Univers fétiche : En ce moment je dirais grosse phase post-apo ! Mais j'apprécie également énormément le fantasy !
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Sebi210
Jeu 16 Nov - 1:05
Valil Luggia
J'ai 24 ans et je vis à Evelin. Dans la vie, je suis capitaine de la garde du roi Mareck et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire,le travail ne me laissant pas le temps pour ces âneries. Grand et au corps athlétique Valil est une machine de combat entraîné depuis son plus jeune âge a la carrière des armes. Portant toujours sa cuirasse d'acier il est armé de sa lourde épée et ne s'en sépare jamais. Loyal et courageux sont les deux mots le décrivant le mieux. Si une mission lui est confiée il est prêt a l'accomplir jusqu'au bout,jusque dans la mort. Et ses nombreuses cicatrices peuvent le prouver.
Il avait tout dit, tout ce qu'il pensait, dans une tirade, un long monologue, interminable. Quelques mots s'étaient échappés de ses lèvres, puis, un flux de paroles qu'il n'avait su arrêter... Comme si il avait eu besoin de tout dire, pour se libérer d'un poid si lourd... Oui, il se sentait mieux...
Pouvoir parler librement avec elle. Cela lui faisait tant de bien. Parler a cœur ouvert, en délaissant sa carapace de roche dont il se revêtait dans chaque conversation ordinaire.
Il ne pouvait faire autrement, ni avec ses supérieurs, pour des raisons évidentes... Ni avec ses subalternes...
En un mot, parler avec elle, c'était parler librement, faire jaillir de son cœur le vrai Valil, celui qu'il avait été, il y a bien longtemps, et qu'il avait cru étouffé a jamais.
Et c'est perdu dans ses pensées qu'il ne vit la jeune femme se lever et s'approcher de lui. Il ne la remarqua que quand elle vint poser ses douces mains sur son visage.
Machinalement, il saisissa délicatement une de ses mains, et, il ne sut comment, fut transpercé par son regard... Un regard qui immédiatement lui apporta un réconfort incommensurable. Une confiance sans limite.
Et il resta ainsi, quelques instants, le regard plongé dans le sien, les flammes du feu de camp illuminant les alentours.
Finalement, après un moment de silence, ou une sourde émotion l'envahit quelques instants il parvint à revenir a lui et a retrouver ses esprits.
Et il avait comme l'impression de réaliser qu'il n'aurai pas dû dire tout ce qu'il avait dit.
En fait, ce n'était pas qu'il regrettait d'avoir été franc et sincère avec la princesse, mais plutôt de l'inquiéter a ce point sur la situation et la vie du royaume.
Au dedans de lui, il pouvait aisément constater la lutte sans merci a laquelle s'adonnait comme deux guerriers, entre ses sentiments et sa raison.
Lequel prendrai le dessus sur l'autre ? Et qu'est-ce que cela entraînerait pour lui ? Finalement, ce fut un éclair de lucidité qui parvint a prendre le dessus.
"Je...Je ne sais pas ce qui m'a pris de vous dire tout ça..."
Prononça t'il, brisant le charme de cet instant et l'ambiance de paix qui s'étaient installé autour d'eux.
Il outrepassait son rang. Parler ainsi a une noble demoiselle, qui plus est, fiancée du roi. Sans compter la proximité qu'ils affichaient... Non, c'était vraiment mal...
"Je vous prie de m'excuser..."
Il saisissa rapidement ses douces mains, et les retira délicatement de son visage. Presque a contrecoeur.
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Asma
Sam 9 Déc - 17:13
Sauraï
J'ai 19 ans et je suis en train de quitter ma terre natale pour un nouveau monde. Dans la vie, je suis princesse et je m'en sors très bien. Sinon, je suis tout fraîchement fiancée et je n'aspire qu'à enfin rencontrer mon promis.J'ai quitté mon royaume pour rejoindre celui de mon époux, que je ne connais pas encore. Deux sabres courts à la lame damassée et incurvée, dotés de gardes gravées, en corne de rhinocéros et relevées d’ornements en or, m'accompagnent toujours. Pour les porter, une ceinture de cuir, sur laquelle repose un double fourreau en cuir et soie au niveau de mes reins. Une malle scellée remplie de fioles et bocaux aux contenus divers, dont moi seule ait le secret du mécanisme d’ouverture, fait aussi partie de mes bagages. En savoir plus.
Elle était celle qui ne parvenait pas à se rappeler de sa propre identité, et pourtant, c’était elle qui tenait de réconforter le chevalier qui lui faisait face. L’ironie n’échappa pas à la jeune femme qui, toutefois, n’en fit nullement cas. En dépit de tout ce qu’il venait de lui dire, de ce qui aurait dû l’inquiéter, certainement, elle ne parvenait qu’à se soucier de la peine que semblait ressentir l’homme qui lui faisait face. Alors elle se contenta de sourire. Parce qu’en cet instant précis, c’était tout ce qu’elle avait à lui offrir. La chaleur de ses paumes sur son visage et un sourire. Tout irait bien. Au fond d’elle-même, elle en était intimement convaincue. Avait-elle toujours été si optimiste dans sa vie ou était-ce la résultante de sa récente condition ? Non. Quelque chose lui soufflait que ce quelque chose était profondément ancré en elle. Elle savait voir la beauté derrière les horreurs du monde, le bien derrière toute l’apparente violente, la grandeur derrière la mesquinerie d’autres.
Elle sentit le contact de la main rugueuse contre le dos de la sienne et elle sut qu’elle ne s’était pas méprise sur son compte. Elle sourit de plus belle à sa remarque. Elle savait très bien ce qui lui avait pris de s’ouvrir de la sorte à elle. Encore une fois, elle en avait l’intime conviction : elle savait s’adresser directement au cœur des gens.
Il retira ses mains de son visage et soudain, la bulle se brisa. Pas seulement la petite bulle dans laquelle ils s’étaient retrouvés l’espace de quelques instants, mais l’ensemble de la cloche de verre au sein de laquelle était emprisonné l’esprit de la jeune femme. Sauraï. Elle sentit le verre se fendre autour d’elle. Le blocage dans son esprit se fissurait. Le sourire quitta momentanément ses lèvres.
Soudain, toutes les images, les pensées, les souvenirs qui s’étaient soustraits à elle affluèrent dans sa tête avec la violence d’un barrage qui cédait. Le flot puissant se déversa sans discontinuer et, l’espace de quelques minutes, l’ensemble de ses sens furent saturés. Elle se mit à trembler, secouée de spasmes violents. Au prix d’une douleur fulgurante, tout lui revenait d’un bloc.
Les grands yeux vert-de-gris de sa mère. La voix d’outre-tombe de l’ancienne qui avait prophétisé son pouvoir alors qu’elle n’avait qu’à peine trois ans, dans les bras de son père. Ichâm, cette réconfortante force de la nature qui l’avait toujours aimée comme sa propre fille. Les djinns du désert. Les grains de sable chaud qui coulaient entre ses doigts. Le boutre qui l’avait emmenée, bon gré mal gré, si loin de sa terre natale. La puissance du vent dans les voiles, qui l’entraînait vers ce nouveau monde. La puissance du vent dans ses veines, rappel permanent de l’ancien. Zeyd Ed-Dîn. Envel.
Les tremblements cessèrent net.
- Mareck, conclut-elle sur le ton de l’évidence.
Une unique larme perlait au coin de ses yeux. Les images de ces derniers jours rejoignirent les autres, jusqu’à sa rencontre avec le seigneur Kendruc et l’étrange porte qu’elle avait traversée. Elle battit des paupières à plusieurs reprises, laissant au flot de souvenirs le loisir de refluer lentement jusqu’à s’apaiser totalement.
Sauraï posa un nouveau regard sur le chevalier qui lui faisait face, comme si elle découvrait tout juste sa présence face à elle. Ce chevalier qui, envers et contre tout, n’avait eu de cesse de la sauver et ce, quoi qu’il lui en coûte. Elle crût se sentir étouffée sous la reconnaissance qu’elle ressentait à son égard. Elle savait qu’elle lui avait aussi mené la vie dure lors de leur première rencontre. Son cœur se serra. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement. Il avait été blessé à cause d’elle ! Et pourtant… pourtant. Les mots du chevalier qui lui faisait face résonnèrent d’un nouvel écho dans son esprit.
- Je crois que nous avons suffisamment fait attendre votre roi, messire Velil, répondit alors la princesse, avec un sourire qui, cette fois, n’atteignit pas ses yeux.
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Ven 15 Déc - 10:19
Valil Luggia
J'ai 24 ans et je vis à Evelin. Dans la vie, je suis capitaine de la garde du roi Mareck et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire,le travail ne me laissant pas le temps pour ces âneries. Grand et au corps athlétique Valil est une machine de combat entraîné depuis son plus jeune âge a la carrière des armes. Portant toujours sa cuirasse d'acier il est armé de sa lourde épée et ne s'en sépare jamais. Loyal et courageux sont les deux mots le décrivant le mieux. Si une mission lui est confiée il est prêt a l'accomplir jusqu'au bout,jusque dans la mort. Et ses nombreuses cicatrices peuvent le prouver.
Ce qu'il venait de vivre, le moment qu'il venait de traverser, était comme un instant magique, hors du temps, un instant figé qui, bien qu'il n'avait duré que quelques dizaines de secondes, une minute tout au plus, lui semblait avoir duré un moment interminable, s'être perdu dans un moment plus profond encore !
Il se sentait si bien là, près de la chaleur du feu, observant avec attention les ombres de dessinant autour d'eux, tournant son regard vers le visage de la princesse. Toutes inquiétudes, toutes angoisses, tout mal étaient dissipés par les paroles de Sauraï comme la ténèbres par les flammes du brasier crépitant.
Et c'est réellement en se faisant force, qu'il parvint a éloigner ses mains de son visage. Et il ressenti soudainement, que par ce geste, il venait de briser quelque chose dans cette mystique nocturne qui s'était développé autour d'eux. Cet instant suspendu dans le temps, venait de s'écraser au sol... C'était lui le coupable ! C'était lui l'auteur de ce moment gâché ! Mais il ne pouvait en être autrement. Au fond de lui, Valil avait peur... Peur d'avouer tout ce qu'il ressentait. Il était temps de fuir de cette situation.
"Qu'est-ce qui se passe ? Vous allez bien ?"
Prononça t'il en la voyant prise de sortes de tremblements. C'était pas vrai ! Était-ce encore un mauvais coup de comploteurs ? Du poison ? Inquiet, Valil se releva d'un coup, cherchant a comprendre ce qui se passait ! Il l'observa un instant et remarqua qu'elle cessa enfin de trembler... Ce qui le rassura grandement... Non, ce ne pouvait être les hypothèses précédentes, mais si ce n'était pas cela, qu'est-ce que cela pouvait donc être ?
"Je ne comprends rien a ce qui vient de se passer ! Avez-vous mal quelque part ?"
Le capitaine resta là, debout, en silence, la regardant, entre inquiétude et tendresse. Quelque chose en elle avait changé, mais il n'aurait su dire quoi. Enfin, le charme fut entièrement brisé lorsqu'elle évoqua le roi, et l'attente qu'ils lui faisaient subir... Comme un rappel funeste, comme un coup de poignard s'enfonçant dans son cœur.
Ce sourire qu'elle venait d'adresser n'avait pas l'air d'être si sincère que le précédent... Ou, pas une histoire de sincérité, mais la jeune femme avait l'air, différente. En silence, il acquiesça douloureusement, la mort dans l'âme. L'échéance finale de leur séparation s'était donc rapprochée, traçant son chemin en silence tandis que filaient les heures de la nuit. Il ne l'avait pas vue s'approcher...
"Je vous raccompagne."
Prononça t'il, désignant de sa main le chemin pour retourner se coucher, avec le désir de profiter de chaque dernière minute qui lui restait a passer avec elle. Mais, le lendemain serait une dure journée, et elle devait bien se reposer...
Il savait que si il souhaitait dire quelque chose, c'était maintenant... Mais dire quelque chose aurait tant compliqué les choses qu'il valait mieux se taire, se taire a jamais.
"Vous venez ?"
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Asma
Ven 5 Jan - 12:16
Sauraï
J'ai 19 ans et je suis en train de quitter ma terre natale pour un nouveau monde. Dans la vie, je suis princesse et je m'en sors très bien. Sinon, je suis tout fraîchement fiancée et je n'aspire qu'à enfin rencontrer mon promis.J'ai quitté mon royaume pour rejoindre celui de mon époux, que je ne connais pas encore. Deux sabres courts à la lame damassée et incurvée, dotés de gardes gravées, en corne de rhinocéros et relevées d’ornements en or, m'accompagnent toujours. Pour les porter, une ceinture de cuir, sur laquelle repose un double fourreau en cuir et soie au niveau de mes reins. Une malle scellée remplie de fioles et bocaux aux contenus divers, dont moi seule ait le secret du mécanisme d’ouverture, fait aussi partie de mes bagages. En savoir plus.
La jeune femme fut soudain prise d’un vertige et se raccrocha momentanément au bras du chevalier. Saurai tâcha de ne rien laisser paraître de son trouble. Trouble n’était pas tout à fait le terme qui seyait son état. Elle se sentait transfigurée. Comme si une toute nouvelle personne avait pris possession de son corps. Transfigurée, voilà le terme. La jeune brune à la peau de miel répondit à la question du chevalier par un sourire et le précéda sur le chemin qui la ramenait à l’auberge.
Dans la semi-pénombre de la pièce à vivre mal éclairée, son regard se posa sur Ichâm. Son fidèle serviteur et ami. Ses yeux brillèrent d’un éclat renouvelé.
Saurai eut toute la peine du monde à retrouver le sommeil. Elle se tourna et se retourna sur sa modeste paillasse, repassant les images de ces derniers jours encore et encore. Elle finit péniblement par sombrer dans un sommeil agité et peuplé de rêves perturbants. La jeune femme se fit brutalement réveiller par une série de coups à sa porte. Ichâm n’était plus dans la pièce. Elle était seule. Elle ouvrit péniblement un œil, puis l’autre. Avant même de pouvoir répondre, elle vit apparaître par l’entrebâillement une série de visages familiers dans un froissement de voilages et de tissus. La brune se redressa de son lit d’un bond et sauta dans les bras de l’ancienne qui lui faisait face. Nahima, la duègne. Saurai avait l’impression de ne pas l’avoir vue depuis une éternité, alors qu’en réalité, leurs routes ne s’étaient séparées que quelques jours auparavant. Derrière se trouvait Aïa, sa jeune suivante, elle-même entraînant à sa suite deux malheureux porteurs désignés d’office qui soutenaient entre eux une très lourde malle de palissandre. Ces derniers se firent rapidement houspiller par les deux femmes vers la sortie, sous le rire de la princesse. Ce fût avec légèreté et un plaisir non dissimulé que Saurai retomba dans sa langue natale tandis que deux femmes se mirent à s’affairer sur ses cheveux, ses mains, sa toilette. La plus ancienne était occupée à préparer une teinture dont elle orna ses mains et ses bras d’un délicat entrelacs de fins motifs soigneusement travaillés. La plus jeune s’appliqua à ceindre son front et sa chevelure – âprement disciplinée à force d’onguents et de peignage – d’or et de pierres précieuses. Le constat la frappa violemment de toute la force de sa réalité : aujourd’hui, elle rencontrait un roi. Son futur époux. Enfin seulement elles lui passèrent un long caftan carmin, à l’encolure et aux emmanchures brodées d’or, par-dessus une robe de mousseline de soie ivoire. Il était arrivé dans cette modeste étape une jeune femme perdue et désorientée. En ressortait ce matin une pure princesse de sang royal.
Lorsqu’elle vit son reflet dans une glace, Saurai sentit une pierre tomber au fond de son estomac. Elle ne prenait pleinement conscience que maintenant de ce que ce voyage, aussi rocambolesque fut-il, n’était qu’un aller sans retour. Elle s’efforça de ne pas s’appesantir sur cette pensée qui lui nouait les entrailles. Elle savait pourquoi elle avait signé dès sa naissance. C’était le devenir même d’une princesse. La jeune femme prit une profonde inspiration et quitta sa chambre puis l’auberge.
Elle avait fait savoir à Ichâm qu’il était hors de question qu’elle retourne dans l’une de leurs calèches fermées et s’était assurée auprès de lui qu’on lui fasse préparer une vraie monture. Elle était prête à faire beaucoup de concessions pour cette nouvelle vie, mais pas celle-là. Les voitures étaient l’apanage des enfants en bas âge et des personnes âgées, dans son royaume. Quiconque était en âge de monter était à dos de cheval ou de dromadaire. La bête était en harnachement d’apparat, parée de ses plus atours de boucleries ouvragées de cuivre doré aux armoiries identiques à celles qui avaient figuré sur le premier chariot qui les avait transportées. Ses brides étaient ornées de frontaux et le cuir recouvert de velours brodé et frangé d’or.
Démontrant qu’elle serait cette fois sans concession, la belle du désert comptait pratiquer la monte de son peuple. Tout le monde, homme comme femme, montait à califourchon, sans s’encombrer de cette étrange posture d’amazone qu’ils réservaient ici à leurs femmes. La longue robe couvrait ses jambes sans peine et la traine de son caftan faisait à sa monture office de caparaçon d’ornement.
Elle ne serait pas la piètre imitation d’une quelconque engeance de nobliau local. Elle n’était pas non plus rien qu’un choix de second rang, contrairement à ce qu’avait bien voulu croire le seigneur qui avait tenté de la séquestrer. Elle ne se ferait pas passer pour ce qu’elle n’était pas. Elle n’avait rien à envier à qui que ce soit. Elle comptait bien les éblouir, tous, et leur prouver ce que valait une princesse de Zeyn Ed-dîn. Elle était prête désormais. On pouvait y aller.
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Lun 15 Jan - 10:35
Valil Luggia
J'ai 24 ans et je vis à Evelin. Dans la vie, je suis capitaine de la garde du roi Mareck et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire,le travail ne me laissant pas le temps pour ces âneries. Grand et au corps athlétique Valil est une machine de combat entraîné depuis son plus jeune âge a la carrière des armes. Portant toujours sa cuirasse d'acier il est armé de sa lourde épée et ne s'en sépare jamais. Loyal et courageux sont les deux mots le décrivant le mieux. Si une mission lui est confiée il est prêt a l'accomplir jusqu'au bout,jusque dans la mort. Et ses nombreuses cicatrices peuvent le prouver.
Valil ne prononça plus un mot, observant dans le silence le plus complet la jeune femme qui venait de se métamorphoser sous ses yeux. Quelque chose en elle avait réellement changé, au plus profond de son être, mais il ne pouvait mettre des mots dessus... En fait, il lui semblait simplement qu'elle était redevenue celle qu'il avait rencontré la première fois.
Avait-elle donc retrouvée la mémoire ? Si tel était le cas, en tout cas, elle négligea de le lui dire et n'expliqua pas un seul instant ce qui venait de se passer. Le chevalier décida d'également garder le silence, qui embaumait si bien cet instant, tandis qu'ils se mirent a marcher en direction de l'auberge, s'éloignant du feu de camp pour s'enfoncer dans la froide nuit.
Après avoir raccompagné la jeune princesse jusqu'à l'auberge, le jeune chevalier lui fit ses au-revoirs en règles , lui souhaitant une bonne nuit avant de revenir près du feu crépitant où il avait commencé a se reposer avant qu'elle ne le rejoigne.
S'asseyant en silence sur la vieille buche de bois, il se mit a penser, a méditer, même si il ignorer la signification même de ce mot... Les pensées se bousculaient dans son esprit tandis qu'il essayait maladroitement d'y faire le vide. Et c'est sans trouver le sommeil que la nuit s'écoula autour de lui.
Finalement, l'aube se leva sur ce monde bien plus rapidement qu'il ne l'aurai cru ou même voulu. Une nouvelle journée débutait et avec elle apportait ses maux et peines.
Sans plus attendre, le capitaine se leva de son siège et se mit a ordonner de préparer leur départ. La fatigue n'avait plus cours sur lui... Son esprit était ailleurs qu'a penser aux besoins de son corps.
Des soldats étaient déjà debout et se réchauffait comme ils le pouvaient autour des feux de bois tandis que d'autres étaient encore assoupis et s'éveillerent avec fracas aux cris du chevalier.
Ce fut comme dans une chorégraphie parfaite, une horlogerie bien réglée que les soldats et servants se mirent a tout mettre en ordre afin de se tenir prêt a partir a n'importe quel instant.
Valil ne souhaitais pas gaffer. Pas si prêt du but, et pas dans un jour pareil. Son armée avait été assez pitoyable jusqu'ici pour ne pas pouvoir seulement finir le trajet dignement.
Analyse du chemin a parcourir, les menaces pouvant peser sur eux, les emplacements de chaque soldats, la position de la princesse dans l'escorte...
Tout fut passé au peigne fin pour sue rien ne soit laissé au hasard. Pour que rien ne puisse plus jamais venir compromettre ses plans.
Puis, il la vit, sortir de l'humble maison lui servant de demeure. Ses yeux se posèrent sur elle et un instant il ne put les croire.
Elle était, méconnaissable... Absolument splendide, dans ses atours dorés et resplendissant. Comme brillant dans cette clarté matinale qui l'illuminait de mille feux.
Jamais, ô grand jamais l'on eu put deviner que se tenait ici là, la même jeune femme que la veille au soir. Il eut voulu aller la saluer, mais il se fit violence pour se retenir.
Un sourire se dessina cependant sur son visage grave lorsqu'il la vit monter a cheval, en lieu et place de calèche, comme il était de coutume. Était-ce a cause de ce qu'elle avait vécue la dernière fois ? Ou par simple caprice ?
Évidemment, c'était tout elle... Et la voir ainsi, lui mettait du baume au coeur, a son cœur meurtri.
Finalement, terminant les préparatifs, il monta a cheval et prit la parole.
"Si l'escorte de Sa Majesté est prête, nous pouvons y aller !"
Évitant avec soin de croiser son regard, il fit quelques signes aux soldats les entourant. Machinalement, la troupe se mit en route, les sabots des chevaux battant le sol dans cet air frais du matin.
"En avant pour la capitale."
Déclara t'il une dernière fois avant de partir pour ce long trajet.