J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
Un joli rire sortie de la gorge de la jeune femme. « -rien que d’imaginer ça, c’est bon mon envie est passé ! » voilà encore une fois elle réalisa que lorsqu’elle était avec lui, elle pouvait être elle même. Elle ne cessait de sourire, de rire aussi. Et ça lui faisait un bien fou. De se laisser aller, de ne pas contrôler. « -oui aussi ! » à nouveau elle rit avant de déclaré qu’ils avaient besoin d’un code ou d’un déclencheur ou plutôt d’un désamorceur ! Quelque chose qui leur permettrait de faire éclater la bulle, passer l’envie. Enfin pour cela il fallait encore que l’un des deux tiltes sur le moment ! « -oui voilà citron pourquoi pas ! » clama Maggie comme si c’était la solution à tous leur problème ! Nolan termina sa phrase et elle hocha la tête.
« -on est pas à quelques jours, mais à quelques mois. Rien n’est prêt de toute façon. Pas de salle, pas de traiteur, même pas de robe ! » non vraiment pour l’instant, elle ne s’était occupée de rien. Un soupire en l’entendant confirmer les soupçons d’Iggy. Ils étaient dans la merde. Il fallait que ça passe. Ils n’avaient pas le choix, comme venait de le dire Nolan.
La jeune femme confia qu’elle commençait à bosser sur autre chose, que cela allait leur permettre de prendre de la distance. Elle sourit devant sa tasse vide. « -bien sur. » un haussement d’épaules avant de plisser le nez : « -j’avais prévu de t’en parler, parce que je voulais ton avis, et j’avais même dans l’idée de te proposer le chantier. » ce qui n’allait pas arranger les choses. « -enfin à la base, c’est pour tes qualités de chef de chantier, pour le travail bien fait et pour notre collaboration qui fonctionne à merveille, que je voulais te proposer le projet. » non pas pour rester proche de lui ou le garder dans son entourage. C’était un fait, ils faisaient une bonne équipe. Et elle appréciait pouvoir bosser avec quelqu’un de confiance qui avait le même regard qu’elle sur les choses.
« -tes yeux. » répondit Maggie du tac au tac sans ciller. Puis elle grimaça et répondit : « -je suis une femme. Alors le côté hystérique c’est livré avec le paquet ! » un sourire et elle ajouta un : « -je sais... » bien sur qu’il avait des qualités. Trop peut être d’ailleurs. Trop qu’elle appréciait. A nouveau il y eut ce moment de flottement, le rythme du coeur qui s’accélère et un rire joyeux en entendant le code. « -il faut qu’on garde de la distance physique. » c’était un constat et un conseil. C’était mieux si ils ne s’approchaient pas trop l’un de l’autre. Plus sécur.
Elle prit une gorgée de thé, en ayant reculé dans la chaise. « -et bien… je chante faux. Mais j’adore chanter. » et de un. « -je suis mauvaise joueuse. » lorsqu’elle jouait c’était pour gagner. « -je ne fais jamais de repassage. » David savait qu’il devait se débrouiller avec ses chemises. « -j’ai la fâcheuse tendance et laisser traîner les choses. Mes chaussures, mes carnets de notes, mes stylos… je suis bordelique en fait. » et ça depuis toujours. « -je ne sais pas conduire, en conséquence je suis souvent en retard et ça me coûte une blinde en taxi. » elle n’avait jamais passé le permis. « -j’ai une famille merdique. Un père qui veut tout diriger, une mère qui me prends encore pour son petit bébé et une sœur qui adore me rabaisser. » ça aussi ça faisait partit du paquet ! « -je n’ai pas beaucoup besoin d’heure de sommeil, quand je suis stressée je mange gras, j’ai horreur de mettre la couette dans la housse et.. t’en veux encore ou c’est bon ? »
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Lun 13 Sep - 20:44
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
Nolan haussa les épaules, portant sa tasse de café à ses lèvres, s’exclamant d’un « Tant pis pour toi » et prit une gorgée avant de reposer la tasse sur la table, relevant ses yeux bruns rieurs sur elle. C’était aussi cela qu’il appréciait chez Maggie. Cette franchise à toute épreuve, que cela soit dans l’humour ou dans la colère. Elle n’y allait pas par quatre chemins, au même titre que lui. Même lorsque le sujet était aussi sérieux que leur attirance mutuelle à laquelle ils avaient décidé de mettre fin avec de la distance et un mot de passe : Citron. Un rire devant l’enthousiasme de Maggie « Tu as conscience que ce n’est qu’un fruit ?! » rétorqua-t-il juste pour la taquiner un peu. Nolan poursuivit la conversation avec davantage de sérieux alors que la jolie rousse se flagellait presque en pensant que tout cela était sa faute. Pour le quarantenaire, ce n’était ni la faute de l’un, ni la faute de l’autre. Ce n’était qu’un mauvais timing dans leurs existences respectives, ne choisissant pas d’être attiré l’un vers l’autre, d’autant plus qu’elle allait se marier. Toutefois, Margaret le reprit sur les délais. Ils n’étaient pas à quelques jours du mariage, mais à quelques mois. Cela allait rendre leur tâche encore plus… Nolan s’était dit qu’à compter du moment où elle se serait mariée, l’alchimie disparaitrait d’elle-même. Mais quelques mois… Ça risquait de leur paraître une éternité… « Pourtant, la robe, c’est ce que préfère acheter les futures mariées ! » et ajouta « Je pourrais t’accompagner si tu crains que ça soit ennuyeux de faire ça ». Et puis il se demandait à quoi pouvait ressembler la jolie rousse dans une robe de mariée et qui sait, ça les mettrait peut-être face à la réalité, comprenant qu’ils devaient mettre une distance entre eux.
Nolan remarqua le soupir lorsqu’il avoua qu’Iggy avait des soupçons. C’était évident qu’il soit soupçonneux, il le connaissait mieux que personne. De toute manière, Maggie évoqua un autre chantier, permettant ainsi de prendre de la distance. Quoique… Nolan proposa de voir ce chantier avec elle et sourit quand elle lui répondit. Il se mit à rire légèrement quand elle justifia son choix de lui confier le chantier « Et pour mater mes muscles saillants lorsque je travaille. Avoue, tu as toujours eu un faible pour les Village People », puis avec plus de sérieux « Ça serait avec plaisir que de poursuivre notre collaboration » et il était sincère. Il avait rarement autant apprécié de travailler avec un architecte avant elle.
Quand le quarantenaire lui demanda ce qui lui donnait l’impression qu’il pensait qu’elle était parfaite, sa réponse l’interpella. Silencieux un instant, son regard sur elle « Tu trouves ?! » et esquissa un sourire, presque gêné de voir qu’on pouvait lire en lui si facilement. « Ça me dit quelque chose ça » en se rappelant de ses mots et il lui fit un clin d’œil. Toutefois, Nolan lui précisa que même s’il avait bien des défauts, il avait notamment des qualités et il ne répondit rien à sa réponse. En fait, il prononça surtout le mot magique pour le faire revenir sur Terre « Oui, ça va s’avérer nécessaire » en se reculant sur sa chaise, mais gardant ses mains sur la table. Il haussa les sourcils hocha de la tête, et la laissa énumérer ses défauts avec attention, comme s’il en prenait note mentalement avec un certain sérieux alors qu’il esquissait un petit sourire qui se mariait parfaitement avec son regard presque rieur. Il finit par se rapprocher, posant son coude sur la table et son menton dans le creux de sa main, continuant de l’écouter avec attention « Je ne sais vraiment pas comment tu fais pour être fiancée avec de tels défauts ! Je ne pourrais pas personnellement » en étant faussement répugné, et se mit à rire « Tu n’as que ça en stock ?! Tu devrais rencontrer ma dernière ex-femme, tu comprendras mieux la définition de défaut » et redressa la tête, reposant sa main sur la table « Vénale, égoïste et infidèle. Ça ! Ce sont des défauts » et ajouta « A mon tour : J’ai deux ex-femmes, je laisse trainer mes chaussettes, chaque livre doit être rangé par ordre croissant, je ne supporte pas le silence dans mon appartement, donc je met toujours un fond musical » ainsi, elle comprendrait sûrement son choix de mettre de la musique lors de leur petite soirée en tête-à-tête « J’adore chanter sous la douche et je chante faux aussi, je suis trop honnête, je manque souvent de diplomatie quand je m’adresse aux gens, je suis une tête de con, mes parents ne sont pas aisés, tout juste modeste, je suis un chef de chantier qui gagne tout juste de quoi payer les pensions alimentaires et son loyer, je suis tatoué, et je mange gras aussi ». Il se pencha légèrement vers elle « On passe aux qualités maintenant ?! Pour équilibrer un peu ? A moins que tu es d’autres défauts bien plus horribles que ceux déjà cités ?! ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mar 14 Sep - 14:16
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
Citron pourquoi pas ! Si ce simple mot était capable de tout arrêter, de les faire revenir sur terre et d’éviter la tentation. Sans réfléchir et toujours avec sa franchise sans filtre Maggie déclara d’un ton neutre : « -j’adore le citron. » encore une fois il pouvait bien des sens à ce qu’elle venait de dire. Puis elle précisa que le mariage n’était pas pour dans deux jours. Un sourire amusé avant de répondre : « -je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée. » elle se voyait assez mal essayer des robes de marier avec Nolan dans l’assistance. « -ça devrait bien se passer, mes témoins m’accompagnent. » journées entre filles. Journée entre amies proches. « -et si bien sur que j’ai envie de les essayer ces robes, même si je redoute de ne pas trouver celle qu’il me faut. » Maggie avait toujours été assez dure avec elle physiquement. Pas assez de poitrine pour remplir un corset, trop de hanche pour une robe fourreau, pas assez grande… enfin bref…
Un bel éclat de rire. « -exactement ! » répondit Maggie au sujet du groupe de musique avant d’ajouter « -parce que toi tu travailles sur le chantier ? » ironisa la jolie rousse qui ne l’avait jamais vu à l’œuvre. A chacun de ses visites il était devant les plans, à donner des consignes ou tout simplement dispo pour elle. « -super... » souffla t elle avec plus de douceur, ravis qu’il soit partant. Quand ce projet verrait le jour, elle serait une femme marié, leur souci d’alchimie serait passé.
« -parfois oui. » une petite grimace avant de souffler comme un secret : « -et ça me mets mal à l’aise. » un moment de flottement suivit cet échange, et heureusement Nolan était quelqu’un qui suivait les règles lorsqu’il le fallait. Certainement aussi un homme de principe. C’était difficile, mais ils étaient deux à lutter. Pour tenter de lui faire comprendre qu’il se faisait des idées sur elle, Maggie lui dressa une liste de ses défauts. « -ah ba tu vois ! » commenta la jeune femme avec le plus grand des sérieux, ne captant pas l’ironie des paroles de Nolan. Puis elle fronça les sourcils en l’entendant rire. Quoi c’était pas défauts selon lui ? Mais elle pencha la tête sur le côté en écoutant la description de sa seconde ex femme. « -je t’écoute. » en disant cela elle posa son menton sur son poing, coude sur la table, le regard fixé sur le chef de chantier.
« -super on chantera faux tous les deux... » s’enthousiasma Maggie avant de fermer les yeux en grimaçant. Comme si cela arriverait un jour. N’importe quoi. Elle écouta la suite avec attention, reculant peu à peu dans sa chaise, jusqu’à y coller son dos, réalisant qu’à chaque fois qu’il ajoutait un soit disant défaut à sa liste, mentalement elle trouvait un argument pour prouver que ça n’en était pas un. « -attends j’ai une question avant. Ça fait déjà plusieurs fois que tu me sors cet argument là. J’ai pas de situation, je vis modestement. Tu t’imagines quoi, que je vis dans un palais et que j’ai une baignoire en or et un lit à baldaquin ? » non parce qu’elle avait l’impression qu’il faisait un complexe la dessus. « -je ne vais pas te dire que je suis pauvre ça serait mentir. On gagne bien nos vies, on a un bel appartement, un très bel appartement, trop grand appartement enfin bref… en défaut tu devrais rajouter que tu juges un peu vite les gens aussi je pense... » elle regarda sa tasse de thé qui était vide, elle ne se souvenait même pas l’avoir terminé. « -tu as eu raison sur un point, je suis plutôt coincée comme fille. Faire la fête et lâcher prise c’est loin d’être mon fort. Je suis plutôt radine aussi et je collectionne les paires de chaussures. » truc purement fifille qu’elle assumait pourtant très bien.
Elle soupira en baissant les yeux. « -je ne pense pas que ça soit la meilleure façon de faire. » et encore une fois, avec toute sa franchise : « -je pense être capable de contre carrer tous ce que tu viens de dire. Classant tout ça dans une autres catégories que celle des défauts. Au vu de ce que tu viens de me dire, je suis convaincue que c’est la même chose pour toi. » elle avait vu les sourires, elle avait compris la différence entre elle et son ex femme. « -le mieux à faire c’est prendre un peu de distance, durant quelques temps. » elle n’aimait pas dire cela, mais c’était ce qu’ils avaient de mieux à faire.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mar 14 Sep - 20:48
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
« J’avais pu comprendre » rétorqua-t-il à sa réponse concernant son goût pour le citron, et cela, avec ce petit sourire en coin espiègle qui agaçait tant. Quand ils évoquèrent l’organisation du mariage, enfin du mariage de Margaret et David, le chef de chantier proposa son aide pour choisir la robe de mariée, mais cette dernière déclina sagement son invitation « Tu as raison, c’est une mauvaise idée, et puis c’est agréable de faire cela seulement entre filles » tout en tendant la main vers elle alors qu’il prenait appui contre le dossier de sa chaise. Il fronça les sourcils « Avec ton corps ? Tu n’auras aucun mal à trouver ». Bon… Peut-être que ce n’était pas le genre de remarque qui allait les aider, mais il était sincère. Plus d’une fois, depuis le premier jour de leur rencontre, Nolan avait laissé son regard glisser sur sa silhouette affriolante, et il était sincère en disant qu’elle avait un beau corps. Mais les femmes avaient toujours quelque chose à redire là-dessus.
Nolan aimait son rire, si sincère, si communicatif qu’il se mit à sourire avec amusement « J’en étais sûr ! » et fronça les sourcils, sans se départir de son sourire, s’avançant légèrement sur sa chaise « Tu crois que je l’ai eu comment ce corps ? Et je te rappelle que quand tu viens, je te fais le tour du propriétaire, et tu sais ce qu’on dit, un homme ne peut pas faire deux choses à la fois ». Mais en réalité, cela faisait quelques temps qu’il avait délaissé le gros œuvre sur les chantiers, laissant cet aspect-là du travail à ses hommes. C’était dû à sa fonction, mais aussi dû à son corps. Il entamait la quarantenaire, et après vingt ans à travailler tous les jours sur des chantiers, ça laissait des séquelles, même sur les plus robustes tels que Nolan. Toutefois, Nolan n’allait pas déposer les armes maintenant et comptait bien faire parti du prochain projet de Maggie. Il sourit à sa réponse, avant qu’ils n’en viennent à parler de leurs défauts.
Apparemment, le regard de Nolan parlait pour lui et il sourit « Je ne le savais pas et j’en suis désolé » tout en penchant légèrement la tête à la recherche de son regard « Mais tu devrais savourer, c’est agréable de se voir belle dans le regard d’un homme, non… Enfin de deux hommes » en faisant référence au futur époux qui devait sûrement la regarder avec amour chaque jour, et d’autant plus avec le mariage qui arrivait. Et voilà que la jolie rousse ne comprenait pas son humour, une fois encore, et il se mit à rire, lui expliquant ce que c’était que de véritables défauts. Julie, son ex-femme, en disposait de trois importants et cela allait sûrement faire comprendre à la jeune femme que ce qu’elle avait cité, n’était pas rangé dans cette case pour lui. Il décida d’énumérer les siens et lorsqu’il eut finit, haussa les sourcils, surpris de son enthousiasme « Sous ta douche ou la mienne ? » tout en esquissant son petit sourire en coin. Il poursuivait son énumération alors que Maggie prenait du recul et fronça les sourcils quand elle l’interrogea. Ce fut à son tour de se reculer dans le fond de sa chaise, ses mains autour de sa tasse vide « Oui, on me l’a déjà dit … » et reprit en baissant son regard sur sa tasse, puis le releva sur elle « Je n’imaginais pas cela ainsi, mais tu es aisée et ta famille doit l’être aussi. Ils t’ont sûrement payé l’université sans rien en contrepartie, tu as une carrière, ton mari aussi. Vous ne vous demandez pas comment vous allez payer les factures à la fin du mois ? Et je suppose que si tu ramenais un ouvrier au repas de famille en le présentant comme ton petit-ami, tes parents te demanderaient de chercher dans ta catégorie. Je me trompe ou je juge encore trop facilement ? ». Parce qu’il percevait l’environnement de Maggie ainsi. Il avait vu David. Il était le gendre idéal. Belle gueule, beau costume, sûrement belle voiture et surtout bon job.
La conversation reprit son cours et sourit « Radine, mais qui dépense en chaussures ? Tu es bien une femme » en secouant la tête, amusé et remercia le serveur de les resservir. Il baissa la tête tout en la hochant, donnant raison à la jolie rousse « En effet » et releva la tête vers elle « Tout ce que tu m’as dit ne sont pas des défauts à mes yeux » et acquiesça de nouveau « Quelques jours loin de l’autre, et ça devrait aller mieux… On peut au moins boire cette seconde tournée de boissons chaudes, non ? ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mar 14 Sep - 21:40
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
« -c’est agréable j’en conviens, disons juste que ça peut être… mal interprété... » il lui avait confirmé que Iggy avait des soupçons, elle ne tenait pas à ce que cela se transforme en rumeur ou pire que cela remonte aux oreilles de ses collègues voir de son patron ou encore de David. Il était de nature jalouse et s’il surprenait un tel regard sur elle de la part de Nolan… enfin, elle ne préférait pas y penser. Étrangement en l’entendant préciser deux hommes, elle réalisa que David ne la regardait plus ainsi. Encore une fois, le temps avait fait son œuvre. Mais peut être que c’était ça qui attirait Maggie chez le chef de chantier. Il y avait là tous les ingrédients d’une nouvelle histoire, les petits trucs grisant du début. Elle cherchait des excuses, elle savait pourtant que c’était plus que ça. Que la connexion était plus profonde qu’une envie physique.
Bon, encore une fois elle avait dit une connerie, mais elle l’assuma et poussa un peu plus loin : « -j’ai vu ta salle de bain, et je suis pas sur que l’acoustique soit terrible. » Cela n’arriverait jamais. Chacun se lança de sa liste de soit disant défauts, et elle se permis de revenir sur un point qu’elle avait déjà noté plusieurs fois depuis leur baiser. Enfin leur premier baiser. Maggie ne le quitta pas des yeux durant tout son exposé. Il avait raison. Rah ça la faisait chier de répondre oui. « -en partie. » répondit la jolie rousse : « -j’ai passé tous mes étés à travailler afin de mettre de l’argent de côté. J’ai payé une partie de mes études, justement pour faire chier mes parents et pouvoir avoir une carrière comme je l’entendais. » elle le lui avait dit, au départ ses parents ne souhaitaient pas qu’elle deviennent architecte. « -et pour ce qui est du repas de famille, il y a des façons d’amener les choses. Avec le temps ils seraient capable de comprendre que ce qui compte c’est mon bonheur. » mais encore une fois c’était des paroles en l’air. Parce qu’elle allait épouser David. Et parce que ça n’était pas en échangeant un baiser qu’on pouvait tirer des plans sur la comète de cette façon.
« -ah ba tiens misogyne aussi tu peux le caler dans ta liste ! » râla Maggie même si dans le font il avait raison. Elle était une femme, et elle était très femme d’ailleurs. Elle adorait faire du shopping, passer des heures à l’institue pour des massages, se maquiller, aller chez le coiffeur… La meilleure solution était de prendre de la distance. Lorsqu’il confirma, elle ne put s’empêcher de penser : où ça sera pire… « -bien sur... » avait elle répondu en souriant avant d’orienter la conversation sur ce qui à la base devait les ressembler ici, c’est à dire le chantier et son avancement.
Trois semaines… Trois semaines de pseudo silence. Trois semaines de distance. Maggie n’avait pas mis les pieds sur les chantiers depuis qu’ils s’étaient vu au café, bossant sur le nouveau projet, évitant ainsi de trop penser à Nolan. Elle avait tout mis en œuvre pour raviver son couple, passant plus de temps avec David, se lançant dans les préparatifs du mariage. Ils avaient échangé quelques messages, professionnel. A chaque fois qu’il avait proposé un café ou de manger sur le pouce ensemble, elle avait décliné. La jeune femme avait vraiment besoin de mettre cette distance, même si elle savait que ça faisait beaucoup de distance justement. Sa meilleure amie Tess, l’avait invité à une soirée, une soirée entre filles, bien spéciale. Lorsque Maggie avait compris qu’il s’agissait d’un match de Roller Derby elle avait hésité. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas remis les pieds dans ce genre d’endroit. Mais Tess avait vraiment envie de la voir s’amuser et de lui changer les idées. Alors quelques heures plus tard, elle s’était retrouvée au premier rang, collée aux rambardes à crier en coeur avec le reste du public afin d’encourager les joueuses. Il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour se remettre dans le bain, pour retrouver cette dose d’adrénaline qu’elle avait adoré bien plus jeune.
Lorsque le match se termina, Tess l’entraîna voir l’équipe. Rencontrées celles qui maintenant formaient l’équipe comme elles l’avaient été, bien des années plus tôt. Elle félicita les joueurs, commenta certaines actions, complimenta les techniques de patins. Sa meilleure amie lui ramena une bière, lui faisait un clin d'oeil au passage. Les plus jeunes les avaient reconnu. Avec Tess elles avaient intégré l'équipe la même année, passant les même sélections. Maggie ne s'attendait pas à un tel accueil ni à ce que leur noms évoque presque du respect. D'accord, elles avaient une super équipe, et elles avaient remporté le titre. Mais bon... Ce fut avec joie que l'architecte participa au cri de guerre avant que les discussions ne reprennent, en particulier avec la jammeuse pour qui c'était la première année.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 15 Sep - 20:25
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
Nolan avait tenté de maintenir le contact durant les trois semaines qui suivirent leur dernier baiser sur cette terrasse de café. Trois semaines qu’elle n’était pas venue sur le chantier, se surprenant à tourner la tête dès qu’il entendait la porte d’entrée s’ouvrait, pour savoir si c’était elle. Trois semaines à tenter de convenir d’un rendez-vous, juste pour parler. Trois semaines durant lesquelles Maggie s’était montrée distante et évasive dans ses réponses. Pourtant, leur dernière rencontre s’était déroulée sans embûches…
FLASH-BACK
« Je tenterais de faire attention » en parlant de ce regard qu’il posait sur elle sans s’en douter une seconde. Ses yeux trahissaient l’opinion qu’ils avaient d’elle, et énumérer ses défauts n’avaient pas changé sa manière de la percevoir. Il en venait même à en rire « On devrait essayer un jour, juste pour voir » et précisa « On n’est pas obligé d’être tout nu ». Mais le sujet perdit en légèreté quand Maggie le reprit sur sa manière d’évoquer leurs différences de statut social. Nolan ne considérait pas qu’il avait tort et se lança dans un exposé auquel elle rencontra quelques difficultés à tout démentir. Il fut étonné de la première partie, à laquelle il répondit par « Une rebelle ! » et la laissa poursuivre, interpellé parce qu’elle venait de dire « Et avec David, c’est sa situation ? » en penchant légèrement la tête. Ils finirent par reprendre la conversation avec cette légèreté du début et se mit à rire « Je ne suis pas misogyne, c’est un constat. Je suis tout aussi critique envers les hommes ».
Et ils avaient fini par parler du chantier actuel et du chantier à venir…
FIN FLASH-BACK
Et puis qu’ils s’étaient séparés ce jour-là, Nolan n’avait eu le droit qu’à des réponses évasives. Elle ne plaisantait pas quand cette dernière parlait de prendre de la distance… Et pourtant, il fallait croire que le destin avait décidé de mettre son grain de sel, à sa manière…
La foule excitée, la musique, l’effervescence du moment, le bruit des rollers sur la piste, la tension qui en émanait. Nolan aimait tout cela. Il aimait le sport dans sa généralité, et n’était jamais contre l’idée d’aller jouer du basket-ball sur le terrain du quartier les dimanches matin. Alors, lorsque son voisin du dessus, et ami de longue date, lui proposa de venir soutenir sa fille ainée un soir de week-end, il accepta. Il avait presque vu la gamine grandir, et il assistait régulièrement à ce genre d’évènement. Installé parmi la foule, il acclamait l’équipe, tout comme bon nombre de supporters, bière à la main et sourire aux lèvres, et cela, jusqu’à la fin. Alors qu’une partie du public quittait l’endroit, Nolan suivit son ami jusqu’à l’équipe pour y rejoindre sa fille. Quelle ne fut pas la surprise du chef de chantier en apercevant la jolie rousse, bière à la main, participer au cri de guerre de l’équipe. Haussement de sourcil, sourire aux lèvres, il prit une longue gorgée de bière, bien décidé à aller à sa rencontre. Il talonna son ami, jetant quelques coups d’œil vers l’architecte, et cela, jusqu’à arriver à sa hauteur. Il laissa son ami féliciter sa fille, et tourna la tête vers Maggie « Le monde est petit dis-moi ! Je suis ravi de voir que vous êtes toujours en vie ! » et ajouta tout en dessinant un cercle avec son index « Très sympa ton petit cri de guerre avec l’équipe, j’aime beaucoup » « Eh ! Nolan ! Tu es venu ! » « Bien sûr, je n’allais pas rater ça » tout en serrant la jeune femme dans ses bras « Je te présente… » « Pas besoin ! C’est Maggie et Tess ! Elles ont fait partie de cette équipe et on même remporté des compétitions ! » rétorqua la jeune femme avec enthousiasme. Nolan tourna de nouveau la tête vers la jolie rousse « Eh bien ! On m’en a caché des choses Mademoiselle Hall ! » puis se pencha pour tendre la main à son amie « Bonsoir, je suis mal poli. Je suis Nolan Campbell, le chef de chantier de Maggie et ami quand ça l’arrange » en lui jetant un regard taquin « Et vous êtes ? ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 15 Sep - 21:22
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
Tess avait eut raison d’insister. Cette soirée était parfaite pour remonter le moral de Maggie et pour lui faire penser à autre chose que son mariage et ses soucis perso. Revenir dans cette salle, retrouver l’ambiance du jeu, la rage des joueuses. Rapidement elle s’était laissé allée à encourager la nouvelle équipe, à crier lorsqu’il le fallait. En approchant de la piste, elle avait réalisé à quel point cela lui manquait. Elle avait joué durant deux ans. Deux années bien trop courtes à son goût. Mais un sport bien trop violent aux yeux de ses parents. Lorsqu’ils avaient appris que leur fille jouait au roller derby, la nouvelle était très très mal passé. Merci la grande sœur pour l’info et le drame familiale. Maggie se souvenait de la dispute comme si c’était hier. Et se souvenait également de sa tristesse d’annoncer qu’elle quittait l’équipe, des mensonges pour éviter de dire que c’était papa et maman qui ne voulaient plus qu’elle joue.
Mais ce soir, ici, elle se sentait libre et presque revivre. Un peu comme lorsqu’elle se trouvait en compagnie de Nolan. C’était la seconde partie d’elle même, celle qu’elle passait son temps à museler et contrôler qui reprenait le dessus. David n’était pas au courant pour ce sport de son passé, pas au courant non plus d’où elle se trouvait ce soir. Elle ne lui dirait pas. Simplement parce qu’il ne posait jamais de question lorsqu’elle sortait avec Tess. C’était d’ailleurs mieux ainsi. Un cri de guerre et elle reprit sa conversation avec la jeune jammeuse qui lui demandait des conseils, comme si Maggie avait été championne olympique.
Elle porta sa bière – sans alcool – à ses lèvres avant d’écarquiller les yeux et de se figer sur place. Elle était en train de faire rêver ? Qu’est ce qu’il foutait là ?! Elle avala sa gorgée avec lenteur, avant de constater qu’il connaissait la jeune femme avec elle parlait. Jeune femme qui vendit la mèche trop rapidement. Maggie chercha à faire deux pas de côtés, pour s’enfuir tout simplement. « -tu n’as pas posé la question. » s’entendit elle répliquer avec un petit sourire presque gêné. Et voilà qu’il échangeait les présentation avec Tess. « -oh le chef de chantier de Maggie ! » s’exclama sa meilleure amie comme si c’était une info superbe et qu’elle connaissait déjà tout de lui. Ce qui était totalement faux. Margaret s’était bien abstenue de parler de tout ça avec Tess. Tout simplement parce qu’elle était capable de la pousser vers lui. Elle n’aimait pas David, encore moins l’idée du mariage. « -Tess, la meilleure amie à temps plein et la confidente quand ça l’arrange. » Maggie leva les yeux aux ciels. Hé merde, elle qui passait une si bonne soirée.
Maintenant elle ne savait plus où se mettre. Connaissant Tess, elle allait le trouver à son goût. « -et tu patines encore ? » demanda la petite jammeuse en s’adressant à Maggie. « -oh heu… oui. Plus à ce niveau là depuis longtemps mais oui. » durant le match elle avait ressenti l’envie d’aller elle aussi jouer des coudes sur le terrain. « -tu te rends compte papa, Maggie était jammeuse aussi. Une flèche ! » bon cette fois elle baissa les yeux en rougissant. « -quel était votre nom de piste ? » demanda alors le père visiblement curieux. « -Foxy Princesse ! Il y a des photos là bas sur le mur! » s’exclama sa fille. L’architecte releva les yeux, sourit avec un petit haussement de sourcils. Et puis en croisant le regard de Nolan elle se demanda pourquoi soudainement elle avait honte. C’était absurde ! Elle avait toujours chérie cette partie de sa jeunesse, en était même nostalgique parfois. Est ce que c’était ça ou plutot la présence de Nolan justement qui la mettait mal à l’aise. Trois semaines qu’elle tenait bon et évitait avec soin le moindre contact. Et visiblement, il n’avait pas vraiment apprécié.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Jeu 16 Sep - 21:00
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
La probabilité de rencontrer Maggie dans ce genre d’endroit était… nulle. En tout cas, pour Nolan. La jeune femme, bien sur tout rapport, issue d’une famille aisée, qui a fait de longues études, et bientôt mariée à un financier de Wall Street, se trouvait ici-même, à une compétition de roller-derby, avec une bière à la main. Il aurait pu rester à l’écart, la saluer par pure politesse, et rentrer chez lui à l’issue. Mais Nolan ne fonctionnait pas ainsi, et les informations que lui confia Kelly ne faisait qu’accroître son envie d’en savoir plus, même s’il était presque offusqué que la jolie rousse ne se soit pas confiée à lui à ce sujet « Comme si tu allée me répondre » et se pencha pour se présenter à l’amie de cette dernière. Un regard pour Maggie, non sans sourire « Intéressant. Alors comme ça, on parle de moi ? » et reporta son attention sur Tess « Enchanté » après que l’architecte eut fait les présentations. Cette soirée devenait vraiment intéressante ! Un léger silence et voilà que Kelly en profitait pour poser davantage de questions, devant Nolan qui buvait chacune de ses paroles dans l’unique but de rassasier sa curiosité. « Hum… Intéressant. Ça explique ta silhouette affriolante ». Il sentit le regard noir de l’adolescente qui trouva cela déplacé, semblablement, et reprit comme si de rien n’était. Nolan échangea un regard avec Tess. Il sentait que le courant allait bien passer avec cette dernière, sans vraiment savoir pourquoi.
Le quarantenaire fini par hausser les sourcils, rétorquant du tac o tac, sans même s’en rendre compte « Oh ! Ça c’est sexy ! » puis se racla la gorge, et tout en prenant une gorgée de bière, il s’éclipsa discrètement pour s’approcher des photos. Il la chercha, et lorsqu’il tomba sur cette dernière, dans une tenue de l’équipe, il tourna la tête vers elle sans mot dire. Elle n’avait pas réellement changé, excepté qu’elle semblait plus… authentique peut-être… ou elle-même. Leurs regards se croisèrent et il lui sourit avec douceur, avant de reporter son attention sur les photographies. Il resta quelques secondes ainsi, et revint vers le petit groupe, les laissant converser ensemble jusqu’à ce qu’on ami l’interpelle « Nolan ?! Tu rentres avec nous ? » en sachant pertinemment que sa réponse serait négative. Cela faisait des jours que ce dernier ne faisait parler que de l’architecte qui ne répondait plus à ses messages, etc. Il l’avait compris en entendant le prénom prononcé par sa fille. « Non, merci. Je vais rentrer par mes propres moyens, mais merci » « Pas de souci. Allez Kelly, tu dis aurevoir » « Au revoir ». Nolan se tourna vers les deux femmes « Je vous invite à boire un verre ? C’est moi qui paie les deux premières tournées » et ajouta « Parce qu’apparemment, vous faites une exception aujourd’hui » en désignant la bière qu’elle avait dans la main.
Ils finirent par s’installer à une table dans un bar du centre-ville, bien loin de l’effervescence de la piste de roller-derby. Nolan passa commande pour eux trois et posa ses mains sur la table en bois qui le séparait des deux femmes « Alors ? On parle du silence radio des trois dernières semaines ou du fait que tu as fait du roller-derby lorsque vous étiez plus jeune ? »
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Ven 17 Sep - 11:03
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
Maggie avait plissé le nez et répondit presque avec provocation : « -comme si tu avais été capable de m’imaginer faire ce genre de sport. » la petite bourgeoise coincée qu’il s’était représenté à leur rencontre, ça devait faire du yoga ou de la danse classique. Oh non de l’équitation ! Certainement pas du roller derby. Et voilà qu’il faisait la connaissance de Tess… Maggie avait presque envie de mourir là sur l’instant. Elle savait qu’ils allaient bien s’entendre, elle savait que Tess comprendrait bien assez vite pourquoi justement, elle ne lui avait pas parlé de lui. « -non justement... » répondit elle d’ailleurs avec un regard insistant pour l’architecte. Voilà ! « -je sais seulement que vous êtes un super chef de chantier et qu’elle n’aurait pas pu rêver mieux. Je devrais en savoir plus selon vous ? » Bon, ils avaient finit ?
A la réflexion de Nolan, Maggie haussa les sourcils ouvrant légèrement la bouche comme si elle était consternée par son attitude. Il l’avait habitué à bien mieux. Et elle se retenait de lui donner un coup dans les côtes pour qu’il la ferme. « -j’avais 17ans. » répliqua Maggie alors que Nolan s’exclama sur son patronyme qu’elle portait sur la piste. Il cherchait quoi ? A la mettre encore plus mal à l’aise. Forcement il se fit une joie d’aller voir les photos. La jolie rousse avait aussi envie d’aller voir, surtout de savoir de quelle photo il s’agissait. Elle n’en avait aucune. Du moins aucun durant les match. Roh et puis merde, elle s’avança à son tour en s’excusant quelques instants au près de la jeune jammeuse. Aucun commentaire, seulement un petit sourire tendre sur les lèvres en regardant les clichés. C’était il y a bien longtemps. « -ça c’est quand on a gagné notre premier match. » souffla la jeune femme en pointant la photo du doigt, avant de relevé les yeux sur Nolan.
Elle revint près de Kelly et des autres, échangeant encore quelques histoires, quelques conseils. « -t’as de la chance que ton père que soutienne. Nous on devait cacher nos bleus ! » confia Tess tout en terminant sa bière. Et puis se fut le moment des au revoir, des oui on reviendra, heu non je suis pas vraiment la mieux placé pour te donner des conseils… Cela faisait bien trop longtemps que Maggie n’avait pas pratiquer. « -volontiers ! » répondit Tess avec entrain alors que Maggie baissait les yeux sur sa bière. « -oh ! C’est de la sans alcool. » répondit elle en tentant de ne pas paraître trop tendue. Alors que Nolan s’éloignait, Tess souffla à l’oreille de Maggie : « -pourquoi tu ne m’as pas dis que ton chef de chantier était canon ? » alors l’architecte répondit en fronçant les sourcils, grimaçant : « -parce qu’il l’est pas. » « -oh oui bien sur, tu n’as d’yeux que pour David ! » un jolie rire de la part de Tess une nouvelle grimace de la part de Maggie, qui mis quelques instants à quitter les lieux. La soirée était passée trop vite.
Une fois assise en face de Nolan, elle sourit en baissant les yeux. Bien sur qu’il n’allait pas lâcher l’affaire si vite. « -ah vous aussi silence radio ?! Quand elle bosse sur un truc, plus rien n’a d’importance autour. J’ai du la faire sortir de force ce soir ! » Intérieurement Maggie remercia sa meilleure amie, qui comprenait très vite les choses. « -oh non mince commandez pas pour moi, je vais devoir vous laissez. Juan qui m’appelle. » elle haussa les sourcils plusieurs fois tout en se pinçant les lèvres avec envie. « -tu m’en veux ? » Maggie lui sourit et fit non de la tête. Juan était le délire du moment de Tess. Marié, infidèle, mais super canon d’après elle. Maggie déposa sa joue contre celle de Tess et l’embrassa ainsi, comme elle l’avait fait machinalement avec Nolan l’autre jour au café. « -bonne fin de soirée. » un petit signe de la main et la jolie rousse fit pianoté ses doigts sur la table. « -deux ans. J’ai fais deux ans de roller derby. On a passé les sélections avec Tess par pur esprit de provocation et ne pas avoir le temps de devenir cheerleader. » elle chercha quelques secondes le serveur des yeux, avant d’ajouter avec sa franchise : « -c’est fou je trouve ça super gênant que tu sois au courant. » accompagné d’un petit rire gêné.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Ven 17 Sep - 21:17
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
« Pas le moins du monde ! » rétorqua Nolan avec enthousiasme alors qu’il n’aurait jamais imaginé Margaret en adolescente rebelle, au point de pratiquer un tel sport. Mais une fois encore, elle venait de lui donner tort. Cela devenait une habitude chez elle, et il appréciait tout autant. Un regard pour Maggie après les présentations avec Tess, sourire aux lèvres alors qu’elle semblait être aussi curieuse que lui « Seulement que nous aimons tous les deux l’architecture ». Pas besoin d’en ajouter davantage. La dénommée Tess devait sûrement connaître plus que bien le futur époux, et il était hors de question de créer la zizanie dans le couple, ou encore que Maggie subisse un interrogatoire en bon uniforme par sa faute. Ce n’était pas le but. Enfin, il ne s’empêcha pas de faire un commentaire sur le surnom qu’elle avait choisi, et remarqua la réaction de Maggie qui semblait outré « Je me met dans l’ambiance » en montrant du doigt l’endroit où ils se trouvaient, et décida de s’approcher des photographies. Un regard pour la jeune femme qui arriva vers lui et s’approcha des photos qu’elle lui montra « Tu avais le sourire ! » et tourna la tête vers elle, lui souriant avec douceur.
Lorsqu’ils retournèrent vers le petit groupe, Nolan déclina l’invitation de son ami lui proposant de le raccompagner, et décida plutôt de finir la soirée dans un bar, en toute quiétude, tous les trois. « Oh ! Eh bien ça sera sans alcool au bar aussi alors » et quittèrent le bar pour rejoindre un bar du centre-ville. Il posa son regard sur Maggie en apprenant que le silence radio ne lui était pas uniquement réservé « Je vais devoir te forcer aussi pour aller voir le chantier ou boire un café ? Tu me fais des infidélités avec ton nouveau projet ? » en faisant le faussement outré avant de tourner la tête vers Tess qui décida de les abandonner « Bonne soirée » en faisant un signe de main vers la dernière et passa commande pour eux deux. La tête tournée vers le bar, il la tourna vers Maggie qui lui parla davantage du roller derby. Il sourit et répondit « Tu étais une adolescente rebelle ? Et pourquoi le roller derby ? Tu aurais pu te faire tatouer et fumer de la weed en écoutant du hard-rock ». Il fit glisser sa main jusqu’à celle de Maggie pour qu’elle arrête de faire taper ses doigts sur la table « Eh ! Je ne vais pas te juger, alors détends-toi » et regarda leurs mains, se rendant compte que c’était risqué de la laisser là. Il la retira lentement et le serveur arriva au même moment pour déposer leurs commandes sur la table. Nolan pris une gorgée de bière et en fixant la bière qu’il venait de poser sur la table, rétorqua « Pourquoi tu ne m’as pas parlé ces trois dernières semaines ? Je sais que tu voulais prendre du recul, mais c’est bien plus que ça là… ». Il releva ses yeux sur elle et sourit avec douceur « Si tu veux vraiment m’éloigner, on peut simplement terminer notre collaboration sur le projet actuel et je te donne le nom de deux-trois boites de bâtiments qui feront tout aussi bien le travail que mon équipe et moi-même ». Il reprit une gorgée de bière et ajouta « Je préfère ça au silence radio que tu m’as fait subir les trois semaines, sans la moindre explication ».