J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -il paraît ouais... » répondit June en haussant les épaules, grimaçant en répondant comme si ce n’était pas elle la fille en question. La jolie brune voulait vraiment que Tobias passe au dessus de tout ça. Ils n’allaient pas se prendre la tête pour un cauchemar ! Comme elle venait de lui dire, il pouvait très bien avoir d’autre explication à ces images dans sa tête. Elle ne lui en cita aucune parce que là sur le coup, elle n’avait pas forcement d’exemple, mais elle sourit les lèvres pincées. Ouais ça n’était qu’un mauvais rêve. Dans ses bras elle se mis à rire légèrement : « -je fou le bordel et tu me dis merci… tout est parfaitement normal ! » avant de glisser sa main dans la sienne et de le suivre jusqu’à la chambre. June prit le temps de quitter son gilet avant de se glisser dans les draps. Elle chuchota un : « -maintenant j’ai les pieds pire que des glaçons... » en souriant avant d’éteindre la lampe de chevet qu’elle avait allumé pour trouvé son gilet quelques minutes plus tôt. « à demain... » lui souffla t elle en posant sa main sur la sienne, savourant son baiser en fermant les yeux. Elle se rendormi sans le moindre souci, et cette fois ci aucun mauvais rêve ne perturba son sommeil.
June ouvrit les yeux un petit quart d’heure après le départ de Tobias. Sans doute la porte d’entrer qui l’avait réveillé. Elle resta quelques secondes le nez dans l’oreiller du beau blond, avant de se décidé à se lever à son tour. Elle ne fut pas surprise par le mot qu’elle trouva à côté du petit déjeuner. Elle décida d’aller prendre une douche avant de déjeuner, retrouvant sa propre chambre, savourant l’eau chaude. Elle n’avait pas faim, alors elle décida de passer l’aspirateur. Simplement parce qu’elle était plus doué pour le ménage que pour la cuisine, et parce qu’elle devait s’occuper. Comme à son habitude, elle chanta en même temps que la machine allait et venait sur le sol. Elle entendit la porte d’entrer mais ne préféra pas lever les yeux.
Elle venait de s’asseoir dans la cuisine après avoir fait couler du café, lorsque Tobias entra à son tour. Un regard pour lui, un sourire pour elle même lorsqu’il lui caressa la nuque. « -oui sans souci. Et toi ? » osa t elle demander même si elle se doutait que ça n’était pas le cas pour lui. « -tu vas vraiment rien manger même après avoir couru ? » ajouta June pour changer de sujet, ne comprenant pas comment il pouvait seulement tenir avec du café. « -c’est quoi le programme aujourd’hui ? J’avais pensé à ça... » en lui mettant sous le nez un dépliant d’une randonnée de quelques heures. « -enfin encore une fois, j’ai peut être des idées qui ne servent à rien et que tu as déjà tout prévu... » elle s’était imaginée plusieurs scénario possible. S’ils devaient partir dans la nuit, c’était peut être mieux de connaître un peu le terrain. Mais comme elle venait de le dire, elle imaginait que Tobias avait prévu bien des scénarios également, d’autant plus qu’il connaissait son ennemi. « -tu réfléchis, et tu me dis. Tu as peut être prévu autre chose. Je vais prendre ma douche. » elle descendit de son tabouret du côté de Tobias, posa ses mains sur chacune de ses cuisses et l’embrassa rapidement.
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Sam 10 Juil - 20:20
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Ses pas foulèrent la terre humide de la forêt, sentant certaines feuilles craquées sous ses foulées, mais son esprit était ailleurs. Il repensa à cette nuit où il avait tenté de trouver refuge sur la terrasse après le cauchemar de June, et qui l’avait ramené dans son ancienne vie où il aurait pu être amené à la tuer elle, pour de l’argent.
FLASH-BACK
Blottit dans ses bras, Tobias se mit à sourire en l’entendant rire à son remerciement « Non, merci d’avoir été là » tout en reculant légèrement son visage pour croiser ses prunelles claires. Il la laissa ensuite glisser sa main dans la sienne pour la conduire jusqu’à la chambre. A peine furent-ils couchés que le tueur à gage la serra tout contre lui après qu’elle ait éteint la lumière « Viens les réchauffer vers moi » en glissant ses pieds contre les siens, et embrassa son cou.
FIN FLASH-BACK
En revenant au chalet, transpirant et la respiration haletante, Tobias se rendit directement sous la douche, sans un regard pour la jeune femme qui passait l’aspirateur de bon matin, perdu encore dans ses pensées. Ce ne fut que changé et propre qu’il s’avança vers elle, passant sa main dans sa nuque dans une caresse, lui demanda si elle avait bien dormi « J’ai tourné un moment » furent ses seuls mots alors qu’il prit sa première gorgée de café du matin. Un sourire et un « non » pour répondre à sa question. Le café était bien suffisant comme ça et il n’avait pas le moindre appétit ce matin, de toute manière. Il se saisit de sa tasse de café d’une main et de l’autre, se saisit du dépliant qu’il regarda au-dessus de sa tasse. Il avala sa gorgée, reposa sa tasse sur le comptoir et s’attarda davantage sur la brochure « Je n’avais rien prévu » en ne relevant pas son regard du papier. Il le lut en entier, ne relevant son regard que lorsque June reprit la parole. Un « Ok » pour réponse avant de lui rendre son baiser, déstabilisé par le naturel de ce dernier. Il la regarda s’éloigner, reportant son attention sur la brochure, non sans un petit sourire idiot sur les lèvres…
Trois jours plus tard
Installé dans un recoin du canapé, lunettes sur le nez et le regard rivé sur les pages de son roman, Tobias tentait de faire abstraction au coup de téléphone reçu un peu plus tôt dans la journée. D’après l’un de ses contacts, Lee Jong approchait à grand pas de la frontière canadienne. Ce n’était qu’une question de quelques jours, peut-être moins, peut-être plus. Évidemment, il n’en avait pas parlé à June pour le moment, préférant la laissé à l’abri de tout cela pendant qu’il le pouvait encore. Il déposa le livre à ses côtés, ainsi que ses lunettes, pour se lever du canapé et servir deux tasses de thés dans un total silence qu’il brisa en revenant auprès de June « Ça va ? » en posant la tasse devant elle, alors qu’il reprenait sa place dans le canapé, posant ses pieds sur la table basse et ses lunettes sur son nez.
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Charly
Dim 11 Juil - 12:50
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Tobias n'était pas quelqu’un qui parlait pour ne rien dire. Mais ce matin là, alors qu'il revenait de sa course à pieds, il n'était peut être encore moins. Elle savait que ce qui c'était passé durant la nuit n'était pas tombé aux oubliettes. Que ça devait probablement tourner encore dans sa tête. Même si elle avait fait de son mieux pour le rassurer et lui faire comprendre que ce n'était qu'un rêve. Il avait posé le doigt sur la vérité. Ce passé de tueur… c'était ça la base de ce mauvais rêve. Ce passé dont elle ne savait rien. D'accord, il n'était pas un dérangé assoiffé de sang tuant pour le plaisir. Mais il avait tout de même exécuté des gens. De sang froid. Pourquoi ? Pourquoi avoir dit oui la première fois, et puis avoir continué… et surtout comment ? Il y avait une différence entre une balle de loin en haut d'un immeuble et tuer quelqu'un par asphyxie comme elle en avait rêvé. Cela faisait maintenant trois jours qu'elle ruminait cela, se demandant si c'était judicieux de lui poser des questions ou si il valait mieux qu'elle reste dans l'ignorance. La soirée était plus que silencieuse. Plus que d'ordinaire. Elle ne s'était pas assise au piano mais devant la cheminée. Elle regardait silencieusement les flammes danser. Tout un tas de question tournaient dans sa tête. Combien de temps allaient ils encore rester ici ? Que devenait son entreprise ? Est-ce qu'on la recherchait encore étant donné que cela faisait plus d'un mois qu'elle avait disparu soit disant à l'autre bout du monde pour des vacances en amoureux. Elle ne cessait de se dire qu'ellee devrait rappeler Stan et lui dire qu'elle était en dépression, qu'elle lui laissait les commandes, qu'elle ne reviendrait pas. Et puis il y avait encore et encore ces questions au sujet du passé de Tobias. Ces questions qu'elle n'osait pas poser mais qui commençaient à être trop pressante. Elle savait que ça allait sortir à un moment.
La jolie brune avait relevé les yeux sur Tobias lorsqu’il lui avait déposé une tasse de thé devant les yeux. Un pâle sourire pour le remercier avant de hocher la tête positivement. Après avoir soufflée un certain temps sur la boisson chaude qu'elle avait pris entre ses mains, June finit par lâcher d'une voix presque absente : « -combien en as tu tué ? » elle ne s'était pas retournée, le regard perdu dans les flammes de la cheminée. Est-ce qu'il répondrait ? Est-ce que cette question allait l'agacer ? June avait besoin de savoir.
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Dim 11 Juil - 13:11
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Ces trois derniers jours, Tobias avait tenté de prendre de la distance avec cette histoire de cauchemar. D’autant plus que l’arrivée de Lee Jong occupait maintenant pleinement ses pensées. C’était pour cela qu’il s’était réfugié dans la lecture de son roman, installé confortablement dans le canapé, près de la cheminée, une tasse de thé fumante sur la table basse où il avait posé ses pieds. Il avait noté, dans un coin de son esprit, le silence de June quand il lui avait demandé comment elle allait. Pour le moment, il n’avait pas envie de l’assener de questions, elle viendrait à lui quand elle se sentirait prête à lui confier ce qui n’allait pas. Pendant ce temps-là, il tentait de se concentrer sur les lignes qu’il lisait sans vraiment y prêter réellement attention, ne comprenant pas réellement le sens des mots. Puis la question de June le laissa interdit pendant quelques secondes. Combien avait-il tué de personnes ? Il se rendit compte qu’il était resté silencieux bien trop longtemps et répondit froidement « Ne pose pas de questions dont tu ne veux pas connaître la réponse » et replongea son nez dans le livre. Finalement, au bout d’une minute ou deux, Tobias referma lentement son roman, prenant soin de corner la page où il venait de brutalement s’arrêter, et le posa sur le canapé, à ses côtés, accompagné de sa paire de lunettes. Il retira lentement ses pieds de la table en se rendant compte à qui il venait de s’adresser ainsi.
Tobias ne s’excusa pas pour autant, prenant le temps de retirer le sachet de thé de son eau encore fumante, et sans un regard pour elle, rétorqua calmement « Si je réponds à cette question, d’autres suivront. Comment les as-tu tués ? Qu’as-tu éprouvé en les tuant ? Comment tu en ais venu à faire cela ? ». Il remua lentement son thé avec toujours ce même calme, et releva enfin son regard sur June « S’en suivra ensuite une réponse qui te déplaira, et c’est une certitude. Et un jour, peut-être pas aujourd’hui, ni demain, mais un jour, tu commenceras à réellement t’interroger sur moi. Tu demanderas si je suis vraiment à cette sortie scolaire avec mes élèves, ou si je suis en train d’assassiner froidement une personne pour arrondir mes fins de mois. Ensuite, tu te soucieras de l’appartement où on se rendra, celui de Paris ou encore ma maison en Thaïlande, et tu te rendras compte que tout cela a été acquis par le sang… Et un jour, tu me regarderas avec peut-être un certain dégoût et je saurais. Je saurais alors que tu es incapable de tenir à moi à cause de ce que j’ai été, que peu importe ce que je pourrais te dire, tu verras toujours ses mains maculées de sang » en les levant légèrement « Ces mêmes mains qui t’ont caressé, qui t’ont touché… Et je ne veux pas de ça… Parce que je ne suis plus cet homme-là, parce que j’ai changé… » et pencha légèrement la tête avec un sourire presque nerveux sur les lèvres « Tu m’as dit cette nuit-là que ton subconscient était un con… Il faut croire que ton conscient n’est pas de ce même avis ». Tobias se leva, contourna la table pour prendre place devant June, s’accroupissant pour être à sa hauteur et posa sa main sur son visage « Je tiens réellement à toi, mais je ne peux pas effacer ce que j’ai été, et je ne vais pas te forcer à l’accepter » et embrassa son front avant de se lever pour préparer le repas.
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Dim 11 Juil - 14:40
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Le ton froid que venait d’employer Tobias pour lui répondre n’étonnait pas June. Elle la connaissait déjà cette façon de parler. Ça voulait clairement dire que le sujet n’était pas le bien venu et qu’il était clos. Elle tourna légèrement la tête, sans pour autant le regarder, juste deviner sa présence et elle répondit d’un ton posé : « -justement, c’est pour ça que je la pose. » parce qu’elle voulait la réponse. Même si elle n’allait certainement pas aimé ce qu’elle allait entendre. Il fallait qu’elle sache, avant qu’il ne soit trop tard. Avant qu’elle ait des sentiments plus fort pour lui. Avant qu’il soit impossible de faire demi tour. Pour le moment, June savait qu’elle tenait à Tobias, qu’elle avait de l’affection pour lui, qu’il était différent des autres hommes qu’elle avait pu connaître. Mais ils vivaient coupé du monde ici, dans leur bulle à tous les deux. Et si elle tombait véritablement amoureuse et qu’une fois dehors, à nouveau dans le vrai monde, elle se rendait compte qu’elle avait oublier de prendre en compte quelque chose. Passé ou non, cela faisait partie de lui. Elle poussa un long soupire avant de coller son menton sur ses genoux.
Il sembla tout de même disposé à lui expliquer la raison de son refus, et de son coté elle se tourna vers lui lorsqu’il évoqua le fait qu’une des réponses lui déplairait. June n’allait pas passé le reste de cette conversation à lui tourner le dos. Non, elle choisi de le regarder avec attention. Peu à peu elle se mis à froncer les sourcils et répondit simplement : « -je sais que tu as changé, et je constate que tu te projettes très loin déjà... » s’imaginer qu’ils auraient une vie à deux, qu’elle serait capable d’assimiler son emploi du temps, de voyager ensemble… « -ma question n’a rien avoir avec le rêve. Je te l’ai dis, je n’ai pas peur de toi. » elle se sentait quelque peu en colère qu’il refuse de répondre pour ses propres suppositions. Le regard de la jeune femme était dur lorsqu’il s’approcha d’elle, plein de reproche. Comment voulait il qu’elle accepte quoi que se soit si elle ne pouvait que s’imaginer des choses. June ferma les yeux lorsqu’il déposa ses lèvre sur son front, et le laissa partir dans le cuisine sans rien ajouter.
Après quelques minutes, elle se leva à son tour et gagna la cuisine pour lui dire : « -moi aussi je tiens à toi justement. Ne cuisine pas pour moi, je n’ai pas faim. » elle posa sa tasse à moitié vide sur le comptoir et ajouta avant de tourner le dos : « -je vais prendre un bain. » puis elle quitta la cuisine pour rejoindre sa chambre. Elle ne prit pas la peine de verrouiller la porte, elle savait qu’il ne rentrerait pas. Puis elle ouvrit l’eau chaude avant de se déshabiller et de se glisser dans l’eau pleine de mousse. Un long soupire passa ses lèvres. Pas un soupire de bien être mais plus de déception. Le passé de Tobias semblait être enfermé dans un coffre fort et elle était incapable de le forcer ou d’en trouver la clé. Elle commençait à en avoir marre d'être ici, d'être bloquer au milieu des bois à attendre que Lee Jong veuille bien se décider à venir leur rendre visite. La ville lui manquait. Sa vie lui manquait.
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Dim 11 Juil - 15:11
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Tobias était incapable de mettre les formes, et encore moins quand il ne voulait pas aborder un sujet en particulier. Le fait que ça soit June qui l’aborde ne changeait rien. Il ne voulait pas parler de son passé de tueur à gage pour des raisons qui lui étaient propres. Ce n’était pas un sujet dont il parlait habituellement, et il avait encore moins envie de l’aborder avec la jeune femme, craignant que cette dernière ne s’éloigne de lui à l’issue. Pourtant, cette dernière voulait connaître la réponse. Il serra la mâchoire en entendant les mots de cette dernière et se lança dans une tirade pour lui expliquer ces raisons qui l’empêchaient de parler de cette partie obscure de sa vie. Il apprécia qu’elle se tourne face à lui. Ainsi, il pouvait voir directement son expression quand il lui expliquerait pourquoi il ne voulait pas répondre à sa question. Il fronça soudainement les sourcils, ne comprenant pas ce qu’elle voulait dire sur l’instant « Comment ça ? » avant de se remémorer ce qu’il venait de dire « Je ne parlais pas obligatoirement dans le cadre d’une relation de couple June. Nous sommes amis avant tout, je me trompe ? » tout en la regardant fixement. C’était la vérité. Il ne se projetait pas comme un couple, en particulier. Il se projetait comme une simple relation, qu’elle soit amicale ou plus. Toutefois, il souleva le fait que le cauchemar de June n’était pas innocent dans cette conversation et se mit à hocher lentement de la tête en gardant son regard rivé sur elle « Tu n’as pas peur de moi… pour le moment » et s’approcha d’elle, tentant de la rassurer. Il ignora son regard emprunt de reproches, déposant un baiser sur son front et se rendit dans la cuisine pour préparer le repas.
A peine s’était-il saisit de la planche à découper et du couteau, que June lui confia ne pas avoir faim après lui avoir dit tenir à lui. Il se mura, une fois encore, dans ce silence habituel et la regarda partir, posant le couteau sur la planche. Sa tête entre ses épaules, il poussa un long soupir et décida de se rendre dans la chambre de la jeune femme quand son portable le dérangea en chemin. Un regard pour le portable, un regard pour la porte. Il jura intérieurement contre celui qui osait le déranger. Il se saisit du petit appareil et répondit. Sa sœur. Il lui demanda de rappeler plus tard, elle demanda comment il allait et où il se trouvait. Il expliqua être en Thaïlande avec une amie, et que ce soir, ce n’était pas le moment d’être dérangé. Il lui souhaita bonne soirée et raccrocha. Un nouveau regard pour la porte de la chambre et décida de frapper tout contre le bois avant d’entrer. Lentement, il s’avança vers la baignoire, prenant place sur le rebord de celle-ci « 125 personnes depuis mon engagement à l’armée. Certains ont été tués dans le cadre d’une embuscade, d’une attaque frontale, d’autres parce qu’on m’en a donné l’ordre. J’en ai tué 35 en tant que tueur professionnel dans la vie civile… Si tu te demandes si j’éprouve des remords ? La réponse est non. Est-ce que ça fait de moi un monstre ? Sûrement. Est-ce que ça va changer ta manière de me regarder ? C’est certain. Mais j’ai été formé à faire ce métier-là et je n’ai pas posé de questions. Je ne me suis pas posé de questions ». Il baissa son regard sur la mousse qui recouvrait le corps nu de June « Je ne suis pas certain que c'était ce que tu voulais entendre » et se leva « Bonne nuit » avant de se diriger dans sa chambre.
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Dim 11 Juil - 15:48
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Amis avant tout. Il lui faisait quoi là ? Un retour en arrière ? Il était encore fixé sur cette idée qu’elle allait reprendre la court de sa vie une fois que tout cela serait terminé ? Si c’était le cas, ami ou pas, à la base il avait prévu de quitter sa vie, alors elle n’en aurait rien à foutre de savoir s’il était avec ses élèves ou en train de tuer quelqu’un. Et puis c’était du n’importe quoi puisqu’il venait encore de lui dire qu’il n’était plus cet homme là ! Elle le croyait ! Elle en était convaincue et par conséquent, même s’il répondait à sa question, jamais elle n’en viendrait à se demander s’il était à nouveau en train d’exécuter un contrat pour de l’argent. Rah rien que la précision qu’il venait de faire l’énervait. Pour le faire chier elle ne répondit pas, restant seulement à le regarder fixement. Elle ne savait plus vraiment ce qu’ils étaient. Mais elle était certaine que si elle n’obtenait pas réponse, il n’y aurait pas de après, pas de plus que ça. Ce qu’il ajouta au sujet de la potentielle peur qu’elle pouvait avoir lui fit détourner le regard avec un haussement de sourcils, comme pour souligner que c’était n’importe quoi. Cette conversation était stérile. Et maintenant elle était énervée. Contre lui.
Les cheveux relevés dans un chignon vite fait, June ouvrit les yeux en entendant la porte de sa chambre s’ouvrir. Elle regarda Tobias avancer sans bouger, assez surprise qu’il soit là alors qu’elle était nue dans son bain, et surtout qu’il ait décidé de venir finir la conversation. June pensait y avoir mis un point final. La jolie brune ne le quitta pas des yeux durant tout ce qu’il lui expliqua. Elle détesta sa façon de répondre à ses propres questions et penser à sa place. Il faisait des suppositions débiles. En le voyant baisser les yeux, elle comprit qu’il avait peur qu’elle le juge. Finalement, même s’il avait une famille, Tobias n’avait qu’elle aussi dans sa vie. Elle était l’unique personne à le connaître sous son vrai jour, à savoir qui se cachait derrière le prof. Enfin, jusqu’à présent elle n’en avait qu’une vague idée. Il venait d’ouvrir la porte du coffre fort de son passé. Et n’osait même pas la regarder en face.
Une fois seule, elle prit le temps de digérer les informations qu’il venait de lui donner. Il ne le savait pas, mais le chiffre qu’il venait de lui donner la rassurait. Parce que son esprit s’était imaginé quelque chose de bien plus élevé. Elle savait qu’il n’avait jamais tuer quelqu’un par pur plaisir, et qu’il avait prit le temps d’étudier chaque cas. C’était ce qui l’avait fait changé d’avis pour elle. Alors non, elle ne le voyait pas comme un monstre. Même si cela pouvait paraître fou. Même s’il avait tuer des gens, Tobias restait un homme avec bien plus de principes et de qualités que tous ceux qu’elle avait connu. Elle prit le temps de sortir de l’eau, de se sécher et de mettre un short et un débardeur, avant de sécher ses cheveux à l’aide d’une serviette. Lorsque se fut chose faire, elle quitta sa chambre pour rejoindre celle de Tobias. Il n’avait pas encore éteint la lampe de chevet. Un regard en se plantant au pieds du lit, avant de se pincer les lèvres et de grimper sur le lit, pour venir prendre place à califourchon sur lui. Et sans rien dire elle l’embrassa avec une envie certaine, glissant ses mains sous son tshirt, touchant certainement pour la première fois son torse.
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Dim 11 Juil - 16:22
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Pourquoi poursuivre cette conversation à sens unique ? Pourquoi s’était-il soudainement décidé à lui répondre ? Après tout, quand elle s’était dirigée vers sa chambre, il aurait pu considérer le sujet comme clos. Il aurait pu dîner seul, prendre sa douche et partir se coucher, en espérant que demain serait un autre jour. Pourtant, il avait poussé la porte de la chambre de June, s’était avancé jusqu’à la baignoire où il avait pris place, et il s’était confié. Il lui avoua avoir le sang de 125 personnes sur les mains. Certaines parce que sa vie était directement menacée, d’autres parce qu’on l’avait payé grassement pour cela. Il n’était pas parvenu à la regarder en face après cet aveu, prenant son silence pour une réponse en elle-même. Il lui avait donc souhaité bonne nuit et avait quitté la chambre de cette dernière pour rejoindre la sienne. Pourquoi s’était-il décidé à se confier à elle ? Parce que ce soir, il avait compris que s’il ne répondait pas à ses interrogations, il risquait de la perdre définitivement. Et malgré toute la peur qu’engendrait cette relation si particulière, il ne voulait pas que cela se produise. Mais en prenant place dans son lit, seul, Tobias comprit que c’était sa réponse qui venait de mettre fin à cette relation indéfinissable.
Assis dans son lit, la tête posée contre le mur en bois du chalet, il poussa un long soupir en fermant les yeux. C’était pour cela que l’enseignant ne se laissait jamais approcher par quiconque. Pas de sentiments. Pas de souffrances. Il réouvrit les yeux en entendant la porte de sa chambre s’ouvrir et June qui s’avança jusqu’au pied du lit « Je n’ai plus envie de parler de cela June » souffla-t-il, fatigué mentalement de tout cela. Mais June n’était pas venu parler et il le comprit quand elle s’avança jusqu’à lui, prenant place à califourchon sur lui, ses lèvres prenant possession des siennes alors que ses mains caressaient sa peau pour la première fois. Tobias rendit son baiser avec envie, sa main se posant sur sa joue pour venir se glisser, dans une caresse, jusqu’à sa nuque. Néanmoins, une petite voix se fit entendre dans la tête du tueur à gage qui mit fin au baiser en murmurant un « June » et réitéra « June… Tu es sûre de toi ? » parce que ce n’était pas rien pour eux deux, pour leur relation et il ne voulait pas qu’elle se réveille au petit matin sans parvenir à le regarder en face.
Son regard ancré dans le sien, il se décida à se taire et retira son débardeur qu’il jeta au sol et retira le haut de June par la même occasion. Il reposa sa main sur son visage et l’embrassa avec cette même envie, sa langue cherchant la sienne, et la fit pivoter sur l’autre côté du lit, se retrouvant au-dessus d’elle sans quitter ses lèvres. Il embrassa son cou, puis sa poitrine, découvrant chaque parcelle de son corps avec sensualité et cela jusqu’à son bas ventre. Il releva son regard sur elle, et fit descendre lentement son short jusqu’au sol, la laissant ainsi nue sur les draps. Il en profita pour retirer ses derniers vêtements, lui aussi, et revint vers June, effleurant sa peau de ses lèvres alors qu’il remontait de sa cheville jusqu’à l’intérieur de sa cuisse gauche, pendant que sa main en faisant de même sur l’autre jambe. Il s’attarda sur sa féminité, puis remonta jusqu’à ses lèvres dont il reprit possession. Ses mains sur ses hanches, il décida d’échanger les rôles, en la laissant prendre le contrôle de leurs ébats. Après tout, c’était elle qui était venue le chercher ce soir. Il se tourna de nouveau, se trouvant sur le dos et totalement à la merci de la jeune femme.
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Charly
Dim 11 Juil - 17:10
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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June était quelqu’un de plus impulsive que réfléchit. Elle ne passait jamais une tonne de temps à se morfondre, ou à se poser des questions. Depuis toute gamine, elle avait appris à être une battante, que la vie ne vous donnait pas si facilement ce qu’on voulait. Il fallait parfois se battre pour l’avoir. Sa vie avait pris un tournant bien étrange. Est ce qu’elle devait en passer par là pour trouver l’homme qui lui correspondait ? Un homme au passé sombre, qui n’avait rien d’un saint et qui pourtant avait su faire vibrer une partie de son être. Contre toute attente, malgré ce qu’il lui avait dit dans le salon, Tobias avait bravé son trait de caractère le plus fort. Il avait décidé de lui parler plutôt que de s’enfermer dans son mutisme. S’ils l’avaient fait, ils auraient pu se faire la gueule pendant des jours. Simplement parce qu’il était ainsi et que de son côté elle était têtue.
Mais en venant lui parler, il venait de lui prouver qu’il tenait à elle, qu’il était prêt à faire des efforts pour… eux… Cette sorte de fuite, sans oser la regarder après avoir avoué tout ça… June avait compris qu’il avait peur qu’elle le regarde autrement. C’était encore dans l’eau qu’elle avait pris conscience que ça n’arriverait pas. Alors c’était poussé par tout cela qu’elle était arrivée dans la chambre, qu’elle n’avait pas dit un mot et seulement agit. Son baiser et l’envie qu’il relevait parlait pour elle. Heureusement, il lui l’embrassa à retour. Elle avait craint quelques secondes qu’il ne la repousse. Elle embrassa le menton de Tobias lorsqu’il l’appela. En entendant sa question, elle décida de le regarder droit dans les yeux, puis elle nicha son nez dans son cou, avant d’y déposer ses lèvres et de souffler un : « -oui... » clair et sur d’elle. Elle ne voulait rien d’autre que lui. S’ils devaient mourir demain, au moins elle aurait se souvenir. Cela de son souffle sur sa peau, de ses lèvres soudées aux siennes.
Pas la moindre crainte, ni le moindre remords lorsqu’il la déshabilla. Seulement l’envie de lui. D’ailleurs elle le détailla du regard lorsqu’il quitta le reste de ses vêtements, la lumière étant restée allumée. Un frisson la parcouru sous les caresses des mains de Tobias. Son souffle se fit plus court quand il s’aventura plus intimement. Un sourire sur les lèvres tout en l’embrassant alors qu’il échangeait subtilement les places. Entre ses cuisses elle sentait toute l’envie qu’il avait d’elle. Ses mains se firent caresse, ses lèvres douceur alors que ses hanches ondulaient doucement. Et puis elle posa une main sur le torse de Tobias et lui sourit en disant : « -dis moi que dans ta table de nuit tu as ce qu’il faut pour ça à côté de ton flingue. » elle en doutait soudainement. L’imaginant mal se balader avec des capotes dans son porte feuille. Son sourire était taquin, ses yeux plein de malice.
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Manhattan Redlish
Dim 11 Juil - 17:41
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Son cœur battant de plus en plus fort dans sa poitrine, il sourit en entendant la réponse de June alors que ses lèvres se posèrent dans son cou. Elle était sûre de ce qu’elle était en train d’entreprendre, parce qu’aucun retour en arrière ne serait possible après cette nuit. Il décida alors de se montrer plus entreprenant en découvrant chaque parcelle du corps de June, et cela, tout en lui ôtant chaque bout de tissu qui recouvrait son corps, avant d’en faire de même avec lui-même. Il aima son regard lorsqu’il se retrouva complètement nu devant elle, et revint vers elle, s’aventurant jusqu’à son intimité, pour reprendre possession de ses lèvres avec toujours cette même envie qui le dévorait de l’intérieur. Ils échangèrent les rôles, se retrouvant à la merci de sa partenaire, savourant ses caresses, et encore plus lorsqu’elle ondula doucement contre sa virilité durcie par le désir. Ses mains sur ses fesses, il la dévorait du regard avant de se mettre légèrement à rire en l’entendant parler d’une probable boite de préservatif dans la table de nuit. Il se mordit la lèvre inférieure alors qu’il voyait la lueur malicieuse dans ses prunelles claires « Je n’ai pas prévu » en se redressant pour l’embrasser, mordant légèrement sa lèvre inférieure et murmura « Je ferais attention » avant d’embrasser son cou, puis son menton, pour reprendre possession de ses lèvres. Il lui souffla un « Tu me tortures » alors qu’il la sentait onduler toute contre sa virilité, sans qu’il puisse la faire sienne.
Tobias décida de prendre les choses en main, saisissant les hanches de June et la fit basculer sur le dos, et entra lentement en elle dans un soupir de plaisir, laissant sa main glisser le long de la cuisse de la jeune femme, et commença à onduler lentement le bassin, ses lèvres contre les siennes, et se montra de plus en plus langoureux dans ses coups de reins, alors qu’il soupirait de plaisir contre ses lèvres. Il embrassa son cou et remonta jusqu’à son oreille qu’il mordilla avant de lui murmurer « Retourne-toi » et se retira d’elle, la laissant changer de position, pour reprendre possession de son amante. Il laissa une main glisser dans son dos alors que l’autre se posa sur sa hanche, et accéléra les coups de reins, et cela jusqu’à atteindre la jouissance, se retirant juste avant pour pallier l’absence de protection. Tobias se laissa tomber tout contre elle, embrassant sa peau avec douceur et cela jusqu’à ses lèvres. Il glissa à ses côtés, et l’attira à lui, pour la blottir dans ses bras, laissant le bout de ses doigts caresser son corps nue. Tobias resta silencieux le temps de reprendre ses esprits, et que son cœur reprenne un rythme plus calme, et posa son regard sur elle « On s’est fourvoyés en pensant que ça serait mauvais si on couchait ensemble » en souriant de bien-être, alors qu’il tourna la tête pour fixer le plafond. Ses doigts dansant toujours sur la peau de June, il laissa un bref silence prendre possession de la pièce, jusqu’à ce qu’il le brise « Qu’est-ce qui t’a fait venir jusqu’à moi ? » en osant reposer ses prunelles sombres sur son amante.