J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : Shivr
Machinalement, elle lui avait passé son jean, alors qu’elle savait parfaitement qu’elle n’aurait pas dû le faire. Maggie tenta de lui faire entendre raison, mais il avait la tête dur ! La jeune femme détourna les yeux lorsqu’il s’habilla, tenta à nouveau de lui convaincre qu’il était plus judicieux qu’il passe la nuit ici plutôt que chez lui. Elle posa même la main sur lui afin de le faire s’asseoir à nouveau. Cela sembla faire électrochoc et il cessa de parler. Mais lorsqu’il repris la parole, Maggie eut bien du mal à encaisser les mots de Nolan. Alors sans plus attendre, elle répondit avec la plus grande sincérité. Comme si c’était pour le chantier qu’elle se trouvait là ?! Mais pour qui la prenait elle ? Ou pour quoi ? Quelqu’un de sans coeur ? Enfin ils travaillaient ensemble, il avait quand même pu comprendre depuis six mois qu’elle n’était pas une horrible mégère pour rien ni personne ne comptait !
« -non restez là où vous êtes, je pourrais pas vous rattraper si vous faites un malaise. J’ai déjà bien eu du mal à vous mettre en position de sécurité alors si vous... » mais ce fut son tour de se taire en bloquant sur la main qu’il venait de poser sur elle. Son regard passa de son poignet au visage de Nolan et elle écarquilla les yeux en se raidissant lorsqu’il la prit dans ses bras. « -arrêtez qu’est ce que vous faites ?! Ça va c’est bon. » c’était quoi ça ?! Un câlin pour mieux qu’elle signe les papiers de sortie ? Un soupire mise agacé mis résigné. « -oui ba vous pouvez... » marmonna la jolie rousse lorsqu’il lui présenta des excuses. « -non c’est bon, je vais le jeter. » conclue Maggie avant de réaliser qu’il était torse nu et de se détourner une nouvelle fois.
Elle ne pouvait pas mentir et le mettre potentiellement en danger. Un soupire en reprenant sa position, avant de l’écouter le visage à moitié baissé, son index contre les lèvres. Hé voilà ! Maintenant elle se sentait conne ! « -je suis désolée… Je ne savais pas. » non comment aurait elle pu vu qu’elle n’avait jamais voulu qu’ils apprennent à plus se connaître ! Elle fit glisser ses deux mains dans ses cheveux, levant la tête au plafond comme si elle devait prendre une décision capitale. Le médecin se pointa et elle échangea un regard avec Nolan, avant de sourire et de prendre les papiers à signer : « -oui… je vais m’occuper de lui. Si il y a un souci j’appellerais » elle signa à plusieurs endroit, avant de remercier la médecin et d’écouter le protocole à suivre et les médicaments qu’il était possible de donner. Un hochement de tête avant de se retrouver à nouveau seul avec le chef de chantier. « -je vous dépose chez vous en taxi. » mais avant qu’il n’ouvre la bouche elle leva un doigt vers lui et ajouta : « -je vais chercher à manger et je reviens passer la nuit avec vous. Enfin chez vous. Pour vous surveiller. Et me faire un malin plaisir de vous réveillez toutes les heures ! » à nouveau la Maggie qui disait n’importe quoi était de retour. « -vous n’avez rien oublié ? Vous pouvez marcher ? » manquerait plus qu’elle soit obligé de le pousser en fauteuil ! Il avait sans doute trop d’égo pour cela. Elle le devança de quelques pas dans le couloir pour pouvoir déboucher au plus vite dehors et trouver rapidement un taxi. Une fois chose faite, elle revint vers lui : « -ça va ? Je suis sérieuse, prévenez si jamais vous vous sentez mal. » il devait faire deux fois son poids, impossible pour elle de le rattraper si jamais il tournait de l’œil.
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Ven 3 Sep - 22:03
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Comme depuis leur rencontre, Margaret lui donnait tort, une fois encore. Alors qu’il avait envisagé sa venue comme étant une manière de poursuivre leur conversation en ce qui concernait les délais du chantier, elle venait de lui faire comprendre qu’il se méprenait entièrement sur ses attentions. Elle s’était seulement souciée de lui, tout simplement. Alors, pendant qu’elle déblatérait avec une sincérité déconcertante, il s’était approché d’elle et avait maigrement sourit « Arrêtez de vous inquiéter » et posa sa main sur son poignet, et l’attira à lui pour la blottir tout contre lui. C’était sûrement la première fois qu’il se montrait à ce point tactile avec Maggie depuis leur rencontre. Même s’il avait appris à réellement l’apprécier, tentant, tant bien que mal, de devenir son ami, il n’en restait pas moins qu’ils ne partageaient qu’une relation purement professionnelle. Mais aujourd’hui, Nolan savait qu’elle avait besoin de cette accolade, ou peut-être était-ce lui qui en avait besoin… Il la sentit se raidir dans ses bras et comprit qu’elle n’était pas particulièrement habituée à ce genre d’étreinte et se recula donc « Vous n’êtes pas du genre tactile vous, n’est-ce pas ? » avant de désigner le haut qu’elle portait et qui était maculé de son sang « Ça me va aussi » en haussant les épaules et se dirigea vers ses effets personnels, terminant de se vêtir.
Nolan profita de cette accalmie pour se livrer et surtout, lui faire comprendre les raisons qui le poussait à quitter cet endroit dès maintenant. Ce n’était pas un caprice qu’il était en train de faire. Cet hôpital renfermait bien trop de souvenirs douloureux pour le quarantenaire qui se sentait incapable de rester en ces lieux, même si sa propre santé était en danger. C’était un risque qu’il était prêt à courir. Son regard sur Maggie, il hocha lentement la tête avant que le médecin n’entre. Il n’avait pas quitté Maggie des yeux et attendait sa réponse avec une certaine appréhension. Il croisa son regard, il aperçut son sourire et les mots qu’elle prononça furent comme un soulagement pour le chef de chantier qui se rendit compte qu’il s’était arrêté de respirer durant quelques secondes. Nolan ne la quittait plus des yeux, la laissant signer chacun des papiers, prenant la responsabilité de veiller sur lui, alors qu’il n’en serait rien. Il allait devoir veiller sur lui, seul. Nolan s’apprêtait à rétorquer quoi que ce soit, mais elle leva son doigt, le coupant dans son élan et il referma la bouche avant de hausser les sourcils alors que la phrase de Maggie était à double-sens. Il se mit à sourire en l’entendant préciser « Je vois que Madame tient sa revanche » et ajouta avec plus de sérieux et de sincérité « Merci Maggie… ». Il balaya ensuite la chambre du regard et fit un signe négatif alors qu’il tâtonna ses poches à la recherche de son portable et de son portefeuille « J’ai tout, on peut y aller » et fit quelques pas « Apparemment, je peux marcher ». Il avait un mal de crâne pas possible, mais ça ne l’empêchait pas de la taquiner et de mettre un pied devant l’autre jusqu’à la sortie. Enfin assis dans le taxi, il se laissa glisser contre le siège, calant ainsi sa tête du mieux possible et la tourna vers Maggie « Je n’ai pas envie de vomir et je n’ai pas de vertige. Seulement une migraine pas possible, mais ça doit venir de la poutre que je me suis prit dans la gueule tout à l’heure » et sourit avec amusement, la taquinant légèrement « Détendez-vous, je vais bien » et ferma les yeux avant de les rouvrir « Et que va penser votre fiancé quand vous allez lui dire que vous passez la nuit avec un autre homme ? ». Nolan senti le regard curieux du chauffeur de taxi qu’il croisa dans le rétroviseur « Concentrez-vous sur la route » et leva les yeux vers Maggie « Vous pouvez rentrer vous savez, je vais bien ».
La voiture s’arrêta devant son immeuble, obligeant Nolan à se redresser sur son siège. Il paya la course, ainsi que celle de Maggie jusqu’à chez elle « Bonne nuit et on se voit demain sur le chantier » alors qu’il sortait de la voiture. Il posa ses mains sur le toit du taxi, sa tête légèrement entrée dans l’habitacle « Encore merci » et referma la portière, tapa sur l’arrière de la carrosserie et monta jusqu’à chez lui. Un appartement construit dans une usine désinfectée, aux grandes baies vitrées en fer, les murs de briques de l’époque, un parquet vieillissant et une décoration industrielle chic qui occupait l’imposant espace. Il déposa son portable, portefeuille et clef sur le comptoir de la cuisine dans l’entrée et s’avança jusqu’au canapé, se laissant tomber dans celui-ci dans un soupir.
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Charly
Sam 4 Sep - 8:56
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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« -heu si... » répondit Maggie comme prise en faute. « -vous m’avez surprise c’est tout. C’est vous que je n’imaginais pas adepte des câlins. » bon d’accord il marquait un point, c’était pas son truc. Mais c’était familiale. La seule qui faisait ça c’était sa mère et c’était trop envahissant ! Comme si elle s’imaginait encore que ses filles avait 6ans. Nolan se confia à elle alors qu’il lui faisait presque pitié enfilant ses chaussures avec autant de lenteur. Maggie se sentit terriblement mal. Encore plus en prenant conscience que ça aurait pu être une information précieuse et surtout qu’elle n’avait pas chercher à creuser lorsqu’ils avaient brièvement abordé le sujet des études d’architecture avortée. Elle se sentait vraiment conne, et lorsqu’elle prit le stylo du médecin, elle se dit aussi qu’il était doué pour la manipulation. Elle s’était déjà fait la remarque. Mais en même temps, il semblait sincère et là tout de suite, elle ne se voyait pas lui dire à nouveau des rester ici.
« -vous me direz merci quand la nuit sera finit et que vous serrez à nouveau sur pieds convenablement. » ils furent rapidement dehors, et une fois à bord du taxi, elle eut un léger sourire en baissant les yeux. « -je ne comprends pas pourquoi vous ne vous êtes pas baissé en même temps que moi. » il avait posé ses mains sur ses épaules afin qu’elle se baisse. Ça aurait pu être elle… « -et puis à l’avenir vous porterez un casque ! » une nouvelle fois il lui demanda de ses détendre et elle soupira en sortant son téléphone. « -vous donnerez des nouvelles à votre bras droit, il était soucieux. » c’était sa seule réponse face à la question indiscrète qu’il venait de lui poser, sans même relevé les yeux de son portable. Puis elle le regarda, de haut en bas, ne sachant pas quoi faire. Il insistait. Est ce qu’elle devait comprendre qu’il ne tenait pas à ce qu’elle vienne le surveiller ? « -comme… comme vous voudrez... » répliqua t elle en tentant d’afficher que cela n’avait pas d’importance pour elle.
« -je repasse dans la soirée. Pour m’assurer que vous allez bien. Attendez moi pour la douche... » elle ferma les yeux avec force avant de sourire et dire : « -attendez moi pour prendre votre douche, si jamais vous tournez de l’oeil… » elle s’arrêta puis qu’il lui souhaitait une bonne soirée. « -reposez vous... » souffla t elle alors simplement avant que le taxi ne redémarre. Margaret soupira en laissant aller sa tête contre le dossier. Une fois chez elle, la jolie rousse écouta enfin les messages sur son répondeur. David ne serait pas là ce soir et sûrement une grande partie de la nuit. Poker entre amis… ça voulait dire soirée en solo pour elle. Finalement ça tombait bien et ça lui évitait de devoir prendre une décision. Elle prépara un petit sac avec des vêtements de rechanges, sa brosse à dent, un livre. Puis elle fila sous la douche. Deux heures plus tard, elle frappait chez Campbell, vêtue d’un jean et d’un chemisier à petites fleurs bleu. Un froncement de sourcils en ne voyant pas la porte s’ouvrir rapidement. Alors elle frappa de nouveau : « -Nolan ! Nolan c’est Maggie. Ouvrez moi. » pendant quelques secondes elle pria pour qu’il mette seulement du temps à se lever. Encore cinq minutes et elle frappa à nouveau avec énergie : « -Nolan ! Ouvrez ! » bon elle tenta d’ouvrir en actionnant la poignée et la porte s’ouvrit. Elle entra rapidement, s’imaginant déjà qu’il avait fait un malaise. Déposant rapidement ses affaires ainsi que le sac contenant les repas qu’elle avait acheté, elle avança dans l’appartement : « -Nolan ! » elle entendit l’eau de la douche couler et une fois devant la porte elle hésita. Entrer ou non ? Prudente, elle frappa et demanda encore : « -Nolan ? Vous allez bien ? C’est Margaret. » elle ouvrit un tout petit peu la porte. Merde il allait lui répondre quand ?! Et s’il était amorphe dans la douche, totalement nu ! Elle leva la tête vers le plafond, priant pour ça ne soit pas le cas. « -Nolan ?! » cria t elle à nouveau en dernière tentative, n’osant pas rentrer.
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Sam 4 Sep - 15:12
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan n’avait pas l’habitude de se confier sur cette période-là de sa vie, mais il avait conscience que c’était devenu une nécessité alors que Margaret n’était pas emballée par l’idée de le laisser quitter l’hôpital. Il ne souhaitait pas rester dans cet endroit plus longtemps, et le suspens resta complet pour Nolan jusqu’à ce qu’elle accepte de signer les papiers de sortie. Le quarantenaire l’avait alors remercié et sa réponse le fit sourire « Bien madame » et monta à bord du taxi, se laissant glisser contre les sièges afin d’y poser sa tête douloureuse. Il tourna la tête vers elle « Je voulais vous mettre à l’abri » et cela avait été un réflexe. Nolan n’avait pas réfléchi et avait posé ses mains sur ses épaules pour qu’elle se baisse, sans savoir d’où venait le danger. Finalement, il avait bien fait. Il se mit à rire en entendant le conseil… ou plutôt la consigne de Maggie « Je pense avoir retenu la leçon ». On ne le reprendra sûrement pas de sitôt sans casque sur le chantier. Il avait conscience d’avoir eu de la chance aujourd’hui et il n’était pas certain que cette chance se réitère une nouvelle fois. Comme souvent lorsque le sujet devenait trop personnel, l’architecte s’en tira avec un évitement, se concentrant sur un autre sujet de conversation. Il l’accepta, répondant simplement « Je lui enverrai un message en rentrant ». En rentrant seul. Nolan ne voulait pas infliger toute une nuit en sa compagnie à la jeune femme qui avait sûrement mieux à faire que de le surveiller toute une nuit, à le réveiller toutes les heures. Il fronça les sourcils en l’entendant répondre, ou plutôt en entendant sa manière de répondre. Cela semblait la déranger…
Les mains sur le toit du taxi, sa tête à l’intérieur, Nolan haussa les sourcils lorsqu’elle évoqua la douche « On doit m’inviter à dîner avant mademoiselle Hall » tout en souriant, et acquiesça tout en appréciant son sourire en cet instant « J’avais compris, n’ayez crainte » et lui souhaita une bonne soirée. Une nouvelle fois, il hocha d’un signe de tête et tapa contre la carrosserie pour laisser repartir la voiture. Le chef de chantier monta alors jusqu’à son appartement et se laissa tomber dans le canapé en cuir se trouvant à quelques mètres de la porte, ses pieds dans le vide et la tête enfoncée dans l’assise du canapé. Son portable sonna et il se contorsionna pour le retirer de sa poche et le porter à son oreille « Oui » « … » « Je suis sorti de l’hôpital il y a une demi-heure. Je vais bien » « … » « Une égratignure, j’ai la tête dure. Je passerai demain sur le chantier » « … » « Oui, j’en suis sûr. A demain » et raccrocha, son bras retombant dans le vide et lâcha son portable au sol tout en soupirant. Après quelques minutes, il se décida à s’extirper du canapé pour se rendre jusqu’à la salle de bain. Il fit couler l’eau pendant qu’il ôtait ses vêtements et se glissa sous l’eau chaude, levant la tête vers le jet et passa ses mains dans ses cheveux poussiéreux. Un sourire se dessina sur ses lèvres en repensant à Maggie qui avait souhaité que ce dernier l’attende.
Le quarantenaire n’entendit pas Maggie l’appeler derrière la porte d’entrée, et il l’entendit encore moins entrer dans son appartement. Perdu dans ses pensées, la tête sous l’eau, il se savonna et alors qu’il terminait de se rincer, il entendit une voix féminine l’appeler. Seule ses ex-femmes avaient la clef de son appartement… Il coupa l’eau, s’essuya rapidement le visage et entoura sa taille d’une serviette, ouvrant la porte encore entièrement trempé « Maggie ! » et se passa une main dans ses cheveux humide alors que l’autre tenait fermement la serviette « Je pensais que vous plaisantiez pour la douche. Je peux en reprendre une si vous souhaitez » en esquissant un sourire espiègle « Je ne vous avait pas dit de rester tranquillement chez vous ? ». Il baissa son regard sur son corps trempé et rétorqua « Laissez-moi deux minutes, je me sèche et j’arrive ». Il referma à peine la porte, s’essuya avant de maugréer en se rappelant que ses affaires étaient dans la chambre, qui servait aussi de salon vu que les deux pièces étaient seulement séparées d’une imposante bibliothèque. La serviette toujours autour de la taille, il sortit de la salle de bain et aperçu le sac de la jolie rousse « Vous avez décidé d’ignorer ma demande et de venir passer la nuit ici ? » rétorqua-t-il tout en se rendant près de l’armoire. Il laissa tomber la serviette au sol, enfila rapidement un boxer noir, un bas de pyjama et un débardeur blanc. Il ramassa ensuite sa serviette qu’il déposa sur la porte de la salle de bain « Vous avez ramené à diner ? » tout en sortant deux bières et une aspirine.
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Dim 5 Sep - 10:45
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : Shivr
A la base, lorsqu’elle avait prit la décision de venir passer la nuit avec, enfin chez Campbell pour jouer les surveillante, Maggie n’avait pas pensé une seule seconde à David ou à ce qu’il aurait pu en penser. Elle ne voyait que Nolan, blessé, seul et qui avait besoin d’aide malgré ce qu’il pouvait en dire. C’était la question posé par le chef de chantier dans le taxi qui avait fait tilter l’architecte. Finalement, l’absence de son fiancé tombait bien. Pourtant alors qu’elle montait à nouveau dans un taxi, elle avait envoyé un sms pour lui dire qu’elle sortait boire un verre avec Tess, et qu’elle passerait probablement la nuit là bas. Tess et David n’avaient aucun contact entre eux, impossible pour David de vérifier. Une fois devant la porte de chez Campbell, elle se demanda toute fois pourquoi est ce qu’elle avait mentit. La réponse lui apparu en même temps que Nolan en serviette en bain, encore humide de la douche qu’il venait de prendre. Voilà pourquoi elle avait mentit. Parce qu’elle allait passer la soirée, et la nuit avec un homme dont elle ne connaissait pas grand-chose, et qui pourtant sous certains aspects de sa personnalité ou de son physique d’ailleurs, vu qu’il était à moitié nu là devant elle, pouvait ou aurait pu serait plus juste, l’attirer ou lui plaire. Voir même la séduire.
Une main sur le coeur parce qu’il venait de lui faire peur en ouvrant la porte. Un soupire de soulagement en le voyant debout : « -oh mon dieu vous allez bien. » elle leva les yeux au ciel, cela lui évitait de regarder d’un peu trop prêt le torse bien dessiné du chef de chantier. « -et moi je vous avais dis de m’attendre. Et si vous aviez fais un malaise ? Heureusement que vous n’aviez pas verrouillé la porte ! » et voilà qu’elle se prenait à nouveau pour sa mère. « -oui, oui, habillé vous aussi. » comme si ça n’était pas prévu au programme ! Elle grimaça pour elle même en se traitant de gourde, une fois de dos tourné à la porte. La jolie rousse inspira un grand coup et décida de se concentrer sur autre chose. Elle détailla alors l’appartement et sourit machinalement. Elle adorait. Le style, l’ouverture de la pièce… Elle gagna la cuisine et entrepris de chercher des assiettes : « -je fais comme chez moi. » cria la jeune femme en installant ainsi ce qu’elle avait commandé.
Maggie répliqua en mettant les papiers à la poubelle : « -du tout, j’honore les conditions que j’ai fixé à l’hôpital. Et je meurs d’envie de vous réveiller toutes les heures par pur vengeance. » elle fit trois pas avec les assiettes mais son regard s’attarda quelques secondes sur le corps de Nolan, seulement vêtu d’un boxer. Elle tourna bien vite le dos en déposant ses assiettes sur la table basse. Mais elle revint vers lui dans la cuisine et dit en faisant barrage, posant ses mains sur les bières : « -je ne bois pas d’alcool, ce qui veut dire qu’elles sont toutes les deux pour vous, et c’est hors de question. Vous buvez de l’eau ce soir. » ça ce n’était pas du maternage, mais du bon sens. « -allez vous asseoir. » lui demanda t elle avec un petit sourire qui voulait dire s’il vous plais.
Les bouteilles d’eau en mains, elle avait également prit un grand verre pour lui. Elle s’installa non loin de lui, de le fauteuil en face du canapé. « -j’ai pris le plus simple, je savais pas si vous étiez mayo ou ketchup. » dans les assiettes trônaient pour chacun, un énorme burger bacon double cheese et des frites.
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Dim 5 Sep - 14:37
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Ce n’était pas tous les jours qu’une femme entrait chez lui sans y avoir été invité explicitement, et encore moins, qu’elle vienne jusqu’au seuil de la porte qui séparait la salle de bain du reste de son appartement. Nolan fut donc quelque peu surpris d’entendre la voix de Maggie alors qu’il terminait tout juste sa douche. Encore trempé, et une serviette autour de la taille pour seul vêtement, il avait donc ouvert la porte sans que l’architecte ne s’y attende vraiment « Euh… Oui » alors que le quarantenaire fronça les sourcils, légèrement surpris par sa réaction. Il était seulement parti prendre une douche. Il se mit soudainement à sourire quand elle se justifia et pencha légèrement la tête sans la quitter des yeux « Et vous m’auriez fait prendre mon bain ? Nous n’en sommes pas encore là dans notre relation ». Il la taquinait. Il aimait bien ça et il savait que ça avait le don de faire réagir la jolie rousse. Il décida qu’il serait peut-être préférable qu’il en s’habille avant de poursuivre la conversation. Un haussement de sourcil en l’entendant et un sourire qui en disait long « Je peux aussi rester comme ça » et referma la porte pour terminer de se sécher, non sans esquisser un petit sourire amusé sur les lèvres en pensant à la femme présente dans son appartement.
Nolan ne resta pas bien longtemps dans la salle de bain et la quitta, toujours cette même serviette autour de la taille et acquiesça « Oui, allez-y » et s’avança jusqu’à l’armoire se trouvant dans ce qui était sa chambre, sans vraiment l’être. Il tourna légèrement la tête tout en répondant « Que vous ai-je fait pour que vous preniez un tel plaisir à mon malheur ? ». Le quarantenaire n’était pas offusqué, il appréciait cette nouvelle facette de la personnalité de Maggie. En dehors des cafés en terrasse qu’ils prenaient habituellement pour faire une pause dans leur journée de travail, ils ne s’étaient jamais vus en dehors du contexte professionnel. C’était la première fois, et Nolan appréciait la femme qu’il découvrait, comme en cet instant, alors qu’elle l’empêchait de quitter la cuisine avec deux bières pour accompagner le repas du soir. Il afficha une légère moue « Mais… » et poussa un soupir en sachant pertinemment que c’était plus sage « Jamais aucune femme ne s’est mise entre une bière et moi… » et pourtant, il l’écoutait en se délestant des deux bouteilles de bières et se dirigea vers le canapé où il prit place à la demande de la jolie rousse, tout en observant Maggie évoluer dans son appartement. C’était réellement perturbant de la voir ici, chez lui, faisant comme si elle était réellement chez elle. Ça lui plaisait presque… Nolan fit taire ses pensées en se raclant la gorge et détournant le regard, se passant une main dans ses cheveux encore humide.
Il releva ses yeux noirs sur cette dernière lorsqu’elle le rejoignit « Merci » en se servant l’eau dans le verre, puis le porta à ses lèvres, prenant son aspirine en même temps « Vous avez bien fait et je suis plus mayonnaise » et saisit une première frite dans un léger silence. Il se leva sans un mot et alluma la chaine hi-fi et lança le CD de Tom Walker avant de revenir dans le canapé « Pourquoi être venue ce soir ? Vous n’étiez pas obligée. Vous auriez pu demander à Marcus de venir me border cette nuit, ou encore appeler l’une de mes ex-femmes » et prit une bouchée du burger, terminant sa phrase avant de reprendre « Enfin, je suis content que vous soyez venu » et sourit avec douceur avant de poursuivre son repas. Il s’essuya la bouche « On pourrait peut-être se tutoyer ? Vous m’avez vu presque nu et vous allez passer la nuit chez moi. En général, je tutoie les gens pour moi que ça » en lui faisant un clin d’œil, la taquinant.
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Dim 5 Sep - 15:32
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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« -ne commencez pas à dire n’importe quoi. » avait elle répondu en plissant les yeux. « -je viens de vous le dire, c’était au cas où vous faisiez un malaise. » elle se sentait dans le devoir de se justifier encore un peu. « -pour appeler les secours si jamais ça arrivait. » Roh et puis merde, pourquoi est ce qu’en trois mots il parvenait à la faire monter aussi facilement dans les tours ?! Elle avait toujours l’impression de passer pour une gourde ou cette fille coincée dont il se faisait l’idée lorsque de leur première rencontre. Et pourtant lorsqu’il répliqua à nouveau en proposant des rester en serviette, elle se surpris à sourire. Maggie n’était pas du genre sous entendu à gogo. Loin de là. Elle en faisait assez sans s’en rendre compte ! Et ça la mettait assez mal à l’aise comme ça. Alors elle répondit seulement : « -vous risquez de prendre froid. » une fois dans la cuisine, elle se gifla mentalement. La réflexion de petite vieille !
« -deux frayeurs dans la même heure. » une pour cette histoire de retard pour le chantier, une pour la poutre qu’il avait prit en pleine tête. Lorsqu’elle le vis avec deux bières en mains, elle prit son rôle d’infirmière du soir bien à cœur et le dissuada avant de répliquer avec un petit sourire satisfait : « -oui, ba y’a une première fois à tout. » en rangeant les bouteilles, elle fut tout de même assez surprise qu’il lâche si vite l’affaire. Mais c’était tant mieux, une prise de tête rien que pour ça aurait été bien inutile.
Une fois assise non loin de lui, elle commença à manger avec un appétit certain, suspendant une frite dans les airs en le voyant se lever. Un sourire en baissant les yeux. De la musique. Il avait peur qu’il y ait trop de blanc dans la conversation ? Elle porta l’oreille à la chanson, ne connaissant pas l’artiste. « -pour veillez sur vous. Vous écoutez jamais ce que je vous raconte en faite. C’est un peu agaçant. » Maggie et sa franchise parfois un peu déconcertante. Elle avait répondu sans le regarder, mangeant ses frites en évitant de mettre de la sauce sur le tapis en prenant son burger entre les mains. « -j’ai aucun de ces numéros. Attendez… Vos ex femmes ? Y’en a combien ? » c’était peut être la première fois qu’elle se montrait curieuse à son égare. Mais c’était sorti tout seul. La jeune femme sourit, déposa son burger, s’essuya la bouche et répondit amusée: « -vous serez peut être moins content dans quelques heures. » après tout, elle était censée le réveiller toutes les heures…
Encore une ou deux frites et elle suspendis à nouveau son geste, avala avec lenteur avant de prendre une gorgée d’eau. Pff après tout il avait sans doute raison. Mais elle répondit tout de même : « -si on est amené à se voir en dehors de travail, et ce n’est pas la peine d’avoir un autre accident débile pour ça, je veux bien qu’on se tutoie. » une petite grimace et elle ajouta : « -par contre, si ça ne vous gêne pas, j’aimerais mieux qu’on ne change rien dans le cadre professionnel. » un petite sourire en espérant qu’il ne verrait rien de personnel. En disant cela, elle réalisa qu’elle venait de manger comme une ogresse, comme à chaque fois qu’elle avait besoin de faire descendre son stress. Maggie se saisit de sa bouteille d’eau. « -je serais discrète. Cette nuit je veux dire. Vous avez besoin de repos alors, je… je vous secourais juste un peu l’épaule. » elle sourit en baissant les yeux : « -vous voyez, c’est pas automatique… Tu as besoin de te reposer. » ou là oui c’était assez étrange à l’oreille. Sans compter qu’elle avait la sensation d’avoir fait un pas de géant vers lui, défonçant au passage toutes les barricades qu’elle avait mise en place au fil des mois.
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Dim 5 Sep - 16:21
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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« Vous ne me marchez pas, vous courrez » en esquissant ce sourire agaçant, alors qu’il savait pertinemment l’effet que risquait d’avoir ses paroles sur Maggie. Après quelques mois à travailler à ses côtés, Nolan s’était rendu compte qu’elle partait au quart de tour lorsqu’il la taquinait. Ce qui l’encourageait d’autant plus à le faire, comme en cet instant « Vous savez, j’avais compris. Je plaisantais » avant de d’évoquer la possibilité de rester ainsi peu vêtu pour le reste de la soirée « Et pour une première nuit ensemble, il vaudrait mieux éviter » rétorqua-t-il avec sous-entendu. Nolan comptait bien faire en sorte que la jolie rousse se détende davantage à son contact. Enfin vêtu pour la nuit, il rejoignit Maggie dans la cuisine et se mit à rire « Je n’imagine même pas le jour où je passerais à deux doigts de la mort. Vous viendrez mettre le feu à mon appartement pour vous venger ? » en décidant d’en plaisanter plutôt que de prendre tout cela avec un certain défaitisme. Oui, les séquelles de son coup à la tête auraient pu être plus grave, mais il s’en sortait bien, et autant remercier le ciel pour cette chance. Le quarantenaire décida même d’accepter de reposer les bières au réfrigérateur à la demande de Maggie. Elle avait eu assez de sensations fortes pour la journée, un conflit pour une bière était inutile. Il sourit tout en se rendant sur le canapé « Il faut croire » et s’installa brièvement, décidant de se relever pour mettre de la musique. Nolan aimait la musique, il était même un passionné de musique et ne restait jamais dans l’appartement sans un fond sonore, convives ou non. Un nouveau sourire sur les lèvres du chef de chantier « Et je vous ai demandé de rester tranquillement chez vous avec votre fiancé. Vous non plus vous n’écoutez pas » en relevant son regard noir sur elle, tout en continuant de manger.
Depuis leur rencontre, ce fut bien la première fois que la jolie rousse se montra curieuse à son encontre et ça le fit pencher légèrement la tête, sourire aux lèvres « Eh bien alors Mademoiselle Hall ! On se montre curieuse ce soir dites-moi ! » et ajouta « J’ai été marié deux fois. Ma première femme, Helen, et avec qui je suis devenu ami, m’a quitté à cause de mon travail et de mon manque d’attention. La deuxième, Julie et mère de mon garçon, m’a trompé avec son professeur de yoga, qui était soi-disant bien plus présent» tout en faisant une légère grimace en repensant à cette dernière. Ce qui le liait réellement à sa dernière épouse, c’était uniquement son enfant et c’était aussi une source de conflits entre eux deux. Mais peu importe… Il se mit à sourire, amusé par la réponse de Maggie « A moins que je reste éveillé toute la nuit », mais il savait qu’il ne tiendrait pas la distance. Pas avec sa migraine et la fatigue qui l’accablait de plus en plus.
Apparemment, quand il évoqua la possibilité de se tutoyer, cela fit réagir Maggie qui en laissa son geste suspendu quelques secondes. Ce n’était qu’un tutoiement après tout. Il se mit à rire en l’entendant faire de l’humour « Je trouverais d’autres moyens de vous voir en dehors du travail. Ma tête me fait assez mal comme ça » et il n’avait pas envie de réitérer l’expérience. « Vous craignez qu’ils pensent qu’on a couché ensemble ? » et ajouta « Mais ça ne me dérange pas ». Il s’en moquait bien en fait. Il trouvait surtout moins formel lorsqu’ils n’étaient que tous les deux et préféraient cela que ce vouvoiement qui ne cessait de lui rappeler qu’elle était sa supérieure, même en dehors du chantier, alors que sa venue à l’hôpital ou encore sa présence, ce soir, à son appartement, n’était le comportement d’une patronne, mais plus d’une sorte d’amie… Si l’on pouvait définir leur relation ainsi… « Vous n’allez pas dormir ? » demanda-t-il, surprit, alors qu’il terminait son burger, s’essuya les lèvres et se rinça le gosier à coup de verre d’eau. Il sourit « Ça viendra tout seul, ne vous… ne t’en fait pas » tout en s’appuyant dos au dossier. Il réprima un bâillement et se frotta les yeux « On dirait que je commence à être fatigué… », mais il ne souhaitait pas aller dormir tout de suite « Que fait votre petit-ami dans la vie ? ».
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Dim 5 Sep - 21:28
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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« -le jour où vous passez à deux doigts de la mort, ça ne sera pas sur un de mes projets, parce que je vais vous avoir à l’oeil, et ça sera quelqu’un d’autre qui viendra jouer les infirmières. » il comprenait ça comme il voulait. Elle l’avait plutôt dit dans le sens où elle n’avait pas la moindre envie que ce genre de journée se reproduise. Petite victoire pour les bières qui avaient retrouvé leur place au frais, avant que la conversation ne reprenne doucement entre eux. « -non, j’ai très bien entendu. » elle avait juste décidé de ne pas en tenir compte. Elle s’était engagée à veillée sur lui, elle avait même signé des papiers pour cela, il état donc hors de question qu’il passa la nuit seul ici alors qu’il avait de quelqu’un pour le surveiller.
« -oui, mais vous n’êtes en rien obligé de répondre. » c’était sorti tout seul. Comment ne pas être curieuse face à une info pareil. Ça pouvait révéler bien des choses sur l’homme qu’il était en dehors du travail. Maggie s’était empressée de répliquer ne voulant pas se montrer impoli ou qu’il trouve cela déplacé de sa part. Mais il répondit, en lui donnant les grandes lignes des ruptures. C’était moche. Surtout qu’il ne semblait pas avoir été capable de comprendre le souci du premier divorce. Enfin, elle n’était pas là pour juger qui que soit. Après tout, c’était elle qui avait menti à David à peine une demi heure plus tôt, pour venir passer la nuit ici dans le but de surveiller son chef de chantier. Cela pouvait paraître bien étrange. Mais ça, Nolan n’avait pas à le savoir. David non plus. Alors elle se contenta de hocher la tête. « -j’en doute fort. » répondit la jeune femme avec un petit sourire, sachant parfaitement qu’il avait besoin de repos.
Maggie sourit en fronçant légèrement les sourcils. Que devait elle comprendre ? Qu’il désirait la voir ou la revoir en dehors du travail, dans d’autres circonstances ? Pour faire quoi ? Passer la soirée à discuter de tout et de rien ? Puis elle referma la bouteille avec lenteur alors qu’il évoquait tout haut ce que d’autres pouvaient déjà penser tout bas. « -oui. » fut sa seule réponse. Autant ne pas mentir. Ils s’entendaient bien sur le chantier, il était charmeur… Il avait peut être une réputation de ce côté là, elle n’en savait rien. « -merci... » souffla t elle quelque peu gêné tout de même de sa demande.
« -je vais essayer en tout cas oui. Je ne travaille pas demain, j’ai pris ma journée, je pourrais dormir en rentrant chez moi. » elle avait plusieurs rendez vous visiter des salles pour la réception du mariage. David insistait pour qu’ils prennent une weeding planner mais Maggie n’en avait pas envie pour le moment. Cela allait précipiter les choses, et le mariage n’était toujours pas sa priorité. Un léger sourire en voyant la fatigue s’installer peu à peu chez Nolan, avant de hausser les sourcils. Bon… Elle pouvait bien faire un petit effort pour ce soir. La jeune femme se redressa et entrepris de débarrasser la table tout en répondant : « -il est dans la finance. » tout ce qu’elle détestait. Mais il était doué pour ça et aimait son job. Chacun son truc. Maggie se leva pour emporté les reste à la poubelle, se lava les mains avec soins et finit par revenir prêt du canapé. « -j’aime beaucoup votre... ton appartement. C’est rénové avec goût. J’imagine qu’en pleine lumière c’est encore mieux. » ou comment revenir sur le domaine qu’ils appréciaient l’un comme l’autre et éviter de parler de sa vie privée.
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Dim 5 Sep - 21:56
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan s’était mit à sourire légèrement « Je sens que vous n’allez plus me lâcher d’une semelle » et ce n’était pas pour lui déplaire. Après tout, le quarantenaire avait un pari à gagner. Il avait neuf mois pour devenir son ami, et il ne l’avait pas oublié. Cela trainait toujours dans un coin de son esprit. Bon, il préfèrerait y parvenir autrement qu’en cumulant les séjours à l’hôpital. Il avait souri de nouveau quand elle lui confia avoir entendu sa demande, sous-entendant explicitement qu’elle avait tout simplement ignorée. Ce qui ne l’étonna guère et, d’une certaine manière, il apprécia l’initiative de cette dernière. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu de présence dans son appartement. Alors c’était agréable. Et apparemment, cela permis à Maggie de se montrer davantage curieuse à son égard. Une première. « Je sais » avait-il alors répliqué avant de répondre à sa question. Nolan avait envie de discuter ce soir, et puis ces divorces n’étaient pas un secret d’État. En réalité, ça se voyait presque sur sa tête qu’il avait divorcé. Donc le quarantenaire se confia sur ses deux divorces, se montrant assez synthétique sur les raisons de ses séparations. Le sujet clos, il décida de revenir sur cette nuit qui allait être particulière et assez… mouvementée, enfin s’il se couchait. Il se mit à rire en entendant Maggie doutait fortement de sa résistance au sommeil « Moi aussi ». Il sentait la fatigue l’accabler, la migraine qui ne cessait de s’imposer à lui. Non, Nolan ne risquait pas de faire nuit blanche ce soir.
Lorsque ce dernier évoqua la possibilité de se tutoyer, il comprit les réticences de Maggie quant au tutoiement sur le chantier. Il hocha alors de la tête tout en rétorquant « Enfin, si ça peut te rassurer, mes gars ne penseront pas qu’on a couché ensemble. Pas que vous n’êtes... tu n'es pas jolie, parce que tu l'es, c’est un fait avéré, mais parce que je ne suis pas vraiment un mec qui a confiance en lui dans le genre séducteur, si tu vois ce que je veux dire ?! » tout en esquissant une légère grimace. Depuis son dernier divorce, Nolan avait tenté deux ou trois relations qui s’étaient conclues au bout de quelques mois. Il s’était laissé tenter aux coups d’un soir, mais ce n’était pas vraiment son genre non plus. Il avait donc laissé ça de côté aussi. Sur le chantier, il n’avait donc pas une réputation de dragueur incontesté malgré son sourire charmeur et son regard d’ébène. Il était plutôt du genre … nounours sous ses airs de mauvais garçon tatoué au blouson de cuir. Mais il comprenait que Maggie ne veuille pas que leur tutoiement soit une proie aux commérages et il accepta. Un simple sourire pour réponse à son remerciement et ils revinrent sur la nuit blanche qu’allait passer Maggie « Si jamais tu t'endors, ça ne sera rien. Je vais bien, tu sais ». Il n’avait pas vomi ou encore perdu connaissance depuis son retour à l’appartement. Cela devait sûrement être bon signe dans le guide des commotions cérébrales, non ? Il décida de changer de sujet et évoqua le fiancé de la jolie rousse. Il fut étonné de l’entendre répondre « Un golden boy ». C’était étonnant, mais il la voyait davantage avec un artiste, ou un homme qui aimait aider les autres. Pas vraiment un type qui bossait dans la finance, mais soit. C’était son couple, pas le sien et au vu de son passé, il n’était pas vraiment à même de porter un jugement sur la profession de son petit-ami. « Non … laisse… » mais trop tard, Maggie s’empara des assiettes et il décida de se lever malgré tout pour servir deux tasses de thé et tourna la tête vers la jeune femme « Merci. Il n’avait pas cette tête quand je l’ai pris. Il ressemblait davantage à l’immeuble de Brooklyn » soit le chantier dont il avait la charge actuellement. Il apporta les deux tasses et les déposa sur la table basse, prenant place sur le canapé « Je venais d’être mis sur la paille par Julie, ma seconde ex-femme et je ne pouvais pas faire le difficile. J’ai donc proposé au propriétaire de ne pas payer de loyer durant quelques mois et, en échange, je lui rénovais l’appartement entièrement. Il a accepté et ça m’a permis de me remettre à flot financièrement » rétorqua-t-il tout en observant son appartement. Il se baissa pour retrouver son portable sous le canapé, chercha dedans et se pencha vers Maggie, lui montrant l’avant des travaux, le pendant où il se prenait parfois en photo en faisant des grimaces, et l’après. Il tourna la tête vers elle, se rendant compte que seulement quelques centimètres les séparait « J’aime bien ton parfum… ».