J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Le plan était un peu plus simple. Il l’embrasse. Elle le repousse. Il n’aurait plus envie d’elle. Voilà. C’était le plan. Un plan simple. Limpide. Claire. Bryan n’avait même pas pensé à ce qu’il pourrait se passer de travers. Il n’avait pas pensé au fait qu’il apprécierait tellement son contact. Il n’avait pas pensé au fait qu’il pourrait la retenir si elle s’éloignait -ce qu’il ferait tellement il apprécie justement le contact. Et surtout, surtout, il n’avait pas pensé à ce que l’appréciation de ce moment puisse être à double sens. Sa logique avait voulu qu’il soit certain qu’elle le repousserait, avec l’envie incontrôlable de pourtant essayer.
Il n’avait pas senti les mains de la jeune femme se mettre contre son torse pour le repousser. Il ne l’avait pas sentit essayer de reculer sa tête… tout… tout avait été comme dans un film avec douceur et il se sentait … apprécié. Le baiser qu’il lui donnait était tendre et il se sentait bien. Il aimait la sentir et ne suit pas ce qu’il devait faire quand elle se recula. Il finit par se mordre doucement le bas de ses lèvres. Il ne savait pas ce qu’il était censé faire. Il ne la quittait pas des yeux. Puis, elle parla, et il n’eut pas le temps d’être surprise qu’elle se rapprocha à nouveau. Il se pencha encore et se laissa aller à son envie.
Elle était pour. Elle ne le repoussait pas. Et c’était tellement appréciable. C’était même merveilleux se dit-il alors qu’il s’approcha encore. D’un coup, son esprit fit une nouvelle bulle de lucidité.
Si elle ne le repoussait pas, alors il n’aurait plus à réfléchir pour la suite. Là, elle l’embrassait avec douceur et sans expérience. Il pouvait sentir qu’elle était aussi peu habituée que lui. Peut-être moins. Il se sépara à peine d’elle, posant son nez contre le nez de la jeune femme pour reprendre son souffle.
- Blanche, reprit-il doucement, je …
Il s’humidifia les lèvres en oubliant un instant leur proximité. Oh, il rentra sa langue dans sa bouche avec rapidité. Il ne pouvait pas continuer à l’embrasser, n’est-ce pas ? Il avait envie de l’inviter à continuer leur caresse, surtout qu’elle était collé à lui, mais il ne savait pas s’il pourrait … S’il allait réussir à être une bonne personne. Impossible de se décoller d’elle, il plongea son regard dans le sien pour en étudier les émotions.
- J’ai l’impression que … reprit-il, que je … Tu …Je n’embrasse pas toutes les filles que je rencontre. C’est la première fois. Et je ne suis pas sûr de ce que je dois faire ensuite.
Voilà. Il avait essayé d’exprimer son problème alors que le rouge se monta à ses joues. Il avait des envies, identifiables, des principes, bien ancré, et l’envie de ne rien faire foirer. Il ne savait pas ce que la jeune femme pensait … Et il n’avait absolument aucune envie d’être le coup d’un soir de la jeune femme, ou son plan cul de vacances. Savoir ce qu’il ne voulait pas être ne l’empêchait pas de se perdre dans ce qu’il « voulait » être. Il avait le cœur qui battait la chamade. Il ne savait pas si elle pouvait le sentir. Le pouvait-elle ? Il battait fort et vite, désespéré de trouver une solution. Il pencha pour l’honnêteté.
- Ta robe… elle est transparente, expliqua-t-il alors en cherchant ses mots, et elle me donne des envies … depuis que je t’ai vue. Ce .. ça arrive parfois qu’un homme à ce genre d’envie, mais je n’ai aucune envie de te les imposer … Alors quand je t’ai vu te déshabiller … J’ai eu besoin de t’embrasser.
Il plongea à nouveau son regard dans le sien. Mais qu’est-ce qu’il était en train de raconter exactement ? Elle savait tout ça non ? Non… Non. Elle ignorait l’effet qu’elle lui avait fait quand elle avait enlevé sa robe pour lui rendre ses habits. Elle semblait si douce, si innocente, si pure… Lui qui, malgré son manque d’expérience, connaissait assez l’effet du désir sur son corps se sentait d’un coup sale et pervers. Il n’aimait pas cette sensation et il voulait la chasser sans savoir comment faire.
- Mais je ne suis pas désolé, pour le baiser…et je te remercie pour … pour m’avoir embrassé.
Pitié, se dit-il, que quelqu’un vienne lui mettre un coup de marteau sur la tête pour le faire taire. Il n’avait pas bougé mais la regarder toujours… Elle n’était pas un ange, mais une sirène. Si fascinante, elle ne pouvait qu’être une fille d’Aphrodite et de la mer. Il allait faire brûler cette robe, sans la regarder l’enlever, et lui offrir plusieurs robes de sa mère pour compenser. Il allait lui offrir des habits à lui aussi. Il aimait l’idée qu’elle porte ses vêtements, ça aussi c’était bizarre … MAIS il avait déjà trop à penser pour le moment pour ne pas garder cette idée en tête. Il fit un sourire.
- Tu es une personne … fascinante.
Et parce qu’il ne pu s’en empêcher, il fit un smack à nouveau sur ses lèvres, doucement, en souriant. Parce qu’il avait l’impression que ses lèvres appelaient encore aux baisers et qu’il était un être faible.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
L'euphorie la gagnait. Blanche se sentait incroyablement... vivante. Ce soudain élan d'émotion et même de désir lui firent se rendre compte de la complexité des sentiments humains. Même si sa propre vie était dans les mers, elle comprenait désormais à quel point la vie humaine sur terre avait ses qualités et surtout sa richesse. Blanche ne doutait pas un seul instant que cette expérience avec Bryan resterait gravée dans sa mémoire. La première fois qu'elle a embrassé un homme. Et quel homme... Bryan était attentionné avec elle, comme si chacun de ses gestes aurait pu être calculé.
La selkie s'humecta les lèvres quand il cessa leur baiser. Nez contre nez, elle leva les yeux vers lui pour sonder ses prunelles. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, sans forcément s'éloigner lorsqu'il reprit la parole. Ses sourcils se froncèrent en trahissant son attention.
— Oui ?
Les hésitations du garçon étaient touchantes. Blanche le fixait sans avoir le moindre jugement, mais plutôt en recevant son témoignage avec bienveillance. Elle était la première. La première qu'il avait embrassé. Blanche hocha la tête.
— Moi... Moi aussi, avoua-t-elle.
Elle pouffa légèrement, ses joues prenant un teint plus rose. Puis quand Bryan lui fit remarquer que sa robe était transparente, elle baissa les yeux sur elle-même, vérifiant l'étoffe. Oups, se dit-elle. Elle venait encore de commettre un impair.
— Désolé, s'excusa-t-elle en s'imaginant qu'elle venait de commettre une grave erreur. Je... voulais pas. Je... Je... peux mettre autre chose ?
Si cela était aussi délétère, elle ne se serait jamais permise. Elle se sentit abominablement mal pour Bryan, s'en voulant personnellement de ne pas avoir été plus alerte à ce propos... Mais... Depuis combien de temps aussi mettait-elle cette robe ? Combien de marées hautes avaient salé le tissu ivoire de sa robe ? Les affres du temps avaient joué en sa défaveur et Blanche en payait les conséquences.
Bryan voulut cependant se reprendre, en disant qu'il ne regrettait pas de l'avoir embrassée. Son remerciement lui ramena un peu de baume au coeur, même si elle se montrait un rien moins enjouée qu'au départ. Sapristi ! Pour quelle raison n'avait-elle pas été plus futée à ce propos ?
— De... De rien, dit-elle simplement avec la voix fragile.
Elle répondit au sourire du garçon en lui en offrant un autre, même si son compliment n'avait pas eu le même poids que le reste. Elle reçut son bref baiser, mais tourna assez vite la tête avec le regard fuyant et désarmé.
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Clionestra
Ven 10 Mar - 17:40
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Bryan avait l’impression que le monde tanguait un peu. Pas assez pour lui donner le vertige, mais assez pour donner l’impression d’être sur un bateau se mouvant sur une mer récalcitrante. Il ne voulait rien faire de mal, mais se trouver au milieu du navire sans avoir la moindre idée de comment faire pour calmer son cœur et le temps. Il observait la jeune femme avec des yeux analytiques, peu charmeurs si on n’en croyait son cousin, mais efficace pour chercher des solutions. Bryan rougit quand elle affirma ce qu’il avait déjà cru comprendre.
La jeune femme n’avait jamais embrassé personne avant lui. Il était le premier et ça lui faisait tout bizarre de le savoir. Continuant de la regarder pour se poser moulte question, il pencha la tête doucement avant d’étirer son sourire dans une expression rassurante.
- Ne t’excuse pas. C’est moi qui suis défaillant. Une femme devrait pouvoir se promener aussi peu vêtue que désiré sans qu’un abruti, moi dans l’histoire, se mets à avoir des pensées lubriques. Tu n’es pas coupable de ma réaction.
La réalité était que si les femmes avaient besoin de cacher leur corps, c’était pour se protéger des déviants… et déviants, il se sentait depuis qu’il l’avait vu. Son cerveau c’était mis à marcher autrement. Il marchait d’une nouvelle manière, totalement obnubilé par l’aura de la jeune femme qui lui tenait compagnie. Le nouveau baiser fut reçu froidement et il se sentit d’un coup gêné. Il rougit même un peu de honte avant de lâcher un petit « désolé » entre ses lèvres.
Il prit sa main et essaya d’oublier tout ça. Il fallait l’amener dans la chambre de sa mère, ce qu’il fit doucement alors qu’il lâcha la jeune femme pour ouvrir une zone du placard qu’il savait pouvoir utiliser. Sa mère ne jetait jamais rien, et dans ce placard se trouvait plusieurs sacs de vêtements qu’elle jurait devoir donner à des œuvres mais qui restait là.
- Tu connais ta taille ? dit-il en évitant de la regarder.
Une femme magnifique et innocente, avec des habits transparents et un lit à proximité. Il s’assit sur le sol et ouvrit le premier sac pour en fouiller l’intérieur en baragouinant des jurons sur lui-même.
- Blanche, reprit-il en évitant encore son regard de peur de transmettre des messages contradictions sur la situation, j’ai l’impression que … que tu ne sais pas exactement ce qu’il se passe entre nous. Ce n’est pas …
Il chercha ses mots.
- Ce n’est pas grave. Mais, je peux t’aider, si tu as besoin … que je t’explique.
Il ne promettait pas de ne pas mourir de honte en devant expliquer ce qui semblait faire défauts à la jeune femme … mais il préférait avoir honte et écraser un peu sa dignité que la jeune femme se sente ainsi mal pour quelque chose qu’elle n’avait pas fait. Il se tourna pour prendre un autre sac alors qu’il avait sorti des boules de tissus du premier.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Pas coupable. Bryan trouvait que ce n'était pas de sa faute, pourtant, il avait bien dit que sa robe avait un problème. Blanche acquiesça minablement en se pinçant les lèvres. Elle ne savait plus vraiment comment se comporter. Elle était tout autant perdue que le jeune homme, voire bien plus, car certaines notions lui échappaient totalement. Les humains, c'est si compliqué.
Le jeune homme lâcha un faible "désolé", à peine un murmure. Pourquoi s'excuser maintenant, alors qu'elle n'avait pas réussi à s'habiller correctement ? Une tâche qui lui semblait pourtant si simple était devenue, à l'évidence, bien plus compliquée qu'il n'y paraissait.
Blanche se força à inspirer profondément pour relâcher cette tension naissante dans son corps. Laisser s'évader ses mauvaises pensées et sa culpabilité. Elle fut un brin surprise quand Bryan lui prit la main, mais elle se laissa guider jusqu'à une chambre.
Ses grands yeux ébahis se remirent à détailler la pièce avec un certain enchantement. Bryan se hâta d'ouvrir un placard, obnubilé par cette histoire de vêtements. Il fouilla l'intérieur du meuble avec une certaine frénésie, tandis que la selkie y était totalement insensible. Elle levait la tête pour admirer l'abat-jour, puis la descendait pour regarder le lit double, un rien désordonné.
Son souvenir de petite fille lui rappelait qu'elle aimait jouer dedans, sautiller sur le matelas et même faire une bataille de coussins avec sa mère adoptive. Elle avança de quelques pas, ses genoux se heurtant au cadre du lit, puis elle s'assit dessus, testant le moelleux du lit. Un sourire étira ses lèvres et elle s'amusa à rebondir dessus avec précaution.
— Quoi ? dit-elle en se rendant compte que le jeune homme lui avait parlé.
Elle cessa tout mouvement, pour tourner la tête et le regarder, mais il restait concentré sur sa recherche. Blanche soupira, et se laissa retomber en arrière, les bras étendus sur le matelas. Ses pieds pendaient dans le vide, gigotant d'arrière en avant. Un petit rire s'échappa de ses lèvres, puis elle se retourna pour crapahuter au-dessus des draps en direction de Bryan. Elle resta ensuite allongée sur le ventre, les bras croisés et le menton dessus. Elle admirait Bryan de dos, sa nuque dégagée, ses cheveux blonds un peu hirsutes, ses épaules fines mais musclées. C'était un bel homme, tout de même.
La selkie plissa son front face à son discours un peu trop alambiqué pour elle.
— M'expliquer quoi ?
Appréciant le confort de sa place, Blanche se sentait tout de même loin du jeune homme. Elle décida de descendre du lit pour venir se joindre à lui dans sa fouille. La rouquine s'assit à côté de lui et l'envie d'être proche la motiva à s'installer presque contre lui, épaule contre épaule. Elle avait retrouvé un semblant de bonne humeur, au vu du sourire qui habillait ses lèvres. Elle posa son menton sur l'épaule du blond, tout en le regardant retourner différents sacs à la recherche d'un vêtement. Elle aurait pu faire penser à un petit chat qui se colle et ronronne contre son humain à la recherche de caresses et d'attention.
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Clionestra
Ven 7 Avr - 15:10
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Il l’avait vue. Son regard c’était porté sur la jeune femme et il l’avait vue. Nostalgique. Presque mélancolique. Il y avait quelque chose de triste dans la manière qu’elle avait de sauter sur le matelas. Il aurait voulu comprendre le fond de sa penser. Il aurait voulu comprendre et grapiller les informations pour en avoir la pleine possession de ses pensées. Il continua à sortir différents vêtements, allant du simple t-shirt noir et uni à la robe. Il s’étonna que sa mère eût gardé dans ses sacs des vieux sweats lui appartenant. Il sourit encore plus en voyant les trous dû à l’usure qu’il avait fait. Il pencha la tête vers Blanche.
- Ce qu’il se passe entre nous ? J’imagine. Je n’ai pas vraiment l’habitude de ressentir autant de chose pour une parfaite inconnue, ou de l’inviter chez moi, ou de l’embrasser, ou même de lui offrir des habits.
Le dernier point étant certainement le plus bizarre. Il la laissa contre elle et se sentit même à l’aise. Totalement. Il avait l’impression d’être à sa place. Encore une fois, ce genre de pensée lui était étrange. Il n’y avait pas qu’une attirance physique qu’il ressentait pour la jeune femme mais un calme moral qu’il n’avait jamais ressenti.
Non.
Il mentait.
Il ressentait cette même impression quand il était au milieu de la mer. Pas simplement au milieu, sous la surface de la mer. Il se souvenait de cette impression de calme et de douceur. Il sentait l’odeur de la mer contre lui. Il avait vraiment l’impression d’être à sa place et fit un nouveau sourire en sortant deux autres sweats.
- Il y a plusieurs robes toute simple et noir de ma mère et des sweats qui m’appartenait. Tu veux les essayer ou je te fais simplement un sac à dos ?
Il y avait un sac à dos, abimé et élimé mais qui pourrait porter les différents habits sans le moindre souci. Il se tourna à peine pour observer le visage de la jeune femme aussi prêt que possible. Il ne comprenait rien de ses sentiments actuellement.
- Pour dire la vérité, comme je ne comprends pas, je me suis dit que mettre des mots dans ce qu’on ressent, ça nous aiderait peut-être. Et je n’ai pas envie que tu penses que je suis …
Pervers ? Déviant ? Chelou ? Malade dans sa tête ? Pas net ? Complètement allumé ? Pas coloré jusqu’au bord ? Il ne savait même pas pourquoi l’opinion de la jeune femme comptait autant. Il venait de la rencontrer … Elle était tellement … tellement parfaite. Il y avait quelque chose de parfait dans cette situation.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Blanche aperçut le sourire de Bryan quand il sortait ses vêtements de leurs sacs respectifs. La selkie détailla à son tour les textiles qu'il levait à bout de bras pour les inspecter. Qu'y avait-il de mieux à ses vêtements plutôt qu'à sa robe ? Elle se le demandait bien, mais gardait cette réflexion pour elle-même. Au lieu de cela, elle se lovait contre lui, appréciant la chaleur qu'il irradiait et surtout parce que ce contact lui était doux et agréable. Très agréable.
Bryan répondit à sa dernière question. Il avoua ne pas ressentir pareilles émotions en temps normal, et cet aveu plut à la rouquine qui se sentait privilégiée. C'était cela que de se sentir spéciale ? N'était-ce pas ainsi que les hommes séduisaient les femmes pour leur parade nuptiale ? Se pouvait-il que Bryan, lui faisait la cour, en quelque sorte ?
Un sourire habilla les lèvres de la jeune femme à cette idée, toujours plus charmée par la bienveillance et la prévenance du garçon. Ses mains s'étaient posé sur l'épaule de ce dernier, et sa tête siégeait sur le dos de sa main.
— Tu dis ça pour que je t'aime un peu plus ? dit-elle avec son langage un peu maladroit.
Ses prunelles se perdirent un instant dans le regard océan du garçon, intensément, avec l'envie d'y déceler le même plaisir qu'elle ressentait dans leurs échanges, qui s'apparenteraient bientôt plus à du flirt. Blanche alors souffla du nez en souriant de plus belle. Elle lorgna sur les lèvres du jeune homme, avec l'envie de les capturer comme elle avait vu certains couples faire un peu plus tôt dans la soirée. Mais Bryan, gentiment, remit le sujet des vêtements sur le tapis.
Blanche tourna la tête en direction de l'amas d'habits devant eux. Elle resta silencieuse et songeuse. Elle ne savait pas elle-même ce qu'elle aurait dû répondre. Qu'est-ce qui aurait pu paraître normal dans une circonstance pareille ? Comment la société lui aurait dicté de réagir ? Elle n'en savait rien, et heureusement, Bryan réembraya en revenant sur ses sentiments.
Le front de la selkie se plissa légèrement alors qu'elle reposait à nouveau son attention sur le beau blond. Et comme il ne termina pas sa phrase, comme s'il cherchait ses mots, elle le fit à sa place avec sa propre supposition :
— Trop jeune ?
S'il lui faisait la cour, en pleine saison des amours, mais qu'il était totalement inexpérimenté, car tel était le mot qu'elle aurait utilisé si elle avait eu plus de vocabulaire... Tout cela expliquerait la timidité et les hésitations du jeune homme.
Et si Blanche y consentait pleinement, elle pouvait même l'aider. La tête penchée sur le côté, elle lui adressa un sourire rassurant. Elle se rapprocha alors de lui, ses lèvres venant à la rencontre des siennes pendant qu'elle se redressait sur ses genoux. Elle glissa une main de chaque côté du cou du garçon tandis qu'elle l'embrassait et qu'elle passait une jambe au-dessus de lui, se retrouvant dès lors à califourchon sur ses cuisses.
Elle recula son visage, pour regarder la réaction de Bryan. En temps normal, elle lui aurait présenté sa croupe et peut-être même remonter sa robe. Mais elle avait encore en tête, l'image d'un couple assis sur un banc où la jeune femme se trouvait au-dessus pendant qu'ils s'embrassaient. La curiosité avait poussé Blanche à tester cette position à son tour.
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Clionestra
Mer 12 Avr - 17:11
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Bryan n’aurait pas dit qu’il lui faisait la cours …C’était quelque chose de différent… ou pas. Il ne savait pas comment le définir. C’était comme une obsession. Il avait envie de goûter à nouveau les lèvres de la jeune femme comme s’il en était devenu accro. Il venait de la rencontrer. Il ne pouvait clairement pas faire quoi que ce soit de … Fin, il savait que la plupart des personnes coucher le premier soir, une grande majorité, parce qu’ils n’étaient pas comme Bran… mais lui… lui, il ne voulait pas manquer de respect à cette femme à ses côtés. Il ne savait même pas ce qu’il se passait dans sa tête. Cela l’effrayer mais la présence de la jeune femme l’apaiser. Ce qui était contradictoire et … paradoxale. Quand elle lui dit qu’elle l’aimait, son cœur rata un battement. Il l’observa. Il aurait dû être inquiet. Une femme qui l’aime, lui, il en avait déjà eu, mais cela ne lui avait jamais fait cette sensation de … feu dans les veines.
- Toujours un peu plus, souffla-t-il simplement en se concentrant comme il peut sur les vêtements.
Tout pour ne pas penser à plus.
- Jeune, c’est une bonne manière de le dire. C’est la première fois que …
Il n’eut pas le temps de finir sa pensée que son corps tout entier se figea. Il reçu les lèvres de la jeune femme et ferma les yeux pour en apprécier le contact … il n’aurait peut-être pas dû. La jeune femme se mit à califourchon sur lui et la réaction sur son corps était immédiate. La jeune femme devait certainement sentir l’excitation dans le côté inférieur de son corps. Elle ne pouvait pas louper une information comme ça… et si elle la loupait, alors il devait y mettre un terme tout de suite.
Dans ses yeux, elle pouvait y lire la peur de mal faire, celle-là même qui faisait de lui un « jeune » ainsi que le désir d’aller bien plus loin. Oh. Il avait envie d’elle depuis qu’il avait posé les yeux sur elle. Il avait eu besoin de la couvrir pour la protéger de sa réaction violente et dérangeante. Il était déviant. Elle était parfaite. Les mains de Bryan s’était placé sur ses reins. Il se sentait … Merde. Qu’était-il censé faire ? Fallait-il être honnête ? Il rapprocha la jeune femme et l’embrassa avec une passion qui faisait écho dans tout son corps.
- Blanche, souffla-t-il contre ses lèvres, j’ai envie de toi.
Il n’avait pas seulement envie de l’embrasser et mais de toucher son corps en entier. Il était certains qu’elle aurait l’odeur de la mer, qu’elle aurait la sensation des vagues, qu’elle serait incroyable. Il se voyait déjà lui faire l’amour, avec un bonheur et une joie qui serraient le cœur et l’âme… Il était vierge, pas ignorant. Il savait ce que signifier la bosse qu’il sentait contre la jeune femme. Mais la jeune femme … Est-ce qu’elle était pleinement consentante ?
- Est-ce que tu comprends ce que ça signifie ? Pour nous ? Pour ce soir ? Si on continue ?
Il ne ferait rien ici. Il était dans la chambre de sa mère, il n’était pas si peu respectueux… mais sa chambre n’était pas loin. Ainsi que la boite de capote que son cousin laisser toujours et … Il rougit en regardant la jeune femme dans les yeux pour essayer de comprendre ce qu’elle voulait, ce qu’elle pouvait comprendre. Il n’était pas le genre d’homme à obliger une action. Jamais.
HRP – Question, tu veux qu’ils fassent goulougoulou ? (si oui n’hésite pas à lui faire dire oui dans ta réponse) et est-ce que tu veux des réponses vagues (en mode fondu en blanc on passe à après) ou plus défini ? Personnellement je peux faire les deux donc je te suis et je me mets au diapason :wink: Après selon la niveau du connard qui va la voler ensuite vaut mieux peut-être pour elle une première fois plus douce x'D (Désolée si j'ai déjà posé la question parfois je zappe, rapport à un cerveau bancal)
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Dire qu'elle l'aimait était un mot peut-être un peu fort. Mais du moins, voulait-elle dire qu'il cherchait à être apprécier d'elle. Et cela, clairement, Blanche l'appréciait. Elle appréciait son attention, la manière qu'il avait de la regarder, de la convoiter et ses gestes toujours doux et rassurants. Elle avait envie de lui offrir ce même sentiment de bien-être et de sérénité, en prenant elle-même une initiative qu'elle n'aurait jamais cru prendre un jour avec un humain.
Elle acquiesça avec un sourire quand il confirma ses dire. Blanche l'observa ensuite en train de regarder les vêtements, sans trop savoir qu'en faire. Probablement parce qu'ils ne méritaient pas qu'ils s'y attardent autant, selon la selkie, du moins. Elle sauta alors sur l'occasion de terminer la phrase de Bryan alors qu'il se perdait dans ses pensées.
Le jeune homme répondit. Il ne prenait pas mal le fait qu'elle ait usé de l'expression "trop jeune", et il abonda même dans son sens, comprenant l'idée qu'elle avait émis. Le regard de Blanche s'était ainsi fait plus intense et son envie d'écarter le malaise du garçon aussi. Elle ne se fit pas prier. Blanche prit les lèvres de Bryan en otage tout en s'installant au-dessus de lui.
D'abord timide, le jeune homme n'avait pas tout de suite réagi. Quand Blanche recula légèrement son visage pour le regarder, il lui souffla son désir. Un désir partagé. La jeune femme hocha la tête tout en laissant son corps s'assoir sur lui. La protubérance qui flirtait avec son intimité à travers son pantalon soutira un soupir plaintif à la rouquine. Cette sensation réveillait une multitude de papillons dans son ventre et la fit légèrement cambrer le dos pour mieux la sentir.
Ses yeux plantés dans ceux de Bryan, elle souffla à son tour :
— Moi aussi.
Son front contre le sien, dans un geste tendre, Blanche laissa glisser sa main dans la chevelure du jeune homme. Fallait-il toujours autant de temps, et de discussions pour qu'un homme et une femme ne concluent ? C'était souvent si naturel et fluide pour les animaux, dans sa peau de phoque.
Sous sa forme humaine, oui, ce serait sa première fois, mais pas en tant qu'être vivant. Bien que l'expérience avait l'air bien plus exaltante en tant que femme, elle en avait déjà vécu quelques parades amoureuses, et Blanche ne ressentait pas la même pression que Bryan pour cela. Elle ne comprenait d'ailleurs même pas pourquoi il s'inquiétait autant, au lieu de simplement se laisser guider par son instinct. La nature faisait si bien les choses.
Et pour une fois, elle répondait avec certitude. Sans crainte de mal faire, car c'était simplement ce qu'elle avait envie, autant que lui, à priori. Les mains qu'il avait posé sur elle semblaient le lui confirmer.
— Oui, dit-elle avec assurance et en le regardant dans les yeux.
Un sourire coquin plus tard, ses lèvres retrouvèrent les siennes et elle se colla à lui en pressant ses fesses contre son entrejambe, sans même avoir conscience que le jeune homme ne préférait pas le faire dans la chambre de sa mère.
(Pas de souci pour moi, j'adore écrire ces scènes, donc si tu es à l'aise là-dedans, alors autant se faire plaisir aussi )
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mer 12 Avr - 19:03
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
HRP – OKEY. Ça veut dire qu’on va rigoler quand on devra jouer le cousin demi-succube en plus x’D Dis moi si je dois changer quoi que ce soit !
Il eut un frisson d’excitation qui remonta le long de sa colonne vertébrale. Il avait l’impression que tout son corps était en feu. Plus exactement, il ressentait physiquement la présence du désir dans ses veines. La sensation courrait et serpentait à l’intérieur et lui donnait l’impression de pouvoir s’embraser à la moindre étincelle. Et il avait une femme comme un feu follet dans ses bras. Elle était plus que l’étincelle, elle était un brasier qui n’avait aucune idée, ou si, de ce qu’elle lui faisait vivre. Elle le touchait, dans une zone de son corps gonflé par tous les désirs qu’il n’avait jamais eu pour personne.
Elle aussi, qu’elle disait. Il ne savait même pas comment appréhender cette réponse alors que des images, toutes plus ou moins pervers -merci satané cousin- s’imposèrent à lui pour augmenter la chaleur de la pièce. Ce n’était pas l’été qui rendait la pièce étouffante, mais bien leurs désirs qui se percutaient l’un à l’autre. Elle lui disait oui. Consentante à une chose qu’il n’avait jamais fait.
Alors il l’embrassa à nouveau, plus de cette manière si timide qui l’avait fait hésiter, mais déterminé. Comme si l’embrassait pouvait transmettre un message. Comme s’il ne pouvait plus respirer s’il ne le faisait pas. La jeune femme était à califourchon sur lui, et il passa les mains sur ses fesses pour se lever avec elle contre lui. Les flashs d’envie étaient telles des coups de fouet délicieux sur son corps. Il avait envie de la jeune femme. Il voulait lui faire l’amour, tout de suite, maintenant, et il lui fallait toute la détermination du monde pour changer de chambre en quelques pas pour la poser sur son lit.
Sa chambre. Son territoire. Il y avait l’odeur de la mer, toujours présente, et la même décoration rustique et douce, sans artifice. Il la posa sur le lit, lui contre elle alors qu’il n’avait pas arrêté de l’embrasser. Les mains contre ses fesses avaient fait monter sa robe.
- Il est vraiment temps de la faire disparaitre elle, souffla-t-il alors qu’il releva une main pour pousser une bretelle des épaules de la jeune femme alors que de l’autre il suivait la ligne de son coup pour la pousser avec ses lèvres.
Il était doux. Demandant, quémandant, mais doux. Bryan n’avait jamais fait tout ça mais il se refusait de faire quoi que ce soit qui ne plaise pas à la jeune femme. Il était attentif à la moindre de ses demandes. Il cherchait à entendre la différence entre un gémissement suppliant et les autres. Il y avait des sons qu’il ne connaissait pas et n’était pas certains de pouvoir définir ce qui pourrait lui faire plaisir. La main contre sa peau diminua doucement la robe… Il voulait la toucher. Embrassant sa clavicule et attendant d’être certain.
Si seulement il pouvait se prendre moins la tête ! S’il pouvait arrêter son esprit, ses habitudes et juste profiter… mais il n’était pas un sauvage et il attendrait alors que sa main qui était rester contre ses fesses la caresser. Sa peau était douce et il gémit à l’idée de l’embrasser, là aussi.
- Dis moi ce que tu aimes, ou non.
C'était une supplication... il avait besoin de savoir ce qu'elle aimait et voulait, il voulait l'entendre demander, apprécier, profiter.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Leur baiser avait attrapé une dimension nouvelle, plus fiévreuse, plus passionnée. Le corps de Bryan semblait réagir et se tendre contre la rouquine. Cela, c'était nouveau pour elle, de voir qu'elle pouvait prendre part à cette parade en jouant sur les réactions du garçon. Et c'était alléchant.
Les mains de ce dernier se placèrent sur ses fesses, provoquant par ce contact une nouvelle salve de frisson chez la rouquine. Mais bientôt elle comprit qu'il l'avait fait pour une raison particulière. Elle émit un petit gloussement, à moitié étonnée, à moitié intimidée d'être ainsi portée. Perdre ce semblant de contrôle la mettait mal à l'aise, elle s'agrippait au cou du jeune homme et ce fut, heureusement, de courte durée car rapidement, elle retrouva le confort d'un lit sous son poids.
Curieuse, Blanche jeta un regard autour d'elle pour explorer cette nouvelle chambre et en apprécier les particularités. L'odeur du jeune homme était plus présente ici, et la décoration plus simple et masculine dans ses couleurs sobres. Elle n'eut guère l'occasion de contempler la chambre de Bryan plus longtemps car celui-ci se rappela à elle assez tôt.
La voix du jeune homme, ses caresses et ses baisers étaient autant d'éléments qui la faisaient replonger dans l'instant présent, avec lui. Blanche pouffa légèrement quand Bryan parla de la robe. Sous son tissu transparent, Blanche était nue. Et si jusqu'à maintenant le blond n'avait osé porté le regard trop longtemps sur son corps, il pouvait désormais se saouler à cette vue plongeante sans en ressentir un remords.
— Alors retire-la, murmura-t-elle, ses lèvres frôlant son oreille alors qu'il couvrait son propre cou de baiser.
La caresse de sa bouche contre son épaule, la fit frémir et soupirer bruyamment. Elle ferma les yeux un instant, profitant de cette douceur dans les gestes de son amant. Jamais elle n'aurait imaginé vivre pareille aventure cette nuit, et elle ne la regrettait aucunement, surtout de la partager avec Bryan avec qui tout semblait être en parfaite osmose.
Blanche se laissa retomber en arrière, s'allongeant ainsi sur le dos dans le lit. Ses mains jointes dans la nuque du garçon l'avaient invité à la rejoindre et se positionner au-dessus d'elle.
Elle attrapa ses lèvres, l'embrassant un court instant. Son corps ondoya en dessous de lui, entre deux gémissements, tout aussi quémandeur que ne l'était les attentions du garçon. Les mains de la selkie alors descendirent sur le torse du jeune homme, qui était resté torse nu durant la grande partie de la soirée, rien que pour elle, pour lui offrir un tee-shirt et une tenue convenable aux yeux de tous... Ou pour la garder pour lui, d'une certaine manière.
Sa peau irradiait d'une chaleur exaltante sous les doigts de la rouquine et elle remarqua à quel point il était lui-même sensible au simple frôlement de ses ongles le long de son dos ou de ses côtes. Elle en sourit contre ses lèvres.
Ses paupières papillonnèrent en reculant son visage du sien, pour le regarder dans les yeux. La voix de Bryan avait brisé le silence, comme il le faisait si souvent. Braver sa timidité en parlant. Blanche commençait à le comprendre et trouver ça mignon.
— Maintenant, j'aime tout, confessa-t-elle.
Elle voulait bien sûr dire que tout le plaisait pour le moment. Et elle devait avouer que l'expérience était tout autre que celle dans son autre vie. Chez les animaux, l'acte avait quelque chose de bien plus brutal, parfois arraché, même si consenti. Cette lenteur entre eux, était totalement nouveau pour elle. Qu'ils prennent ainsi le temps la déconcertait mais lui plaisait également. Toutes les sensations que cela lui procurait était bien plus puissantes que dans sa peau de phoque, ce qui l'enjoignait à en profiter.
Mutine, Blanche baissa les yeux sur la main de Bryan, toujours près de sa fesse. Elle appréciait les caresses qu'il lui offrait là, son ventre se contractait de plaisir dès qu'il errait près de sa hanche. Mais pour lui laisser un meilleur accès et confirmer ses désirs, elle leva le genou et le replia au-dessus du garçon, comme pour l'intimer de se coller plus fort à elle jusqu'à imbriquer son bassin contre le sien de manière plus intime.
— Si tu gardes pantalon... On va avoir problème, susurra-t-elle contre l'oreille du blond.
Et elle imita les baisers qu'il lui avait prodigué juste avant. Blanche laissa sa bouche parcourir la zone sensible de son cou, près de l'oreille de son partenaire.