J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
En ville, des centaines. Elle n’avait pas besoin de cette information là. L’idée que des vampires tel que ceux qui avaient tué sa mère sans hésitation puisse exister à proximité d’elle, ça la débecte. Sa particularité lui permettait de savoir qui vit à proximité d’elle. Pas l’odeur de sang. Tant qu’il n’y avait pas l’odeur de sang, mêlé à celui de la mort et de la peur, alors elle ne se mêle pas non plus. Parce que ça la panique l’idée de devoir se retrouver à nouveau vulnérable devant un vampire. Donc. Des centaines. Non. Trois. Trois vampires. Elle n’était pas une surhumaine, mais elle pouvait trouver un plan assez simple pour se les farcir. Elle n’aimait vraiment pas l’idée d’être seule alors que tous les autres chasseurs conter fleurette à une autre espèce dans une autre ville. Grr. Elle le regarde un instant. Toute la ville entrait en guerre ?
- Il suffira que personne ne sache que tu es mêlé, je suis une chasseuse, n’oublie pas. Vous me détestez déjà. Cela ne fera pas une grande différence.
Ouais… Dans ce genre de plan, l’issue pour elle, c’est clairement de se faire prendre en embuscade pour se faire tuer, éventrer, vider de son sang voir même piétiner … mais pour le coup … Si les trois vampires sont du même acabit que celui qu’elle avait tué récemment … Elle ne voyait réellement pas comment elle ne pourrait sauver « que Liam ». D’ailleurs, elle fronce les sourcils. Une pointe de colère derrière ses cils qui papillonne. Est-ce qu’il était en train de lui demander de sauver une créature de la nuit pour laisser les autres enfants HUMAINS entre les mains de vampire ? Même s’ils n’étaient pas psychopathe, les vampires kidnappaient des ENFANTS donc …
- L’hôpital qui se fou de la charité, murmura-t-elle avant d’écraser ses pensées pour reprendre le fil de la discussion, elle aurait tout loisir plus tard de lui foutre son hypocrisie dans la tronche, quand ils auront sauvé TOUS les enfants, s’ils sont dans le même moule de celui que j’ai tué, alors on n’a pas beaucoup de temps.
Et comme une image vaut milles mots, elle se recule pour poser son sac sur le sol. Avec des gestes lents, pour lui montrer que rien n’allait lui sauter à la gorge, elle sort une tablette qu’elle allume, va dans un dossier et lui tends.
- Premier et second jours, ce fils de …, elle s’arrête avant d’être grossière et fait un sourire pour montrer sa « bonne volonté à ne pas être une chasseuse », et oui, son sourire était sarcastique, ce vampire, qui semble le même que les trois autres à qui tu comptes laisser les autres enfants humains, non elle n’a pas pu s’en empêcher, les affament. Il ne leur donnait même pas d’eau pour qu’ils soient faibles. Ensuite, il les nourrissait de viande rouge, pour le fer dans le sang, il parait que s’est meilleur, ensuite il les lâchait pour pouvoir leur courir après pendant des heures et s’amuser à leur faire peur. Parce que le sang qui traverse tout le corps sous le coup de la peur, est meilleur. Pour ensuite les égorgés contre un arbre et les laisser suspendus comme ça.
Elle avait fait défiler des photos et des documents d’autopsies, pour finir sur la photo d’une forêt. Trois grands arbres étaient visibles, et sur chaque arbre, un enfant différent avec une putréfaction différente. Elle avait besoin d’être un peu sèche pour ne pas trembler, -ce qu’elle faisait tout de même- de rage. Les enfants n’avaient aucune chance. Déjà, sa mère qui n’avait jamais été chasseuse n’avait eu aucune chance, mais c’était une adulte. Statistiquement, elle n’avait eu plus. Des enfants ? Il n’avait eu aucune pitié … Et si ce vampire n’était pas seul. Il est vrai qu’ils avaient trouvé plus d’un enfant qui ne collait pas trop à la chronologique qu’elle et sa famille avaient pris en compte … mais, et si ? Vraiment.
- Si ce sont les mêmes, tu récupères Liam et je les élimine. Il n’y a pas avoir de pitié pour des monstres comme ça, et personne ne saura jamais que toi et Liam avaient eu un quelconque lien avec moi. Je préfère risquer une guerre contre mon dos que de laisser ça se reproduire.
Liam, comme les enfants humains. Nate semblait avoir décidé que le seul qui comptait était son neveu. Opaline pouvait comprendre pourquoi. Mais ça n’empêche qu’elle n’allait pas rester sans rien faire. Elle était plus droite que ça. Elle était peut-être vue comme un monstre chasseuse de personne « innocente » par Nate, mais elle était surtout une femme sans pitié quand elle traquait une personne qui le méritait. Elle le regarde. Hume son odeur en profitant de son doux son qui la berce et la calme. Même si elle avait eu un pic de colère, tout s’apaise face à lui. C’était dérangeant.
- Mais si je crève, avant faudra que tu me dises d’où vient ton odeur. Morte, je pourrais plus le répéter à personne et ça me permettra de partir en paix. Sinon, je viendrais te hanter.
Elle était déjà en train de faire un geste pour partir. Concentrer sur la mission, ils allaient devoir l’être. D’abord, s’infiltrer et vérifier, puisqu’elle avait sous entendu qu’elle acceptait cette partie, que c’était des enfoirés. Ensuite, ils récupèrent Liam. Il part. L’idée qu’il soit un lâche avec une odeur pareille lui brise le cœur, mais après tout, chacun sa vie. Elle s’occupe des trois. Sans katana. Faudra qu’elle laisse un message vocal à son cousin.
J'ai 29 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis bibliothécaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à la pression familiale, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Brenton Thwaites crédit endless love
Tu fronces légèrement le regard au commentaire de la jeune femme. T’as toujours su que les chasseurs étaient plus ignorants qu’ils n’acceptaient de l’admettre, ce qui rendait leur assurance encore plus ridicule à tes yeux. Ils ignorent votre nombre, la totalité des espèces présentes sur le globe, de quoi chacune est capable. Tu vois bien à son regard qu’elle ne s'attendait pas à ce que tu mentionnes des centaines de vampires en ville. Une goutte d’eau dans les millions de personnes qui vivent à New-York et pourtant, ils sont là, bien plus nombreux qu’elle ne l’imaginait. Tout comme les loup-garous, qui représentent l’autre espèce majoritaire de cette ville. Tu te demandes d’ailleurs s’ll était pertinent de lui donner cette information, et si tu n’allais pas provoquer d’autres problèmes dans les semaines à venir. Peut-être. Comme quoi tu devais toujours réfléchir avant de parler avec une chasseuse. “ J’espère que tu es douée pour couvrir les traces alors. Parce qu’il faudra couvrir les tiennes, et les miennes. “ Si l’odeur de Liam était subtile en raison de son jeune âge, tu savais que ce n’était pas ton cas. Et quiconque rentrerait dans le repère par la suite n’aurait aucun mal à l’identifier. Le bruit courrerait alors que certains d’entre vous s’étaient alliés aux chasseurs, ce qui risquait de provoquer un conflit sans précédent.
A son regard, tu comprends que tes propos lui posent un problème d’éthique. Parce que tu as bien conscience de ce que tu lui demandes, de ce que tu sous-entends. Peut-être que tu la déçois, peut-être qu’elle va se mettre à penser que tu ne vaut pas mieux que les autres monstres qu’elle pourchasse, mais tu te fiches bien de ce qu’elle peut penser. Tu n’as rien à lui prouver, et tu ne lui doit rien. Si elle voulait sauver les autres enfants, elle en ferait son problème, pas le tien. Que ça lui plaise ou non. Néanmoins, vous revenez sur le sujet principal, sur le plan à suivre, ainsi que sur le temps qui vous est accordé pour le mener à bien. A ce qu’elle te raconte et ce que tu peux voir défiler sous tes yeux, tu comprends qu’il vous est compté, mais aussi que laisser les enfants dans cet endroit ne sera pas une option. Tu ne pensais pas qu’ils les torturaient de la sorte. Tu pensais qu’ils se contenteraient de consommer ou d’en transformer un ou deux. Rien de plus. “ Tous les monstres ne font pas ça. “ Tu sais que ce n’est pas le propos, mais tu ne peux pas t’empêcher d’essayer de te défendre, de te dissocier de ce comportement barbare que même toi tu n’approuves pas. “ Comment ça pourrait être les mêmes ? Vous n’avez pas tué ceux qui ont fait ça ? “ Tu ne comprends pas, n’avait-il pas attaqué tout le nid ? “ Ne me dit pas que vous ignoriez qu’il s’agissait d’un nid ? “ Tu secoues la tête, si c’était le cas, alors ils avaient fait une grave erreur. “ On vous apprends pas ça à vos cours de chasse ? Les vampires n’opèrent jamais seuls. “ T’es presque en colère de devoir lui apprendre parce que t’es à peu près sûr que du coup, ces trois là seront plus que jamais sur leurs gardes. Tu mesures alors les risques de l’opération, conscient de tout ce qui pourrait alors mal se passer. Tu te demandes même si ce n’est pas un banal piège dans lequel Liam n’est qu’un dommage collatéral. “ Mieux, si on s’en sort tous vivants, je te le dirais. “ Tu préfères l’encourager à faire de cette mission un succès plutôt que de vouloir y rester en espérant découvrir ton secret. Ainsi vous aurez tous les deux plus à y gagner. “ On va devoir se préparer sérieusement. J’espère que t’as plus en réserve qu’un fouet. “ Parce que vu ce que vous deviez affronter, ça sera loin d’être assez.
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Clionestra
Mer 22 Nov - 17:10
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
- Je couvrirais les tiennes, répondit-elle avec aplomb. Pour ceux qui sont des miennes, si je deviens l’ennemi numéro 1 des créatures, ça ne te dérangeras pas, si ?
Elle le regarde avec sérieux. Elle sait très bien pour qui elle passe auprès de lui. Une espèce de folle chasseuse, tueuse en série en plus, qui le stalke. Hé ! Elle a réussi à ne pas l’approcher entre leur première rencontre et maintenant, elle avait le droit de le regarder et de profiter de sa mélodie et de son odeur. Il n’était même pas au courant qu’elle était en train de lui prendre de la sérénité comme ça, alors elle pouvait bien faire tout ce qu’elle désire sans avoir peur des répercussions, non ? Elle finit par soupirer.
- Je te l’ai déjà dis. Je ne tue et chasse que les tueurs. Je sais que tous les monstres ne font pas ça, simplement parce que les innocents ne se retrouvent jamais sous ma lame.
Quand elle faisait une traque, elle traquait un. Elle ne faisait rarement des assauts comme il était en train de se préparer ailleurs. Elle ne débusquait pas un nid complet pour les massacrer. Elle n’était pas une tueuse, malgré ce que l’homme pensait d’elle. Elle se voyait plus comme une protectrice. Et c’était aussi pour ça que les enfants qu’elle savait enlever et risquant la mort ne pouvait pas être abandonné. Les vampires pouvaient boire le sang sans tuer quiconque. Elle le savait. Un vampire l’avait sauvé jadis contre un peu de son sang pour se remettre à neuf. Les vampires pouvaient être gentils. Mais elle ne traquait que les rébus. Elle traquait les monstres à l’intérieur des monstres.
- Donc, non, je n’ai pas attaqué le nid. Comment aurais-je du deviner que la déviance de ce vampire était partagé par son petit essaim ?
Parce qu’il y avait des groupes de monstres, et là elle parle de personne qui vont du mal aux autres, humains ou pas. Et il y avait les autres. Ceux qui font parti d’un groupe mais qui fait bande à part pour leur petit plaisir solitaire. Opaline savait qu’elle n’aurait aucune hésitation à tuer un humain qui s’amuserait à torturer des enfants comme ça, même si ce n’était pas dans les règles des chasseurs. Elle le savait parce qu’elle détestait la connerie, et qu’elle était diablement pour la peine de mort et même si, pour beaucoup, elle le mériterait aussi ! Elle fait un pas pour s’approcher de lui, releva la tête pour le regarder avec intérêt mais aussi une colère sous la surface.
- Nous n’avons pas de cours de chasse. On se prend dans la gueule des monstres qui tuent et exterminent et on doit apprendre en sauvant notre cul pour défendre ceux qui dorment sur leurs deux oreilles sans savoir que leur voisin à manger le bébé du voisin la semaine dernière. Tu peux ne pas apprécier ce que je fais, mais ne le prends d’un air supérieur. Un homme qui n’a jamais vu sa famille se faire écarteler par des vampires pour le plaisir de jouer avec ses entrailles ne pourra jamais comprendre ce que je vois, ce que j’entends, ni pourquoi je me bats sans même avoir toutes les informations à ma disposition.
Dommage qu’il soit si con, pensa-t-elle alors que son odeur était devenu plus forte et sa mélodie plus douce quand elle s’en était approché. Elle reprit sa tablette et se retourna, montrant à nouveau une confiance qu’elle lui portait, mais elle se disait que c’était de plus en plus à tort, avant de la ranger dans son sac.
- Je n’oublierais pas cette promesse Nathan, finit-elle par dire. Et je veux un nouveau pull de toi.
Elle n’expliqua pas ce qu’elle pensait en faire. Il n’avait pas à le savoir et elle était, en réalité, toujours un brin en colère de la manière hautaine qu’il avait de la voir. Il lui demande de l’aide. Il se moque des enfants humains. Il se moque de son combat en la prenant pour une imbécile tout en la traitant de tueuse de masse. Il se moque de son inexpérience mais l’appelle à l’aide. Si ce n’était pas de l’hypocrisie, ça, elle ne savait pas quoi en dire.
- Tu m’as appelé, souffla-t-elle, si j’étais venu avec mon attirail, tu l’aurais pris comme une menace, un danger ou que sais-je, mais je n’ai pas que ça. Ramène ton cul.
Elle se retourne avec une lueur étrange dans les yeux. Oh. Elle savait exactement comment elle allait pouvoir se venger de l’affront qu’il venait de lui faire. Exactement. Et son petit sourire était, certes, sans la moindre aura meurtrière, mais n’annoncer rien de bon.
- On va te transformer en petit chasseur, mon petit Nathan. Personne ne sera jamais qu’une créature était à mes côtés tellement que tu feras illusion.
Elle allait l’amener dans son appartement, qu’elle possède avec son cousin. Et elle allait lui faire porter les affaires de son cousin. L’odeur était imprégné dessus et difficilement enlevable. Tout comme sa tenue proche du corps portait son odeur. Il allait avoir une surpeau. Elle allait lui mettre un fouet et un katana aussi. Il allait être ce qu’il déteste, un chasseur, et cette idée la calme et la venge.
HRP – N’hésite pas à dire qu’elle l’amène dans son appartement. D’abord dans sa « chambre » un lit sur le sol avec des couettes, un casque anti bruit sur l’oreiller, des murs capitonnés (pour le son) et l’ancien pull entouré sur l’oreiller. Sur le mur, il y a des partitions de musique, beaucoup, des sons ou des instruments en croquis ou en dessins. (et même une feuille avec écrit = « Nathan = ??? Doux et calme » (Oui j’aime lui foutre la honte x’D) Et une commode où elle aurait plein d’armes. L’autre pièce, aussi petite, serait celle de son cousin et elle lui donnerait de quoi se changer et des armes qu’elle possède en plus pour pouvoir y aller. Bien sûr si tu veux réagir, on dira que la discussion se poursuit ;)
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Tu hausses les épaules à sa question. Tu te fiches bien qu’elle puisse devenir l’ennemie de toutes les créatures non humaines de la ville. Elle l’est déjà, mais elle n’en a juste pas conscience. Ce qui t’inquiète, c’est toi et ta famille, la possibilité d’être retrouvé, de devenir les ennemis de vos compères. Elle l’ignore, mais il existe une certaine solidarité entre plusieurs espèces de votre genre, des règles tacites, pour éviter de vous entretuer et faciliter la tâche des chasseurs. C’est ce qui t’inquiète, c’est ta crainte, de mettre en danger tout ceux à qui tu tiens encore. “ Tu fais ce que tu veux. “ Tu n’essayeras pas de la raisonner, ou de la dissuader de faire profil bas. C’est une grande fille, et si elle veut se mettre à dos toutes les créatures de la ville, qu’elle le fasse. Même si elle risquait d'avoir quelques déconvenues. Comme cette fois. A moins que ce ne soit toi. Tu sais que tortue cette situation aurait pû être évitée si elle ne s’était pas contentée de faire la moitié du travail. hypocrite de ta part alors que tu ne cesses de lui reprocher de tuer sans réfléchir. “ Parce que c'est toujours le cas ! Autrement, ils se chargent eux même de faire le ménage ! “ Ca peut paraître obscurs pour les humains, mais vous n’êtes pas que chaos et anarchie. Vous aviez des règles, des lois et une autorité chez chaque espèce. Si un vampire ou un loup-garou venait à trop attirer l’attention, alors ses congénères se chargeaient de régler le problème. Si personne ne l’avait fait, c’était que le comportement était approuvé.
Le ton monte entre vous, tu sens la colère pulser dans ses mots. Tu fronces aussi le regard, laisse apparaître dans ton iris des reflets de feu, qui commencent à trahir ta véritable nature, de même que quelques ombres qui dansent derrière toi. Tu es condescendant, elle a raison, mais tu ne lui permet pas de te traiter comme si tu ne connaissais rien des horreurs de ce monde. Tu les as vu également, alors que tu n’étais pas bien plus vieux que Liam, tu les as revu en cauchemar pendant des décennies, tu les vois encore parfois, comme tu les as vu encore lors de ta première rencontre avec la jeune femme. Tu retiens tout geste malheureux que tu pourrais avoir à son égard, serre les dents et les poings tandis que tu la détailles, les yeux emplis d’une colère ardente. “ Ne prétend pas tout savoir. Encore moins de moi ! “ Tu articules ces mots avec une froideur peu habituelle chez toi. Elle ne sait rien de toi, et si tu es enclin à lui donner quelques informations, ça ne signifie pas pour autant que vous êtes amis, ou proches. T’as besoin d’elle ce soir, et ça s’arrête là. T’espérais ne plus la revoir après ça, mais pour le moment, tu te gardais bien de lui dire.
Malgré tout, tu la suis jusqu’à chez, non sans quelques sueurs froides. T’as le sentiment de te jeter dans la gueule du loup, de te rendre toi-même à l'abattoir. T’es pas bien certain de ce que tu vas découvrir en passant la porte, ni même si tu la repasseras un peu plus tard, en vie. T’es aux aguets, du moindre bruit, de la moindre ombre qui ondule. Tu regardes tout ce qui t’entoure, te poses des questions sur ce qu’elle désigne comme sa chambre. Beaucoup de questions. La décoration peu conventionnelle, les partitions étalées un peu partout, ton nom sur une feuille, et ton pull sur un oreiller. Pourquoi ? Tu t’en rapproches, le défait sans te soucier d’avoir une quelconque autorisation. “ Je récupère ça par contre. “ T’es pas à l’aise avec l’idée qu’elle possède certaines de tes affaires, encore moins qu’elle les “collectionne”. Un pull de toi chez elle, c’était déjà de trop. “Prends ce qu’il te faut, et on y va. “ Tu t’impatientes, notamment à cause du mal-être que t’inspire les lieux. T’as pas envie de t’attarder très longtemps en ces lieux et de faire face à un second chasseur. Mais alors que c’est elle que tu t’attendais à voir revenir plus équipée, elle te tend une pile d’affaires dans ses bras. “ Pas question que je porte ça… “ Même pour la bonne cause, tu refuses de porter les affaires d’un chasseur, d’être associé à eux, de paraître comme l’un d’entre eux.
Trente minutes pour te convaincre, et autant de temps perdu avant de vous mettre en route pour votre mission de sauvetage. Tu la guide à travers la ville, jusqu’à l’adresse à laquelle se cache le nid. Un silence lourd prend place entre vous, que tu brises, toi aussi pour avoir des réponses si jamais vous deviez ne jamais sortir d’ici. “ C’est quoi ton problème avec le son ? Et moi ? “ Tu comprends pas bien son obsession à ton égard, et tu ne caches pas que ce n’est pas des plus rassurant.
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Clionestra
Mer 29 Nov - 0:38
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
- Ne prétends pas tout savoir de moi, non plus, si tu ne veux pas que j’en fasse autant.
Il était mignon, il sentait bon et il était calmant, mais il était hors de question qu’elle le laisse continuer à le traiter comme si elle était le monstre dans l’histoire. Si les monstres laissaient des vampires tuer et massacrer des enfants, il n’y avait aucune raison à laisser faire. Parce qu’ils étaient des vampires, ils avaient besoin de sang, OK. Parce qu’ils étaient vampires, ils n’avaient pas besoin de transformer des enfants en les arrachant à leurs parents, à les maltraiter et à les tuer comme si ce n’était que du bétail. Opaline aurait été végétarienne par principe, si elle n’avait pas eu la capacité à chasser. Elle tuait les animaux en leur donnant du respect, en mangeant intégralement la viande et en faisant en sorte de ne pas tuer quand l’espèce était menacé ou en période de naissance. Elle n’était pas un monstre. Alors si monsieur jolie musique voulait qu’elle ne prétende pas le connaître, il avait plutôt intérêt à accepter l’inverse. Parce que la personne étriqué d’esprit des deux, c’était lui. Et elle comptait bien se venger.
Elle l’avait laissé reprendre son pull en haussant les épaules. Elle en volerait un autre s’il refuse de lui en donner un. Celui-ci commencé à ne plus sentir ce qui la dérange. Sentir sa propre odeur n’avait aucun intérêt pour ce qu’elle avait. Et elle l’obligea à mettre les habits de son cousin. Il avait fallu du temps, et émettre les arguments qu’il faut. Elle connait les odeurs… Et celle de son cousin était assez forte pour le couvrir, en plus de permettre des cachettes dans les poches qu’il ne doute même pas. D’ailleurs, elle lui remplit sans la moindre gêne comme si elle le préparer pour aller à l’école. Il y avait quelque chose d’un peu cruelle à l’avoir persuader de se changer. Il était dans les baskets d’un chasseur. Ils allaient faire ce que les chasseurs font tout le temps. Alors il n’y avait pas de raison à ce que la jeune femme n’en profite pas pour lui rabattre son bec et le ramène sur Terre. Un peu vicieux et sournois, elle le concède, mais au moins elle s’en amuse.
Une fois dehors, elle se sent mieux alors qu’elle possède maintenant trois armes, dont elle a le droit de port, un katana, des poignards dans ses reins et dans ses bottes et même son fouet. Franchement, elle n’aurait pas dénoté dans une convention pour Lara Croft. Elle avait toujours une tenue qui lui coller à la peau et qui la rendait plus sexy que ce qu’elle n’était en réalité, en tout cas selon elle. Et elle doute que son compatriote lui trouve la moindre qualité. Elle lui suit en silence en préparant de quoi, elle sent les odeurs, les entends et fait en sorte de les gérer au mieux. Quand la question tombe, elle sourit.
- Tu le sauras si on survie. Mais c’est le même « problème ». Le son est une obsession. Et toi, tu es un son unique.
Mourir pour l’écouter, ça ne la dérangerais pas. Elle était lasse de survivre quand tout le monde meurt. Même lasse de chasser alors qu’elle doit protéger ceux qui ignorent tout. Les créatures pourraient vivre sans tuer. Ils avaient pris la décision de ne pas le faire. Alors pourquoi devrait-elle les laisser faire ? Si les créatures ne tuaient QUE les chasseurs, elle pourrait comprendre. Mais ce n’était pas pour ça que les chasseurs existent, et elle le sait. Elle finit par hausser les épaules.
- Ce n’est pas quelque chose que je pourrais t’expliquer juste avant de commencer une attaque.
Elle l’arrête. Pose sa main sur son buste et le fait se reculer alors qu’elle passait à travers une ruelle. Elle ferme les yeux et fait abstraction de Nate à ses côtés pour écouter les odeurs une nouvelle fois. Elle cherche ce qu’elle ne pourrait voir. Sent la peur des enfants, c’était des flûtes qui crispent, mauvaises utilisations du souffle, c’était comme une cacophonie et elle se fige alors que sa main poser sur le buste de Nate se referme sur le coup de l’émotion. Elle repousse tout ça. Elle sent. Elle cherche.
- J’ai trouvé Liam, souffla-t-elle doucement, il est avec trois autres enfants de ce que j’en sais. Je pense que …
La chasse à commencer. Demain, dans une partie sombre d’une forêt encore plus sombre, il y aura des enfants pendus avec le corps froid. Elle frissonne. Déjà, en récupérer quatre, c’était plus que trois. C’était plus qu’un. Elle observe Nate un instant, lâche sa main comme si ça lui brûler d’un coup.
- Je pense qu’ils sont déjà partis pour préparer une chasse dans la forêt derrière la ville, ce soir. Il n’y a qu’un vampire qui monte la garde. On peut récupérer Liam et ensuite tu pourras me laisser. Ton odeur n’aura pas touché les lieux. Brûle les habits et nettoie le sang éventuel sur les armes à la javel.
Et elle comptait exterminer les trois vampires, même si elle en laisser la vie. Pour le moment, il n’en rester qu’un tout à fait à proximité de sa lame … mais bientôt… Oui, bientôt, elle aura les trois et elle pourra dormir en pensant à mourir simplement. Et elle ne sera toujours pas ce que peut être le murmure de piano qui émane de Nate. Elle avait trouvé l’odeur des livres et du papier qui rendait le tout plus doux, mais pas son odeur propre. Et cela la rendait dingue. Complètement dingue et obsessionnel. Et flippant. Mais de toute façon, même si elle venait à lui expliquer par A+B qu’elle ne voulait que comprendre son odeur pour apaiser le concert du monde, il ne pourrait pas comprendre et la prendrait pour un monstre. Il avait décidé ainsi. Elle ne pourrait rien faire pour le dissuader. Et même s’il avait demandé son aide, il la considère toujours comme l’ennemi, et les vampires comme les membres de sa petite fratrie. Elle se retourne. L’observe.
- Je sais que tu espères ne plus jamais me revoir, alors évitons de te faire attendre plus longtemps.
Jamais, il ne dira qui il est. Parce qu’il se sentirait coupable de trahison. Et il n’y avait rien de plus affreux que l’odeur de la trahison. Opaline n’avait pas envie de rajouter le glas d’une église à la mélodie de l’homme. Et sans son appuie pour sauver tous les enfants, et détruire les deux vampires qui restent, son risque de mourir venait de drastiquement augmenté. Elle n’allait pas y penser, elle allait d’abord éliminer le connard esseulé et elle verrait ensuite pour le duo restant.
J'ai 29 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis bibliothécaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à la pression familiale, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Brenton Thwaites crédit endless love
Il n'est pas à l'aise dans cet accoutrement, et se demande s'il a eut raison de céder à ce scénario. Il a l'impression d'être un monstre, pour la première fois de sa vie, ainsi qu'un traître, à son clan, sa famille. Pendant un instant, il s’interroge sur ce qu'il pourra bien dire quand on le questionnera sur ce qu'il s'est passé, sur comment il a pu sauver Liam à lui tout seul et libérer d'autres enfants. Il ne pourrait assurément pas mentionner Opaline et le plan actuellement en place. Il devrait trouver une autre version des faits, de la soirée, pour justifier d'avoir libéré tous les enfants, tué des vampires. Tout cela finirait par se savoir, et il vaudrait mieux pour lui anticiper ces questions avant que les autres les soulèvent. Il ne sait pas comment il pourra éviter la vérité, de passer pour un paria, ni même si quiconque accepterait de lui laisser la vie sauve après cela. Sa soeur elle-même soutiendrait-elle son geste en sachant qu'il le faisait pour elle, pour Liam ? Pour éviter une nouvelle tragédie familiale ? Il espérait que oui, que elle, au moins, comprendrait.
Vêtu comme l’un de ceux qu’il déteste tant, il a l’impression d’avoir l’air manche, le corps lourd, comme s’il pesait une tonne dans ces vêtements un peu trop grands pour lui, et surtout, trop odorant. Mais il était vrai que sous un tel accoutrement, son odeur disparaissait sous des dizaines d’autres. Equipé comme l’entend la jeune femme, il la conduit alors jusqu’au nid dont il connait l’emplacement, comme bien d’autres qu’il ne mentionnera pas. Il n’était déjà pas très content de guider une chasseuse jusqu’à eux, mais c’était le seul moyen de sauver son neveu. Alors qu’ils parcourent les rues dans un silence gênant, il ne trouve rien de mieux à faire que la conversation, cherchant encore à assimiler ce qu’il a vu, comprendre pourquoi elle était si obsédée par lui, et ce depuis leur première rencontre. Une histoire de son, qu’il ne comprend pas plus maintenant que tout à l’heure. « Je ne comprends rien à ce que tu racontes… » Absolument rien. Comment pouvait-il être un son ? Et pourquoi serait-il unique ? Il n’aura pas plus d’explications pour ce soir, il le comprend lorsqu’elle se stoppe, alors qu’ils sont désormais très proches de leur destination.
Sans qu’il comprenne comment, il sait Nate, qu’elle le devine, qu’elle le ressent. Il recule sous sa main, mal à l’aise par ce contact qui le met mal à l’aise et dont il cherche à s’échapper, en vain. Les doigts d’Opaline se referme sur son torse, et il n’ose alors plus bouger, encore moins lorsqu’elle affirme savoir où se trouvait Liam. A la limite de croire qu’il s’agit d’une sorcière, il l’écoute, lève les yeux vers le ciel. « Non, pas ce soir. Mais demain. Ils sont partis repérer les lieux. » Les yeux rivés sur la lune, il en est convaincu. Aucun vampire ne se tenterait à lancer une chasse dans les bois alors que les loups-garou y passeraient également la nuit. Les dangers seraient trop nombreux. « Mais ils ont peut-être déjà séparé les enfants. » Simplement pour les gérer plus facilement pour commencer à effrayer les premières victimes. « Tu ne pourras pas gérer les vampires et les enfants en même temps. Encore moins si les deux autres se ramènent. » Conscient des risques, il sait que les chances de survie de la chasseuse sont faibles dans ces circonstances, pour ne pas dire inexistantes. Elle risquait de se faire tuer, et de faire tuer les enfants avec, plus vite que prévu. Et il ne le dira pas, mais il n’a pas envie de l’abandonner à ce sort cruel. Il allait rester avec elle et libérer tous les enfants, pour peu qu’elle comprenne ce qu’il essayait de lui dire, parce qu’il était ainsi, incapable de laisser qui que ce soit mourir sous ses yeux, pas même une ennemie. Encore moins quand cette dernière essayait de l’aider. « Allons-y ! »
Pas particulièrement effrayé par un vampire, il pénètre le premier dans le nid, lugubre et sans vie. Réseau souterrain où couraient les réseaux électriques ainsi que les tuyaux de gaz et d’eau, les vampires aimaient se cacher dans ces endroits obscurs et déserts, surtout quand ils avaient des choses à dissimuler. Il progresse prudemment, tendant l’oreille pour se préparer à faire face à la menace à tout instant, Opaline derrière lui. A plusieurs reprises, il se stoppe, examine les lieux. On pourrait penser que sans carte, il serait difficile pour lui de s'orienter mais il savait très bien où il allait. Finalement, ils finissent par arriver devant une cage, dans laquelle sont enfermés les enfants, du moins d'entre eux, comme elle l'avait prédit, dont Liam. Il a envie de briser le cadenas, de le prendre dans ses bras et de partir avec pour le mettre à l'abri, mais il sait que son geste serait suicidaire. « On ferait mieux de s'occuper des vampires d'abord, et ensuite de sortir les enfants. » Il constate avec effroi la mine fatiguée et amaigrie des bambins, devine que certains n'auront même pas la force de tenir bien longtemps sur leurs jambes, ce qui risquerait de les gêner au moment des combats, sans parler des blessures et des images traumatisantes qu'ils pourraient en retenir à jamais. « Tenez bon. On va vous sortir de là, c'est promis. » Les regards hagards se tournent vers lui, et un semble retrouver un peu d'espoir. « Nate ? » Il hoche la tête, craque un léger sourire. « Oui Liam, c'est moi. On va te sortir d'ici, mais pour le moment, tu dois rester silencieux avec les autres d'accord. On revient très vite, et après, je te ramène à maman. » Le petit garçon acquiesce timidement avant que les adultes reprennent leur route vers le danger. « Prépare toi, il n'est pas loin. » Qu'il annonce à Opaline, sentant l'odeur désagréable du vampire lui attaquer les narines.
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Clionestra
Sam 30 Déc - 15:04
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
Une sorcière… ouais, il est vrai que l’on pourrait la prendre pour une sorcière quand on ne la connait pas… surtout quand on ne connait pas la vérité. La vérité était simplement que son esprit arriver à sentir plus loin. Un peu comme un chien. Et au lieu de simplement traduire les odeurs en odeurs, son esprit en faisait des sons. C’était si simple pour elle, mais étrange à expliquer. Pour ça qu’elle ne le faisait plus. Tout le monde avait pris le partie de la croire, et c’est tout. Elle ne savait pas comment expliquer à un homme que son odeur faisait un son qui couvrait les autres sons et l’apaiser. Ce n’était pas un peu trop chelou comme explication ? Elle se concentre sur le moment venu.
Demain. Pas ce soir. Ils avaient encore le temps. Le temps de sauver les enfants, de tuer les connards et de laisser l’homme repartir avec sa mélodie. Mince. Trop de choses à penser, pas assez de préparation. En plus, elle était la seule chasseuse dans les environs. Sans cela, elle aurait appelé sa famille en laissant Nate partir et elle s’en était occupé autrement. Crotte de mince.
- On va réussir, qu’elle souffle vers lui avec toute la détermination et l’optimisme dont elle pouvait faire preuve.
Et même si elle ne croyait pas réellement qu’elle puisse survivre. Mais puisqu’elle a envie de savoir, elle fera tout pour. On va dire qu’elle tablait sur un 25% de survie. Ce qui était déjà pas mal quand on réfléchissait un peu. Cela restait une bonne marche de possibilité, 25 chances de vivre pour 75 pour mourir. Donc, si on fait une approximation, 2 chances de mourir sur 7. C’est faisable. Il s’avance dans l’antre des enfers. Elle écoute les odeurs mais aussi les véritables sons, même si souvent couvert par les odeurs de sang et de mort qui emplissent les lieux. Quand ils arrivent devant les enfants, elle leur sourit pour les rassurer, et son regard se grandit, s’éclaircit et devient bien plus lumineux encore quand il dit qu’ils allaient s’occuper des vampires. Ok. Ses chances de survie passent à 30% c’était pas mal. Elle le laisse détendre les enfants avant de se rapprocher des enfants pour faire un sourire. Elle tend une arme à l’un deux qui semblait plus alerte. (//Liam si tu as envie)
- On s’occupe des monstres, mais si un autre arrive, tire la dessus. Cela ne tue pas, mais ça fait de la lumière et ça permettra de nous prévenir si nous n’avions rien remarqué, d’accord ?
Elle fait un signe de tête à Liam avant de s’enfoncer vers le glas sinistre de la mort, couplé à un tambour de sang et à l’odeur des vampires. Elle fait une grimace et plaque les mains devant ses oreilles pour montrer la position à Nate d’un coup de tête. Il fallait y aller. Ils se retrouvent devant un alcôve. Elle écoute les odeurs. Celle de Nate était si étouffé qu’elle ne pouvait sentir que son cousin et elle-même. Elle le repousse dans l’ombre alors qu’elle s’approche d’un trou de lumière. Un vampire était là, debout devant la lumière artificielle qui était en réalité une lampe entouré de miroir. Elle l’observe alors qu’il se met à rire. Il était un cliché du vampire moderne. Il avait un style très rockeur avec un t-shirt en résille et une veste en cuir par-dessus. Son pantalon aussi était en cuir. Il releva des dents jaunies dont deux canines ressortent clairement.
- Tiens, tiens, tiens, qu’avons-nous là ? sussura-t-il. Le chien renifleur des chasseurs. - J’adore ce surnom, il me sied avec plaisir. - Bientôt tu ne seras plus qu’une chienne morte…
Et même s’il savait qu’il y avait certainement un autre chasseur dans les ombres, il attaqua. Elle ne savait pas trop ce que valait Nate en combat, même si elle avait décidé qu’il devait être fort, alors elle pouvait s’occuper d’un vampire de front sans trop de soucis. Elle sort son fouet, qui avec sa tenue donnait toujours quelque chose de très agréable à regarder et son katana. Elle se préparait à combattre et à planter son katana dans le cœur de ce vampire. D’ailleurs, elle n’avait pas sortie la lame, en argent, de son fourreau. Le fourreau était en bois consacré pour tuer les vampires. Le vampire attaqua et elle était prête.
HRP – Tu peux faire une scène de combat (si tu veux) en utilisant Opaline. Je suis pas trop doué pour écrire des scènes de combat donc tu peux ne pas hésiter (ou ellipser) ! En espérant que ça t’aille encore ;)
J'ai 29 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis bibliothécaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à la pression familiale, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Brenton Thwaites crédit endless love
Elle n’est pas comme les autres chasseurs que tu connais Opaline, non pas que tu en fréquente beaucoup, mais il y a quelque chose chez elle qui sort de l’ordinaire qui te rappelle un peu les tiens, ceux qu’elle pourchasse. Tu ne comprends pas pourquoi, et tu en viens réellement à te demander si elle n’est pas un peu comme toi. Après tout, elle pourrait être une sorcière, ou partiellement non humaine. Nombreuses sont les espèces capables de se reproduire avec les humains. Elle pourrait n’être qu’à moitié de ceux qu’elle exècre, cela pourrait expliquer certaines choses. Mais ce n’était pas le moment pour remettre en cause ses origines et tout ce qu’elle pensait connaître. Ensemble, vous pénétrez dans les souterrains, tous vos sens sur vos gardes. Tu es plus ou moins familier de l’endroit, tu sais qu’en ville, toutes les créatures ont leurs nids, cachés, loin des résidences dans lesquelles vous prétendez vivre comme tout le monde. Et souvent, vos nids se trouvent dans des endroits comme celui-ci, dans lequel il est facile de vous disperser, de semer les chasseurs ou d’abandonner un cadavre. Elle doit le savoir Opaline, et tu ne lui apprendrais rien en évoquant le sujet alors tu te contentes de te taire, d’avancer prudemment, la main à quelques centimètres de ta lame d’emprunt pour la dégainer en cas de besoin.
Quelques minutes dans le dédale souterrain et tu commences à les entendre, les reniflements, les coeurs paniqués des enfants disparus depuis plusieurs jours. Tu la captes sans difficulté, cette peur qui emplit l’atmosphère, cette peur que vous devez canaliser en approchant de la cage. Tu n’y es pas totalement inconnu, l’ayant déjà fréquenté à plusieurs reprises et tu n’as aucun mal à trouver les mots pour apaiser les enfants. S’il le fallait, tu aurais même trouvé les mots pour les convaincre de te suivre. C’est dans ta nature. Tu te décales de quelques centimètres, regarde Opaline mettre dans les mains d’un des enfant un objet qui t'est inconnu. Malgré toi, tu fronces le regard, te demande s’il ne s’agirait pas d’un objet capable de donner l’alerte à tout son groupe de chasseurs. Tu serais alors pris au piège, et Liam aussi.
Tu rejettes ces pensées pour le moment, alors que le plus dur vous attend encore. Vous aviez encore trois vampires à affronter avant de régler tes comptes avec la brune à tes côtés. Encore plus en alerte alors que l’odeur du sang se fait de plus en plus présente dans l’air, tu progresses prudemment dans l’allée souterraine, ne faisant rien d’inconsidéré. Opaline était meilleure que toi pour cela, et tu allais donc te contenter de la suivre. Doucement, vous avancez dans la lumière, faites face au vampire. Tu roules les yeux de ces provocations verbales qui ne mènent nulle part mais qui semblent systématiquement amuser monstres et chasseurs. Tu laisses Opaline opérer, plutôt là en renfort jusqu’à ce qu’un flash lumineux agresse tes rétines un quart de seconde. Les enfants. Les autres vampires. « Occupe toi de lui, je prends les deux autres. » Tu n’es pas chasseur, mais tu sais te battre et comment tuer les vampires et tu oses espérer que ça suffira. D’autant plus qu’Opaline loin de toi, tu pourrais le faire à ta façon. Tu reviens sur tes pas, bloque le passage aux deux autres vampires alors qu’ils tentent de rejoindre leur compair. Ils ne perdent pas de temps pour t’attaquer, et toi, répliquer, te passant des armes qui t’ont été fournies. Tes crocs et tes griffes suffisent amplement. Tu t’acharnes, ne présente aucune pitié. C’est toi ou eux, eux ou Liam, et tu as fait ton choix. Tant pis si ça donnait raison aux chasseurs. Tu allais protéger ta famille.
Lorsque tu reprends forme humaine, on peut voir sur ta peau les marques du combat. Les griffures et les morsures ont déchiré les vêtements ainsi que ta peau; répandant un peu plus de sang dans l’air. Mais il n’y a pas que le tien. Au sol, les cadavres des deux vampires gisent, leurs têtes arrachées du reste de leurs corps. Tes mains sont en sang, ta bouche aussi, du leur que tu recraches avec dégoût avant de t’essuyer la bouche, entendant des pas dans ton dos. L’état dans lequel tu es n’est pas beau à voir, et tu te demandes, ce qu’elle va désormais en penser, Opaline, de te voir ainsi. Non pas que ça te chagrinerait qu’elle te voit comme un monstre, ce que tu es sûrement déjà à ses yeux, mais cela lui donnerait-elle envie d’en finir avec toi, une bonne fois pour toute ? Tu la jauges en silence lorsqu’elle réapparaît devant toi, n’osant dire un mot, comme si, avec un peu de chance, tu pouvais devenir invisible à ses yeux en gardant la bouche fermée.
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Clionestra
Mer 10 Jan - 1:04
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
HRP – C’est parfait !
Le flash… Si elle s’était douté que ça serait si rapide aux deux autres vampires de revenir, elle aurait attendu dans la cage avec les enfants… quoi qu’ils auraient pu être un brin trauma de son attaque. Elle laisse Nate partir avec un regret qu’elle ne dissimule pas. Après tout, la seule personne à voir son visage se tordre était le vampire qui allait bientôt retourné à la terre. De toutes les espèces, c’était celle que Opaline aimait le moins. Ils tuaient quand ils ne pourraient ne pas le faire. Ils s’amusaient des vivants, et surtout… C’était d’anciens humains. Ce n’était pas comme les loups, avec une partie était de naissance. Ce n’était pas comme les sorcières ou bien les banshees. C’était simplement des humains qui en plus de déposer leur humanité à la poubelle, priver d’autre de leur vie pour assouvir des besoins de dominations plus grande. Elle avait vue un reportage une fois sur des tueurs en série qui remplacer la pénétration sexuelle (donc avec leur pénis) par une lame quand ils devenaient impuissants. Elle ne se posait plus trop de question sur la taille de la bistouquette des vampires depuis. Pas qu’elle s’en pose d’ordinaire, mais elle avait trouvé que « ceci explique cela ».
Elle laissa donc Nate partir et sortit son fouet. Rien n’était moins drôle que de voir la critique des créatures qu’elle chassait quand elle sortait son fouet. On pensait qu’elle allait faire quelque chose de sexy, ou d’inutile comme un lasso, mais son fouet était bien plus incroyable que ça. Elle donna un grand coup dans les airs et cela créa des étincelles. Le feu était l’ennemi des vampires bien avant les créatures. Il ne lui fallu donc pas longtemps pour l’attaquer. S’il se défendit, elle avait assez d’expérience pour éviter les coups de crocs et de griffes qu’il essaya de lui envoyer. Elle découpa sa jambe avec le tranchant de sa lame sans la moindre difficulté après une petite danse qui leur permit de jauger le combat. Elle lui découpa la tête sans même avoir un regard pour lui. Nate n’aimait pas l’idée de mettre à mort des monstres ? Elle, elle en était fière. Et qu’importe qu’on la traque ensuite pour ça, elle savait avoir fait ce qu’il fallait pour protéger des innocents. Les monstres qui s’attaquent à des personnes ne pouvant même pas riposter, comme sa mère alors qu’elle était enceinte, méritait d’avoir leur tête utilisé comme ballon de foot. Elle envoya rapidement la tête alors que le corps devenait de la centre et que la tête disparu aussi. Mieux. Elle l’avait aspergé d’eau béni juste avant mais ça lui faisait toujours plaisir. Elle revient doucement dans la salle principale en rangeant son fouet et nettoyant son arme. Elle n’était pas choquée de ce qu’elle découvrit.
Après tout, elle avait senti l’odeur de Nate à un moment. Elle savait que, quoi qu’il soit, il venait de se transformer à l’instant. Quoi qu’il soit, elle avait loupé ça. Elle aurait pu en pleurer. Elle s’approche de lui et observe l’entaille qu’il avait des griffures. Elle regarde les vampires morts et jette une petite boule rouge qui explose. Une mini grenade d’eau bénite. Elle fit pareil pour les têtes et le second corps avant de se rapprocher encore de lui. Elle pose un regard sur ses yeux. Il ne semblait pas fou. Aucune trace de folie, simplement de l’appréhension. Elle regarde sa bouche. Et elle regarde la veste qu’elle lui avait donné. Doucement, elle porte sa main sur une blessure et observe le trou qui avait été fait dans le tissu. C’était bon à jeter, mais ce n’était pas grave.
- Tu vas bien ? demanda-t-elle-même si elle savait déjà pour son état physique, il n'était pas mort, il allait bien. On va récupéré les enfants et je mettrais le feu à cette endroit. Il ne faut pas que ton sang puisse être senti. Même si mon cousin sent très fort, l’odeur de ton sang…
Elle ferme les yeux alors qu’elle prenait le temps de définir toutes les odeurs, l’eau bénite, les enfants, la crasse, les vampires, le sang, la mort. Lui. Lui et simplement lui. Il avait déjà tué ? Elle avait soutenu que non, mais elle savait maintenant ce qu’elle n’avait pas senti en lui. Aucune folie ou vilénie. Il avait peut-être déjà tué, après tout. Elle lâche le tissu et lui fait un signe de tête alors qu’elle sort une fiole, qui ressemble à une fiole d’alcool, et elle commence à en rependre comme elle l’avait fait là-bas jusqu’à revenir vers la cage. Elle finit aussi par mettre la main dans sa veste pour en sortir un tissu propre et lui tendre.
- Essaie de te débarbouiller un peu, pour les enfants.
Une fois devant la cage des enfants, elle récupère le pistolet éclairant à l’enfant qui le tenait avant de lui caresser la tête avec douceur.
- Merci. Grâce à toi, tout est bien terminé. On va vous sortir de là, mon ami super chelou et moi, mais vous devez nous promettre de faire ce que je vous dis, d’accord. Liam, qu’elle interpelle le petit qui semblait le plus réveillé, toi et les autres mettaient vous le plus au fond possible, je vais faire la violente.
Elle fait un clin d’œil. Oh, elle savait qu’elle pourrait demander à Nate de faire ce qu’elle allait faire. Mais les enfants avaient besoin de l’image d’une personne classe, qui arrive à tout faire, et qui rends ça « cool ». Ils étaient déjà assez traumatisé pour ne pas en plus superposé son image à celle de la sauveuse. On allait éviter la créature non identifié pleine de sang. Elle se repousse aussi et sort son fouet avant de le faire claquer contre le gros cadenas qui s’éclata en deux comme s’il n’était que du beurre. Et elle lâcha un regard à Nate pour faire un autre clin d’œil.
- Promis, si tu me trouves cool aussi, je n’irais pas le répéter aux autres. Ça restera notre petit secret.
Et elle rit. Simplement parce que ça faisait du bien de rire.
HRP – Je n’ai pas dis si les plaies étaient ouvertes ou pas. Comme je ne sais pas s’il cicatrice vite, mais donc, elle touche juste le « trou » du tissu, pas sa peau ou le sang. Voilà, n’hésite pas à me dire si je dois modifier quoi que ce soit !
J'ai 29 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis bibliothécaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à la pression familiale, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Brenton Thwaites crédit endless love
Tu n’éprouves aucune fierté à avoir accompli ce que tu viennes de faire, mais dans ce monde, et plus encore dans le tien, les forts tuent les faibles, alors pour te sauver, pour sauver Liam, les enfants et Opaline, tu te devais d’être fort. Tu n’as pas hésité à faire appel à ta vraie nature, à faire ressortir ce qu’il y a de moins humain en toi. Tu n’es de manière générale que peu dangereux pour l’humanité, mais tu n’en es pas moins redouble. Face au piège que représente ton odeur, accoutré de la sorte, tes adversaires n’ont pas vu le danger venir, t’ont sous-estimé. Une erreur fatale. Toi, tu ne t’es pas laissé surprendre, toi, tu as attaqué sans hésitation, tout en sachant pertinemment où viser. Toi, tu t’es révélé être une bête féroce prête à tout pour t’en sortir. En témoignent les traces de sang, de griffures et de crocs sur ton corps, tout comme sur ceux de tes adversaires, qui gisent au sol, et ce, malgré même leurs capacités à se remettre de leurs blessures presque instantanément. Tu regardes les cadavres alors que des pas se font entendre, ceux que tu reconnais comme appartenant à Opaline. Tu la laisses faire ce qu’elle estime juste de faire, bien que tu n’en comprennes pas vraiment l’utilité. A quoi tout cela pouvait-il bien servir ?
Indifférent à ce qu’il se passe, tu attends jusqu’à ce que la jeune femme s’intéresse à nouveau à toi. Lorsqu’elle tente de regarder ton bras, tu le dégage doucement. « Ca va ! » Que tu affirmes d’une voix rauque, étranglé, comme si quelque chose venait entraver ta gorge. Le sang qui a suinté dans ta bouche à mesure de tes morsures et dont tu recraches encore quelques gouttes mélangées à de la salive par moment. Un spectacle peu élégant dont la chasseuse ne semble pas s’étonner ou s’inquiéter. Tout comme de la sauvagerie dont tu aurais pu faire preuve. Dont tu as fait preuve. Elle ne dit rien sur le sujet, se contente de te tendre un morceau de tissu avec lequel tu tentes de t’essuyer. « Je vais avoir besoin d’une douche. » Que tu affirmes, prenant conscience que tu ne pourrais pas rentrer dans cet état, non sans soulever de nombreuses, très nombreuses questions. Tu ne sais pas si Opaline pourra t’offrir cette doléance, ne sait pas toi même si tu serais prêt à t’attarder dans son appartement plus longtemps, ce repaire de chasseur, mais avant de rentrer chez toi, il te faudra trouver une solution.
Le plus gros du sang sur ton visage effacé, tu te défais de tous les vêtements déchirés et désormais superflus de ton déguisement. Tu ne distingues même plus ta propre odeur dans tout ça, alors plus besoin de t’en encombrer et de ramener plus de preuves. Tu regardes Opaline ouvrir la porte de la cage en roulant des yeux sans rien dire et te contente d’ouvrir les bras pour y accueillir Liam quand celui-ci sort enfin. « Tu pues Nate ! » Qu’il te lance sans gêne en faisant une grimace. Tu le sais, mais pour le moment, tu ne pouvais rien y faire. « Et bien si je t’enlève ton nez, il n’y aura plus de problème alors. » Tu viens coincé son nez entre tes doigts avant d’éloigner ta main de son visage, lui faisant croire que lui avait volé. Ce qui ne fonctionne pas car d’après lui ‘Tu pues encore’. Un à un, vous faites sortir les enfants de la cage. Ceux en état de marcher près de vous, les autres dans vos bras. Majoritairement les tiens. « Avant de tout brûler, il faut qu’on les ramène chez eux et qu’on s’assure qu’il n’y en a pas d’autres ailleurs. » Tu avais fait le nécessaire pour tous les sauver, tu ne voulais pas qu’un manque à l’appel par négligence. « Et si on pouvait ne pas trop traîner. Ils sont plus lourds qu’ils en ont l’air. » Que tu affirmes en remontant légèrement contre toi les trois bambins que tu tiens dans les bras.