J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Avec douceur, il remonta sa main qui caresser la peau de ses fesses pour remonter la robe et la faire passer par-dessus la tête de la jeune femme. Il remonta ses bras pour y passer les bretelles. Elle était totalement nue sous lui. Son regard erra sur sa poitrine si appétissante et les formes exquises de son corps. Il avait envie de la goûter partout. Il se releva à peine pour la couvrir d’un regard fiévreux et plein d’envie. Doucement, il reprit de son baiser et reprit les baisers le long de son cou et de sa clavicule. Il avait toujours une main sur ses hanches, caressant la peau et l’autre qui caressait son ventre avec douceur.
Ses baisers se baissèrent jusqu’à la poitrine de la jeune femme. Sa main prit un sein dans la sienne et il commença à la caresser alors qu’il décida da la goûter. Baissant encore ses baisers, il prit la chair tendre de la jeune femme entre ses lèvres et il commença à le sucer avec douceur. Toujours attentif aux moindres murmures de la jeune femme, il grogna quand il sentait ses mains sur lui. Elle aimait tout. Il notait. Sa détermination à lui faire tout « adorer » n’avait fait que redoubler. Il fit un gémissement et un rire quand elle lui demanda d’enlever, subtilement, son pantalon. Il se recula à peine.
- Tout ce que madame voudra alors, et il utilisa ses deux mains pour enlever son short et son caleçon qu’il envoya dans sa chambre.
Revenant sur elle, il se souvenait autant bien que mal des « étapes » pour faire l’amour à une femme. Il savait que son érection était sensible, et quand il se rapprocha pour l’embrasser, il sentait la peau de la jeune femme contre son désir. Il devait alors se souvenir. Lui, il n’était pas un animal. Il ne pouvait s’imaginer « baiser » au lieu de « faire l’amour ». Il avait besoin de douceur … et … Bon dieu il avait envie de la toucher de ses lèvres et de la pénétrer en même temps. Ce n’était pas compatible. Sa main descendit le long du corps de la jeune femme, écartant ses jambes pour y caresser la peau.
Première étape : Embrasser. Seconde étape : Faire monter le désir avec des préliminaires. Troisième étape : vérifier qu’elle était assez mouillée pour ne pas souffrir de son intrusion en elle. Il rougit alors qu’il décida de prendre son courage … parce que courage il avait besoin. Il n’avait jamais touché une femme. Il n’avait jamais réellement pris le temps de s’inquiéter de la douceur de la peau d’une femme. Il savait des choses que tout le monde savait. Il savait qu’il y avait, comme pour les seins, une zone plus sensible qu’il chercha des doigts. Il se sentait jeune… Ouais. C’était le mot, mais il se sentait déraisonnablement à sa place. Il fit un sourire laissant ses idées se former dans son esprit.
Il avait prit assez de temps pour avoir honte des envies qui le prenait face à la jeune femme. Maintenant qu’elle était là, nue et chaude contre lui, il n’avait plus envie de se dire être pervers. Au pire, c’était un fait. Et la jeune femme l’acceptait. Voilà.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Bryan ne se fit pas prier longtemps pour retirer sa robe. Blanche apprécia la caresse de ses doigts qui vagabondaient sur sa peau à mesure qu'il la faisait remonter. Elle se trémoussa légèrement pour laisser passer la robe sous son dos, puis leva les bras avant de les enrouler autour du cou du jeune homme. Blanche aimait ce regard qu'il posait sur elle, empreint de convoitise.
Elle arqua légèrement le dos, sa poitrine remontant et se pressant un instant contre lui. Mais Bryan avait d'autres projets. Sa bouche et ses mains goutèrent ses rondeurs et Blanche se laissa aller à ces sensations qu'il lui procurait. Blanche ferma les yeux, sa respiration s'approfondissait à mesure que son plaisir augmentait. Et à son tour, elle voulut lui offrir son attention. Les doigts de la selkie voyagèrent sur le torse nu du garçon, puis dans son dos en dessinant des arabesques délicats. Il y était sensible, au vu des frémissements de son corps. Les réactions de Bryan excitaient Blanche tout autant que les attouchements sensuels qu'elle recevait. Ses jambes bientôt encerclèrent le bassin de son partenaire et elle l'invita à retirer son pantalon.
Bryan rit légèrement et Blanche l'imita tout en le laissant s'écarter pour retirer ses vêtements. Son regard s'attarda sur lui, avec curiosité et envie. Elle se demanda alors si elle ne devait pas se positionner autrement... Comment... Comment s'accouplaient les humains, finalement ? Devait-elle présenter sa croupe ou... ? Leur position précédente était-elle déjà envisageable ?
Elle n'eut pas vraiment le temps de se poser plus de questions, Bryan revenait déjà contre elle. Après tout, les sensations qu'elle avait ici étaient déjà exquises. Elle gémit de plaisir aux nouvelles caresses du jeune homme et à ses baisers auxquels elle répondait avec autant d'ardeur, si pas plus. Lorsque leur intimité se frôlèrent, elle arqua à nouveau le dos pour se presser plus fort contre lui. Instinctivement, elle suivit les indications de Bryan en écartant les jambes et lui faciliter l'accès.
Le beau brun semblait parfois hésitant, découvrant le corps de la selkie à tâtons. Alors, elle se voulut assez expressive et naturelle quand ses tentatives portaient leur fruit. Elle se cambrait, soupirait, geignait à chaque fois qu'il lui faisait du bien, comme s'ils jouaient au jeu du chaud et du froid.
Blanche le regardait tantôt avec envie, tantôt elle fermait les yeux.
— Tu es... doué, souffla-t-elle au bout d'un moment pour le féliciter et le rassurer à la fois.
Elle n'avait guère eut l'occasion de comparer, mais Bryan lui faisait du bien, et c'était indéniablement le plus important.
La main de Blanche vint dans la nuque du jeune homme, l'invitant à venir à elle. La selkie l'embrassa alors, avec douceur et même passion, et enroula à nouveau la taille du garçon avec ses jambes. La pression exercée sur ses hanches l'invitait ainsi à plonger en elle de la manière la plus naturelle qui soit.
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Clionestra
Dim 16 Avr - 18:44
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
C’était comme … il ne savait pas. Prendre feu tout entier mais sans ressentir la moindre douleur. Il pouvait sentir l’odeur de leur désir. Il ne savait même pas que l’on pouvait sentir l’odeur de l’acte sexuel avant maintenant. Il n’avait jamais connu de femmes avec qui il avait envie d’essayer cela. Il n’avait jamais connu cette pulsion dans son corps qui devait s’assouvir à tout prix. Il essayait pourtant d’être le plus doux possible. De faire comme il fallait. Il y mettait un point d’honneur alors qu’il sentait son désir le tirait entre ses jambes.
Il voulait la combler. Il voulait être au chaud en elle et la voir gémir sous ses coups de rein. Ses doigts contre sa féminité lui faisaient dire qu’elle était prête. Elle était consentante. Elle était un brasier qui l’avait fait oublier toutes les réticences sur le sexe. Il n’avait jamais été aussi heureux de faire quelque chose dont il ne supportait pas l’idée avant. Il la touchait et la goutait. Ses lèvres continuait de titiller sa poitrine, ou la bouche de la jeune femme, ou son cou, selon ce qui était le plus facile à goûter dans l’excitation du moment. Elle écartait les jambes pour lui, et il se sentait à la fois maître et soumis à cette délicate femme dans ses bras. Il avait envie de la posséder, et il avait envie qu’elle le possède.
Il sourit au compliment et mit plus de force dans les mains sur la féminité de la jeune femme alors que son érection devenait douloureuse. Il voulait faire doucement et quand elle enroula ses jambes autour de lui, il suivit simplement le mouvement alors qu’il enleva sa main pour la pénétrer.
Il ne fut pas rapide, il entra doucement en elle en faisant attention à ne pas lui faire de mal. Il savait qu’elle n’avait jamais fait cela. Il savait que les premières fois des femmes étaient parfois douloureuses. Il s’approcha pour mordre son cou.
- Je … je risque de te faire mal, peut-être, pour le premier coup … Mais je te promets qu’ensuite je ne te ferais que du bien…
Il lui avait chuchoté ses mots alors que doucement il s’était enfoncé en elle. Elle était assez prête pour le recevoir mais il ne voulait certainement pas risquer de lui causer une douleur trop grande. Si douleur elle sentait. Il ne savait vraiment pas ce qu’il était censé sentir, mais quand il pensa être bon, il donna un coup de rein tout en l’embrassant. A partir de là, il se mit à faire des va et vient en elle, rapide ou non selon ce qu’il avait l’impression de faire plaisir à la jeune femme. Et il l’embrassa. Il l’embrassa et gémissait entre ses lèvres. Et il lui disait ce qu’il pensait d’elle.
Son cousin lui disait que les femmes aimaient parfois entendre des propos salaces quand elles couchaient. Bryan ne pouvait pas faire ça. A la place, il lui disait ce qu’il pense. Il disait des « tu es magnifique », « tu es incroyable », « j’aime t’entendre » et autre chose qui n’était que des compliments doux alors qu’il était en elle. Il voulait lui faire du bien. Il voulait qu’elle n’oublie jamais ce moment passait avec lui, même s’il venait à mourir demain. Il voulait que la jeune femme se souvienne qu’il y a de la douceur dans ce moment, et qu’elle en avait reçu alors même qu’elle se laissait aller au septième ciel. Le sexe n’avait jamais eu le besoin d’être violent et Bryan aimait ça. Il espérait qu’elle aimait aussi ça. Il espérait. Il ferait tout pour en tout cas.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Le souffle de la selkie s'approfondit encore quand Bryan prit plus d'assurance suite à son compliment. Le jeune homme restait cependant excessivement doux et précautionneux. Son envie de bien faire était palpable, mais leur désir augmentait au fur et à mesure qu'ils offraient et recevaient l'un de l'autre. Chaque caresse alimentait le feu qui parcourait leurs veines et rendait leurs terminaisons nerveuses si sensibles.
Blanche avait envie de lui. Avec effervescence, elle lui avait intimé de se rapprocher et même de passer la frontière de son intimité en l'encerclant de ses jambes. Elle aurait été prête à le supplier, pour mettre fin à cette attente, et sentir son corps combler le sien de ce besoin qui se faisait de plus en plus fort et virulent. Alors quand leurs sexes s'effleurèrent, Blanche en gémit déjà d'extase.
— Je... Je suis prête, souffla-t-elle.
Ses yeux s'arrimaient aux prunelles claires de Bryan. Elle posa une main sur la joue du garçon et l'embrassa avec fièvre. Bryan enfouit ensuite son visage dans le cou de la jeune femme, mordillant sa peau. Dans le même temps, Blanche le sentit s'introduire en elle, lentement, sûrement. Elle s'agrippa à Bryan en retenant sa respiration, ses ongles s'enfoncèrent dans son dos.
Certes, la sensation était légèrement douloureuse, mais elle était tout à fait supportable, et même, elle en était presque agréable tant elle était désirée. Pour Blanche, c'était surtout étrange que l'acte soit aussi contrôlé et aussi intense en plaisir. Loin de l'acte purement bestial sous sa peau de phoque. Et bientôt, les mouvements de son partenaire au-dessus d'elle ne lui procurèrent que réjouissance. La selkie se mouvait en dessous de lui, en se cambrant et se déhanchant pour s'harmoniser avec le rythme de Bryan et ses coups de reins, toujours à la recherche de l'extase pure. Et de l'extase, elle en était proche, Blanche ne se retenait pas pour geindre et haleter en raccord avec la cadence imposée.
— Ha ! Hmm... Bryan...
Elle s'accrochait à lui, laissait traîner ses lèvres sur le visage, le cou ou l'épaule du garçon pour le couvrir de baisers. Elle pouvait mourir maintenant, ce n'était pas un problème, elle serait heureuse, épanouie dans les bras de son tendre et jeune amant.
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Clionestra
Jeu 20 Avr - 12:00
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
La retenue était de rigueur pour une première fois… C’était ce qu’on disait. Pourtant, à mesure que leurs gémissements emplissaient sa chambre … Il avait de plus en plus de mal. Il savait qu’il pouvait « exploser » -et cette image n’était pas vraiment adéquate avec la sensation- à tout moment. Il savait qu’il voulait lui faire du bien et qu’il ne pouvait pas se laisser aller aussi rapidement. Et le fait qu’il sache tout ça était… compliqué à expliquer. Mais il avait dû mal. Il se faisait plus pressant contre son corps, plus quémandeur encore avec ses mains qui caressaient son corps, malaxant doucement, caressant, titillant le corps de la femme avec ardeur. Et ce qu’il faisait en elle. Il était rapide, lent, fort et doux mais la cadence était devenue de plus en plus soutenue. Il continuait à lui dire des choses sur elle, sur combien il aimait son sourire, ses yeux, sa curiosité mais sa voix était devenue rauque et il rencontrait des difficultés à être soutenu. A finir ses pensées. Il gémissait, grognait parfois, son prénom dans la bouche de la femme était si doux. Il l’embrassa encore alors qu’il se sentait proche.
Il savait que dans les pornos, on prévenait de quand on allait enfin être libéré du désir … mais Bryan savait aussi que le porno n’était pas la réalité. Il s’approcha d’elle alors qu’il remonta sur ses bras pour rester en elle, continuer à lui faire du bien.
- Jouis avec moi, dit-il en la regardant alors qu’il se sentait déjà partir.
Son corps, surtout son bas-ventre, fut pris de sursaut quand il se laissa partir. Embrassant la jeune femme alors que son corps tremblait. Il savait qu’une première fois se faisait avec préservatif mais une pensée perverse lui rappela que beaucoup l’aurait oublié… Et que combler la jeune femme aurait été le plus naturel du monde. Comme si elle avait été faite pour lui. Comme si elle était la femme de sa vie. Comme si elle était … Celle qu’il attendait depuis toujours. Il n’avait aucune envie de sortir d’elle mais fit l’effort en roulant sur le côté pour jeter le préservatif plein. Pas question que ça salisse la jeune femme. Non. Et maintenant ? Se disait-il. Il sentait encore le feu dans ses veines. Il était prêt pour un deuxième voire un troisième round et tourna les yeux vers Blanche avant de lui sourire.
- Tu es … je pense que tu es un ange, Blanche.
Parce qu’il était heureux. Il devrait se sentir pervers, un peu salaud, vile, mais non. Il venait de faire sa première fois avec une femme qu’il venait de rencontrer mais il ne sentait pas mal … il se sentait pleinement heureux et … Il avait envie de prendre la jeune femme dans ses bras. Parce qu’il était heureux. Il réalisa quelque chose d’ailleurs. Avec elle. Il aimait le sexe. C’était un peu dangereux … pour elle.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Son instinct dictait bien plus son comportement que sa raison. Blanche se laissait aller à cette part plus animale en elle qui réagissait à chacun des stimuli qui parcouraient agréablement son corps. Elle aimait cela, bien plus qu'elle avait aimé n'importe quelle autre expérience en tant que phoque ou humaine. Cette osmose qui la faisait bouger en rythme avec Bryan était transcendante.
La selkie lui faisait une entière confiance. Elle aimait qu'il la surprenne et qu'il la comble. Les mains qu'il posait sur elle la condamnaient à souffler et gémir sous ses caresses. Qu'importe combien Bryan lui donnait, Blanche se figurait que jamais elle ne se lasserait de ce contact, de ce désir qui les traversait. Cette sensation de communion la remplissait. Elle buvait de ce nectar qui accrut sa soif plutôt que de l'étancher. Insatiable, Blanche en demandait encore. Son corps sensible pourtant s'arquait et se fatiguait à mesure que leur danse s'endiablait. Le plaisir arrivant à son paroxysme, la selkie se figea sous son partenaire. Contre toute attente, dans son corps explosaient un million de feu d'artifices. Ses doigts s'accrochaient au jeune homme comme un naufragé à sa bouée. Blanche se mordit la lèvre et hocha, à bout de souffle à la demande de Bryan qui atteignait la jouissance à son tour. Elle ferma les yeux, s'offrant à ces sensations décuplées et gémit contre les lèvres de Bryan alors qu'il offrait son dernier coup de rein.
Leurs deux corps soudés l'un à l'autre, ils soufflèrent, mais rapidement Bryan se dégagea. Blanche ressentit une immense sensation de vide et elle le regarda se débarrasser du plastique à côté du lit. Une question flotta dans son esprit, à quoi est-ce que cela servait ? Mais cela avait eu l'air important pour Bryan de le mettre, et cela ne les avait nullement gênés. Était-ce habituel pour les hommes d'en utiliser ? Elle avait peur de poser la question et de paraître idiote.
Bryan se retourna vers elle. Blanche répondit à son sourire en l'imitant. La selkie rit légèrement au compliment du garçon. Elle attrapa sa main, l'enjoignant à se rapprocher à nouveau pour sentir la chaleur de son corps contre elle.
— Non... Je suis pas un ange, dit-elle avec amusement.
Blanche se blottit contre lui. L'appel de la mer se fit à nouveau ressentir. L'envie de retrouver sa peau de phoque, de rejoindre les siens, de se laisser bercer par la quiétude des fonds marins et des ultrasons. Mais elle éprouvait autant de plaisir à être dans cette chambre, avec Bryan. Les couples restaient-ils ensemble encore longtemps après le coït ? Avaient-ils l'habitude de partir comme si la chose était faite ? Non... Pourquoi resteraient-ils à vivre ensemble dans une même maison après alors ? Et si... Bryan s'attendait à ce qu'elle reste pour l'éternité avec lui maintenant ? Cette idée la mit un peu mal à l'aise, car il était indéniable qu'elle ne le pouvait pas.
Ses doigts caressaient le torse du jeune homme, un peu pensive, jusqu'à ce qu'un frisson ne la traverse.
— J'ai froid, signala la jeune femme avant d'attraper la couverture du lit et de remuer pour s'infiltrer à l'intérieur.
Elle pouvait peut-être se permettre de rester un peu plus longtemps... Profiter de cette chaleur dans sa maison... Puis attendre que Bryan tombe endormi puis s'en aller ? Cela lui semblait une bonne idée. Elle releva les yeux vers le jeune homme, ses lèvres s'étirant dans un coin en un léger sourire.
— Tu... es seul ici ? demanda-t-elle.
Elle voulait bien sûr demander s'il habitait seul dans la maison... Il avait parlé de sa mère ? Y avait-il quelqu'un d'autre ? Devait-elle s'attendre à croiser quelqu'un en voulant sortir de la maison à l'aube ?
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Mar 2 Mai - 22:00
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Bryan respira doucement l’odeur de la chambre. Il ne le savait pas, lui, que le sexe avait véritablement une odeur. Même s’il avait fait attention à ne rien laisser tomber, la pièce sentait ce qu’ils avaient fait. Et ça le faisait sourire alors qu’il entourait la jeune femme dans ses bras. Il ne pensait pas avoir été trop mauvais, le plus grand questionnement des hommes selon son cousin. La seule question qui comptait. Bryan décida de ne pas poser la question alors qu’il caressait le bras de la jeune femme en souriant à son refus. Si elle voulait refuser d’être un ange … Qu’est-ce qu’il y pouvait lui ? Il n’allait pas la forcer. Il l’aida à se mettre dans le lit, l’emmitouflant un peu plus. La gardant contre lui pour lui partager sa chaleur. Il ne se voyait pas partir après avoir fait ça. Il ne se voyait déjà pas faire ça, avant, alors … Mais il ne savait pas ce qu’ils pourraient faire pour la suite. La jeune femme accepterait une relation à distance ? Il se promit de poser toutes les questions demain… Quand ils prendront leur petit déjeuner.
- J’habite avec ma mère, mais elle ne sera là que demain matin. Il y a aussi mon cousin mais je doute que tu puisses le voir. Il est certainement … ailleurs.
Dans un lit ou sur un par terre de paille, qui peut le dire avec ce monsieur chaud lapin. Pour le moment, Bryan décida de ne pas le critiquer. Il avait fait la même chose d’une certaine manière. Avec plus de respect, évidemment. Il s’endormit avec la jeune femme dans ses bras.
Le lendemain, il se réveilla avec une impression de froid dans le lit. Les preuves de leurs ébats encore sur le sol. Il se leva pour nettoyer tout ça, rendre le tout légèrement plus propre alors qu’il descendit en la cherchant. Sa mère était dans le salon. Elle fronça les sourcils à voir son fils simplement habillé d’un caleçon. Bryan n’était pas le genre. En maillot, il pouvait rester la journée, en maillot … Il chercha encore avant que sa mère ne prenne la parole.
- Tu cherches quelqu’un ? - Non… fin … oui. J’ai … j’étais avec quelqu’un hier… - Tu ne devrais pas t’attacher. Elle est parti, c’est certainement qu’elle ne voulait pas de toi.
Sa mère prit une gorgée de son thé avant de se retourner pour repartir … Quelque part… Bryan observa la mer contre la falaise. Il espérait y voir Blanche, ou une preuve qu’elle était là. Une preuve qu’il avait compté pour elle…au moins un peu. Il cherchait des yeux, remonta et chercha stupidement dans la salle de bain ou les W.C. mais c’était un fait… Blanche avait disparu. Et il n’avait aucun moyen de la recontacté. Elle ne lui avait rien laissé. Et stupidement, il sentit quelque chose se briser en lui. Est-ce qu’il venait de se faire briser le coeur avec un « coup d’un soir » ? Est-ce qu’il venait d’avoir un coup d’un soir ? Il se laissa tomber contre le sol. Il ne s’attendait pas à vivre ça un jour. Stupidement il se mit à pleurer.
Plus tard, Bryan laissa sa voiture se garer dans le coin d’un champ. Prenant ses affaires dans un sac, il se déplaça en tenu de plongée complète. La tenue n’était pas encore mise sur son torse et il arriva dans la crypte de cailloux. Il remonta sa tenue, attrapa sa bonbonne d’oxygène, place ses lunes, et arriva dans l’eau en respirant sous oxygène. Puis, il mit ses palmes, se courbant et vérifiant son matériel une première fois à faible pression avant de s’enfoncer dans la crypte.
Il respirait doucement, profitant de la faible hauteur sous l’eau pour nager plus que pour voir. Les coraux étaient magnifique dans cette partie sous l’océan. Cependant, il n’avait pas la tête à ça. Lui, il ne pensait qu’à Blanche. Cela faisait deux jours. Deux jours où il ne pense qu’à elle. Il est retournait là où il l’avait rencontré, il l’avait cherché. Il ne l’avait pas retrouvé. Alors qu’il nageait sur le dos, il vit une ombre s’approcher. Lentement il se retourna pour tomber devant un phoque. Il ne fit aucun mouvement. Il ne fallait jamais faire de mouvement quand une créature marine approche. Alors il resta immobile, regardant la superbe créature. Il la jalousait un peu. Bryan devait avoir des sentiments humains, comme la trahison et la souffrance qu’il ressentait après être tomber amoureux -appelons un chat un chat- d’une femme au premier regard. Il aurait préféré être un animal aquatique. Un animal de l’océan. N’importe lequel. Qui nage au milieu de cet univers salé et profond. Il attendait de voir ce que l’animal voulait de lui. Il pouvait autant vouloir jouer que de vouloir le tuer. Alors Bryan attendait, patient. Il était toujours patient.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Bryan vivait avec sa mère, et c'était probablement dans sa chambre qu'ils avaient pris quelques vêtements plus tôt. La selkie acquiesça, puis se pelotonna contre le jeune homme avec aise. Entre les bras du garçon, elle avait presque l'impression d'être à sa place, mais à mesure que la lune descendait dans le ciel, le fracas des vagues qu'elle entendait à travers la fenêtre lui rappelait son véritable foyer. Le sel sur sa véritable peau lui manquait. Le besoin de se réapproprier son corps de phoque la démangeait.
Bryan, quant à lui, s'était enlisé dans un profond sommeil. Blanche l'observa après avoir elle-même somnolé. Elle résistait à cette envie de retrouver la mer pour profiter et admirer les traits du brun. Les premiers rayons qui percèrent les nuages au petit matin la poussa cependant à prendre congé. Elle réussit à s'extirper des couvertures sans réveiller son amant. Elle s'habilla et prit une tenue de rechange dans les quelques vêtements qu'il lui avait proposé. Du bout des orteils, elle était alors descendue au rez-de-chaussée où elle se trouva nez à nez avec la mère de Bryan qui rentrait au même instant.
Le coeur de Blanche battit la chamade. Elles se toisèrent un instant, toutes les deux étonnées. La maman de Bryan dégageait une aura étrange, une aura qui sortait de l'ordinaire et qui mettait Blanche un peu mal à l'aise, comme si cette femme était capable de cerner la selkie. Avait-elle découvert le pot aux roses ?
La rouquine esquissa un sourire timide en guise de salutations, puis elle la contourna pour sortir avec un peu de hâte. Deux ou trois regards en arrière lui furent nécessaire pour partir, tant pour savoir si la mère de Bryan ne la retiendrait pas ou si elle ne comptait pas la suivre... Mais c'était aussi avec un pincement au coeur qu'elle s'éloignait de cette maison, avec la peur que ce ne soit pas un au revoir mais un adieu pour Bryan.
Non... Ils se reverraient. N'est-ce pas ? Elle s'accrochait à cette idée en recouvrant sa forme primaire. Le retour à la mer fut à la fois déchirant et revigorant pour elle, mais Blanche, même sous sa peau de phoque, lorgnait très régulièrement la côte à la recherche de la silhouette de son ancien amant. Les quelques plongeurs qu'elle croisa dans les eaux eurent droit à sa visite, mais aucun ne s'avérait être Bryan. Alors rapidement, elle se désintéressait d'eux, une fois qu'elle les avait curieusement inspecté. Alors quel ne fut pas sa surprise et sa joie lorsqu'elle vit, deux jours plus tard, un plongeur qui ressemblait étrangement à Bryan s'engouffrer dans les vagues.
Sans attendre, la phoque avait nagé à sa rencontre. Et à mesure qu'elle s'en approchait, son sentiment se renforçait. C'est lui. C'est vraiment lui. Elle émit un petit cri joyeux sous l'eau, semblable à un petit gargouillement détonnant. Son museau s'approcha de lui, comme si elle cherchait à le renifler, du moins s'intéressait-elle à son équipement. Son nez se frotta aux lunettes du plongeur avec franchise, puis, comme un animal qui s'effraie, elle s'écarta vivement. Mais au lieu de s'en aller, la phoque tourna autour de lui, le narguant tout en émettant de nouveaux sons ravis.
La créature allait et venait jusqu'à lui, comme si elle cherchait à le faire réagir d'une manière ou d'une autre. Loin d'elle l'idée qu'elle puisse lui faire peur alors qu'il était si vulnérable dans cet environnement.
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Clionestra
Lun 12 Juin - 2:03
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Bryan observait l’animal. Il ne savait pas exactement pourquoi le phoque se rapprocha de lui, mais il ne bougea pas. Il le laissa approcher doucement et attendait de voir ce qu’il allait faire. L’animal était magnifique, Bryan pouvait le voir à travers la luminosité de l’océan… Et il avait aussi l’impression qu’il était heureux. C’était assez étrange … Mais bon, si un animal voulait être heureux de sa présence, au moins l’étrangeté de la situation lui faisait oublier Blanche. Il avait besoin de l’oublier, non ? Elle ne reviendrait pas. Elle ne viendrait pas nager avec elle, ni aujourd’hui comme il l’avait invité, ni dans trois jours comme il comptait l’inviter encore. Il devait faire une croix sur elle.
Le jeu du phoque lui faisait oublier tout ça. Quand il voyait l’animal, il était trop occupé à ne rien faire. Il ne devait pas l’effrayer et avait même diminué sa respiration pour que moins de bulle ne sorte de sa bonbonne. Il battait des pieds avec ses palmes pour rester le plus stable possible malgré le courant qui le transporter. Bryan observait l’animal et finit par tendre sa main. Il avait mit des gants. Il était pratiquement totalement recouvert par du tissu pour ne pas avoir froid dans la mer. Approchant sa main, il se ravisa. Non mais… On ne devait pas toucher, normalement, la faune et la flore locale. Il fallait éviter en tout cas … alors que là … il était obnubilé par l’animal. Il laissa le phoque tourner autour de lui et Bryan se mit à revenir vers le rivage. Le plus rapidement possible, il enleva sa bonbonne et sa tenue. Il ne se retrouvait plus qu’avec un maillot de bain, sa montre waterproof, bien utile en plus, et un masque.
Il se demanda s’il pouvait retourner voir le phoque. Il avait une bonne apnée… et il adorait sentir l’océan contre lui. L’animal était sauvage et ne semblait pas farouche. Alors il se remit sous l’eau, rejoint l’animal simplement avec son masque l’observa avec joie. Il aimait voir les animaux. Il se demandait plusieurs fois si le phoque jouait réellement avec lui, ou si ce n’était que son imagination. Il était rare de voir un phoque tout seul. Et souvent, l’animal ne jouait qu’avec des personnes qu’ils connaissaient, avec qui ils avaient un lien. C’était assez étrange d’avoir l’impression d’être ami avec un animal. Aujourd’hui, il en avait besoin. Il finit par ressortir à nouveau la tête, après plusieurs nouvelles plongées et mit ses fesses dans l’eau pour s’assoir en tailleur. L’animal semblait heureux. Et il était heureux.
- Merci, finit-il par dire alors qu’il savait que le phoque ne pourrait ni comprendre ni répondre, tu m’as presque fait oublier que je me suis pris le râteau le plus énorme de l’univers.
Il rit un peu, jette son masque sur la plage avec le reste qu’il avait rangé et se couche pour mettre son visage sous une vague.
- Aujourd’hui, Blanche aurait dû être avec moi, reprit-il en sentant son cœur se serrer, elle aurait adoré te rencontrer. Cette fille était comme … Comme un soleil, un phare, une luciole. Lumineuse et curieuse. Elle aurait trouvé cela magnifique. Elle t’aurait trouvé magnifique. Mais… elle n’est pas venu… et elle ne viendra certainement pas dimanche non plus.
Dans trois jours c’était Dimanche. Et elle ne viendra pas. Il regarda le phoque. Lui non plus, il ne viendra pas, certainement. Parce que c’était un animal libre et sans attache qui faisait tout ce qu’il voulait de sa vie. Sans se poser de question. Les animaux voyaient-ils les jours défiler comme les humains ? Bryan n’en savait rien. Il espérait que non. HRP – Je me suis permis de dire qu’ils jouent ensemble dans l’eau mais si quoi que ce soit ne va pas, tu sais que tu ne dois pas hésiter avec moi ! En espérant que l’idée te plaise !
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement. Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Blanche s'amusait à tourner autour de lui, à virer de bord au dernier moment avant de le cogner quand ou alors, elle restait volontairement calme à côté de lui, mimant sa parfaite immobilité. Elle avança d'ailleurs son museau quand il tendit la main, mais le garçon se ravisa avant qu'un contact ne se crée. Lorsque ce dernier décida de sortir une première fois de l'eau, Blanche ne le suivit pas.
Pendant un instant, elle l'imaginait avoir d'autres occupations pour le reste de sa journée, empêchant Bryan de profiter plus longtemps. Sauf que ce n'était pas le cas, la joie du phoque rejaillit comme un éclair et il revint vers l'humain avec curiosité.
Cette fois-ci, l'animal se montra plus téméraire. Comme s'il humait le garçon de fond en comble. Blanche ouvrit la bouche un moment sur son maillot de bain, pour le taquiner. Elle le tira sur une très petite distance avant de relâcher et s'enfuir plus loin comme si elle s'était elle-même fait peur. Elle avait beau penser que Bryan ne lui ferait aucun mal, son instinct d'animal sauvage la mettait en garde. Cela ne l'empêchait pas de revenir juste après, après avoir été rassurée par le calme de son invité. Son nez se trémoussait près du visage du garçon et elle ouvrit la gueule comme pour attraper son masque. Au moment où il leva la main, probablement pour le retenir ou la faire un peu fuir, Blanche s'écarta à nouveau.
Probablement en était-ce de trop, car l'humain décida de partir. Nageant paisiblement, elle le suivit jusqu'à la plage. Elle le regarda émerger tout en restant elle-même dans l'océan. Elle l'observa, avant d'oser crapahuter à son tour sur la plage. Blanche resta à environ trois mètres de lui, à une distance raisonnable, tout en lui faisant cadeau de sa présence.
L'animal souffla, puis posa la tête sur le sable. Son oeil resta fixé sur le jeune homme, qu'elle entendait parler. Les sons humains sous sa forme de phoque ne lui étaient pas aussi audibles, ou disons qu'ils résonnaient différemment. Le message n'était pas clair, mais une certaine tristesse semblait émaner de lui.
Blanche roula sur le dos, offrant son ventre rond aux rayons de soleil. Ses yeux se fermaient alors qu'elle appréciait la brise du vent et le chant que formaient les paroles du garçon. Mais cette paix ne dura qu'un temps, car les vibrations dans le sol alertèrent le phoque. Celui-ci se redressa, leva la tête pour voir des silhouettes humaines s'approcher. Alors Blanche retourna dans la mer où elle disparut jusqu'au lendemain matin.
Mais lorsqu'elle revint, Blanche avait décidé de reprendre forme humaine. En short et tee-shirt, elle s'était assise sur la plage pour admirer les nuages flotter dans le ciel au-dessus de l'horizon bleuté. Est-ce qu'il y avait seulement une chance pour que Bryan vienne jusqu'ici ? Ou devait-elle plutôt aller le chercher chez lui, pour espérer avoir une chance de le revoir ?