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Sebi210
Mer 15 Mar - 12:16
Valil Luggia
J'ai 24 ans et je vis à Evelin. Dans la vie, je suis capitaine de la garde du roi Mareck et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire,le travail ne me laissant pas le temps pour ces âneries. Grand et au corps athlétique Valil est une machine de combat entraîné depuis son plus jeune âge a la carrière des armes. Portant toujours sa cuirasse d'acier il est armé de sa lourde épée et ne s'en sépare jamais. Loyal et courageux sont les deux mots le décrivant le mieux. Si une mission lui est confiée il est prêt a l'accomplir jusqu'au bout,jusque dans la mort. Et ses nombreuses cicatrices peuvent le prouver.
La princesse ? Disparue ?!
Quel affolement ce fut alors. Valil avait fouillé de fond en comble la petite auberge. Les troupes en renforts avaient quadrillé les forêts avoisinantes. Rien n'y avait fait.
Icham de son côté, ne s'était pas privé pour critiquer avec véhémence l'inutilité de l'armée royale d'Envel. Les deux hommes avaient manqués de peu d'en venir aux mains, et seule la pensée qu'il fallait se hâter de retrouver la princesse les en avaient empêchés.
Puis les jours s'étaient écoulés, emplis d'une angoisse chaque jour plus lourde, plus forte, plus violente qui retournait entièrement le preux chevalier.
Dans son coeur, le chevalier se sentait coupable, coupable de n'avoir su mener sa mission a bien...Et au fond un autre sentiment émergeait, il le sentait bien, bien qu'il ne pouvait s'admettre à le reconnaître...
Cependant, ce fut au bout de 4 jours qu'un miracle comme il en existe peu, une sorte d'aide du destin, une piste inattendue, s'offra aux deux hommes qui désormais dirigeaient les recherches.
Des temoins en effet avait vu la jeune demoiselle emmenée par un hommes vêtus "à la façon d'ici".
La description de la jeune femme ne laissait aucun doute. Elle ne pouvait évidemment que difficilement passer inaperçue, avec son origine étrangère et ses manières noble commune a toutes les cours.
De fil en aiguille la piste remontait à un seigneur local. Sire Kendruc De Balh, et à son château.
Ce seigneur était un proche conseiller du Roi, et Valil, au vu du complot ne doutait pas qu'il puisse en faire parti.
Valil et Icham, main dans la main, appuyés de quelques hommes originaires des deux groupes se rendirent sur place.
Le roi avait donné son accord total sur la façon de traiter sire Kendruc si il s'avérait coupable. Maintenant c'était à eux d'agir.
Ils devaient entrer au château, et interroger le suspect.
Tandis que le petit groupe s'avançait vers le chateau Valil prit la parole à l'attention d'Icham. Ces jours de recherche avaient forgés entre ces deux hommes une sorte de respect tacite, une connivence de guerrier a guerrier, d'homme d'honneur a homme d'honneur. Ils étaient en quelques sortes frères d'armes, dans cette recherche de la princesse de l'un et future reine de l'autre.
-Bon Icham, laissez moi faire ! Pas de vagues surtout. On résume le plan, on demande une entrevue avec le sire Kendruc, je m'occupe de l'interrogatoire. Si il est bien vrai que la princesse est retenue ici on devrait vite s'en rendre compte.
Icham acquiesça du chef, comme pour signifier qu'il était d'accord. Bien que Valil ignorait si ce dernier allait réellement suivre le plan à la lettre.
Le groupe s'avança jusqu'à la grande porte de bois, renforcée d'une herse. Les hommes se tenant à la porte, gardes du château, leurs firent signe.
-Holà, qui va là ? Qui êtes vous et que faîtes vous là ?
-Je suis le Capitaine Valil, de la Garde Royale. Je viens demander une entrevue avec sire Kendruc.
Le garde de la porte fronça un sourcil.
- Une entrevue hein ? Et qui est cet étranger ? Il n'est pas d'ici !
- Il est avec moi...Je vous propose de ne pas abuser de ma patience, à moins que vous préfériez que je revienne avec sa Majesté le Roi ?
Les deux gardes se firent quelques signes, discutèrent à voix basses entre eux. Puis l'un d'eux ouvrit la grande porte et partit prévenir le seigneur du lieu. Le second s'adressa à eux.
- Pas la peine de s'énerver mon seigneur. Très bien entrez. Mon camarade est partis prévenir le sire de votre arrivée.
Le groupe s'engouffra à l'intérieur. Descendant de cheval, des palefreniers vinrent s'occuper des chevaux tandis qu'un homme, qui était le chambellan conduisit Valil et Icham à l'intérieur...
Sire Kendruc est prêt à vous recevoir !
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Asma
Mar 28 Mar - 10:21
Sauraï
J'ai 19 ans et je suis en train de quitter ma terre natale pour un nouveau monde. Dans la vie, je suis princesse et je m'en sors très bien. Sinon, je suis tout fraîchement fiancée et je n'aspire qu'à enfin rencontrer mon promis.J'ai quitté mon royaume pour rejoindre celui de mon époux, que je ne connais pas encore. Deux sabres courts à la lame damassée et incurvée, dotés de gardes gravées, en corne de rhinocéros et relevées d’ornements en or, m'accompagnent toujours. Pour les porter, une ceinture de cuir, sur laquelle repose un double fourreau en cuir et soie au niveau de mes reins. Une malle scellée remplie de fioles et bocaux aux contenus divers, dont moi seule ait le secret du mécanisme d’ouverture, fait aussi partie de mes bagages. En savoir plus.
Il fallait s’y résoudre. Les jours s’écoulaient mais il ne se passait toujours rien. La jeune femme n’avait pas perdu espoir, mais plus elle longtemps elle restait en cet endroit, plus la perspective de sa libération lui semblait lointaine. La brune aux cheveux bouclés soupira.
La prison de Sauraï n’avait pas de barreaux mais n’en restait pas moins une prison. Aux murs, des dizaines et des dizaines de tableaux suspendus affichaient des portraits de personnes qu'elle ne connaissaient pas. Ils semblaient scruter ses moindres faits et gestes. Littéralement. Elle était convaincue d'avoir les yeux de plusieurs d'entre eux bouger pour la suivre du regard.
Par la fenêtre de sa chambre, la jeune femme contemplait le néant. Ou l’infini, plus exactement. Une supernova illuminait la voûte céleste. Des étoiles entraient en collision. Au loin, un trou noir vorace aspirait toute la matière et la lumière alentours vers son horizon des évènements. Sans le savoir, regardant se déplacer ces points et ces taches de lumière et d’obscurité, c’était l’univers qu’elle observait. Sans comprendre de quoi il en retournait exactement, Sauraï avait l’intuition qu'il ne s'agissait pas d'une simple illusion d'optique. Sa chambre - sa prison, plutôt - était dans une sorte d’autre royaume. Impossible de s’échapper par la fenêtre Si elle toquait à la porte, elle savait qu’on ne l’entendrait pas. Elle avait essayé, au début de sa captivité. Elle s’était épuisée en vain.
Régulièrement, soubrettes accompagnées de gardes armés venaient lui apporter des repas, des habits, de l’eau tiède pour sa toilette. Le soir, elle était conviée à dîner par son hôte qui, si l'on exceptait le fait qu'il la séquestrait, aurait pu s’avérer être un parfait gentilhomme. Une camériste l'aidait alors à s'habiller, mais n'échangeait jamais un mot ni lui accordait un regard. Son hôte faisait même l'effort de la faire vêtir richement, à la mode de Zeyn Ed-dîn. Une façon subtile de lui faire comprendre qu'il s'était renseigné sur son compte et qu'il avait le bras long.
Chaque fois que la clé était mise dans la porte, un étrange halo lumineux semblait l'englober toute entière. En franchissant le seuil, elle rejoignait une étrange salle octogonale. Sur chacun des huit pans de mur trônait une porte bien particulière. Elles étaient toutes différentes les unes des autres, et richement ornées. Elle s’engouffrait à la suite des gardes à travers l'une de ces portes, toujours la même. La jeune femme ignorait ce qui se passait derrière les autres portes. Si elle avait espoir de s'enfuir, ce ne serait pas par la chambre. La salle octogonale, par contre... sous réserve que l'une des portes s'ouvre.
Lors du dîner, la jeune femme fit bonne figure. Vêtue d'un caftan en organza de soie champagne brodé et incrusté de cristaux et de péridots sur un pantalon assorti, elle se tenait droite et avait le port de tête altier d'une figure de proue d'un navire dans la tempête. Comme on le lui avait appris, elle fit gracieusement la conversation à son hôte. Celui-ci veillait à la traiter avec les honneurs dus à son rang et elle était condamnée à retourner le même degré de politesse. Il semblait satisfait de son attitude et de son absence de rébellion, passées les premières 48 heures. Sauraï attendait son heure en silence. Si les secours ne venaient pas, alors il lui faudrait trouver elle-même une issue. Elle écoutait. Elle regardait. Elle essayait d'ingurgiter un maximum d'informations sur ce qui l'entourait.
Le regard de la jeune femme se posa, non sans une certaine amertume, sur les deux bracelets métalliques gravés de symboles qu'elle ne savait pas lire qui entouraient ses poignets. Son geôlier n'était pas dupe et avait eu écho de ses pouvoirs, de ce qu'elle était capable de faire. Le sorcier fou avait évoqué les particularités de son sang lorsqu'il avait voulu s'emparer d'elle. Après tout, elle avait effectivement tué des hommes dans un accès de panique où son pouvoir s'était déployé hors de son contrôle.
Alors que le seigneur des lieux parlait, un valet s'approcha de son oreille et lui glissa quelques mots. Le visage de celui-ci changea brusquement, avant de disparaître de nouveau derrière un masque d'impassibilité. Il adressa un sourire encore plus faux que les autres à Sauraï et posa ses couverts.
- Princesse, si vous voulez bien m'excusez. Puis vers un garde. Ramenez-là à ses quartiers.
Sauraï regarda autour d'elle, dans un mélange d'incompréhension et d'adrénaline. Il se passait quelque chose. Était-ce les secours tant attendus ? Elle n'osait plus y croire. Elle posa à son tour ses couverts et se leva dignement, aussi calmement qu'elle pût. Elle aussi devait rester aussi impassible que possible. Le garde lui fit signe et elle le précéda sans un mot. Un seul garde, nota-t-elle mentalement. Il n'y avait qu'un garde. Elle traversa les couloirs et les escaliers en silence, jusqu'à atteindre la salle octogonale. En y pénétrant, la princesse trébucha sur son caftan et bascula en avant. Un glapissement de douleur s'échappa de ses lèvres. Le garde se précipita à son aide. Il avait des consignes. Ne pas blesser leur noble invitée. Elle était prisonnière, certes, mais de noble sang. Il aurait des problèmes. Il posa sa hallebarde contre un mur et lui tendit une main serviable. Sauraï l'accepta avec un sourire. Elle tira brusquement le bras à elle, faisant basculer l'homme en avant. Elle se plaça à califourchon sur son dos et enserra son cou dans le clé de bras. Il se débattit, mais ces efforts furent vain. Ils ne firent que vider ses poumons plus rapidement encore de l'air qu'ils contenaient. Bientôt, il n'eut plus de souffle. Immanquablement suivit la syncope. Sauraï relâcha aussitôt son étreinte. Il n'était pas question de le tuer, simplement de le neutraliser.
Sans perdre une seconde de plus, la jeune femme fonça vers la première porte venue. Fermée. À clé. Puis la deuxième. Et la troisième. À la quatrième, la poignée tourna. Elle entendit un déclic. Ni une ni deux, Sauraï s’engouffra prestement à travers la porte, sans même savoir ce qu'elle trouverait derrière. Tout valait mieux que cet endroit. Du moins l'espérait-elle.
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Sam 29 Avr - 11:59
Valil Luggia
J'ai 24 ans et je vis à Evelin. Dans la vie, je suis capitaine de la garde du roi Mareck et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire,le travail ne me laissant pas le temps pour ces âneries. Grand et au corps athlétique Valil est une machine de combat entraîné depuis son plus jeune âge a la carrière des armes. Portant toujours sa cuirasse d'acier il est armé de sa lourde épée et ne s'en sépare jamais. Loyal et courageux sont les deux mots le décrivant le mieux. Si une mission lui est confiée il est prêt a l'accomplir jusqu'au bout,jusque dans la mort. Et ses nombreuses cicatrices peuvent le prouver.
Le chambellan les conduisit dans une grande pièce, dans laquelle brûlait une cheminée robuste. Assis a table, le seigneur du lieu se leva.
Voilà, il est ici !
Parfait, je vous remercie.
Prononça Valil a l'attention du chambellan, faisant un geste de la main, l'intimant de quitter la pièce.
Le chambellan regarda le sire, qui se levant, lui fit signe de partir. Ce que le chambellan fit a contre coeur.
Je suis dans la pièce a côté si vous m'appelez.
Prononça ce dernier, fermant la porte derrière lui.
Le dénommé sire Kendruc vint à leur rencontre. C'était un homme fidèle à ce qu'on pouvait attendre de sa condition, d'une noblesse locale comme il s'en faisait des centaines au royaume d'Evelin.
Il serra la main a Valil, mais n'eut aucun geste de respect envers Icham.
Par le sang, cet homme était d'une autorité supérieure a Valil, qui, par son origine n'était qu'un roturier. Mais par la fonction, le chevalier n'avait aucune crainte pour s'adresser a ce "suspect" dans l'affaire de l'enlèvement de la princesse, fiancée du roi.
Aussi, sans plus de cérémonie, Valil alla droit au but.
Sire Kendruc, je suis certain que vous savez pourquoi nous sommes ici.
Non, non je l'ignore. Bien sûr, ce n'est point pour visiter mon château je m'en doute, mais je ne sais que le vaut cette visite.
Je ne vais pas y aller par quatres chemins. Vous êtes suspecté...
Sire Kendruc ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et l'interompant lui désigna un fauteuil autour de la table.
Je vous en prie, asseyez vous.
Il s'asseya, et les deux hommes firent de même.
Allez y reprenez. Je suis suspecté ? Mais de quoi ?
Vous n'êtes pas sans ignorer la disparition de la princesse.
En effet, cela est bien triste...
Prononça t'il, un sourire a peine dissimulé aux lèvres.
Cependant, les dernières traces de la fiancée du roi mènent a votre château.[/color]
Comment ?! Comment osez vous ?!
Il se leva en trombe de son fauteuil, suivit de près par les deux hommes. Le voir perdre ainsi son calme confortait Valil dans l'idée de sa culpabilité.
Par ordonnance de Sa Majesté le Roi, je vous ordonne à avouer vos crimes !
Vous plaisantez ? Je n'y suis pour rien, peut être cette étrangère est rentrée dans son royaume sans vous le dire ?
Valil bouillissait de colère, entendre ces mots étaient de trop pour lui.
Soudainement un grand bruit se fit dans le couloir, Icham ouvrit la porte pour voir de ce qu'il en retournait et avec surprise s'exclama dans sa langue.
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Asma
Jeu 11 Mai - 16:14
Sauraï
J'ai 19 ans et je suis en train de quitter ma terre natale pour un nouveau monde. Dans la vie, je suis princesse et je m'en sors très bien. Sinon, je suis tout fraîchement fiancée et je n'aspire qu'à enfin rencontrer mon promis.J'ai quitté mon royaume pour rejoindre celui de mon époux, que je ne connais pas encore. Deux sabres courts à la lame damassée et incurvée, dotés de gardes gravées, en corne de rhinocéros et relevées d’ornements en or, m'accompagnent toujours. Pour les porter, une ceinture de cuir, sur laquelle repose un double fourreau en cuir et soie au niveau de mes reins. Une malle scellée remplie de fioles et bocaux aux contenus divers, dont moi seule ait le secret du mécanisme d’ouverture, fait aussi partie de mes bagages. En savoir plus.
Le long caftan d’organza brodé balayait le sol dans un léger bruissement tandis que la jeune femme, évoluait le plus discrètement possible à travers les couloirs de pierre. De la pierre grise qui recouvrait le sol irrégulier comme les murs oppressants qui l’entouraient. Elle errait dans les couloirs telle une âme en peine perdue entre eux monde. Un esprit de la nuit.
Derrière la porte qui s’était ouverte n’avait eu lieu aucune grande révélation. Un léger halo bleuté l’avait enveloppée et une sensation de froid glacé l’avait transie jusqu’aux os au moment d’en traverser le seuil. Mais depuis, elle était dans ce royaume de pierre froide et de courants d’air. Elle pouvait sentir l’air mais jamais ne voyait l’extérieur.
Elle était fatiguée. Elle avait mal aux pieds. A un moment donné, elle avait fini par retirer ses chaussures à talons dont les échos du cliquètement résonnait à l’infini et fait le choix d’évoluer pieds nus. Elle commençait à regretter cette décision. La brune tourna la tête à gauche, puis à droite. Était-elle déjà passée par là ? Cet endroit lui semblait familier… non, sûrement une erreur. Elle revint sur ses pas. A l’intersection, elle choisit un autre embranchement. Depuis combien de temps évoluait-elle dans ces couloirs. Elle n’avait croisé personne. Mains posée sur la pierre froide du mur qu’elle ne quittait plus, elle continuait à avancer, parfois dans la pénombre, parfois à la lumière vacillante d’une torche.
Enfin, une silhouette apparût au détour d’un couloir. Sans la moindre précaution, la jeune femme fonça dans sa direction.
La silhouette ne bougea pas. Elle ne risquait pas de bouger. L’armure en pied, les deux bras appuyés sur une épée à deux mains, était vide. Cela, par contre, pouvait lui être utile. La jeune femme tenta d’écarter les deux gantelets de métal et de tirer sur le pommeau. Doucement, d’abord, puis voyant qu’elle ne venait pas, de toutes ses forces. L’immense lame quitta finalement les mains de l’armure mais, avec l’élan, s’écrasa au sol dans un fracas du tonnerre. Elle n’était pas parvenue à la retenir.
Par réflexe, la jeune femme détala. Elle entendit l’écho de bruits de pas et accéléra. Elle prit une fois à gauche, s’arrêta le temps d’une respiration, et poursuivit son chemin quand, soudain, une nouvelle figure apparût au bout du couloir. Bien vivante, cette fois-ci.
Un grand homme à la peau d’ébène et aux avant-bras couverts de manchettes dorées et de bracelets, et surtout tenant à la main un sabre recourbé, lui faisait face. La petite brune arrêta de respirer et se figea. Comme si de cette manière, elle pouvait espérer se rendre invisible à l’inconnu. Elle fit un pas en arrière. L’homme appela. Une princesse ? La jeune femme se retourna, guettant une présence dans son dos. Avec un peu de chance, personne ne se rendrait compte de la bêtise qu’elle venait de faire. Parce que c’était une bêtise, elle le savait. Elle avait cassé quelque chose. Son propriétaire serait sûrement très fâché.
Un second homme, très différent du premier, arriva à son tour. La jeune femme recula d’un nouveau pas et se plaqua contre le mur, le regard affolé. Celui-là ne parlait pas la même langue. Pourtant, à son grand étonnement, elle le comprenait sans trop de difficulté. Le premier homme s’était agenouillé et avait baissé la tête en tendant son arme, comme en offrande, dans sa direction. Son regard se posa alors sur sa tenue, comme si elle en réalisait soudainement la facture et la richesse des pierres qui y étaient incrustées. Cette fois-ci, le doute n’était plus permis. C’était bien à elle que l’on s’adressait. Une princesse ?
- Qui… qui êtes-vous ? Articula-t-elle hésitante.
Et elle ? Qui était-elle, d’ailleurs ?
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Sebi210
Ven 12 Mai - 11:04
Valil Luggia
J'ai 24 ans et je vis à Evelin. Dans la vie, je suis capitaine de la garde du roi Mareck et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire,le travail ne me laissant pas le temps pour ces âneries. Grand et au corps athlétique Valil est une machine de combat entraîné depuis son plus jeune âge a la carrière des armes. Portant toujours sa cuirasse d'acier il est armé de sa lourde épée et ne s'en sépare jamais. Loyal et courageux sont les deux mots le décrivant le mieux. Si une mission lui est confiée il est prêt a l'accomplir jusqu'au bout,jusque dans la mort. Et ses nombreuses cicatrices peuvent le prouver.
Quel soulagement immense ce fut de voir que la princesse n'avait rien... Bien qu'à aucun moment le capitaine Luggia n'ai laissé filtrer ses inquiétudes, il n'en était pas moins qu'il avait craint le pire.
En tout cas, les soupçons terribles qui pesait sur le maître du lieu étaient donc fondés...Quelle ordure ! Il se retourna pour lui jeter un regard plein de colère.
"Rien a voir avec tout ça hein ?! Vous allez payer ! Je vous le garantis !"
A cette déclaration du chevalier, le noble se contenta d'adresser un sourire méprisant. Tel un enfant surpris a faire une bêtise, rien de plus.
Soudain, la phrase de la jeune femme eu l'effet d'une décharge électrique qui parcourut tout son corps...Que ? Quoi ? Il avait bien entendu ?
"Princesse ! Je..."
Que se passait il ? Ne se souvenait t'elle plus de lui ? Et de son fidèle serviteur ? Que...Elle devait être en état de choc ! Oui, ce devait être ça. Beaucoup d'homme et de femme, devant des événements traumatisants, perdaient parfois l'usage de leur mémoire a court terme. Et l'on pouvait dire que des événements traumatisants, elle en avait vécue un paquet ces derniers jours.
"Princesse, princesse c'est moi ! Valil ! Vous savez ! Et lui c'est..."
Ce dernier l'interrompit, et prit la parole dans sa langue. Valil acquiesça. Le fait de parler dans la langue maternelle de la princesse dans une telle situation ne pouvait être que bénéfique.
"Princesse Sauraï, c'est moi, Icham. Que s'est t'il passé majestée ? Vous ne vous souvenez vraiment plus de rien ?"
Pendant ce temps, la garde du château, alertée par le bruit commençait à se rassembler à l'extérieur. Sire Kendruc, le responsable de l'enlèvement, déclara.
"Je crains que je ne puis vous laisser sortir vivant d'ici. Vous savez ce que l'on dit, pas vu, pas pris !"
Il ricana, le sourire mauvais se dessinant sur son visage ne laissait rien présager de bon.
"Or vous êtes les seuls témoins de cette affaire ! Gardes ! Arrêtez ces hommes !"
Un détachement de troupes commença à s'approcher du petit groupe de visiteurs.
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Asma
Mar 16 Mai - 20:41
Sauraï
J'ai 19 ans et je suis en train de quitter ma terre natale pour un nouveau monde. Dans la vie, je suis princesse et je m'en sors très bien. Sinon, je suis tout fraîchement fiancée et je n'aspire qu'à enfin rencontrer mon promis.J'ai quitté mon royaume pour rejoindre celui de mon époux, que je ne connais pas encore. Deux sabres courts à la lame damassée et incurvée, dotés de gardes gravées, en corne de rhinocéros et relevées d’ornements en or, m'accompagnent toujours. Pour les porter, une ceinture de cuir, sur laquelle repose un double fourreau en cuir et soie au niveau de mes reins. Une malle scellée remplie de fioles et bocaux aux contenus divers, dont moi seule ait le secret du mécanisme d’ouverture, fait aussi partie de mes bagages. En savoir plus.
La jeune femme assista, interdite, à l’incompréhensible scène qui se déroula sous ses yeux. Les hommes s’agitèrent. La tension monta. On persistait à l’appeler « Princesse » en s’adressant à elle. Était-elle vraiment une princesse ? Il était certain que sa tenue semblait militer en faveur de cette thèse, mais comment aurait-elle oublié une telle information ?
Elle opina frénétiquement du chef quand les deux hommes déclinèrent leurs idées. Cela ne lui rappelait rien. Aucun écho de souvenir, aussi proche ou lointain fut-il. Alors elle se contenta d’opiner du chef. Valil. Ichâm. D’accord. Lui voulaient-ils du bien ou du mal ? Après tout, on était en train de la déloger manu militari de chez son hôte. Il ne lui semblait pas que ce soit de la plus grande correction. Mais elle pouvait se tromper. Était-ce un piège ? Étaient-ils là pour lui faire du mal ? Elle se souvenait avec couru dans des couloirs sombres. Était-ce parce qu’on la rechercher ? Leur hôte avait-il cherché à la protéger ?
Une douleur vive envahit sa boîte crânienne. Elle émanait depuis le dessous de son occiput en remontant vers ses tempes. La jeune femme se prit la tête entre les mains et enfonça ses pouces dans ses tempes. La douleur sembla refluer quelque peu. Lorsque la jeune femme releva les yeux sur la scène qui l’entourait, elle réalisa que les deux hommes qui s’étaient adressés à elle étaient cernés. Sortir vivants ? Témoins ? Quelque chose ne tournait pas rond. La brune se prit de nouveau la tête dans les mains. Cette fois, pas tant de détresse que pour tenter de distraire un garde tout proche. Ce dernier lui passa devant en l’ignorant totalement, les yeux rivés sur les deux hommes au centre de la pièce.
Dotée d’une témérité et de réflexes qui la surprirent elle-même, la jeune femme s’empara d’une arme à la ceinture de l’homme et le repoussa d’un grand coup du plat de sa lame. L’épée était courte, ce qui était plutôt un avantage aux yeux de la jeune femme. Elle la soupesa, s’étonnant à la fois de savoir comment déterminer l’équilibre d’une lame, mais aussi de l’étrange équilibre de celle-ci. Le geste était familier. Le poids et la répartition de cette arme, bien moins.
Le plus naturellement du monde, elle vint se poster à proximité des deux hommes. Les deux soldats. Les deux qui lui avaient montré du respect et de la référence. Elle n’était pas certaine d’avoir choisi le bon camp, mais – bon ou mauvais - elle allait devoir assumer son choix désormais.
Des soldats s’approchèrent. Ils arboraient sur leurs poitrails des symboles que la jeune femme avait pu entrapercevoir sur les murs. Des gardes des lieux. Mais où était-on ? Et que leur voulait-on, à ces deux hommes ? Autant de questions supplémentaires pour lesquelles elle n’avait pas plus de réponse. Elle s’en enquerrait ultérieurement, si l’occasion lui en était donnée. Pour l’heure, les soldats poursuivaient inexorablement leur approche vers le petit groupe.
Sauraï leva son arme et se mit en garde.
Sauraï ?
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Lun 22 Mai - 10:31
Valil Luggia
J'ai 24 ans et je vis à Evelin. Dans la vie, je suis capitaine de la garde du roi Mareck et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire,le travail ne me laissant pas le temps pour ces âneries. Grand et au corps athlétique Valil est une machine de combat entraîné depuis son plus jeune âge a la carrière des armes. Portant toujours sa cuirasse d'acier il est armé de sa lourde épée et ne s'en sépare jamais. Loyal et courageux sont les deux mots le décrivant le mieux. Si une mission lui est confiée il est prêt a l'accomplir jusqu'au bout,jusque dans la mort. Et ses nombreuses cicatrices peuvent le prouver.
Assurément la princesse ne se souvenait de rien...Une angoisse sourde montait au coeur de Valil tandis que son esprit s'agitait de toute part, cherchant a comprendre ce qui arrivait.
"Parce que vous croyez qu'on va gentiment se faire arrêter sans rien dire ? Misérable !"
Il dégaina son épée, prêt à faire face à la menace qui désormais commençait a faire cercle autour d'eux.
"C'est vous ? C'est vous n'est-ce pas, qui êtes responsable de l'amnésie de la princesse ? Avouez le !"
C'était la seule explication plausible venant à l'esprit du chevalier pour expliquer la situation de la jeune noble...La théorie du choc provoquant l'amnésie s'éloignait peu a peu, laissant place a ce second scénario bien plus terrible.
Le noble souria franchement.
"Oh, vous me percez à jour. Je vois !"
Il fit quelques pas en avant. Désormais, le groupe de 3 était littéralement encerclés de toute part.
"Voyez vous, je ne pensez pas que tuer la princesse me serait avantageux. En fait, je préférais une méthode plus douce pour l'éloigner du roi..."
Il se mit a rire légèrement.
"Qui pourrait bien se marier avec un poisson rouge ? Vous comprenez, le roi a tellement plus à gagner avec un parti plus...local... qu'avec cette parvenue de terres lointaines."
Il fit une pause.
"Mais cela n'a plus aucune importance. Vous ne me laissez pas le choix ! Gardes ! Tuez les !"
Valil jeta un regard a la princesse qui s'était approchée d'eux et s'etait mise en garde. Il semblait qu'elle souhaitait combattre a leurs côtés. Et bien, un combattant de plus n'était pas de refus, mais cela était également très dangereux...
"Princesse, restez en retrait ! Moi et Icham nous occupons de ces gibiers de potence ! Ne vous battez que si vraiment nécessaire !"
Puis, il jeta un regard a Icham avant de se jeter dans la bataille. Il fallait briser l'encerclement pour pouvoir fuir ! La sécurité de la fiancée du roi comptait avant toute chose. Ils auraient assez de temps pour revenir ultérieurement regler son compte au sire Kendruc.
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Lun 29 Mai - 17:10
Sauraï
J'ai 19 ans et je suis en train de quitter ma terre natale pour un nouveau monde. Dans la vie, je suis princesse et je m'en sors très bien. Sinon, je suis tout fraîchement fiancée et je n'aspire qu'à enfin rencontrer mon promis.J'ai quitté mon royaume pour rejoindre celui de mon époux, que je ne connais pas encore. Deux sabres courts à la lame damassée et incurvée, dotés de gardes gravées, en corne de rhinocéros et relevées d’ornements en or, m'accompagnent toujours. Pour les porter, une ceinture de cuir, sur laquelle repose un double fourreau en cuir et soie au niveau de mes reins. Une malle scellée remplie de fioles et bocaux aux contenus divers, dont moi seule ait le secret du mécanisme d’ouverture, fait aussi partie de mes bagages. En savoir plus.
La princesse ? L’éloigner du roi ? Une parvenue ?
La jeune femme essayait de se concentrer, mais rien de ce que ces hommes racontaient autour d’elle n’avait de sens. Aucun de ces hommes ne lui était familier. Pour une grande partie d’entre eux, en particulier ceux qui pointaient des armes dans leur direction, cela semblait plus normal. Par contre, que ce soit l’un ou l’autre des deux apparemment venus à sa rescousse ou bien l’autre homme qui parlait d’être en riant, elle en était toujours au même point. Aucune idée. L’arme dans sa main était bien la seule chose qui lui semblait familière. Quand avait-elle appris à manier une arme ? Parce qu’elle savait la manier, elle en était certaine. Et la manier elle eût à faire.
- Non ! S’exclama-t-elle quand l’inconnu parla de les tuer.
Sa sortie était ô combien inutile. Les hommes qui les encerclaient étaient bien plus nombreux qu’eux et ils suivaient les ordres de leur maître. Elle découvrit alors que celui qui s’appelait Valil, tout comme le dénommé Ichâm, étaient de véritables guerriers. Probablement à la différence des hommes qu’ils avaient en face d’eux. Chacun d’entre eux valait au moins dix des hommes auxquels ils étaient opposés.
Suivant les instructions, la jeune femme était restée quelques pas en retrait. Elle se sentait impuissante. Elle détestait cette sensation. Elle détestait n’être que la simple spectatrice de toute cette scène. Une chose était claire dans son esprit, désormais. Ces deux hommes, pour qui qu’ils soient, étaient ses alliés. En tout cas, l’homme d’en face avait clairement fait état du peu de considération qu’il avait à son égard et du fait qu’ils pouvaient mourir tous les trois.
Un soldat tenta d’approcher Valil par le flanc, alors que celui-ci était déjà aux prises avec trois autres hommes. Faisant tournoyer l’épée entre ses mains, la jeune femme s’interposa. D’un geste, elle écarta un pan de sa tunique et lui envoya un grand coup de pied dans le bas-ventre. L’homme tomba à genoux. Elle lui asséna, du plat de la lame, un grand coup sur le sommet du crâne. Il s’effondra au sol. Avec un sourire satisfait, la brune se retourna vers l’homme qu’elle avait rejoint, pour réaliser que le combat était loin d’être fini. Les deux hommes se battaient comme de beaux diables.
Mais leurs adversaires étaient toujours plus nombreux. Une autre silhouette s’approcha de la brune. Il se croyait discret, mais elle avait très rapidement perçu sa présence à la lisière de son champ de vision. Elle parvint à parer son attaque et à le repousser sans trop de difficulté. Une virevolte. Elle se baissa sur ses appuis et faucha ses deux jambes, le faisant lourdement tomber sur le dos. Elle aurait pu aisément planter son épais dans le corps de l’homme étendu au sol, mais quelque chose en elle s’y refusa. Non. Elle ne donnerait pas la mort. Elle ne savait pas ce qu’elle était, mais elle avait une certitude. Elle n’était pas une tueuse.
En dépit de tous leurs efforts, le cercle se resserrait autour d’eux. A chaque fois qu’était éliminé un homme, deux de plus semblaient apparaître de nulle part. Un coup d’épée toucha le dénommé Icham au bras.
- Non ! Hurla une nouvelle fois la jeune femme en tendant un bras en direction de l’homme.
Au moment même où elle prononçait ce mot, une étrange sensation s’empara d’elle. Elle l’envahit toute entière, semblant venir de toutes ses extrémités et se concentrer au plus profond de son être. Puis la vague fut brutalement projetée hors de son corps en un souffle puissant. Telle une déflagration.
Elle projeta puissamment en arrière tous les hommes en cercle autour d’elle à l’exception de ses deux alliés.
- Que… ?
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Univers fétiche : En ce moment je dirais grosse phase post-apo ! Mais j'apprécie également énormément le fantasy !
Préférence de jeu : Homme
Sebi210
Mar 30 Mai - 18:34
Valil Luggia
J'ai 24 ans et je vis à Evelin. Dans la vie, je suis capitaine de la garde du roi Mareck et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire,le travail ne me laissant pas le temps pour ces âneries. Grand et au corps athlétique Valil est une machine de combat entraîné depuis son plus jeune âge a la carrière des armes. Portant toujours sa cuirasse d'acier il est armé de sa lourde épée et ne s'en sépare jamais. Loyal et courageux sont les deux mots le décrivant le mieux. Si une mission lui est confiée il est prêt a l'accomplir jusqu'au bout,jusque dans la mort. Et ses nombreuses cicatrices peuvent le prouver.
Le combat s'engagea soudainement, violement, les armes s'entrechoquant avec un fracas indicible et assourdissant. Valil et Icham, les deux guerriers frappaient de toutes parts les gardes, qui cependant, se faisait toujours plus nombreux.
Le jeune chevalier et son acolyte semblait affronter les vagues d'un océan déchaîné qui semblait vouloir les emporter, inexorablement.
Le capitaine de la garde combattait comme rarement auparavant, tout gardant un œil sur la princesse qui se tenait quelques peu en retrait. Les hommes tombaient les uns après les autres sous le fil de son épée.
Cependant, lentement le cercle, tel un étau d'acier, se resserait, toujours plus menaçant. Tout a coup, il fut pris sur le flanc, et ne put réagir. Il ne dut véritablement son salut qu'a l'intervention de Sauraï...
Instinctivement, sans même réfléchir, à la façon de frère d'armes ayant combattu maintes batailles au coude a coude, Valil lui fit un signe de remerciement avant de se lancer, avec un férocité accrue dans le combat.
Mais, il fallait le reconnaître, rien n'y faisait, et la situation était catastrophique...De son œil expert ayant parcouru bien des affrontements, il jaugea la situation...Ils ne s'en sortiraient pas vivant !
Tout a coup, un cri de douleur se fit entendre sur sa gauche, son compère, Icham, venait de se faire toucher au bras...Valil tenta de se précipiter à son secours, mais c'était impossible, car le combat faisait rage et tourner le dos était signer son arrêt de mort.
"C'est pas vrai ?! Icham !"
Il fallait protéger la princesse...A tout prix...Il tourna rapidement son regard vers elle... Qu'avait t'elle ? Il reconnu...Il reconnu ce qui s'était passé avant l'explosion qui avait eu lieu dans le bois quelques jours en arrière... Ça allait recommencer ? Ici ?
"Princesse !"
La déflagration se fit, et tous les gardes alentours furent projetés en tout sens...
"Princesse... Est-ce que ça va ?"
Il profita de ce moment pour courir sur la jeune femme.
"Nous devons partir ! Il n'y a pas de temps a perdre !"
Il jeta un regard a Icham, qui n'était que légèrement blessé au bras. Étrangement, le capitaine fut soulagé de voir qu'il allait bien.
"Allez ! Nos chevaux sont juste dehors aux écurie !"
Derrière eux, des gardes ne tardèrent pas a se relever, tandis qu'un nouveau groupe de garde arrivait. Il fallait fuir, tant que l'encerclement avait été brisé.
"Icham, Princesse passez devant ! Je les retiens ! Allez préparez les chevaux, je vous rejoins dès que possible !"
Il fallait faire vite, leur survie en dépendait.
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Univers fétiche : Dystopique, fantastique, mythologie, etc.
Préférence de jeu : Les deux
Asma
Dim 4 Juin - 14:01
Sauraï
J'ai 19 ans et je suis en train de quitter ma terre natale pour un nouveau monde. Dans la vie, je suis princesse et je m'en sors très bien. Sinon, je suis tout fraîchement fiancée et je n'aspire qu'à enfin rencontrer mon promis.J'ai quitté mon royaume pour rejoindre celui de mon époux, que je ne connais pas encore. Deux sabres courts à la lame damassée et incurvée, dotés de gardes gravées, en corne de rhinocéros et relevées d’ornements en or, m'accompagnent toujours. Pour les porter, une ceinture de cuir, sur laquelle repose un double fourreau en cuir et soie au niveau de mes reins. Une malle scellée remplie de fioles et bocaux aux contenus divers, dont moi seule ait le secret du mécanisme d’ouverture, fait aussi partie de mes bagages. En savoir plus.
La jeune femme n’eût pas le temps de s’attarder sur ce qui venait de se produire que déjà le chevalier l’avait attrapée par le bras et l’entraînait, elle et l’autre homme, vers les écuries. Elle aurait aimé comprendre. Comment ces personnes avaient-elles été ainsi projetées au loin ? Ce qu’elle avait ressenti. Cette sensation dans sa poitrine avant que tout cela se produise. Leurs pas résonnèrent dans le couloir, suivi de nombreux autres et du tohu-bohu des cliquètements métalliques des armures de leurs poursuivants.
Le plus grand, Ichâm, ouvrait la voie. Quand le combat avait débuté, il avait repoussé sa cape verte et or derrière son épaule pour avoir une plus grande liberté de mouvement, révélant un long poignard contre son ventre ainsi qu’une paire de jambiyas bien plus courts dans sa large ceinture, derrière son bras gauche. Tout en le suivant, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de détailler du regard les deux armes. Elles avaient quelque chose de familier. Et pourtant…
Elle-même avait jeté son épée au sol avant de fuir. La lame était trop lourde pour elle et n’aurait fait que la ralentir dans sa course. Elle se sentait bien plus à l’aise ainsi. Plus rapide, plus agile. Elle pouvait sentir au sein d’elle-même ses muscles fins mais fermes, visiblement habitués à l’effort. Elle était plutôt sportive. Mais qui était-elle ?
L’équipée passa une nouvelle porte et se retrouva à l’extérieur. La jeune femme fut surprise par la soudaine sensation de froid qui s’empara d’elle. Comme si quelque chose clochait avec ce climat. Elle réalisa qu’une partie d’elle s’était attendue à découvrir des étendues désertiques et un soleil de plomb. Pourquoi ? Surtout, elle réalisa alors à quel point elle allait regretter d’avoir retiré ses chaussures plus tôt. Elle courait maintenant, pieds nus, sur le sol extérieur de cet endroit glacé dont elle ignorait tout. Elle n’eût pas le temps de s’y attarder non plus. Pour l’instant, l’adrénaline dans ses veines l’empêchait encore de trop en ressentir les effets.
Elle continua à courir, toujours en direction des écuries, son long caftan continuant à balayer le sol derrière elle. De temps à autres, Ichâm devant elle s’arrêtait pour repousser un homme, en assommer un autre. Les escarmouches se poursuivaient, ne les ralentissant que peu. Ils rejoignirent enfin des montures déjà préparées. Sans ralentir dans son élan, la jeune femme enroula le long pan de tissu derrière ses jambes autour de l’un de ses bras, sauta dans l’étrier et enjamba l’animal d’un geste souple. Elle libéra le bas de la longue tunique, qui retomba derrière la selle, sur la croupe de sa monture alezane. Comme si elle avait fait ça toute sa vie. Elle en fut la première surprise. Mais une nouvelle fois, il n’était ni le moment ni le lieu d’essayer de comprendre.
Elle pressa ses talons contre les flancs de l’animal et le lança au galop.