Being happy doesn’t mean that everthing is perfect
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Mer 14 Sep - 9:45
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
Judy fut assez… étonnée parce que lui dit Caleb. « -vraiment ? » elle l’observa quelques secondes avant d’ajouter : « -tu te laisses guider comme ça pour chaque client ? Patient ? » elle ne savait pas exactement quel terme il utilisait. Il lui avait déjà dit que certain étaient devenu des amis avec le temps. Mais est ce qu’il s’était laissé la même ouverture qu’avec elle ? Et puis soudainement la jeune femme réalisa que sa demande avait presque mauvais font. Est-ce qu’elle demandait cela pour avoir une vraie réponse ou pour se sentir unique ? Et si c’était le cas, pourquoi est ce qu’elle avait besoin de se sentir si particulière aux yeux de Caleb ? Elle savait que c’était mal de penser ainsi. Elle n’avait pas été éduqué ainsi. Peut être que Judy avait seulement besoin d’avoir cette sensation pour se sentir rassurée. Lorsqu’il évoqua son enfance, les lunettes et les vêtements de récupération, Judy avait du mal à l’imaginer se faire charrier à l’école. Elle lui adressa un sourire en coin avant de regarder ailleurs. « -ce que tu fais sa ta vie privée n’a pas faire baisser mon opinion. » elle l’avait clairement compris. Elle avait toujours respecté la façon de faire de ses amis, pourquoi est ce qu’elle avait tiqué sur celle de Caleb ? « -c’est de ça dont tu voulais parler n’est-ce pas ? » demanda Judy qui espérait avoir compris. « -hum… oui… si… mais j’imaginais que ça arriverait avec une autre femme… » elle plissa les yeux en lui souriant, amusée et un petit peu perturbée par ce mélimélo dans la conversation.
« -ahah… » irona Judy. Elle avait bien du mal à croire ce qu’elle entendait. « -je ne sais pas entre deux ! » on pouvait tout faire avec un téléphone non ? « -je sais… c’est… » elle remonta ses épaules jusqu’à ses oreilles, ne sachant plus quoi dire, demandant seulement de remettre en route le téléphone pour tomber sur un témoignage qui l’interpela plus que certain. Puis elle fronça les sourcils : « -non, perturbée plutôt. » une femme comme elle. Comment un homme comme Caleb pouvait s’imaginer être heureux avec une comme elle ! Un sourire et elle répondit : « -un peu… » mais elle avait sans doute saisi l’essentiel. « -on dirait que tu as l’impression que c’est interdit pour toi de vivre dans l’autre monde. » ça ne tenait qu’à lui de changer et de découvrir la vie de couple.
Le téléphone de Judy sonna et elle s’excusa, confuse de ne pas l’avoir coupé. Amélia. « -fidèle à elle-même. » avait répondu Judy en s’asseyant de nouveau. « -je ne sais pas, parce que c’était elle le contact principale. » Elle apprécia vraiment ce qui suivit. Caleb n’avait pas fait de rapport détaillé à Amélia. Le niveau de confiance que Judy lui accordait grimpa d’un cran. « -non… » répondit Judy prise au dépourvu par la question, bougeant la tête de gauche à droite. « -je… je ne me suis pas posée la question. C’est parce qu’elle a appelé que… » elle prit son verre d’eau et avala une gorgée en regardant ailleurs. Elle se pinça les lèvres et ajouta presque honteuse : « -avec Amélia on a une relation amicale un peu particulière… » un léger sourire gêné avant de se confier : « -elle a toujours été… autoritaire et meneuse. Généralement quand elle a fait un choix, il n’y a pas d’objection. » La jolie rousse croisa les jambes en posant son dos contre la chaise et elle ajouta : « -mais elle a été très présente lorsque Jeffrey est parti. C’est peut être qui m’a le mieux compris à ce moment-là. La douleur sur son départ, l’abandon… » pourquoi est ce qu’elle se sentait obligée de se justifier sur ses amies ?
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Mer 14 Sep - 19:38
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Caleb ne savait pas si c’était du scepticisme ou qu’elle voulait être une exception dans sa vie, mais ces questions le firent sourire en coin, et décida de répondre simplement, comme s’il ne comprenait pas le sens caché de ces interrogations « Oui. Parfois ça reste purement professionnel, d’autres deviennent des amis avec le temps ». Il laissa un petit silence les envelopper et ajouta, avec un sourire en coin, « Si ça peut te rassurer, c’est différent avec toi. Il nous a fallu seulement quelques jours pour qu’on passe de l’un à l’autre ». Généralement, il mettait plus de temps à tisser un lien. Avec Judy, c’était presque une évidence dès le lendemain de leur rencontre. Caleb avait su, au moment même où il s’était confié à elle sur sa vie, qu’entre eux, ça serait différent qu’avec ses autres clients. Il ne s’était pas trompé. Peu à peu, l’entremetteur avait montré sa véritable personnalité, s’était dévoilé à la jeune femme, ce qui faisait que Judy semblait avoir une haute opinion de lui à ce jour. Il restait sceptique à cette idée qu’il soit presque parfait à ses yeux, et se mit à sourire, tel un enfant un pris en faute « Peut-être bien oui ». Il savait que son goût pour les conquêtes d’un soir, dont des femmes mariées, n’étaient pas celui de la jeune femme. Pour autant, ça ne semblait pas peser dans la balance. Elle l’appréciait dans sa totalité. Quand il évoqua la possibilité de succomber au charme de Judy, cette dernière semblait perplexe, peut-être même perturbée par la tournure de leur conversation « Pourquoi ça ? » demanda-t-il uniquement pour en savoir davantage. Pour savoir ce qui la faisait raisonner de la sorte.
En tout cas, l’opinion publique semblait trouver Judy attirante, sympathique et à leur goût, pour certains. Néanmoins, l’intéressée ne put s’empêcher de le soupçonner d’avoir effacé les commentaires négatifs « C’est un peu manipulateur » conclut-il pour elle alors qu’elle avait laissé sa phrase en suspens. Lorsqu’il remit en route, il fallut que ça tombe sur cet homme qui avait considérait que Caleb était le petit-ami de la jolie rousse. Un commentaire qui avait perturbé l’entremetteur, surtout après les sous-entendus de sa sœur un peu plus tôt dans la matinée « Perturbée ? » répéta-t-il en voulant comprendre. Puis il expliqua la sensation qu’il avait éprouvé avec davantage de mots, ne rendant pas tout cela clair pour autant et se mit à esquisser un sourire timide. Elle avait un peu compris. C’était toujours mieux que rien. « Ce n’est pas vraiment ça. Je pense seulement que ce n’est pas fait pour moi ». Il regarda sa salade et précisa « Je pense que je commettrais erreurs sur erreurs. Je ne sais pas si je serais capable d’être fidèle après avoir passé ma vie d’adulte à cumuler les conquêtes. Ce qui ferait que je ferais souffrir la femme avec qui je serais, et je ne vaudrais pas mieux que cet enfoiré de Bobby ». En fait, Caleb ne se sentait pas à la hauteur d’une femme, et d’autant plus d’une femme comme Judy, par exemple, parce que c’était ça le sujet finalement. Elle avait tant souffert qu’elle méritait un homme qui saurait prendre soin d’elle comme elle le méritait. Pas qu’il envisageait plus avec la jeune femme. Loin de là. C’était cet homme dans la rue qui avait lancé le sujet. Pour Caleb, tout était clair sur ce plan-là.
Caleb regretta que le téléphone n’ait pas sonné quelques minutes plus tôt et la laissa s’éloigner pour revenir quelques minutes après. C’était Amélia et Judy semblait surprise qu’il n’ait rien dit les concernant « Elle n’est que la personne qui nous as mis en relation. Elle n’a aucune importance à mes yeux ». Sa cliente était Judy et seulement elle. Elle s’était livrée à lui, sur son passé, sur sa relation avec Jeffrey, sur sa sexualité, sur sa manière de se percevoir dans un miroir. Tout cela lui était destiné à lui et uniquement à lui. Il l’écouta parler de son amie Amélia qui semblait avoir un caractère difficile et qui avait été plus que présente au départ de Jeffrey. Il termina son verre de limonade et fit signe au serveur de leur apporter deux cafés et se reconcentra sur Judy « Elle est ton amie. Je n’ai pas à juger tes relations. Amélia n’est pas cliente. Elle n’est même pas mon amie. Si je parlais de notre collaboration à tout le monde, tu ne te sentirais pas en confiance avec moi et ce n’est pas l’objectif de la manœuvre. Tout ce qui me confie est tenu au secret professionnel, comme si tu t’adressais à un thérapeute toujours en exercice. Pour ma part, Amélia n’a pas à s’ingérer dans notre relation. Je l’appellerais et ferais le point sur ça avec elle ». Il remercia le serveur et paya l’addition en même temps « Je veux que tu te sentes en confiance avec moi et libre de me parler de tout, comme tu l’as fait hier soir » tout en lui souriant avec douceur.
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Mer 14 Sep - 21:08
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
C’était différent avec elle. Soudainement Judy douta de la sincérité de ces mots. Et s’il ne les disait que pour lui faire plaisir parce qu’il avait compris d’avance que c’était ce qu’elle voulait ou désirait entendre pour être rassurée ? Elle baissa donc les yeux en soufflant un : « -oui… c’est vrai. » seulement quelques jours. Depuis leur rencontre, elle réalisait qu’elle ne cessait d’aller et venir entre deux sentiments. Lui faire confiance presque aveuglément parce que c’était ce qui lui dictait son cœur. Et s’imaginer qu’il soit un beau manipulateur et qu’elle était en train de se faire royalement avoir. Ça c’était son cerveau logique lui soufflait. Judy n’était pas du tout à l’aise avec ça. Elle savait que ça venait du manque de confiance en elle, du fait que les gens parvenaient à voir qu’elle était une trop gentille. Elle pencha la tête sur le côté en l’observa quelques instants. « -comment ça pourquoi ça ? » il voulait entendre quoi au juste ?
Heureusement ou non, il se leva pour aller faire un sondage de rue à son sujet. Les avis qu’elle entendit la troublèrent. Et le sujet redevint particulier lorsque Caleb avoua qu’il avait aimé l’idée qu’on l’imagine être son petit ami. « -oui. J’ai l’impression que tout ce mélange un peu. » et c’était perturbant, voir quelque peu inconfortable. Il évoqua ensuite des erreurs qu’il pourrait commettre s’il se mettait en couple avec quelqu’un. Il parla même d’infidélité. Judy sourit en baissant le regard sur ce qui restait de sa salade. « -donc tu t’interdit un possible bonheur à cause de supposition ? Si cette femme tu l’aimes, si tu en tombes raide dingue amoureux, tu n’aura pas envie d’aller voir ailleurs. Ça sera elle que tu voudras près de toi le soir tout comme au réveil. Ça sera son corps que tu aura envie de sentir sous tes doigts, ses soupirs que tu voudra entendre quand tu lui fera l’amour. Elle et uniquement elle. » elle lui adressa un léger sourire : « -parce qu’elle sera ta moitié, ta meilleure amie comme ton amante. Celle qui sera capable de te comprendre comme personne, de t’accepter dans ta totalité. » elle baissa le regard. C’était sans doute très fleur bleu, mais c’était aussi ça, sa définition de l’amour véritable.
Le téléphone de Judy mis fin à cette conversation complexe et étrange. Lorsque la jolie rousse revint à table, elle évoqua Amélia et le rapport détaillé que Caleb ne lui avait pas fait. Judy parla de sa relation d’amitié avec Amélia, son caractère, sa façon d’être, son soutien lorsque Jeffrey avait mis les voiles. « -non. Non, s’il te plais ne l’appelle pas. » elle se mordit la lèvre inférieure comme une gamine prise en faute. « -je lui ai dit que je n’avais pas accepté de travailler avec toi. » un léger sourire pour le serveur et elle plongea le regard dans son café. « -c’est le cas. Mais je… je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de garder notre collaboration… amitié… secrète. Je te l’ai déjà dit, elle va me mettre la pression si elle est au courant. Poser des questions, vouloir voir les résultats et je… » elle glissa une mèche de cheveux derrière son oreille gauche et reprit en levant son regard sur Caleb : « -j’ai envie d’aller à mon rythme, d’évoluer pour moi, et non pas parce qu’elle regarde chacun de mes faits et gestes. » un haussement de sourcils comme déçue d’elle-même et elle ajouta : « -je sais, c’est mentir, à une amie en plus de ça… mais je… j’ai pas envie de faire ça autrement. » elle espérait qu’il comprenait et qu’il laisserait Amélia dans ce mensonge.
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Mer 14 Sep - 22:11
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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« Heureusement que je ne suis pas devenu avocat, parce que même pour ça, je n’arrive pas à te convaincre ». Il avait beau formuler des compliments sincères à son encontre, lui promettre un lendemain meilleur, ou encore la distinguer de ses autres relations professionnelles, Caleb sentait bien qu’il ne parvenait jamais à la convaincre totalement, et ce, pour une raison qu’il ignorait. Il espérait seulement qu’un jour, elle se sentirait assez en confiance avec lui pour se confier à lui sur ses craintes évidentes. En attendant, ils évoquèrent le fait qu’il puisse être plus qu’un ami pour elle, qu’elle puisse lui faire découvrir le vrai sens de l’amour, et finalement, Judy avait envisagé cette possibilité, mais avec une autre femme. Alors il lui demanda pourquoi, et elle ne fit que lui répéter sa question, ce qui l’amusa avant de se montrer plus précis « Pourquoi tu imaginais que ça arriverait avec une autre femme et pas avec toi ? » avant d’ajouter « Ce n’est pas une question avec un sens caché. Je veux juste une réponse. Pourquoi ?! ». Il se sentit un peu comme ce journaliste dans cette série télévisée qui demandait à un de ces confrères pourquoi les États-Unis étaient le plus grand pays du monde. Il espérait seulement que la réponse soit si sincère, mais moins violente que celle du protagoniste.
Après son micro-trottoir, Caleb était revenu auprès de Judy pour lui montrer le résultat de son interview inopinée et rétorqua « Est-ce que ça te rassure si je te dis que je ne compte pas sortir avec toi ? Que ma présence a tes côtés, c’est pour t’aider ? » en esquissant un maigre sourire qui se voulait rassurant, mais il sentait le sujet sensible en cet instant. De toute manière, la vie à deux ne lui était pas destinée. Il n’était pas fait pour ça. Il n’était même pas certain d’être fidèle à une femme. Son regard ne dévia pas un instant de la jeune femme alors qu’elle exposa une relation différente que celle qu’il avait envisagé. Une femme qu’il aimerait sincèrement et de tout son être, et qui serait la seule qu’il souhaiterait jour et nuit à ses côtés… Une femme capable de le comprendre et d’apprécier sa personnalité. Il resta interdit face aux paroles de la jeune femme, et ne se reconnecta à la réalité qu’au bout de quelques secondes « Comment est-ce que tu fais ça ? » demanda-t-il avec peu d’assurance dans la voix « Cette capacité à démonter mes préjugés pour parvenir à me faire croire que la vie que tu proposes existe ? ». Pas même sa sœur n’était parvenue à lui faire entendre raison sur ce point, et voilà que Judy lui ouvrait la voie d’un autre monde. D’une autre manière de penser la vie à deux. Il se demandait qui aidait plus l’autre dans leur petite collaboration.
Lorsque Judy revint après sa brève absence pour répondre à Amélia, cette dernière fut surprise de son silence et lui demanda de ne pas l’appeler. Il fronça les sourcils, ne comprenant pas où elle voulait en venir et se mit à sourire presque nerveusement « Je vois ». Une fois encore, elle le cachait au fond du placard. Il porta sa tasse de café à ses lèvres tout en observant les passants, laissant Judy se justifier, en espérant que ses arguments soient pertinents parce que ça commençait à le fatiguer… Ils avaient déjà eu cette conversation par le passé, et l’issue n’avait pas été optimale. Finalement, la jeune femme parvint à se montrer convaincante et Caleb tourna la tête vers elle « Tu pourrais aussi leur dire que c’est ta vie privée et qu’elle doit le respecter ». C’était aussi bien, non ?! « C’est toi la cliente, c’est toi qui poses tes conditions. Je m’adapte. J’aimerais juste ne plus avoir cette sensation d’être caché dans un placard. Qu’est-ce que tu leur diras si on les croise ? C’est un ami gay ? C’est un des hommes s’occupant des gamins du quartier défavorises ? Que je suis Tyler ? Et si c’est Amélia ? Oh bah finalement, on a décidé d’être amis ». Il termina sa tasse et ajouta « Désolé… Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça. J’ai l’impression d’être le mec que tu caches parce que tu en as honte, alors que ce n’est pas du tout le cas » en émettant un petit rire nerveux « Tu veux juste avancer à ton rythme sans l’indiscrétion de tes amies… Termine ton café, on a encore quelques boutiques à faire ».
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Jeu 15 Sep - 14:59
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -tu souris trop pour être avocat. » avait répliqué Judy avec un léger sourire. Elle savait parfaitement qu'il tentait de la convaincre, qu'il souhaitait lui faire changer de regard sur sa personne. C'était seulement… compliqué. Mais elle allait faire des efforts pour ouvrir les yeux, ou du moins parvenir à se voir un peu plus comme lui la voyait. Déterminée à changer, Judy avait juste besoin de créer de nouveaux chemins de pensées dans son esprit. Ce qui était loin d’être facile à faire. Depuis plus de six ans maintenant, son esprit empruntait l’autoroute du : tu n’es pas assez bien. Difficile de prendre le petit chemin battu sur le côté qui dit : tu déchires ma sœur ! pour reprendre les mots de Caleb. Elle avait besoin de lui pour tenir sa main alors qu’elle s’aventurait sur ce chemin qu’elle ne connaissait plus. Judy émit un petit rire nerveux en baissant les yeux, alors que Caleb reformulait sa question avec aplomb. « -et bien parce que techniquement je suis ta cliente. Et je… » elle ouvrit les deux mains devant elle, proche de son visage et termina sa phrase : « -je ne sais pas, ça me parait peut probable. Pourquoi ça l’est pour toi ? » soudainement le ligne bien définie semblaient se brouiller. Cliente, amie ok mais de là à imaginer que ça serait elle qui lui ferait découvrir l’amour. Le faire changer d’avis peut être, mais être la bonne… Non. Ça la mettait un peu mal à l’aise cette hypothèse. Et elle n’avait pas envie de ressentir ça en présence de Caleb. Elle ne voulait pas se poser ce genre de questions lorsqu’ils étaient ensemble, qu’elle se confiait à lui. Elle ne voulait pas interpréter sa main sur la sienne, un sourire ou un regard, d’une mauvaise façon.
« -oui. » Judy avait répondu avec la plus grande des franchises. « -je suis quelqu’un de romantique, et je… je n’ai pas envie de mal comprendre certain de tes gestes ou de me poser les mauvaises questions. Pas avec toi. » un nouveau sourire nerveux : « -ne le prends pas mal, c’est moi qui ne trouve pas les bons mots. » elle se pinça les lèvres et ajouta : « -j’ai envi qu’on reste dans la case amitié. Aides, apports mutuels. Si on commence à évoquer des sujets comme celui-ci, la romantique que je suis va voir des messages partout. Qui seront surement faux. Et je… là tout de suite j’ai pas envie que tu sortes de ma vie. » voilà c’était dit. C’était un peu brouillon. Toute la conversation l’était d’ailleurs. S’en suivit un exposé sur la faculté de Caleb à croire qu’il n’avait pas le droit de postuler au bonheur d’être en couple. « -je comprends pas. » un froncement de sourcils. « -j’ai un bon prof je crois. » avait elle répondu en le désignant de la main, avant de lui adresser un léger sourire. « -sauf que le but c’est pas de faire croire, mais de convaincre réellement. » pour le moment, ils étaient tout les deux un peu foireux là-dessus. Mais ça viendrait.
Amélia téléphona et sans en avoir eu l’intention Judy lança une conversation houleuse. Lorsqu’il la regarda enfin, elle recula dans sa chaise, sa tasse de café entre les deux mains. Il avait raison. Elle le savait. Il était vexé. Elle le comprenait parfaitement. Elle n’allait pas nier, parce qu’il avait visé juste. Non, elle ne savait pas ce qu’elle dirait si un jour ils croisaient l’une de ses amies. Pourquoi il réagissait ainsi ? Parce qu’elle l’avait blessé tout simplement. Rien de plus. Rien de moins. Et elle s’en voulait. Mais elle était incapable de dire quoi que se soit. Alors elle avala son café et se leva, s’éloignant de la terrasse alors qu’il payait. Son sac sur l’épaule, une main tenant la hanse, elle se retourna vers Caleb lorsqu’il arriva près d’elle. « -tu as raison. Je suis désolée. Je t’ai vexé. Blessé et je… » roh mais qu’est-ce qu’elle était nulle ! « -pour vivre heureux, vivons caché. Tu l’as connais j’imagine. » un léger silence. « -ba voilà, c’est ça que je veux. Je veux pouvoir faire tout ce travail sur moi-même, avec ton aide et ta présence, sans que le monde entier le sache. Si on les croise je te présenterais comme un ami. » puis que c’était ainsi qu’il s’était présenté la veille en venant chez elle. Un ami. « -et Amélia… je lui dirais merci et aussi d’aller se faire voir. » un léger sourire avant qu’elle ne tourna les talons pour qu’ils se mettent en route, alors qu’elle n’avait pas la moindre idée d’où il l’emmenait.
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Jeu 15 Sep - 19:56
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Vous connaissez cette habitude des enfants à toujours demander inlassablement « Pourquoi ? ». Eh bien Caleb ne l’avait pas perdu en grandissant, ce qui avait le don d’agacer son entourage à certains moments. Pourtant, ça ne partait pas d’une mauvaise attention. S’il continuait à poser cette question, c’était pour tenter de comprendre le monde qui l’entourait, la réaction des gens, et tentait d’obtenir le sens caché de certaines phrases. Il considérait que les gens se cachaient bien trop souvent derrière des non-dits, des sous-entendus qu’ils espéraient clairs et limpides alors que c’était rarement le cas. Le fit également avec Judy, malgré la sensibilité du sujet qu’ils abordaient. Il acquiesça lentement de la tête, avant de répondre à son tour « Non. Je posais seulement la question » et il avait obtenu sa réponse. Il s’était attendu à une autre explication qui la mettrait dans une position inférieure à la sienne. Ce qui ne fut pas le cas, alors il était rassuré. C’était seulement qu’ils étaient liés par une relation avant tout professionnelle, ainsi qu’amicale. Il trouva tout de même utile de venir préciser qu’ils n’étaient qu’amis. Cela rassura Judy sans grand étonnement pour l’entremetteur qui l’écouta se justifier « Je n’ai rien dit » précisa-t-il avec un sourire doux sur les lèvres au moment où elle considéra qu’elle ne parvenait pas à trouver les bons mots. Elle voulait maintenir leur relation telle qu’elle était, parce qu’elle lui convenait parfaitement. À lui aussi. Et en entendant la fin, il comprit que, de toute manière, il n’avait pas d’autres choix que d’être son ami et son thérapeute. Un argument qu’il pourrait sortir à sa sœur jumelle si jamais elle revenait sur le sujet : S’il tombe amoureux, il sort de la vie de Judy. Elle ne lui laissait pas le choix. Par chance, ce n’était pas dans ses plans d’avenir. Il ne percevait pas la jeune femme ainsi. Seulement aujourd’hui, beaucoup trop d’éléments extérieurs avaient embrouillés l’esprit du beau brun qui se promis de trouver une femme dans un bar ce soir pour se vider la tête et commencer la journée du lendemain différemment « Il n’y aura rien à interpréter Judy. Je te rassure. Tu es ma cliente et mon amie. Rien de plus. Rien de moins » la rassura-t-il.
Cela n’empêchait pas Judy de lui apprendre que la vie à deux pouvait être différente, exaltante, intéressante. Un sourire timide se glissa sur les lèvres de Caleb en entendant son compliment « Je vois ça… » et acquiesça lentement de la tête « Au début, on croit. Assez pour se laissait tenter à l’expérience. Ensuite, on se laisse convaincre ». C’était comme ça qu’il voyait le processus. Que ça soit pour lui ou pour elle. Elle serait convaincue des enseignements de Caleb au moment où elle ira se coucher aux côtés de l’homme qu’elle aime sans se soucier de son corps, ou qu’elle portera des robes moulantes dans la rue, marchant la tête haute en se trouvant belle. En attendant d’en arriver-là, il y avait du chemin. Judy n’était pas encore capable d’annoncer leur collaboration à ses amies, décidant de cacher Caleb dans un coin jusqu’à la fin de leur contrat… Une attitude qui déplut au beau brun et qui sut le faire entendre, avant de s’excuser, s’en voulant de sa propre réaction. Il était personne pour réagir de la sorte. Il paya et reprirent la marche jusqu’à la prochaine boutique, et baissa les yeux sur le trottoir en l’entendant s’excuser, puis les releva ensuite, acquiesçant à sa question sûrement rhétorique « D’accord… » souffla-t-il et esquissa un petit sourire en coin « Ok ! Ok ! » et désigna la prochaine boutique de la main.
La semaine qui suivit fut une semaine chargée pour Caleb qui se retrouvait invité à une conférence en Californie, et c’était sans compter l’arrivée d’un nouveau client, et de son enquête pour tenter de retrouver Jeffrey afin de démêler cette histoire de départ précipité de la vie de Judy. Il avait également tenté de retrouver le dénommé Paul. En vain. Alors, durant ces quelques jours, le beau brun ne s’était pas montré très présent physiquement pour Judy, mais son portable avait permis de garder le lien, lui envoyant de nombreux messages pour lui donner l’impression d’être à côté. Le lundi matin, il décida de lui faire une surprise en venant la voir danser, la prenant en photo comme prévu, et sourire, heureux de la voir lorsqu’elle arriva à sa hauteur « Salut toi. Je suis sincèrement désolé pour cette semaine, et promis, je vais me rattraper. Je suis tout à toi pour la journée et même cette semaine. Les après-midi. Les matins, j’ai un emploi du temps chargé » et leva ensuite le doigt en s’exclamant « Oh ! Tiens » et chercha les photos dans son appareil photo « Regarde » et se plaça à ses côtés, son épaule contre celle de Judy pour lui montrer les photos d’elle dansant.
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Charly
Jeu 15 Sep - 21:18
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Le shopping avait été fait, et elle avait également accepté de couper ses cheveux. De pas grand-chose, histoire restructuré comme avait le coiffeur. Qui d’ailleurs n’avait pas cessé de faire des éloges sur la couleur de Judy. Le roux il adorait ça, et en plus c’était naturel. A un moment, elle s’était demandée si Caleb , n’avait pas payé le type. Parce qu’il avait également de la rondeur de son visage, de son tint de peau, de son petit nez retroussé qu’il trouvait adorable. Bon, il avait fini par lui demandé si Caleb était célibataire alors elle avait compris et rien que pour faire chier l’entremetteur, elle avait donné son numéro. Ils s’étaient quittés en plus ou moins bon terme. Elle n’en était pas totalement certaine. Faire de la peine ou blesser quelqu’un, c’était quelque chose qu’elle détestait. Et elle avait bien compris que Caleb s’était sentit blessé. Et ça malgré son rattrapage.
Le semaine suivante s’était déroulée à distance. Il avait un emploi du temps surchargé. Elle n’était pas sa seule cliente, elle le savait. Cela lui permis de ce concentrer sur son projet avec les jeunes et petit à petit cela prenait forme. Elle avait commencé la série de message, envoyant un selfie avec Tyler. Les messages s’étaient enchainés. Ainsi, elle ne s’était jamais vraiment sentit seule. Ils n’avaient pas prévu de rendez-vous, mais elle savait que ça viendrait. Même si elle n’avait pas imaginé le voir à son cours de danse. Elle ne prit conscience de sa présence qu’à la fin du cours. Une bouteille d’eau en main, elle s’approcha et lui adressa un sourire avant de dire : « -salut. » elle avala une gorgée avant de répondre : « -c’est rien, t’en fais pas. » il n’avait pas à s’excuser. Encore moins à se rattraper. Qui vois son thérapeute tout les jours de la semaine ? Un hochement de tête : « -ok d’accord… » oui elle allait s’arranger avec Tyler pour les ateliers.
« -t’as… t’as fait des photos ? » demanda Judy. Question idiote, parce oui, elle était en train de les regarder ! « -j’avais pas vu que tu étais là. » ajouta la jeune femme avant de se concentrer un peu plus sur les images d’elle en train de danser. Ok elle devait bien l’avouer, elles étaient belles. Non, elle, elle était belle. Dans son élément, souriante, dans son monde. Vivante. « -tu peux me les envoyer s’il te plais. » demanda Judy en tournant le visage vers lui. « -elles sont jolies… » avait-elle ajouté, comme presque gêné de devoir avouer que oui, elle se trouvait belle. « -tu veux danser ? » lui demanda la jolie rousse en constatant enfin qu’il était en tenu de sport. Elle lança de la musique, avec un rythme latinos. « -on essai une petite chorégraphie ? » demanda Judy en se positionnant non loin de lui. « -je te montre, et tu refais juste après. » elle commença par un pas en avant, un pas en arrière, avec le mouvement de hanche qui allait avec. Après trois essai elle lui dit en posant ses mains sur ses hanches : « -là faut que ça bouge. Gauche, droite, ondulation. » un petit regard : « -je suis certaine que tu sais faire. » sous entendant qu’ailleurs que dans une salle de danse, il devait parfaitement savoir jouer avec ses hanches. Un sourire taquin et elle reprit : « -aller une dernière fois et on va prendre un café. »
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Jeu 15 Sep - 21:59
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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L’éloignement imposé par son emploi du temps surchargé tomba au moment opportun. Ils s’étaient séparés en plus ou moins bon termes, même si Caleb était resté blessé par les propos de la jeune femme qui souhaitait vivre leur collaboration cachée. En tant qu’homme, cela le dérangeait d’être enfoncé au fond d’un placard, derrière une pile de vêtements, là où personne ne peut le voir. Ce n’était pas une position agréable, et même si Judy s’était excusée, il avait l’amer impression que ça ne serait pas la dernière fois. Toutefois, elle lui manqua durant la semaine, et avait apprécié que la jeune femme réponde à ses messages. Il aurait pu également organiser un rendez-vous pour le début de semaine, mais il avait trouvé plus pertinent de venir à son cours de danse sans l’en informer afin de la prendre en photo. Ainsi, elle n’aurait pas la pression de se savoir observée. Et il avait eu raison. Les photos étaient parfaites et reflétaient exactement ce qu’ils souhaitaient : Une belle femme. Une femme heureuse et sûre d’elle. En voyant son regard, il put se rendre compte qu’elle avait été entièrement plongée dans son univers, et qu’elle ne l’avait pas remarqué. Un sourire et acquiesça lentement de la tête, lui montrant les photographies « Non. Je te montre juste l’écran de mon petit bijou pour la forme » en se moquant gentiment d’elle et fit défiler les différentes photos qu’il avait prise d’elle « Je sais » rétorqua-t-il avec un regard amusé à l’attention de Judy.
Il s’était attendu à des critiques sur son corps, mais ce fut tout le contraire qui se produisit. Elle lui demanda même de les lui communiquer. Il resta un instant interdit, puis bafouilla un « Euh… oui » et ajouta avec plus d’assurance « Oui, bien sûr. Pardon, c’est juste que je ne m’étais pas préparé à cette réaction-ci, mais j’en suis très heureux ». Cela prouvait qu’il savait faire correctement son travail tout fin de compte « Non. Tu es jolie » reprit-il. Certes, il était doué pour prendre des photos, mais c’était le modèle qui faisait tout. Dans son élément, Judy semblait si épanouie, que ça n’avait pas été difficile de faire de jolies photos. Un regard pour la jeune femme et acquiesça « Avec plaisir » et déposa son matériel au sol, s’avançant au milieu du studio et jeta un regard à l’enceinte quand elle lança une musique latine. Changement radical d’ambiance comparé à la fois dernière « Je suis tout à toi » rétorqua-t-il tout en la désignant des mains. Il l’observa faire et devait avouer qu’elle avait un joli déhanché. Il baissa ensuite ses yeux bleus sur les mains qu’elle venait de poser sur lui, et releva lentement son regard sur elle, obéissant à ses directives avant de rire « Je suis plus doué dans un lit » et continua de danser avec Judy. La petite danse fut suivie d’une douche et Caleb se changea pour quelque chose de plus citadin, laissant sa tenue de sport dans son sac, en compagnie de son matériel de photos. Il suivit Judy jusqu’à un petit café et prit place en terrasse, profitant de la chaleur de l’été qui s’était bien installé à Seattle… Jusqu’à la prochaine averse « Qu’est-ce que tu as fait de ta semaine à part faire des selfies avec Tyler ? » et remercia la serveuse pour le café qu’il porta à ses lèvres « Tu m’as manqué. Je ne pensais pas que ma semaine serait aussi chargée, pour tout t’avouer. Et pour être honnête, je me serais bien passé du séminaire. A part profiter de la plage, des filles et des cocktails le soir venu, j’ai trouvé ça chiant à en mourir » tout en riant presque. Dit comme ça, peu aurait désigné cela comme chiant, mais bon « Au fait, tu peux me dire « non » si tu n’es pas disponibles toutes les après-midis ou si tu ne veux pas le voir aussi souvent », et précisa « Ton coiffeur veut me voir sinon et attends le moment opportun pour m'inviter à dîner» et regarda Judy « Tu lui as donné mon numéro ?!»
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Charly
Jeu 15 Sep - 22:32
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Judy avait sourit devant la réaction de Caleb. « -tu pensais que j’allais dire quoi ? Que je me trouvais horrible et que tu devais vite effacer tout ça ? » à son tour de se moquer de lui. « -elles sont belles. Enfin, je suis belle. » cela lui fit vraiment bizarre de dire cela à voix haute. Mais c’était la vérité. Pour une fois que ça arrivait ! Elle avait eu une bonne idée de lui demander de prendre ces photos de cette façon, sans qu’elle s’en rende compte. Naturelle, pas de sourire forcée, le visage totalement illuminée par ce bien être que lui procurait la danse. « -hé attends j’ai bossé sur moi pendant cette semaine ! » lui lança Judy avec un léger coup d’épaule. Ça n’était pas des paroles pour lui faire plaisir. Elle avait prit le temps de se regarder dans le miroir, de prendre soin d’elle. Elle avait aussi travailler sa posture, sa façon d’arriver lors des ateliers avec les jeunes. Judy c’était engagé dans ce processus et voulait que ça marche !
Un petit cours de danse improvisé, histoire de renouer et de relancer cette semaine sur de bonnes bases. C’était ce dont ils avaient besoin. La musique était différente de la fois précédente. C’était voulu. Face à lui, ses mains sur ses hanches, Judy voulait qu’il imprime un mouvement de bassin pour souligner ses pas. Même s’il n’avait pas le rythme dans la peau, il savait faire ce genre de mouvement, elle en était convaincue. « -je suis certaine que tu as à l’aise dans d’autre endroit également. » s’amusa la jeune femme en reculant d’un pas alors qu’il avança de son côté. « -voilà c’est mieux. » ils reprirent le semblant de chorégraphie ensemble, et elle le félicita pour ses efforts avant qu’ils ne se séparent pour aller prendre leur douche.
Une fois en terrasse, Judy croisa les jambes et leva le visage vers le soleil. Elle adorait cette saison. Un léger rire : « -on a fait que ça. » une légère moue sur les lèvres, un petit haussement d’épaules avant d’ajouter : « -on a pas mal avancé sur les graphismes pour la fresque. Et on a aussi dû faire comprendre que nique la police n’était pas envisageable sur le mur. » une petite grimace. « -j’ai laissé les danseurs en ateliers libre durant deux jours, histoire de voir ce qu’ils pouvaient me trouver comme idées. J’ai deux des filles qui sont vraiment douées. Du coup je leur ai parlé d’une école de danse et des auditions d’entrer. Le souci est plus financier. » du coup elle avait passé pas mal de temps durant ses soirées à chercher un moyen d’aider à financer tout ça.
Judy porta sa tasse de café à ses lèvres mais suspendis son geste en entendant les mots de Caleb. Elle lui avait manqué ? Elle ne l’avait pas vu venir celle-là. « -tu peux prendre une journée off si tu veux. » il lui avait dit être libre tout la journée pour elle, mais s’il avait besoin de se reposer, elle comprenait. Un sourire en coin derrière sa tasse. « -mon dieu que ta vie est dure. » ironisa Judy avant de demander : « -ça portait sur quel sujet ? » même si elle n’était pas certaine de comprendre quoi que se soit. « -pourquoi non ? » puis elle comprit la fin de la phrase : « -oh non, je vais m’organiser. Je te garantis pas d’être dispo tout de suite en début d’après-midi. Tu… tu finis tes journées à quelle heure d’ordinaire ? » elle n’allait pas lui faire faire des heures supp. « -je ne vois pas de quoi tu parles. » s’amusa la jolie rousse avant que son sourire ne la trahisse. « -c’est pas ton genre ? » ajouta la jeune femme avant d’avaler un peu de café. « -du coup, tu as prévu quoi pour cette semaine ? » oui, elle tenait toujours à être informée de ce qu’il mijotait pour elle. Elle le regarda quelques secondes, sa tasse entre les mains. D’accord, lui aussi il lui avait manqué.
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Ven 16 Sep - 8:47
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Caleb se sentit comme un enfant pris en faute au moment où elle devina le fond de ses pensées. Cela ne l’empêcha pas d’esquisser un sourire timide « Oui » souffla-t-il et regarda le défilé de photos sur l’écran de son appareil. Il l’observa quand elle avoua se trouver belle, la couvant presque du regard en cet instant « J’aime t’entendre dire ça ». Finalement, la route n’allait pas être si sinueuse que ça. Un petit rire résonna ensuite dans le studio de danse « Je vois ça ! En fait, tu travailles sans moi ! », jouant les faussement vexés en cet instant. Il était ravi de vour que même en son absence, elle appliquait les conseils prodiguaient. Elle avait envie de reprendre confiance en elle, de se sentir belle. Cette séance de photos terminée Judy le convia à un petit cours particulier de danse latine, remuant le bassin comme le demandait sa professeure, et fut même surpris de son sous-entendu concernant ses prouesses sexuelles « Eh bien Mademoiselle, on se lâche dis-moi ! » Presque interloqué de l’entendre parler ainsi « Eh oui, ça ne se limite pas seulement à la chambre à coucher » murmura-t-il comme un secret.
Ils s’installèrent à la terrasse d’un café et sourit avec douceur en voyant Judy profitait de la chaleur du soleil caressant sa peau claire. Il se mit à rire doucement « Je vois que vous savez être professionnels » et la laissa poursuivre. Un souci financier… « On peut organiser une collecte de fonds ? Ou des opérations ventes de gâteau, nettoyage de voitures… Enfin tu vois ». Il n’était pas riche, alors financièrement, il ne pourrait pas aider à payer tous les frais, mais il pouvait les aider à récolter l’argent auprès des plus fortunés. Il reposa sa tasse sur son socle tout en faisant un signe négatif de la tête « Non, pas besoin ».Et puis il aimait passer du temps avec Judy. Un petit rire « Je l’ai mérité ! » Rétorqua-t-il au sujet de la vanne de la jeune femme « Ça portait sur les effets de la dépression sur le cerveau… C’était un ami qui intervenait et je lui avais promis de venir ». Mais il avait été récompensé en plage, femmes, cocktail. Alors son séjour n’était pas si désagréable que ça tout fin de compte « Je n’ai pas d’horaires de bureau Judy. Ton heure sera la mienne ». Après tout, il saurait trouver de quoi s’occuper si besoin. Il pouvait par exemple prendre un verre avec le coiffeur de cette dernière « Il lui manque quelques attributs plus haut et je ne fais pas dans le trois pièces en bas » se justaifia-t-il avec amusement « Je retiens ! Je retiens ! » En tapotant sa tempe du doigt avant de prendre une gorgée de café « Hum… Alors demain, cours de cuisine. Mon partenaire de cours m’à lâchement abandonné car Monsieur a la grippe. Ensuite, on peut tenter la séance de ce matin à la piscine ? Oh ! Et on conclut la semaine en beauté. Tu m’accompagnes à un speed-dating ! »
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