Rien n'est jamais trop tard, même pour l'amour ft. Monkeymama
Invité
Jeu 3 Mar - 10:18
Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
« You asked me to dance and I said, dancing is a dangerous game. »
Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
Les films d’horreur resteront toujours un mystère pour Chuck. Pourquoi s’infliger tant de souffrance ? Il en avait vu quelques uns mais jamais de son propre chef et il faisait une fois de plus une concession pour les beaux yeux de Holly. Et quels beaux yeux ! S’il s’y attardait trop longtemps, Chuck était sûr de s’y noyer. Il était captivé. Et ça valait bien de regarder des horreurs à la télé. « Super. » qu’il acquiesça en feignant une grimace qui laissa rapidement place à un rire léger. Il avait continué à taper dans les apéritifs également, son appétit se réveillant de plus en plus. Vivement les sushis, il allait faire un carnage en amateur qu’il était de la nourriture japonaise. Il rit quand elle le charrie sur cette histoire de brocolis et tout reste très bon enfant jusqu’à ce qu’il se retrouve à califourchon sur elle pour l’immobiliser. Ça, c’était sans doute un peu trop intense. Tellement intense qu’il a un peu du mal à redescendre, même s’il s’est écarté. Elle ne fait aucun commentaire et Chuck la remercie intérieurement. Comme il remerciait celui qu’il supposait être le livreur de sushis de sonner pile au moment où il aurait besoin d’une pause pour retrouver son sang froid. Son coeur avait à peine arrêter de battre la chamade quand elle était revenue avec la précieuse cargaison. Holly, des sushis plein les mains, c’était un peu rêve devenu réalité. Il lança le film avant de l’aider à déballer la commande. Equipé de ses baguettes, il avait préparé la sauce soja, versant dans un petit récipient le soja avant d’y ajouter gingembre et wasabi et de tout mélanger. Oh, il aurait bien tenté une blague graveleuse sur les effets aphrodisiaques du gingembre mais, franchement, après son écart de tout à l’heure il ne se sentait pas capable de risquer de passer pour un beauf. Rapport de bon voisinage, qu’il continuait de se marteler l’esprit. Et pourtant, l’instant fugace où il s’était imaginé l’embrasser lui revenait sans cesse en tête par flash intermittents. Ça allait être difficile de rester concentré. Foutu pour foutu, il passa l’envie de retrouver les lèvres de Holly en dévorant les sushis. « Qu’est-ce que c’est bon ! » qu’il s’exclama en se rendant compte que s’il devait exister une liste « Chuck », les sushis seraient probablement en première position sur la liste. Son orgasme culinaire fut interrompu par une scène sordide qui lui avait fait écarquiller les yeux. Sérieux ? Il jeta un oeil à Holly… Il rêvait où elle souriait ? Génial, il tombait sur le charme d’une psychopathe, c’était bien sa veine.
Invité
Jeu 3 Mar - 12:22
Holly Sullivan
J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation.. Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari.
Minka Kelly
En dehors de cette incartade physique, tout s’était bien passé et tout allait continuer à bien se passer, c’était juste un incident de parcours. Rien de plus. Pour autant, Holly n’arrive pas à s’enlever de la tête, l’image de Chuck à la califourchon sur elle, ni son regard, ni ses lèvres, ni sa proximité et encore moins son parfum qui décidément la hante un peu trop à son goût. Quand le jeune homme sera parti de son domicile, il va très sérieusement falloir qu’elle réfléchisse à ce qui lui arrive avec lui et son meilleur ami pourra sûrement l’aider là-dedans. Ben a toujours été de très bons conseils pour elle. Bref, pour le moment elle va se contenter de continuer de passer un chouette moment avec le jeune homme, à rire, à manger et à se faire peur. Le reste devra attendre demain. Revenant avec la commande, le fils Hamilton à la gentillesse de l’aider à déballer tout ça, ou alors il a vraiment très faim, ou encore un mélange de gentillesse et d’estomac dans les talons. La brunette ne ne peut s’empêcher de hausser un sourcil puis de sourire en le voyant faire son mix dans son petit récipient en plastique.
— Quelle expertise Mr Sushi, se moque t-elle gentiment. On sent que tu as l’habitude de faire ça.
Elle se contente de verser la sauce sucrée dans un autre récipient et d’y plonger un crunchy rolls au thon, avant de l’enfourner dans sa bouche pour le mâcher avec délice. Ça manque clairement d’élégance et de glamour, mais elle a vraiment trop faim pour faire attention à faire attention. D’ailleurs elle ne peut que hocher vivement la tête, la bouche pleine, quand Chuck commente la nourriture. Ça pour être bon, c’est bon. Tout en reprenant un autre, la brunette se fend la pipe devant une scène bien gore, le carnage n’aura pas tardé à commencé.
— Elle est cool cette nonne hein ! Qu’elle s'exclame joyeusement.
Le reste de la soirée est douce, ils mangent, regardent tranquillement le film en y allant de leur commentaire, ça continue de rire pour un oui ou un non. Holly se sent complètement apaisée avec lui, au point que même si Paul vient s'immiscer dans ses pensées, le souvenir de son ex mari ne parvient pas à lui arracher une larme. Chuck est visiblement meilleur qu’une bonne cuite. Puis le temps passe et au bout de ce qui doit être le troisième film gore, la jolie brunette pique du nez, elle se sent glisser dans le sommeil. Sa tête bascule tranquillement sur le côté pour atterrir sur l’épaule du jeune homme et c’est comme ça qu’elle s'endort, inconsciente du nouveau rapprochement qu’elle a provoqué…
C’est la lumière du soleil filtrant au travers des rideaux qui fait doucement émerger miss Sullivan. Enfin, elle aurait bien encore dormi un peu, c’est doux, chaud et ferme, au point que dans son demi-sommeil elle esquisse un sourire. Marmonnant quelques mots intelligibles, elle resserre doucement sa prise sur le corps de Chuck qui sent décidément trop bon et… Écarquillant les yeux, sa respiration se coupant net, elle relève le nez et découvre en effet qu’elle roupille sur le torse du fils Hamilton encore assoupi. Trop mignon. Mais là n’est pas la question.
— Merde !
D’un bond elle est sur ses deux pieds, tenant dans ses mains ses vêtements qu’elle a encore sur le dos. C’est là qu’elle se remet doucement à respirer soulagée. Tout va bien. Ils ont dû juste s'endormir et rien d’autre. RIEN D’AUTRE !
Invité
Jeu 3 Mar - 14:55
Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
« You asked me to dance and I said, dancing is a dangerous game. »
Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
L’avantage d’avoir grandi dans une famille aisée comme celle des Hamilton, c’est que Chuck a toujours eu accès à tout un panel d’aliments considérés comme de luxe. Les sushis en font partis et c’en était au point qu’il en avait presque développé une addiction. Pas de Mcdo chez les Hamilton pour se faire plaisir donc. C’était sans doute un peu snob mais Chuck ne s’en plaignait pas. Au contraire. « Pitié, on peut rigoler de tout… mais pas de ça. Figure-toi que c’est comme ça que c’est bon. » qu’il avait pouffé en secouant la tête. Son pêché mignon en compagnie de son coup de coeur. Pouvait-il être plus heureux ? C’était impensable. Même ses goûts inquiétants en matière de films ne pouvait pas venir gâcher ça. Pourtant, voir Holly se marrer devant une scène particulièrement atroce, ça ressemblait beaucoup à un mauvais rêve. Et si c’était légèrement bizarre, ça ne manquait pas d’amuser Chuck qui ne tarda pas à guetter les réactions de Holly à chaque scène sanglante. C’était mignon, sa manière de rigoler. Bizarre… mais mignon. Et Chuck s’était surpris à aimer ça. Sans surprise, ils avaient fini par enchainer sur deux autres films tout aussi écoeurants qui avaient tout autant fait rire Holly et sa curieuse fascination pour les bains de sang. Et alors que Chuck sentait ses paupières se faire lourdes, il avait senti un poids sur son épaule. Déjà à moitié endormi, il avait à peine eu le temps de tourner les yeux pour voir Holly endormie et confortablement lovée sur son épaule qu’il s’était à son tour assoupi sur cette belle image. Il aurait du partir quand il en était encore temps, il aurait du se donner une bonne baffe mentale pour se réveiller et rentrer chez lui. Mais il ne l’avait pas fait. Tomber aussi facilement dans le sommeil, c’était agréable et ça l’était d’autant plus qu’il était merveilleusement bien accompagnée. Alors les heures sur l’horloge avaient défilé sans que Chuck n’en ait conscience, trop profondément endormi. Et il dormait toujours quand il avait été réveillé en sursaut par un cri. Il s’était relevé d’un bond dans le canapé et il prenait alors à peine conscience qu’il avait du finir par s’allonger pendant son sommeil… et que Holly était descendue de son épaule à son torse à en croire la petit trace humide qu’il avait sur les pectoraux. Il avait du mal à ouvrir correctement les yeux et ça lui coutait d’avoir été aussi cruellement arraché à un sommeil aussi délicieux. Holly était déjà debout et avant même de lui adresser un mot, Chuck avait eu la présence d’esprit de regarder l’heure sur son téléphone. C’était peut-être le matin mais il était bien trop tôt pour que Chuck percute autant que Holly dès le réveil. S’il avait été mieux réveillé, il aurait été probablement très gêné. Sauf qu’il ne l’était pas et plutôt que de se répandre en excuses, il avait attrapé sa main dans un geste mou du bout des doigts. « Encore cinq minutes, viens. » qu’il avait murmuré semi-conscient et impatient de retrouver l’état de sérénité absolue qu’il venait de quitter quand Holly avait bondi hors de ses bras. Il s’était ensuite tranquillement réinstallé sur le canapé, refermant les yeux dans un soupir soulagé.
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Jeu 3 Mar - 16:15
Holly Sullivan
J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation.. Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari.
Minka Kelly
Oui elle avait été bien dans les bras de Chuck, ça fait d’ailleurs un moment qu’elle n’avait pas aussi bien dormi, depuis que Paul lui avait annoncé vouloir divorcer. Mieux encore, ça faisait un moment également qu’elle n’avait pas passé un si chouette moment avec quelqu’un. Oh, avec ses amis aussi elle passe des sympathiques déjeuners, dîners, soirées ou autres contextes festifs, mais disons qu’avec le fils Hamilton, ça avait une toute autre saveur. Alors oui, elle serait bien retournée se lover dans les bras du jeune homme, cependant elle doit un peu réfléchir à cette situation. Savoir ce qu’elle veut, ce que lui voudrait d’elle, même si ça ne n’est pas difficile à comprendre et si elle prête ou pas, a tenter quoi que ce soit avec quelqu’un d’autre. Donc pour le moment, retourner se pieuter près de lui, c’est quelque chose qui sonne sans doute un peu ambigu. Un peu de concret, après les câlins. Quelque chose comme ça. Portant ses billes noisettes sur le beau au bois dormant, la brunette se rend compte que son ramdam l’a réveillé, ce qui n’est dans le fond pas plus mal. Même si le jeune homme semble avoir du mal à ouvrir les yeux, il faut dire qu’ils ont veillé tard et se sont réveillés… Coup d'œil sur l’horloge. A neuf heures, ce qui est une heure plus que raisonnable pour émerger.
Cependant, Chuck semble avoir d’autres plans que celui de bondir comme elle sur ses deux pieds. A moitié comateux, il avait tenté de mollement attraper sa main du bout des doigts, sans doute dans le but de la ramener vers lui et le canapé. Avant de se réinstaller tranquillement pour reprendre son sommeil, la ou il l’avait laissé. Avec le petit sourire bienheureux en prime. Clignant des yeux, Holly attend quelques minutes pour voir si elle va de nouveau ouvrir ses jolies yeux, mais non, il est retourné dans les bras de Morphée. Toujours en l’observant à se demander quoi faire, la brunette remarque une petite tache humide sur le haut du jeune homme, tâche qu’elle a dû lui causer en bavant. Cette sale manie qu’elle a quand elle dort bien, Miss Sullivan devient un escargot. Remarquant le smartphone de Chuck dépassant de la poche de son jean, un plan machiavélique se met en place dans sa tête. D’un geste agile elle s’empare du précieux, se recule et balance un coussin sur le torse du fils Hamilton.
— Chuck si tu ne te réveille pas, je vais ouvrir ton portable et effacer tes notes sur moi.
Bien sûr elle ne compte pas réellement le faire, elle a bien compris qu’il y a des choses importantes là-dedans, c’est juste pour le secouer un peu.
— En plus de ça, j’ai un truc super important à te donner, mais si tu ne bouges pas, je ne pourrais pas te le confier et ce serait dommage de gâcher cette chance.
Holly compte lui donner son numéro de téléphone, rien que ça, une façon pour elle de garder contact le temps de savoir quoi faire d’elle, de lui et du futur eux si tenté qu’elle ose franchir le pas. Ouais, c’est indéniable en tout cas, Chuck ne la laisse pas indifférente.
Invité
Jeu 3 Mar - 20:46
Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
« You asked me to dance and I said, dancing is a dangerous game. »
Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
Chuck avait toujours été du genre marmotte. Il aimait le confort que lui prodiguait le sommeil, la sensation que rien n’était plus si important que ça sitôt que ses songes se mettaient en route. Il y était bien, en sécurité, et avoir Holly dans ses bras en plus de tout ça était un bonus non négligeable. Dans le monde de Chuck, neuf heures du matin, c’était tôt. Beaucoup trop tôt. D’autant plus qu’ils avaient veillé tard hier soir. Là, tout de suite, il suggérait cinq minutes de sommeil en plus mais il pensait plutôt à deux heures de rab. Il était déjà retourné dans les bras de Morphée, sourire aux lèvres. Est-ce que cette nuit près de Holly était un rêve ? Si on lui laissait encore un peu de temps pour dormir, il pourrait élucider le mystère. Mais Holly ne l’entendait visiblement pas de son oreille. Chuck avait senti un léger frottement depuis la poche de son jeans mais ça n’avait aucunement éveiller ses soupçons, trop pris par le sommeil. C’était le coussin qui l’avait fait rouvrir les yeux à moitié. C’était quoi cette attaque dès le réveil ?! Chuck grommela. Pour sûr, cette nuit n’avait pas été un rêve. Peut-être que Holly était vraiment une psychopathe tout compte fait. Qui d’autre réveillait les gens comme ça ? Sa première mise en garde lui fit écarquiller grand les yeux. Ça y est, il était bel et bien réveillé. Et il comprenait tout juste ce qu’il venait de faire à mi-chemin entre le sommeil et la conscience. Génial. « Tu peux pas faire ça. J’en ai besoin. » qu’il avait déclaré sur un ton des plus sérieux. Non, Chuck ne rigolait pas. Maximiser ses chances avec Holly, ça passait par ce genre de détails. Alors, oui, il en avait besoin. Il était resté sur le canapé. Ses fonctions cognitives s’étaient définitivement mises en route mais pour ce qui était de ses fonctions physiques, il n’y était pas encore. La deuxième mise en garde de Holly lui fit cette fois l’effet d’un coup de fouet. Il s’était levé d’un bond du canapé, franchissant les quelques centimètres qui le séparait de Holly pour se planter pile devant elle. A quelques centimètres de son visage, il avait esquissé un sourire. « C’est quoi ce truc important ? » qu’il avait demandé, sa curiosité piquée à vif. « Si tu parles de cet échantillon de ton ADN, je crois que j’ai ce qu’il faut. » qu’il la taquina ensuite en désignant la trace de bave sur son t-shirt. S’il la taquinait d’abord, il espérait qu’il évitait de l’être à son tour. Il n’était pas spécialement fier de ce qui venait de se passer, comme il n’était pas vraiment fier de ne pas avoir su lutter contre le sommeil la veille. Il avait un peu dépassé les limites et il ne voulait pas que Holly s’imagine qu’il voulait profiter d’elle.
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Jeu 3 Mar - 21:52
Holly Sullivan
J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation.. Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari.
Minka Kelly
D’accord, ça lui avait brisé un peu le cœur de devoir réveiller Chuck, lui qui dormait si bien comme une petite marmotte. Mais d’un autre côté, il ne pouvait pas rester éternellement sur son canapé à dormir. C'est qu’elle a besoin de réfléchir à tout ça et c’est un peu compliqué quand le sujet principal de vos pensées est présent en chair et en os. Donc oui, elle lui avait pris son smartphone dont elle ne compte rien faire et elle lui avait également lancé un coussin pour qu’il lui témoigne un peu d'intérêt. Ce qui avait drôlement bien marché, vu qu’en deux temps trois mouvements, il avait ouvert les yeux et s'était tourné vers elle. Lui demandant de ne pas mettre à exécution ses menaces. Comme si. Mais jouant le jeu jusqu’au bout, la brunette sourit machiavéliquement, tout en agitant le portable comme lui l’avait fait pour elle la nuit dernière. La belle décoratrice d'intérieur en rajoute une couche, en piquant sa curiosité avec une phrase aguichante et pleine de mystère. Et une fois de plus, ça fonctionne, puisque le fils Hamilton bondit du canapé et vient se planter face à elle. Vraiment très près, au point qu’elle voit les moindres détails de son visage. Cependant, ce n’est pas le moment de se perdre dans ses beaux yeux bleus.
— Non, non, tu peux emporter cet échantillon ADN avec toi si tu veux.
Holly jette un coup d'œil à la tâche qui continue de persister d'exister. Soupirant, elle tend ensuite son smartphone à Chuck.
— Je ne comptais pas l’ouvrir et effacer ce que tu as noté tu sais, j’ai bien compris que c’est important, dit-elle en tapotant le bout du nez de Chuck avec son index. Quant au truc important.
Elle se penche sur une table d'appoint ou traîne un stylo et un bloc-notes et y note rapidement son numéro de portable, qu’elle colle sur le torse du jeune homme en riant. Juste sur la tâche pour la cacher.
— Mon numéro comme ça… Bah comme ça on pourra continuer de discuter, mais pour le moment j’ai besoin de me retrouver un peu seul pour penser à tout ça. Tu comprends ? Demande-t-elle en joignant ses mains.
Doucement, elle attrape le bras de Chuck l’entrainant vers l’entrée pour qu’il puisse remettre ses chaussures et sa veste.
— En tout cas, j’ai vraiment passé une super soirée en ta compagnie, Chuck. Ça m’a fait beaucoup de bien, bien plus que tu ne l’imagines même et je ne te remercierais jamais assez d’être venu me ramener mon carnet de croquis.
Holly hésite, sourit puis dépose un rapide baiser sur sa joue.
— Maintenant file !
Après un dernier coup d'œil, le jeune homme disparaît, laissant la brunette seule mais le cœur gonflé de joie, de bonne humeur, mais aussi d’espoir. Soupirant d’aise, Holly s’en va ranger un peu son salon, avant de prendre son carnet de croquis à la page ou se trouve le croquis de Chuck et y découvre non sans surprise quelques mots.
“Now you're out in the world, searchin' for your soul Scared not to be hip, scared to get old Chasing make-believe status, last time you felt free Was when none of that shit mattered 'cause you were with me”
La brunette esquisse un sourire, finalement le fils Hamilton est bien un poète, un bon poète même et qui sait ce qu’il cache d’autre, ça pique la curiosité de Holly. Se mordillant doucement la lèvre, la brunette sait que sa décision est déjà prise, oui, elle reverra Chuck avec grand plaisir.
Invité
Ven 4 Mar - 15:21
Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
« You asked me to dance and I said, dancing is a dangerous game. »
Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
Maintenant qu’il était bien réveillé, Chuck prenait la juste mesure de la situation. Dormir sur le canapé d’une femme qu’on connait à peine avec ladite femme dans les bras, ce n’était pas très sérieux. Et si ça le desservait ? D’autant plus qu’il ne s’était pas excusé une seule seconde. Il avait même fait le contraire, à savoir, essayer de la ramener dans les bras de Morphée avec lui. Pour le coup, le chantage au smartphone était vivifiant. Chuck était aux aguets, tous les sens en éveil. Sans qu’il n’ait besoin de plus se défendre, Holly lui avait rendu son portable. Parfait. Il avait donc encore toutes ses notes et il aurait tout le loisir d’en faire quelque chose de constructif plus tard. A condition qu’ils se revoient, bien sûr… Ils allaient se revoir, non ? Le doigt de la divorcée qui était venu tapoter le bout de son nez l’encouragea dans ce sens. Si elle avait été totalement écoeurée par ce moment, elle fuirait plutôt son contact, non ? Chuck détestait être perdu entre les deux, être forcé à lire entre les lignes. « Merci beaucoup. » qu’il rétorqua, autant pour l’échantillon d’ADN qu’il pouvait ramener chez lui que pour le téléphone qu’elle avait daigné lui rendre. De toute façon, il n’aurait pas hésité à le récupérer par la force et vu la situation gênante que ça avait provoqué la veille au soir, c’était sans doute mieux comme ça. Il l’avait suivi du regarda alors qu’elle griffonnait quelque chose sur un post-it… qu’elle colla sur son torse. Son numéro. Elle riait, Chuck pas du tout. Son visage s’était fendu d’un large sourire, son coeur battait un peu plus fort. Il avait son numéro, bordel ! Il avait l’impression d’avoir gagné à la loterie si bien qu’il remarqua à peine qu’il était aussi par la même occasion conduit jusqu’à la sortie. Il hocha rapidement la tête en remettant sa veste et ses chaussures. C’était expéditif comme réveil pour quelqu’un qui aime autant rêvasser mais, clairement, Holly n’était pas faite du même bois que lui. « Euh… » Et il était un peu chamboulé ce qui expliquait qu’il avait un peu de peine à mettre dans l’ordre ce qui se passait dans sa tête. « De rien. Je crois que tout le plaisir était pour moi. » Sur le seuil de la porte, il échangea un dernier regard avec la trentenaire. Il était dire quoi maintenant ? Au revoir ? Il ne savait pas vraiment comment s’y prendre et c’est finalement Holly qui mit le point final à ce moment en plantant un baiser sur sa joue. Voilà qui était… inattendu. Mais terriblement agréable aussi. Petit geste de la main et le jeune homme s’était éclipsé, se dirigeant vers la demeure Hamilton. Il avait croisé ses parents qu’ils avaient à peine salué malgré leurs sollicitations. A la place, il grimpa dans les escaliers pour s’isoler dans sa chambre. Une fois seul, il prit un moment pour assimiler tout ce qui venait de se passer. C’était… incroyable. Il attrapa son téléphone, prit en photo son t-shirt avec le fameux post-it dessus avant de l’envoyer au numéro que Holly lui avait communiqué. Ainsi, elle aussi, elle avait son numéro.
Invité
Ven 4 Mar - 16:52
Holly Sullivan
J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation.. Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari. Dans sa maison de vacances des Hamptons, elle fait la rencontre de Chuck dans une boite de nuit du coin et ce qu'on peux dire s'est qu'ils ont vite accrochés au point d'échanger un baiser. Mais malade à cause de l'alcool, Holly prends la fuite un peu gênée de ce qu'il s'est passé entre eux. Ils se retrouvent un peu par hasard dans la maison de Chuck, car surprise, Holly est la voisine de la famille du jeune homme et après une dispute à table, la brunette reçoit une invitation au mariage de son ex mari, mettant fin à la guerre froide avec le fils Hamilton. Un peu plus tard, Chuck vient lui rendre un carnet de croquis qu'elle avait oublié et chacun présente ses excuses à l'autre. Viens une douce soirée entre elle et lui, ou il est maintenant plus que clair qu'une idylle est en train de naitre.
"Certains sourires sont des promesses à venir..."
Minka Kelly
Quelques jours étaient passés depuis ce moment avec Chuck, sept pour être exact, parce que oui avait compté et est-ce que c’était quelque chose de mal ? Pas du tout. C’était même le signe selon elle que le jeune homme lui manquait et qu’elle avait hâte de le revoir. Ce qui est complètement fou dans cette histoire, c’est qu’au final elle ne le connaît pas plus que ça. A part qu’il aime les sushis, qu’il n’est pas trop fan de film d’horreur, qu’il apprécie la glace à la pistache, que c’est un poète malgré ce qu’il a laissé entendre, que la cacahuète ne le laisse pas indifférent et qu’il est mignon comme tout. Oui c’est un peu maigre, mais voilà, elle a bien accroché au jeune homme et comme dirais le meilleur ami de Holly, comme elle lui a parlé de ce qu’il s’est passé. Il n’y a pas de mal à tenter le coup, à se laisser porter et à voir comment les choses se passent. La vie ne s’arrête pas après un divorce et qui sait Chuck sera une belle aventure, voir plus selon ce que l’avenir leur réservera.
Entre temps ils avaient bien sûr tenté de se revoir, mais quand ce n’était pas elle qui avait un contretemps c’est lui qui avait un empêchement de dernière minute. Et comme ils n’ont pas encore trouver une date pour se revoir, la brunette avait donc commencé à faire quelques travaux chez elle. Toujours cette histoire de rafraîchir sa grande maison dans le but de la vendre. Se furent ses amies de la boîte de nuit qui la tirèrent de son chantier pour l'entraîner à une séance de yoga sur la plage. Une très bonne idée, Holly avait besoin de voir autre chose que des pots de peintures, ou de réfléchir à savoir comment optimiser et harmoniser telle ou telle pièce. En plus de ça, voilà un petit moment qu’elle voulait reprendre le yoga et cette séance sera parfaite pour s’y remettre. Après quelques potins et d’avoir appris que Kate se tape un des amis de Chuck, ce qui a légèrement fait blêmir le visage de la brunette. Les quatres amies se concentrent sur la séance et Holly est ravie de constater qu’elle n’a pas perdu la main et qu’elle est toujours aussi souple. Il faut croire que le yoga c’est comme le vélo ça ne s’oublie pas. Alors qu’elle est dans la posture du cobra, Kate vient vers elle en riant comme gamine et Miss Sullivan se demande bien ce qui la met dans cet état d’hilarité.
— Regarde qui nous matte un peu plus loin, glousse son amie en faisant un geste dans une direction.
Holly tourne donc la tête et découvre donc quatre jeunes hommes, les mêmes que la boîte de nuit, regarder la séance de Yoga comme si c’était le truc le plus sexy du monde. Et forcément dans le lot elle remarque Chuck et le cœur de la brunette bat un peu plus vite. Ah ! Oui elle est heureuse de le revoir, ça c’est sûr, mais elle aurait préféré que ce soit plus intime que ça, pas entourés de leurs amis.
— Ils n’ont vraiment rien d’autre à faire, soupire Holly jouant parfaitement à l’indifférente.
Et elle reprend sa position, se retenant comme elle peut de ne pas sourire bêtement de savoir que le fils Hamilton n’est pas si loin… D’un autre côté, c’est un peu embarrassant de savoir qu’il doit être en train de l’observer faire du Yoga. Est-ce qu’il a pris ça en note ? Elle lui posera la question quand ils seront ensemble. Pour l’heure, elle termine sa séance avec ses amies et commence à remballer ses affaires, quand les quatre jeunes hommes arrivent vers elle. Forcément vu que Kate se tape l’un d’eux, le contraire aurait été étonnant. Il n’empêche que Holly ne peut pas s’empêcher de jeter un coup d'œil à Chuck, avant de se redresser pour boire un peu d’eau.
— C’est vous Holly ? Lui demande le toy boy de Kate. On disait justement à Chuck qu’il devait être content de vous revoir après la pelle que vous vous êtes roulés en boite de nuit.
La brunette manque de s’égosiller avec l’eau qu’elle buvait, ne s’attendant pas à ce que l’autre lui sorte un truc pareil. Bon sang, à aucun moment, elle n’aurait pensé que quelqu’un les voyait au milieu de la foule. Merde !
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Dim 6 Mar - 18:26
Chuck Hamilton
J'ai 26 ans et je vis dans les Hamptons, USA. Dans la vie, je suis paumé et je m'en sors très bien grâce à papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
« You asked me to dance and I said, dancing is a dangerous game. »
Chuck Hamilton n’a jamais su quoi faire de sa vie. Il a tenté de faire des études, il les a abandonnées. Il a tenté d’avoir un boulot, il a démissionné. Il a fait un tour du monde, il est rentré à mi-parcours. Et il est de retour chez ses parents, tout penaud, les poches vides. Heureusement, les parents Hamilton sont patients avec lui. Faut dire qu’ils l’aiment beaucoup leur petit dernier et que c’est toujours un plaisir de l’avoir à la maison pour le traiter comme un petit garçon. C’est pas un mauvais bougre mais ce traitement de faveur l’agace. Il se sent privilégié sans jamais l’avoir mérité, il n’a jamais eu le sentiment de s’accomplir en tant qu’homme. Plutôt réservé, Chuck cache en réalité un vrai talent pour l’écriture. Il couche sur le papier régulièrement ce qu’il ressent sous forme de poèmes et même de nouvelles. S’il croyait en lui, il se lancerait dans un roman mais, le problème, c’est que Chuck n’a jamais cru en lui. Il ne se déplace presque jamais sans son appareil photo, qu’il utilise avec brio pour capturer des moments de la vie. Il est gâté dans la vie, Chuck, il le sait, mais il ne sait pas comment en profiter. Alors il brule tout par les deux bouts et ça lui vaut des grosses sessions de déprime qu’il exorcise en faisant la fête. De temps en temps, il lui arrive de se poser dans une relation amoureuse mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il est d’une douceur folle et d’une grande tendresse quand ce n’est pas gâché par son impulsivité.
Sept jours sans voir Holly, ça avait paru terriblement long. Combien de poèmes lui avait-elle inspiré pendant ce temps-là ? Combien de photos avait-il pris en espérant pouvoir lui montrer ? Elle revenait sans cesse dans ses pensées, quoi qu’il fasse. Ce qui était dingue, c’est qu’elle semblait avoir elle aussi envie de le revoir mais qu’ils n’avaient trouvé aucun moment en sept jours pour le faire. Chuck aspirait à un rendez-vous galant en bonnes et dues formes. Un restaurant, un dernier verre chez elle, bref… quelque chose de romantique. Plus romantique que ce qu’ils avaient fait jusque-là. Mais il devait prendre son mal en patience et il lui fallait s’occuper jusque-là. Quoi de mieux qu’une bande de copains pour se changer les idées ? Une virée à la plage, quelques cannettes de bière, la promesse d’un moment où il ne serait pas totalement obsédé par Holly… ça lui suffisait. Et c’était drôlement bien engagé. Ils riaient à gorge déployée comme des gosses en se racontant des conneries et, l’espace de cet instant, Chuck avait pu penser à autre chose qu’à Holly Sullivan. Enfin, ça, c’était avant que d’entendre ça : « C’est pas vrai, les gars ! Visez-moi ça ! » Tout sourire et bien loin de se douter de ce qu’il allait voir, Chuck tourna la tête pour voir de quoi son pote parlait. Et il ne fut pas déçu. Holly et sa clique de copines en plein yoga. Vraiment ? Ils avaient fait tous ces efforts pour se voir pour finalement que ça arrive… par hasard ?! Chuck accusa le coup. Déjà parce que cette tenue de yoga ne laissait plus deviner grand chose et, ensuite, parce qu’ils n’étaient pas seuls. Il était content de la revoir, c’est vrai. Vraiment très content. Mais avec ses potes ? Et les amies de Holly ? Non, ce n’était pas vraiment ce qu’il avait imaginé. « Eh les gars ! Y’a vos meufs ! » que s’était esclaffé un des quatre jeunes hommes en s’adressant à Chuck et celui qui avait une aventure avec Kate. Chuck secoua immédiatement la tête. « Ah non, non, non… Rien à voir. Je… Y’a rien du tout. » Ouais, rien du tout. Bien sûr. Il allait convaincre qui comme ça ? « Oh, arrête ! Regarde-les… On peut pas t’en vouloir, elles sont chaudes comme la braise ces quadras ! » Chuck se crispa sur son appareil photo qu’il avait emmené pour l’occasion, la plage offrant des paysages intéressants pour faire quelques clichés. Il ne s’agissait pas que d’attirance physique avec Holly mais ça, il ne pouvait décemment pas le dire à ses amis. Ils ne comprendraient pas. Un peu en retrait des réjouissances typiquement masculines, il avait quand même été spectateur de cette séance de yoga. Ils s’étaient motivés à les rejoindre quand elles eurent terminé et Chuck avait dégainé l’appareil pour saisir Holly sur le vif alors qu’elle portait sa bouteille à la bouche… et qu’elle manquait de s’étouffer avec. Pour seule réponse à la goujaterie de son pote, il lui avait décoché un coup de coude dans les côtés qui n’eut pour seul effet que de le faire partir dans un éclat de rire. Il s’était sensiblement calmé quand il avait remarqué que Chuck le fusillait du regard. « Mais je suis content, c’est vrai. » qu’il mesura en capturant son regard à elle, comme s’il cherchait à l’isoler du reste de la troupe.
Invité
Dim 6 Mar - 21:03
Holly Sullivan
J'ai 36 ans et je vis à dans les Hamptons pour le moment, Long Island, New-York. Dans la vie, je suis décoratrice d’intérieur et je m'en sors vraiment très bien, même si je suis en pause pour le moment. Sinon grâce à ma malchance je suis divorcée et je le vis très mal, je ne parvins pas à faire le deuil de vingt ans de relation.. Après son divorce, Holly décide d'aller se ressourcer dans les Hamptons afin de faire le point sur sa vie, mais aussi de tenter de faire le deuil de sa relation de presque vingt ans avec Paul. Celui qui est devenu il y a quelques mois son ex-mari. Dans sa maison de vacances des Hamptons, elle fait la rencontre de Chuck dans une boite de nuit du coin et ce qu'on peux dire s'est qu'ils ont vite accrochés au point d'échanger un baiser. Mais malade à cause de l'alcool, Holly prends la fuite un peu gênée de ce qu'il s'est passé entre eux. Ils se retrouvent un peu par hasard dans la maison de Chuck, car surprise, Holly est la voisine de la famille du jeune homme et après une dispute à table, la brunette reçoit une invitation au mariage de son ex mari, mettant fin à la guerre froide avec le fils Hamilton. Un peu plus tard, Chuck vient lui rendre un carnet de croquis qu'elle avait oublié et chacun présente ses excuses à l'autre. Viens une douce soirée entre elle et lui, ou il est maintenant plus que clair qu'une idylle est en train de naitre.
"Certains sourires sont des promesses à venir..."
Minka Kelly
Holly a déjà vécu beaucoup de situations embarrassantes, des choses dont elle se serait bien passé et dont elle repense parfois avec un peu de gêne. Pour autant, elle avait tout de même réussi à franchir l’obstacle et à poursuivre son petit chemin, sans trop s’en faire. Cependant, aujourd’hui est un peu différent, parce que si elle arrive à retomber sur ses pattes la plupart du temps, là elle ne sait pas trop comment gérer cette situation. Il faut dire qu’elle ne s’attendait pas à ce que le toyboy de Kate lui fasse remarquer, qu’il avait bien noté que Chuck et elle s’étaient embrassés en boite de nuit. Franchement, quel manque de tact et quel manque de sérieux, n’importe qui ce serait abstenu d’avoir de tels propos, ça reste du domaine du privé et le privé ne devrait pas être étalé en place public. Et encore moins devant les amies de la brunette, sûr qu’elle va en entendre parler pendant dix ans. Au point que la jolie décoratrice d’intérieur évite royalement leur regard, n’ayant pas envie de voir leur curiosité transparaître sur leur visage. En tout cas, elle remerciera le fils Hamilton plus tard d’avoir voulu lui venir en aide, avec son coup de coude et le regard qu’il a lancé à son ami après coup. Parce que c’était mal barré sinon. Cependant, la réponse de Chuck ne risque pas de calmer les ardeurs de ses amies, elles vont s’imaginer pleins de choses et lui tirer les vers du nez en temps voulu
— C’était une soirée sympa, répond Holly en s'arrachant aux yeux bleus de son coup de cœur. J’ai rien d’autre à ajouter. — Tu m’étonnes ! Glousse Kate.
La brunette lève les yeux au ciel et fort heureusement pour elle, Kate se retrouve bien trop accaparée par son aventure pour en rajouter une couche. La brunette espère avoir minimisé les choses et qu’ils vont juste penser qu’en effet ils ont passé une bonne soirée et point barre. Bientôt, le groupe décide que ce serait top d’aller manger un bout tous ensemble, il n’y a que Jane qui refuse, étant mariée draguer et se faire draguer par des jeunes, très peu pour elle. Laissant l'un des quatre mousquetaires complètement esseulé. Pauvre chou. Profitant du désordre ambiant, Holly envoie un sms à Chuck ; “Moi aussi je suis contente de te revoir <3”. Qu’il n’aille pas croire le contraire, ce serait terrible. Puis le groupe se met en route dans la joie et la bonne humeur. Légèrement en retrait, Miss Sullivan hésite entre rester par politesse et prendre la clé des champs, pour ne pas être à nouveau dans une situation embarrassante. C’est alors que Chuck arrive à sa hauteur et elle esquisse un sourire à son approche.
— Décidément, on a le chic pour se revoir par hasard, qu’elle lui dit non sans amusement.
Nouveau coup d'œil, vers l'avant, mais pas de danger immédiat.
— Je ne voulais pas paraître indifférente, tout à l’heure, qu’elle reprend en faisant référence au passage avec son crétin d’ami. C’est juste… Je n’aime pas étaler mon intimité ou en parler et je… J’aurais bien aimé que ce premier baiser reste entre nous tu vois.
Un peu comme un genre de trésor qu’on garde au fond de son cœur. Enfin, ce qui est fait est fait. Holly ralentit encore inconsciemment le pas, mettant de la distance avec les autres et profitant d’être entouré d’une foule assez dense, elle vient effleurer du bout des doigts l’index de Chuck. Un geste tout doux pour lui manifester sa joie d’être enfin avec lui, mais aussi l’affection qu’elle ressent pour lui.
— J'ai beaucoup pensé à toi ces derniers jours, confie t-elle un peu timidement. Et je crois même que tu m'as manqué...
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Rien n'est jamais trop tard, même pour l'amour ft. Monkeymama