Being happy doesn’t mean that everthing is perfect
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Charly
Dim 11 Sep - 18:43
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
« -oui c’est mieux. Je suis pas la bonne cible pour t’entrainer. » clairement pas ! « -je n’ai pas dit que… » en faite si. Enfin non. « -j’ai dit qu’il n’y avait aucune raison que je rencontre tes amis vu que tu étais mon… thérapeute. » elle mis des guillemets autour de ce mot avant d’ajouter : « -mais hier soir on a parlé d’amitié. » elle avait baissé la voix pour dire tout cela, comme si elle ne voulait pas Trish puisse entendre. « -et maintenant tu vas croire que je veux les rencontrer… » marmonna Judy pour elle-même. Qu’est ce qu’elle pouvait être gourde. « -enfin tout les deux ça me va aussi. » et voilà qu’elle réfléchissait de nouveau trop vite à ce qu’il pouvait penser lui. Croire qu’elle ne voulait pas se retrouver seul avec lui. « -et puis rien que tous les deux tu vas me planter au bout de vingt minutes pour humer le parfum d’une autre. » comme si cela ne l’enchantait pas du tout. Proche de lui, elle était capable de nouveau se sentir décontractée et à l’aise. Mais il l’aida vraiment en l’entrainant danser.
Heureusement Trish ne proposa pas de faire un défilé. Seulement d’aider Judy à prendre confiance en elle. Chose qu’elle tenta de faire avant de faire un vol plané. Heureusement Caleb était là pour la rattraper. « -bien sûr que non ! C’est ma technique préférée ! » dans d’autres circonstances elle aurait eu honte. Là elle riait d’elle-même. Elle ne remarqua même pas le trouble de Caleb. « -oui enfin là c’est pas tout à fait ça. » précisa Judy. Elle tentait seulement de l’aider à prendre confiance en elle. Pas à les caser ensemble. Judy se prit au jeu et tenta de faire l’exercice. Mais elle ne garda pas vraiment son sérieux et finit par sourire à Caleb. Judy ouvrit ensuite la bouche, prit au dépourvu du planning qu’il venait de lui annoncer. Mais elle sourit pour la danse et finit par hocher la tête. « -d’accord… » elle lâcha enfin la main de Caleb, n’ayant même pas réalisé qu’elle la tenait toujours, puis se dirigea vers la cabine pour se changer.
Elle eut l’impression qu’il y a avait de chuchotement de l’autre côté, tendit l’oreille quelques secondes puis leva les yeux et enfila ses chaussures. Elle sortie de la cabine et son regard passa de Caleb et Trish. Elle sourit tout en fronçant quelque peu les sourcils. « -on dirait presque des gamins pris en faute… » souffla la jeune femme en trouvant ça louche. « -oh je pensais que tu avais tout prévu de A à Z et que je n’avais qu’à suivre ou subir suivant l’activité… » en se dirigeant vers la caisse pour payer ses achats, elle demanda : « -pourquoi le coiffeur ? Je te préviens je garde ma couleur. » c’était peut être le seul truc qu’elle aimait chez elle ! Trish leur souhaita une bonne fin de journée, elle devait rejoindre son conjoint pour le repas. Elle confia à Judy qu’elle avait été ravie de la rencontrer, et qu’elle avait hâte de la revoir dans d’autres circonstances. « -merci pour tes conseils en tout cas. Et hum… oui on se reverra surement. » elle n’en était pas convaincue que cela se produise mais pourquoi pas. Elles avaient certainement des points en communs. Lorsqu’elle fut partie Judy baissa les épaules et déclara : « -pourquoi tu ne m’as pas dit que ta sœur était une bombe ?! » elle marmonna ensuite en avançant : « -en même temps vous êtes jumeaux, je suis conne. » elle regarda Caleb et ajouta : « -tu vois à côté de femmes comme elle, je… je me sens super mal, super nulle, super moche. Pas à la hauteur pour rien. Invisible ! Voilà c’est le mot, à côté je suis invisible. » en pointant un index vers Caleb comme si elle avait trouvé la bonne définition.
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Dim 11 Sep - 19:18
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Bon, peut-être que Caleb avait déjà anticipé quelques activités sans en faire part à Judy, mais parce que ce n’était pas prévu pour demain. Néanmoins, au vu de la tournure de la conversation, il se retrouva à planifier cela avec l’intéressée et esquissa un sourire alors que cette dernière se perdait dans ses explications. Il aimait ces changements d’intonation, passant d’une vraie conversation à un murmure pour elle-même, mais qui était assez audible pour que ça lui parvienne. Son sourire ne fit que croître au fur et à mesure avant de répondre « Alors maintenant que nous sommes amis, il faudrait donc qu’on organise des soirées entre nos amis respectifs » et ajouta « Toutefois, ça n’empêche pas que j’ai également envie qu’on passe juste des soirées tous les deux » et vint préciser comme un secret « Je n’irais pas humer le parfum d’autres femmes. Si je t’emmène avec moi, ce n’est pas pour te laissait dans un coin comme Bébé » en faisant référence au cultissime film : Dirty Dancing. Cette conversation trahissait bien le fait que la jeune femme n’était pas à l’aise entre les jumeaux Hamilton et décida de la faire danser comme si rien n’existait autour, puis la laissa retourner dans la cabine d’essayage pour qu’elle essaie une robe qui lui allait bien mieux que la première. Il le comprit lorsqu’elle chuta dans ses bras après s’être avancée vers lui avec élégance qui avait encore besoin d’être affirmée « Chuter ainsi ? » demanda-t-il pour confirmation tout en riant presque avec elle, quelque peu troublé par leur soudaine proximité « Tu as raison » souffla-t-il avant de lui proposer, soudainement, une soirée avec lui. Elle sembla surprise et pourtant, accepta. Un hochement de tête et souffla un « D’accord » à son tour, et la laissa revenir vers Trish pour une effectuer une nouvelle tentative.
Lorsque la jeune femme retourna dans la cabine d’essayage, les jumeaux en profitèrent pour régler leurs comptes à voix basse pour que Judy n’entende rien des théories saugrenues de sa sœur ainée de trois minutes. Lorsque le rideau s’ouvrit à nouveau, ils se mirent à sourire comme si de rien n’était, mais le sourire de Caleb disparu à la remarque de Judy « C’est elle ! » en désignant sa sœur d’un signe de tête et se mit à rire doucement « Il faut garder un peu de spontanéité » et acquiesça tout en prenant les vêtements en main « Oui, c’est une évidence ». Hors de question de toucher à sa couleur naturelle. Trish jugea que c’était le bon moment de rejoindre son époux, sûrement pour le harceler de ses folles théories les concernant, laissant les deux protagonistes en tête-à-tête. Un regard pour Judy qui évoqua sa sœur « Parce que c’est ma sœur ». Il ne la voyait pas vraiment comme étant une bombe. Il la voyait comme… Eh bien comme sa sœur. Un petit rire « Oui, ça aurait dû te mettre la puce à l’oreille », mais perdit son sourire au fur et à mesure qu’elle évoqua son mal être en sa compagnie. Caleb déposa les vêtements sur le fauteuil à côté et posa ses mains sur les bras de Judy « Tu n’es pas invisible Judy. Tu es belle femme aussi. Vous avez chacune votre charme, vu qu’apparemment, tu la trouves canon » en esquissant un sourire en coin « Tu es à la hauteur et tu finiras par le comprendre » et posa brièvement sa main sur sa joue avant de récupérer les vêtements de la jeune femme « Tu viens ? ». Ils passèrent à la caisse et Caleb trouva un petit restaurant à proximité, se mettant à la terrasse pour profiter du beau temps « Tu semblais prise au dépourvue tout à l’heure pour le restaurant ce soir… Tu ne veux pas ? Tu as le droit. Je me disais que ça pouvait être agréable de sortir ce soir ». Et lui montrer que les regards des hommes se retournaient sur elle.
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Dim 11 Sep - 21:14
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
Comme souvent, Caleb répondit à ses interrogations avec ce petit sourire bien à lui sur les lèvres. Il répondit et la rassura. « -je ne suis pas très fan de ce film… » répondit Judy en tordant légèrement ses lèvres. En même temps, s’ils n’étaient que tous les deux, pas une seule femme n’allait l’aborder. La plus part se dirait que Judy avait de la chance d’être avec beau gosse pareil ! Même s’il était certain qu’il ne savait pas danser. Enfin, elle trouva ça gentil qu’il lui précise que s’il l’invitait à passer la soirée avec lui, c’était pour rester ensemble et non pour aller draguer.
Après une danse improvisée et une chute rattrapée de justesse, Judy se retrouva à faire de l’humour : « -bien sûr, tu n’es pas convaincu ? Y’a un côté demoiselle en détresse pourtant non ? » bien sur que ça n’était pas sa technique de drague ! Elle n’en avait pas d’ailleurs. Le programme qu’il lui proposa la surpris mais elle accepta. Qu’avait-elle d’autre à faire ? Rien. Judy remercia Trish d’avoir passé un peu de temps sur son cas, et lorsqu’elle fut enfin seul avec Caleb, la jolie rousse pu lui faire par de ce qu’elle avait éprouvé. « -sœur ou pas elle est magnifique ! Tu vois on en revient au là et là ! » elle positionna ses mains. Trish en haut, elle bien bas. « -non mais elle est bien plus que ça ! Elle… je sais pas comment dire. Elle a du charisme ! Oui voilà ! Quand elle rentre dans la pièce, forcement tu la vois ! » elle leva les yeux au ciel : « -oui ba j’espère que tu as des pouvoirs magique parce que je vois pas comment non sinon ! » jamais elle ne parviendrait à se voir telle qu’elle avait vu Trish ! Elle se sentait insignifiante à côté. Elle paya puis marcha à ses côtés jusqu’au restaurant. « -en tout cas elle est vraiment sympathique. » ce qui la rendait encore plus incroyable !
Judy croisa les jambes en regardant la rue. Elle tourna la tête avec lenteur vers Caleb et sourit pour répondre : « -je ne m’attendais pas à ce que tu aie envi de passer toute la journée et la soirée avec moi, c’est tout… » un léger haussement d’épaule. Il avait déjà passé la soirée précédente à lui remonter le moral. Il avait peut être besoin d’une pause Judy. « -et si je n’étais pas d’accord avec l’idée, je te l’aurai dit. » finit les fausses politesses. Elle assumait ce qu’elle voulait ou non. Elle remercia la serveuse pour la commande et déclara ensuite : « -tu sais… j’ai jamais été hyper à l’aise avec mon reflet dans le miroir. Assez tôt on s’est foutu de moi à l’école, à cause de la couleur de mes cheveux. De mes taches de rousseurs. Ou encore de ma peau blanche. » elle se mordilla la lèvres inférieures quelques instants, parce que c’était toujours un peu compliqué de se confier sur ces sujets : « -depuis que… depuis que Jeffrey est parti j’ai pris quelques kilos. Surtout là… » elle montra ses poignées d’amour. « -je sais que… je sais que je suis pas la plus laide des femmes. » oui, elle n’était pas aveugle non plus. « -c’est juste que… je… je ne me trouve pas désirable ou attirante. J'aimerais pouvoir arriver dans une pièce et faire le même effet que ta sœur. Mais je... je vois pas comment.»
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Dim 11 Sep - 21:43
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Un petit sourire en coin, et rétorqua avec une pointe d’espièglerie dans la voix « C’est vrai que tu préfères Ghost » en faisant référence à leur conversation de la veille concernant son intérêt pour la poterie. Il la laissa ensuite se changer, puis ce fut au tour de Trish de prodiguer quelques conseils avisés. Des conseils qui finirent par une chute dans les bras de l’entremetteur qui se mit à sourire avec amusement « Tu as raison ! Suis-je bête ! Je ne l’ai pas remarqué » et l’aida à se redresser dans un petit moment de flottement qui semblait complètement échapper à l’intéressée, mais pas à sa sœur qui n’hésita pas à le taquiner sur ce point. Alors il ne la supplia pas de rester avec eux pour le restant de la journée. Elle en avait déjà assez fait en semant sa petite graine de doute dans l’esprit de l’entremetteur. En tout cas, sa jumelle avait fait forte impression chez Judy qui la désigna comme une femme magnifique. Il regarda sa manière de graduer la beauté de sa sœur avec la sienne, et cela n’amusa pas vraiment Caleb « Non » et releva la main la plus basse pour la relever à hauteur de Trish « C’est ta perception. Pas une généralité ». Lui qui aurait pensé que jeter les affaires de Jeffrey allait le plus compliqué. Il s’était fourvoyé. Le plus complexe allait être de lui faire comprendre qu’elle était une belle femme « Mais parce qu’elle agit sans se soucier du regard des autres. Elle ne se demande pas si les gens autour d’elle la trouve belle ou non. Elle sait qu’elle l’est aux yeux de son mari et de ses enfants. C’est tout ce qui lui importe » précisa-t-il avec douceur. « Je suis magicien » rétorqua-t-il avec un léger rire pour apporter un peu de légèreté à la conversation. Il la laissa payer ses tenues et rejoignirent la terrasse d’un petit restaurant de proximité « Merci pour elle ».
Installé à table, Caleb revint sur l’invitation soudaine qu’il avait formulé et esquissa un sourire timide en entendant la réponse de Judy « J’apprécie ta compagnie » et acquiesça « Bien. Alors c’est que ma compagnie ne te déplait pas tant que ça ? » répliqua-t-il sur le ton de la plaisanterie pour cacher une certaine appréhension de la réponse. Il passa commande à la suite de Judy et attendit que le serveur ne s’éloigne pour poursuivre la conversation avec cette dernière. Il croisa ses bras sur le rebord de la table et fixa la jeune femme lui confier ce qu’elle avait sur le cœur. Les moqueries étant enfant, le départ de Jeffrey qui avait engendré une prise de poids, ses formes. « Rappelle-moi de te montrer des photos de nous enfants si on passe chez mes parents un jour » et remercia le serveur qui leur apporta l’entrée « Bon appétit » et ajouta « J’ai porté des lunettes jusqu’à l’université. Des montures épaisses. C’est la seule paire que pouvait me payer mes parents. Quant à Trish, elle n’a pas été épargnée non plus. Le pire a été l’orthodontie. Elle a porté un appareil dentaire pendant quatre ans… Sans parler du fait que nos parents n’avaient pas les moyens de nous habillés selon les standards de la société, alors on récupérait les vêtements des enfants des voisins ». Il prit une bouchée de sa salade, avala et reprit « A l’université, Trish s’est métamorphosée en cette femme-là, que tu as rencontrée. Elle a appris à assumer sa féminité, à se sentir belle dans son propre regard et ça s’est répercuté chez les autres ». Il prit une gorgée d’eau, décala légèrement son assiette pour poser ses bras contre le rebord de la table « Tu penses qu’on rêve tous d’avoir un mannequin dans notre lit ?! J’ai eu des aventures avec des femmes qui avaient plus de formes que toi et j’ai aimé ça. J’ai aimé sentir autre chose que des os sous mes mains ». Il prit une gorgée de sa limonade avant de poursuivre « Quant à ta couleur de peau, tes taches de rousseur ou encore le fait que tu sois rousse… Eh bien, ça te rend juste plus exceptionnelle que les autres femmes » précisa-t-il en s’approchant légèrement « Sache que les gens sont sensibles à l’image que tu renvoies. Si tu penses ne pas être jolie, alors le monde autour de toi va être influencée. Mais si tu te tiens droite, la tête haute, que tu t’aimes toi en tant que femme, alors tu verras que le regard des gens changera aussitôt. Ma sœur l’a compris et la preuve en est, tu l’as trouvé canon ». Il posa sa main sur la sienne « Je sais que tu ne me crois pas quand je te dis que tu es une belle femme, et je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce que tu penses que je dis ça pour être gentil avec toi, que je suis ton ami, mais je te parle en tant qu’homme. Tu es une belle femme, avec des formes affriolantes qui peuvent être un atout dès lors que tu les assumeras ».
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Lun 12 Sep - 13:56
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
« -et comment on change cette perception ? » avait demandé Judy en regardant Caleb au fond des yeux. Elle voulait savoir, elle voulait que ça change. Simplement pour se sentir mieux, et vraiment profiter de sa vie. Pour retrouver de la confiance en elle également. Lorsqu’elle écouta comment Trish s’y prenait pour avoir cette assurance, Judy sourit faiblement avant de baisser les yeux. Son mari… Ses enfants… et quand on vivait seul avec un chat ? ça donnait quoi ? Le regards des autres… Judy savait qu’elle y accordait trop d’importance. Mais comment s’en détacher ? Elle avait déjà lu pas mal de truc sur le sujet, mais elle n’avait jamais été capable d’appliquer quoi que se soit à la lettre. Pourtant en entendant Caleb lui confirmer qu’il était magicien, elle ne pu s’empêcher de sourire. C’était lui sa solution, lui son guide. Trish avait mis des années à se reconstruire, avec l’aide d’un psy. Maintenant c’était le tour de Judy.
« -merci… » avait soufflé la jeune femme, touché par cet aveu. Elle répondit ensuite avec cette douceur dans la voix : « -tu as une aura assez addictive… » elle regarda ailleurs puis ajouta en regardant de nouveau Caleb : « -j’aime beaucoup le temps qu’on passe ensemble. J’ai cette sensation de mieux respirer, d’être allégée… » un pincement de lèvres : « -d’être comprise pour la première fois depuis bien longtemps. Et surtout sans pitié. » elle baissa les yeux : « -et ça fait du bien… » un sourire pour elle-même et Judy ajouta : « -c’est un peu égoïste comme réponse hein ? Mais ça veut dire que j’apprécie qui tu es. Qui tu es vraiment… » voilà c’était le petit moment confidences un peu gênantes. Elle décida ensuite de lui expliquer son enfance, les moqueries, puis les changements dans son corps. Histoire qu’il comprenne pourquoi est ce qu’elle doutait de sa confiance en elle. Un léger froncement de sourcils en ne comprenait pas pourquoi il souhaitait lui montrer des photos de leurs enfance. Ce qui ne risquait pas d’arriver d’ailleurs. Elle n’avait aucune raison de se rendre chez les parents des jumeaux. « -j’ai du mal à t’imaginer avec des lunettes mais je suis certaine que ça t’allait à merveille. » elle l’imaginait en petit garçon attendrissant.
Judy cala sa joue contre son poing, coude sur la table, lorsque Caleb s’adressa à elle. De l’autre main, elle triturait sa salade sans grand intérêt. Elle se fit la réflexion qu’il était beau parleur. Et pourtant, lorsqu’il parla de ces femmes aux formes généreuses avec qui il avait eu des aventures, elle le cru sans hésitation. Elle aima cette idée d’ailleurs. « -n’en fais pas trop tu veux… » souffla Judy avec un sourire doux sur les lèvres. Plus exceptionnelle que les autres… il allait un peu loin. « -j’ai envie de te croire… » souffla Judy avec soudainement la gorge quelque peu serrée. Elle laissa redescendre sa main sur la table avec un petit rire nerveux. Ouais elle l’avait trouvé canon…
Un regard pour la main qu’il venait de poser sur la sienne. Elle pencha la tête légèrement sur le côté. Faudra que tu fasses attention quand je vais les assumer… » son sourire se fit taquin : « -c’est toi qui va tomber à mes pieds à ce moment-là. » elle retira sa main avec lenteur, souriant avec plus de douceur encore : « -j’imagine que ça ne s’apprends pas en un claquement de doigt… Mais j’ai envie de te faire confiance pour apprendre à devenir… à redevenir cette femme. » elle en avait besoin. La question était de savoir quand la magie allait opérer. « -je vais le savoir comment si ça fonctionne ? Tu vas faire un sondage au près des hommes qui passent ? » la question était posée avec humour mais elle était sincère, Judy voulait savoir comment il allait s’y prendre.
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Lun 12 Sep - 19:41
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Comment changer la perception qu’elle avait d’elle ?! La question que posa Judy trahissait un certain désespoir d’un jour pouvoir changer cette vision qu’elle avait d’elle et de son corps « En apprenant à t’aimer comme tu es, pour commencer, et en acceptant de voir que tu es belle aussi dans le regard des gens qui t’entourent », en commençant par celui du thérapeute. Pourtant Judy n’était pas le genre de femmes qu’il séduisait habituellement. Néanmoins, dans une autre vie où leur rencontre aurait pu être différente, Caleb aurait pu jeter son dévolu sur cette dernière sans difficulté. Une vérité qu’elle ne semblait pas vouloir entendre de sa bouche. Comme s’il ne prononçait ses belles paroles que dans l’unique but de la rassurer sur elle. Or, ce n’était nullement le cas. Il la trouvait attirante et aimait sa compagnie, comme il le lui confia par la suite sur sa terrasse. Ce fut pour cela qu’il passait davantage de temps avec Judy qu’avec ses autres clients. Il fut surpris en l’entendant parler de son aura addictive, et ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire « Dis-m’en plus » en ne comprenant pas réellement le sens de ces mots. Puis son sourire s’estompa et baissa les yeux face à la confidence de la jeune femme. Il le releva que lentement à l’issue de la confidence de Judy et esquissa un sourire timide « Merci…On ne m’a jamais fait une telle déclaration… Je ne sais plus où me mettre » rétorqua-t-il en s’appuyant contre le dossier de sa chaise. Ce n’était pas tous les jours qu’on lui disait que sa seule présence permettait de mieux respirer, de se sentir mieux.
Par la suite, Caleb se mit à rire doucement « Tu as vraiment une haute opinion de moi, enfin de mon physique ». Comme s’il était incapable d’être moche aux yeux de la jolie rousse. Il aurait aimé qu’elle soit capable d’en faire de même avec elle-même. Il décida donc de lui faire comprendre qu’elle était une belle femme et que lorsqu’elle l’aurait compris, qu’elle renverrait cette image de femme fière de son corps, alors le regard des gens autour changerait « Ça apporte un charme supplémentaire. C’est mieux ? » rétorqua-t-il en esquissant un petit sourire en coin « Alors crois-moi ! » répliqua-t-il avec une certaine conviction. Il posa sa main sur la sienne tout en poursuivant. Il baissa brièvement les yeux en riant doucement et releva ses beaux yeux bleus sur elle « Je prends le risque ». Les mots de Judy faisaient échos à la théorie saugrenue qui avait germé dans l’esprit de sa sœur un peu plus tôt dans la journée. Et s’il tombait à ses pieds avant ?! Il dégagea cette idée farfelue d’un revers de main et baissa son regard sur la main qu’elle venait de retirer, et retira la sienne de la table, presque gêné soudainement « Non. Ça va être long et compliqué, mais on va y parvenir ». Une gorgée de limonade et observa la jeune femme en évoquant la possibilité d’un sondage « Je n’avais pas pensé à ça » et se leva en prenant son portable « Tu ne bouges pas ! Mange ta salade avant qu’elle ne refroidisse » en désignant l'assiette du doigt, et s’éclipsa un peu plus loin dans la rue, mettant son portable en mode caméra pour récupérer les témoignages et prouver à Judy qu’il ne mentait pas et se retrouva à interpeller les gens dans la rue « Excusez-moi, je suis consultant et je fais un petit sondage. Vous avez deux minutes à m’accorder ? Parfait. Bien. Vous voyez la femme là-bas, rousse, en train de me fusiller du regard ? Comment la trouvez-vous ? ». Elle allait le détester. Le haïr peut-être, mais peu importe. Il récolta l’avis de quelques passants, presque une dizaine et revint en courant à petites foulées jusqu’à sa table « Attends avant de crier ! » rétorqua-t-il en levant les mains « Écoute d’abord ça » et posa son portable sur la table. « J’aime beaucoup ses cheveux » « Elle est jolie » « j’aime beaucoup. Très mon style. Elle est célibataire ? » « J’aimerais avoir son corps » « Elle a l’air sympathique. C’est le genre de femmes dont je m’approcherais sans souci pour aller prendre un café » et ainsi de suite. Il appuya sur pause et regarda Judy « Je ne suis pas le seul à porter ce genre de regard sur toi. Et pour information, j’ai récupéré le numéro de l’homme qui voulait le tiens. Je vais mener ma petite enquête et qui sait, peut-être te le présenter ». Il prit une bouchée de salade, et ajouta la bouche pleine « C’est sponchatnée, mais ça mache ». Il avala « C’est spontanée, mais ça marche ».
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Charly
Lun 12 Sep - 21:13
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
C’était amusant, voir touchant de le voir baisser les yeux ainsi. Parfois elle avait l’impression de le gêner avec sa sincérité. Mais c’était la vérité, lorsqu’elle était en sa présence, elle passait son temps à sourire, à rire aussi et c’était tellement agréable. Quand ils évoquaient des sujets difficiles, il avait toujours les mots qu’il fallait pour l’encourager à aller jusqu’au bout de ses pensées, sans la juger. Elle n’avait jamais lu de pitié dans son regard et ça aussi c’était vraiment agréable. « -comment tu m’as dis l’autre jour… acceptes le compliment, tout simplement ? » un sourire tendre et elle ajouta : « -je le pense vraiment. Je… je ne m’étais pas du tout imaginer m’entendre aussi bien avec toi. » pas en tant qu’homme mais surtout à cause de sa casquette de thérapeute.
« -pas que de ton physique. » corrigea Judy qui tenait vraiment à ce qu’il comprenne que pour elle, il n’était pas seulement un mec canon avec des yeux bleus à tomber par terre. « -ouais c’est mieux… » avoua Judy avant de sourire amusée. « -j’essaie. Vraiment. » elle allait y parvenir, avec lui à ses côtés, elle avait l’impression d’être incapable de douter. Elle savait qu’il serait présent pour elle, pour l’écouter, la comprendre, l’épaule et la rattraper si besoin. « -ça risque d’être compliqué pour toi. » précisa Judy s’amusant de l’idée. S’il tombait raide dingue, la suite des épisode serait différente de ce dont il avait l’habitude. Enfin, c’était de l’humour et elle savait que ça n’arriverait pas.
« -tu vas où ? » demanda Judy en levant les yeux alors qu’il sortait son téléphone et s’éloignait déjà. Un regard pour sa salade et elle plissa les yeux comme pour menacer Caleb à distance. Elle cligna ensuite des paupières. Qu’est ce qu’il était en train de faire ? Pourquoi il la montrait du doigt ? Soudainement elle ne savait plus où se mettre. Elle avait envie de disparaitre. Ou qu’il revienne au plus vite. Oui, voilà qu’il arrête son sondage idiot. Mais pourquoi est ce qu’elle lui donnait des idées d’ailleurs ?! « -sérieusement ? » demanda Judy en lui lançant un regard noir lorsque Caleb revint enfin à table. Elle leva les yeux au ciel et regarda ailleurs tout en écoutant d’une oreille. Son attention se fixa ensuite sur les témoignages et elle finit par regarder Caleb. Elle resta sans voix. Finit par hausser les sourcils avant de reculer dans sa chaise. Elle avait bien du mal à croire tout ce qu’elle venait d’entendre. « -je ne… je ne m’attendais pas à ça… » enfin ça il s’en doutait. C’était… flatteur. Surprenant aussi de son point de vu à elle. Combien de barrière est ce qu’elle se mettait toute seule ? "-tu peux..." elle l'invita à lancer la suite et elle sourit à l'un de commentaire. Le type demandait à Caleb si c'était sa copine et que si c'était le cas il était chanceux. "-tu ne l'as pas contre dit?" demanda la jolie rousse. "-il te revenait pas celui là?"
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Mar 13 Sep - 18:50
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Caleb n’était pas familier de ce genre de compliment, et d’autant plus lorsque ça provenait de ses amis, et davantage quand cette amie était une femme. Oh ! Bien sûr, il avait le droit à des compliments. Ça serait mentir de dire le contraire. Toutefois, généralement, ça se résumait au fait qu’il était bel homme, charmant, ou encore bienveillant. Jamais on lui avait dit de telles paroles. Il n’était donc pas réellement à l’aise avec la sincérité de Judy, de telle sorte qu’il se montra avare en réponse. Ne trouvant pas les mots pour lui répondre. Il releva ses yeux bleus en entendant la suggestion de la jeune femme et lui adressa un sourire tendre « Merci ». Qui aurait cru que ses propres directives se retrouvent à s’appliquer à lui ?! Un petit rire « Tu t’attendais à une relation plus professionnelle ? ». Lui aussi. Mais leur entente naturelle avait contrecarré tous leurs plans, et Caleb n’avait rien fait pour y remédier. Il aimait cette relation, ce lien qui s’était tissé entre eux peu à peu ces derniers jours. Il avait l’impression de la connaître depuis bien plus longtemps que quelques jours, que ça en était déroutant. Le compliment qui suivit eut le même effet que le précédent, et rétorqua un « Ooooh ! » dans un murmure et tourna la tête vers elle « Tu as une haute opinion de moi, tout simplement alors ». Un peu comme lui avec elle. Judy appréciait un homme qu’elle seule connaissait réellement, au même titre qu’il appréciait une femme qu’il avait l’impression d’être le seul à connaître ainsi également. Il se retrouva ensuite à reformuler son compliment et esquissa un sourire en voyant qu’il était parvenu à se montrer plus pertinent par la suite « Si tu essaies, c’est déjà une étape de franchie » avoua-t-il, comme pour l’encourager à poursuivre ainsi. Étape après étape. Ce qu’ajouta Judy fit écho aux paroles de sa sœur jumelle quelques instants auparavant, et fronça les sourcils, non sans un petit sourire en coin « Pourquoi ça ? » demanda-t-il, curieux de savoir en quoi ça pourrait être compliqué pour lui de succomber à son charme, si cela venait à arriver un jour.
Voilà que quelques minutes après, Caleb se retrouvait à interroger les gens dans la rue pour leur demander leurs avis sur la jeune femme installée en terrasse. Idée de l’intéressée et qui avait de suite séduit l’entremetteur qui se plia à l’exercice. Après quelques minutes, il revint auprès de Judy qui le fusillade littéralement du regard « Écoute ! » et mit lecture sur la vidéo, la laissant se rendre compte qu’elle était la seule à avoir une idée négative de son physique. Elle semblait comme abasourdie par les compliments des passants « Et encore, ces hommes et ces femmes ne te connaissent pas comme je peux te connaître. Ils ne voient qu’un physique. Ils n’ont pas la chance d’avoir la personnalité qui va avec » confia Caleb avec un sourire tendre sur les lèvres. Il appuya de nouveau sur lecture et la laissa écouter la suite. Il avait oublié l’intervention de cet homme qui avait pensé qu’ils étaient ensemble. Il stoppa la vidéo et rangea le petit appareil dans sa poche, espérant que Judy ne soulèverait pas ce point-là… Mais il s’était fourvoyé « Ce n’est pas ça… » rétorqua Caleb qui joua avec le bout de sa fourchette « C’est seulement que ça m’a fait étrange. Pendant une seconde, j’étais le petit-ami de quelqu’un et… Je ne sais pas. Mon cerveau a déconnecté un instant » et posa son regard sur Judy « Puis j’étais assez fier...». Autant l’avouer « Mange ta salade, elle va se réchauffer » en désignant le plat d’un signe de tête.
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Mar 13 Sep - 20:56
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
« -oui. Totalement. » c’était vraiment l’idée qu’elle s’était faite de ce que pouvait être ou devait être leur collaboration. Mais les choses avaient prit une autre tournure et elle ne regrettait pas du tout. Vraiment pas. Peut-être que grâce à ce début d’amitié, cela lui facilitait la tâche. Que grâce à cela, c’était plus simple de se livrer, d’être sincère ou vraie. « -pas toi ? » demanda Judy curieuse de connaitre son avis sur la question. La jolie rousse avait tenté de rester dans le droit chemin, en appuyant sur le fait qu’il était un professionnel, qu’ils avaient un rapport de client prestataire mais finalement, ça leur était un peu tombé dessus. Et elle ne regrettait pas. Un léger haussement d’épaule : « -pour le moment tu ne m’as pas présenté d’argument contre. » le seul petit hic serait peut être le défilé de fille dans son lit, mais ça ne la regardait pas. Il avait choisi de vivre ainsi. C’était son délire. « -parce que ça t’obligerait à revoir ta définition de l’amour, et à essayer une véritable histoire à deux. » répondit Judy comme si c’était logique et par conséquent totalement impossible.
Judy ne savait pas dire si elle aimait ou si elle détestait lorsqu’il s’adressait à elle ainsi. Il y avait un côté adolescent qui l’agaçait et la faisait sourire en même temps. Elle écouta. Et elle resta sans voix. « -arrêtes t’en fais trop. » avait coupé Judy avant d’ajouter : « -tu as supprimé ceux qui étaient négatif avoue ? » il y en avait forcement. Un des témoignages lui tira un sourire et elle se sentit forcé de taquiner Caleb. Il n’avait pas contre dit ou répondu à la question du type. Et il n’avait pas non plus évoqué le fait de lui présenter par la suite. Ça l’intriguait. « -étrange ? » Judy souriant avec douceur en l’écoutant, aimant à nouveau le voir presque vulnérable. « -fière ? Mais de quoi ? » oui non, là elle ne le suivait pas. « -oublies ma salade tu veux. » Elle le regarda un moment sans rien dire, souriant seulement de plus en plus. Elle était contente d’elle. Les idées faisaient leurs chemins dans l’esprit de Caleb. Judy sursauta presque en entendant la sonnerie de son téléphone. « -oh mince je suis… je suis désolée j’ai oublié de le mettre en silencieux. » bafouilla la jeune femme en récupérant le petit appareil. « -c’est Amélia… » souffla la jolie rousse avant de grimacer et de décrocher. Elle se leva et s’éloigna quelque peu avant de revenir vers Caleb. « -tu ne lui as pas dit que j’avais accepté ? » aller savoir pourquoi elle s’était attendue à ce que son amie ait droit à un rapport détaillé. « -elle m’a dit qu’elle avait essayé de te joindre en vain. » Judy ne le dit pas mais elle apprécia le fait qu’il n’ait rien dit.
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Mar 13 Sep - 22:05
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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En l’espace de quelques jours, leur relation avait pris une tournure pour le moins radicale. D’une relation professionnelle, ils étaient passés à une entente amicale qui évoluait peu à peu. Et pourtant, au premier contact, Judy avait tenté de dresser une barrière entre eux pour que tout cela reste dans le cadre purement professionnel. En vain. Du côté de Caleb, il en était tout autre, et se mit à sourire presque avec amusement quand elle lui retourna la question « J’étais moins radicale que toi sur ce point. L’amitié était une possibilité. Je me laisse guider ». Pourquoi tout vouloir cloisonner après tout ?! La vie n’était pas tout blanc ou tout noir. Elle était tout de nuance, et c’était ce qui la rendait si exceptionnelle. C’était peut-être naïf de penser ainsi, mais c’était devenue une ligne directrice pour Caleb qui profitait de chaque instant, et qui se laissait guider par la vie, parce qu’elle savait mieux que lui la destination. Et en étant installé avec Judy à cette terrasse… Eh bien ça le confortait dans sa pensée. Un petit rire et un haussement d’épaules « Aucun ? Vraiment ? » en étant tout de même un peu sceptique. Il n’y avait rien dans sa personnalité qui pouvait atténuer cette image si parfaite qu’elle avait de lui ?! Son sourire s’estompa et regarda un moment la jeune femme « Et ça serait tant une mauvaise chose que ça ?! ». Après tout, c’était l’accord de départ. Il lui apprenait à s’aimer elle-même avant de pouvoir aimer un homme, et de son côté, elle lui faisait changer d’avis sur tout ça. L’amour. La relation à deux. « Après tout, c’était l’accord, non ? ».
Ce qui ne faisait pas partie de l’accord, par contre, c’était d’interroger les passants sur la jeune femme vers qui il revint ensuite, son portable en main « Tu ne peux pas tout simplement accepter le compliment ? » alors qu’elle trouvait, sans cesse, qu’il en faisait trop. Est-ce qu’elle tenait le même discours lorsque c’était Jeffrey qui la complimentait ?! Mais attends ! Pourquoi pensait-il à ce type soudainement ? Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire sa manière de réagir aux belles paroles de son ex-petit-ami ? Quel rapport avec lui ? Il se reconcentra sur son portable, avant de relever ses yeux bleus sur la jeune femme « Non. Quand est-ce que j’aurais pu faire ça ? Je suis revenu directement vers toi » et ajouta « Même face à l’évidence, tu doutes encore… » souffla Caleb tout en portant son verre à ses lèvres. Et voilà qu’il avait fallu qu’elle s’attarde sur la remarque d’un des promeneurs. Il s’appuya contre le dossier de sa chaise tout en poussant un soupir « J’ai bien aimé. Ça te va ? » et leva les yeux au ciel avant d’observer les gens à leurs côtés, attablés à la même terrasse. Il poursuivit tout en reportant son attention sur Judy. Il ne répondit pas immédiatement et lui parla de la salade. Elle s’en moquait de sa salade. Elle voulait la réponse. Il se réavança sur sa chaise, posa son avant-bras sur la table, ainsi que son coude, sa main se perdant dans sa nuque un instant, puis finit par croiser les bras sur le rebord de la table et leva ses yeux bleus sur elle « Fier de penser que je pourrais sortir avec une femme comme toi. Tu es contente ?! » et leva brièvement la main avant de la reposer tout en ajoutant « Tu vas penser que je craque pour toi maintenant alors que c’est juste que tu es le genre de femme… Le genre de femme avec qui on construit sa vie, avec qui on part en vacances. Une femme bien. Et moi… Et moi, on pense tout de suite au bourreau des cœurs qui cumule les conquêtes. Ce qui est vrai. Attention, je ne renie pas qui je suis. Mais généralement, on nous assimile à deux mondes différents, et j’ai trouvé ça agréable, et j’étais fier de me dire que j’étais digne d’être en compagnie d’une femme telle que toi ». Il fit une petite grimace, fermant un œil et ajouta « Tu m’as perdu là, non ? ».
Quand le portable de Judy sonna, l’entremetteur le maudit un instant. Il n’aurait pas pu sonner un peu plus tôt ?! « Ce n’est rien » souffla-t-il et la laissa s’éloigner et continua son assiette avant de la voir revenir juste après. « Comment va-t-elle ? » demanda-t-il plus par politesse qu’autre chose et termina son assiette d’une bouchée. Il s’essuya les lèvres avec sa serviette tout en faisant un signe négatif, les sourcils au milieu du front « Non. Pourquoi l’aurais-je fait ? » en ne comprenant pas vraiment la question de Judy. Un hochement de tête « Oui. J’ai vu. Mais je ne l’ai pas rappelé. Elle n’a pas à se mêler de notre relation. Je ne veux pas de parasites dans notre collaboration. Je me suis engagé envers toi, pas envers tes amies. Si elles veulent en savoir plus, elle te demande. Pour ma part, elles peuvent dormir devant ma porte, elles ne seront rien » en riant presque et ajouta avec plus de sérieux « Tu pensais que j’en aurais parlé ? ».
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