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LE TEMPS D'UN RP

La vie, c'est parfois avoir le souffle coupé. feat Caleb

Charly
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Charly
Jeu 22 Sep - 21:18

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Voilà ! Elle venait d’avouer. Qu’elle avait changé d’avis et surtout qu’elle avait envie de lui. Ces mots, elle ne les avait pas dit souvent durant sa vie. Mais ce soir, ça avait été plus fort quelle. Catalysé par l’alcool, l’envie s’était fait plus forte que la raison. Sa présence, son parfum, les souvenirs de ses lèvres sur les siennes, de ses doigts caressant sa peau. Elle était d’accord pour cette sorte de pacte, pour cette proposition étrange qu’il lui avait fait au détoure d’une conversation peu banale. Sauf qu’elle voulait que cela se fasse de façon différente. Pas de bandeau, pas de surprise. Elle voulait être totalement consentante, pouvoir le voir aussi. Peut être pour s’assurer qu’il ne se forçait pas. Ou pour se voir désirable dans son regard. Enfin, c’était dit. Maintenant, c’était l’ultimatum. Soit c’était non et il quittait l’appartement mais aussi sa vie. Soit il acceptait.

Lorsque Caleb se décida à approcher d’elle, Judy sentit son cœur s’emballer. Elle fronça les sourcils pour se concentrer et tenter de comprendre ce qu’il voulait dire. Pas un non, mais pas un oui. Alors c’était quoi ? La jolie rousse ferma les paupières en sentant sa main sur sa joue. C’était presque de la torture pour elle, là à cet instant. A nouveau elle le regarda, comprenant ce qu’il voulait dire. Un hochement de tête en se pinçant les lèvres. Il avait raison. Et si elle regrettait au petit matin ? Et si c’était l’alcool qui parlait ? Au fond d’elle-même, elle savait que non. Qu’elle était sincère dans cette demande. Même si l’idée était totalement folle. Le sourire doux qu’il lui adressa lui fit un bien fou. Elle avait la sensation d’enfin le retrouver.

« -ok… ok… » souffla la jeune femme en hochant la tête, avant de prendre le tshirt qu’il lui tendait. Elle se tourna pour l’enfiler et retira son soutien-gorge par la même occasion. Puis elle laissa glisser sa jupe au sol, avant de s’asseoir sur le bord du lit et de s’y laisser tomber. Elle avait la sensation que le lit bougeai tout seul. Oui, elle était encore bien trop ivre. Un petit rire en fermant les yeux : « -j’arrive pas à croire que je t’ai dit ça… » puis elle le regarda en tournant la tête vers lui : « -tu peux t’allonger, je vais pas te sauter dessus. » oh que non. Elle avait compris. Sage ! Un nouveau regard pour le plafond, la fatigue prenait le dessus. Elle souffla cependant un : « -tu m’as manqué… » c’était la stricte vérité. Quelques minutes plus tard, elle s’était endormie.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 22 Sep - 21:35

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Envie de lui… Judy avait envie de lui, elle le désirait lui et pas un autre. Bien sûr que ces mots avaient eu un effet sur le beau brun, et il savait, au vu de l’ultimatum que venait de poser la jeune femme, qu’aucun retour en arrière ne serait possible. Soit il acceptait, soit il quittait définitivement sa vie. Judy n’avait pas idée à quel point ces mots furent difficile à entendre, mais il se disait que c’était l’alcool qui parlait. Il l’espérait. De toute manière, comme il le lui expliqua, il n’y avait ni de oui, ni de non. Tout simplement parce qu’elle était ivre et qu’il ne souhaitait pas que ça se déroule ainsi entre eux. Caleb ne voulait pas prendre le risque qu’elle regrette cette nuit au petit matin ou qu’elle ne s’en souvienne pas. Alors il lui proposa de voir ça lorsque le jour serait levé et que l’alcool aurait quitté son organisme. Il déposa un baiser sur son front, et il éprouva cette envie presque viscérale de l’embrasser, mais recula. Parce qu’il savait qu’il ne pourrait pas s’arrêter au moment même où ses lèvres se poseraient sur les siennes. Caleb récupéra donc un t-shirt dans la penderie et le lui tendit, et se retourna pour lui laisser une certaine intimité, mais ne put s’empêcher de se retourner une ou deux fois, et déglutit avec difficulté. Quelle douloureuse et douce torture à la fois que de lui résister ! Il se retourna au moment même où elle laissa tomber la juge au sol et leva les yeux sur le plafond, en se martelant mentalement qu’il ne devait pas succomber. Pas après ce qu’il venait de lui dire.

Debout aux côtés du lit, il se mit à sourire en posant son regard sur une Judy plus assagit et qui semblait dessouler peu à peu alors qu’elle se glissait sous les draps « Moi non plus » et se mit à rire à son tour, doucement, presque nerveusement, et acquiesça en prenant place sur le rebord du lit, retirant ses chaussures et s’allongea à ses côtés, ses mains sur son torse et tourna la tête vers Judy et lui sourit avec douceur alors qu’il la sentait partir lentement dans les bras de Morphée « Toi aussi… » et l’observa s’endormir, puis hésita entre quitter l’appartement, s’éclipser sur le canapé ou rester là, dans le lit, à ses côtés. Endormie, elle se tourna vers lui et sa décision fut prise. Il retira son jean et se glissa sous les draps, se plaçant sur le côté et observa Judy dormir paisiblement pendant un moment avant de tomber dans les bras de Morphée à son tour. À son réveil, il remarqua qu’il n’avait pas bougé de la nuit et eut du mal à se souvenir de cette nuit, puis Judy bougea et il se mit à sourire. Il se leva du lit, se rhabilla et fit un détour par chez lui pour nourrir le chat, prendre une douche et se changer, et ramena le café de bon matin dans des gobelets du Starbucks en bas de chez Judy, et retourna dans la chambre, prenant place sur le rebord du lit et posa sa main sur l’épaule de la jolie rousse « Judy… Réveille-toi sinon tu ne dormiras plus ce soir » et dégagea ses cheveux de son visage, puis lui sourit « Salut » avant d’ajouter « Pas trop mal à la tête ? J’ai pris du café et des aspirines chez moi. Tu viens ? » et se rendit dans la cuisine sans l’attendre, la laissant émerger tranquillement. Un petit sourire amusé en la voyant arriver, sa tête trahissant sa gueule de bois « Tu te souviens de cette nuit ? » en esquissant un petit sourire en coin et désigna ensuite le gobelet et le verre d’aspirine du doigt « Ils n’attendent plus que toi ».


Charly
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Charly
Jeu 22 Sep - 22:05

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy s’était endormie sans souci. Chose qui n’était pas arrivée depuis plus d’une semaine. Depuis qu’elle avait quitté l’appartement de Caleb avec précipitation. Est-ce que c’était à cause de la fatigue, de l’alcool ou bien de l’aveu qu’elle avait fait ? Peut important, tout ce qui comptait c’était qu’elle avait finit par passer une bonne nuit de sommeil. Elle ne l’entendit pas se lever, encore moins quitter l’appartement. Elle ne se rendit compte de rien, pas même de son retour. Et elle grogna en fronçant les sourcils lorsque Caleb vint la réveiller. En douceur certes mais la réveiller quand même. Allongée sur le ventre, les deux bras sous l’oreiller, elle ouvrit un œil à moitié et lui répondit par un faible sourire. Elle avait la migraine. « -si… » souffla la jolie rousse encore tout endormie. « -j’arrive… » ajouta la jeune femme en se tournant sur le dos, s’étirant dans les draps avant d’enfin ouvrir véritablement les yeux.

Elle n’était pas en train de rêver, c’était bien Caleb qui venait de la réveiller. Un froncement de sourcils, la lumière du jour n’arrangeait rien à sa migraine. Elle se leva à contre cœur. Pieds nus, simplement vêtue du t-shirt trop grand pour elle que Caleb lui avait demandé d’enfiler la veille, et de sa petite culotte, Judy rejoignit la cuisine en tentant de chasser le sommeil. « -je déteste la téquila. » marmonna la jeune femme pour toute réponse, avant d’aviser ce que lui désignait le beau brun. « -merci… » souffla la jeune femme en prenant le gobelet et le verre, dans le but de rejoindre le canapé. Elle s’y installa en déposant le tout sur la table basse. Remonta ses jambes sous ses fesses et avala d’un trait le médicament miracle. Elle bailla ensuite, cachant sa bouche avec sa main. « -tu… tu es réveillé depuis longtemps ? » demanda la jeune femme en leva le visage vers Caleb, les yeux encore plein de sommeil. Est-ce qu’il avait dormi avec elle ? Dans le canapé ? Elle ne l’avait pas entendu bouger. Elle se pencha pour prendre son café, et le porta à ses lèvres. « -wha c’est chaud… » constat pour le moins intéressant n’est-ce pas ? Elle souffla sur le liquide fumant et dit : « -pourquoi tu veux savoir si je me souviens de la soirée ? Il sait passé quoi ? » elle joua le jeu quelques secondes avant de sourire et de laisser passer un petit rire : « -je plaisante… c’est un peu flou mais… » elle plissa le nez comme si elle réfléchissait : « -mais je me souviens clairement qu’on a pas couché ensemble. » elle pencha la tête sur le côté en disant cela, lui adressant un sourire taquin, avant de reposer son café trop chaud et de se masser les tempes.

Avec un peu plus de sérieux elle ajouta : « -merci… merci de m’avoir raccompagné. Et d’avoir dit non. » enfin plus ou moins non. « -ça aurait été vraiment nul que je m’en souvienne pas hein ? » elle leva un index et dit encore : « -et je suis désolée pour cette déclaration… un peu gênante… » si ses souvenirs étaient bons, oui il y avait de quoi être un peu gênée. Elle le regarda après avoir reprit son café, et avant d’en prendre une gorgée, lâcha : « -je n’ai pas changé d’avis pour autant. » maintenant c’était à lui de voir s’il était toujours d’accord avec cet arrangement.

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Ven 23 Sep - 9:50

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb ne serrait pas dans ses bras les femmes avec qui il passait la nuit. Il avait toujours trouvé ce geste trop intime, ce qui était ironique vu ce qu’il faisait avec ses conquêtes d’un soir. Alors c’était devenu une habitude de bouger le moins possible la nuit, lorsqu’il n’était pas seul. Cette nuit ne fit pas exception et Judy non plus. A la différence, qu’ils n’avaient pas couchés ensemble malgré la demande des plus directe de cette dernière. L’avantage de ne pas boire, c’était qu’il n’avait pas de migraine qui lui vrillait les tempes, un mauvais goût dans la bouche et une envie de régurgiter ses tripes au levé. Ça lui permettait également de se souvenir de la soirée, et de se lever assez tôt pour faire un détour par chez lui et penser au café pour le réveil sûrement difficile de Judy qu’il décida d’extirper des bras de Morphée. Un petit rire en parlant d’alcool « Elle t’aime bien elle apparemment » et porta son gobelet à ses lèvres tout en lui souriant pour seule réponse à son merci. Il la suivit jusqu’au canapé, prenant place dans un coin de ce dernier « Une bonne heure. Je suis passé chez moi pour prendre une douche et nourrir Willy ». Il prit une gorgée et sourit quand elle remarqua que le café est chaud « J’aurais pensé que tu le préférais plus chaud que froid » en se moquant gentiment d’elle.

Puis lui demanda où elle en était dans ses souvenirs de la nuit. Une certaine déception l’accabla au moment où elle lui avoua ne pas avoir beaucoup de souvenirs de cette nuit « Rien… » répondit-il en voulant éviter la moindre gêne entre eux. Puis il fronça les sourcils en remarquant qu’elle se foutait de lui « Tu m’en veux ? Je veux dire de ne pas avoir accepté… ». Elle aurait pu se sentir vexée. Après tout, quel mec refuserait de coucher avec une femme qui se déshabillait devant eux, tout ça parce qu’elle était soûle ? Lui, apparemment. Il baissa les yeux et afficha un sourire timide, hochant lentement la tête avant de poser ses yeux bleus sur elle « Je ne voulais pas profiter de la situation ». Il préférait qu’elle se souvienne de leur nuit, qu’elle savoure. Un nouvel hochement de tête « Ça nous a permis de parler » et porta son gobelet à ses lèvres puis le baissa avec lenteur face à l’aveu de Judy. Elle voulait de lui… « Je… OK… » et se mit à rire nerveusement « Donc ça veut dire quoi concrètement ? Tu veux qu’on couche ensemble pour que tu puisses te sentir plus épanouie dans ta vie sexuelle et être plus à l’aise avec l’homme que tu rencontreras, ou tu veux que nous deux… » et ajouta « Je n’ai peut être pas bu, mais j’ai l’esprit embrouillé depuis un peu plus d’une semaine » en esquissant un petit sourire « On reprend notre collaboration professionnelle également ? C’est un pack ? » rétorqua t-il avec humour pour alléger la situation et reprit avec sérieux « Je n’ai jamais fait ça auparavant … Enfin tu t’en doutes ». Il reprit une gorgée et remua ensuite le gobelet en remarquant qu’il était vide, puis se leva pour aller le jeter « Je peux me préparer un café » et le fit après qu’elle ait accepté, et revint vers Judy « Tu veux faire ça comment ? Et quand ? » Avant de rire, se cachant le visage « Ça manque tellement de spontanéité, c’est horrible ! » Et laissa retomber ses mains sur ses cuisses et posa son regard sur elle « Je suis content qu’on reparle.. Tu diras merci à Frankie qui m’à harcelé pour que je vienne te chercher…elle a bien fait et je ne dis ça parce qu’on va coucher ensemble… »

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Charly
Ven 23 Sep - 10:51

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Un froncement de sourcils. « -en parlant de chat, Tom est encore sortie visiblement… » commenta Judy en cherchant du regard son compagnon à quatre pattes qui avait une vie sentimentale plus palpitante que la sienne. « -mais c’est que tu es en grande forme ce matin dis-moi ?! » s’amusa Judy, vraiment heureuse que leur entente soit de nouveau présente. Il se foutait d’elle, alors c’était son tour ! Elle ne se gêna pas pour le faire mais elle ne tarda pas à précisé que c’était faux, qu’elle avait des souvenirs de la soirée. Elle pencha la tête : « -t’allais pas m’en parler ? » il avait répondu : rien. Il allait vraiment passer sous silence ce qui s’était passé si elle n’en avait pas eu souvenir. « -non on s’en fou, ne réponds pas. » elle n’avait pas envie de savoir. Ça n’avait pas d’importance. « -non. Au contraire. » répondit la jolie rousse. « -j’avais trop bu… » clairement elle se doutait qu’elle n’avait pas été la plus attirantes des femmes. Mais elle n’avait pas été vexée. Pas du tout. Après tout, si elle se souvenait bien, il avait précisé qu’il avait envie d’elle. Il avait seulement été respectueux de sa personne. Et ça comptait beaucoup pour elle. Vraiment. « -non mais tu as bien fait, sans avoir bu je suis certaine que ça sera pas terrible alors en ayant trop bu… j’aurai été capable de… de m’endormir ? » un petit rire. Oui, elle préférait en rire plutôt que de penser de travers.

Un sourire tendre. Oui, ils avaient pu parler. Ainsi ils relançaient leur collaboration, ainsi que le dialogue. Elle précisa cependant qu’elle n’avait pas changé d’avis. Que ça n’était pas l’alcool qui avait parlé. Elle était partante. Vraiment. Même si c’était peut être un peu étrange comme idée. « -non ! » lança Judy en riant gentiment. « -toi et moi on veut pas la même chose. Être en couple ça ne t’intéresse pas, et moi je… j’ai besoin de reprendre confiance en moi aussi dans ce domaine. Du coup ça… » elle remonta ses épaules en essayant de trouver les mots : « -t’es pas le seul tu sais. » elle se tourna face à lui, un coude sur le canapé, son gobelet entre ses mains. « -je crois que tu as raison, hier je voulais te sortir de ma tête… » ça n’avait pas marché. « -oui, oui, voilà une sorte d’option en plus. » ajouta Judy en riant légèrement. « -ça tombe bien moi non plus ! » autant continué de mettre de la légèreté dans tout ça. « -oui, oui bien sûr. » elle le suivit du regard lorsqu’il se leva, se permettant pour la première fois sans doute de s’attarder sur son physique.

Elle baissa cependant les yeux sur son café, assez rapidement. « -ah heu… » elle ne l’avait pas vu venir ça. « -tu as besoin de le noter dans ton planning ? » elle se mit à rire : « -je suis assez d’accord. Ça te stress n’est-ce pas ? » pour une fois que c’était lui ! La sourire de Judy se fit plus tendre. « -je suis contente aussi. » elle était sincère. Vraiment cette prise de tête, cette incompréhension, cette distance et ce silence… ça avait été douloureux. « -tu as donc rencontré Franky. » ajouta la jeune femme après une gorgée. « -je devrais peut être lui dire que je vais bien. » elle se leva pour chercher son téléphone, réfléchit quelques secondes à où il pouvait être, avant de filer dans la chambre. Dans son sac à main. Un froncement de sourcils en voyant plusieurs appel de son père. Elle porta l’appareil à son oreille pour écouter le message vocale tout en revenant dans le salon. Elle se laissa tomber sur le canapé. Un soupire de soulagement en glissant une main dans ses cheveux, la tête dans les coussins. « -tu m’excuses j’en ai pour deux secondes. » précisa t elle avant de rappeler son père : oui, c’est moi. S’il te plais n’appelle pas mille fois pour au final me dire que tout va bien. Oui, bien sur que c’est angoissant pour moi. Non, ça va. Non, je vais pas venir aujourd’hui. Oui, le weekend prochain. Oui, bisous. Elle raccrocha en soupirant. « -mon père je te jure. » elle reprit place dans le canapé : « -ma mère a fait un malaise, le jour où on devait se voir toi et moi pour les photos. C’est pour ça que j’ai annulé. Et là il me laisse un message après six appel en absence, tout ça pour dire qu’elle va bien. » comment ne pas se faire de souci !

La jolie rousse reprit son gobelet de café, le porta à ses lèvres et ajouta : « -bref… j’étais partie faire quoi ? » ça lui revint. « -ah oui Franky. » mais elle posa son téléphone. « -je lui écrirais plus tard. » elle allait lui poser des tonnes de questions, et elle n’avait pas envie de répondre maintenant. « -pour ce qui est de nous, enfin de notre arrangement… je ne veux surtout pas que ça… » elle se pinça les lèvres : « -je veux pas que ça te gêne. Tu es encore libre de dire non. Parce que c’est un peu particulier et que techniquement tu ne fournis pas ce genre de services. » un léger rire : « -avec toi je me sens en confiance. Tu as vision des choses qui n’est pas la mienne et que j’ai envie d’expérimenter. Sauf que… je veux que ça soit tout les deux. Pas de bandeau, je veux pouvoir te voir. Appréhender tes regards… » un nouveau petit rire : « -et j’aimerais aussi qu’on essai de rendre ça le plus spontané et naturel qui soit. Dans les moments où on aura décidé qu’on fera ça. » une grimace. Pas sur que ça soit claire. Il lui semblait important qu’ils définissent tout de même des temps pour ça. Pour éviter de se retrouver à s’embrasser dans la rue ou à n’importe quel moment comme un simple couple. « -du sexe plus ou moins programmé… » une petite grimace. « -enfin pas forcement que du sexe. On est pas… on est pas obligé de… de coucher ensemble… à chaque fois… » bon d’accord c’était un peu complexe. « -enfin on verra suivant le moment et l’envie… » elle se cacha bien vite derrière son café. Mais elle précisa : « -mais je te promets que je n’aurai pas de regrets. J’en ai clairement envie… de toi… enfin… je sais pas… tu as comme réveiller des choses en moi que je pensais disparue. » elle sourit et ajouta en se levant pour rejoindre la cuisine: "-tu comptes me laisser parler et parler encore pendant longtemps? Parce que je suis presque en train d'amplifier ma migraine toute seule là! Tu peux aussi me dire que tu as compris ou que non en fait c'est pas du tout claire!"
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Ven 23 Sep - 18:26

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Presque naturellement, Caleb imita Judy qui cherchait son chat du regard avant d’arriver à la conclusion que ce dernier s’était sûrement éclipser pour quelques heures, ce qui fit sourire l’entremetteur « Il imite sa maîtresse » et porta son café à ses lèvres, tout comme cette dernière qui fut surprise de la chaleur du breuvage brun. Il n’en fallut pas plus pour le beau brun pour se moquer gentiment d’elle, et non sans sourire, il haussa les épaules « Il faut croire ». En réalité, c’était de se retrouver de nouveau aux côtés de Judy, de partager un moment avec elle qui avait raison de sa bonne humeur matinale. Cela inspira Judy qui en fit de même, s’amusant à ses dépens en lui faisant croire n’avoir aucun souvenir de la nuit passée, puis se ravisa en rétablissant la vérité. Si, elle se souvenait de cette nuit et de la proposition qu’elle lui avait faite également. Toutefois, elle fut curieuse de savoir pourquoi il aurait gardé le silence dans le cas contraire, mais ne lui laissa pas répondre. Finalement, elle n’était plus vraiment certaine de connaître les raisons, mais Caleb voulait que ce point soit clair « Laisse-moi me justifier, s’il te plaît » et posa son dos contre le dossier « Je suis content qu’on se soit retrouvé et je n’avais pas envie qu’une chose que tu aurais fait ou que tu aurais dit en étant ivre altère nos retrouvailles. C’est tout. Tu aurais pu être gênée d’apprendre ce qui s’était passée cette nuit alors que tu étais ivre, et tu aurais peut-être souhaité prendre un peu de distance, et je ne veux pas ». Alors le mensonge était une possibilité qu’il avait envisagée pour ne pas entacher, de nouveau, leur relation. Après tout, Judy lui avait fait comprendre explicitement qu’elle avait envie de lui, à un tel point qu’elle avait retiré son haut devant lui. Une proposition qu’il déclina pour ne pas abuser de la situation, et maintenant, il craignait que Judy lui en veuille, mais contre toute attente, elle apprécia même son geste. Il hocha lentement de la tête et l’écouta, non sans esquisser un sourire amusé « J’aurais très mal pris le fait que tu t’endormes, soyons clairs sur ce point » et ajouta « Et arrête de te sous-estimer. On n’est pas là pour faire une compétition ou je-ne-sais-trop-quoi » la rassura-t-il.

Qui aurait cru que sa proposition faite dans un cours de cuisine les mène à avoir une telle conversation au milieu de son salon ?! Même Caleb ne savait plus vraiment comment agir et souhaitait éclaircir quelques points à commencer par leur relation. Est-ce que ça signifiait qu’ils étaient dorénavant un couple ?! Le fait qu’elle rit rassura quelque peu Caleb, et sa réponse davantage. Pas de relation amoureuse avec lui. Juste du sexe. L’aider à reprendre confiance « J’aimerais qu’on parle de cet… accord ?! » et grimaça à cette idée « Ne sois pas perçu comme une thérapie au sens propre. On pourrait partir sur une description plus légère, comme juste du sexe entre amis ? ». Il avait l’impression que sa proposition devenait moins étrange soudainement. Il n’était vraiment pas à l’aise et était complètement perdu. Un regard pour Judy qui le rassura sur le fait qu’il n’était pas le seul, et lui adressa un sourire doux alors qu’il posa ses avant-bras sur ses coudes, entourant de ses mains son gobelet de café. Il tourna la tête vers la jeune femme « J’ai l’impression que ça n’a pas vraiment fonctionné ». Après tout, Judy lui avait avoué avoir parlé de lui à ses amies une bonne partie de la soirée. Un petit rire « Une option en plus, ok ». Une option nouvelle dans son offre. Une option qu’il n’avait proposé à aucune femme avant elle « Des novices tous les deux… ». Ils étaient ainsi sur un pied d’égalité.

Après s’être servi sa tasse de café, Caleb revint aux côtés de la jeune femme, s’installant de nouveau sur le rebord du canapé, ses bras posés sur ses genoux et ses mains serrant sa tasse de café fumante. Il lui demanda comment tout cela allait fonctionner et émit un petit rire nerveux « Non, pas du tout » et posa sa tasse de café sur la table basse avant d’enfouir son visage entre ses mains. Cela n’avait aucune spontanéité. Il posa son dos contre le dossier du canapé et regarda Judy « Oui… Plus que je ne l’aurais pensé ». Pourtant, ce n’était pas comme s’il n’avait pas régulièrement des aventures d’un soir mais là… là, c’était si différent. Ils se connaissaient bien. Ils étaient amis. Il y avait un lien particulier entre eux deux et ils s’organisaient pour coucher ensemble. Il laissa un petit silence les envelopper avant d’avouer qu’il était heureux de lui reparler de nouveau. Elle lui avait terriblement manqué ! Un sourire tendre et le regard baissé, presque timide. Il aimait entendre ces mots-là et acquiesça « Oui. De ce que j’ai pu en voir, elle a l’air très sympa ». Puis l’observa s’éloigner, non sans un regard pour ses jambes, la suivant du regard jusqu’à la chambre, et sourit en remarquant qu’elle ne le laissait vraiment pas indifférent. Il prit une gorgée de café et la laissa revenir « Vas-y » souffla-t-il presque inquiet. Il écouta sa conversation avec son père et comprit alors qu’il y avait quelque chose qui s’était passé dans sa famille. Il attendit patiemment alors qu’elle raccroche et la laissa prendre la parole sans lui demander davantage d’information. Judy le devança naturellement « Qu’est-ce qui s’est passé ? Un coup de fatigue ? ».

« Envoyer un message » rétorqua-t-il tout en portant sa tasse de café à ses lèvres et l’observa faire. Finalement, elle se résigna à envoyer le message à son amie « Pourquoi ça ? » en étant curieux. Lorsque Judy revint ensuite sur le sujet qui les concernait, Caleb découvrit une femme plus bavarde qu’à son habitude et l’écouta avec attention tout en restant silencieux. Il l’observait juste et acquiesça de temps à autre, puis affichait de temps à autre un petit sourire trahissant ce qu’il pensait des propos de la jeune femme. Elle parlait encore et encore, ce qui amusait grandement Caleb jusqu’au moment où elle lui demanda s’il comptait l’interrompre à un moment ou à un autre. Il se leva pour la suivre dans la cuisine tout en répondant « Pas de sexe programmé. On peut se voir sans s’envoyer en l’air pour autant. On se laisse guider par l’envie du moment. Et surtout, je te fais découvrir le sexe autrement… » résuma-t-il avec une certaine timidité, posant ses fesses contre le comptoir de la cuisine « Pour la spontanéité… » et s’approcha dans son dos, venant embrasser son cou « C’est assez spontané pour toi ». Ses mains sur ses hanches, il la fit se tourner face à lui et l’observa un moment avant de dire « Ne dit plus rien. Tu parles trop ce matin » et l’embrassa, et fit glisser ses mains jusqu’à ses cuisses nues et la fit monter sur l’établi de la cuisine, se plaçant entre ses jambes sans quitter ses lèvres, cherchant sa langue avec envie. A bout de souffle, il se recula « Ici ou dans ta chambre ? » et fit tomber sa veste, puis retira son t-shirt qu’il jeta au sol « Parce que j’ai très envie de toi là ».


Charly
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Charly
Ven 23 Sep - 19:15

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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En voulant lui faire croire qu’elle ne se souvenait pas de la soirée, Judy posa le doigt sur un fait : il était prêt à passer sous silence ce qui avait été dit. Mais elle ne souhaita pas avoir d’explication. Mais il insista pour lui en donner alors elle hocha la tête. Ok elle l’écoutait. « -oh parce que tu crois que je ne suis pas gênée ?! » répliqua Judy en riant presque. « -je te l’ai dit, c’est un peu flou mais je sais que je me suis déshabillée devant toi et que je t’ai presque supplié de coucher avec moi. Mais non, y’a rien de gênant là-dedans ! » elle avait décidé de prendre beaucoup de recule face à tout ça. C’était fait, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Et puis c’était plus que sincère. Oui, elle avait eut terriblement envie de lui. Oui, elle était d’accord ! « -non la distance c’est fini. J’arrête de prendre la fuite. » elle avait bien comprit le message. « -j’en ai marre d’avoir peur. Et je sais qu’avec toi je… » elle se pinça les lèvres : « -j’ai aucune raison d’avoir peur. Je sais que ça ne fait pas longtemps que tu fais parti de ma vie, mais tu l’as dis l’autre jour, j’ai aussi cette sensation de te connaitre depuis bien plus longtemps. » donc non, elle ne reviendrait pas sur sa décision. Sauf s’il ne voulait pas de son côté. « -tu as raison, je vais peut être te surprendre et me surprendre moi-même ! » la migraine passait peu à peu, laissant place à la jeune femme de bonne humeur, heureuse de parlé à l’homme qui lui avait manqué durant une semaine.

« -oui ça me va ! Tu l’as dis l’autre soir, une sorte de sex friend. ça évitera de rendre les choses gênantes. Du bon temps en commun, sans sentiment et avec sincérité. Histoire de se guider. » elle pouvait peut être lui apporter aussi quelques trucs dans le domaine. « -ça j’aime, ça j’aime pas, un peu plus comme ça, plus vite, moins vite… » elle se mit à rire. « -enfin t’as compris. » oui, elle avait sans doute saisi l’idée. « -pas vraiment non… » oh que non. « -y’a qu’en dansant que tu n’étais pas là. » elle déposa son index sur sa tempe. « -mais je peux pas passer mes journées entière à danser… » et encore, lorsqu’elle était allée à la salle, elle avait forcement pensé à lui au début. « -ça me détends d’un coup de t’entendre dire ça ! » Novice ! Comme s’ils n’avaient jamais couché avec personne l’un comme l’autre. Ils parvenaient peu à peu à mettre des mots sur tout ça, à accorder leurs violons. Et c’était rassurant. « -non mais stress pas, parce qu’après je vais stresser aussi. Il s’agit seulement de moi tu sais… » c’était peut être la seule partie de lui qu’elle ne connaissait pas. L’homme à femmes.

« -vous allez vous adoré. » commenta Judy au sujet de Franky. Elle savait d’avance que le courant allait passer entre eux. Elle n’avait plus aucune excuse ou raison de le cacher. Elle avait parlé de lui, elle l’avait vu. Voilà, son monde savait que Caleb existait. Enfin une partie de son monde. D’ailleurs Judy prit le temps d’appeler son père et de lui faire comprendre à sa façon qu’il ne devait pas agir ainsi. Elle avait fait un pic de tension pour rien ! Rapidement elle expliqua à Caleb ce qui s’était passée. « -ils ne savent pas trop. La fatigue, une baisse de tension… Enfin pour le moment ça va mieux alors… » elle haussa les épaules. Pas la peine de se faire plus de souci que ça. « -pourquoi ça ? Oh et bien parce qu’elle va me poser des questions et que pour le moment ce n’est pas à elle que j’ai envie de parler. » déclara Judy en penchant la tête du côté de Caleb en souriant.

La jolie rousse revint sur le sujet principal de la conversation, et elle eut l’impression de ne plus savoir s’arrêter ! Elle s’éloigna pour rejoindre la cuisine, jetant son gobelet vide, posant le verre sale dans l’évier tout en commentant : « -ah bon ça va, tu m’écoutais en fait ! » s’amusa la jeune femme en se levant les mains. Elle avait le torchon dans les mains lorsque Caleb déposa ses lèvres dans son cou. Cela lui fit ralentir ses mouvements, déglutir avec difficulté et souffler dans un murmure en posant le torchon : « -tu me donnes déjà des frissons. » c’était la vérité. Elle lui fit face et son regard accrocha le sien. « -je sais… » souffla t elle à nouveau avant qu’il ne l’embrasse. Elle lui rendit ce baiser avec une envie certaine. Elle ne parvint plus à quitter ses lèvres, et son corps se pressa contre celui de Caleb. « -dans ma chambre… » souffla Judy en le détaillant du regard maintenant qu’il était torse nu. Elle lui sourit en entendant les mots suivant. Ça faisait un million d’années qu’elle n’avait pas entendu ces mots. Elle ferma les yeux. « -je ne sais pas si tu imagines l’effet que tu as à sur moi, là tout de suite… » un regard et elle sauta de l’établit pour le prendre par la main et l’entrainer à sa suite jusque dans sa chambre. Là, à un mètre de lui, elle retira son t-shirt avec lenteur en tournant le dos à Caleb Elle plaqua doucement le tshirt contre sa poitrine nue. « -je suis… je suis désolée… je suis un peu rouillée… » commenta la jeune femme. Mais elle inspira lentement et finit par laisser tomber le bout de tissu au sol, avant de souffler dans un murmure glissant sa main dans son cou, juste là où Caleb avait déposé ses lèvres: « -approches… et... et recommences...» pour le moment, elle préférait rester ainsi. Etape par étape ils avaient dit.

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Ven 23 Sep - 20:05

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Installé sur le rebord du canapé, ses bras posés sur ses genoux, Caleb tourna la tête vers la jeune femme qui lui fit comprendre que ce n’était pas parce qu’elle se souvenait de la soirée qu’elle était moins gênée. Il émit un petit rire timide tout en baissant les yeux sur le sol, repensant à cette nuit lorsqu’elle avait retiré son haut devant lui tout en lui confiant avoir envie de lui. Qu’est-ce qu’il avait aimé entendre ces mots-là de la bouche de Judy ! Il releva ses yeux bleus vers l’intéressée « Tu n’as pas à être gênée. J’ai aimé ça » lui avoua-t-il à son tour, sans pour autant se montrer plus explicite. Ils étaient installés sur son canapé, dégustant un café, alors que Judy se battait contre une migraine résultant de sa gueule de bois, mais surtout, ils devaient parler avant tout. Il fut touché de la révélation qui suivit. Judy avait confiance en lui. Une confiance qui l’empêchait de fuir. Ce qui signifiait beaucoup pour le beau brun qui la couva du regard en cet instant « Tu peux avoir confiance en moi » tout en tendant la main pour la poser vers la sienne quelques secondes, et entoura de nouveau son café et se mit à sourire avec amusement « Te surprendre toi. Pour ma part, je suis convaincue que tu es très bien. Il te faut seulement un amant qui te donne envie de te libérer sexuellement » et il savait que l’amant en question, c’était lui. Caleb était libéré sur le sujet et il avait envie que Judy en fasse de même. Il voulait qu’elle aime se donner à un homme, qu’elle savoure ce moment, sans craindre son jugement. Toutefois, Caleb ne souhaitait pas désigner leurs ébats de thérapie. Ce terme ne lui plaisait pas, alors il opta pour un terme plus à la mode et qui semblait convenir à la jeune femme également « Exactement » répondit-il alors que Judy avait mis les mots sur ce qu’il désirait de cette aventure « J’ai compris, oui » répliqua-t-il dans un petit rire presque timide. Il n’était pas encore totalement à l’aise avec tout ça.

En tout cas, de ce qu’il avait pu comprendre, il n’avait pas quitté les pensées de Judy de la semaine, et baissa les yeux un moment avant de les relever sur elle « Je n’ai pas cessé de penser à toi non plus… Même quand je dansais ». Oui, il faisait un peu d’humour, mais ça n’en restait pas moins vrai. Il avait tenté de l’oublier avec d’autres femmes, puis avait décidé de mettre en application son pack dépression qui consistait à manger de la mal bouffe devant des sitcoms. Chacun sa manière de se changer les idées. Un maigre sourire se glissa ensuite sur ses lèvres « Moi aussi… » alors que l’idée qu’ils étaient tous les deux novices les empêchait de stresser, puis émit un petite rire nerveux avant de l’observer avec douceur « Tu as raison… C’est toi… et c’est moi… On n’a aucune raison de stresser ». Une qui serait sûrement en train de rire de tout cela, ça serait Frankie qui ignorait comment la nuit avait terminé entre eux deux « J’ai cette impression aussi », mais pour le moment, elle n’en saurait rien. Le sujet changea radicalement au moment où Judy appela son père, et en sut davantage au moment où elle reprit place sur le canapé « C’est le principal » et demanda ensuite pourquoi elle ne prévenait pas Frankie, et fixa la jolie rousse en l’écoutant « Bien… Elle attendra aussi, parce que je n’ai pas envie que tu parles à elle plutôt qu’à moi… ». Il sentait que quelque chose changeait entre eux, sans savoir quoi encore, et puis Judy se mit à parler et il la suivit jusque dans la cuisine, faisant un rapide résumé de ce qu’elle venait de lui dire « Oui ». Mais pour le moment, il ne voulait pas vraiment parler.

Les lèvres de Caleb se posèrent dans le cou de la jolie rousse et sourit contre sa peau avant de souffler à son oreille « C’est le but » et la fit se retourner face à lui. Il ne voulait pas qu’elle parle. Il voulait qu’elle profite, qu’elle sente chaque partie de son corps réagir à ses baisers, à ses caresses. Il déposa ses lèvres contre les siennes, l’embrassant avec envie alors qu’il la faisait prendre place sur l’établi, guidé par l’envie d’elle. Il se recula pour retirer sa veste et son t-shirt et lui demanda où elle se sentirait le plus à l’aise. La chambre. Il aimait son regard. Celui qu’elle posait sur lui en cet instant. Il aimait se sentir désirer ainsi, comme lui la désirait. Il avait envie d’elle et ne s’en cacha pas, ce qui eut un effet certain sur Judy « Ton regard te trahis » en désignant ses yeux du doigt, non sans un regard. Il se recula alors qu’elle descendit de l’établi, et se saisit de sa main, se laissant conduire jusqu’à la chambre. Il resta debout, entre l’entrée de la chambre et le lit, retirant ses chaussures par la même occasion, et observa la jeune femme retirer pudiquement son t-shirt. Il se pinça les lèvres avec envie « Tu es parfaite, ne dit pas ça » et la regarda retirer son t-shirt de sa poitrine nue. Il prit le temps de l’observer, relevant lentement son regard jusqu’à son visage, la déshabillant littéralement du regard avec envie et s’avança à sa demande « Je n’ai pas l’habitude de prendre mon temps, alors tu vas devoir me guider un peu » avoua-t-il avant de poser ses lèvres dans son cou, posant ses mains au creux de sa taille. Il joua de sa langue contre sa peau tout en la faisant reculer sur le lit, et retira son jean sans la quitter des yeux et prit place au-dessus d’elle « Tu es belle » souffla-t-il alors qu’il ancrait son regard dans le sien et l’embrassa avec envie tout en venant blottir son bas ventre contre le sien, ondulant légèrement le bassin. Il recula légèrement son visage du sien, puis descendit dans son cou, et s’attarda sur sa poitrine, l’embrassant et la caressant de sa main sans la quitter des yeux, puis laissa glisser ses mains jusqu’à sa taille, et ses poignées d’amour, et laissa ses lèvres descendre jusqu’à son nombril « Tu veux ? » demanda-t-il à demi-mot pour savoir s’il pouvait poursuivre, si elle se sentait prête.


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Ven 23 Sep - 21:19

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Il avait aimé ça… Judy ne s’était pas attendue à cette réponse. Cela la troubla quelques secondes. Dans la nuit, lorsqu’elle avait fait sa petite déclaration à moitié nue, elle n’avait pas réalisé l’impact que cela avait eut sur lui. Judy lui expliqua qu’elle n’avait pas l’intention de prendre la fuite. Elle se rappelait parfaitement des mots qu’il avait eut au speed dating. Elle avait longtemps médité dessus. Et aujourd’hui, là dans son salon, elle décidait que la fuite et la peur, c’était terminé. Elle savait qui il était, qui il était vraiment et par conséquent, elle était convaincu de pouvoir lui faire entièrement confiance. « -et tu sembles être parfait pour le rôle. » avait elle répliqué en lui souriant. Les choses allaient changer entre eux. Mais pas sur tout les plans. Elle tenait à ce qu’ils puissent se voir aussi pour parler, passer du temps ensemble sans forcément passer par la case sexe. Ça n’était pas l’essentiel de leur relation. Et puis… et puis elle savait que Caleb n’était pas l’homme d’une seule femme. Qu’il continuerait sans doute à en voir d’autres. Elle préféra ne pas s’interroger sur le sujet. Elle n’avait pas son mot à dire là-dessus. Ils venaient de définir leur relation comme sex friend. ça voulait dire ami avec avantage. Pas exclusivité.

Il la fit rire en reprenant ces mots même si elle aima l’idée d’avoir emménagé dans son esprit, même s’il semblait bien décidé à tirer un trait sur leur amitié. Judy parla ensuite beaucoup, histoire de mettre les choses plus ou moins au clair entre eux. Pour tenter de s’aventurer dans tout ça sans stress et sans appréhension. Caleb la surpris en venant embrasser son cou. Un frisson et son cœur s’emballa. Elle choisi la chambre, parce que c’était plus sécurisant mentalement pour elle. Ils avaient dit qu’ils prendraient le temps. Une fois là-bas, elle prit le temps de retirer son t-shirt, avec lenteur, presque avec pudeur. « -d’accord… » souffla Judy avant de pencher la tête légèrement en arrière lorsqu’il y déposa de nouveau ses lèvres. Rien que ça, rien que ce petit geste c’était déjà tellement de sensation pour elle. Elle réalisa que ça lui avait vraiment manqué. Se sentir désirée et désirable. Le présence masculine si proche, le souffle sur sa peau nu.

Elle recula doucement, le laissant la guider, n’osant pas encore poser ses mains sur lui. Elle recula sur les draps et lui souffla un : « -arrêtes… » lorsqu’il lui adressa un compliment. Elle n’avait pas envie d’entendre ça. Parce que ça pouvait réveiller bien des peurs chez elle. Des complexes aussi. Les yeux de Caleb parlait pour lui, il n’avait pas besoin d’en rajouter. La jolie rousse lui rendit son baiser avec envie, appréciant le poids de son corps sur le sien, tout comme son désir qu’elle sentait déjà entre ses cuisses. Un soupire. Elle adorait ses lèvres dans son cou. Oui, elle allait rapidement y prendre gout. Judy s’autorisa à caresser le dos de Caleb, avant de se raidir légèrement, à mesure qu’il descendait sur son corps. Heureusement il posa la question. « -je sais pas… » lui souffla la jeune femme partager entre l’appréhension et l’envie. Non, en fait non, elle n’était pas prête pour cette étape tout de suite. Alors elle préféra se redresser pour venir l’embrasser. « -pas cette fois… » lui souffla-t-elle en sachant qu’il comprenait. La prochaine ou celle d’après. Pas besoin qu’elle s’excuse ou qu’elle se justifie. Il savait tout de ses craintes. Avec envie, elle se colla à lui, l’embrassant à nouveau. Elle aimait ses lèvres qui avaient le gout du café. Elle aimait la caresse de ses mains sur sa peau, douce et ferme à la fois. Elle avait besoin de temps. D’un peu plus de temps pour laisser vraiment tomber ses barrières.
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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb n’était jamais tombé amoureux. Il avait toujours résumé le lien intime entre un homme et une femme à du sexe. Rien de plus. Rien de moins. Il ne savait pas ce que c’était que de dormir avec une femme au creux de ses bras, d’humer son odeur au réveil, de prendre son temps pour découvrir son corps. En fait, c’était la première fois qu’il couchait avec une femme avec qui il avait un lien particulier, pour qui il éprouvait de l’affection, des sentiments, même s’ils n’étaient qu’amicaux. Ce qu’ignorait sûrement Judy en cet instant alors qu’il déposa ses lèvres dans son cou à sa demande. Toutes les femmes qui étaient passées dans son lit étaient de totales inconnues et ça continueraient ainsi, même si sa relation avec la jolie rousse évoluait. Ils restaient avant tout des amis, et Caleb continuerait de mener sa vie privée comme il l’entendait. Rien n’allait changer entre eux deux. Ils ajoutaient juste un bonus à leur relation. Du bon temps. Même si aujourd’hui, l’entremetteur savait d’ores et déjà qu’il allait devoir agir différemment avec la jeune femme. Il allait devoir prendre son temps. Lui montrer qu’elle pouvait avoir confiance en lui, et surtout qu’il la désirait réellement et sincèrement. Il la laissa prendre place sur le lit, au milieu des draps déjà froissés et sourit avec douceur « À vos ordres Madame » et l’embrassa avec envie, ondulant légèrement son bassin contre celui de Judy pour qu’elle se sente à quel point il la désirait, qu’il avait envie d’elle. Il n’avait pas menti. Il délaissa ses lèvres pour sa peau, en commençant par son cou, s’attarda sur sa poitrine et continua de descendre jusqu’à sa féminité où il s’arrêta, attendant qu’elle lui donne son accord, ou au contraire, qu’elle décline sa demande. Ce qu’elle fit tout en l’embrassant. Il lui sourit avec douceur « On a tout notre temps » et l’embrassa de nouveau, continuant de caresser sa peau alors qu’ils ne quittaient plus ses lèvres.

À un moment, Caleb quitta ses lèvres et ancra son regard dans le sien « Fais-moi confiance et laisses toi aller » et déposa des baisers dans son cou alors que sa main caressa ses seins, puis descendit sensuellement jusqu’à sa féminité, bien décidé à lui montrer que c’était bon, qu’elle allait aimer. Il s’approcha de son oreille, lui soufflant « Détends-toi. Concentre-toi uniquement sur ton plaisir. Je m’occupe de toi » et lui mordilla le lobe de l’oreille avant de déposer des baisers dans son cou, sur sa mâchoire, jusqu’à ses lèvres « Dirige-moi si besoin » en sachant que le plaisir féminin était plus difficile, et que toutes les femmes ne fonctionnaient pas pareil. Il retira ensuite ses doigts pour ôter son boxer et la pénétra lentement dans un soupir de plaisir « J'ai envie de quelque chose de ... classique » la rassura-t-il et posa l’une de ses mains sur ses cuisses, l’encourageant à resserrer l’étreinte de ses jambes autour de sa taille pour se sentir un peu plus en elle. Son regard dans le sien, il commença à onduler langoureusement le bassin. Caleb voulait qu’elle se sente désirable dans son regard, qu’elle comprenne qu’elle lui plaisait, qu’il aimait ce qui était en train de se passer entre eux en cet instant, qu’il aimait se sentir en elle. Il approcha ses lèvres des siennes sans l’embrasser « Tu veux que je ralentisse ? Plus fort ? » demanda-t-il en attendant les consignes de son amante.


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