle enfourche dès que possible. * Pétillante et naturelle, il ne faut pas non plus lui chercher des crosses au risque de se prendre un aller-retour. * Aime avec passion, la vie comme les gens, même si on ne lui rend pas toujours bien. * Adore danser, jusqu’au bout de la nuit. * Grande gamine, elle a tendance à apprécier les choses qui ne sont censées plus être de son âge.
Bree Kish
Hannah réfléchie quelques instants à la portée de ses mots, sans doute que ça a été formulé un peu maladroitement, mais il lui arrive souvent de parler si franchement qu’elle en oublie d’y mettre les formes. Un peu comme un diamant brut qui n’aurait pas été poli. Quelle belle image. La rouquine secoue doucement la tête en souriant.
— Non vous ne ressemblez pas à quelqu’un de faner…
Du moins pas encore, parce que selon son avis à elle, s’il continue dans la voie du bourreau de travail, oui, il risque très clairement de finir par flétrir. Alors, même si Nolan ne s’est pas forcément très bien comporté avec elle à son arrivée, elle trouve ça un peu triste pour lui.
— Ce que je voulais dire, c’est que vous, vous vous épanouissez dans ce travail parce que c’est la voie que vous avez choisi de prendre, parce que vous appréciez ce que vous faites malgré les difficultés que cela vous pose. Moi, je n’ai pas choisi cette voie, j’y suis plus ou moins contrainte parce que la vie en a décidé ainsi et que je sais très pertinemment que si je reste, je ne vais pas m’y épanouir comme vous. Eh oui, je me doute que vous devez voir des belles choses, gagner un procès contre une ordure doit en être une par exemple.
Un an dans un cabinet d’avocat, si elle arrive à tenir autant de temps, ce sera déjà très bien et aussi une belle victoire. Mais pour elle son terreau, c’est l’art et non l’administration. Et surtout quand elle regarde de plus près la vie professionnelle de son boss, elle semble ne lui laisser que peu de temps pour sa vie personnelle. Il est bien sûr hors de question pour la rouquine de faire une croix là-dessus, elle préfère galérer mille ans que de mettre de côté sa famille, ses amis et ses loisirs. Galériennne un jour, galérienne toujours !
Enfin, la conversation se poursuit de telle façon, que la jeune assistante oublie le côté un peu tristounet que semble être la vie de son boss. Ok, il est parfois chiant, mais au moins il a de la répartie et il a su répondre à la pique de la rousse, ce qui ne fait que redoubler le rire de cette dernière.
— Vous voulez rire gardez les gosses, je me battrais pour le chien, répond Hannah en plissant les yeux.
Difficile de garder son sérieux, autant d’imaginer un procès pour la garde d’un chien que celle d’avoir était fictivement mariée à Mr McMuller. Il ne fait aucun doute que les parents de Nolan frôleraient la crise cardiaque en l’apprenant. Mais la miss se demande quand même ce que ça pourrait donner de vivre avec un homme comme lui…Question vite balayée, franchement n’importe quoi. L’improbable duo finit par quitter les bureaux, puis de parcourir les rues calmes et enneigées en direction de l’appartement de la subordonnée. Et la conversation légère se poursuit pour le plus grand plaisir de la rouquine, ça fait quand même du bien de parler d’autres chose que du boulot. Mais décidément, Nolan est accroc aux listes, pour le travail, pour la baby shower, sans doute pour les courses aussi et maintenant, pour des activités à faire en dehors du boulot. Le visage d’Hannah s’illumine quand son patron fait mention de la patinoire qui vient d’être installée, en voilà une bonne nouvelle.
— La patinoire ça n’a rien de kitsch voyons, et oui j’aime ça patiner, c’est tellement de saisons. Et juste après, vous buvez un bon chocolat chaud pleins de chantilly ! Bah tiens, si je dois vous traîner quelque part, ce sera là-bas.
Bon sang de bonsoir, Nolan sur des patins à glace, elle donnerait cher pour voir ça. La miss n’a cependant pas le loisir de s’appesantir sur cette vision des plus charmante. Les voilà arrivée à destination. Cependant, la réponse de son patron au sujet du restaurant végétarien lui fait hausser un sourcil. Carnivore hein ? Ça sonne presque comme un sous-entendu, ou alors elle est juste vraiment fatiguée.
Aller, au lit !
****** Franchement, le sort s’acharne sur elle, ce n’est pas possible autrement. La semaine à juste été pourrave, Hannah n’attendant que le week-end pour enfin penser à autre chose et surtout se poser au calme. Loin du tumulte du cabinet, des affaires à régler et surtout loin de Nolan qui a arraché son costume de type sympa du lundi, pour enfiler celui d’ogre. Bon d’accord, c’est vrai qu’elle a enchaîné pas mal de bévues, la jeune femme ne va pas dire le contraire, mais enfin, ça ne fait une semaine qu’elle est ici. C’est trop peu pour comprendre comment tout fonctionne et pour avoir bien pris ses marques, il lui semble qu’elle sera vraiment opérationnelle au bout d’un mois. Cependant, aller dire ça à l’ogre McMuller et à Erin, la harpie brune. Oui, autant parler à un mur.
Et donc, être soudainement plongé dans le noir, induit que l’électricité à sauter, qui induit également que son ordinateur vient de s’éteindre et qu’elle n’a pas pu finir de taper le courrier. M-D-R ! À la limite, si ça c’était produit après qu’elle eût pu achever sa tâche, pourquoi pas, mais alors là. Non, non et non. Sortie de son bureau pour voir de quoi il en retourne, elle manque de sauter au plafond quand la voix de Nolan s’élève dans son dos. Enfin, peut-être qu’elle n’aurait pas dû être si étonnée que ça après tout, son patron doit sans doute parfois vivre dans son bureau.
— Bah oui je vais bien, ça se voit non, qu’elle marmonne un peu sèchement.
Autant à cause du fait qu’elle soit encore là un vendredi soir, que parce que le brun s’est montré salement relou le reste de la semaine. Hannah l’observe se diriger vers les portes vitrées et tenter de les actionner, mais sans grand résultat. Forcément des portes qui fonctionnent avec de l’électricité sans qu’il n’y en ait… Bah, ça ne sert à rien. Ce qu’elle ne comprend pas, c’est que sans jus, elles devraient s’ouvrir nan ? À moins que le cabinet ait un dispositif quelconque pour garantir la sécurité des bureaux en cas de panne.
— Fantastique ! grogne la jeune femme. Un vendredi soir avec Nolan McMuller mon fantasme secret se réalise enfin.
Oups ! Elle vient de le dire à voix haute là. Hannah lui jette un coup d’œil plein de dédain, l’air de dire « vous n’êtes pas cool, je ne le suis pas non plus ». La rouquine finit par s’approcher à son tour des portes vitrées, pour regarder s’il ne resterait pas au moins quelqu’un, mais les bureaux sont tous plongés dans le noir et désespérément vide.
— HEY Y A QUELQU’UN !!!! crie Hannah en tapant sur la vitre.
Il n’y a que le silence pour lui répondre. La jeune assistante grimace puis s’engouffre dans le bureau de Nolan, avisant ce qu’il se passe dans la rue au travers de la grande fenêtre. Heureusement qu’elle n’a pas une vue pareille, elle passerait son temps à regarder dehors. Bref, l’électricité semble aussi coupée à l’extérieur sans doute à cause de la tempête qui arrive, vu la violence avec laquelle la neige tombe de plus en plus.
— Hors de question que je fasse des heures supp’ dans ses conditions, reprend finalement la miss en se tournant vers le brun. La soirée risque d’être très longue pour vous, vu que vous ne savez pas vous arrêtez de travailler !
Paf, elle lui tire la langue avant de retourner dans le bureau qu’elle partage avec Mary, pour retirer ses talons hauts et masse ses pieds douloureux. N’empêche, Hannah espère qu’ils ne vont pas rester coincer toute la nuit, pour elle aussi, le temps risque d’être sacrément long avec un type comme lui.
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Calville
Sam 16 Jan - 15:03
Nolan McMuller
J'ai 35 ans et je vis à Dublin Irlande . Dans la vie, je suis Avocat depuis presque dix ans et presque associé au Cabinet O’Connor & McDowell et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma situation, je suis occupé quelques soirs et je trouve ca pas mal du tout. Ma priorité va à ma carrière.
Je filrt parfois avec mon assistante.
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Heureusement, l’image qu’avait Hannah de lui n’était pas aussi dégradée que ce que ses premiers mots laissaient entendre . L’introspection qui lui tombait dessus était brutale, et pas vraiment à son avantage. A croire que tout ce qu’il avait construit depuis des années au cabinet n’avait plus d’importance, ou une importance moindre face à un jugement étranger. Il écoute avec cette étrange attente de connaitre la suite des idées très directe de la jeune femme, des idées qui semblent trouver enfin un point d’ancrage dans son esprit - j’ai choisi cette voie, oui. Le droit est un domaine fabuleux. Quand j’étais étudiant, je me voyais défendre la veuve et l’orphelin face aux injustices de ce monde. Mais la réalité est différente. une différence de taille entre la vie dont il avait revée et la réalité. Dans son travail, surtout dans un cabinet prestigieux, il n’y avait pas la possibilité de dire “non” à une affaire qui puait le fric et la malhonnêteté. Parfois c'était pesant, parfois il n’y pensait pas. La voie avait été tracée en ligne droite par le poids qu’il portait sur ses epaules d’une réputation à tenir.
Hannah était loin de tout cela, très loin. Artiste libre dans sa tete, dans ses actes. Et pour tout dire il l’enviait énormément. Et comprenait qu’elle ne veuille “flétrir” dans ce milieu à l’opposé de ses libertés artistiques. - Je comprends Hannah. Mais donnez une chance à ce travail et à ce cabinet, peut-etre trouverez-vous dans ces taches quelque chose de bien. Et si vous avez besoin je connais quelques galeristes qui pourraient vous exposer. Mais uniquement après vos heures de travail !Un sourire, léger , il pouvait être sympa en fin de compte, puis un sourire plus marqué alors que la conversation déviait vers un grand n’importe quoi. Un mariage, un divorce, et maintenant la garde des enfants et du chien. Et tout cela en 5 minutes chrono, un exploit. - je vous mettrais à terre, mademoiselle Hayly, personne ne touche à .. euh.. toby le chien ! Ils s'observerent un instant, sérieux, … avant d’éclater de rire. Un vrai rire. rares instants de complicités avant de descendre au parking sous terrain et prendre la voiture pour la raccompagner chez elle. Mais loin de se terminer, la conversation reprit de plus belle. Il se rendait compte qu'il aimait parler ainsi, sans pression, sans devoir justifier chaque acte ou devoir être le meilleur que ... Non ici il pouvait être lui, le plus sincèrement du monde.
Et une autre vie se dessine, avec des loisirs, des amis, des soirées sans que le mot “boulot” n’apparaisse. Bien sur il sortait, bien sûr il dinait en extérieur, mais presque toujours pour des repas d'affaires ou des receptions pompeuses à souhait. L’univers Hannahiesque est plus détendu.- Vous pensez etre capable de me traîner hors du bureau? Je vous souhaite bon courage. Peut-etre un défi pour la jeune secrétaire, peut-etre aussi un pour lui.
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Quelques jours plus tard, le ton avait changé. Il avait reprit le masque de l’imbuvable patron, chiant à souhait et caractériel. Il fallait avouer que Hannah faisait petites bourdes sur petites bourdes et que cela commençait à lui courir sur le ciboulot; L'habitude d’avoir une Mary au top lui a faisait perdre de vue les bévues naturelles quand on arrivait sur un nouveau poste. Bien sur qu’il se le disait . Bien sur qu’il ne l'admettra pas devant Hannah. Son dernier exploit d’avoir renversé le café sur son bureau était celle de trop. Il l'avait viré manu militari de son bureau, n'acceptant plus de recevoir qui que ce soit avant le lendemain. Les ours grognons, vous connaissez ?
C’est donc en grognant qu’il avait finit la soirée enfermé dans son bureau jusqu’a cette coupure électrique. M-E-R-D-E. Il n’avait pas le temps pour ces conneries. Il devait finir un tas de plaidoiries avant la semaine prochaine. Et vu le peu de lumière dans la rue, la panne risquait de durer un moment. Et sa poisse n’est pas terminée, en sortant du bureau avec “l’agreable” Hannah qui l’agressa directement, alors qu'il prenait de ses nouvelles. Sympa. Sortir d’ici, priorité 1 sur sa liste des choses à faire ce soir. De grands gestes face au capteur eteint, et une autre poisse, le système de sécurité ne s’est pas mis à zero ouvrant automatiquement les portes electriques. Il eétait coincé ici. Et … La remarque d’Hannah allait dans son sens, aucun des deux ne voulait être là ce soir, ni y rester. Mais elle avait piqué son ego à vif et fatigué. Il reprit donc sur le meme ton miroir- Et moi vous croyez que ca me fait plaisir ? Et je vous vire de toute façon, vous aviez raison vous n'êtes pas faites pour ce boulot. Ne pas savoir poser correctement un café, je ne pensais pas qu'il fallait avoir fait de hautes etudes pour ca .“et son regard empli dé défis et de “non mais je suis pas cool naturellement alors laches moi, j’aurai le dernier mot”.
Il n’y avait rien; ni personne aux alentours. Super. Et dans le silence de son bureau qu'elle venait d'investir, Hannah regardait dehors aux grandes fenetres donnant sur un paysage enneigé. Elle était parfaitement détachée, ombre parmi les ombres dans ce paysage. ca serait presque beau si ils pouvaient sortir. - Et comment vous voulez faire des heures supplémentaires sans pc ou téléphone ou imprimante ou .. machine à café ? Si vous avez une solution, donnez la moi. On est bloqué ici Hannah, alors au lieu de me dire que je bosse trop, essayons de trouver une solution pour sortir d’ici. Mary doit avoir dans son bureau le numéro de l’assistance technique, trouvez le moi, au pire on appellera les pompiers pour défoncer ces portes.
Il la laissa sortir du bureau avant de chercher lui meme des numéros qui pourraient être utiles, mais mis à part ses clients, et son père qu’il devait tenir au courant de ses exploits judiciaires, il n’avait pas les numéros d’urgences. Une barre restait pour sa batterie. Il venait de virer sa secrétaire assistante .. Ou bien etais-ce simplement quelques mots en l’air ? Il ne savait pas vraiment. Mais elle l'insupportait véritablement ! sa trop grande franchise le mettait souvent face à lui meme. Un soupir. Vraiment parfois il est con !
Deux verres sont sortis, et la bouteille de vin blanc qu’il avait acheté est ouverte, ainsi qu’un paquet de biscuit au chocolat qu'il posa sur le bureau de la secrétaire, prenant une chaise pour s'asseoir devant elle- Okay. j'ai été un connard mais vous etes parfois si .. énervante, je ne sais pas, je crois que je n'ai pas encore l'habitude qu'on soit aussi directe avec moi, les gens sont tellement faux-cul autour de moi, avec moi, Toujours à .. * il déboucha la bouteille avec un couteau suisse, seul cadeau qu'il avait garder de son adolescence. et Versa deux verres tout en continuant de parler - ... me mettre sur un piédestal. Et vous vous etes tellement .. franche, vous me remettez à ma place, sans filtre, ca me .... GRRR , vous voyez ? Je crois avoir oublié ce qu'était la vie en dehors du cercle que j'ai toujours connu Il leva son verre- Ce sont presque des excuses ca. . Pace*?
(*paix en italien)
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Ven 22 Jan - 14:42
Hannah Hope Healy
J'ai 27 ans ans et je vis à Dublin, Irlande. Dans la vie, je suis co-assistante dans un cabinet d’avocat et je m'en sors pas très bien, ça commence mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis sans y penser, ma dernière relation a été un échec. * Petite dernière de la famille Healy. Hannah a trois aînées. * Aurait bien aimé continuer d’être artiste peintre, mais avec ses finances dans le rouge, cela devenait de plus en plus compliqué. * Son ex-petit ami s’est joué d’elle en lui volant de nombreuses idées. Lui a percé et l’a ensuite laissé sur le carreau. Gros coup dur. * Angoissée de devoir travailler dans l’administratif, elle qui est si créative. * Amatrice de cylindrée, elle possède une chouette moto qu’elle enfourche dès que possible. * Pétillante et naturelle, il ne faut pas non plus lui chercher des crosses au risque de se prendre un aller-retour. * Aime avec passion, la vie comme les gens, même si on ne lui rend pas toujours bien. * Adore danser, jusqu’au bout de la nuit. * Grande gamine, elle a tendance à apprécier les choses qui ne sont censées plus être de son âge.
Bree Kish
Franchement, Miss Healy aurait du plus en profiter de ce moment de grâce, quand son patron l’a reconduite chez elle. Oui, c’était drôlement sympa cet échange qu’ils ont eu, Nolan lui expliquant qu’il avait choisi le droit pour aider les plus faibles, qu’elle devrait donner une chance à son poste et qu’il pourra peut-être parler d’elle à des galeristes qu’il connait. Sacrée surprise ça en revanche, la rouquine ne pensait sincèrement pas qu’il avait ce type de personnes dans son cercle de connaissances. Puis il y avait eu leur délire sur leur mariage, leur divorce, la garde des enfants et Toby le chien, qui était au centre de leur attention. Les pauvres gosses fictifs, il n’empêche. Finalement, vint cette promesse… Non plus un défi de sortir son boss du bureau, d’ailleurs, elle s’y serait laissée tentée avec joie, mais la semaine qui avait suivi n’avait pas été rose. Et surtout, le gentil Mr McMuller de cette soirée-là était redevenue le dragon McMuller, près à brûler tout le bureau et elle en particulier.
Alors bien sûr, les petites bêtises qu’Hannah a faites jour après jour n’ont pas aidé, très clairement, ce serait stupide de se leurrais. Mais il s’imaginait quoi l’autre aussi ? Elle n’a pas de diplôme comme assistante juridique, elle doit encore comprendre et s’approprier tout un tas de protocoles et ne parlons même pas du jargon lié au droit. Franchement, elle ne se démerde pas si mal pour une co-assistante qui a débuté au level moins cent de son poste. Bah, nan, Nolan ça ne lui va pas, il lui faut la perfection en un temps record. Chose qu’elle ne peut pas lui donner, voir même qu’elle ne voudrait pas lui donner, si elle le pouvait, vu son attitude de merde.
De fait, elle n’est pas franchement jouasse, de découvrir qu’elle est coincée avec l’autre dragon, un vendredi soir. Et oui, elle le lui fait savoir, le brun a été imbuvable avec elle, alors la miss ne voit pas pourquoi elle ne se gênerait pas à être mal aimable. Forcément, il râle à son tour, en revanche, la rouquine ne s’attendait pas à ce qu’il la vire, abondant bien plus tard dans son sens quand elle lui avait expliqué qu’elle n’était pas faite pour ça. Ses yeux verts lancent des éclairs, mais elle ne répond rien, se contentant simplement d’aller voir ce qui se passe à l’extérieur. Ce qui lui fait peur, c’est que vu la violence de la tempête il y a le risque qu’ils soient coincés ici toute la nuit. Les pompiers auront sans doute autre chose à faire que de venir aider un connard d’avocat et sa chouette ex-assistante.
— Oh faite bien ce que vous voulez Nolan, ça m’est égale, qu’elle répond en se tournant vers lui. Trouvez une solution tout seul, vue que vous êtes la perfection incarnée !
En vérité, elle a bien une petite idée pour qu’il puisse continuer à travailler, mais comme c’est un abruti, elle ne la lui donnera pas.
— Par ailleurs vu que vous m’avez viré, cherchez le numéro de l’assistance technique comme un grand. C’est quand même dingue d’avoir besoin d’une assistante pour ça.
Puis elle se tire, sans autre forme de procès. Ah, ah ! Laissant son irascible patron en plan dans son bureau et bien décidé à le laisser se démerder tout seul pour une fois. Hannah se vautre sans grâce aucune dans son siège de bureau et retire ses talons hauts pour masser ses pieds douloureux. Bon quand même, s’être fait virer au bout d’une semaine ce n’est pas ouf, ouf. Dès qu’elle sera sortie de là, la jeune femme va devoir mettre un coup de collier pour se dégoter un poste quelconque. Peut-être qu’elle pourrait demander à l’une de ses sœurs un peu d’aide pour une fois ? Celle dans l’événementiel devrait avoir quelque chose pour elle, Hannah a toujours de la suite dans les idées et elle apprendra vite à s’organiser pour créer des chouettes événements.
Et si jamais vraiment personne ne peut l’aider, elle trouvera bien un job qui paye assez pour qu’elle puisse survivre. Dans le pire du pire, ça risque d’être retour chez papa et maman. Échec cuisant. Tiens d’ailleurs cette année, elle va esquiver royalement la fête de Noël chez les McMuller, hors de question d’entendre l’autre frimer à nouveau avec ses histoires de procès gagné et son balai profondément enfoncé dans le rectum. En parlant du loup, le voilà qui débarque avec deux verres, une bouteille de vin et un paquet de gâteau. C’est quoi ? Une nouvelle technique pour lui prendre la tête. Contre toute attente cependant, il pose le tout sur son bureau et s’asseoir face à elle, néanmoins la rouquine ne peut pas s’empêcher de l’observer non sans une pointe de suspicion. C’est de bonne guerre après tout. Cependant, quand Nolan ouvre la bouche c’est pour s’excuser, même s’il trouve le moyen de la tacler au passage, mais le fait est qu’il semble vouloir faire la paix avec elle, comme en témoigne son petit mot à la fin.
— Oui en effet, vous avez été un connard, confirme la miss en hochant la tête. Je sais que j’ai fait pas mal de bêtises, mais ça ne fait qu’une semaine que je suis là, l’efficacité sa demande du temps.
L’ex-assistante s’empare du verre de vin blanc avant de poursuivre.
— Ce n’est pas mon genre d’être une lèche botte sachez-le, je préfère être franche quitte à prendre cher au passage et il va falloir vous habituer à ce que je vous fasse descendre de votre piédestal Mr McMuller… Quoi que vu que vous m’avez virée, je ne risque plus de vous, GRRRRR !
Hannah se marre dans sa barbe, puis bois une gorgée de vin blanc. Pas son genre de boisson d’habitude, elle est plutôt aficionados des bières, mais ce n’est pas mauvais.
— Vous ne me facilitez pas la vie, je ne vous facilite pas la vôtre. Mais si voulez qu’on fasse la paix, va peut-être falloir que vous me réembauchiez et que vous me massiez les paix.
Son sourire s’agrandit et la rouquine lève sa jambe tout en agitant ses doigts de pieds. Bon elle le fait clairement marcher là, l’embauche, ce sera amplement suffisant.