Ahito sourit à son allusion à son poids. Lui, si elle était heureuse plus ronde, moins, il s’en fichait. La jeune femme était belle dans son entièreté. Mais il comprenait ce qu’elle voulait dire par là. Lui, il aimait bien les sucreries, alors ça serait avec plaisir qu’il lui donnera toutes les choses à manger. Dont les macarons à la framboise. Il ne sait juste pas comment il allait réagir si la jeune femme n’aimait pas sa pâtisserie de tristesse favorite. Quoi que… Heureusement, il en avait plein à lui faire goûter. Il voulait la voir donner un avis sur tout, sur chaque chose, comme elle l’avait fait justement pour les sushi / maki / tous les choses aux noms imprononçables qui avaient été proposé.

- Tu as déjà eu plus que moi, sourit Ahito, mais je pense que c’est surtout parce que je n’ai jamais eu d’inclinaison à savoir quoi… Même en commençant à sortir avec toi, en tant qu’amis, je … Je ne voyais pas comment tu pourrais vouloir plus avec moi, alors je n’ai pas cherché.

Et il n’y avait pas pensé. Tellement persuadé que la jeune femme ne voudrait jamais de lui, que ce qu’il ressentait était une illusion, et une faute. Il n’avait pas demandé. Il avait à peine commencé avec Dame Simbaï et … euh … Elle l’avait aidé avec des explications techniques et pratiques, pour le reste … Pas de pornographie pour lui.

- Un porno ? Je sais que Tran en regarde, parfois. Mais je n’ai jamais été intéressé par un corps féminin nu qui… ondule. Avant toi.

La précision était peut-être de trop ? Parce qu’il le disait sérieusement, Ahito. Il n’avait jamais compris l’intérêt de voir une femme faire une fellation, ou écarter les jambes avec désir. Cela ne l’échauffait même pas un peu. Cela le gênait plus. Mais Madame, faites pas ça devant une caméra ! Voilà ses pensées fassent aux relations sexuelles décrites dans un livre, ou une scène crue dans un film. Tout ça, tout ce qui avait attrait aux corps et aux désirs… C’était loin pour lui. C’était rien. Puis, Trixie. Trixie qui le fait bander en étant sur lui, puis qui se frotte, puis qui le fait se lâcher dans l’eau. Trixie qui essaie d’avaler. Il se sentit rougir. Il n’avait jamais rien ressenti de tel. Il se laisse tomber avec elle, sourit.

- Tu es parfaite, fit-il se calant contre elle.

Il devait l’avouer…. Il avait besoin de dormir. Il ne voulait pas dormir. Mais parfois il sentait que son corps demandait le sommeil. Mais elle avait raison. Il avait besoin de dormir. Alors, il se mit à dormir. Il ne l’entendit pas, en effet, mais il avait ressenti son amour. Il dormit d’un sommeil simple et doux. Puis, il se réveilla. Il ne sait pas combien de temps il dormit, au milieu de la neige et pourtant réchauffer. Il s’approche et l’embrasse doucement pour lui montrer qu’il était bien réveillé.

- Bonjour, ma petite fée, fit-il en frottant son nez contre celui de la jeune femme, j’ai dormi longtemps ?

Doucement, il se releva, attrapant la main de la jeune femme pour la relever. Et il reprit un baiser parce qu’il était clairement en manque de ses bisous. Il sourit doucement. Enlevant un peu de neige sur le corps de la jeune femme, il se figea…
Il savait ce qu’il voulait faire dans la baie des amoureux. Il savait qu’il voulait lui faire l’amour ce soir. Il voulait coucher avec elle. Alors comment était-il censé lui dire maintenant ?

- On va manger ? finit-il par dire en mordant ses lèvres. Je veux dire … J’imagine que ça sera naturel. Pour … pour le reste… mais on a un pique nique.

Mais pourquoi est-ce qu’il parlait de ça ? Il se mit à rougir franchement. Ah. Si. Il le savait. Malgré toute la peur et l’appréhension de la chose … Il avait hâte le petit con. Il avait hâte de se retrouver avec elle dans la mousse phosphoresente. Elle n’aura pas peur du noir. Il avait hâte de la voir onduler sur lui, ou sous lui, ou les deux. Il avait hâte d’éclipser la douleur pour lui faire que du bien. Il avait hâte d’être son premier, qu’elle soit sa première, de s’unir. Il avait hâte et il sourit en s’approchant pour faire un bisou sur sa joue. Il était vraiment un pervers. (// WARREN ET ENOX S ETOUFFENT OK ?)

Elle est bien là. Allongée dans la neige, Ahito contre elle. Elle n’aurait pas imaginé pouvoir se caler confortablement, sans mourir de froid, dans la neige. C’est vrai que la méthode des pingouins d’Ahito fonctionne bien. Ou alors elle fonctionne bien parce que c’est Ahito. Et que pendant sa sieste pendant laquelle elle n’a pas dormi, Trix à eu le temps de repasser tous leurs euh, rapprochements physiques ?? Ok, ok, relations sexuelles, faut le dire, ou au moins le penser, si on veut passer aux choses sérieuses, jeune fille. Donc non, Trixie n’a pas froid du tout, et c’est plutôt le contraire. Après avoir repensé à tout ça. C’est loin, très loin, de lui faire peur. Elle a presque hâte en fait, de croquer son petit ange des neiges de partout. de grignoter le moindre centimètre carré de sa peau, et de le laisser … entrer en elle. Meeeeh obsédée de bac à saaaaable !!!C’est pas possible d’être aussi lubrique alors qu’on est vierge ?! Si ?! (// Anna ricane fort.) Trixie est en train de rougir à ces pensées quand Ahito bouge contre elle, et elle retient de justesse un petit couinement de surprise et d'excitation. CALM DOWN.

“Coucou mon ange. Aucuuune idée. J’étais perdue dans mes pensées.”

Et quelles pensées ! Elle rit toute seule et se relève aider d’Ahito pour retourner se serrer contre lui quand il l’embrasse. Et puis il s’arrête, semble hésiter et Trix l’observe, interrogative. Avant de pouffer.

“Oui. On va manger. J’ai faim ! Et aprèèèèèès … je te mange, toi !”

Elle plaisante, mais elle rougit quand même de sa petite blague salace. Surtout que c’est certainement plus lui qui va la manger elle que l’inverse, pour le coup. Trixie glousse et s’écarte de son petit ami. Elle récupère leurs luges qu’ils ne vont tout de même pas abandonner ici. Elle demande à Ahito s’ils repasseront devant l’arbre aux vœux. Parce qu’il avait été vachement efficace pour celui qu’elle avait fait. Enfin, elle ne peut pas attester du “jamais” mais il l’avait déjà quasi demandé en mariage. Alors oui, l’arbre avait été efficace. Et aussi pour le vœu que lui avait adressé Ahito, mais ça, elle n’est pas au courant. Et en effet, l’arbre est sur leur route. Encore plus beau en pleine nuit. La jeune femme reste un instant à le regarder et puis souffle à Ahito :

“J’avais souhaité que tu ne me fuis pas. Une fois que je t’aurais dit pour mes cornes. Parce que je savais que j’allais te le dire. Parce que je pouvais pas te dire que je t’aime si je te cachais ça … On cache pas les choses importantes aux gens qu’on aime.”

C’est Lexane qui disait tout le temps ça. En vérité, Trixie avait toujours caché quelque chose à tout le monde. Parce qu’elle ne s’était jamais sentie légitime à prétendre être suffisamment aimée et importante pour que les autres supportent ce qu’elle aurait pu leur dire. Mais maintenant, avec Ahito, elle comprend mieux. Et elle compte bien changer. La jeune femme dépose un baiser sur la pommette de son pharaon et relève la tête vers l’arbre avec un drôle d’air, avant d’annoncer.

“J’crois que j’ai pas d’autre voeu à faire. Je trouve pas. Tant qu’on est tous les deux. Je vois pas.”

Pas pour elle-même en tout cas. Alors elle en fait un pour Ahito et souhaite qu’il n’aura pas trop peur de lui faire du mal ce soir. Et puis les amoureux reprennent leur route jusqu’à leur baie. Ouais. C’est leur baie maintenant. Y a un souci ?! Les luges sont plantées et attachées près de l’entrée pour ne pas qu’elles disparaissent pendant la nuit. Trixie est quasi à poil à peine la porte franchie. Pas pour sauter sur Ahito, nope, même si l’idée lui a plus que traversé l’esprit. Mais non, c’est vers l’eau que la jeune femme se précipite, court sur la mousse, fait demi-tour, et re em-tour, parce que la mousse sous les pieds, c’est drôle et c’est agréable, et puis elle va enfin mettre les pieds dans l’eau. S’enfonce jusqu’à mi-cuisses et reste un petit moment-là. Les bras et les doigts écartés sur les côtés. Comme si elle faisait un câlin à l’énergie du lieu. Elle inspire profondément, tout doucement, les yeux fermés, avant d’expirer et de se retourner vers Ahito avec un grand sourire. Et lui tend une main.

“Tu sais ce qu’on dit ! Faut pas se baigner après avoir mangé ! Alors viens te baigner avant !!”

Ouais parce que si elle va se baigner toute seule, elle va couler (c’est faux). Et puis elle a envie d’être avec lui, tout simplement.

« Je te mange, toi ! ». OK. Bon. Si la jeune femme n’avait pas fait déjà une déclaration très claire chez son grand-père –dont Ahito entendrait parler encore dans trois ou quatre cent ans encore- cela aurait été claire maintenant. Ahito se sentit rougir. Il la suivait alors qu’il se demandait comment on pouvait être à la fois aussi impatient, aussi motivé et avoir aussi peur. Il avait l’impression d’une tempête émotionnelle, dans son esprit. De quoi faire naître des doutes… mais chaque fois, Trixie faisait quelque chose, respirer, soupirer, le regarder, et tous les doutes vicieux de son esprit s’effacer comme la neige au soleil. Il s’approche de l’arbre et sourit. Il fit un vœu, lui aussi. De ne pas lui faire trop mal. Il ne sait réellement pas comment il survivra, mentalement et émotionnellement, s’il venait à la blesser… Donc. Il fait un vœu pour que ça ne fasse pas trop mal. Il observe Trixie et sourit pour lui prendre la main.

- Trixie… Depuis la première fois où tu m’as souris, je savais que je ne fuirais jamais. Et j’aime tes cornes, conclu-t-il.

Est-ce qu’il lui cachait quelque chose ? Il réfléchit. Non, il ne croit pas. S’il ne lui a pas dit, c’était simplement parce qu’il n’y avait pas pensé. Il n’y pensait pas souvent, pour tout dire, à son passé. Pas qu’il soit comme Nitty, juste ça ne lui venait pas. Il pourrait lui faire des cartes. Mais sauf une carte Trixie pour lui dire qu’il l’aime… Il ne saurait pas quoi dire. Il aimerait en faire pour elle … il savait qu’il en avait aussi à utiliser encore. Il ne l’oubliait pas. Le vide et Maki en premier. Parce qu’il se doute que le vide était ce dont il y avait déjà eu une discussion avec son grand-père, n’est-ce pas ? Il embrassa ses doigts et repartir vers la baie des amoureux.

Il la laissa se déshabiller pour aller dans l’eau. Il fit pareil. Se préparant à se déshabiller mais avec un peu plus de lenteur que la jeune femme. Parce qu’elle, elle était une pile alors que lui il était plus lent. Il s’approcha et posa son sac à côté de la tente qu’il avait apporté. Il avait fait plein de chose et il ne savait clairement pas comment faire une « soirée en amoureux ». Il regarda la jeune femme, lui sourit tendrement avant de se déshabiller complètement, avec son maillot en dessous tout de même et de la rejoindre. Elle avait raison. Il ne fallait pas se prendre la tête. Ils avaient le temps de monter la tente, de manger, de voir les lucioles se réveiller. Il la rejoint, plonge jusqu’à la taille dans l’eau et l’attrape pour la prendre dans ses bras. Sa Trixie. Sa petite fée. La femme de sa vie. Clairement.

- Si le monde s’éteint demain, murmura-t-il, sache que je n’aurais aimé que toi, de toute ma vie.

La femme de sa vie. Certes, il avait aimé sa mère, Tia, Nitty, et ses amis féminines… dont une partie avait eu un crush plus ou moins important pour lui, mais jamais ainsi. Il l’avait donc dans ses bras et il l’embrassa doucement avant de s’enfoncer un peu plus dans l’eau. Il mit sa tête dans l’eau et ressortir ruisselant avant de se rapprocher en brasse de la jeune femme.

- Je croyais que tu voulais nager, ma petite fée, fit-il en lui tendant la main pour l’aider à se mettre dans l’eau si elle le voulait.

Trixie aime bien l’eau. C’est le truc qui la frappe soudain quand se retrouve déjà les jambes plongées dans le bassin et qu’elle réclame la présence d’Ahito à ses côtés. Elle adore l’eau. Elle qui n’avait pas connu beaucoup mieux que les douches en termes de contact avec l’eau … Elle aime désormais beaucoup se baigner. Est-ce que c’est uniquement lié à la sensation de confort sur la peau, à ses gestes amortis, ou au silence quand elle plonge la tête sous la surface ? Ou est-ce que c’est lié à Ahito, tout simplement ? Elle ne saurait dire. Mais force est de constater qu’il a toujours fait partie de l’équation. Même quand elle a pris un bain en solitaire chez le grand père … et bien elle n’était pas si seule que ça. Sans doute que son cerveau à confusément associer les deux. Mais en tout cas, Trixie aime l’eau. Enfin … moins qu’Ahito, bien sûr. (// Faut pas s’inquiéter.)

Et elle se blottit automatiquement dans les bras du jeune homme qui la prend contre lui. Mais fronce vite le nez et les sourcils en l’entendant parler.

“Oui bah il va se calmer, le monde. Je compte bien profiter de toi un peu plus longtemps que jusqu’à demain.”

Nan mais oh !! Ça fait à peine quelques jours qu’ils sont ensemble … Alors ce n’est ni le monde, ni qui que ce soit, qui va la priver d’Ahito. Elle casse les dents à tous. Y compris au monde oui, et même à la galaxie et à l’univers s’il le faut. Faut pas déconner avec Trix. Mais il l’embrasse alors elle se calme tout de suite, pour juste quelques secondes avant de froncer les sourcils de nouveau quand il va nager sans elle. (Comment ça on exagère les faits ? Pas du tout.)

“Bah si je veux nager ! C’est toi qui me fais des bisous et qui cause apocalypse.”

Trixie l’éclabousse d’un geste pseudo-vengeur avant d’attraper sa main pour s’aventurer en eaux plus profondes. En vérité, elle nagerait certainement beaucoup plus facilement toute seule, avec ses deux mains, qu’en donnant l’une des deux à son petit ami. Mais elle préfère quand même que ce soit comme ça. Ils nagent un peu, tous les deux, alternent entre des jeux d’enfants et des jeux d’adultes. S’éclaboussent et se coulent puis s’embrassent et se câlinent. Simplement. En tout cas pour Trixie. Elle, elle ne se prend pas la tête, tant qu’il n’y a pas lieu de se prendre la tête. (Elle ne réfléchit pas au problème avant de se retrouver face au problème, de manière générale.) (Et c'est pas pas souvent une bonne technique mais elle s'en sort toujours.)

Finalement, la jeune femme se raccroche à la nuque d'Ahito pour revenir vers lui et planter son regard dans le sien, avant de lâcher un clair :

"J'ai faim !"

Oui. Elle a la dalle. Et puis elle se souvient de la euh … suite du programme et rougit un peu. Mais en vrai … c'est une raison de plus pour reprendre des forces !

Ahito s’amuse avec la femme de sa vie. Il comptait aussi être avec elle après demain. Toute sa vie. Il l’avait dit. On dit que l’amour est aveugle. Peut-être. Ahito se trouvait déjà amoureux comme personne. Et il ne voyait clairement pas comment il pourrait vivre sa vie sans elle. Il pouvait ne jamais lui demander en mariage, en vrai. Parce que dans son cœur, il était déjà rien qu’à elle. Et inversement. Il la regardait, ses cheveux jouant dans l’eau. Il aimait la voir, simplement, et il savait qu’il pourrait arrêter sa vie demain. En étant heureux. Mais il préférait, comme elle faire plus longtemps que demain. Il ne peut pas se douter qu’un jour, il allait souffrir de son absence en étant heureux. Il ne pouvait pas se douter qu’il allait souffrir sans que personne ne s’en doute. Lui, il ne le savait pas. Il pouvait vivre au moment présent. Avec elle. Contre elle. Dans l’eau.

D’ailleurs, il s’amuse. Il aime bien la toucher, la prendre dans ses bras. Il lui envoie de l’eau et elle fait de même. Et c’est drôle. C’est amusant de jouer avec elle, sans se prendre la tête. Sans parler de pharaon ou de vide. De douleur ou de besoin de souffrance. Il aimait cette sensation que tout va bien. Que tout ira de mieux en mieux. Que tout sera parfait. Il la prend dans ses bras. Il rigole à son ordre.

- Alors allons manger …

Il la prend dans ses bras, fait un tour dans l’eau et l’embrasse doucement pour lui dire que tout ira bien. Tout ira très bien. Il l’aide à sortir de l’eau. Il la porte encore. Oui. Lui aussi il aimait bien soulever la jeune femme dans ses bras. Il aimait l’avoir contre son cœur. Il s’approche de la serviette qu’il avait mit par terre et pose délicatement la jeune femme avant de se pencher pour lui mettre une autre serviette sur elle. Il pose la serviette, bleu foncé pour ne pas du tout dire qu’elle est à lui, sur ses épaules. Il sourit encore et prends une serviette rose pour la mettre sur ses épaules et s’assoit à côté de lui. Il y avait quelques lucioles qui commençaient à se réveiller, se mit à sortir le pique-nique. Un bon pique-nique.

Il avait pris des fraises avec du chocolat fondant pour le dessert. Il avait pensé à la glace mais il s’était dit que ça ne serait pas bien ici. Ça fond ces merdes là. Il y avait plusieurs sandwiches faits avec amour par lui. Jambon, dinde, poulet, et il sortit tout ça sur la serviette alors qu’il sortit aussi un petit Tupperware avec une salade composé et deux fourchettes. Il ne voyait pas de raison de ne pas manger directement dans le plat. Il regarde le repas et rougit un peu en se grattant la tête.

- Voilà … Ce n’est pas un repas de roi, mais je me suis dis que c’était bien pour … fin pour un camping. J’ai pris aussi des chamallows. Et des chips…. Et j’ai pris aussi de la chantilly pour les fraises, si tu ne veux pas du chocolat noisette. Et j’ai …

Il continuera d’énumérer des choses qu’il avait, en réalité, trimballé toute la journée pour essayer de faire plaisir à la jeune femme. Il voulait absolument que la jeune femme puisse avoir tout ce qu’elle voulait. Il espérait ne pas avoir à … il espérait que tout serait parfait pour la jeune femme. Il fallait que tout soit parfait.

Oui, oui, oui, elle avait la dalle Trixie et une envie impérieuse de manger, là tout de suite. Mais même elle, elle trouvait qu'il y avait de l'abus dans l'attitude d'Ahito qui la porte comme une altesse royale hors de l'eau. Mais c'est exactement le genre d'abus qui lui est dû. En tant que future épouse du pharaon de ces lieux, hehe. Elle mériterait même une bande de types avec des éventails autour d'elle. (Bon non, non, cette fois c'est peut-être vraiment de l'abus.) Donc elle ricane avec douceur en se retrouvant sans effort (de sa part) sur la serviette. Et sous la serviette.

Trix s'emmitoufle dans la serviette bleue foncée. Plus par réflexe que par nécessité. Elle regarde avec de grands yeux Ahito sortir boîte après boîte de leurs sacs à dos.

"Non mais t'as prévu d'inviter du monde…"

Qu'elle demande doucement. Médusée. En l'écoutant énumérer les trucs qu'il y avait encore après les sandwichs et la salades. Et puis elle rit à nouveau, en dissimulant ses lèvres derrière sa main.

"T'es fou."

Voilà. C'est dit. C'est officiel. Trixie se marre encore un peu en se hissant sur les genoux avant d'attraper les épaules du jeune homme et de le tirer vers elle pour l'embrasser. Juste un baiser avant de retomber sur ses fesses.

"Je te dirais bien que fallait pas en faire autant. Et que tu devrais en faire moins la prochaine fois maaiiiiiis … quelque chose me dit que tu ne seras pas d'accord."

Elle commence à le connaître plutôt bien. Alors elle ne proteste pas davantage. Et préfère profiter et rendre honneur à tout le mal qu'Ahito s'est donné pour elle. Trixie attrape alors deux sandwichs et en tend un au jeune homme avec un grand sourire. Et puis elle déballe le sien et ouvre le bec en grand pour mordre dans le sien et … ne le referme pas du tout.

"AAAAAHHH !!!! Mais c'est quoi tout ça !!"

Elle n'avait pas remarqué. Trop obnubilée par les tonnes (on exagère) de bouffe que son sherpa de petit ami avait amené jusqu'à la baie des amoureux. Mais maintenant, elle les remarque. Les habitantes de la baie. Les petites bêtes lumineuses qui s'élèvent un peu partout autour d'eux et volent paresseusement.

Trixie s'est levée en criant. Sa serviette bleue tombant à ses pieds. Elle tourne sur elle-même en regardant les lucioles voler. Sa bouche grande ouverte de surprise se transformant petit à petit en sourire émerveillé. Toutes ces minuscules lumières volantes dans la baie rendant le lieu encore plus magique qu'il ne l'était déjà. Incroyable.

"C'est trop beeaaauuuuu ..."

Elle souffle tout doucement. En contraste avec son hurlement précédent. Presque persuadée que si elle cause plus fort, elle va leur faire peur et les faire fuir. Toute contente, presque comme une gosse, Trixie file s'installer entre les jambes et les bras d'Ahito. Calant son dos contre le torse du jeune homme, et elle commence à manger avec appétit.

Ahito sourit. Tout le temps. Quand il était avec Trixie, ce n’était pas réellement un effort. Il sourit parce qu’il aime la porter, et la surprendre. Il aime savoir qu’elle ne doutait pas une seconde de tout ce qu’il avait pu vouloir préparer… Et qu’elle ne puisse jamais réellement comprendre quand et comment il avait préparé tout ça. C’était la magie. Il aimait garder la magie. Et il savait qu’il continuerait toujours à la surprendre, s’il le peut. Autant qu’il le peut. Avec tout ce qu’il possède dans son cœur. Alors il l’observe, se penche pour faire un bisou sur la joue, suivi d’un « tu as tout compris ». Il avait toujours envie de la combler de bonheur. Au-delà du reste, c’était le but ultime de sa vie, la rendre heureuse. La remplir de bonheur pour qu’elle ne se sente plus jamais vide. Il allait la combler, parce qu’il en avait le désir, le besoin, l’amour. Il avait tout ça pour Trixie, et il ne voyait pas d’inconvénient à lui donner le tout. Elle avait pris le pack complet. Il croqua, lui, dans sa bouffe alors que la jeune femme remarque les lucioles. Il sourit. Il sourit de cet air qui voulait dire « je suis heureux de t’avoir surpris ».

- Ce sont des lucioles, lui dit-il avec douceur, les lumières dans la nuit.

Si Trixie n’avait pas déjà été sa petite fée, elle aurait été sa petite luciole. Ne pouvant donner plus d’un surnom qui compte à ses yeux, il avait choisi. Sa petite fée. Mais elle était aussi une luciole. De celle qui montre le chemin des voyageurs égarés dans un labyrinthe d’arbres. Il la laisse profiter du spectacle. Lui, il en avait un autre à voir : elle. Qui s’étonne, se surprends, se lève pour voir mieux des lumières. Combien de personne ne verrait même plus les lucioles ? Peut-être pas ici, mais dehors ? A Akillian, depuis la glaciation, on ne pouvait trouver des lucioles que dans deux endroits. Ici, et dans les parcs chauffés. Autant dire que le premier était privé, le second tellement habituel que la plupart oublié la chance qu’ils avaient. Il avait finit une partie quand elle revient dans ses bras, et il cala sa tête dans son épaule alors qu’il proposa à Trixie toutes les choses qu’il avait préparé. Alors qu’il allait lui tendre à nouveau des victuailles, une luciole se posa sur la main du jeune homme et Ahito le fit remarquer à Trixie.

- Je pense que les lucioles sont des minis fées. Je ne les ai jamais vu aussi nombreuses et lumineuses que depuis que tu es là. Elles doivent sentir qu’elles sont à toi.

Tout. Tout son monde était à la rose. Tout ça, il lui offrait. Bon. C’était encore à son grand-père, mais ça ne changerait rien. S’il était vraiment un pharaon comme son ancêtre le penser alors il pourrait refaire ce monde quelque part ailleurs. Il pourrait refaire cet endroit sur Silhoe ? Avec son fluide ? Cela serait si beau de pouvoir offrir dans le monde de la jeune femme quelque chose de si précieux. Il laissa la luciole remonter sur sa main, et il la fit passer sur le poignet de Trixie avec douceur.

“C’est merveilleux …”

Qu’elle chuchote encore en regardant les tous petits êtres lumineux en suspension dans l’air. Il n’y a pas de ça sur Shiloe. Il n’y a pas grand chose sur Shiloe. Uniquement les animaux qui ont été importés d’autres planètes par vaisseaux. Quelques rares espèces importées volontairement, comme les animaux domestiques. Beaucoup d’autres qui se sont embarquées clandestinement sur les vaisseaux de la flotte pirate, des insectes et des rongeurs principalement. Les rougeurs restent proches des habitations humaines. Les insectes et autres arthropodes se sont répandus sur tous les astéroïdes de l’archipel. Rares sont ceux qui volent. Aucun ne font de la lumière. Elle se dit qu’elle aurait bien voulu voir des lucioles le jour où elle est tombée au fond de son trou. Voir des points de lumière dans l’obscurité, à la place de sentir les minuscules pattes des bestioles sur la peau de sa jambe pour essayer de la manger. Trixie secoue doucement la tête pour chasser ses pensées en regardant les lucioles danser paresseusement dans l’air. Et puis elle grignote tranquillement son sandwich, apaisée par les petites bêtes. Et puis par Ahito aussi, héhé, toujours quand elle se cale contre lui.

La jeune femme regarde avec de grands yeux gourmands les plats qu’il lui porpose à nouveau en se demandant comment elle va faire pour manger tout ça. (Et si c’est vraiment une bonne idée de manger tout ça avant de euh … De faire ce qu’il ont a faire, héhé.) Trix a un sourire en coin en pensant à ça et elle détourne son attention vers la luciole brillant sur la peau de la main de son petit ami.

“Ooh ça ressemble à ça de plus près !”

Elle s’exclame toujours à mi-voix. Trixie plisse les yeux et approche son visage de la petite bête pour mieux la voir, jusqu’à ce qu’elle s’envole. Sans doute dérangée par la proximité de l’énorme tête de la rose tout proche d’elle.

“Elle est partiiiie !!”

Commente joyeusement la jeune femme avant de prendre l’une des boîtes préparées par Ahito et de manger avec appétit son contenu. Mais pas trop non plus, héhé. Pas question d’être à deux doigts de rouler pour pouvoir se déplacer. Comme quand ils étaient allés au restaurant tous les deux. Pour leur euh … Troisième rendez-vous ? Même si ça n’était pas vraiment un rendez-vous à l’époque, héhé.

“C’est très bon !! Merci Ahito. Mon ange des neiges !”

Trixie claque une bise sonore et joyeuse sur la joue de son petit ami avant de plonger à nouveau son museau dans la boîte où elle mange pour l’instant. En silence pendant un moment, à profiter de la chaleur d’Ahito contre elle, et des lumières des lucioles. Elle se dit que c’est vrai de vrai, ce que dit Ahito. Ce qu’il va vraiment réussir à remplacer ses mauvais souvenirs par des beaux remplis d’amour. Parce qu’elle ne peut pas s’empêcher de penser à cette fois où elle était tombée dans le noir, toute seule, avec les bêtes, à halluciner le souvenir de son ange des neiges. Mais elle y pense avec tendresse. Maintenant qu’elle est confortablement installée ici, avec lui, contre lui, à regarder les lucioles. Et puis Trixie soupire avec douceur. Elle pose ce qu’elle mangeait sur le côté et bascule sur ses genoux pour se retourner vers Ahito.

“Je t’aime Ahito.”

Elle lui dit tout simplement, avant de l’embrasser. Sans plus d’explication. De toute façon persuadée qu’il sait le chemin qu’ont pris son cerveau et son cœur les quelques minutes précédentes. Alors elle ne dit rien d’autre, l’embrasse et s’accroche à ses épaules pour s’approcher un peu plus de lui, et l’embrasser plus profondément.

Ahito avait pensé à répondre « ce n’est pas eux qui sont merveilleux, mais toi », puis il s’était dit que ça ferait trop. Même s’il le pense … Qu’elle est merveilleuse à tous les points de vue. Du bout des cheveux à ses ongles en passant par toutes les parties de son corps. Ouais. Il la trouvait merveilleuse. Alors … Et bien, il pourrait lui dire … mais il décida de découper un peu ses compliments. Pour qu’elle soit toujours un peu étonnée quand il lui dit.

- C’est toi qui es merveilleuse.

Oups. Il l’avait dit. Bon il se bridera la prochaine fois. Peut-être. Ou peut-être pas. Il réfléchira à ça. Pour le moment, en tout cas, il aimait bien l’idée de lui dire à quel point c’était la femme la plus incroyable du monde et des environs du monde. Il reste complètement obnubilé par la femme dans ses bras. Se fiche pas mal de ne pas manger. Il grignote. Par-ci. Par-là. Mais il se gave surtout de ce sourire qu’il aime tant. De la manière à Trixie, rien qu’à elle, de se mouvoir, de trouver tout magnifique. Il aimait la voir comme ça.

- Je t’en pris. Je voulais que tu puisses apprécier tout ce que tu manges. J’aimerais le faire tous les jours. Ce qui est impossible je sais.

Pour le moment en tout cas… Qui dis qu’ils ne pourront pas vivre ensemble un jour ? Ahito irait où la jeune femme désire. N’importe où dans l’univers. Si Trixie lui demande d’arrêter de faire du foot, de prendre l’argent qu’il a gagné et qu’il a sur un compte, et de partir, alors il le ferait. Il vivrait avec elle. Le foot était une passion… mais il s’imaginait autant jouer à la cup que de faire un foot, tout nu, avec Trixie dans un espace privé. Héhé. Il sourit à l’idée. Il avait tellement envie de faire des choses avec Trixie, il ne savait pas si cela serait possible. Il la regarde poser, se demande si elle n’a pas aimé quelque chose et la regarde venir contre lui. Il l’aimait aussi. Toute son âme le crier. Tout son corps aussi. Il sourit à la jeune femme, la laisse se placer contre lui, il sourit.

Il n’avait pas exactement compris ce qu’elle avait pensé. Mais il avait compris l’important. Dans ce geste, Trixie était en train de lui dire Je t’aime. Elle lui avait dit aussi, mais elle lui prouvait à sa manière. C’était si doux. Il aimait tellement ça. Il adorait avoir la jeune femme contre lui. Délicatement, sa main rejoint le visage de la jeune femme pour la poser sur sa joue et la décaler juste à peine pour qu’il puisse la regarder. Avec amour. Avec désir. Avec tout ce qu’il a.

- Je t’aime, Trixie Hollow. Tu es la femme de ma vie.

Et comme pour répondre à ça, il avait l’impression que des lucioles plus brillantes encore s’était allumés autour d’eux. Il sourit et passa la main dans le dos de la jeune femme pour la rapprocher, la mettre à califourchon sur lui et l’embrasser avec la même envie qu’elle. Il avait envie de lui faire l’amour. Là. Maintenant. Il avait envie de cette femme comme il avait besoin de respirer. Et il se sentait fiévreux. Pas malade. En feu. Plus que pour les autres fois. Parce que les autres fois, c’était spontanée et ils s’étaient arrêtés « avant ». Parce que c’était des expérimentations. C’était les petits tests avant la présentation finale.  

- J’ai envie de te faire l’amour, Trixie.

Et il attendait, malgré tout, la certitude qu’elle en avait envie aussi. Pas simplement pour lui faire plaisir, mais pour elle. Parce que c’était elle qui allait souffrir à la pénétration. Pas lui. Lui, il ne sentirait que le bonheur d’être entre ses jambes alors qu’elle gémit. Il se mit à embrasser sa joue, puis son coup, puis à venir mordillait à peine sa clavicule. Il avait Trixie dans la peau. Partout.

“Un jour …”

Un jour, oui, elle en est certaine, elle aura droit aux bons petits plats d’Ahito tous les jours. Ou présure. Oui, y a des jours où elle lui fera à manger aussi. Et des jours où ils iront s'empiffrer de poissons cru au restaurant, comme lors de leur premier rendez-vous au restau. D’autres où ils mangeront une pizza devant un film aussi, oui. Tout ça, ils le feront. Un jour. Elle ne sait pas quand. Mais ça arrivera. Elle en est convaincue. De ça et de plein d’autres choses pour leur avenir, qu’elle ose à peine imaginer parce que ça lui fait presque peur. Pas que ça arrive non, juste que ça arrive trop vite. Alors elle n’y pense pas et passe juste les étapes les unes après les autres. Dans l’ordre. De toute façon, ça arrivera, alors elle se contente de se laisser porter par le courant. Elle qui a toujours eu la trouille de lâcher prise, de perdre les gens, qui a toujours lutté à contre courant juste pour se prouver qu’elle existe et a une place quelque part. Maintenant qu’elle l’a trouvée, aux côtés d’Ahito, Trixie peut lâcher prise.

Parce qu’elle l’aime. Parce qu’il l’aime. Et parce qu’ils sont tous les deux parfaitement à leur place. Dans la baie des amoureux. Et l’un contre l'autre.

Alors elle grimpe sans l’ombre d’une hésitation sur le jeune homme. Laissant la serviette qui la couvrait tomber par terre. Même le geste est fluide, naturel, comme si cela faisait des années qu’ils se connaissaient aussi intimement. Trix mêle ses doigts aux mèches bleu foncé du jeune homme qu’elle aime tant. Ca, et tout le reste. C’est effrayant, presque, le nombre de choses qu’elle aime chez lui. Elle évite d’en faire l’inventaire, sinon elle y serait encore le lendemain. Et elle n’aurait pas le temps de l’embrasser, de le toucher. Alors elle se tait, garde ses lèvres en contact avec celles d’Ahito comme si sa survie en dépendait. Mêle leurs langues. Se serre encore contre lui, sentant la chaleur de son torse à travers le tissu encore humide de son haut de maillot de bain. Ce qui lui fait un très très drôle d’effet. Et Trixie se laisse glisser, vers le bas, ses genoux s’écartant de plus en plus l’un de l’autre alors que son bassin vient s'installer contre celui du jeune homme. Dans un autre drôle d’effet. Putain de très très excitant.

“Tu as intérêt …”

Qu’elle lui répond avant de lui mordiller la lèvre inférieure. Elle l’a prévenu. Papi Shan en est témoin d’ailleurs, oups. Il risquait sa peau à ne pas vouloir toucher la sienne ce soir, héhé. Mais il le fait. Il le fait avec ses lèvres. Sur sa joue, dans son cou, et Trixie frisonne en les sentant sur ses clavicules. Elle bascule sa tête vers l’arrière, en gémissant doucement. Ses doigts remontent dans les cheveux d’Ahito pour le guider un peu plus bas. Et elle recule à peine pour lui offrir le haut de sa poitrine. Elle aime, elle adore, la sensation de sa bouche sur sa peau, sur sa poitrine, à peine encore.

“Ah ! Attends !”

Mais ta gueule, Trixie !! Elle se choque elle-même d’interrompre Ahito dans son ouvrage. Le repousse un peu, et fait une drôle de tête le temps de se demander ce qu’elle est en train de foutre. Et puis elle pouffe doucement, l’embrasse à nouveau pour le rassurer.

“J’ai envie de quelque chose.”

Elle s’explique, contre ses lèvres, pour qu’il ne croit pas un seul instant que c’est de sa faute. Qu’il a fait un truc mal. Ou qu’elle a changé d’avis. Loin de là. Très très loin de là. Un bisou sur le bout du nez et Trixie saute sur ses pieds, tend les mains vers le jeune homme pour l’aider à se relever à son tour. Elle rougit un peu, se dit qu’elle va devoir s’expliquer clairement, et regarde ailleurs le temps de trouver le courage de dire ce qu’elle a à dire. Et puis elle se colle à lui, passe ses bras autour de sa taille et colle son museau dans son cou. Ce sera plus facile de causer sans le regarder dans les yeux.

“Quand je t’ai envoyé la photo, j’étais quasi sûre que tu l’avais vu. Enfin j'espérais, quelque part, que tu l’avais vu. Et … je pensais … euh à toi. Et y a un truc. Que je voulais que tu fasses. Que je voudrais que tu fasses. Maintenant. Du coup.”

C’est ce qu’on appelle un fantasme jeune fille !! Un petit fantasme tout gentil, certes. Mais un fantasme quand même. Elle se recule, pour lever des yeux presque timides vers Ahito.

“Tu veux bien ?”

Elle attend qu’il soit d’accord avant de se retourner. Elle recule contre lui. Frissonne à ce contact et surtout à la suite. Qu’elle a imaginé des tas de fois et qui va … être. Trixie pose ses mains sur le dos de celles d’Ahito et les mène sur son ventre. Puis elle en mène une sous sa poitrine, fait glisser le bout des doigts du jeune homme sous le tissu de son haut. Et elle fait pareil avec l’autre, mais avec le tissu de son bas cette fois. Trix retire ses mains de celles d’Ahito et frissonne encore, lâchant déjà un premier gémissement d’excitation et d’impatience.

“Tu … tu peux commencer par mes seins et … ensuite, … en bas. Oh et aussi … voilà.”

Elle dégage les mèches roses de sa nuque pour libérer un côté de son cou et penche un peu la tête. Heureusement qu’Ahito est dans son dos. Parce qu’elle est de plus en plus rouge la rose. Mais elle a vraiment très envie de ça. De le sentir dans son dos, que sa présence l'enveloppe et que ses mains prennent le contrôle de son corps. Qui irradie, vraiment, de beaucoup, beaucoup, de chaleur.