“Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]
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Sam 15 Jan - 21:35
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Il haussa les épaules, baissa légèrement la tête sur le côté et esquissa un sourire satisfait sur les lèvres. C’était une manière bien à lui de faire comprendre qu’il était agréablement fautif de ce qu’on lui reprochait. Oui, agréablement. Parce qu’il était bel et bien coupable de ce que Madison l’accusait. Dès le début, il était certain d’être celui qui l’aiderait à la rédaction des articles. Parce qu’ils s’entendaient bien tous les deux, qu’ils étaient complémentaires dans leurs idées et que, il devait bien se l’avouer, il aimait bien passer du temps en sa compagnie, et c’était réciproque. Mais il préférait ne rien dire, parce que ça donnerait une excuse à la belle brune pour se moquer de lui « Tu es plus que ravie que ça soit moi qui t’accompagne dans cette aventure. Ne mens pas, je le sais ! ». Et ce nouveau travail allait leur prendre du temps, et surtout, Elijah allait devoir en informer Brittany, comme le souligna si bien son assistante. Il ne put s’empêcher de rire légèrement et haussa les épaules à nouveau, comme s’il se faisait à cette idée de ne plus coucher aussi régulièrement avec la jolie blonde « Tu sauras qu’on trouve toujours du temps pour s’envoyer en l’air » et reprit en baissant son regard sur sa bière « Elle comprendra que c’est pour le travail ». Il n’avait pas mis la moindre conviction dans sa voix, parce qu’en réalité, il sentait déjà la conversation prise de tête, parce qu’elle était tombée amoureuse, même si ça étonné Madison.
Ce fut comme cela qu’il se retrouva à donner une liste de qualité dont il disposait, souriant de temps à autre aux commentaires de la belle brune et fronça soudainement les sourcils sans se départir de son sourire, son visage à quelques centimètres de celui de la jeune femme « Non, je ne le suis pas. Brittany me le reproche assez comme ça ». Il l’entendait encore de se montrer plus affectueux, de lui tenir la main en extérieur, sa main dans le dos, des baisers, des étreintes devant un film. Il ne parvenait pas à être tactile naturellement. C’était un fait. Aucune femme ne lui avait donné envie de l’être aussi… La précision de Madison le laissa interdit, continuant seulement de la fixer. Elijah ne savait pas si c’étaient les mots qu’elle avait prononcé qui le laissait sans voix, ou bien sa manière de le lui dire. Il parvient alors à souffler un « Oui… Peut-être… », déglutit avec difficulté et se recula, reprenant contenance, prit sa bière et la porte jusqu’à ses lèvres, rétorquant avant d’avaler une gorgée « Ou peut-être pas ». Peut-être qu’il était voué à rester seul et à cumuler les plans à court terme. Apparemment Madison n’était pas contre l’idée d’occuper ce rôle. Enfin, c’était ce qu’il avait compris, mais la belle brune le remit rapidement en ligne de vol à sa manière « Ne joue pas les offusqués ! Surtout après la nuit qu’on a passée ensemble » et ajouta « Tu me le dit souvent et si, tu peux le prendre comme un compliment parce que ç’en était un ».
La conversation devint rapidement plus sérieuse. Elijah avait envie d’en savoir plus sur elle, de la découvrir autrement qu’au travail ou au milieu des draps. Et il ne s’était pas attendu à un passé comme celui-ci. Après quelques secondes, minutes de danse, le quadragénaire passa ses bras autour de la taille de Madison, la rapprochant contre lui tout en poursuivant la conversation « Tu n’as pas envie d’avoir d’enfant ? » tout en penchant la tête pour réussir à croiser son regard « Ce n’est pas toi qui as gâché sa vie. C’est la vie elle-même. Tu ne devrais pas t’en vouloir ou je-ne-sais-quoi encore ». C’était le point de vue d’Elijah, mais peut-être qu’il n’était pas totalement objectif aussi au vu de son propre comportement lorsqu’il était plus jeune. « Au Texas ?! Pourquoi allait si loin de L.A. ? » demanda—t-il par curiosité et légèreté aussi. Peu importe le changement de musique, ils continuaient de danser ainsi et Elijah devait bien avouer qu’il appréciait la compagnie de la belle brune et leur échange. C’était différent. « Tu es perspicace dis-moi » en se foutant de sa gueule et ajouta avec une certaine amertume dans la voix « J’ai un grand frère qui s’est engagé dans l’armée britannique à sa majorité, faisant comme notre père. Quel modèle ! » et reprit « Il est marié et a trois enfants, deux garçons et une fille. Et j’ai notamment une grande sœur, qui travaille en tant que responsable de rayon dans un supermarché, et qui a deux enfants. C’est sa fille qui a seize ans et qui adore le tricot ». Il resta silencieux un bref moment « Tu vois souvent ta sœur ou tu es du genre à te dire que l’éloignement est la meilleure chose que tu peux lui offrir ? ». Parce que lui, il avait opté pour la seconde option.
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Charly
Sam 15 Jan - 22:52
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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« -je me fais petit à petit à l’idée. » non elle n’allait pas clamer sur tous les toits qu’elle était heureuse de ce duo qu’ils allaient devoir former. Il y avait certes des bons côtés, parce qu’ils s’entendaient bien maintenant, et qu’ils avaient des idées complémentaires pour le boulot. Mais vis à vis de leur environnement… ça allait être merdique. Elle pouvait le parier. « -enfin, voyons le côté positif, Brittany ne me prendrait plus pour sa meilleure amie, et ainsi elle évitera de me raconter en détails votre vie sexuelle. » bon d’accord elle n’avait pas eut tout les détails, mais le peu auquel elle avait eut droit lui avait suffit. C’était… difficile d’imaginer Elijah faire l’amour enfin non, en baiser une autre. Même si ces pensées étaient totalement débiles. « -oui je sais ! » conclue Madison en laissant à nouveau sous entendre qu’elle en savait déjà trop. Puis un haussement de sourcils pour appuyer le fait qu’elle n’était pas du tout convaincu que ce qu’il venait de dire.
Maddy posa son menton sur ses mains jointes, regardant toujours Elijah droit dans les yeux, leur visage aussi proche que la table le permettait. « -je le sais ça aussi. Et je ne te parlais pas d’elle pour une fois. » autant le faire remarquer. Puis elle balança sa petite phrase d’un ton posé, et sembla déstabiliser Eli. Ça n’avait pas été le but de ses quelques mots. C’était venu comme ça. Parce qu’elle le pensait. D’accord, il semblait avoir choisi la vie libre et détaché, mais dans le fond, tout le monde souhaitait être aimé non ? Aimé en retour ? Avoir quelqu’un qui pense à soit durant la journée, la retrouver le soir en rentrant… elle avait eut ça avec Roy durant quelques temps. Même si elle n’était jamais tombée amoureuse. Alors que lui… mais il y avait eut le bébé et rien n’avait duré. « -je ne fais pas l’offusquée, je te dis juste que je ne suis pas volontaire pour jouer les remplaçante. Et arrête de reparler sans cesse de la nuit qu’on a passé ensemble. » oui parce que ça lui renvoyait trop d’image en tête. Et ça lui rappelait aussi que ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas prit son pieds avec un homme.
Une fois sur la piste de danse, elle plissa les yeux en reculant doucement le visage : « -je vois pas le rapport. » et non elle n’allait pas répondre à ça. « -je m’en veux pas. Je dis seulement que ça n’a pas été facile pour elle. Et que… » roh et puis merde pourquoi est ce qu’elle était en train de se justifier ? Elle répondit alors à l’autre question, le job et le lieu de vie de sa sœur. Bien loin de LA comme le souligna Elijah. « -parce qu’elle aime les trous pommés et sentir le cheval. » surtout parce que sa sœur avait sentit le besoin d’un retour au source. Maddy n’était pas natif de Los Angeles. Elle était née au Texas. Info qui était classé secret défense et qu’elle ne divulguait à personne. Alors c’était plus facile de relancer la balle du côté d’Elijah et de lui demandé de parler de sa vie. « -hé t’as vu ça ! Content de m’avoir embauché pas vrai ?! » un petit rire et des étincelles de bonnes humeurs dans ses yeux accompagnèrent ces mots.
Mais le ton de voix d’Eli avait changé et la jolie brune laissa son sourire retomber peu à peu. Elle sentit un problème paternel, mais pour une fois elle le laissa parler. Pas de commentaire déplacé, pas de foutage de gueule. Elle sentait que le sujet famille n’était pas le meilleur pour le reste de la soirée. Maddy croisa ses mains derrière la nuque du beau brun, se collant un plus à lui pour le coup. « -je ne suis jamais allée la voir. Je ne suis pas une grande fans des chevaux, de la poussière, des bottes et des chapeaux ridicule de cowboys. » une légère pause et elle ajouta : « -on s’appelle. Deux ou trois fois par ans. » une légère grimace en disant cela. « -elle a deux garçons. Ça nous permets de prendre des nouvelles des enfants. De discuter un peu. Mais… on est pas resté proche. » même si elle aimait sa sœur. Madison ne lui avait rien dit pour la perte de son job, la dépression qui avait suivit. Elle savait pour sa fille, pour sa séparation avec Roy, pour son choix de laisser la petite à Roy, le temps de trouver un emploi stable et de se retrouver un peu elle même. Choix que sa sœur avait compris. Alors que Madison n’avait pas compris pourquoi elle comprenait. « -pourquoi tu as décidé de devenir journaliste ? » autant changé de sujet. Elle ne souhaitait pas creuser plus. Même si elle était de nature curieuse, elle avait bien vu l’ombre dans le regard d’Elijah. "-et pourquoi quitter l'Angleterre?"
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Dim 16 Jan - 11:42
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Elijah n’était pas dupe. Elle avait beau dire ce qu’elle voulait, elle était tout autant ravie que lui de ce nouveau partenariat. Il le savait et son sourire trahissait sa pensée, alors qu’il rétorquait « Prend tout ton temps », jouant les faussement convaincu. Le journaliste se mit à rire doucement quand Madison tenta de voir l’aspect positif de la future fin de relation entre son patron et la jolie blonde « C’est Brittany et … comment dire ça… elle a une vision bien à elle de la vie privée ». Il aurait apprécié qu’elle n’aille pas raconter leur vie sexuelle à tout le monde, et tout particulièrement Madison. Et apparemment, Brittany avait une appréciation bien personnelle de ce qui devait être dit ou de garder au sein de leur couple, et la belle brune le lui confirma, ce qui fit grimacer Elijah. Elle lui confirma par la suite, au fil de leur conversation. La jolie blonde semblait s’être plainte à sa nouvelle amie du manque d’affection du journaliste qui fut plus intrigué par la suite de sa phrase que par le début « Tu parlais de qui ? » en ne suivant plus vraiment le fil des pensées de la belle brune. Enfin momentanément, parce que ce qu’elle ajouta le laissa interdit et dû s’autoriser une bonne minute avant de reprendre contenance et de se montrer détaché face à tout cela. Il se rapprocha sur sa chaise, son visage près de celui de la belle brune « Tu es nostalgique ? ».
Elijah se montra bien moins taquin sur la piste de danse « C’est ta manière de réagir qui m’a interpellé. Je m’excuse si c’est un sujet délicat… » et remis les pieds dans le plat en tentant de déculpabiliser Madison face à son comportement adolescente « Et que tu aurais préféré que ça se passe autrement » termina-t-il pour elle. De nature curieuse, il voulait en savoir davantage sur sa famille, sur son passé, et par chance, Madison se prêtait plutôt bien au jeu « Il y a pire comme endroit. Je ne parle pas du Texas, mais d’être dans un ranch avec des chevaux » et souligna la perspicacité de Maddy dont il vit le regard s’illuminer soudainement, ce qui l’amusa « Tu n’as pas idée ! » rétorqua-t-il sur le même ton qu’elle. Ce fut au tour d’Elijah d’évoquer sa propre famille. Il n’en parlait jamais. Même Brittany le pensait fils unique et il n’avait jamais démenti, sans vraiment savoir pourquoi. Le sujet était un peu trop sensible pour lui, et la jeune femme dû le comprendre quand il l’a senti se blottir un peu plus contre lui. Il resserra son étreinte autour de son corps, tout en continuant de danser et de discuter « Tu as conscience que le chapeau est une option au Texas ? » en se moquant gentiment d’elle « C’est toujours plus que moi » répondit-il en souriant et acquiesça « Nous ? » tiqua-t-il en entendant la phrase de Madison qui laissait soit sous-entendre qu’elle était bel et bien en couple, ou alors qu’elle avait aussi des enfants. Il formula sa pensée à voix haute, intéressé d’en savoir davantage « Tu es donc vraiment avec quelqu’un ou tu as des enfants ? » et se justifia « Ta phrase. Elle laisse sous-entendre une de ces hypothèses… Si je suis trop curieux, n’hésite pas à me dire de la fermer… ».
Tout en continuant de danser, le quadragénaire caressa son dos de son pouce sans vraiment s’en rendre compte, alors qu’il était concentré sur les questions de Madison « J’étais livré à moi-même étant gamin, je n’aimais pas l’école, alors je passais mon temps dans la rue. Je pouvais côtoyer le dealer du coin de la rue, ou même la grand-mère du huitième qui ne sortait jamais de chez elle. On me disait tout. On me voyait comme le gosse solitaire qui rendait service à tout le monde. J’adorais tout savoir, être au courant de tout. Puis la grand-mère du huitième étage est décédée et j’ai rencontré son fils alors qu’il débarrassait son appartement. Journaliste dans un petit journal. Elle lui avait parlé de moi. On a donc discuté longuement et m’a pris sous son aile. Au lieu d’étudier les mathématiques à l’école, je passais mon temps à la rédaction ». et ajouta « Pour ce qui est de l’Angleterre… Je voulais m’éloigner de ma famille. Et toi ? Pourquoi devenir journaliste ? ».
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Dim 16 Jan - 14:15
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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« -de moi. » réponse donnée en toute sincérité, avec une légère grimace en prime parce qu’il n’avait pas compris alors que c’était pourtant évident. « -mais d’accord, on ne parle pas du même tactile. Elle veut que tu sois plus proche. Largue la vite si c’est pas ce que tu veux. » un genre de part en courant vite ! Il allait se retrouver piéger, et même s’il disait le contraire, elle était certaine qu’il ne tenait pas à faire du mal à Brittany. D’autant plus qu’ils bossaient ensemble et que cela compliquerait leur rapport au travail. Maddy balança sa bombe sans avoir l’intention que ça en soit une. Elle lui souhaitait juste d’être heureux au final. Comme elle le lui avait avoué au mariage, peut être qu’ils auraient pu construire quelque chose ensemble, cinq ans plus tôt. La complicité qui naissait entre eux encourageait Madison dans cette pensée. Mais aujourd’hui… c’était différent. Plus envisageable. Puis elle décida de répondre sur le même ton que le sien poursuivant ce petit jeu. « -non, frustrée. » il avait voulu savoir.
Heureusement le sujet changea, et fit redescendre nettement la pression. « -non, non, j’ai pas besoin de te excuse ou de ta compassion. Ne… Ne commence pas avec ça. On a pas… je veux pas de ça. » elle avait répondu un poil agacé. Elle n’avait pas envie qu’il change de comportement. Finalement elle l’appréciait en mode connard. Ça lui allait très bien. « -oui. » bien sur. Forcement elle aurait préféré que ça soit plus simple, que ses parents ne soient pas décédés. Mais on ne pouvait pas remonter le temps. « -ah bon et quoi ? » en réalité elle n’y avait jamais mis les pieds. Mais elle n’en avait pas la moindre envie. Ça n’était pas du tout son élément.
Elle l’écouta en silence, pour une fois. Il y avait une certaine douleur dans les yeux d’Eli en évoquant tout ça et malgré sa propre curiosité, elle n’avait pas envie de remuer de mauvais souvenirs. « -ba justement ! Ça devrait être interdit par la loi ! » répliqua Maddy en riant presque, préférant le voir à nouveau la charrier. Elle avoua ensuite appeler sa sœur seulement quelques fois dans l’année, et elle ne comprit pas tout de suite pourquoi Elijah la reprenait. Enfin si, il lui fallu quelques secondes avant de capter qu’elle avait fait une boulette. « -fermes là. » demanda alors la jeune femme simplement pour le plaisir de pouvoir lui dire ces mots. « -nous. Elle et moi. On prends des nouvelles. Tu es trop curieux. C’est à la limite du flippant tu le sais ça ?! » voilà à nouveau elle se foutait de lui. Et elle passait sous silence le reste.
Madison eut bien du mal à se concentrer convenablement sur le passé d’Elijah. Les caresses de ses doigts dans son dos lui procurait de légers frissons et c’était… oui frustrant. « -donc tu es nul en math… Et c’est toi qu gère le budget… nous voilà bien... » ironisa la jeune femme en riant. Puis avec un peu plus de sérieux : « -tu as commencé jeune. Et je peux comprendre le besoin d’éloignement. Même si je n’ai pas envie de poser plus de question sur ta famille. Tu en parles seulement si tu en as envie. Ça assombrit ton regard et j’aime pas vraiment ça. » Madison s’étonnait presque de sa sincérité. « -moi ? Et bien… » elle soupira en baissant les yeux : « -les mots ont du pouvoir. Celui de faire ou defaire. Celui de faire le bien ou le mal. Je l’ai très vite compris au lycée. La reine des bruits de couloirs… La fille populaire devant qui tout le monde s’incline… C’était moi ! J’ai choisi la presse people pour ça. Parce que je suis douée pour ces conneries là. » dit comme ça, forcement c’était moyen. « -mais j’ai passé deux ans à écrire des articles sur bien d’autres sujets, et ça m’a ouvert d’autres horizons. » un haussement d’épaules avant de le regarder à nouveau. Elle avait envie de l’embrasser. Et de bien plus. Il fallait qu’elle se trouve quelqu’un. Ça ferait une barrière en plus. Chacun son plan Q et pas d’embrouille. C’était plus sage. Moins dangereux. Tout parce qu’elle voulait garder une partie de sa vie secrète. Elle approcha ses lèvres de l’oreille droite d’Eli et souffla alors : « -tu vois, tu es tactile... »
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Dim 16 Jan - 15:10
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Elle… Elijah ne comprit pas immédiatement ce qu’elle sous-entendait, et se mit donc à réfléchir tout en la fixant, comme si ça allait aider son esprit à faire la relation. Un premier « Oh ! » discret alors qu’il venait de comprendre et reprit un « Oh ! Ça ! » un peu plus fort, comme s’il avait enfin compris qu’elle parlait du baiser dans son cou. Il se mit alors à rire doucement derrière le goulot de sa bière « Non, on ne parle pas du tout de la même chose » et reposa sa bière sur la table sans rien préciser sur la fin de sa phrase, parce que c’était déjà son objectif après sa conversation avec Brittany un peu plus tôt dans la journée. Il ne s’avança de nouveau qu’au moment où ils se mirent à parler de leur nuit cinq ans auparavant, ou plutôt du fait que Madison ne voulait plus en parler, et se mit à sourire à sa réponse, la regardant avec une certaine envie dans le regard qu’il préféra éteindre en lui proposant une autre activité que celle de leurs deux corps moulés sous les draps…
La danse était une bonne alternative. La proximité sans l’intimité. De toute manière, leur conversation empêchait tout sous-entendu qui pourrait faire raviver leur envie de l’autre. Bien au contraire lorsqu’il entendit l’agacement dans la voix de la belle brune, et décida donc de répondre avec légèreté « Je rajoute donc l’absence de compassion sur la liste, en-dessous de l’absence de pitié. Compris ». Il n’avait pas envie de se disputer avec elle. Pas ce soir, alors qu’ils resserraient tous les deux leur étreinte au fur et à mesure qu’ils discutaient et danser au milieu de la piste de danse du bar. « Une déchetterie, une zone de guerre, le Bronx » tout en se mettant à sourire à la jeune femme, ne voulait plus réentendre le ton agacé qu’elle avait eu avec lui quelques instants plus tôt. Quand ce fut à son tour de se confier, le Elijah taquin que Madison connaissait venait de disparaitre en une fraction de seconde, pour laisser place à un tout autre homme qui portait encore les stigmates d’un passé difficile. Il la remercia intérieurement de ne pas se montrer plus curieuse que cela à son encontre, et changèrent de sujet « Pourtant, tu pourrais être sexy avec un chapeau de cow-boy et des bottes » et bien évidemment, il la voyait seulement vêtu de ces deux accessoires dans son esprit.
Elijah se mit à rire lorsque Madison se décida pour la dernière option, soit celle de lui dire de la fermer, et haussa les épaules « Ça fait partie de mon charme » rétorquant cela avec conviction. Une nouvelle fois, Elijah se prêta au jeu de la confidence, ses doigts caressant le dos de la belle brune sans y prêter réellement attention « C’est pour ça aussi que nous avons un service comptable. Pour me chaperonner dans mes conneries » alors qu’il souriait avec amusement. Sourire qui disparu au fur et à mesure que la belle brune parlait. Il hocha machinalement de la tête, touché par les mots de la jeune femme, en particulier les derniers « Je n’en parle jamais, mais si tu veux me poser des questions…. C’est ok » rétorqua-t-il avec douceur. Il était prêt à lui en parler si elle le voulait. Il l’avait trahi d’une certaine manière quelques années auparavant, et pourtant, c’était avec elle qui se sentait le plus en confiance pour se livrer sur sa famille.
Quand ce fut au tour de Madison de lui confier comment elle en était arrivée à faire du journalisme, Elijah se rendit compte qu’ils n’avaient pas évolué du même côté de la barrière au lycée. Elle était la populaire. Il était le mauvais garçon qui passait son temps dans la rue « Tu étais Gossip Girl » précisa-t-il avec taquinerie « Tu as écrit sur quoi ? » en se montrant curieux, une fois encore « Tu me le dit si mes questions te dérangent », et il était sincère. Leurs regards s’accrochèrent alors que le quadragénaire ne faisait plus vraiment attention à la musique qui passait, et senti son cœur s’accélérer un peu plus vite au moment où elle s’approcha, ses lèvres proches de son oreille. Il sourit en entendant sa remarque, tourna la tête vers elle, leurs visages bien trop près, soufflant « Tu me donnes envie de l’être… » et senti son propre regard descendre jusqu’à ses lèvres, puis remonter jusqu’à ses yeux, et descendre une fois encore sur sa bouche. Il approcha ses lèvres des siennes, les frôlèrent tout en restant à l’affût du moindre geste de refus, et alors qu’il décida de véritablement l’embrasser, Elijah ferma les yeux avec force, non sans sourire « Tu n’as pas idée à quel point c’est dur de résister » et rouvrit les yeux sur elle « Mais je dois d’abord mettre fin à ma relation avec Brittany ». Il lui avait dit, il était fidèle, et ce n’étaient pas des paroles en l’air. « Tu as toujours vécu à L.A. ? » alors qu’il tentait de trouver un sujet pour apaiser son envie d’aller plus loin avec elle…
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Dim 16 Jan - 15:48
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Comment en étaient ils arrivés là ? Et surtout en si peu de temps ?! Un verre, et voilà qu’ils étaient en train de passer une agréable soirée. Oui clairement c’était une agréable soirée. Ils parlaient comme s’ils étaient des amis, ils se confiaient même sur leur passé respectif. Sur des passés qui n’étaient pas tout simple, pas sans douleur. Elle l’avait vu dans le regard d’Eli. Il réussit à la faire rire. « -oui forcement vu comme ça… C’est parce que je suis pas une fille de la campagne. » Elle aimait bien trop L.A. Son soleil, ses plages, sa chaleur… Elle aimait tout ça ! Et non la chaleur écrasante du Texas et ses esprits étriqués. « -je peux être sexy avec à peu près tout et n’importe quoi. » renchérit Madison en souriant. « -et même sans rien. » elle jouait vraiment avec le feu. Elle en avait totalement conscience. C’était plus fort qu’elle. C’était parce que c’était lui. A cause de lui.
« -oh oui ton charme ravageur ! » insista la jeune femme en riant avec lui. « -heureusement qu’ils sont là alors ! » ils riaient ensemble, collé l’un à l’autre. Elle ne prêtait pas attention à la musique, aux autres clients du bar. Elle ne voulait pas aller s’asseoir, seulement rester là. « -une prochaine fois peut être… pas ce soir. » non, elle ne voulait pas qu’ils parlent de sujet merdique et douloureux. Alors elle changea à nouveau de sujet en répondant à sa question, évoquant sa façon d’être au lycée. « -totalement ! Avec moins de fric, mais oui. » c’était peut être pas très glorieux, mais elle l’assumait. Elle l’était toujours d’ailleurs. Ça faisait partie d’elle, de son charme également. « -arrêtes un peu ! Y’avait quoi dans ta bière pour que tu te comportes comme ça ? Tu me connais assez pour savoir que si je ne veux pas répondre, je le ferais pas. » fin de phrase, regard dans le sien, envie de lui. Envie de l’embrasser et bien plus encore. Envie de jouer un peu plus encore également.
Madison tourna la tête également, et ce qu’Elijah lui dit lui fit peur. Si cela faisait écho à la conversation de tout à l’heure, ça voulait dire que… non stop ! Freinage d’urgence ! Et pourtant elle sentait sa respiration se faire plus profonde, ses hanches se mouler aux siennes. Son regard aussi valsa entre ses yeux et ses lèvres. Lorsqu’il ferma les yeux, elle tourna la tête et recula légèrement. « -si… si crois moi... » oh que si elle savait ! La phrase suivante lui fit à nouveau tourner le regard : « -non attends comment ça avant ? » elle recula mettant à nouveau un peu de distance entre eux. « -on va s’asseoir ? » demanda alors la jolie brune. Une fois chose faite, elle termina son verre rapidement et dit : « -je sais qu’on joue... » elle leva les deux mains devant elle et ferma les yeux. « -on joue à ce petit jeu depuis qu’on s’est revu. et... » elle allait, non elle devait donner un grand coup de pieds dans tout ça. Mais elle devait le faire à sa façon pas en prenant des pincettes comme elle venait de commencer à le faire. « -je veux pas que tu largues Brittany pour moi. Parce que… » comment lui dire sans tout avouer. Elle chercha ses mots : « -je veux pas devenir ton nouveau plan cul. C’est finit ces trucs là pour moi. Ça colle plus à ma vie. Et je… si ça arrive, parce que putain j’en meurs d’envie crois moi… je vais devoir démissionner. Et je veux pas mettre notre… notre projet tout neuf à la poubelle. Pour une nuit. Même une super nuit. » elle leva les yeux vers le plafond. Mais qu’est ce qu’elle était conne ! En réalité, elle n’était pas prête à ça.
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Dim 16 Jan - 16:24
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Parce qu’il ne souhaitait pas que cette soirée se poursuive en révélation douloureuse sur leur passé, parce qu’il avait l’impression que le sujet sur sa sœur était sensible, Elijah joua la carte de l’humour en énumérant quelques endroits qui pouvaient être pire qu’un ranch avec des chevaux et ça semblait fonctionner. Madison se mit à rire « C’est vrai ?! Je ne m’en serais jamais douté » répondit-il en se moquant d’elle, comme à son habitude. Même s’il n’avait aucun mal à l’imaginer avec un chapeau de cow-boy et une paire de bottes en cuir… Il la fixa avec son petit sourire en coin « Surtout sans rien… » confirma-t-il en se remémorant cette nuit dans la chambre d’hôtel à quelques rues de là. Ce bar faisait remonter bien trop de souvenirs. Ce fut à son tour de rire de bon cœur tout en acquiesçant « Exactement ! » et acquiesça de nouveau au sujet du service de comptabilité qui l’empêchait de commettre des impairs et de faire plonger dans le magazine. La légèreté de leur conversation disparue soudainement au moment où Madison s’adressa à lui avec un certain sérieux et qu’il lui répondit sur le même ton. Il hocha lentement de la tête « Merci » souffla-t-il pour seule réponse, parce qu’il n’avait pas envie de parler de son passé ce soir. Non, ce soir, ils passaient une soirée agréable et il voulait que ça reste ainsi « La Gossip Girl de L.A. ! » comme s’il annonçait le titre d’un film. Il continua de se montrer curieux à son encontre, tout en précisant qu’elle pouvait lui dire s’il était trop envahissant dans ses questions. Elijah se mit à rire en l’entendant le lui reprocher « Ce n’est pas ça… C’est qu’on n’a jamais évoqué nos vies personnelles et de ce que je peux en voir, on a tous les deux un passif compliqué. Je n’ai pas envie de te mettre dans une situation délicate face à mes questions à la con » répondit-il presque en même temps qu’elle. Il aurait pu répondre d’accord, mais leurs regards s’accrochèrent et le quadragénaire oublia le sujet de leur conversation.
Si ça ne tenait qu’à lui, Elijah aurait succombé. Il l’aurait embrassé et aurait fait en sorte de trouver rapidement une chambre pour poursuivre la soirée à danser sous les draps. Entre autres. Mais voilà, il était engagé de son côté, et même si ce n’était qu’une question de quelques jours avant qu’il ne quitte Brittany, il voulait rester fidèle jusqu’au bout. Mais Dieu que c’était dur de lui résister. Un sourire lorsqu’elle lui confirma que ça l’était aussi pour elle. Il fronça les sourcils en entendant sa question, mais n’eut le temps de répondre que Madison mit fin à la danse pour lui proposer de retourner à leur table. Il fit signe au barman de leur remettre ce qu’ils avaient commandé un peu plus tôt, et baissa ensuite ses yeux clairs sur Madison, la laissant parler jusqu’à ce qu’elle le fasse réagir en évoquant la jeune femme blonde. Les sourcils froncés, il détourna à peine le regard sur le serveur qui venait de leur apporter leurs verres « Wow ! Une seconde ! Stop ! » en faisant le signe avec ses mains « Je ne vais pas quitter Brittany pour toi ! Je vais la quitter parce qu’elle tombe amoureuse de moi et que ce n’est pas réciproque. On en a déjà parlé et une danse avec toi n’a pas changé les raisons de notre séparation ». Un soupir et se laissa choir dans le fond de sa chaise, sa main autour de sa bière qui ne quittait pas la table « Donc si je comprends bien : Soit on couche ensemble, mais tu démissionneras à la suite. Soit on reste frustré et on collabore ». Il se réavança sur le rebord de sa chaise, lâcha son emprise sur sa bière et se passa une main lasse sur le visage qu’il laissa retomber sur le bois de la table.
Elijah tourna la tête vers elle, la regardant fixement, réfléchissant quelques instants avant de lancer « Tu sais que si on continue à jouer comme on le fait, on succombera. Et alors ? Qu’est-ce qui se passera ensuite ? Tu partiras du magazine ? Pourquoi ? » puis il percuta, et s’enfonça de nouveau dans sa chaise « Tu as peur que l’histoire se répète ? Que je parte ? Que je te fasse du mal en ruinant ta carrière une fois encore ? » avant d’ajouter « Explique-moi Maddy. On crève d’envie d’aller plus loin que ce petit jeu tous les deux, mais finalement, on s’allume jusqu’à ce que ça prenne feu, et tu mets un seau d’eau sur le tout ». Elijah ne comprenait plus vraiment. Il n’était pas en colère contre elle. Il voulait juste comprendre.
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Dim 16 Jan - 19:36
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Ses bras autour du cou d’Elijah, elle avait haussé les épaules en répondant : « -oui mais si on veut apprendre à se connaître, enfin c’est ce à quoi ça ressemble ce soir en tout cas, il faut bien qu’on en passe par ce genre de question. Et tu peux pas, enfin on peut pas savoir d’avance ce qui est merdique où non puisque justement : on ne se connaît pas. » pas de cette façon en tout cas. Donc non, elle n’avait pas envie qu’ils marchent sur des œufs. Leurs passé merdique faisait d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui après tout.
Et puis elle dit la phrase de trop. Celle qui venait de faire basculer le petit jeu. Celle qui mettait le feu aux poudres. Ils avaient la même envie dévorante. Compliquer de résister. Mais les mots : avant que… ils avaient sonné un peu comme un signale d’alarme dans la tête de Madison. Alors elle avait demandé de stopper la danse, et ils étaient retourné à leur table. Puis elle avait prit la parole et il l’avait stoppé dans son élan. « -oh merde me voilà rassuré. » souffla Maddy à peine avait il finit. « -mais tu sais même pas si elle tombe vraiment amoureuse ! Parle s’en avec elle avant de prendre une décision ! » bien joué Maddy ! Elle avait semé le doute dans l’esprit d’Elijah et maintenant elle faisait marche arrière, demi tour toute !
Elle écouta les deux options qu’il résumait et elle lâcha : « -si tu te tapes trois fois par jour Brittany tu sera pas frustré ! » elle savait très bien qu’elle ne donnait pas les bonnes réponses et que ça n’aidait pas. « -je veux pas perdre ce boulot. » souffla t elle alors avec une sincérité déconcertante, avant de regarder son verre. « -je sais. » répondit Madison en relevant seulement le regard sur lui, tournant sa paille dans son verre. « -quoi qu’est ce qui se passera ensuite ?! » il envisageait quoi exactement ? Et pourquoi elle avait peur ?! « -oui je pense. Je suppose… je… j’ai pas envie d’être la dernière employée qui se tape le bosse, à qui on donné un super taf. La nana qui s’est pointée et étrangement le boss plaque la sienne et se rapproche de la nouvelle. Je veux pas... » mais il lui coupa la parole et elle la ferma. « -non ! » lâcha t elle alors. « -pourquoi j’aurai peur que tu partes ?! Bien sur que tu partira puisque ça sera que pour une nuit. » elle soupira à la suite de ce qu’il exposa. Sa carrière… oui, il y avait de ça. « -mais c’est toi qui m’a dit qu’on ne faisait de mal à personne ! Et finalement… si on fait ça, va y’avoir des dommages collatéraux". Elle regarda à nouveau son verre qu’elle n’avait pas touché. « -j’ai vraiment galéré durant cinq ans. Le poste que tu viens de m’offrir c’est… c’est une opportunité en or. J’ai vraiment envie de pouvoir réaliser les idées dont on a parlé. Mais… mais si on couche ensemble… » elle n’en revenait pas d’avoir cette conversation. De lui dire non ! D’être capable de trouver des arguments pour ne pas coucher avec lui. Elle regarda ailleurs avant d’ajouter après un léger silence : « -tu as peut être raison. J’ai peut être seulement peur de ce que ça peut donner. »
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Dim 16 Jan - 20:42
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Le retour à la réalité fut brutal. Peut-être trop brutal. Parce qu’il entendait des mots qu’il ne comprenait pas, qui n’avait pas le moindre sens pour lui. Il l’entendait parler de Brittany, de séparation qui devrait ou ne devrait pas avoir lieu. Un coup, il devait fuir la jolie blonde et l’instant d’après, il devait s’y accrocher. Plus rien n’avait de sens. Le discours de Madison n’avait plus de sens. « J’ai l’impression que tu utilises Brittany comme un garde-fou, comme une barrière entre nous. Si je la quitte, ça ne sera pas pour toi. C’est tout ce que tu dois savoir. Pour le reste, ça ne concerne qu’elle et moi ». Contrairement à son actuelle petite-amie, Elijah n’était pas du genre à étaler sa vie privée au grand jour comme on pouvait étaler de la confiture sur une tartine. S’il la quittait, c’était pour des raisons qui lui était propre. Puis de toute manière, ce n’était pas le sujet. Le sujet, c’était eux deux, parce que Madison n’offrait que deux options : Soit ils couchaient ensemble et elle partait. Soit elle restait et ils n’iraient jamais plus loin que leur petit jeu. « Ce n’est pas pareil et tu le sais tout autant que moi » rétorqua-t-il en penchant légèrement la tête pour lui faire comprendre qu’elle ne devait pas le prendre pour un con non plus.
La réponse qui suivit commença à faire sens. Elle ne voulait pas perdre son travail. « Tu ne le perdras pas Maddy » rétorqua-t-il avec douceur. Il n’allait pas la mettre dehors parce qu’ils avaient couché ensemble, ou parce qu’ils ne l’avaient pas fait. Si elle devait perdre son emploi, ça ne serait qu’à l’initiative d’elle-même, et apparemment, c’était cette hypothèse qu’elle envisageait si jamais ils succombaient « Si on couche ensemble, qu’est-ce qui se passera ensuite ? Tu partiras du magazine ou tu resteras ? ». Et de ce qu’il put comprendre de sa réponse, elle était prête à partir s’ils venaient à coucher ensemble… « Qu’est-ce que ça peut faire de ce que les gens racontent sur toi, sur moi ou sur nous ?! Tu sais Madison, à trop te concentrer sur l’image que tu renvoies, tu risques d’en oublier de vivre pour toi… » rétorqua-t-il en la fixant. Il disait cela pour elle. Pas pour lui ou pour eux, mais bel et bien pour elle. Parce qu’elle semblait avoir peur. Mais peur de quoi ?! Elijah commença à comprendre et exprima sa pensée à voix haute « Je ne parlais pas dans un sens physique, mais plutôt émotionnel. Que je ne sois plus pareil avec toi après, que je te fasse de ta vie un enfer comme je l’ai fait la fois dernière ». Un soupir, une main lasse sur le visage qui se termina sur la table. Il prit une gorgée de bière et releva son regard sur la belle brune.
« Quels dommages collatéraux Madison ?! » parce qu’une fois encore, il ne parvenait pas à comprendre. Tout ce qu’il voyait, c’était une femme qui prenait chaque excuse en sa possession pour le garder à distance. Jouer avec lui, pas de souci. Davantage, ça semblait inenvisageable. Il la laissa poursuivre, ses bras croisés sur le rebord de la table et son regard rivé sur elle. Puis sa phrase resta en suspens, et il attendit la suite, ne la voulant pas l’interrompre dans son élan. Un léger silence les enveloppa avant que la jeune femme ne le brise. Elle avait peur de ce que cela pouvait donner. Il tendit la main vers son visage, posant ses doigts sur son menton pour lui faire tourner la tête vers lui, et retira sa main dans une caresse. Il s’apprêtait à répondre que sa chanson préférée passa dans le bar, et se leva, saisit la main de Madison et l’entraîna avec lui sur la piste de danse, ses bras autour de sa taille, comme avant qu’ils ne brisent tout cela brusquement, sa tête posée contre la sienne. Après quelques secondes, il se mit à chanter doucement à l’oreille de la belle brune « I’m not a perfect person. There are many things I wish I didn’t do. But I continue learning… » et cela jusqu’au refrain, puis recula son visage de celui de la belle brune « Tu as peur de quoi ? Que tu tombes amoureuse de moi ? Que je te fasse souffrir ? » rétorqua-t-il avec sérieux, puis baissa le regard sur leurs pieds, hésita un instant, et releva ses yeux sur elle « On reste amis. Des amis qui ne jouent plus avec le feu. A moins que tu en décides autrement… Mais peu importe ta décision, ton poste ne risquera rien. Je t’ai demandé de rester alors que tu me détestais et que je voulais que tu partes. On ne peut pas être dans une situation pire que celle-ci, tu ne penses pas ? » précisa-t-il en souriant en coin. Un bref silence et reprit « Si ça peut te rassurer, tu as été étonnée que Brittany parvienne à tomber amoureuse de moi, alors je crois que tu n’as rien à craindre à ce sujet » en plaisantant pour la détendre, mais lui aussi commençait à avoir peur de la tournure de tout cela.
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Dim 16 Jan - 21:36
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Bien sur qu’elle utilisait Brittany comme garde fou ! C’était la seule chose qui leur évitait de coucher à nouveau ensemble. Parce que l’envie était bien là ! Ils savaient l’un comme l’autre ce que ça donnait. Une fusion de leur deux corps, une nuit charnelle grisante et enivrante. Ça n’était pas la nuit ensemble qui lui faisait peur non loin de là ! C’était le après ! Elle lui proposa de s’envoyer en l’air plus souvent avec sa blonde et ainsi la frustration ne serait pas de la partie. Elle ferma les yeux en entendant sa réponse.
« -c’est ce que tu dis pour le moment. » répliqua la jeune femme. Oui, pour le moment il n’y avait pas de souci, juste une partie de jambes en l’air. Mais le après ?! Et si ça recommençait ? Et si ça devenait incontrôlable ?! Elle ne voulait pas perdre ce job. « -qu’est ce que ça peut faire ?! » répéta t elle comme si la réponse était évidente ! Elle allait passer pour la catin en puissance ! Celle qui pour avoir une bonne place, était prête à se taper son patron ! Celle qui était parvenue à ses fins de cette façon, et non grâce à ses compétences et qualité de journaliste. Ça discréditait totalement son travail. « -tu ne comprends pas. » lâcha Maddy avant d’ajouter : « -ce job c’est justement vivre pour moi. » mais ça, il n’avait pas tous les éléments en sa possession pour le comprendre. Si elle avait laissé la garde de sa fille à Roy, s’était pour reprendre sa propre vie en main, pour vivre à nouveau pour elle. Pour se remettre sur les railles et parvenir à sortir de ce cercle vicieux de vie merdique qu’elle avait depuis cinq ans. Elle ne comptait pas lui donner plus de détails. C’était hors de question.
Au sens émotionnel… Il visait juste. Et si… et si jamais ça devenait plus que du sexe ?! Après tout ils s’entendaient à merveille, il y avait une certaine alchimie entre eux. Alors… alors si l’un deux voulait plus ? Ça voulait dire lui ouvrir vraiment la porte de sa vie privée, lui révéler l’existence de sa fille, son rôle merdique de mère qu’elle avait abandonné égoïstement. Elle n’était pas prête pour ça. Elle tenta de lui expliquer au mieux ce qu’elle voyait, ce qu’elle ressentait, ce qu’elle pensait. C’était un vrai bordel dans son esprit. Tout ça pour finir par avouer qu’elle avait peur oui. Plus de sourire sur ses lèvres, même lorsqu’il retira sa main dans une caresse. Rien que ce geste prouvait bien qu’il y avait un truc bien différent de la dernière fois non ?! Elle se faisait des idées ou bien elle était trop conne. « -non… attends… tu... » mais il a força à se lever et elle finit par le suivre. Son visage contre le sien, elle l’écouta chanter, et elle espéra qu’il n’allait pas le faire sur le refrain.
« -pourquoi ça serait moi qui tomberait amoureuse ? » demanda t elle en tentant de sourire. Puis elle se mis à parler en même temps que lui : « -non, non, non, tu ne me fais pas porter la responsabilité de ça. Je veux pas. Et on est pas amis de toute façon. Justement tu devrais comprendre parce que tu l’as fais vis à vis du regard que pouvait porter les autres sur toi ! » elle regarda ailleurs lorsqu’il évoqua le fait que c’était impossible de tomber amoureuse de lui. Un léger silence et elle recula lorsque la chanson prit fin. « -on devrait peut être garder nos distances quelques temps. Se contenté d’une relation professionnelle. » pourquoi c’était si dur de dire ça ?! « -je peux pas tout mélanger. » et de toute manière, il était encore avec Brittany alors finalement toutes ces questions ne se posaient pas. Pas pour le moment. Certes il y avait une attirance, une envie. « -peut être que nos souvenirs sont faussés. Et que… et que si on remets ça, on serra déçu. Alors… vaux sans doute mieux… éviter de… » et pourtant elle pouvait lire dans ses yeux le désir qu’il avait pour elle. « -je vais y aller. » ajouta Maddy avant de quitter la piste de danse. Elle enfila sa veste et attendit qu’il en fasse de même, lui jetant quelques regards avant de sortir du bar. Une fois dehors ils firent quelques pas en silence. Puis au moment de lui dire aurevoir et à demain, elle souffla un : « -et puis merde... » avant de l’embrasser à pleine bouche. « -juste une nuit. Ce soir. Personne n’en saura rien. C’est à prendre ou à laisser. » et elle espérait vraiment qu’il allait saisir l’occasion. Parce que sinon… elle allait vraiment passer pour la girouette qui ne savait pas quoi faire, incapable de résister malgré tous les arguments qu’elle avait balancé trois minutes plus tôt.
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