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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 5 Avr - 15:35
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Seule la voix de Charles Bradley et le bruit de ses doigts s’appuyant sur les touches de son ordinateur venaient briser le silence ambiant du bureau d’angle du 22ème étage d’une des tours nord de Central Park. Parfois, le son d’une feuille se tournant s’ajouter au duo de nuisances presque apaisante du lieu. La porte fini par s’ouvrir, faisant lever les yeux de Maître David McArthur de son ordinateur pour fixer son interlocuteur. Pas de sourire, pas de grimace. Rien. La neutralité la plus absolue. Il laissa son assistant lui apporter son dossier sur le coin du bureau, puis se remit au travail jusqu’à l’heure du déjeuner. Seul moment où il bougea de son siège en cuir, se saisissant de son portable reposant non loin de lui et rien d’autre. Il quitta, ce que les autres associés appelaient « son antre », pour déjeuner. Il en informa sa secrétaire… ou plutôt assistante, d’un ton neutre « Donna, prenez mes appels, je déjeune en extérieur aujourd’hui » sans même lui adresser un regard ou un sourire. Le nez déjà plongé dans son portable, il vérifiait ses quelques mails avant de glisser le petit appareil dans la poche intérieure de son costume sur mesure, et s’arrêta net devant l’un des associés fondateurs « David » « Nigel ». Il se mit à sourire avec une certaine insolence alors qu’il rétorqua « Votre joue est encore douloureuse ? » tout en désignant son propre visage de l’index. Ce à quoi l’associé fondateur répondit « Pas autant que la descente que va faire votre carrière après ça ». David acquiesça lentement de la tête, repris son portable qui venait de sonner, et reprit sa marche sans quitter l’écran des yeux, en ajoutant « Si vous le dites » nonchalant. Il savait pertinemment que ça mettait hors de lui l’associé fondateur, mais il n’en avait rien à foutre.

David prit l’ascenseur en compagnie d’une des nouvelles collaboratrices du cabinet qui le déshabilla du regard, ce qui avait le don d’insupporter l’avocat qui, fixant les chiffres défiler au-dessus des portes, fit une rapide mise au point « La seule chose que vous parviendrez à avoir avec cette idée, Mademoiselle, c’est une MST. Vous devriez mettre autant de vigueur dans vos comptes-rendus que vous en mettez dans votre manière de me déshabillez du regard ». Puis les portes s’ouvrirent et il quitta l’ascenseur d’un pas assuré, et cela, jusqu’à quelques rues d’ici. Hors de question de déjeuner à proximité du cabinet. Il n’avait pas envie de rencontrer un client qui allait l’interpeller durant son repas. Comme s’il avait une tête à faire du bénévolat ?! Il entra donc dans un petit restaurant au coin d’une rue, prit place à table et balaya la carte des yeux pour finalement commander un « Steak à la cuisson saignante et pommes de terre sautée à la française, je vous prie » et lui confia la carte après seulement un bref regard. Son visage lui était familier… Il chercha dans sa mémoire, mais fut interpellé par une connaissance « David ! Qu’est-ce que tu fais ici ? ». Bon, peut-être que c’était plus qu’une vague connaissance. Qu’il le connaissait peut-être depuis quelques années maintenant, mais David aimait manger seul « Je déjeune, comme tu peux le voir ». Un sourire forcé et leva les yeux au ciel quand ce dernier prit place devant lui « La carte s’il vous plaît mademoiselle » « Non, pas besoin, il ne va pas rester » « Ne dit pas de bêtise David, voyons. Et puis on doit parler du poing que tu as mis dans la gueule de Nigel. Tu cherches à te faire virer ou quoi ?! ». Un soupir et David posa sa serviette sur la table et s’appuya contre le dossier de sa chaise, déjà agacé par le sujet de conversation « C’est mon père qui t’envoie, c’est ça ? ». Une grimace pour son interlocuteur qui valait mieux que des mots « Dis-lui que tout va bien. J’ai eu un moment d’égarement qui ne se réitéra pas » « Il n’a pas envie que tu traînes les petits cabinets et les affaires minables » « Oh ! Pourquoi ?! » demanda-t-il en s’appuyant sur le rebord de la table, un léger sourire sur les lèvres « Il craint pour sa réputation ?! Tu pourrais peut-être lui dire d’aller se faire foutre, qu’est-ce que tu en penses ?! » « David… » « La conversation est close. Le repas est arrivé. Tu peux repartir ». Il remercia la serveuse avant de lancer un regard noir à son convive qui se leva de table. Il s’apprêtait à ajouter quelque chose, mais David lui lança un nouveau regard qui lui fit comprendre qu’il valait mieux pour lui de partir, et déjeuna.  


Charly
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Charly
Mar 5 Avr - 15:45
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Elle était arrivée en retard… Enfin… techniquement elle était en avance à la base. Mais comme pratiquement tous les matins, elle avait investie les toilettes de la station service d’à côté. Les toilettes un peu louche et crade dans lequel il faut retenir sa respiration pour éviter de mourir. Ça devenait de plus en plus compliqué. Au début, elle s’en sortait pas si mal. Mais depuis quatre mois, c’était de pire en pire. Depuis qu’on lui avait réduit ses heures au restaurant, c’était la merde. Jusqu’à présent elle parvenait à payer un semblant de loyer dans une collocation craignos. Mais depuis sa baisse de salaire, si on pouvait appeler ça un salaire, c’était impossible. Donc ça faisait maintenant deux mois qu’elle dormait dans sa voiture, et surtout qu’elle devait six mois de loyers impayés. Du coup… Elle trouvait toute les combines possible pour parvenir à prendre une douche au moins une fois par semaine… Et tentait de garder la tête hors de l’eau, de se convaincre que ça allait passer, que la roue allait tourner, qu’elle allait trouver autre chose et s’en sortir… Mais le moral était bas… bas… bien trop bas. Elle en devenait impolie et rageuse.

Donc à la base elle était en avance, mais elle avait perdu un temps fou à tenter de débloquer la porte. Lorsqu’elle était enfin parvenu à sortie, Mackenzie avait couru jusqu’au resto et avait eut droit à un t’es en retard Mac… de la part du chef – enfin si on pouvait appeler ça chef – de la cuisine. Elle ne le supportait pas. Il occupait un poste qu’il ne savait pas gérer et surtout il était nul pour ça ! C’était à elle qu’on devait confier ce job ! Pas à lui ! Finalement, elle n’était qu’une vulgaire serveuse, pour la simple et bonne raison qu’elle avait une paire de seins et des jolis yeux ! « -ouais, ouais je sais merci ! » avait elle répliqué en essayant de retenir son envie de meurtre. Le genre de type qu’elle détestait de base. Heureusement Diana vint à son secours. Son secours à lui ! En prenant Mac par le bras pour l’entraîner couper des tartes. « -attends je me suis même pas lavé les mains ! » râla la belle brune. « -qu’est ce qu’on s’en fou ! Tu sais quand j’ai commencé, on se faisait pas chier avec toute cette hygiène » répondit sa collègue qui approchait la cinquantaine. Elles n’étaient pas amies. Mais elles s’entendaient bien. Et ça évitait à Mac de sombrer dans la déprime. Voir pire.

Elle se leva les mains, parce que pour elle la restauration c’était sacré, et que même si c’était un resto miteux, elle ne pouvait pas faire autrement. Puis elle enfila son uniforme et son tablier avant de prendre son service en salle. Le truc qu’elle détestait par dessus tout ! Elle aimait encore mieux être en caisse ou faire le ménage le soir. Elle fit de son mieux en apportant le menu pour ne pas prendre son air blasé : « -bonjour Monsieur merci d’avoir choisi de venir déjeuner chez Barny’s. Je serais votre serveuse durant votre repas, surtout n’hésitez pas. » oui bon c’était loupé, elle avait annoncé ça de façon très robotisée. Elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que se soit que le type avait déjà choisi et que son coeur venait de louper un battement. Cette voix… elle lui disait tellement quelque chose ! Mais elle ne pouvait pas le regarder sous le nez pour être certaine ! « -très… très bien... » bafouilla t elle avant de s’éloigner. Mais Mac se figea à quelques pas, lorsqu’elle entendit le prénom du type. David ! David McArthur ! Elle eut besoin de trois secondes en se tenant au comptoir. Cet espèce de fils de pute ! « -ba alors il a pas commandé le costume sur mesure ? » demanda Diana en ruminant son chewing-gum. « -ça va ma poulette t’es toute pâle ? » Mac eut bien du mal à reprendre contenance et tendit le bout de papier sur lequel elle avait griffonné la commande. « -si… si… si… je vais prendre l’air trois minutes... » Diana ne posa pas plus de question.

Une fois dehors, Mac posa le dos contre le mur, ainsi qu’un pieds, et leva le visage vers le ciel, cherchant de l’air. « -tiens... » souffla Zack en lui tendant une cigarette. Elle regarda le plongeur, puis la clope, à nouveau l’homme avec qui elle s’entendait bien pour enfin accepter. « -merci… tu sais... » « -ouais ouais je sais, et c’est pas grave. » oui, elle était incapable de lui rendre la moindre clope qu’il lui payait ! Zack lui par contre, c’était devenu un ami. Lui aurait bien aimé plus, mais avec une différence de taille de dix centimètres en sa défaveur et les emmerdes de Mac, elle lui avait gentiment fait comprendre qu’il pouvait oublier l’idée. « -qu’est ce qui se passe ? » lui demanda t il en tirant sur sa propre cigarette. « -le type… le type à la 10 c’est... » elle se mordit les lèvres avec rage : « -c’est… » elle n’avait jamais expliqué les détails de sa vie à personne. Et aucun d’eux n’était au courant qu’elle vivait dans sa voiture depuis quelques mois. Parfois elle venait demandé à Zack de passer la nuit chez lui, prétextant une soirée de ses collocs et un besoin de dormir. Ça lui permettait de prendre une vraie douche et de dormir au chaud aussi. « -un connard. Plus que ça même ! J’ai envie de cracher dans son plat ! De serrer mes… autour de son cou. » elle avait joint le geste à la parole pour que Zack comprenne bien le délire. « -on va peut être garder la première idée d’accord ? » ironisa son ami en posant ses deux mains sur ses épaules. « -ouais, crache dans son plat, ça te fera du bien ! Et ça t’évitera la prison aussi ! J’ai pas du tout envie de t’apporter des oranges quand tu seras là bas ! » comme souvent il lui permis de redescendre en pression. Une fois de retour, le chef lui passa un savon parce que le client attendait et que ça allait refroidir. « -oh ça va arrête un peu ! Ça c’est pas des pommes de terre à la française mon vieux ! Ça en est même très loin ! » elle récupéra l’assiette et prit sur elle pour avancer vers le client. « -votre plat. » à la tronche qu’il tirait elle allait avoir droit à un discours sur la ponctualité, le service et tout le reste ! Il ne l’avait même pas reconnu !



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Manhattan Redlish
Mar 5 Avr - 17:55
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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La visite de l’ami professionnel de son père n’avait réellement enjoué l’avocat qui avait mis rapidement fin à la conversation d’un regard. Non, il ne mangerait pas à sa table. S’il avait choisi ce restaurant en prenant le risque d’être contaminé à la salmonelle, c’était avant tout pour de la tranquillité, et non pour la saveur exceptionnelle des plats que l’on servait ici. L’arrivée de la serveuse fut une excuse toute choisi pour faire déguerpir son invité inopiné et il commença à « déguster » son déjeuner. Enfin, si l’on pouvait appeler ça ainsi. À la première bouchée, David grimaça et leva la main pour interpeller la serveuse dont le visage lui disait vaguement quelque chose, sans parvenir à mettre un nom dessus. Enfin, ça lui importait peu en réalité. Il désigna son plat du doigt « C’est froid en plus d’être à peine mangeable. Je comprends que je dois revoir mes prétentions à la baisse en venant dans ce genre… » Il regarda autour de lui, cherchant un adjectif pertinent pour désigner le lieu, et reporta son attention sur la serveuse « d’établissement » et grimaça légèrement à ce mot « Toutefois, j’aspirais à manger mieux que les rats qui dévorent vos poubelles dans la rue adjacente ». Il poussa l’assiette, se leva de table en jetant nonchalamment sa serviette sur la table, sorti un billet de 20$ tout en se justifiant « C’est pour votre sourire et votre accueil chaleureux » avant d’enfiler son manteau, de récupérer son portable et quitta le restaurant pour finalement opter pour un hot-dog auprès d’un vendeur ambulant au pied de l’immeuble du cabinet.

À son retour au cabinet, David s’arrêta à hauteur de son assistante qui était toujours tout sourire et qui devançait les demandes de son patron « Aucun appel en votre absence. Votre café est sur votre bureau. J’ai réduit votre dose de sucre comme vous me l’avez demandé » « Merci Donna » et s’apprêtait à rejoindre son bureau quand la jeune femme l’interpella « Ah oui ! J’allais oublier ! Nigel vous veut dans son bureau, et je le cite « C’est pour hier » ». Un soupir de la part de l’avocat qui délaissa donc son café pour rejoindre l’associé fondateur dans son bureau. Pas assez grand pour son égo. Il fit quelques pas jusqu’à lui et resta debout, les mains jointes devant lui « Vous vouliez me parler ? » « Exactement. J’ai une affaire pour vous » et l’homme imposant par sa corpulence, à défaut que ça soit par son charisme, fit glisser le dossier sur le rebord de son bureau. David fit les derniers pas qui le séparait du bureau, récupéra le dossier, et le referma aussitôt « Du pro Bono ? Je ne fais pas dans le bénévolat » « Si, à compter d’aujourd’hui. Hors de question de déléguer à qui que ce soit ». David esquissa un sourire faux, se retourna en soufflant un « Gros con » assez fort pour que le fondateur l’entende, mais l’ignora, reprenant ses activités avec un sourire narquois sur les lèvres. Quant à David, il retourna dans son bureau, jeta le dossier sur ce dernier avant de se laisser tomber dans le siège. Quelques minutes et se décida à prendre connaissance des faits : Loyers impayés. Six mois de retard.



Charly
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Mar 5 Avr - 21:22
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Elle avait simplement posé l’assiette devant ce connard. Pourtant elle aurait pu lui vider sur la tête ou encore faire croire qu’elle avait perdu l’équilibre et lui faire atterrir tout ça sur les genoux. Mais bon, l’assiette était presque froide alors elle n’aurait même pas eut la satisfaction de lui avoir brûler les parties ! Alors Mac avait simplement posé, rapidement certes, l’assiette sur la table et avait fait en sorte de se tirer au plus vite. Pas assez puisqu’il l’interpela. Chiotte ! « -oui... » souffla t elle avec un sourire totalement forcée qui prouvait à lui seul qu’il l’emmerdait. « -je suis au courant. C’est pas ma faute si vous avez décidé de venir manger ici. Vous avez qu’à voir avec le chef. » un haussement de sourcils presque provocateur alors qu’elle bougeait lentement en montant et descendant sur sa pointe des pieds. « -vous pourriez donner plus à ce compte là ! » marmonna la jeune femme qui se retenait vraiment de le ne pas lui mettre la tête dedans son plat. Le billet aurait aussi pu finir dans sa tronche, mais elle avait bien trop besoin d’argent pour s’en priver. Elle le regarda partir en serrant les poings, l’insultant tout ce qu’elle pouvait mentalement. Après un long soupire d’énervement, elle se pencha pour prendre l’assiette et constat qu’il avait fait tomber son porte feuille. Un regard à gauche, un autre à droite et elle le glissa bien vite dans la poche de son tablier.

La fin de journée fut longue. Très longue. Sans compter qu’elle s’était fait convoquée par le patron et qu’elle s’était retrouvée à supplier pour qu’il lui laisse son job. En sortant du bureau, elle se dégouttait elle même. Elle était vraiment tombée bien bas pour demandé pitié à ce gros con et pour vouloir à tous prix garder ce job merdique. Le souci ? C’était tout ce qu’elle avait ! Elle avait bien tenté de trouver autre chose mais dans le monde de l’hôtellerie et de la cuisine son nom était grillé ! Forcement on savait qui étaient les Foster ! Elle était dans la merde ! Vraiment ! Lorsqu’elle rejoignit sa voiture ce soir là, après avoir traînée tout ce qu’elle pouvait au resto pour éviter de se geler trop vite les miches, Mac regarda enfin ce que contenait le porte feuille. Permis. Oui, c’était bien lui. En même temps, elle n’avait pas besoin de cette confirmation. Et en réalité, ça n’était pas ça qu’elle cherchait. Oui, elle fut bien plus intéressée par la monnaie. Et il y en avait ! Prêt de 200 dollars en billets. Non qui se baladait avec ça ? Sans le moindre état d’âme elle les récupéra, tout comme elle nota le numéro de la carte bleue. Aller savoir pourquoi, elle prit également une des cartes de visite. Ensuite, elle se décida à faire ce qu’elle faisait assez souvent depuis quelques temps : aller boire un verre et trouver un mec avec qui passer la nuit. Non pas par envie mais par nécessité. Dormir au chaud, dans un lit, sous une couette, pouvoir prendre une douche, un petit déjeuner au matin. Non, elle ne la jouait jamais je m’éclipse sans rien dire. Elle profitait de tout. Pour survivre.
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Mar 5 Avr - 21:48
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Tout en se levant de sa chaise, se concentrant sur le billet qu’il sortait de son portefeuille, il rétorqua un « Vous êtes comme le plat qu’on m’a servi : Froide et sans saveur » et déposa l’argent sur la table en se justifiant, et se mit à sourire « C’est déjà beaucoup à mon goût » et quitta le restaurant sans se retourner, et sans se rendre compte qu’il avait fait glisser son portefeuille au sol au lieu de la poche de son costume. Il avait juste un seul souhait, trouver rapidement de quoi déjeuner sans prendre le risque de rester clouer au lit les cinq prochains jours pour une intoxication alimentaire. De surcroît, la serveuse était aussi ravie de travailler dans cet endroit que lui d’y venir déjeuner. C’était ce qui ne faisait qu’accentuer son idée que plus personne ne mettait du cœur à l’ouvrage lorsqu’il s’agissait de travailler. Peu importe, ce n’était pas sa vie. Après un hot-dog, David était retourné au travail pour finalement se retrouver à travailler sur une affaire pro-bono au sujet d’un retard de six mois de loyer. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ?! Son travail à lui, s’était de s’occuper des fusions-acquisitions, de statut, d’entreprises cotées en bourse, de fonds d’investissement, et non pas d’affaires dont pourraient s’occuper le premier collaborateur venu, un tant soit peu qu’il sache se servir de sa tête. Denrée rare, aussi, de nos jours. Après plus d’une heure à travailler sur ce dossier bénévole, il finit par le glisser dans le tiroir de son bureau pour se préoccuper d’affaires davantage plus reluisante, et cela, jusqu’à ce que la nuit ne tombe sur la ville. Ce fut le départ de Donna qui lui fit lever les yeux de son ordinateur « Bonne soirée David ». Un sourire et rétorqua « À vous aussi Donna », et remis le nez dans ses dossiers jusqu’à ce qu’il baille au corneille.

Un regard pour sa montre qui indiquait que vingt-heures était passé, et décida de fermer son ordinateur portable, de ranger les dossiers dans ses tiroirs, puis de quitter le bureau. En vérifiant qu’il avait tout en sa possession, David senti une vague de panique l’envahir alors qu’il ne parvenait plus à remettre la main sur son portefeuille. Il tapota chaque poche de son costume sur-mesure avant de se remémorer la dernière fois qu’il s’en était servi. Le marchand de hot-dog ?! Non, il avait payé avec un billet chiffonné qui trainait dans sa poche. Puis il se rappela ce restaurant miteux… Ça ne pouvait être que là. Puis posa ses mains sur son bureau en soupirant. Au vu de la clientèle et du personnel qui y travaillait, David avait soudainement un grand doute sur la possibilité de remettre la main sur son bien. Il finit tout de même par retourner dans le restaurant miteux et interpella l’autre serveuse « Excusez-moi, vous n’auriez pas retrouver un portefeuille ? » « Hum… Non ». David hocha lentement de la tête en regardant ladite serveuse qui mâchait vulgairement son chewing-gum. Il fit une légère grimace avant de rétorquer « Je vois... Merci pour votre coopération » et commença à tourner les talons avant de s’arrêter et de se retourner à nouveau vers la femme « Votre collègue. Vous savez où je peux la trouver ? » « Mac ?! Pourquoi ça ? Qu’est-ce que vous lui voulez ? ». Il était sûrement le seul type correcte de l’établissement, mais c’était envers lui qu’elle se montrait suspicieuse… David réfléchit à toute vitesse à une excuse valable et haussa les épaules « Je l’ai trouvé charmante et j’avais envie de la revoir ». Sornette. Ineptie. Tout ce qu’il voulait, c’était retrouver son portefeuille, et par miracle, son argent. Elle le regarda de la tête au pied, ce qui agaça l’avocat « Vous savez quoi ?! Laissez tomber » et reprit sa route, prenant son portable pour composer le numéro d’un ami lieutenant dans la police de New York « Brett ? Oui, c’est David. J’aurais besoin d’un coup de main. J’ai perdu mon portefeuille et je soupçonne une employée du restaurant de me l’avoir volé quand je partais. Hum… Non, je n’ai pas son nom. Enfin si, un surnom… Oui. Mac. J’ai le nom de l’établissement si tu veux aussi… Chez Barny’s… Rappelle-moi lorsque tu l’auras retrouvé. Oui, je te revaudrais ce petit service » et raccrocha non sans un sourire qui disparu tout aussi vite. Il espérait sincèrement que la serveuse n’ait pas son portefeuille en sa possession. Parce qu’elle semblait avoir une existence dérisoire, sans le moindre intérêt, et qu’elle n’avait sûrement pas besoin d’un avocat dans ses pattes.

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Charly
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." 132d7fbcbbefe7499ca26e9b1e824f7087734aaa
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Assise au bar, Mac faisait tourner sa bière entre ses doigts. Elle ne cessait de penser à ce connard revenu du passé, croisé au hasard aujourd’hui et qui ne l’avait même pas reconnu. Comme un fantôme il hantait son esprit. Impossible de faire descendre la colère qu’elle éprouvait. Surtout envers elle même de n’avoir rien sur lui répondre ou su faire en face de lui. Elle vida le fond de sa bière et en demanda une autre lorsque son portable vibra dans sa poche. Diana ? Qu’est ce qu’elle lui voulait ? Mac décrocha et fronça les sourcils. Il était revenu. Et visiblement il cherchait son porte feuille. « -ok… ouais… merci d’avoir appelé. » répondit la jolie brune avant de rire : « -non, ça va ne t’en fais pas, tout va bien. Mais c’est gentil de t’inquiéter. » puis elle raccrocha après lui avoir souhaité une bonne fin de soirée. Et merde ! Elle faisait quoi maintenant ? Elle cligna des yeux en réalisant que le type qui venait de s’asseoir à côté d’elle lui avait adressé la parole. Elle lui adressa un signe du menton tout en avalant sa gorgée avec lenteur. Dommage… mais si elle ne voulait pas se retrouver encore plus dans la merde, elle devait agir.

Au volant de sa voiture, elle hésita encore quelques minutes. Qu’est ce qu’elle foutait là bordel ?! Le poste de police… Et elle allait faire quoi ? Dire quoi ? Qu’elle avait trouvé le porte feuille par terre ? Et qu’en gentille petite fille de bonne famille, elle le rapportait histoire qu’il retrouve son proprio. Oui, elle aurait pu aller lui donner en main propre. Mais se retrouver à nouveau en face de lui… La langue coincée entre les dents, elle médita sur la marche à suivre, avant de démarrer le moteur. Elle allait le regretter.

Même démarche en bas du superbe immeuble où vivait McArthur. Putain il s’en faisait pas le con ! Les beaux quartiers. Rien que sa voiture faisait tâche dans le décor. Mac descendit de sa voiture et claqua la portière. Rah mais merde qu’est ce qu’elle foutait là ! Elle jouait la sécurité. Même si elle allait aussi devoir mentir et ça de façon royale. Mais c’était dans ses cordes. Alors elle inspira avant de se rendre à la porte du hall d’entrer les deux mains dans les poches de sa veste. Elle entra. Bordel il y avait même un mec qui passait la nuit ici pour filtrer les entrer ! Comme quoi, être un connard ça permettait de réussir. « -bonsoir… je viens… je viens voir Monsieur McArthur. C’est pour quoi ? Ah heu... » elle la jouait toujours détachée quand elle devait mentir. « -on avait rendez vous dans la journée et j’ai eu un empêchement. Il m’a dit de passer. » en voyant le type prendre le téléphone elle ajouta : « -non mais le déranger pas, je vais monter. » elle jeta un coup d’oeil au registre et ajouta : « -3ème étages. Parfait ! Bonne soirée mon brave ! » mon brave ?! Mac grimaça en ayant tourné le dos. N’importe quoi !

Un petit signe de main au type alors que les portes de l’ascenseur se fermait sur elle, accompagné d’un sourire charmant mais quelque peu crispé. « -tu le déposes devant la porte et tu tires. » elle se regarda dans le sublime miroir et bloqua sur son reflet. « -oui mais il sais où tu bosses… peut être que finalement il t’a reconnu ? Tu peux pas finir en prison. Ça serait trop con. » alors lorsqu’elle arriva devant la porte, elle prit son courage à deux mains et frappa, les deux mains toujours dans les poches, tirant sur sa veste pour atteindre la porte. « -bonsoir... » commença t elle lorsqu’il ouvrit la porte. « -on s’est… le resto… à midi… on m’a rapporté votre porte feuille. Et je me suis dis que vous voudriez le récupérer. Alors heu… alors voilà... » elle lui tendit l’objet et ajouta : « -bonne soirée. » et elle tourna les talons pour se tirer au plus vite. Rah non de dieu que ça lui coûtait d’être ici ! A nouveau elle se dit qu’elle était tombée bien bas !
Manhattan Redlish
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." 33b2
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Depuis sa sortie de l’université, et en se retrouvant confronter au monde du droit, et davantage à celui de New York, David avait rapidement compris qu’il était nécessaire de s’imposer, mais surtout, de se consolider un réseau fiable. Ainsi, dès ses débuts en tant que substitut du procureur, ce dernier s’était lié à certains policiers de la ville, à qui il avait répondu quelques services en poursuivant sur des peines plus longes ou plus courtes qu’initialement prévu. Une sorte de prête pour un rendu. Avec le temps, certains étaient devenus presque des amis. Enfin des amis professionnels comme il se plaisait à dire. Le genre d’hommes et de femmes à qui il serait chaleureusement la main lorsqu’ils se rencontraient au tribunal, à qui il demandait des nouvelles de la famille, sans pour autant les rencontrer un jour. Ces derniers n’iraient jamais boire un verre avec lui, sauf pour parler affaire, et inversement. Des amis professionnels. Brett en faisait parti depuis ses débuts au bureau du Procureur, et leur relation s’était poursuivie lorsqu’il avait rejoint le prestigieux cabinet dans lequel il exerçait aujourd’hui. Certains auraient pu juger son manque d’humanité en le voyant l’appeler pour le vol d’un portefeuille, alors qu’il n’était sûr de rien. Mais l’humanité, David n’en avait plus depuis bien longtemps maintenant. Ainsi, ce fut sans aucun état d’âme qu’il l’avait appelé pour signaler la dénommée Mac.

À la suite de cela, David était rentré dans son appartement en plein centre des quartiers chics de Manhattan. Un immeuble relativement simple, qui ne dépassait pas les cinq étages, ce qui était devenue une denrée rare dans cette ville où tout prenait des proportions énormes. Il s’était faufilé sous la douche avant de troquer son costume pour un bas de jogging et un débardeur. Il se séchait les cheveux avec sa serviette quand il entendit frapper à la porte. Pieds nus, et continuant de s’essuyer, David ouvrit la porte d’entrée après un bref regard dans le judas. Il la regarda fixement, puis se mit à sourire en coin devant les paroles de la serveuse « Vous avez reçu un appel de votre collègue, non ? » et récupéra le portefeuille, jetant un regard dedans « J’espère que les verres ont été bons à 200$ » et ajouta avant même qu’elle ne réplique « Je suis avocat, j’ai appris à mentir bien avant vous ». Il se pencha à l’intérieur de son appartement pour déposer le portefeuille sur le meuble de l’entrée, puis reporta son attention sur la serveuse « Mac ?! Comment vous avez fait pour passer devant Fabien ? » tout en posant son épaule contre l’encadrement de sa porte d’entrée, les bras croisés contre son torse « Vous remercierez l’inconnu pour me l’avoir ramené » rétorqua-t-il avec un petit sourire en coin qui signifiait qu’il n’était pas dupe. Il referma ensuite la porte, jetant un nouveau coup d’œil pour voir si toutes ses cartes et son permis s’y trouvaient encore, puis se saisit de son portable et rappela Brett afin d’annuler la petite chasse à l’homme… à la femme qu’il avait demandé quelques heures plus tôt.

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Mer 6 Avr - 12:37
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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En frappant à la porte, Mac se demandait encore pourquoi est ce qu’elle faisait ça ! Après tout, elle pouvait très bien jeter le porte feuille quelque part ! Le brûler aussi ! C’était une solution comme une autre ! Alors pourquoi est ce qu’elle était venue jusqu’ici pour le rapporter ! Parce qu’elle était trop conne ? Trop gentille ? Parce qu’elle savait ce dont ce mec était capable et qu’il lui avait déjà bien assez pourri la vie comme ça ? Les hasards, c’était pas son truc. S’il avait recroisé son chemin aujourd’hui, c’était qu’il y avait une bonne raison. Alors autant prendre les devant des emmerdes et les régler tout de suite.

Un léger rire comme elle le faisait toujours pour détendre l’atmosphère et elle répondit : « -ouais elle m’a appelé. J’avais prévu de vous le rapporter demain, mais je me suis dis, que c’était plus sur pour moi de le faire maintenant. » sous entendant qu’elle se doutait qu’il avait appelé les flics ou en tout cas fait un signalement. Diana lui avait rapporté l’histoire en entier. Et c’était claire qu’elle ne lui avait pas tapé dans l’oeil. Elle doutait même qu’il soit capable d’éprouver du désir. Donc vouloir la revoir… Non, c’était du mytho. Conclusion, il allait la foutre dans la merde. Jouant son petit rôle en voyant pourtant qu’il avait bien compris, Mac répondit : « -ah merde vous aviez du cash ? J’étais occupée quand on me l’a rapporté du coup j’ai pas regarder tout de suite. J’ai seulement vu votre nom et adresse sur votre permis et du coup... » un nouveau petit rire : « -me voilà ! » tada ! Rah merde ! Tire toi ! La précision qu’il donna sur son job lui fit baisser les yeux, les mains jointes en pyramide. « -ouais… ouais... je suis au courant. Je sais qui vous êtes. » pas besoin de préciser.

Elle décida qu’il était temps pour elle de dégager et après un bonne soirée rapide, elle visa le font du couloir. Elle grimaça, sa langue se plaçant entre ses dents du fond lorsqu’il l’appela par son surnom. Il n’avait donc aucune idée de qui elle était. C’était dingue ! Mais en même temps pas tant que ça. Elle n’avait pas été grand-chose, une vulgaire punaise peut être, rien de plus. Mais le procès qui avait fait décoller sa carrière. Un regard sans se retourner totalement et elle répondit : « -grâce à mon sourire chaleureux. » lui en adressant un forcé avant de quitter les yeux sans répondre quoi que se soit d’autre.

Une fois dans sa voiture, elle se passa les deux mains ans les cheveux, expirant avec bruit. « -bordel de merde Mac ! » c’était une habitude chez elle, elle se parlait, s’engueulait aussi assez souvent. Ça lui permettait de mettre les choses au clair. La jolie brune tourna la clé mais la voiture ne semblait pas décidé à démarrer. « -démarre… aller démarre. » pria t elle en tournant à nouveau la clé. Elle essaya à nouveau sans résultat. « -chier ! » jura t elle en donna un coup dans le volant. Elle prit son téléphone et appela Zack. « -ouais c’est moi… j’ai un petit souci de voiture, tu peux venir me chercher ? » heureusement il accepta. Quinze minutes plus tard, il était là et alors qu’ils montaient dans sa voiture il lui dit : « -t’es au courant que tu es pas garé sur une place de parking ? » « -oui ba tu veux que je fasse quoi ? Elle veut pas démarrer ! » « -hé calme ! On reviendra la chercher demain. » « -ouais… c’est pas comme si quelqu’un allait vouloir me la tirer en même temps ! » ironisa Mac avec son petit ton d’humour qui dédramatisait tout, histoire d’éviter que tout ne fasse une montagne dans son esprit. Elle avait pourtant embarqué avec elle tout ce qu’elle possédait de plus précieux. Et lorsqu’elle s’installa sur le canapé de Zack pour dormir, après avoir prit une douche et mangée, elle pria pour que la fourrière ne passe pas par là et lui embraque sa voiture.
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Mer 6 Avr - 13:30
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Apparemment, il existait une solidarité entre serveuses, ou voleuses, selon le point de vue. Pour David, il ne faisait aucun doute que la jeune femme devant lui avait gardé soigneusement son portefeuille avec elle. Un sourire tout en hochant de la tête « Vous vous êtes surtout dit que ça serait plus agréable de dormir autre part que dans une cellule, non ?! » parce que connaissant Brett, il aurait mis la serveuse au trou le temps d’une nuit afin de lui faire passer l’envie de réitérer son petit chapardage. Quand il évoqua les quelques billets qui avait soudainement disparu, il pencha légèrement la tête en la fixant, peu convaincue de sa réponse et de ce mystérieux inconnu qui lui aurait volé son bien « Payez-vous au moins un vrai repas avec cet argent. Ça serait dommage qu’il passe dans l’alcool ». Puis, il l’informa qu’en tant qu’avocat, il avait appris à mentir bien avant elle, de toute manière. Il fronça légèrement les sourcils, suspicieux de sa réponse « Vous avez vu ma carte ? » tout en tournant la tête vers son portefeuille posé dans l’entrée. Il la laissa ensuite s’éloigner quelques instants avant de s’interroger sur comment elle était parvenue à passer devant Fabien sans qu’il ne l’arrête dans son élan. Un petit sourire amusé à sa réponse et répondit un « Bonne soirée », puis retourna chez lui pour appeler Brett. Il travailla encore quelques heures, et cela, jusqu’à tard dans la nuit, puis finit par rejoindre les bras de Morphée.

Le lendemain matin, lorsqu’il quitta son immeuble, il resta interdit devant l’épave qui se retrouvait garée devant. Il opéra donc un demi-tour, retournant dans le hall de son immeuble et fit signe, silencieusement, à Fabien de bien vouloir venir le rejoindre dehors. Il désigna le véhicule d’un signe de main « Pouvez-vous me dire à qui appartient cette épave garée devant l’immeuble ? » « Oui Monsieur McArthur. Elle appartient à votre rendez-vous d’hier soir » « Mon rendez-vous ? » « Oui, la jeune femme brune ». David acquiesça lentement de la tête, puis redressa le col de son manteau en voyant sa voiture personnelle arriver devant lui « Faites appeler la fourrière » « Vous êtes sûr Monsieur ? » « Oui, certain même ». De toute manière, c’était lui qui allait lui payer l’amende avec les 200$ qu’elle lui avait pris dans son portefeuille la veille. Il se rendit ensuite à son travail où le propriétaire de son affaire pro-bono l’attendait patiemment. Ils parlèrent de l’affaire, puis le nom l’interpella. La locataire était Mackenzie Foster… Donc, tout en écoutant le plaignant d’une oreille distraite, il effectua quelques recherches sur son ordinateur. L’affaire Foster. Un complexe hôtelier qui avait fait faillite à l’issue d’un grand procès médiatique. C’était un concurrent qui l’avait poursuivi, et au fur et à mesure qu’il avait gratté, il s’était rendu compte que l’affaire était plus délicate que ce qu’elle pouvait paraître. Mackenzie Foster était leur fille. Apparemment, cette dernière rencontrait quelques difficultés à lier les deux bouts pour ne pas parvenir à payer son loyer depuis six mois. Enfin peu importe, ce dossier l’emmerdait au plus haut point de toute manière. Il se leva alors de son siège, lui glissa une carte dans la main, tout en le reconduisant poliment jusqu’à la porte de son bureau « En sortant d’ici, appelé mon confrère. C’est un spécialiste en matière de recouvrement » « Mais… » « Faites-moi confiance Monsieur Wilkinson. Vous serez bien mieux représenté par ce dernier ». Il laissa le propriétaire s’éloigner avant de pousser un soupir et d’échanger un regard avec Donna « Quoi ?! » « Oh rien ! » « Donna » « Je me disais juste que vous allez passer un mauvais quart d’heure lorsque Nigel l’apprendra » « Est-ce que j’ai l’air de m’en soucier ? » « Non, pas vraiment ». David se mit à sourire tout en écartant les bras pour confirmer ce qu’il venait de rire et retourna à ses affaires.


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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Elle avait plissé les yeux comme si elle cherchait à comprendre ce qu’il voulait dire, avant de hausser les épaules. Clairement pour elle, il y avait bien pire qu’une cellule. Au moins elle aurait un lit, une couverture et même du chauffage ! Ce qui était exclus dans sa voiture. Pour la réflexion suivante, elle coinça bien fort sa langue entre ses dents, avant de lâcher à nouveau ce petit rire, qui montrait bien qu’elle avait comprit ce qu’il sous entendait. « -pensez ce que vous voulez. Je vous emmerde. » oui ba jusqu’à présent elle était restée polie donc bon… il y avait quand même des limites. Il la traitait très clairement d’ivrogne. Ou en tout cas de pauvre fille désespérée. Et elle n’aimait pas ça. Tout comme elle ne l’aimait pas lui. « -ouais, c’est ça votre carte. » répliqua la jeune femme avant de tirer sa révérence, hallucinant qu’il ne l’ai pas reconnu, suffoquant de colère. Mais quel connard. Et maintenant elle avait une vision horrible de lui en jogging débardeur à l’esprit !

Sa voiture décida de lui pourrir la fin de soirée, comme si elle n’était pas déjà assez merdique comme ça ! Heureusement Zack vint à son secours et lui évita de passer la nuit dans la rue. Il lui avait demandé plusieurs fois dans la soirée si ça allait. Elle l’avait rembarré on disant que oui, que c’était simplement une journée de merde. Alors qu’il lui offrait un café au petit matin, il lui demanda ce qu’elle foutait dans ce beau quartier. Mac avait grimacé. « -tu veux vraiment... » elle avala une gorgée de café en se levant du canapé : « -me prendre la tête direct ? » oui, elle avait une drôle de façon de traiter ses amis… Enfin, elle savait s’excuser quand il le fallait. Elle soupira avant de finir par expliqué à Zack le porte feuille et le type en question. A la question : il t’a fait quoi exactement ? Elle ne répondit pas, préférant récupérer sa veste et filer récupérer sa voiture au plus vite. Elle prit les transports en commun comme ne paya pas, et elle ouvrit la bouche aussi grand que les yeux lorsqu’elle vit le camion de la fourrière en train d’embarquer sa voiture. « -non ! Faites pas ça ! Vous pouvez pas !!! » cria la serveuse en courant vers le type qui à la base ne faisait que son job. « -non s’il vous plais, écoutez moi... » mais il ne voulait rien savoir. Même les yeux doux ça n’avait pas marché. Les bras ballants, elle regarda sa voiture, non sa vie entière s’éloigner au loin.

Elle jura forcement tout ce qu’elle pu avant de se tourner vers l’immeuble. L’espèce de fils de pute ! Mac serra les dents et débarqua en rage devant le dénommé Fabien. « -où est il ? » demanda t elle avec un ton qui ne laissait pas de place à l’imagination de son état émotionnel. « -madame, je vous pris de sortir. » lui répondit il. Elle colla le bout de sa langue à son palais, et le regarda sans ciller. Ok… il voulait la guerre. Aucun souci. Jouée les connes elle savait faire. Deux heures plus tard elle avait récupéré sa voiture et surtout elle avait fait une tonne d’achat qui ne servait à rien avec la carte de crédit de l’avocat. Il allait recevoir un paquet de colis le premier jour et puis quelques merdes un jour sur deux. Mac avait également fait envoyé un escort boy à son cabinet, riant d'avance de son coup. Ouais c'était petit mais ça la faisait rire. Quand on avait plus rien, on savait se contenter de peu. Sa voiture c’était sa vie, hors de question de s’en prendre à elle.
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