Je déteste t'aimer quand tu adores me détester [Gaïa]
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Chouu'
Dim 25 Sep - 20:59
Ashley Rawne
J'ai 45 ans et je vis à Sydney, Australie. Dans la vie, je suis directeur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance et mon talent, je suis marié et je le vis plutôt bien. Arrogant, fier, jaloux, calculateur, séducteur, anxieux. Meneur et profiteur durant de longues années, je suis désormais en train de perdre la face. L'excès d'argent, les habitudes mondaines, l'alcool et le sexe ne m'auront finalement pas rendu heureux. J'aspire à de la tranquillité sans être capable de la trouver. J'ai un frère qui préfère m'éviter, une femme que j'aime sans savoir la mériter. Dans ma tête torturée, des tas de projets, des absurdités, un grain de folie prêt à exploser...
Elle prétend m'aimer, elle aussi, et je décide de la croire comme ça a toujours été le cas. Ces mots ne sont pas une habitude dans nos échanges, mais je crois que nous n'avons jamais eu besoin de les répéter pour en faire une vérité. Nos sentiments ont existé un jour et depuis je crois qu'ils évoluent, qu'ils fluctuent au gré des épreuves traversées mais je n'ai jamais envisagé qu'ils puissent disparaître.
On s'aime, même quand on se déteste. Ça a toujours été plus fort alors je ne veux pas croire que cela puisse changer. C'est là notre équilibre ; Je la serre un peu plus contre moi.
« Ce que tu disais… J’ai pas envie qu’on divorce Ash. Il y a des gens amoureux qui se séparent malgré tout, mais je veux pas de ça. Je préfère qu’on se brûle les ailes ensemble plutôt qu’imagine un futur où tu n’es pas. »
" ... Je ne veux pas qu'on se sépare non plus. Et puis on est plutôt doué pour se faire du mal ensemble. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? "
Dis-je dans un sourire contrit. Mes pensées vagabondent avec curiosité sur un avenir sans Olympe. Ce qui est irréalisable. Car même si je nous imagine divorcés, elle fera partie de ma vie jusqu'à la fin. Quitte à souffrir de notre histoire, autant qu'on continue de vivre côte à côte pour dérober à la vie quelques bons moments ;
Alors que mon épouse sanglote contre mon torse je soupire et lutte encore un instant pour repousser les rancœurs, lourdes, nées de ses déclarations en réunion. Nées d'un cumul d'agacements. Puis j'estime que nous aurons vite le temps de nous disputer encore. Alors j'enroule mes bras autour de sa silhouette fine et souris tendrement en voyant ma Reine dévoiler ses anxiétés. Pas peu fier d'être au cœur de ses tourments.
" On n'a pas fini de se "chamailler". " dis-je pour minimiser les graves disputes qu'on sait orchestrer ; "... On n'a pas fini de s'aimer non plus. Personne ne va imploser. D'accord ? J'ai le don pour étaler mes contrariétés, ça éclate toujours avant qu'il soit trop tard. Tu ne crois pas ? Mais regarde tout arrive, ce soir j'ai carrément réussi à ne pas faire de scène à ma patronne. "
Je bascule pour pouvoir me pencher au dessus d'elle et admirer son visage encadré de boucles blondes. Je déteste tant de choses dans notre quotidien. Mais ces ressentiments font partie de nous. De notre mariage. De l'amour que je lui voue. Doucement je l'embrasse en attendant de voir s'il faut que je trouve d'autres mots pour la rassurer... La belle me laisse rarement apercevoir ses failles. Ce soir je la redécouvre un peu. Plus fragile, plus inquiète. Elle perd de sa superbe comme si elle retirait sa couronne pour me laisser prendre momentanément les commandes.
Doit-on ainsi inverser les rôles ? Est-ce que je dois accepter de n'être qu'un pion de sa société pour être, en privé, le plus solide des deux ?
Si seulement j'avais les épaules.
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Gaïa
Lun 26 Sep - 11:41
Olympe Coleman Rawne
J'ai 42 ans et je vis à Sydney, Australie. Dans la vie, je suis PDG de Coleman Cosmetics et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée et je le vis plutôt bien. Olympe est née le 4 décembre 1979. Elle a une soeur jumelle, Esther née quelques minutes après elle. Considérée comme l'aînée par son père, il décide que ce sera elle qui prendra la tête de l'entreprise familiale à sa suite. Il s'agit d'une responsabilité pour laquelle Olympe a été préparée toute sa vie. Enfant sage et facile à vivre, elle excelle tout au long de ses études et adore apprendre. Elle compose depuis longtemps avec la jalousie d'Esther. La relation entre les jumelles est souvent tendue. La tension atteint son paroxysme lorsque leur père décède et qu'Olympe devient CEO devient de l'entreprise à seulement 29 ans. Mariée depuis des années à Ashley, lui relation prend l'eau.
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Je déteste t'aimer quand tu adores me détester.
***
Tu souris alors que les pensées qu’Ashley formule font écho aux tiennes. Tu te sens un peu dépassée par la tournure que prend votre histoire et t’as besoin d’être rassurée. Ce que ton mari doit ressentir puis qu’il te serre contre lui. Tu te laisses faire, rendant l’étreinte comme une gamine en peine. Tu détestes ça, te laisser aller, montrer tes faiblesses. Mais peut-être est-il temps de laisser entrer ton époux dans ta tête. Ou de le laisser te découvrir à nouveau, d’arrêter de jouer la cachottière, d’accepter de partager plus que des banalités. Tu hoches doucement la tête contre sa chemise, te fichant bien des tâches que ton maquillage va y laisser. Tu veux le croire quand il dit que vous allez résister et vous aimer encore. Tu marmonnes un vague « D’accord. » alors qu’il poursuit. Un rire t’échappe derrière tes larmes. « Et t’as réussi à ne pas faire de scène à ta femme non plus. » Tu caresses son visage alors qu’il se place au dessus de toi. Tu te laisses embrasser en enroulant tes bras autour de son cou. « Tu sais ce que j’ai aimé chez toi la première fois que je t’ai vu ? » Tu ne sais pas si tu le lui as déjà dit. Cela t’a peut-être échappé lorsque vous étiez à l’aube de votre relation. Quoiqu’il en soit, il ne fera aucun mal de le rappeler. « Ton assurance d’abord. Ta fierté ensuite. Quand tu es dans une pièce, tu as cette prestance qui éclipse tous les autres. Alors oui cela implique une impulsivité et une capacité à faire des scènes hors du commun. Mais sans ça, je serais incapable de voir encore le jeune homme dont je suis tombée amoureuse. » Dans le fond tu sais que tu as presque les mêmes défauts. Si tu es plus douée que lui pour garder ton calme, tu ne doutes pas que ton assurance et ta fierté peuvent parfois déstabiliser. Tu as changé, plus qu’Ashley, avec les années. Et des fois, comme ce soir, tu as peur qu’il ne retrouve plus en toi la femme qu’il a épousé. « J’ai besoin de toi. » Tu as du mal à l’avouer et tu butes légèrement sur les mots. « Après la Chine, il faut qu’on se reprenne en main Ash. » Volonté commune tu le sais, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Tu l’embrasses à nouveau avant de tendre la main vers la table de chevet espérant attraper ton téléphone ou le sien pour vérifier l’heure sans t’échapper de son étreinte. « Si on commandait un bon repas et on ouvrait une bonne bouteille ? Si on regardait un film en reprenant cette séance de massages ? » Tu cherches son regard en laissant tomber le portable. « Si on se fichait de l’heure et on profitait de cette soirée comme si on n’avait pas rendez-vous à assurer demain matin ? » Qu’est-ce qu’une mine fatiguée face à des investisseurs après une nuit à se retrouver de toute façon ?
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Chouu'
Mer 28 Sep - 9:35
Ashley Rawne
J'ai 45 ans et je vis à Sydney, Australie. Dans la vie, je suis directeur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance et mon talent, je suis marié et je le vis plutôt bien. Arrogant, fier, jaloux, calculateur, séducteur, anxieux. Meneur et profiteur durant de longues années, je suis désormais en train de perdre la face. L'excès d'argent, les habitudes mondaines, l'alcool et le sexe ne m'auront finalement pas rendu heureux. J'aspire à de la tranquillité sans être capable de la trouver. J'ai un frère qui préfère m'éviter, une femme que j'aime sans savoir la mériter. Dans ma tête torturée, des tas de projets, des absurdités, un grain de folie prêt à exploser...
Un curieux extérieur jurerait se trouver face à un couple amoureux soudé depuis des années, encore complice et libéré. Il verrait deux êtres qui se dévorent des yeux, des gestes chargés d'affection, une sérénité à toute épreuve au cœur d'un foyer chaleureux. Le curieux ce soir verrait ce tableau parfait qui, en fait, ne nous ressemble pas. Nous avons encore l'occasion d'échanger de tendres caresses et les nuits sont - heureusement - souvent ponctuées d'ébats délicieux. Mais les conversations mielleuses n'existent plus depuis un bail. Finalement on n'a plus tant besoin de parler... Ou plus nécessairement l'envie, quand on sait que cela risque de déraper et de finir en dispute. Concernant le logement il est rempli de luxe, preuves de notre réussite professionnelle - celle d'Olympe du moins. Mais il est peu personnel.
Le voyeur ce soir serait dupé par l'étrange accalmie entre les deux époux usés que nous sommes. Je savoure ces instants d'entente et bois les paroles de ma sublime femme sans me lasser de constater que nous n'avons pas tout perdu ;
Avec une forme de pudeur touchante, elle dénombre les traits de caractère qui m'ont permis de la séduire il y a déjà si longtemps. Je ne cache pas la satisfaction de mon orgueil - même quand Olympe nuance mes qualités - et fonds littéralement face à tant d'honnêteté.
« J’ai besoin de toi. »
J'aime me dire que je n'ai besoin de personne pour réussir. Mais la réciproque est tellement vraie que je n'ai pas besoin de l'articuler. J'ai besoin d'elle et nous sommes en fait plus importants que je.
L'étonnante soirée chargée de résolution et d'espoirs est peut être éphémère. Une façade qu'on prend plaisir à bâtir le temps de quelques heures ne serait-ce que pour respirer un peu, oublier tous les ennuis qui seront de retour demain. J'accepte l'idée que tout ceci ne tienne pas. Que ces projets de voyage, de détente, de renouveau au sein du mariage ne soient que du vent. Je l'accepte car ces promesses me font le plus grand bien.
" Ouais, on va se ressaisir et les dernières années compliquées seront bientôt loin derrière nous. "
Ainsi nous commandons un repas, pas de met hors de prix mais bien un dîner basique un peu trop gras, comme si nous avions encore vingt ans. Nous finissons par retrouver la façon de rire avec sincérité, nous constatons ne pas être des masseurs dignes de ce nom et préférons voir nos mains devenir plus sensuelles que jamais. Pendant cette parenthèse hors du commun, nous finissons par oublier que nos conflits réapparaitront demain ;
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