Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Il n'est qu'injures, blessures et brûlures, ça c'est du gospel pur. [ft. Lostboy]

Cheval de Troie
Messages : 1392
Date d'inscription : 08/02/2020
Région : PACA
Crédits : Bazzart

Univers fétiche : Réel - Disney - Fantasy - Surnaturel - Mythologie
Préférence de jeu : Femme
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Cheval de Troie
Dim 4 Avr - 19:08
7ei5.pngMise en Situation


Depuis des milliers d'années, des gens de tous les horizons, n'ont cessés de conter les histoires de ces Dieux et Déesses, de ces héros et autres personnages d'une Histoire qu'on croit trop fantasque pour être vraie. Et si elle l'était ? Si tout ce que nous appelons mythologie était en réalité la véritable Histoire. Si Zeus et Héra avaient véritablement des problèmes de mariage ? Aphrodite est-elle vraiment la plus belle ? Hercule est-il vraiment le plus fort ?
Quant à Hadès et Perséphone ? Vivent-ils réellement le bonheur grâce à leur compromis saisonnier ? Personnellement, je n'en suis pas si sûre. Comme tout le monde, les premiers temps sont toujours les plus beaux. On se découvre, se séduit, on s'aime plus que tout puis la routine s'installe. On a beau être monsieur et madame badasse, on finit par se lasser, voire s'ennuyer de cette relation monotone.
C'est sur une énième dispute qui cette fois avait l'air bien plus sérieuse que les autres, que Perséphone décida de faire quelque chose qu'elle n'avait jamais fait : quitter les Enfers pour de bon.
Elle rejoint la terre des Hommes pour se mêler à eux et vivre une vie "normale" loin de son diabolique mari. C'est l'Olympe qui va jaser, jamais personne n'avait véritablement osé quitter son ou sa partenaire. Perséphone venait d'envoyer en l'air toutes les règles et les traditions des dieux et elle n'avait pas l'air de s'en soucier le moins du monde.
Ça fait maintenant cent ans qu'elle vit sur Terre, elle en a vu des choses et en a connu du monde. Elle s'est familiarisée avec la vie des mortelles et commence même à y prendre gout. Seulement, elle était loin de se douter que son époux allait resurgir dans sa vie, surtout pas après un siècle. Le retour d'Hadès risque de chambouler tout ce qu'elle venait de se créer, pour le meilleur comme pour le pire.


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Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Dim 4 Avr - 21:25
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Perséphone Hells


J'ai je crois qu'il est inutile de divulger ce genre d'information. Mais disons que j'ai l'air d'avoir 26 ans et je vis à Las Vegas. Dans la vie, je suis organisatrice d'évènements et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à une décision radicale de changement de vie, je suis mariée bien que séparée depuis un siècle de mon époux et je le vis de mieux en mieux avec le temps.

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Fille de Zeus et Déméter, je suis mariée à Hadès. + J'ai pendant longtemps été la reine des Enfers et j'ai soutenu mon époux dans toutes ses décisions. + J'ai dû tourner le dos à l'Olympe par amour. + Mon mariage battait de l'aile un peu plus chaque jour jusqu'à ce que je trouve le courage de m'enfuir. + Depuis que je vis sur Terre, je me sens plus heureuse et épanouis bien qu'Hadès me manque. + Je compense son absence dans les bras d'autres hommes que je séduis pour ensuite dépouiller de leur amour propre. + Sans Hadès, je me sens vide, comme si je n'étais jamais véritablement satisfaite, mais ça, je ne lui dirais même pas sous la torture. + Cela fait cent ans maintenant que j'ai quitté l'Enfers, je le vis de mieux en mieux, j'arrive presque à oublier ma vie d'avant.

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Eva Green Bazzart - Google
"Je vous ai déjà dit que ma cliente ne voulait que des produits bio ! Si j'ai le malheur de lui amener du plastique non recyclé, je vais en entendre parler et je vais perdre ma réputation. Donc vous vous démerdez un peu comme vous voulez, mais je veux que chaque truc que ces gosses vont toucher soit cent pour cent bio, c'est compris ?!"

Puis je raccroche sans même avoir de réponse. Mon repos n'est que de courte durée puisque mon téléphone sonne tout de suite après.

"Allo ? Oui ? Non !!! Pas de chocolat ! Son fichu gamin y est allergique ! Elle a été claire, seulement des gâteaux aux fruits et des bonbons et confiseries aux fruits, je vous ai envoyé un mail, c'est pas possible ! La fête est dans deux jours, je m'en fiche de vos histoires, ce sont nos carrières à tous qui sont en jeu ! Une mauvaise impression de la part de notre cliente et vous pouvez dire adieu à l'idée de recuisiner pour une star un jour ! J'espère que le fastfood sera à votre convenance !"

Pareil, je raccroche sans la moindre réponse. Je suis entourée que d'incapable et de pleurnichard incapable de se débrouiller par eux même. Je suis la plus stressée de tous car la moindre anicroche me retombera dessus ! C'est moi l'organisatrice, donc c'est à moi de tout gérer et de tout superviser, c'est à moi de veiller que tout se passe bien et que la fête reflète l'envie de ma cliente. Autrement dit, si je foire la fête d'anniversaire d'un sale gosse de trois ans, je peux retourner pointer au chômage.

Je me masse les tempes doucement pour essayer de faire passer la migraine qui pointait le bout de son nez. 18h sonne et je me rends compte que j'ai passé toute la journée dans mon bureau à planifier de loin cette fête. Traiteur, fleuriste, animateurs et j'en passe, il faut que tout soit parfait et franchement, je pense que j'ai réussi mon pari. Enfin, il n'y a que la mère qui pourra me dire si elle est satisfaite ou non, mais je pense que j'ai tapé dans le mille. Son fils n'aura pas de meilleure fête Pat Patrouille de sa vie. Mon téléphone continue de vibrer mais je décide de l'ignorer pour ce soir, ils me laisseront des messages. Pour l'heure, je suis fatiguée. ... ... ... Soupire... Merde ! Comme l'accro au travail que je suis, je ne tiens même pas cinq minutes avant de reprendre mon téléphone en main et de répondre à mes messages.
Chelsea, ma secrétaire, finit par m'appeler sur notre ligne privée.

"Mademoiselle Hells, votre amie est là, elle vous attend dans un taxi, est-ce que la fait monter ou est-ce que je lui demande de vous attendre ?"

Je soupire, Ashley voulait qu'on sorte faire la fête ce soir, mais je ne sais pas.... J'ai envie de me décommander. À croire que cette sorcière a lu dans mes pensées, elle m'appelle sur mon portable.

"Inutile, Chelsea, merci, je l'ai au téléphone-là"

"Allo ?"

J'écoute Ashley tout en me levant de mon bureau pour ranger mes affaires et prendre ma veste.

"Persé ? Alors, tu descends, je t'interdis de me dire non ! Tu m'avais promis qu'on irait faire la fête et Matt a hâte de te revoir !"

Je roule des yeux en souriant. Matt est un jeune homme charmant, c'est l'ami du nouveau petit ami d'Ashley donc forcément, elle serait super heureuse si Matt et moi devenions plus que des connaissances. Soupire.

"Ashley, je t'ai déjà dit que je ne recherchais pas de relations sérieuses. Alors arrête avec ton Matt."

Dis-je en quittant mon bureau avant d'appuyer sur le bouton de l'ascenseur.

"Perséphone, tu es mon amie et je n'ai pas envie de te voir finir vieille fille. Tu es une jeune femme magnifique qui bosse dur pour s'en sortir dans la vie, tu mérites qu'un gentil garçon s'occupe de toi et te traite comme une reine alors tu ne discutes pas et tu vas venir te faire chouchouter !"

Je roule des yeux, si elle savait quel genre d'homme me branche... Plus du genre bad boy que gentil mec romantique. Puis j'ai déjà été traitée comme une reine, alors je sais ce que ça fait. Bien sûr, je ne vais pas le lui dire.

"Tu sais, c'est pas vraiment mon style de garçon..."

Dis-je poliment en sortant de l'ascenseur. Je passe devant Chelsea et lui fait un signe de main pour lui dire au revoir.

"Avoue quand même que tu avais l'air d'avoir passé une bonne nuit la dernière fois..."

Je souris malicieusement en y repensant.

"C'est vrai. Au moins c'est un bon coup, bon, j'arrive là, je sors du bâtiment."

Je raccroche et au même moment, j'entends Chelsea derrière moi dire à quelqu'un.

"Oh je suis désolée monsieur, vous venez de la manquer, elle est déjà partie."

J'avoue que je n'avais pas envie de me retourner, ma journée est finie, je ne sais pas quel sous traitant est encore là pour se plaindre mais ça attendra demain. Mon Dieu.... Si j'avais su.... Je me serai retournée.

***

"Alors, tu passes une bonne soirée ?"

Je lui offre un sourire poli en finissant d'une traite mon troisième verre.

"Oui, merci."

Dis-je simplement. En fait, je m'ennuie un peu, il est gentil, mais peut être un peu trop gentil. Je soupire alors qu'il va me chercher un autre verre. Mon amie est partie danser avec son mec et moi je me retrouve avec ce garçon adorable mais ennuyeux à mourir. Nous discutons de tout et de rien, de la pluie, du beau temps, d’où l'on vient, etc. Je me suis inventée toute une vie, enfin même plusieurs vies vu que je réside sur cette terre depuis un siècle. Ma vie actuelle est celle d'une jeune organisatrice d'événements qui a grandi à New York, un père dans les affaires, une mère morte, pas de frères ni de sœurs histoire de ne pas soulever trop de question. J'aurais pu m'inventer une vie de fou, mais j'ai préféré une vie plus passe partout, surtout à Las Vegas. Ce que j'aime dans cette ville, c'est que comme c'est la ville du Diable, personne ne s'intéresse à personne. On m'a très rarement demander de raconter ma vie, les gens ici s'en foutent du moment que tu partages leur gout pour la débauche en tout genre. C'est une ville faite pour moi, s'amuser sans poser de question, c'est ça le vrai Paradis.

La soirée passe, je danse avec Matt et plus l'alcool se répand en moi, plus j'apprécie la soirée et sa compagnie, forcément. Je me laisse un peu plus aller, on s'embrasse, se colle, se chauffe... Il me propose de finir la soirée chez lui, pourquoi pas. En attendant, Ashley et moi décidons d'aller nous repoudrer le nez dans les toilettes, mais on veut surtout faire un petit débriefe de la soirée.

"Ne te force pas ma belle, si tu veux rentrer chez toi je te ramène fissa !"

Me dit-elle. Je rigole avant de hausser les épaules.

"Non ne t'inquiète pas, c'est clairement pas l'homme de ma vie, mais je veux bien qu'il me fasse crier ce soir."

"Ouuuuuuuuh coquine !"

Nous rigolons comme deux imbéciles avant de sortir des toilettes, Ashley rejoint notre table. Moi, je décide de sortir pour fumer une cigarette, sans le vouloir je bouscule un homme.

"Excusez-moi, j'essaye de sortir."

Lui dis-je pour me justifier. Il me dit que ce n'est rien et sa voix me parcoure tout le corps. Elle me fait éprouver des sensations à la fois sentimentales et érotiques.... Mais quand je me retourne, l'homme en question a disparu et je me dis que ce doit être une hallucination due à l'alcool.

Je sors de la boite de nuit et respire à plein poumon l'air frais. Je regarde le ciel noir avec zéro étoile. Dans la ville qui ne dort jamais, il est impossible de voir la moindre étoiles. Je pète une cigarette tout en me laissant absorber dans mes pensées. Est-ce que je repense à mon ancienne vie ? Je veux dire, ma vraie vie ? Oui.... Ça m'arrive. Puis je me rappelle que je ne suis pas non plus une divinité si importante que cela. Je ne dois manquer à personne. L'Olympe n'a pas dû s'arrêter de tourner parce que la petite Perséphone a quitté son glauque et morbide mari pour aller faire la fête. Je tire sur ma cigarette et laisse ressortir la fumée, cette sensation de chaleur dans mon corps, la fumée qui sort de ma bouche... Que de souvenirs. Je ferme les yeux un instant. Je finis par les réouvrir car je sens que l'on m'observe, je sens un regard insistant sur moi. Quand je finis par ouvrir les yeux, je....je ne sais pas.... Je m'attendais à voir.... Mais ce ne fut que Matt. Il avait mon sac à main et mon manteau.

"On y va ?"

Me dit-il en souriant gentiment. Je lui prends le bras en hochant la tête puis je m'en vais avec lui en laissant derrière moi l'inconnu à la voix enivrante.

***

Après la nuit... stimulante que je viens de passer, l'inconnu est de l'histoire ancienne. Je me réveille de bonne humeur, Matt dort encore. Comme un amant qui n'a pas du tout envie de rappeler sa conquête de la veille, je me glisse en catimini hors de chez lui, sans faire de bruit et à peine vêtue. Je me rhabille dans sa cage d'escalier, ne voulant surtout pas le réveiller et avoir une conversation gênante à base de "Tu me plais, j'aimerais qu'on se revoit"... non merci.

Je sais qu'on voit clairement que j'ai découché, mais c'est le max que je puisse faire pour être un minimum présentable. Sur le bord de la route, je lève mon pouce et un taxi s'arrête tout de suite devant moi. Je le remercie de tout mon cœur avant de lui demander de me conduire au travail. J'y ai toujours un peu de maquillage qui traine, je pourrais au moins me refaire une petite beauté. Sans compter que j'ai beaucoup de rendez-vous ce matin.

Mon téléphone sonne, c'est Chelsea.

"Mademoiselle Hells ? Je suis désolée de vous déranger mais.... ne vous voyant pas arriver, je me suis inquiétée, ça ne vous ressemble pas d'être en retard ou absente."

"Ne t'inquiète pas, Chelsea, j'arrive. Je suis en chemin, je m'arrête prendre un café puis j'arrive. Commence à organiser la journée et les rendez-vous."

"Bien."

Puis je raccroche. Chelsea est la personne la moins inutile autour de moi. Rooh j'avoue, je suis méchante, elle est loin d'être inutile, c'est une jeune femme bien plus compétente qu'elle ne le croit. Personnellement, je pense qu'avec le potentiel qu'elle a, elle devrait être plus qu'une simple secrétaire mais je ne lui dirais jamais. Pour la voir partir et me retrouver avec une bécasse qui ne saura pas faire la différence entre un cappuccino et un macchiato ?! Jamais de la vie.

Le taxi me dépose devant Starbucks qui est juste à côté du bâtiment où je travaille. Je ne suis pas la seule à bosser dans ce bâtiment, beaucoup de petite entreprise comme moi ont installés leur siège ici. Je commande un macchiato caramel bien chaud, j'y ajoute mes quatre sucres, je touille puis je ressors et arrive au travail. Je salue quelques collègues ou voisin du bâtiment. Je monte à mon étage puis je salue Chelsea à l'entrée.

"Mademoiselle Hells.... v...vous portez les mêmes vêtements que la veille ?!"

Elle me regarde, choquée et je la regarde l'air de dire "de quoi je me mêle ?!" elle comprend son erreur et s'excuse rapidement. Je soupire avant de lui dire.

"Je sais que ça fait crado, mais je n'ai pas dormi chez moi, si tu veux tout savoir, j'ai dormi chez un mec d'où ma tenue négligée."

Elle rougit de la tête aux pieds et est tellement gênée qu'elle n'ose plus rien ajouter. Ça lui apprendra. Je m'installe à mon bureau, soupire, puis sors de mon tiroir quelques cosmétiques. Grace à mon téléphone, je réussis à me maquiller tant bien que mal histoire de ne pas faire trop peur à mes partenaires. Plus qu'un jour avant la grosse fête d'anniversaire, aujourd'hui je m'occupe des tous derniers préparatif.

Mes rendez-vous du matin ont été d'un ennui mortel, ma foi, je préfère que ça se passe comme ça, ça prouve que tout se passe bien. Je dis au revoir à mon dernier rendez-vous de la matinée, les fleuristes, puis je dis à Chelsea que je ne veux plus recevoir personne.

"Excusez-moi de vous déranger, mademoiselle, mais.... Mais j'ai quelqu'un qui demande à vous voir."

Exaspérée, je lui dis :

"Je m'en fiche, dis lui de revenir cet après midi."

Elle insiste.

"Je suis désolée mademoiselle mais....ca a l'air.....urgent."

Chelsea n'est pas du genre à insister, elle sait se débarrasser de n'importe quel client avec n'importe qu'elle excuse. Aussi, je me suis inquiétée pour elle.

"Est-ce que ça va ? Qui demande à me voir ?"

Je vais faire passer l'envie à cet abrutit d'effrayer ma secrétaire.

"Un....Un certain monsieur Hells."

Un quoi ?! Un qui ?! Le temps s'arrête et je me laisse tomber sur ma chaise de bureau. Un quoi ?! Je crois que le message n'est pas encore monté au cerveau.

"Je....Je le laisse entrer ?"

Je papillonne doucement des cils comme si je sortais d'un rêve.

"Je...heu....Oui....Oui laisse-le entrer."

Tout mon corps commence à irradier, j'ai chaud, j'ai envie de vomir, de pleurer, de fuir.... Jamais je ne me suis sentie aussi démunie, quel sentiment ignoble, propre aux humains, pas à une personne de mon rang. Et pourtant.... Je me sens aussi faible et fragile qu'une fourmi prise au piège.
Lostboy
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Lostboy
Lun 21 Juin - 2:05
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Hadès Hells


Je pense que ce n'est pas très pertinent de savoir ça, surtout que je viens d'arriver dans cette ville plutôt étrange. Quoi vous insistez? très bien, ça se voit non? mais j'ai, on va dire 37 ans du moins en apparence. Comme dit plus tôt je viens d'arriver dans cette ville, je viens continuer, enfin, investir dans l'immobilier il parait que c'est une bonne opportunité ici. J'ai été marié et je le suis toujours, nous somme juste séparés bien que cela fasse un siècle. Je mentirais si je disais que j'ai bien pris son départ, je dois quand même m'en prendre à moi même, parfois ça marche et parfois non. C'est ainsi que vont les choses même si pour nous c'est bien plus compliqué que cela.

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Un des fils de Cronos et Rhéa, frère notamment d'Hestia, Déméter, Poséidon, Héra et bien sûr Zeus. J'ai été relégué à la gestion des Enfers, faisant ainsi de moi le roi de ce royaume souterrain et froid, enfin tout dépend de où nous nous trouvons dans les enfers. Si mon mariage avec Perséphone se passait bien au début, bien qu'elle ai dû faire beaucoup de sacrifices et que ce mariage a tout sauf enchanté les divinités de l'Olympe, plus le temps passait et plus on s'éloignait et ça a fini par casser. Elle est partie me laissant seul ici en bas. Et si cela fait un siècle qu'elle est partie rejoindre la surface, je ne pouvais la rejoindre tout simplement parce que c'était son choix mais aussi parce que la gestion des enfers est plutôt complexe et que je ne peux pas quitter mon poste. Je ne sais même pas si je survivrais à la surface. Mais là c'en est trop il faut qu'elle revienne. Mais j'avoue aussi être curieux de comment la vie se passe au dessus même si je hais les humains et que l'idée de me mêler à eux me donne de l'urticaire.

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Henry Cavill Pinterest
A little flashback …
Cela fait aller, 2h que je suis à la surface? et je suffoque déjà sans parler du fait qu’il y fait extrêmement froid? Ou alors c’est juste moi vu qu’ils ont l’air de porter très peu de vêtements. Je suis déjà épuisé, comme si j'étais vidé et que le Styx voulait me rappeler à lui c'est qu'elle genre de malédiction ça encore… je suis quand même le Dieux de ces enfers, une divinité et vivre à la surface me semble si pénible.
Ce n'est pas grave. De toute façon, je ne compte pas m'éterniser ici haut. Je suis grimpé à la surface pour une seule raison. Perséphone. Enfin peut être la curiosité mais ma femme reste ma priorité. Le temps passe et j'avoue me laisser tenter par ce que la vie ici à me proposer.



☆☆☆

De retour à nos jours....
C'était relativement calme en même temps j'avais pris un jour de congé. Après tout je peux bien me le permettre je travaille dur tout le temps. Il faut prendre du temps pour soi, j'avoue en prendre bien plus depuis que je suis ici. Je n'avais pas l'habitude de me reposer? ou même profiter d'autre chose que du travail sans arrêt. Enfin je prends du temps pour moi mais regrette tellement vite étant un acharné du boulot que je suis, pendant mon jour off, sur mon lieu de travail et dans mon bureau. entendre les doigts de mes employés sur leurs claviers, les entendre répondre aux téléphones, la préparation des nouveaux contrats… c'est quelque chose qui étrangement me manque et me rappelle mon temps passé aux enfers à les gérer et m'occuper des moindres choses administratives.
Cela fait maintenant quelques mois que je suis ici, j'ai réussi à m'intégrer, et j'avoue me faire à cette vie, ce mode de vie même étrangement facilement. Ce qui me plaît c'est que même ici, avec mon statut de chef d'entreprise j'ai mes petits "serviteurs", enfin je ne peux pas les appeler comme ça, cela va de soi. Ce sont des employés, si je veux un café? j'appelle mon assistant personnel, il me rappelle Hypnos, enfin, moins endormis que lui ce qui est plaisant et il me l'apporte, besoin d'autre chose ? Harry est là pour subvenir à mes besoins mais surtout pour m'aider dans la tenue de mon emploi du temps et répondre au... téléphone. Quel étrange appareil, enfin bref passons.

***

Aujourd'hui est un jour comme ils disent ici, "off" pour moi, je devais la retrouver et je savais où elle pouvait se cacher, non pardon, où elle se trouverait, se cacher ce n'est pas vraiment son genre. J'avais mené ma petite enquête, ne sachant pas grand-chose sur elle ici, j'ai eu du mal mais je crois que je tiens une piste, je me devais de la retrouver, à son travail? C'est une idée, celle d'Harry, oui, il est au courant, enfin il sait que je recherche une amie, pas ma femme en fuite depuis un siècle, avec Harry j'ai l'impression que je peux me confier, enfin bref, ce n'est pas le sujet.
Dernièrement je suis allé où mon intuition me guidait, chaque fois je sentais une présence familière, la sienne? sans doute mais jamais sans vraiment réussir à la voir nettement, pouvoir lui parler? impossible, comme si ce n'était pas le moment. Pourtant j'étais presque sûr de l'avoir vu dans ce bar, avec d'autres personnes, je suis persuadé d'avoir été proche d'elle mais quelque chose m'empêchait de faire face, puis je dois avouer que j'ai vite fait partir cette idée en me disant que je devait aussi profiter, j'entends même dans ma tête la voix d'Harry me disant "Monsieur, prenez du temps pour vous. Avec tout ce que vous faites depuis votre arrivée vous allez nous faire un burn out. Prenez du bon temps et vous retrouverez votre amie, décompressez.". Il n'a pas tort je me laisse donc bercer par l'ambiance, la chaleur ambiante, l'alcool présent, je profite de ce moment oubliant presque ma venue ici. J'apprécie vraiment ces petits moment en fin de compte, ce n'est absolument pas désagréable, je pourrais y prendre goût.
Après quelques heures, et beaucoup de verres, même si j'ai toujours les idées assez claires, enfin je crois? L'alcool ici à l'air de faire de plus en plus effet sur moi, enfin bon.. ce n'est pas le sujet j'allais moi aussi sortir quand on me bouscule, une sensation familière? En temps normal je l'aurais mal prit, femme ou pas, mais là, impossible, est ce que c'est dû à l'alcool qui perturbe mes sens, ou bien autre chose? Je ne sais pas mais après lui avoir assuré que ce n'était rien, je disparais le plus vite possible. Sa voix, son parfum, quelque chose de familier, mais je ne saurais dire quoi et encore moins pourquoi lors de notre contact un frisson électrisant m'a parcouru. Ce fut bref mais tellement agréable.
De retour chez moi en repensant à ses quelques secondes je me remets à repenser à notre passé, je dois impérativement la retrouver, ne plus jouer au chat et à la souris. Il le faut, les Enfers ont besoin d'elle, je... j'ai besoin d'elle, et sur ses dernières pensées je finis par m'endormir.

***

Le lendemain matin je fus réveillé non pas aux aurores mais presque par une sonnerie stridente, un réveil? non je n'en ai pas programmé … Un appel ! Mais oui, c'est bien ça, c'est Harry. Que me veut-il si tôt... je rouspète mais finit par décrocher en soupirant. Après tout, si il m'appelle si tôt de bon matin c'est que ce doit être important.

"Oui Harry? Que me vaut votre appel ?"
Je baille presque entre chaque mot, c'est plus fort que moi, mais j'ai très peu dormi, et ce ne fut pas très reposant.

"Oh, je vous réveille Monsieur? toutes mes excuses !
Ce cher Harry semble gêné j'arrive à le percevoir même à travers le téléphone, ça me fait légèrement rire, je le rassure et le laisse continuer
Oui, pardonnez-moi... je voulais vous dire que j'ai peut être une idée d'où vous pourriez trouver votre ami, mais surtout vous tenir au courant des affaires et de ce qui c'est passé hier... Blablablabla... réunions... Blabla visioconférences.. Blablabla chiffres en hausses...."

Je ne le coupe pas mais je dois être honnête j'ai arrêter d'écouter après les mots "où vous pourriez trouver votre ami", plus rien ne comptait et il a dû le remarquer parce que je l'entends soupirer et me demander si je suis toujours là, pour simple réponse de ma part il n'eut qu'un oui et un :"je dois vous laisser, merci pour tout envoyez moi tout ça par mail, y compris en priorité et important ce que vous avez sur mon amie merci bien. Et je ne viendrai pas avant un moment aujourd'hui vous pourrez encore gérer aujourd'hui? très bien. À plus tard."Je raccroche et sors de mon lit en un bon j'étais déjà dans la salle de bain à me refaire une beauté.
Après un brin de toilette, habillé, je suis près je consulte les informations que mon fabuleux assistant m'a transmis et met en route vêtu de mon plus beau costume noir, quelques bagues et autres accessoires à tête de serpent ou de grenade, le fruit j'entends pas l'explosif. Je me mets en route pour rencontrer Madame Hells à son bureau, je n'ai pas l'intention de quitter les lieux sans l'avoir vu.

Une fois sur place je me sens tout chose, comme si mes mains étaient moites, que je transpirais? ça ne m'était jamais arrivé avant, je suis ... nerveux? N'importe quoi, je me ressaisis, franchit les portes et demande à la voir, on ne veut pas me laisser monter, logique. Je reste pourtant là à attendre, je crois que son assistante ne sait pas quoi faire et cette situation m'amuse quelque peu. J'insiste un peu plus en tout bon tout honneur en précisant bien de dire qui je suis, en tout cas mon nom Hells peut être qu'elle me laissera monter. C'est assez plaisant, je regarde les lieux, c'est joliment décoré, très classe, je suis heureux pour elle, elle a réussi à se faire un nom ici. C'est tout elle, en revanche je redoute notre face à face après tout ce temps, je ne dois pas flancher c'est moi qui me suis lancé à sa poursuite après tout...

***

Cheval de Troie
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Dim 4 Juil - 12:36
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Perséphone Hells


J'ai je crois qu'il est inutile de divulger ce genre d'information. Mais disons que j'ai l'air d'avoir 26 ans et je vis à Las Vegas. Dans la vie, je suis organisatrice d'évènements et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à une décision radicale de changement de vie, je suis mariée bien que séparée depuis un siècle de mon époux et je le vis de mieux en mieux avec le temps.

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Fille de Zeus et Déméter, je suis mariée à Hadès. + J'ai pendant longtemps été la reine des Enfers et j'ai soutenu mon époux dans toutes ses décisions. + J'ai dû tourner le dos à l'Olympe par amour. + Mon mariage battait de l'aile un peu plus chaque jour jusqu'à ce que je trouve le courage de m'enfuir. + Depuis que je vis sur Terre, je me sens plus heureuse et épanouis bien qu'Hadès me manque. + Je compense son absence dans les bras d'autres hommes que je séduis pour ensuite dépouiller de leur amour propre. + Sans Hadès, je me sens vide, comme si je n'étais jamais véritablement satisfaite, mais ça, je ne lui dirais même pas sous la torture. + Cela fait cent ans maintenant que j'ai quitté l'Enfers, je le vis de mieux en mieux, j'arrive presque à oublier ma vie d'avant.

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Le fameux monsieur Hells finit par entrer dans mon bureau. Je me lève d’un bon de ma chaise pour aller fermer la porte derrière lui ainsi que les rideaux. Chelsea est un véritable chien de garde et ça ne m’étonnerait pas qu’elle nous épie pour voir si tout se passe bien. Je ne sais pas ce que je serais devenue dans ce monde de merde sans elle. M’enfin.

"Qu'est-ce que tu fiches ici !"

Wouah ! C’est sortit tellement naturellement que j’en suis la première surprise. Je ne pensais pas que je pourrais tenir tête aussi facilement à Hadès. Je sais que notre relation a l’air assez tendue et conflictuelle, mais elle n’a pas toujours été comme ça. Certes, nous avons eu des débuts difficiles, mon kidnapping, le contrat avec ma mère, toussa toussa. Mais personne n’est parfait et en tant que Roi des Enfers je n’en attendais pas moins de lui, mais Hadès est tellement plus que ça. Il est mon époux, le premier homme de ma vie... Il a une place particulière dans mon cœur et il le sait. Ce qui rend notre séparation encore plus dangereuse et douloureuse, mais je ne pouvais plus continuer à n’être que la potiche de monsieur Hadès.

Mes yeux se plantent dans les siens. Je dois dire qu’avec cette apparence, il est tout bonnement appétissant. Il a choisi une enveloppe charnelle véritablement charmante. Est-ce que je suis jalouse ? Oui, un peu, je l’avoue. Enfin, je me l’avoue à moi-même, jamais je ne le dirais à mon mari. Mais oui, je suis jalouse qu’il puisse se balader dans les rues avec ce physique. N’importe quelle femme en chaleur pourrait avoir envie de lui sauter dessus. Cette idée me fait froncer les sourcils puis je me souviens de la vie que j’ai mené ici et je me rappelle que je n’ai aucun droit d’être jalouse. Déjà parce que c’est moi qui suis partie.... Mais aussi parce que j’en ai fréquenté des hommes en cent ans, alors de quel droit pourrais-je lui faire la morale.

Tel un chien sur ses gardes, je tourne autour de lui tout en le dévisageant de haut en bas. Il est vachement plus grand que moi et son corps est athlétique. Décidément il n’a pas fait les choses à moitié en choisi son hôte.

"Tu peux m’expliquer pourquoi est-ce que tu t’es transformé en créature de rêve ?! Si tu es là pour me faire repartir avec toi, tu rêves, je..."

J’ai été coupé par le téléphone de mon bureau. C’est Chelsea qui m’annonce une arrivée.


"Mademoiselle Hells, un livreur est arrivé avec des fleurs. De toute évidence, elles viennent du jeune homme d’hier. Dois-je les faire livrer dans votre bureau ?"

Chelsea est décidément une sorcière, en temps normal elle n’aurait jamais osé me déranger pour une banalité dont elle pourrait se charger, mais on dirait que la présence d’Hadès la perturbe grandement. Est-elle sous son charme ou se méfit-elle de lui ? Aucune idée, mais il vaut mieux pour tout le monde que personne ne décide de s’approcher de mon mari.

"Non ça ira, je ne veux pas être dérangée, Chelsea, sous aucun prétexte jusqu’à ce que.... mon invité parte."

Je le regarde en faisant la moue, j’avais envie de le présenter comme mon époux, mais je ne peux pas. Pourquoi suis-je partie si c’est pour encore ressentir des sentiments pour lui. Pourtant, quand j’ai claqué la porte des Enfers il y a cent ans, je n’aurais jamais cru être en train de regretter ma vie d’avant.... Je ne sais pas vraiment si je la regrette, je me plais ici aussi.

"Hadès, je suis bien ici, ne vient pas tout gâcher..."

Lui dis-je d’une petite voix, je n’ai pas envie de repartir et il ne pourra pas m’y forcer, en tout cas pas ici.... Mais je ne sais toujours pas pourquoi il est là, je ne sais pas s’il est venu tout seul et pour combien de temps ? Car tout de suite, l’idée me vient.

"Et les Enfers ? Tu as laissé notre maison sans aucune surveillance ?! Peine et Panique vont sans doute foutre le bazar ! Qu’est-ce qu’il t’a pris de partir et de laisser le royaume sans surveillance ?"

Voilà que maintenant je lui reproche de m’avoir retrouvé ! Oui voilà, c’est exactement ça, je lui reproche de m’avoir retrouvé ! Je ne pensais pas qu’il se serait mis à ma recherche ni même qu’il aurait osé franchir le portail humain pour venir me récupérer. Hadès est décidément bien surprenant. Il est fantastique.... Non non, je veux dire il est diabolique ! Mais je ne me laisserais plus berner par ses manigances, je ne suis plus la naïve petite fille qu’il a rencontré, j’ai bien grandi, je suis une femme fatale maintenant, il va devoir s’y habituer. Ici, je me suis créée une vie. Une vie dans laquelle j’ai réussi, une vie dans laquelle j’ai un nom, des amis, on me connait, me respecte, m’aime ou me craint.... Et j’ai peur qu’Hadès et les sentiments que j’ai pour lui envoient tout valser d’un revers de main.

Je m’assois sur mon bureau et le regarde encore, nous sommes si beaux, il n’y a rien à dire. Sa prestance, son charisme, sa voix, heureusement que je suis bien plus forte que cela sinon c’est sans me faire prier que je me serais offerte à lui sans même qu’il ait besoin de me le demander. Pulsion sauvage ? Oui clairement. Pour avoir couché avec un homme hier, je peux vous garantir que seul Hadès sait faire naitre un feu sans pareil au creux de mes reins. Je souris en coin à mes souvenirs lubriques, nous ne sommes pas des enfants, mais bien des dieux de plusieurs milliers d’années et je n’ai pas à avoir honte de désirer mon mari, n’est- ce pas ?

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Mer 17 Nov - 23:02
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Hadès Hells


Je pense que ce n'est pas très pertinent de savoir ça, surtout que je viens d'arriver dans cette ville plutôt étrange. Quoi vous insistez? très bien, ça se voit non? mais j'ai, on va dire 37 ans du moins en apparence. Comme dit plus tôt je viens d'arriver dans cette ville, je viens continuer, enfin, investir dans l'immobilier il parait que c'est une bonne opportunité ici. J'ai été marié et je le suis toujours, nous somme juste séparés bien que cela fasse un siècle. Je mentirais si je disais que j'ai bien pris son départ, je dois quand même m'en prendre à moi même, parfois ça marche et parfois non. C'est ainsi que vont les choses même si pour nous c'est bien plus compliqué que cela.

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Un des fils de Cronos et Rhéa, frère notamment d'Hestia, Déméter, Poséidon, Héra et bien sûr Zeus. J'ai été relégué à la gestion des Enfers, faisant ainsi de moi le roi de ce royaume souterrain et froid, enfin tout dépend de où nous nous trouvons dans les enfers. Si mon mariage avec Perséphone se passait bien au début, bien qu'elle ai dû faire beaucoup de sacrifices et que ce mariage a tout sauf enchanté les divinités de l'Olympe, plus le temps passait et plus on s'éloignait et ça a fini par casser. Elle est partie me laissant seul ici en bas. Et si cela fait un siècle qu'elle est partie rejoindre la surface, je ne pouvais la rejoindre tout simplement parce que c'était son choix mais aussi parce que la gestion des enfers est plutôt complexe et que je ne peux pas quitter mon poste. Je ne sais même pas si je survivrais à la surface. Mais là c'en est trop il faut qu'elle revienne. Mais j'avoue aussi être curieux de comment la vie se passe au dessus même si je hais les humains et que l'idée de me mêler à eux me donne de l'urticaire.

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Je ne pus retenir un léger gloussement, après tout c'est normal comme réaction, je ne devrais pas être ici. Mais je le suis, je ne pouvais plus rester en bas à m'énerver contre mes sujets et surtout à tourner en rond et ruminer toute cette histoire en boucle encore pendant des siècles.
Notre couple et notre histoire, tout ça n'a pas toujours été une partie de plaisir, j'ai un sale caractère j'en suis conscient mais je crois que je suis bien placé pour dire que Perséphone aussi peut parfois être difficile. Enfin bon, je dois à présent expliquer les- la raison de ma venue ici haut. Je soupire après avoir finit de l'observer, d'observer chacun de ses gestes, toutes ses mimiques... qu'est ce que ça m'avait manqué. Même sous cette forme elle reste tout bonnement sublime mais je dois rester calme et serein, ne rien laisser transparaître or peut être mon soupire laisse libre interprétation, pourtant ce n'est rien c'est juste pour remettre mes idées en place, ne pas divaguer pourtant ça devient étrangement compliqué. Bref, pourquoi je suis ici... le temps que je remette ma tête en place elle été partie sur un autre sujet qui cette fois me décocha un sourire en coin.

Content de toujours faire effet même après tout ce temps, et surtout avec cette apparence. C'est déjà ça, j'étais resté à ma place, je ne veux pas la mettre mal à l'aise, enfin encore plus qu'elle ne semble l'être, je l'ai dérangé à ce que je vois. Tant pis. Elle peut bien m'accorder un peu de son temps. Je ne suis pas n'importe qui, et je déteste quand on m'ignore. Je suis content qu'elle décide quand même que je reste ? Enfin pour le moment en tout cas, je crois qu'elle attends surtout des réponses.

"Même si tu sembles plutôt sûre de toi Perséphone, je suis content de savoir que je te fais toujours de l'effet. Et permet moi de te retourner le compliment, une vraie femme fatale..."

J'allais continuer et lui apporter les réponses qu'elle attendait, je les lui dois bien après tout, mais ce téléphone sonna, quelle plaie.. même avec du monde il sonne? L'entendre sonner me fit grimacer mais ma salle tête légèrement agacé disparue à la vision de son visage, j'aurais aimé être présenté autrement que par son "invité" mais je pense que je ne peux rien faire, après tout je viens et je chamboule tout ici. Comme une impression de déjà vu tiens...

"J'avais envie de me dégourdir les jambes, voir comment c'est ici. Tu n'es pas stupide pour croire ça, tu sais très bien la raison de ma venue qu'elle t'enchante ou non d'ailleurs c'est comme ça.

Je me devais de rester ferme et sûr de moi après tout je suis le souverain des Enfers, impitoyable et blablabla on connait la chanson. Je me met à marcher un peu dans son bureau ne l'a regardant plus, surtout que je rêve ou je me fait passer un savon parce que je l'ai retrouvé ? Ca fait quand même chaud au cœur qu'elle pense aux Enfers, j'y pense et y ai pensé, bon ça risque d'être un capharnaüm quand je serais de retour et avecElle je l'espère, mais ce n'est pas grave. Ma montée ici en valait la chandelle et en voudra sûrement le bazar en dessous. Je dois juste espérer que Thanatos et Son frère ainsi que les Soeurs Erinyes feront leur job. Ai-je bien fait de laisser les commandes
à Thanatos ? Je ne sais pas mais maintenant c'est comment dire... trop tard? Je lui tourne le dos alors que je sais qu'elle s'assoit sur son bureau, je ne peux pas lui faire face et je suis curieux de voir la vie qu'elle mène ici, je me demande si je vais en apprendre un peu plus juste en restant ici.

"Les Enfers sont entre de bonnes mains ne t'en fais pas, je ne suis pas non plus inconscient au point de les laisser seuls. C'est plutôt étrange, mais réconfortant que tu n'ai pas oublié leurs existences. Ceci dit tu leurs manque."

À moi aussi. Principalement à moi mais ça je ne le dirais pas, ma fierté est encore trop présente bien que je me sois abaissé à monter ici la retrouver. Je me retourne enfin après avoir observer quoi ? pas grand chose, j'étais bien trop occupé à penser à tout ce qu'elle avait pus faire ici, certaines de ces pensées me faisait bouillir, mais je devais rester calme, elle a décidé de partir, je ne peux rien lui reprocher.
Je lui fait donc de nouveau face j'aimerai la toucher, passer ma main dans ses cheveux effleurer sa peau du bout des doigts et retrouver ses sensations qui m'ont tant manqué, et malgré tout ce qu'elle peut dire je sais ce qu'elle ressent et je peux savoir aussi au combien ça peut être difficile de se faire violence pour ne pas succomber, je ne ferais pas le premier pas.. Sauf peut être de venir suffisamment proche d'elle et de planter mon regard dans le sien. Je ne la supplierait pas de revenir, j'ai bien envie de m'amuser ici un peu. Je prends l'initiative au risque qu'elle réagisse mal même si ce n'est pas grand chose, de venir poser ma main contre sa joue un léger sourire en coin au bord des lèvre, mon regard parcours chaque détails de son visage allant surtout de ses yes à ses lèvres.

"Tu peux te mentir à toi même si tu le souhaites, mais pas à moi Perséphone." Vin-je chuchoter au creux de son oreille, je compte bien rester ici encore quelques temps. Je suis bien décidé à la récupérer, mais pour le moment je ne compte pas la supplier, je ne suis pas encore tombé si bas. J'ai hâte de voir ou notre petit jeu va nous mener. Je brûle d'envie de connaître la suite.

***


Cheval de Troie
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Mar 18 Jan - 15:42
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Perséphone Hells


J'ai je crois qu'il est inutile de divulger ce genre d'information. Mais disons que j'ai l'air d'avoir 26 ans et je vis à Las Vegas. Dans la vie, je suis organisatrice d'évènements et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à une décision radicale de changement de vie, je suis mariée bien que séparée depuis un siècle de mon époux et je le vis de mieux en mieux avec le temps.

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Fille de Zeus et Déméter, je suis mariée à Hadès. + J'ai pendant longtemps été la reine des Enfers et j'ai soutenu mon époux dans toutes ses décisions. + J'ai dû tourner le dos à l'Olympe par amour. + Mon mariage battait de l'aile un peu plus chaque jour jusqu'à ce que je trouve le courage de m'enfuir. + Depuis que je vis sur Terre, je me sens plus heureuse et épanouis bien qu'Hadès me manque. + Je compense son absence dans les bras d'autres hommes que je séduis pour ensuite dépouiller de leur amour propre. + Sans Hadès, je me sens vide, comme si je n'étais jamais véritablement satisfaite, mais ça, je ne lui dirais même pas sous la torture. + Cela fait cent ans maintenant que j'ai quitté l'Enfers, je le vis de mieux en mieux, j'arrive presque à oublier ma vie d'avant.

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Je tourne la tête quand Hadès semble heureux de voir qu'il me fait encore de l'effet. En même temps… Je n'ai jamais vraiment oublié mon mari, même si j'ai connu un siècle de luxure dans la couche d'autres hommes. Hadès est mon époux pour toute l'éternité. Dans notre monde, les liens qui nous lient sont bien plus fort que sur Terre. Hadès et moi avons été unis par la déesse du mariage Héra en personne. Le divorce n'existe pas chez nous. On a beau se tromper ou se maltraiter, personne ne se sépare de son partenaire. C'est comme ça. Je ne dis pas que notre mode de vie est le meilleur, je dis juste que c'est comme cela qu'il marche. Je ne pourrais jamais me défaire du lien qui m'unit à Hadès même si je le voulais. Et croyez-moi, pendant longtemps je l'ai désiré du plus profond de mon cœur. Je ne voulais pas être sa femme et me trouver à ses côtés me dégoutait. Mais j'ai appris à le connaitre, à vivre à ses côtés et la vision que j'avais de mon bourreau a changé. J'ai appris à l'aimer, à aimer chaque fibre de son être. Oui, je crois que je suis celle qui a aimé Hadès comme personne et jusqu'à présent, je l'aime plus que quiconque dans ce monde ou dans l'autre. Mais… J'ai appris à mes dépens que l'amour ne suffit pas toujours.

"Je suis sûre que je dois te faire bien plus d'effet encore."

Dis-je avec légèreté tout en agitant la main comme pour chasser une mouche afin d'accentuer mon côté désinvolte. Je finis par répondre à Chelsea quand mon téléphone se mit à sonner. Je regarde Hadès et constate qu'il grimace. Je souris intérieurement puis je raccroche.

"Ne fait pas cette tête. Ici, personne ne te connait. Je me suis bâtis une vie... et tu n'en fais pas partie. Je ne suis pas mariée, ici."

Le but de mes paroles n'est pas de lui faire du mal. Je veux seulement qu'il comprenne que je ne peux pas dire à tout le monde que mon mari dont ils n'ont jamais entendu parler, vient d'arriver en ville pour me ramener dans notre royaume funeste.
Je joue à décroiser puis croiser mes jambes dans l'autre sens avant de laisser ma tête basculer sur le côté avec un léger petit sourire. Mes cheveux ondulent sur mon épaule quand je lui demande :

"Alors quoi, tu vas de nouveau m'enlever ? Tu oublies que la magie ne fonctionne pas aussi bien ici. Dans ce monde, je ne serais pas une proie aussi facile à capturer."

Je le regarde avec un air de défis. Alors qu'il fait les cents pas, je lui rappelle tout de même qu'il a des responsabilités aux Enfers. Il n'aurait pas dû les quitter comme ça. Et puis surtout, qui tient les commandes ? Hadès se contente de me tourner le dos, je suppose qu'il examine mon bureau. Il est très bien décoré, avec des couleurs très printanières. C'est ma saison préférée. Mon bureau sent bon les fleurs et ne possède rien de privé. J'ai toujours été discrète sur mon passé et ma vie privée et mon bureau le reflète très bien. Je n'ai pas de photos, pas d'effet personnel. Rien. En même temps... Ici....Je n'ai rien de personnel. Enfin, jusqu'à aujourd'hui.

Cette fois, c'est moi qui tourne la tête quand il me dit que je manque à tous nos compagnons des Enfers. J'ai une petite lueur de souvenir dans les yeux en repensant à eux. Thanatos est constamment si sérieux, Peine et Panique toujours si espiègles. Les courtisanes d'Hadès attendent toujours que j'ai le dos tourné pour essayer de le séduire afin d'alléger leur peine… Est-ce qu'après mon départ, elles ont enfin réussi à lui mettre la main dessus ?... Même ces pestes me manquent. Je souris en repensant à tout ce que j'ai laissé derrière moi.

Hadès finit par s'approcher de moi et je relève la tête vers lui. Je plante mon regard dans le sien et je sens à nouveau le lien qui nous lie passer entre nous et nous enlacer. Je ressens l'envie de me jeter dans ses bras et de ressentir de nouveau le contact de mon époux contre moi. Mais je me fais violence, je me retiens. Je ne peux pas claquer la porte puis retomber dans ses bras aussi facilement, un peu fierté voyons !

Je me mords la lèvre quand il me caresse la joue tout en le regardant avec tendresse. Je le laisse faire et profite même de ce geste. Je blottis ma joue contre sa main puis quand il me murmure des mots à l'oreille, je rougis légèrement.

"Qu'est-ce que tu attends de moi, Hadès. Je ne vais pas te suivre et visiblement, tu as envie de t'amuser ici. Alors qu'est-ce qu'on fait ?"

Je pose une main sur son torse et le pousse légèrement pour mettre de la distance entre nous. Je fais mine de rien, mais s'il continue à être si près de moi, je ne garantis de pas tenir très longtemps… Or il ne faut pas que je craque. Aussi séduisant et sexy soit-il.

"Depuis combien de temps est-ce que tu es ici ? Et comment m'as-tu retrouvé ?"

Ce sont des points à ne pas négliger. Je suis curieuse de savoir comment il a fait pour me retrouver dans ce monde, est-ce que sa puissance est elle aussi forte ici aussi ? Il n'y a que moi qui suis-je diminuée ? Après tout, je ne suis qu'une divinité secondaire, ma magie n'est pas aussi grande que celle d'Hadès ou des déesses principales comme Aphrodite ou Athéna.
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